Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Asservissement
Ouladsine
LSIS UMR-CNRS 6168
M. OULADSINE
Chap 3
Réponses fréquentielles
I- Introduction
avec
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Le lieu de Bode
Deux diagrammes :
diagramme en amplitude
diagramme en phase
Rappels
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
2-1 Représentation des éléments de base
a-
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
b- intégrateur
octave Acousticien
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Donc finalement
c- dérivateur
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Généralisation
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Analyse fréquentielle
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Pour la phase
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Exemple
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Remarque:
La courbe de gain varie, peut malheureusement selon la
valeur de s’écarter du diagramme asymptotique car :
En effet, .
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Phase
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Représentation graphique
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Le lieu de Black
Remarque
Le lieu de Black peut être construit à partir du diagramme de Bode
Choix d’une pulsation
Relevé du couple (gain, phase) → 1 point
Exemple
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Remarque
Le lieu de Black est très utilisé dans la détermination des réseaux correcteurs des systèmes
linéaires
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
Le lieu de Nyquist
Le lieu de Nyquist représente l’évolution du nombre complexe en coordonnées polaires
lorsque varie de . On regarde simultanément comment varient le module et la
phase dans le plan complexe
Le module donne la longueur du vecteur
La phase donne son angle
Remarque
La construction se fait généralement à partir des
diagrammes de Bode
Exemple
M. OULADSINE
Réponses fréquentielles
M. OULADSINE
Chap 4
Les systèmes asservis
I- Introduction
Soit le procédé suivant:
Pour atteindre ces objectifs, un retour de l’information est donc nécessaire ⇨ système
bouclé (en boucle fermée) ⇨ contre réaction
M. OULADSINE
Les systèmes asservis
Définitions
Un système asservi est un système dont on impose à la sortie (variable asservie, commandée)
de suivre une référence (consigne)
Si la consigne est variable : poursuite
Si la consigne est constante : régulation
Dans tous les cas, poursuite ou régulation l’objectif est rejet de perturbations
Finalement,
Un asservissement doit corriger l’influence des perturbations sur la variable de sortie et
assurer qu’elle reste proche de la valeur demandée par la consigne malgré les perturbations.
M. OULADSINE
Les systèmes asservis
Remarque
Le correcteur peut être un circuit analogique ou un micro-calculateur (PC). Dans ce
cas, une conversion A/D et D/A est nécessaire
M. OULADSINE
Les systèmes asservis
M. OULADSINE
Stabilité
I-1- Introduction
Définition
un système est stable si au bout d’un certain temps la sortie en réponse à un échelon est
constante
Stabilité en sens « EBSB » : Entrée Bornée Sortie Bornée
M. OULADSINE
Stabilité
Exemple : Réponse indicielle
alors
pi pôles du système
Régime transitoire
n’est réalisée que
si les termes pi sont négatifs
S’ils sont réels ou à partie réelle négative s’ils sont complexes
M. OULADSINE
Stabilité
Donc finalement :
Une condition nécessaire et suffisante qu’un système linéaire dynamique soit stable, est que
tous les pôles de sa fonction de transfert soient à partie réelle strictement négative
M. OULADSINE
Stabilité
X
X
X
X X X X
X
X
M. OULADSINE
Stabilité
Exemple d’un système instable
NOTE:
Le pont était ouvert au trafic le 1 juillet 1940. Il oscillait à chaque fois que le vent
apparaîtrait. Après 4 mois (i.e. 7 novembre 1940), un vent a produit des oscillations qui
augmentait en amplitude jusqu’à l’effondrement du pont.
M. OULADSINE
Stabilité
II-2 - Stabilité des systèmes asservis
+ Y ( p) F ( p) F ( p)
F ( p) = = H ( p) =
U ( p) - Y ( p) U ( p) 1 + F ( p ) × G( p ) 1 + T ( p )
G( p )
M. OULADSINE
Stabilité
II-2 - Stabilité des systèmes asservis
et ceci sans calculer les racines, mais il faut construire un tableau de valeurs et de discuter des
signes des valeurs de ce tableau
M. OULADSINE
Stabilité
1- Construction du tableau de Routh
pn an an − 2 an − 4
an − 6
p n −1 an −1 an − 3 an − 5
pn − 2 b1 b2
(n+1) lignes
c
p0
M. OULADSINE
Stabilité
avec
[an −1 × an − 4 ] − [an × an − 4 ]
[a × a ] − [an × an − 3 ] b2 =
b1 = n −1 n − 2 an −1
an −1
[b1 × an − 3 ] − [an −1 × b2 ]
c=
b1
Une condition nécessaire mais non suffisante pour que la partie réelle des
racines de l’équation caractéristique soit négative est que tous les coefficients
ai doivent exister et avoir le même signe (supposé positif)
M. OULADSINE
Stabilité
Propriétés du tableau
M. OULADSINE
Exemple
Stabilité
Remarque :
En général, on définit un domaine de stabilité dans l’espace des paramètres de réglage
Exemple 1
U ( p) + Y ( p) F ( p) =
K F ( p) p(1 + p )(1 + 2 p )
-
1 + λp
1
⇒ 1+ K =
0
p(1 + p )(1 + 2 p )
M. OULADSINE
Stabilité
Exemple
⇒ p(1 + pλp
)(1 + 2 p ) + p
K (1p+ =
) 0p⇒ (K + Kλp
2
)(1 + 2 ) + + = 0
(1 + λK )p + 3p 2 + 2=
p3 + K 0 ⇒ 2 p3 + 3p 2 + (1 + λK=
)p + K 0
Tableau de Routh
p3 2 1 + λK
Stabilité du système si K > 0 et 3(1+λK) - 2 K >0
p2 3 K
3 + 3Kλ − 2K > 0 ⇒ K < 1.5 − 1.5Kλ
p 33((1 + λK ) - 22K
K 0
Cas limite
3
p0 = 1 3 + 3Kλ =2K > 0 ⇒ K = 1.5 − 1.5Kλ
K
Kλ Domaine de stabilité
Cas K > 0 0 K
1.5
−1
M. OULADSINE
Stabilité
Exemple
P ( p ) = 2 p3 + 4 p 2 + 4 p + 12
Tableau de Routh
p3 2 4
p2 4 12
p -2
0
p0 = 1 12
M. OULADSINE
Stabilité
III- Critère géométrique
M. OULADSINE
Stabilité
Définition
Im
-1 Re
Domaine instable
Domaine stable
Cas limite
juste oscillant
M. OULADSINE
Stabilité
Un système asservi linéaire à déphasage minimal est stable, lorsqu’on parcourt le lieu de
Black en boucle ouverte dans depuis vers , on laisse à droite le point
critique
M. OULADSINE
Stabilité
III- 3 Dans le plan de Bode
M. OULADSINE
Stabilité
III- 3 Dans le plan de Bode
Le système est stable si pour la pulsation ωosc (qui correspoind Arg(j ωosc )=-180°), la
courbe d’amplitude passe en dessous de 0 dB
Degré de stabilité
Si un système est à la limite de la stabilité (oscillant), la moindre dérive de l’un des ses
paramètres peut entraîner l’instabilité. il faut prévoir des marges de gain et de
phase à fin d’assurer une stabilité pratique
Marge de phase
Mφ = 180°+Arg[H(jω1)]
ω1 étant la pulsation pour laquelle le module de H(jω1) = 1 (0 dB)
Marge de gain
Mg = 20 log[1/H(jω0)]
ω0 étant la pulsation pour laquelle la phase de - 180°
M. OULADSINE
Stabilité
Black
ω→0+ GdB
- 180° Mφ φ
Mg
ω→∞
M. OULADSINE
Stabilité
Bode Nyquist
GdB
A
ω
0 dB Mg = - 20 log A
Mg
-1
Mφ
φ
Mφ
- 180°
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
IV- Précision des systèmes asservis
r(t)
ε(t)
m (t)
Transitoire Permanent
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
1 Précision statique
ε(p) Y ( p)
+
F ( p)
-
R(p)
m (p)
G( p )
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
a - Erreur de position
statique (ordre 1)
si alors
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
b - Erreur de vitesse (erreur de traînage)
Aussi appelée erreur statique d’ordre 2
(entrée en rampe )
Si
Si
Si
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
Finalement :
L’erreur statique diminue si on augmente le gain en B.O. Mais attention à la stabilité
L’erreur statique d’ordre i est nulle si la fonction de transfert en B.O. possède i intégrateurs
ajouter un intégrateur amène un retard de phase (-90°) qui diminue la marge de stabilité
→ Dilemme précision - stabilité
2 Précision dynamique
Le comportement dynamique d’un système linéaire continu peut être entièrement caractérisé
Par sa réponse indicielle
Par son comportement fréquentiel
M. OULADSINE
Précision des systèmes asservis
rapide lent
1
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
I- Introduction
Les caractéristiques importantes d’un système continu sont
La stabilité : c’est la plus impérative ⇒ à une consigne bornée → la réponse doit être
bornée
La rapidité : elle caractérise la facilité du système à suivre des variations rapides de la
consigne
La précision : elle est donnée par l’erreur une fois que le régime transitoire est passé
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
3. Action intégrale
L’action intégrale permet
d’ajouter le gain en basses fréquences sans modifier le degré de stabilité
Annuler l’erreur de position
II- Régulateurs
avec
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
1. Régulateur à action proportionnel
Un gain positif < 1 ⇒ atténuation, donc il permet d’accroître la stabilité en abaissant la
courbe, mais cette action se fait au détriment de la précision
K >1 ⇒ amplification permet d’accroître la précision, mais l’action se fait au détriment
de la stabilité car ou et Mg qui décroissent
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
2. Régulateur à action proportionnel et dérivée PD
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
3. Correcteur à avance de phase
Diagramme de bode
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
3. Correcteur à avance de phase
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
3. Correcteur à avance de phase
Remarque
Pour effet en retard
donc sans intérêt
Pour effet trop tôt,
donc action déstabilisante
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
4. Action PI
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
4. Action PI
Après
Avant
Après
correction
Avant
correction
Un intégrateur pur peut avoir un effet déstabilisant ⇒ déphasage identique sur toute la
gamme de fréquence ⇒ donc tout intérêt à utiliser toujours un P.I. au lieu d’un intégrateur
pur
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
5. Correcteur à retard de phase
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
5. Correcteur à retard de phase
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
6. Régulateur à action PID
avec et
avec , et
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
6. Régulateur à action PID
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
6. Régulateur à action PID
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
6. Régulateur à action PID
Remarque
Industriellement, on caractérise souvent un régulateur PID par:
Réalisation pratique
Proportionnel
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Intégrateur
Dérivateur
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
PD
PI
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
PID
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Deux approches existent selon qu’il est possible ou non de faire des essais sur le
système en boucle ouverte
Lorsqu’il est possible d’étudier le processus en boucle ouverte et que celui-ci
admet une réponse indicielle apériodique de type
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Lorsqu’il n’est pas possible d’étudier le système en boucle ouverte, on étudie son
comportement en boucle fermée avec un réseau correcteur limité à un gain K, et on
augmente le gain K jusqu’à ce qu’apparaissent des oscillations entretenues
(phénomène de pompage). Le processus est alors caractérisé par la valeur K0 du gain
correspondant et la période T0 des oscillations
Zeigler et Nichols ont déterminé par simulation pour divers types de processus les
paramètres des Régulateurs P, PI, PID minimisant le critère J
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Remarque
Les réglages indiqués dans le tableau donnent en général un comportement relativement
satisfaisant en régulation, mais médiocre en transitoire; le dépassement pouvant atteindre
30 à 50 % pour la réponse indicielle.
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
2- Méthode du modèle
L’objectif d’un asservissement est que , donc la fonction de transfert idéale à obtenir
en boucle fermée sera est cela est évidemment impossible
soit
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Nous choisissons que le système en boucle fermée doit se comporter comme un système du
premier ordre
Ce qui nous garantit une précision parfaite (erreur de position nulle) et une erreur de
traînage d’autant plus petite que T1 est lui-même petit (système rapide)
avec
et
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Conclusion
1. Le choix du modèle H(p) était pertinent
2. Erreur statique nulle imposée par H(p) a conduit à une intégration dans le correcteur
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
On sait que :
: amortissement optimum
* le dépassement est alors de l’ordre de 5 %
Si
avec
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Et dans le cas où on choisit un modèle de type :
Erreur de position et erreur de
vitesse nulles
Où alors
Exemple
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
La F. T en B. F
Naslin donne
et
et
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
et
On choisit alors
et pour le correcteur
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
IV – Méthode d’identification
1- Introduction
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Objectif : approximer la réponse indicielle d’un système donné par la réponse indicielle d’un
système de constante de temps multiple et comportant éventuellement un retard pur.
On cherche alors à mettre la fonction de transfert en boucle ouverte sous la forme :
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Et on détermine à l’aide du tableau suivant:
Etape de l’identification :
Gain statique
Retard est mesuré sur la courbe
à partir de la tangente au point d’inflexion
A partir du tableau de Strejc, on en déduit l’ordre
A partir de on détermine puis on calcule
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Exemple : cherchons à identifier le système dont la réponse indicielle est donnée par :
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
On calcule
et avec K = 1 , donc
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
b- méthode de Broïda
Identifier le système, c’est donc trouver . est donnée par la sortie à l’infini
La méthode de Broïda consiste à mesurer correspondant à
et . A partir de , la méthode préconise le choix des constantes :
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
3- Identification en B.F
L’identification en boucle ouverte (B.O) est parfois dangereuse car tous les régulateurs
sont hors service. Donc, l’identification en B.O est moins précise que celle en B.F
Méthode
On fait varier jusqu’à avoir des oscillations entretenues (phénomène de pompage),
on mesure . A la limite de stabilité on a :
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
et
et
a- méthode de Broïda
M. OULADSINE
Correcteur à Action continue
Méthode
On fait varier . A la limite de stabilité on mesure
et
M. OULADSINE