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t o s . c o m
a m e r t u
C

Édition : août 2018

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LISTE DES CHAPITRES

➢ ÉQUATIONS, INÉQUATIONS ET SYSTÈMES LINÉAIRES


➢ BARYCENTRES ET LIGNES DE NIVEAUX
➢ GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DU PLAN
➢ ANGLES ORIENTÉS ET TRIGONOMÉTRIE
➢ FONCTIONS NUMÉRIQUES ET APPLICATIONS
➢ LIMITES ET CONTINUITÉ

t o s . c o m
a m e
➢ DÉRIVATIONS
r t u
C
➢ ÉTUDE DE FONCTIONS
➢ SUITES NUMÉRIQUES
➢ STATISTIQUES
➢ DÉNOMBREMENTS
➢ TRANSFORMATIONS DU PLAN
➢ VECTEURS DE L’ESPACE
➢ ORTHOGONALITÉ DANS L’ESPACE
➢ GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DE L’ESPACE
➢ ESPACES VECTORIELS RÉELS
➢ APPLICATIONS LINÉAIRES ET MATRICES

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ÉQUATIONS, INÉQUATION ET
SYSTÈMES LINÉAIRES

Objectifs
♣ Savoir écrire un polynôme du second degré sous la forme canonique.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour résoudre une équation du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour factoriser un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour étudier le signe d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme des racines d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme pour donner le signe des solutions d’une équation du second degré.
♣ Maitriser les formules de Cramer.
♣ Maitriser les méthodes de résolution des équations et inéquations irrationnelles.

. c o m
♣ Résoudre les systèmes de trois équations dans R3 par la méthode du pivot de Gauss ou par substitution.

t o s
u
♣ Résoudre les problèmes se ramenant à un système linéaire dans R3 .

a m e r t
0.1
0.1.1 C
ÉQUATION DU SECOND DEGRÉ
Définition
Définition 0.1. On appelle trinôme du second degré en x tout polynôme f (x) de la forme : f (x) = ax2 +
bx + c.
Les coefficients b et c peuvent être nuls, mais le coefficîent a doît être différent de zéro sinon le polynôme
serait du 1er degré.

Exemple 0.1. f (x) = 2x2 − 7x + 5 ; f (x) = 3x2 − 4 ; f (x) = 5x2 + 3x.


La valeur numérique d’un trinôme est fonction de le valeur de la variable x et peut être positive, nulle
ou négative.
Définition 0.2. On appelle racine (ou zéro) d’un trinôme toute valeur de x pour laquelle ce trinôme est
nul.
Cette valeur est donc solution de l’équation : ax2 + bx + c = 0.
Définition 0.3. On appelle équation du second degré en x toute équation entière qui se ramène à la forme
générale : ax2 + bx + c = 0.

Les coefficients a, b et c sont des nombres connus. b et c peuvent être nuls mais nous devons supposer
a 6= 0 sinon l’équation serait du premier degré.
Exemple 0.2. 2x2 − 5x + 3 = 0 ; 4x2 − 7x = 0 ; 2x2 − 9 = 0 sont des équations du second dégré.

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 2

0.1.2 Équations se ramenant au premier degré


– L’équation A × B = 0 est équivalent à A = 0 ou B = 0.
Exemple 0.3. L’équation (2x + 5)(x − 4) = 0 ⇐⇒ 2x + 5 = 0 ou x − 4 = 0.
– Toute équation de la forme A2 − B 2 = 0 s’écrit : (A + B)(A − B) = 0 et est équivalent à A + B = 0
ou A − B = 0.
Exemple 0.4. L’équation (2x + 3)2 − (x − 6)2 = 0 s’écrit : (2x + 3 + x − 6)(2x + 3 − x + 6) = 0

Remarque 0.1. Chaque fois qu’une équation se présente sous l’une des formes précédentes sa résolution
est immédiate et il est maladroit de la ramener à la forme générale.

0.1.3 Résolution de l’équation : ax2 + bx = 0


b
Cette équation s’écrit : x(ax + b) = 0. Elle admet toujours deux solutions x1 = 0 et x2 = −
a
Exemple 0.5. 1. 3x2 − 15x = 0 ou x(3x − 15) = 0 solutions : x1 = 0 ; x2 = 5.
7
2. 2x2 + 7x = 0 ou x(2x + 7) = 0 solutions : x1 = 0 ; x2 = − .
2

0.1.4 Résolution de l’équation : ax2 + c = 0


c
L’équation peut s’écrire (puisque a 6= 0) : x2 + = 0.
a
1. Si a et c sont de même signe, le premier membre est la somme d’un nombre positif ou nul x2 et du
c
nombre positif : il est donc positif quelque soit x et ne peut être nul. L’équation est impossible.
a
r 2
c c
2. Si a et c sont de signes contraires, − est positif et égal à − .

m
a a
2
L’équation s’écrit : x − −

u
 c

t o s . c o 2
= 0 ou x −
r

c
2
=0

t
a a

C a m e r r
c
L’équation a donc deux solutions : x1 = − − et x2 = − .
a
r

Le premier membre est la différence de deux carrés et on a x + −

c
a
r

a
c
 r
x− −
c
a

= 0.

Exemple 0.6. Résoudre dans R les équations suivantes :


a) 2x2 + 5 = 0.
b) 4x2 − 9 = 0
c) x2 − 12 = 0

0.1.5 Résolution d’une équation complète


On se propose de résoudre l’équation du second degré complète ax2 + bx + c = 0

a) Forme canonique du polynôme du second degré et introduction du discriminat


" 2 #
2 b b2 − 4ac
La forme canonique du polynôme du second degré p(x) = ax +bx+c est p(x) = a x + − .
2a 4a2
" 2 #
2 b ∆
En posant ∆ = b − 4ac, on obtient p(x) = a x + − 2 .
2a 4a
Le nombre réel ∆ est appelé discriminant du polynôme p(x). La nombre ∆ nous permet de trouver
simplement les solutions de l’équation de second degré ax2 + bx + c = 0.

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 3

b) Méthode de résolution
Pour résoudre l’equation du second degré (E) ax2 + bx + c = 0, on calcul le discriminat ∆ = b2 − 4ac.
Trois cas de figure se présentent :
1er Cas : Si ∆ < 0, alors l’éqution (E) n’admet pas de solution réelle et son ensemble solution est S = ∅ =
{}
b
2e Cas : Si ∆ = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
  2a
b
est S = −
2a

e −b − ∆
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 = et x1 =
√ ( √ √ ) 2a
−b + ∆ −b − ∆ −b + ∆
. Son ensemble solution est S = ,
2a 2a 2a

Remarque 0.2. Lorsque a et c sont de signes contraires l’équation admet deux racines distinctes.
En efiet, dans ce cas le produit ac est négatif et −4ac est positif. Comme b2 est positif ou nul, la somme
2
b − 4ac est obligatoirement positif.

0.1.6 Simplification de la formule de résolution : le discriminant réduit


b
Lorsque le coefficient b est pair ou contient en évidence le facteur 2, on peut poser b0 =
et calculer le
2
0 02 2
discriminant réduit ∆ = b − ac du polynôme ax + bx + C. Trois cas de figure se présentent :
1er Cas : Si ∆0 < 0, alors l’éqution (E) n’admet pas de solution réelle et son ensemble solution est
S = ∅ = {}

m
b0
 0
b

u t o s . c o
2e Cas : Si ∆0 = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
a

t
est S = −

C√
−b0 + ∆0
a

a m e r
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 =

. Son ensemble solution est S =


( √
−b0 − ∆0 −b0 + ∆0
,
√ ) a

−b0 − ∆0
et x1 =

a a a

Exemple 0.7. Résoudre chacune des équations suivantes :


1. x2 − 5x + 3 = 0.
2. 5x2 + 14x − 24 = 0.
3. 9x2 − 30x + 25 = 0.
30 5
∆0 = 152 − 9 × 26 = 225 − 225 = 0. L’équation a une solution double x = = .
18 3
4. 3x2 + 7x + 5 = 0.
Exemple 0.8. On donne les polynômes p(x) = −2x3 + 3x2 + 11x − 6 et q(x) = x3 − 8x2 − 16x + 128
1
1. Montrer que et 8 sont respectivement des racines de p(x) et de q(x).
2
2. Résoudre alors dans R les équations p(x) = 0 et q(x) = 0.

0.2 RELATIONS ENTRE LES COEFFICIENTS ET LES RACINES


0.2.1 Somme et produit des racines
Proposition 0.1. Lorsque l’équation du second degré ax2 +bx+c = 0 a des solutions distinctes ou confondues
b c
x1 et x2 , leur somme x1 + x2 est égale à − et leur produit x1 × x2 égale à .
a a

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 4

En effet, dire que x1 et x2 sont solutions d’équation ax2 + bx + c = 0 signifie que x1 et x2 sont des racines
du trinôme ax2 + bx + c. Ce qui nous permet d’écrire

ax2 + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 )


= ax2 − a(x1 + x2 )x + ax1 × x2

b c
On obtient en définitive x1 + x2 = − et x1 × x2 = −
a a
Remarque 0.3. Dans la pratique, pour vérifier que deux nombres donnés sont les racines de l’équation
b c
ax2 + bx + c = 0 il suffit de vérifier que leur somme S est égale à − et leur produit P est égal . Si on
a a
connait déjà une des racines x1 , la seconde x2 sera donnée par une des relations
b c
x2 = − − x1 ou x2 =
a ax1
Exemple 0.9. Après avoir montrer que 1 est une solution de l’équation 3x2 − 14x + 11 = 0, déterminer
l’autre solution.
Proposition 0.2 (Réciproque). Si deux nombres x0 et x00 ont pour somme S et pour produit P ces nombres
sont les racines de l’équation : X 2 − SX + P = 0 à condition que S 2 − 4P ≥ 0.
Exemple 0.10. 1. Déterminer deux nombres réels dont la somme 8 est et le produit 15.
√ √ √
2. Existe-t-il deux nombres réels dont la somme est 3 − 2 et le produit − 6 ?
3. Existe-t-il deux nombre réels dont la somme est 11 et le produit 31 ?

0.2.2 Signe des solutions d’une équation du second degré

t o s . c o m
Il est toujours possible de déterminer le signe des solutions de léquation ax2 + bx + c = 0 sans calculer
ces racines. On distingue alors trois cas de figure.
c

e r t u
1er Cas : Si < 0 (ie a et c sont de signes contraires), alors l’équation a donc deux solutions de signes
a
contraires.

a m
C
tement le signe.
c
b
2e Cas : Si c = 0 , alors une des solutions est nulle et l’autre est égale à la somme − dont on a immédia-
a

3e Cas : > 0 , alors les solutions n’existent que si ∆ ≥ 0. Le signe commun des solutons est celui de leur
a
b
somme − .
a
Exemple 0.11. Déterminer le nombre et le signe des solutions de chacune des équations suivantes :
3x2 − 4x − 7 = 0, x2 − 7x + 11 = 0 et x2 − 7x + 11 = 0.
NB :On ne vous demande pas de trouver ces solutions
Solution
1. Soit l’équation : 3x2 − 4x − 7 = 0.
a et c sont de signes contraires, l’équation a donc deux racines. Leur produit − 73 est négatif. Nous
pouvons en conclure sans résoudre l’équation que les deux racines x0 et x00 sont de signes contraires.
2. Soit l’équation : x2 − 7x + 11 = 0.
∆ = 49 − 44 = 5. L’équation a donc deux racines. Leur produit +11 est positif, ces racines sont donc
de même signe. Leur somme +7 étant positive. elles sont toutes deux positives.
3. Soit l’équation : 4x2 + 5x + 1 = 0.
∆ = 25 − 16 = 9. L’équation a deux racines. Leur produit + 14 est positif, ces racines sont donc de
même signe. Leur somme − 54 étant négative, elles sont toutes deux négatives.
Remarque 0.4. La méthode précédente est surtout applicable aux équations à coefficients numériques. Quand
ces coefficients dépendent d’un paramètre, on détermine le nombre et le signe des solutions pour les différentes
valeurs du paramètre en opérant comme on le vera plus loin dans ce chapitre.

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 5

0.3 INÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ


0.3.1 Signe du polynôme du 1er degré
−b
La racine (ou le zéro) du polynôme ax + b, (a 6= 0) est . La règle de signe de ce polynôme est donnée
a
par le tableau de signe ci-après
b
x −∞ − +∞
a
ax + b signe contraire de a 0 signe de a
Cette règle peut se résumer par la phrase suivante : «signe de a après le 0».

Exemple 0.12. Etude du signe de −2x + 3

0.3.2 Signe du polynôme du 2nd degré


Pour étudier le signe du polyôme 2nd degré p(x) = ax2 + bx + c, on calcul le discriminant ∆ = b2 − 4ac.
trois cas se présentent :
I Si ∆ < 0,alors p(x) n’est pas factorisable, il admet pas de racine, son signe est celui de a et son tableau
de signe est le suivant
x −∞ +∞
ax2 + bx + c signe de a
 2
b
I Si ∆ = 0, alors p(x) est factorisable, sa forme factorisée est p(x) = a x + , il admet une racine
2a
−b
double , son signe est celui de a et son tableau de signe est le suivant

m
2a

u t
x

o s . c o −∞ −
b
+∞

t
2a

r
2

e
ax + bx + c signe de a 0 signe de a

C a m
I Si ∆ > 0, alors p(x) est factorisable, il admet deux racines x1 =

x −∞ x1
−b − ∆
2a

factorisée est p(x) = a(x − x1 )(x − x2 ), son tableau de signe est le suivant
et x2 =

x2
−b + ∆
2a

, sa forme

+∞
a signe de a | signe de a | signe de a
x − x1 - 0 + | +
x − x2 - | - 0 +
p(x) = a(x − x1 )(x − x2 ) signe de a 0 signe de −a 0 signe de a
Remarque 0.5. Lorsqu’un trinôme du second dégré ax2 + bx + c est factorisable et admet deux racines
distinctes alors son signe est celui de a à l’exérieur des racines et celui de −a à l’intérieur des racines.
le tableau précédent se réduit qu suivant
x −∞ x1 x2 +∞
ax2 + bx + c signe de a 0 signe de −a 0 signe de a
Exemple 0.13. Etudier le signe de chacun des polynômes suivants :
a) p(x) = x2 − 2x + 6.
b) q(x) = −4x2 + 12x − 9.
c) m(x) = 2x2 − 4x − 30
d) t(x) = −2x2 − 4x − 30

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 6

0.3.3 Inéquation du second degré dans R


Définition 0.4. On appelle inéquation du second degré toute inégalité qui peut se mettre sous l’une des
formes :
ax2 + bx + c < 0 (1) ax2 + bx + c ≤ 0 (2)
2
ax + bx + c > 0 (3) ax2 + bx + c ≥ 0 (4)

Remarquons que les formes (3) et (4) se ramènent aux formes (1) et (2) respectivement en multipliant
leurs deux membres par −1.
Pour résoudre des telles inéquations, il suffit d’étudier le signe du trinôme y = ax2 + bx + c placé au
premier membre. L’ensemble solution est alors constiué des valeurs de x qui vérifient cette inégalité.
Exemple 0.14. Résoudre chacune des inéquations ci-dessous :
a) −x2 + 3x − 5 ≤ 0.
b) x2 − 10x + 25 > 0
c) 2x2 + 8x − 6 ≥
d) −2x2 − 4x − 30 > 0

Exemple 0.15. On donne les polynômes p(x) = x3 − x2 + x + 3 et q(x) = 2x3 + 5x2 − 14x − 8
1. Montrer que −1 et 2 sont respectivement des racines de p(x) et de q(x).
2. Résoudre alors dans R les inéquations p(x) ≥ 0 et q(x) < 0.

0.4 EQUATIONS ET INEQUATIONS RATIONNELLES


Soient P et Q deux plynômes.

0.4.1 Equations rationnelles

t o s . c o m P

r t u
Définition 0.5. On appelle équation rationnelle toute égalité de la forme

a m e
Q
= 0.

C
Pour résoudre une telle équation, on procède comme suit :
I Trouver la contrainte sur l’inconnu en pasant Q 6= 0.
I Résoudre l’équation P = 0.
I Confronter les solutions obtenues aux contraintes et écrire l’ensemble solution.
x2 − 4x + 3 3x2 + 14x − 5
Exemple 0.16. Résoudre dans R les équations = 0, = 0 et
x2 − 5x + 6 x2 + 10x + 25
1 x 11 − x
+ = 2
x−2 x+2 x −4

0.4.2 Inéquations rationnelles


P P P
Définition 0.6. On appelle inéquation rationnelle toute inégalité de la forme < 0 ou > 0 ou ≤0
Q Q Q
P
ou encore ≥ 0.
Q
P
Pour résoudre l’une de ces inéquations, on étudie le signe de la fraction ratinnelle dans un tableau de
Q
signe. L’ensemble solution est alors constiué des valeurs de x qui vérifient cette inégalité.

Exemple 0.17. Résoudre dans R chacune des inéquations ci-dessous :


−x2 + 5x + 5
a) ≥0
x2 − 9
(x2 − 2x)(2x2 − 9x − 5)
b) <0
x2 − 4

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 7

x2 + x
c) < 2x
x−1
3x2 − 7x + 4
d) >0
2x2 + 3x − 5
3
Exemple 0.18. Après avoir montrer que et un zéro du polynôme p(x) = 2x3 − x2 − x − 3, résoudre dans
2
2x3 − x2 − x − 3
R l’inéquation <0
x2 − 3x + 2

0.5 ÉQUATIONS, INEQUATIONS ET SYSTÈMES SE RAME-


NANT AU SECOND DEGRÉ
0.5.1 Équations de la forme A × B × C = 0
L’équation A × B × C = 0 est équivalente à A = 0 ou B = 0 ou C = 0.

Exemple 0.19. (2x2 − 5x + 1)2 − (x2 − 5x + 6)2 = 0.

0.5.2 Équations bicarrées

(1) C’est une équation de la forme :ax4 + bx2 + c = 0

Pour résoudre une telle équation, on pose x2 = y, on obtient l’équation résolvante :

(2) ay 2 + by + c = 0

o s . c o m
Exemple 0.20. Résoudre dans R les équations et inéquations suivantes :

t
a) 3x4 − 22x2 − 45 = 0.
b) x4 − 15x2 − 16 = 0

a m e r t u
C
d) 2x4 − 5x2 + 2 = 0
e) −x4 + 18x2 − 32 ≤ 0
f ) x4 + x2 − 2 < 0
g) 3x4 − 22x2 − 45 > 0.
Remarque 0.6. En définitive, nous remarquons qu’à toute solution positive de l’équation résolvante : (2)
correspondent deux racines opposées de l’équation bicarrée (1).

0.5.3 Le second degré et l’utilisation d’inconnues auxiliaires


Exemple 0.21. Résoudre dans R les équations :

a) x − 5 x + 3 = 0.
b) 5(x − 3)2 + 14|x − 3| − 24 = 0.
 2  
1 1
c) 9 x + − 30 x + + 25 = 0.
x x
3 7
d) 2 + + 5 = 0.
x x

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 8

0.5.4 Equations paramétriques


Pour résoudre l’équation de la forme ax2 + bx + c = 0 (où a, b et c dépendent d’un parametre réel m), on
distingue deux cas :
1er Cas Si a = 0 alors l’équation n’est pas du second dégré et sa solution devient évidente.
2e Cas Si a 6= 0 alors l’équation est du second dégré. Sa résolution passe par l’étude du signe du disciminant
∆m .
Exemple 0.22. Soit m un paramètre réele. Résoudre suivant les valeurs de m l’équation (Em ) : (m − 1)x2 −
2mx + m + 3 = 0
Exemple 0.23. Étudier suivant les valeurs de m l’existence et le signe des racines de l’équation :

(m − 2)x2 − 2mx + m + 1 = 0.

Exemple 0.24. Etudier suivant les valeurs du paramètre m de l’existence et du signe des racines eventuelles
de l’équation (m + 2)x2 − 2(m − 3)x + m + 5 = 0.

0.5.5 Équations et Inéquations irrationnelles


Définition 0.7. Soient P et Q seux polynômes. √
On appelle
√ √ équation
√ (ou√inéquation) √ √ toute équation (ou inéquation) de l’un des types : P =
√ √irrationnelle
Q, P = Q. ( P ≤ Q, P ≤ Q, P > Q, P ≥ Q).
Pour les résoudre, on utilise les propriétés suivantes :
Proposition 0.3. La résolution de ces équations (ou inéquations) irrationnelles utilise les propriétés sui-
vantes : 

m
√  P ≥0

o
P = Q2

1. P = Q ⇐⇒

Q≥0
P = Q2

r t u t
⇐⇒

o s . cQ≥0
√ √ √

√ √

C
2. P = Q ⇐⇒

a e
Exemple 0.25. Résoudre dans R les équations x + 4 = 5 ; x2 + 1 = 2x2 − 2 ; 2x2 − 2 = 3 − x.

m
 P ≥0
Q≥0
P =Q
⇐⇒

P =Q
Q≥0


ou



P =Q
P ≥0


Exemple 0.26. Résoudre dans R l’équation x + 1 = 2 − 3x.



√ √  P ≥0 
P ≥0
3. P ≤ Q ⇐⇒ Q≥0 ⇐⇒
P ≤Q
P ≤Q

√ √
Exemple 0.27. Résoudre dans R l’équation x + 1 ≤ 2 − 3x.

√  P ≥0
4. P ≤ Q ⇐⇒ Q≥0
P ≤ Q2

√ √
Exemple 0.28. Résoudre dans R les équations x + 4 ≤ 5 ; 2x2 − 2 ≤ 3 − x.

√  P ≥0 
P ≥0
5. P ≥ Q ⇐⇒ Q≥0 ou
2 Q≤0
P ≥Q

√ √
Exemple 0.29. Résoudre dans R les équations x + 4 ≥ 5 ; 3x + 2 ≥ 3 − x.

Exemple 0.30. x − 4 = 2x + 7.
√ √
Exemple 0.31. 2x + 1 = 2 + x − 3.

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Chapitre : Equation-Inéquation-Système 9

0.5.6 Systèmes se ramenant à une équation du second degré


Exemple 0.32. Résoudre le système :

x−y =3
x2 − 3y 2 = 13

Eliminons une des inconnues. La première équation est linéaire, et donne : y = x − 3. En portans cette
valeur dans la deuxième équation, on a x2 − 3(x − 3)2 = 13.

0.5.7 Systèmes symétriques


Lorsque les équations d’un système sont symétriques par rapport aux deux inconnues x et y, il est
préférable même si on peut opérer autrement de commencer par calculer la somme et le produit de ces deux
inconnues.

x + y = 13
Exemple 0.33. Résoudre le système :
x2 + y 2 = 89
La deuxième équation s’écrit : (x + y)2 − 2xy = 89. En tenant compte de la première équation, on a
169 − 2xy = 89. C’est-à-dire xy = 40.
 2
x + y 2 = 65
Exemple 0.34. Résoudre le système :
(x − 1)(y − 1) = 18
L’élimination de ypar exemple conduit à une équation du 4e degré en x. Posons S = x + y et P = xy.
S 2 + 2P = 65
Le système devient :
P − S = 17
Éliminons P . On obtient : S 2 − 2S − 99 = 0

Remarque 0.7. On peut parfois, en faisant un changement de variables, ramener un système donné à un

m


o
x−y =4 x+z =4

c
système symétrique. Ainsi en posant z = −y le système

.
s’écrit

s
xy = 45 xz = −45

0.5.8
e r t u t o
Intersection de deux courbes

m
C a
Les coordonnées de tout point commun à deux courbes tracées sur un même graphique vérifient les
équations de chacune de ces deux courbes. Elles constituent par suite, une solution du système formé par
ces deux équations et réciproquement à toute solution de ce système correspond un point commun aux deux
courbes.
x
Exemple 0.35. Calculer les coordonnées des points d’intersection de la droite y = + 3 et de la parabole
2
x2
y= .
2
Exemple 0.36. Trouver les coordonnées des points d’intersection de la droite 3x − 2y = 6 et de l’hyperbole
xy = 12.

0.6 PROBLÈMES DU SECOND DEGRÉ


0.6.1 Définition
Définition 0.8. Un problème est dit du second degré lorsque sa résolution conduit à une équation du second
degré.
Le choix de l’inconnue (ou des inconnues) et la mise en équation se font suivant les mêmes principes que
pour les problèmes du premier degré.
Il faut ensuite s’assurer :
1. Que l’équation finale à laquelle on aboutit, a des racines.
2. Que la solution correspondante à chacune de ces racines convient effectivement au problème proposé.

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0.6.2 Exemple
15
Exemple 0.37. Trouver un nombre qui surpasse son inverse de .
4
Choix de l’inconnue Soit x le nombre cherché.
1 15
Mise en équation Il doit vérifier l’équation : x − = .
x 4
Réciproquement toute racine de cette équation est solution du problème.
x2 − 1 15
Résolution L’équation s’écrit : = .
x 4
C’est-à-dire, en supposant x 6= 0 : 4x2 −15x−4 = 0. Cette équation a deux racines de signes contraires :
1
x1 = 4 et x2 = − .
4
Conclusion Ces deux nombres sont solutions du problème.

0.6.3 Autres exemples


Exemple 0.38. Trouver les côtés de l’angle droit d’un triangle rectangle sachant que leur différence est égale
à 7 cm. et que l’hypoténuse mesure 13 cm.
Exemple 0.39. Deux cyclistes qui roulent l’un vers l’autre se rencontrent après avoir parcouru, le premier
90 km et le second, 50 km. Sachant que le premier était parti une demi-heure avant le second et qu’il a réalisé
une vitesse horaire moyenne supérieure de 10 km/h à celle du second, on demande de trouver la vitesse de
chaque cycliste.
Exemple 0.40. Madame BELL a placé une somme de 50.000F à un taux de t% pendant un an. L’intérêt est
capitalisé et le nouveau capital est placé au même taux de t%. Le nouvel intérêt est capitalisé et le nouveau
capital est de 56.180F .

2. Calculer ce taux.

t o s . c o m
1. Démontrer que t vérifie l’équation : t2 + 200t − 1236 = 0.

a m e r t u
SYSTEME D’EQUATIONS LINEAIRE DANS R2 ET R3
0.7
0.7.1 C
Système d’équations linéaires dans R2
Définition 0.9. On appelle système linéaire de deux équations dans R2 tout système de deux équations de
premier degré dans R2 de la forme :

ax + by = c
(3)
a0 x + b0 y = c0

Où a, b, c, a0 , b0 et c0 sont des nombres réels ; x et y étant des inconnues.


La résolution d’un tel système se fait par substitution, combinaison, graphiquement et par la méthode de
Cramer. Bien que toutes ces méthodes restent valables ici, nous allons rappeller toute de même la méthode
du déterminant ( ou méthode de Cramer ).

a) Méthode du déterminant ( ou méthode de Cramer )


Pour résoudre le système linéaire de deux équations de premier degré dans R2 en utilisant la méthode du
déterminant, on procède comme suit :

a b
♠ Calculer le déterminant du système : ∆ = 0 0 = ab0 − a0 b

a b

c b
♠ Calculer le déterminant de l’inconnue x : ∆x = 0 0 = cb0 − c0 b
c b

a c
♠ Calculer le déterminant de l’inconnue y : ∆y = 0 0 = ac0 − a0 c
a c

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Ces calculs étant faits, trois cas de figures se présentent :


I Si ∆ 6= 0, alors le 
système est de Cramer (admet un seul couple solution) et son ensemble solution est
∆x ∆y
S= ,
∆ ∆
I Si ∆ = 0 et (∆x 6= 0 ou ∆y 6= 0), alors les deux équations sont incompatibles et l’ensemble solution du
système est S = ∅
I Si ∆ = 0, ∆x = 0 et ∆y = 0, alors les deux équations sont compatibles et l’ensemble solution du système
est S = (x, y) ∈ R2 /ax + by = c
 
2 6x + 3y = 12 2x + 3y = −12
Exemple 0.41. Résoudre dans R les systèmes suivants : (S1 ) , (S2 ) ,
−2x − y = 6 −x − 3y = 6
(m2 + 2)x + 3y = 12
 
2x + 3y = 12
(S3 ) et (S4 ) , (m ∈ R)
−x − 3y = 6 −m2 x − 3y = 6

b) Système d’équations linéaires dans R2 avec paramètre


Exemple
 0.42. Résoudre dans R2 suivant
 les valeurs du paramètre m les systèmes suivants :
2x − my = m − 1 (2m − 1)x + (3m + 2)y = m + 4 mx − 3y = 5
(S1 ) , (S2 ) , (S3 )
(5 − m)x − 3y = 11 − 5m (m − 1)x + 2my = 2 4x + (m + 7)y = 15
Exercice
 0.1. Déterminer le nombre réel m pour que le système suivant ait un couple unique de solution :
(m − 1)x − 2y = m
(S1 ) . Résoudre alors ce système
4x − (m + 1)y = m + 1

c) Utilisation d’inconnues auxiliaires



√ 3

11 √x + 16y 2 = 531

 + 2(y − 5) = 5
Exemple 0.43. Résoudre dans R2 les systèmes suivants : (S1 ) , (S2 ) x − 1 ,

m
2 −2

o
13 x19y = 629

c
+ 7(y − 5) = 5

.

s
x−1

t o
 
5xy + 3x = 44 3(2x + 3y) − 5(3x + 4y) = −1
(S3 )
2xy − 5x = −1

a m e t
et (S4 )

r u 5(2x + 3y) − 8(3x + 4y) = −1

0.7.2
C
Systèmes lineaires dans R3 .
a) Systèmes lineaires de deux équations dans R3
Définition 0.10. On appelle système linéaire de deux équations dans R3 tout système de la forme :

ax + by + cz = d (L1 )
(4) (S)
a0 x + b0 y + c0 z = d0 (L2 )
Où les a, b, c, d, a0 , b0 , c0 et d0 sont des réels x, y et z sont des inconnues réels.
Pour résoudre un système linéaire deux équations dans R3 , on fixe une inconnue ; ce qui nous permet
d’avoir un système de deux équations dans R2 qu’on connait bien résoudre.
 
3 2x + 3y − 4z = 12 x + 3y = 6
Exercice 0.2. Résoudre dans R les systèmes (S1 ) et (S2 )
x + 3y + z = 6 −x − 2y + 3z = −8
Exercice 0.3. Un ménagère se rend au marché et achète des bananes, des manges et des ananas dont les
prix à l’unité sont respectivement 25F, 60F et 80. Elle achète un total de 12 fruits pou une somme de 640F .
Déterminer le nombre de fruits de chaque variété.

b) Systèmes lineaires de trois équations dans R3


Définition 0.11. On appelle système linéaire de trois équations dans R3 tout système de la forme :

 ax + by + cz = d (L1 )
(5) (S) a0 x + b0 y + c0 z = d0 (L2 )
 00
a x + b00 y + c00 z = d00 (L2 )
Où les a, b, c, d, a0 , b0 , c0 , d0 , a00 , b00 , c00 et d00 sont des réels x, y et z sont des inconnues réels.

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La résolution d’un système linéaire de trois équations dans R3 se fais via la substition ou la méthode du
pivot de GAUSS. Nous allons dérouler ici la méthode du pivot de GAUSS.
La méthode du pivot de GAUSS consite à triangulariser le système (S) ci-desus. c’est-à-dire le rendre
équivalent à un système (S’) ci-après

 ax + by + cz = d (L1 )
(S 0 ) αy + βz = λ (L02 )
γz = µ (L03 )

Remarque 0.8. Deux systèmes sont dits équivalents lorsqu’ils ont le même ensemble solution.
Remarque 0.9. Lorsqu’on remplace une équation d’un système par la combinaison linéaire des équations
du système, On obtient un système equivalent au système initial.
La méthode du pivot de GAUSS se déroule comme suit :
I Fixer une des trois équations qu’on appelle pivot (supposons que notre pivot ici est (L1 ))
I Utiliser le pivot pour éliminer l’inconnue x dans les équations (L2 ) et (L3 ) ; on obtient ainsi les équations
(L02 ) et (L03 ) respectivement qui ne dépendent que des inconnues y et z.
I On fixe une des équations (L02 ) et (L03 ) (supposons qu’on a fixé (L02 ) puis on l’utlise pour éliminer l’nconnue
y dans l’équation (L03 )) ; ce nous conduit à l’équation (L003 ) qui ne dépend que de z.
I Le système triangulaire (S 0 ) est donc le système formé par (L1 ), (L02 ) et L003 dans cet ordre pour ce cas de
figure.
Exercice
 0.4. Résoudre par substitution,
 puis par la méthode dupivot de Gauss le système
 2x + 3y − 4z = 12  3x − 2y + 4z = 11  x+z =8
(S1 ) x + 3y + z = 6 , (S2 ) x − 6y = 7 et (S3 ) y + z = 10
−x − 2y + 3z = −8 7x + y − 4z = 5 x+y =5
  

Exercice 0.5. Dans un théâtre, le prix d’une place d’orchestre est de 180 francs, celui d’une place de corbeille
est 150 francs et celui d’une place de balcon est de 80 francs. Lorsque la salle est pleine, la recette des places

s . o m
d’orchestre est le double de la recette des places de corbeille. La somme des nombres de places d’orchestre et

c
de corbeilles est le double du nombre des places de balcon. Le théâtre peut contenir 120 places. Quel est le

t o
t u
nombre de places de chaque catégorie ?

0.7.3

C a m e r
Programmation linéaire.
Un problème est ditde programmation linéaire lorsque sa résolution exige :
I la résolution d’un système de contraintes linéaires (système d’équations et (ou) d’inéquations)
I la recherche d’un optimum d’une fonction sur l’ensemble solutions du système de contraintes.
Exercice 0.6. Le plan est muni du repère (O, I, J).
1. Représenter graphiquement  l’ensemble E des points M de coordonnées (x, y) vérifiant le système d’in-

 x + 2y ≥ 6
5x + 4y ≤ 40

équation (Σ) d’inéquatins :

 x≥0
0≤y≤7

2. Parmi les points de E déterminer ceux dont les coordonnées :
I rendent maximale l’expression x + y ;
I rendent maximale en nombre entier x + y.
Préciser les valeurs de ces maximums.
3. Parmi les points de E déterminer celui dont les coordonnées rendent minimale l’expression 2x + y.
Préciser la valeur de ce minimum.
Exercice 0.7. Un artisant se voit confier par une bijoutérie le travail suivant : Il doit fabriquer des bracelets
en or et en argent de deux types A et B. Les consignes de fabrication sont les suivantes : chaque bracelet
doit contenir 10g d’or. De plus un bracelet de type A doit en outre contenir 20g d’argent et être décoré de 10
éclats de diament. Un bracelet de type B doit contenir 50g d’argent et 40 éclats de diament. L’artisant reçoit
207g d’or ; 600g d’argent et 450 éclats de diament. Le délait de travail est imposés et le travail de l’artisant
est rémunéré de la façon suivante : 200F pour un bracelet de type A et 270F pour un bracelet de type B.
Quelle nombre de bracelet de chaque type doit-il fabriquer pour obtenir le meilleur salaire possible.

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Chapter One

BARYCENTRE ET LIGNES DE
NIVEAU

t o s . c o m
a m e r t u
C

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Contents

1 BARYCENTRE ET LIGNES DE NIVEAU 1

Contents 2
1.1 Rappels sur les vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Généralites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Barycentre de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Barycentre de plus de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Utilisations des barycentres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.1 Réduction d’une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.2 Démontrer que trois points sont alignés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.3 Demontrer que trois droites sont concourantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Détermination des lignes de niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A · M B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 + M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.3 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ αM A2 + βM B 2 avec α + β 6= 0 . . . . . . . 9

t o s . c o m
1.5.4 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 − M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

1.1
e
Rappels sur les vecteurs

a m r t u
1.1.1 Généralites
C −−→ −−→ −→ −−→ −→ −−→
Définition 1. Relation de Chasles: AB + BC = AC Propriété du paralélogramme:AB + AC = AD

1.1.2 Produit scalaire



− −→ −−→
u et →−
v désignent deux vecteurs non nuls du plan tels que → −
u = OA et → −
v = OB. H désigne le projecté
orthogonal de B sur la droite (OA). Le produit scalaire de →
− v est le nombre réel OA × OH, noté →
u par →
− −
u ·→

v.
Faire une figure

Proposition 1. →−u et →

v sont deux vecteurs du plan.
♣→−
u ·→

u = ||→

u ||2 ♣→−
u ·→
−v = ||→
− v || × cos(→
u || × ||→
− −
u ˆ, →

v) ♣→

u et →

v sont orthogonaux ⇐⇒ →

u ·→

v =0

1.2 Barycentre de deux points pondérés


Exemple introductif
Sachant que la balance ci dessous est en équilibre au point G:

1. Détermine la masse de l’objet en A sachant que celui en B est de 150kg.

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1.2 Barycentre de deux points pondérés 3
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−→ −−→
2. Reduis la somme mA GA + mB GB où mA et mB sont les masses respectives des objets A et B puis
conclure.

Solution
1. Masse de l’objet A.
Pour qu’une balance soit en équilibre, il faut que les moments, c’est-à-dire le produit des longueurs des
bras par les masses correspondantes, soient égaux.
×GB
mA × GA = mB × GB ⇐⇒ mA = mBGA ⇐⇒ mA = 150×26 mA = 50kg
2. Reduction de cette somme.
−→ −−→ −→ −−→
mA GA + mB GB = 50GA + 150GB
−−→ −−→ −→ −−→
= 50(−3GB) + 150GB car GA = −3GB
−−→ −−→
= −150GB + 150GB
−→ −−→ →

Donc mA GA + mB GB = 0
G est le barycentre des points A et B pondérés par leurs masses de 50kg et de 150kg.
Définition 2. On appelle point pondéré, tout couple (M ; m) tels que M est un point du plan et m est un
nombre réel. m est appellé le coefficient de M .
Exemple (A; 2), (B; 23 )

c o m −→ −−→ → −
S’il existe deux nombres réels α et β tels que: α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0 où A, B et G sont des points du

t o s .
plan, alors G est appelé barycentre des points pondérés (A; α) et (B; β).

e r t u
Les réels α et β sont appelés coefficients respectifs de A et B. On note: G = bar{(A; α), (B; β)} où
A B

a m
C
G = bar
α β
A B −→ −−→ → −
Soit G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0
α β
−→ −−→ →− −→ −−→ −→ →

αAG + β BG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) = 0
−→ −−→
⇐⇒ (α + β)AG = β AB
−→ β −−→
⇐⇒ AG = AB
α+β
B A −→ β −−→
Propriété 1. G = bar ⇐⇒ AG = α+β AB
β α
A B −−→ α −−→
On montre de même que: G = bar ⇐⇒ BG = α+β BA
α β
Remarque 1. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de deux points pondérés reste inchangé lorsqu’on multiplie
A B A B
chaque coefficient par un même nombre réel non nul. G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ ).
α β kα kβ
♠ Lorque α = β, G est appelé isobarycentre des points A et B: c’est le milieu du segment [AB].
A B A B −→ −−→
G = bar ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG = 12 AB.
α α 1 1
A B
♠ Le barycentre de deux points est toujours aligné avec ces points. G = bar ⇐⇒ G ∈ (AB).
α β
A B −→ β −−→
♠ Lorsque G = bar alors AG = α+β AB.
α β
β
♥ Si 0 ≤ α+β ≤ 1 alors le point G est situé sur le segment [AB].
♥ Si β
< 0 ou β PC GPM 2018
> 1 alors le point G appartient à la droite (AB) privé du segment [AB].
α+β α+β

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1.3 Barycentre de plus de deux points pondérés 4
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Exemple 1. A et B sont deux points dictincts du plan tel que AB = 3cm. Déterminons et construisons les
A B A B
points G et P tel que G = bar et P = bar
2 1 -6 3
A B −→ 1 −−→ −→ −−→
On a: G = bar ⇐⇒ AG = 2+1 AB ⇐⇒ AG = 13 AB.
2 1
A B −→ 3 −−→ −→ 3 −
−→ −→ −−→
De même P = bar ⇐⇒ AP = −6+3 AB ⇐⇒ AP = −3 AB ⇐⇒ AP = −AB.
-6 3
Faire une figure.

1.3 Barycentre de plus de deux points pondérés


Définition 3. Soit A, B et C trois points distincts du plan, α, β et λ des réels tels que α + β + λ 6= 0.
−→ −−→ −−→ → −
Il existe un unique point G tels que: αAG + β BG + λCG = 0 .
A B C
Ce point est appelé barycentre des points (A; α), (B; β) et (C; λ). On note G = bar
α β λ

A B C −→ −−→ −−→ →−
On a: G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG + λCG = 0
α β λ
−→ −−→ −−→ →− −→ −−→ −→ −→ −→ →

αAG + β BG + λCG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) + λ(CA + AG) = 0
−→ −−→ −→
⇐⇒ (α + β + λ)AG = β AB + λAC
−→ β −−→ λ −→
⇐⇒ AG = AB + AC
α+β+λ α+β+λ
A B C −→ β −−→ λ −→
Propriété 2. G = bar ⇐⇒ AG = α+β+λ AB + α+β+λ AC

De même: G = bar
α
A B
β λ
C −−→ α
⇐⇒ BG = α+β+λ
−−→ λ
BA + α+β+λ
−−→

tos .
−−→
BC ou CG =
c o m α −→
α+β+λ CA + β −−→
α+β+λ CB
α β

e r tλ

u
Cam
Remarque 2. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de trois points pondérés reste inchangés lorqu’on multiplie
chacun des coefficients par un même nombre réel non nul.
A B C A B C
G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ )
α β λ kα kβ kλ
♠ L’isobarycentre de trois points pondérés A, B et C est le centre de gravité du triangle ABC.
A B C A B C −→ −−→ −−→ → −
G = bar (α 6= 0) ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG + BG + CG = 0 .
α α α 1 1 1

A B C
Exemple 2. ABC est un triangle quelconque. Déterminons et construisons le point G tels que: G = bar
1 2 -1
On a:
−→ −−→ −−→ → −
AG + 2BG − CG = 0
−→ −−→ −−→ →−
⇐⇒ AG + GC + 2GB = 0
−→ −−→ →−
⇐⇒ AC + 2GB = 0
−−→ −→
⇐⇒ 2GB = −AC
−−→ 1 −→
⇐⇒ BG = AC
2
Faire la figure.
Propriété 3. (Théorème des barycentres partiels)
A B C A B H C
Si G = bar ; (α + β + λ 6= 0) et H = bar alors G = bar
α β λ α β α+β λ

A B C −→ −−→ −−→ →−
Preuve On a G = bar ⇐⇒ αAG + β BG + λCG = 0 (1)
α β λ
A B −−→ −−→ →−
et H = bar ⇐⇒ αAH + β BH = 0 PC GPM 2018
α β

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1.4 Utilisations des barycentres 5
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−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→


On a : αAG + β BG = α(AH + HG) + β(BH + HG)
−−→ −−→ −−→ −−→
= (αAH + β BH) + (αHG + β HG)

− −−→
= 0 + (α + β)HG
−→ −−→ −−→
αAG + β BG = (α + β)HG

−−→ −−→ →− H C
(1)⇐⇒ (α + β)HG + λCG = 0 . D’où G = bar
α+β λ

A B C −→
Exemple 3. Considerons G = bar et I le milieu du segment [BC]. Exprimons le vecteur AG en
-1 2 2


fonction de AI.
B C A I
On a: I milieu de [BC] ⇐⇒ I = bar D’après le théorème des barycentres partiels, on a: G = bar
2 2 -1 4
−→ −

Donc AG = 43 AI

Remarque 3. ♠ Le barycentre de (A; a), (B; b), (C, c), (A, d) est égal au barycentre de (A, a + d), (B, b), (C, c).
♠ Le barycentre de (A; 0), (B; b), (C; c) avec b + c 6= 0 est égal au barycentre (B; b), (C; c).

1.4 Utilisations des barycentres


1.4.1 Réduction d’une somme

c o m
Propriété 4. A, B, C et M désignent des points du plan, →

t o s .
− −−→ −−→ −−→
u = αM A + β M B + λM C un vecteur du plan. (

u
A, B et C fixes, M quelconque).
♠ Si α + β + λ 6= 0 alors →

m e r t −−→
u = (α + β + λ)M G où G = bar

a
A B C

C
α β λ
♠ Si α + β + λ = 0 alors le vecteur →

u est constant et indépendant de M.

Preuve:
−−→ A B C
♠ α + β + λ 6= 0 alors il existe un point G tel que →

u = (α + β + λ)M G où G = bar
α β λ
On a:

− −−→ −−→ −−→
u = α M A + β M B + λM C
−−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→
= α(M G + GA) + β(M G + GB) + λ(M G + GC)
−−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→
= (αM G + β M G + λM G) + (αGA + β GB + λGC )
| {z }

− −−→
u = (α + β + λ)M G.

♠ Si α + β + λ = 0 alors α = −β − λ
−−→ −−→ −−→
et →

u = α M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→
= (−β − λ)M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= −β M A − λM A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= β(AM + M B) + λ(AM + M C)
−−→ −→
D0 où →

u = β AB + λAC.

Exemple 4. ABC est un triangle quelconque.


−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
Reduisons les sommes suivantes: →

u = −2M A + 3M B + M C et →−v = 3M A − 4M B + M C.
−−→ −−→ −−→ A B C −−→
♠→−
u = −2M A + 3M B + M C. On a: −2 + 3 + 1 = 2 6= 0. Posons G = bar ,→
−u = (−2 + 3 + 1)M G
PC GPM 2018 -2 3 1

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1.4 Utilisations des barycentres 6
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−−→
D’où →−
u = 2M G
−−→ −−→ −−→
♠→

v = 3M A − 4M B + M C. On a 3-4+1=0 d’où →
−v est un vecteur constant et indépendant de M.
−−
→ −→ −−→ −−→ −→ −−→
Alors →

v = −4AB + AC ou →−v = 3BA + BC ou → −
v = 3CA − 4CB

− → − A B C
Remarque 4. Considerons que le plan est muni d’un repère (0, i , j ),G = bar .
α β λ
−−→ −−→ −−→ −−→
On a ∀ u ∈ P, αM A + β M B + λM C = (α + β + λ)M G.
−→ −−→ −−→ −−→
Posons M = O, on a: αOA + β OB + λOC = (α + β + λ)OG
−−→ α −→ β −−→ β −−→
⇐⇒ OG = OA + OB + OC
α+β+λ α+β+λ α+β+λ
α →
− →
− β →
− →
− β →
− →

= (xA i + yA j ) + (xB i + yB j ) + (xC i + yC j )
α+β+λ α+β+λ α+β+λ
αxA + βxB + λxC →− αyA + βyB + λyC →−
= ( ) i +( )j
α+β+λ α+β+λ
αxA +βxB +λxC
!
α+β+λ
Donc G αyA +βyB +λyC
α+β+λ

− →−
Exemple 5. Dans le plan muni du repère (O, i , j ), on donne A(-2; 1); B(3; 0) et C(3, 3). Déterminons les
A B C
coordonnées du point G = bar
-2 3 1
On a:
αxA + βxB + λxC −2(−2) + 3(3) + 1(3) 4+9+3
xG = = = =8
α+β+λ −2 + 3 + 1 2
αyA + βyB + λyC −2(1) + 3(0) + 1(3) −2 + 3 1
yG = = = =
α+β+λ

t o s .
Donc
c o m−2 + 3 + 1
G(8; )
1
2 2

a m e r t u 2

C
1.4.2 Démontrer que trois points sont alignés
Méthode: Pour démontrer que trois points sont alignés, on peut démontrer que l’un est barycentre des deux
autres.
Exemple d’application:
ABC est un triangle, E est le milieu du segment [AB], F est le symétrique de A par rapport à C et G le point
−−→ −−→
vérifiant: BG = 23 BC.
1. Exprimer E et F comme barycentre de deux points.
A B C A
2. Vérifier que G = bar
1 1 2 -1
3. En déduire que les points E, F et G sont alignés.
Resolution

1. Exprimons E et F comme barycentre de deux points.


A B
(figure). E est le milieu de [AB] ⇐⇒ E = bar
1 1
F est le symétrique de A par rapport à C ⇐⇒ C est le milieu de [AF ]
−→ −−→ → −
⇐⇒ CA + CF = 0
−−→ −→ −−→ → −
⇐⇒ CF + F A + CF = 0
−−→ −→ → −
⇐⇒ 2CF + F A = 0
−−→ −→ → −
⇐⇒ 2CF − AF = 0
C A
⇐⇒ F = bar
PC GPM 2018 2 -1

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1.5 Détermination des lignes de niveau 7
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A B C A
Donc E = bar et F = bar
1 1 2 -1

A B C A
2. Vérifions que G = bar
1 1 2 -1
−−→ −−→ 2 −−→ B C B C A A
On a BG = 23 BC = 2+1 BC D’où G = bar = bar
1 2 1 2 1 -1
A B C A
Donc G = bar
1 1 2 -1

3. Deduisons que les points E, F et G sont alignés.


A B C A E F
D’après la question 2, on a:G = bar = bar
1 1 2 -1 2 1

1.4.3 Demontrer que trois droites sont concourantes


Méthode: Pour montrer que des droites sont concourantes, il suffit de trouver un point commun à toutes ces
droites.
Exemple d’application:

→ −−→ −→ −→ −−→ −−→
ABC est un triangle. I, J et K sont des points tels que: AI = 13 AB; AJ = 34 AC et BK = 76 BC. Le point P est
barycentre du système {(A, 2); (B, 1); (C, 6)}. Démontrer que les droites (AK), (BJ) et (IC) sont concourantes
en P.
Resolution
Faire une figure.
Demontrons que les droites (AK), (BJ) et (IC) sont concourantes en P.
−→ −−→ −→ 1 − −→ A B
On a: AI = 13 AB ⇐⇒ AI = 2+1 AB ⇐⇒ I = bar

t o s . c o m 2 1

u
A B C I C
Or P = bar

−→
2 1 6
−→ 3 −→
= bar

a m e r
3 6
t D’où P ∈ (IC) (1)

C
A C A C
On a: AJ = 43 AC = 1+3 AC ⇐⇒ J = bar = bar
1 3 2 6
A B C P J
Or P = bar = bar D’où P ∈ (BJ) (2)
2 1 6 1 8
−−→ −−→ 6 −−→ B C
On a: BK = 76 BC = 1+6 BC⇐⇒ K = bar
1 6
A B C A K
Or P = bar = bar D’où P ∈ (AK) (3)
2 1 6 2 7
(1), (2) et (3) montrent bien que les droites (AK), (BJ) et (IC) sont concourantes en P.

1.5 Détermination des lignes de niveau


1.5.1 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A · M B
f: P −→ R
Définition 4. Soit f une application tels que: −−→ −−→ , k un nombre réel.
M 7−→ M A · M B
On appelle ligne de niveau k de f l’ensemble (Γ) des points du plan P tel que f (M ) = k.

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Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A · M B = k
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA) · (M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ −−→ −→ − → −−→ − → −→
⇐⇒ M I · M I + M I · IB + IA · M I + IA · IB = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + M I · (IA + IB ) + IA · (−IA)
| {z }
⇐⇒ M I 2 − IA2 = k
⇐⇒ M I 2 = k + IA2
1
⇐⇒ M I 2 = k + ( AB)2
2
AB 2
⇐⇒ M I 2 = k + (E)
4
AB 2
♠ Si k + 4 < 0, (E) est impossible, d’où (Γk ) = ∅.
AB 2
♠ Si k + 4 = 0, M I 2 = 0 ⇐⇒ M=I , d’où (Γk ) = {I}.
q q
AB 2 AB 2 AB 2
♠ Si k + 4 > 0, ⇐⇒ M I = k+ 4 , d’où (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = k+ 4 .

−−→ −−→
Propriété 5. La ligne de niveau k de l’application f définie par f (M ) = M A· M B peut être le vide, le singleton
{I} ou le cercle de centre I où I est le milieu de [AB].
−−→ −−→
Remarque 5. La ligne de niveau 0 de l’application f tels que f (M ) = M A · M B est le cercle de diamètre
[AB].

1.5.2
. c o m
Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 + M B 2

t o s
a m e r
Notons par (Γk ) cette ligne d niveau.
t u
C
Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
−−→
−−→ −
−−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
→ −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = k
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = k
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = k
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = k
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2IA2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2( )
2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k −
2
2k − AB 2
⇐⇒ M I 2 =
4
♠ Si 2k − AB 2 < 0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si 2k − AB 2 = 0, alors (Γk = √{I}) √
2 2k−AB 2
♠ Si 2k − AB 2 > 0, alors M I = 2k−AB
2 et dans ce cas, (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = 2 .

Exemple 6. A et B sont des points du plan tels que AB=4. Déterminons l’ensemble (Γ) des points M du plan

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tel que: M A2 + M B 2 = 18.

Soit M ∈ (Γ) ⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = 18
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = 18
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = 18
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2IA2
4
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2( )2
2
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 8 = 10
⇐⇒ M I 2 = 5

⇐⇒ M I = 5

Donc (Γ) est un cercle de centre I et de rayon r = 5.

1.5.3 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ αM A2 + βM B 2 avec α + β 6= 0


Notons par (Γk ) cette ligne de niveau.

Soit M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ αM A2 + βM B 2 = k
−−→
−−→ −→
−−→
⇐⇒ αM A2 + β M B 2 = k

t o s . c o m
−−→ −−→

u
⇐⇒ α(M G + GA)2 + β(M G + GB)2 = k où G = bar(A; α), (B; β)
−−→

m e r t −−→ −→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→


⇐⇒ α(M G2 + 2M G · GA + GA2 ) + β(M G2 + 2M G · GB + GB 2 ) = k

a
C
−−→ −→ −→ −−→ −−→
⇐⇒ αM G2 + 2αM G · GA + αGA2 + βM G2 + 2β M G · GB + βGB 2 = k
−−→ −→ −−→
⇐⇒ (α + β)M G2 + 2M G · (αGA + β GB ) + αGA2 + βGB 2 = k
| {z }
2 2 2
⇐⇒ (α + β)M G + αGA + βGB = k
−→ β −−→ β 2
Or G = bar(A; α), (B; β) d0 où AG = β+α AB ⇔ AG2 = ( β+α α 2
) AB 2 de même BG2 = ( α+β ) AB 2

β 2 α 2
D0 où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ (α + β)M G2 + α[( ) AB 2 ] + β[( ) AB 2 ] = k
β+α α+β
αβ 2 AB 2 + βα2 AB 2
⇐⇒ (α + β)M G2 = k −
(α + β)2
k αβ + βα2
2
⇐⇒ M G2 = − AB 2
α+β (α + β)3
2 2
k
Posons Z = α+β − αβ +βα
(α+β)3
AB 2 . D’où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ M G2 = Z.
♠ Si Z<0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si Z=0, alors (Γk ) = √
{G} √
♠ Si Z>0, alors M G = Z et (Γk ) est le cercle de centre G et de rayon r = Z.

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1.5.4 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 − M B 2
Notons par (Γk ) cette ligne de niveau.

M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + IA + IB ) = k
| {z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = k
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = k
−−→ −−→ k
⇐⇒ BA · M I =
2
(Γk ) est une droite perpendiculaire à la droite (AB).
−−→ −−→ k
M ∈ (Γk ) ⇐⇒ BA · M I =
2
k
⇐⇒ BA × HI =
2
où H est le projecté orthonal de M sur (AB). Donc (Γk ) est le droite passant par H et perpendiculaire à (AB)
k
avec HI = 2×BA .

m
Exemple

plan tel que M A2 − M B 2 = −12

u t o s . c o
A et B sont deux points du plan tels que AB=6cm. Déterminer et construire l’ensemble (D) des points M du

a m e r t
C
M ∈ (D) ⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = −12 où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + |IA + IB ) = −12
{z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = −12
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = −12
−−→ −−→ −12
⇐⇒ BA · M I =
2
⇐⇒ BA × HI = −6
−6
⇐⇒ HI =
BA
⇐⇒ HI = −1

Donc (D) est la droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB). Construction
Exercice d’application1.
ABC est un triangle équilatéral.
A B C
1. a Construire le point I défini par I = bar
1 4 -1
A B
b Construire le point J défini par I = bar
1 3
PC GPM −−→ 2018
−−→ −−→ −−→ −−→
c En déduire l’ensemble des points M du plan tels que: ||AM + 4BM − CM || = ||M A + 3M B||

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2. En s’inspirant de la question 1., déterminer l’ensemble des points M du plan tels:
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
||5AM − BM − 2CM || = ||AM + BM ||

Exercice d’application2.
[AB] est un segment de longueur 10Cm. On note (Em ) l’ensemble des points M du plan tels que:
−−→ −−→
||m2 M A2 + (2m − 3)M B|| = AB où m désigne un nombre réel.

1. a Pour quelle(s) valeur(s) de m le barycentre Gm des points pondérés (A, m2 ) et (B, 2m − 3) existe-t-il?
b Pour un tel m, montrer que:

M ∈ (Em ) ⇐⇒ |m2 + (2m − 3)|M Gm = AB.

c En déduire suivant les valeurs de m l’ensemble (Em ).

2. Construire (E2 ); puis (E3 ).

Exercice d’application3.
PM
P et Q sont deux points fixés du plan. On note Ek ={M du plan tel que QM = k} où k est un nombre réel
positif non nul.

1. Caractériser E1 .

2. On suppose k 6= 1.
−−→ −−−→
a Montrer que M ∈ Ek ⇔ OM • O0 M = 0 ou O = bar{(P, 1); (Q, k)} et O0 = bar(P, 1); (Q, −k)
b Caractériser Ek pour k 6= 1.
c Application: On donne PQ=4cm. Déterminer et construire E2 .

Exercice d’application4.

t o s . c o m
u
On considère un triangle ABC. On désigne par a, b et c les longueurs respectives des côtes [BC], [AC] et [AB].
On note Ab l’angle BAC

e r t
\ du triangle,(0 < Ab < π).

a m
C
1. Construire le point G barycentre du système (A; −1); (B; 1); (C; 1)
Quelle est la nature du quadrilatèrre ABGC?

2. On considère la fonction ϕ associée au triangle ABC, qui à tout point M associe le réel
ϕ(M ) = −M A2 + M B 2 + M C 2 .

(a) Montrer que GA2 = b2 + c2 + 2bc cos Ab et en déduire que ϕ(M ) = GM 2 − 2bc cos A.
b
(on pourra utiliser le théorème des médianes et la relation d’Al-Kashi)
(b) Discuter selon les valeurs de Ab la nature de Γ ligne de niveau 0 de ϕ.

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Chapitre Premier

GEOMÉTRIE ANALYTIQUE DU
PLAN

O„bjec‰t…fš :

 E€qˆu€aˆt‰i€o”n‡ €d‡'ˆu’n€e €dˆr€oŠiˆte €co”n’n€aˆiŒsŒs€a’nˆt ˆu’n‡ •vƒec‰te‰uˆr‡ •n€oŠr’m€a„l.

 R€éco”n’n€aˆiˆt‰r€e €d€e‰u›x €dˆr€oŠiˆteš Œp€aˆr€a„l…lè…leš €oŠu‡ €oŠrˆt‘h€o‚go”n€a„leš €à‡ „l˜€aˆi€d€e €d€e „le‰uˆrŒš •vƒec‰te‰uˆrŒš

•n€oŠr’m€aˆu›x.

t o s . c o m
 E€c‰rˆiˆr€e „l˜€éqˆu€aˆt‰i€o”n‡ •n€oŠr’m€a„le €d‡'ˆu’n€e €dˆr€oŠiˆte.

m e r t u
 D€é‰te‰r’mˆi’n€e‰r‡ „la‡ €dˆiŒsˆta’n€ce €d‡'ˆu’n‡ Œp€oŠi’nˆt €à‡ ˆu’n€e €dˆr€oŠiˆte.

a
C
 D€é‰te‰r’mˆi’n€e‰r‡ „leš €éqˆu€aˆt‰i€o”nŒš Œp€aˆr€a’m€é‰t‰rˆi€qˆu€eš €e‰t €caˆrˆtésˆi€e“n’n€eš €d‡'ˆu’n‡ €ce‰r€c…le.

 V€é‰rˆi„f‰i€e‰r‡ €qˆu‡'ˆu’n‡ Œp€oŠi’nˆt €aŒpŒp€aˆrˆt‰i€e“nˆt €à‡ ˆu’n‡ €ce‰r€c…le.

 D€é‰te‰r’mˆi’n€e‰r‡ „l˜€éqˆu€aˆt‰i€o”n‡ €d€e „la‡ €dˆr€oŠiˆte : ˆta’n€ge“nˆte €à‡ ˆu’n‡ Œp€oŠi’nˆt €dˆu‡ €ce‰r€c…le €e‰t „la‡

ˆta’n€ge“nˆte €à‡ ˆu’n‡ €ce‰r€c…le Œp€aŒsŒs€a’nˆt Œp€aˆr‡ ˆu’n‡ Œp€oŠi’nˆt €eœx‰té‰rˆi€e‰uˆr‡ €à‡ €ce €ce‰r€c…le .

 E€qˆu€aˆt‰i€o”n‡ €dˆu‡ €ce‰r€c…le €c‰iˆr€co”nŒs€c‰rˆiˆt €à‡ ˆu’n‡ ˆt‰rˆi€a’n€g…le

I DROITES DU PLAN.
I.1 Èquation cartésiènne d’une droite.


− → −
Soient R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. a, b et c trois réels tels que a et b ne

sont pas tous deux nuls.

1. La droite D passsant par le point A de coordonnées (xA ; yA ) dans R et dirogée par le

vecteur non nul →



u (−b; a) admet une équation cartésienne de la forme : ax + by + c = 0

ABDOULAYE NCHARE SOUFON Cours Mathématiques P.C 2018–2019


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I DROITES DU PLAN. 3

2. Réciproquement, l’ensemble des points du plan d’équation : ax + by + c = 0 est une

droite dirigée par →



u (−b; a) .

Exemple.

− → −
R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. D une droite passant par A(1; −1) et dirigée par

le vecteur →

u (1; 2). Détermine une équation cartésienne de D.

I.2 Droite définie par un point et un vecteur normal.

Definition 1. Soit D, une droitedu plan et →



n un vecteur non nul, orthogonal à un vecteur

directeur de D.→

n est un vecteur normal à D.

Proposition 1. Le plan est rapporté à un répère orthonormé. On considère la droite D,

d’équation cartésienne : ax + by + c = 0. Alors le vecteur →



u (−b; a) est un vecteur directeur

de D et →

s . c o m
n (a; b) est un vecteur normal de D.

t o
a m e r t u
C
Proposition 2. Équation d’une droite définie par un point et un vecteur normal

− → −
Dans un répère orthonormé (O, i , j ), la droite D passant par le point A(xA ; yA ) et de

vecteur normal →

n (a; b) a pour équation a(x − xA ) + b(y − yA ) = 0.

PREUVE

I.3 Parallélisme et orthogonalité de droites.

( schéma à faire sur géogebra)

Soient D et (D0 ) deux droites d’équations cartésiennes respectives ax + by + c = 0 et




a0 x + b0 y + c0 = 0 et de vecteurs normaux respectifs →

n (a; b) et n0 (a0 ; b0 ) dans R où (a; b) ∈

R2 − (0; 0) et (a0 ; b0 ) ∈ R2 − (0; 0).

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I DROITES DU PLAN. 4



– D et (D0 ) sont paralèles si, et seulement si→

n (a; b) et n0 (a0 ; b0 ) sont colinéaires. c’est à

dire ab0 − a0 b = 0

– Si D et (D0 ) ne sont pas parallèles, alors elles ont un unique point d’intersection.

– D et D0 sont perpendiculaires si, et seulement si, aa0 + bb0 = 0

I.4 Répresentation paramétrique d’une droite.


− → −
Proposition 3. Soit R(O, i , j ) un répère du plan. Soit D) la droite passant par un point

A(xA ; yA ) dans R et dirigée par le vecteur non nul →



u (α; β). D) admet comme répresentation
(
x = xA + αt
paramétrique : D : , t∈R
y = yA + βt

PREUVE

− → −
Exemple : Le plan est muni d’un répère orthonormé (O, i , j ). Détermine une répresentation

t o s . c o m
paramétrique de la droite D), passant par A(1; −3) et dirigée par →

u (3; 4)

m e r t u
Exercice d’application :Calculer une équation cartésienne puis une équation paramétrique de

a
C
la droite D)

1. Passant par A(1; −3) et de vecteur normal →



n (3; 4)

2. Passant par A(2; 0) et de vecteur directeur →



u (−3; 4)

3. Passant par A(−1; −2) et B(3; −3)

4. Médiatrice du segment [AB] où A(−1; −2) et B(3; −3)

5. Passant par l’origine du répère et parallèle à la droite L) déquation x − y = 2


(
x = 1 + −2t
6. passant par A(−1; −2) et perpendiculaire à la droite L0 : , t∈R
y = −2 + t

I.5 Equation normale d’une droite.

Definition 2. αx + βy = c est une équation normale d’une droite si α2 + β 2 = 1

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I DROITES DU PLAN. 5

Méthode

Pour obtenir une équation normale d’une droite ayant pour équation cartésienne ax+by +c =

0, il suffit de diviser les deux membres de cette équattion par la norme du vecteur normal



n (a; b) et on obtient : √ a x + √ b y + √ c =0
a2 +b2 a2 +b2 a2 +b2

I.6 Distance d’un point à une droite.

Definition 3. Soit D) une droite et M un point du plan. On appelle distance de M à D)

notée d(M, D), la plus petite distance entre M et un point quelconque de D).


− → −
Proposition 4. Soit R(O, i , j ) un répère orthonormal direct du plan. Soit D) une

droite du plan : passant par un point M (xM ; yM ), de vecteur directeur →



u , de vecteur

normal →

m
n et d’équation ax + by + c = 0. Soit M (xM ; yM ) un point du plan, alors

u t o s . c o
−−→ −
|det(AM , →
−−→ −
|AM • →

a m e r t
d(M, D) = →

kuk
u )|
= →

knk
n )|
=
|axM + byM + c|

a2 + b2

I.7
CCalcul de surface.

( schéma à faire sur géogebra)

1. [Rappels]

det(−

u ,−

– sin(→

u,→
\ −
v)= k−

u k×k−
v)

vk


→u •−

– cos(→

u,→
\ −
v)= k−

v
u k×k−→vk

2. [Aire]

(a) L’aire A du triangle ABC est donné par :

1 −−→ −→ 1 −−→ −−→ 1 −→ −−→


A = |det(AB, AC)| = |det(BC, BA)| = |det(CA, CB)|
2 2 2

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II CERCLES 6

(b) L’aire A du parallélogramme ABCD est donné par :

−→ −−→ −−→ −→
A = |det(AC, DC)| = |det(AB, AC)|

−→
\ −−→
Preuve : Soit ABC un triangle et H le projeté orthogonal de A sur (BC). On a : sin(AC, BC) =
−→ −
−→ −→ −−→
det(AC,BC) \ AH
AC×BC or sin(AC, BC) = AC . Ainsi

BC × AH AC × BC × sin Cb 1 −→ −−→
A= = = det(AC, BC)
2 2 2


− → −
Exemple :l’unité est le centimètre. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne

A(−2; 2), B(2; 2) et C(0; −2).

1. Calculer la distance du point C à la droite (AB)

2. Calculer de deux manière l’aire du triangle ABC

t o s . c o m
3. Déterminer les coordonnées du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.

a m e r t u
C
4. Calculer l’aire de ce parallélogramme.

II CERCLES
II.1 Définition

( schéma à faire sur géogebra) le cercle de centre Ω et de rayon R > 0 est l’ensemble
−−→
des points du plan situés à une distance R de Ω. {M ∈ P/kΩM k = R}. Ce cercle est noté

C(Ω; R)

II.2 Equation cartésienne d’un cercle

Une équation cartésienne du cercle de centre Ω(a; b) et de rayon R > 0 est donnée par

(x − a)2 + (y − b)2 = R2 ou sous forme developpée : x2 + y 2 − 2ax − 2by + c = 0

Exemple :

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II CERCLES 7


− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2). Donner la nature et les

éléments caractéristiques de l’ensemble des points M (x; y) du plan tels que AM =

2.Préciser une équation cartésienne.

2. Dans chacun des cas, déterminer l’ensemble des points M (x; y) du plan.

(a) x2 + y 2 − 2x + y + 1 = 0

(b) x2 + y 2 − 2x + 4y + 5 = 0

(c) x2 + y 2 − 4x − 6y + 7 = 0

II.3 Répresentation paramétrique D’un cercle

Soit (C) le cercle de centre Ω(a; b) et de rayon R > 0. le système

(
x = a + R cos Θ

t o s . o
(C) :

c m y = b + R sin Θ
, Θ∈R

m e r t u →
− → −
est appelé représentation paramétrique de (C) dans le répère (O, i , j ).

a
C
Exemple :


− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2). Donner la répré-

sentation paramétrique du cercle de diamètre [AB].

2. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (C) de représentation


(
x = −2 + 3 cos Θ
paramétrique : , Θ ∈ R. Puis déterminer une équation carté-
y = 2 + 3 sin Θ
sienne.

3. Préciser la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (C) de représentation


(
x = −2 + 3 sin α
paramétrique : , α ∈ R. (Poser Θ = α + π2 )
y = 2 + 3 cos α

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II CERCLES 8

II.4 Equation de la tangente à un cercle en un point.

( schéma à faire sur géogebra) Soit (C) un cercle d’équation cartésienne x2 + y 2 − 2ax −

2by + c = 0 et A(xo ; yo ) un point de (C). la tangente à (C) en A a pour équation :xxo + yyo −

a(x + xo ) − b(y + yo ) + c = 0

.Preuve :

− → −
Exemple : dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2).

– Donner une équation de la tangente en A au cercle (C) de diamètre [AB]

– Déterminer une équation des tangentes à (C) passant par P (1; 5)

II.5 Caractérisation d’un cercle


− → −
Soit (O, i , j ) un répère orthonormé. Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points du plan.

t o s . c o m −−→ −−→
Soit (C) l’ensemble des points M (x; y) du plan vérifiant : M A • M B = 0. Alors (C) est le

a m e r t
cercle de diamètre [AB]
u
II.6
CEquation d’un cercle inscrit dans un triangle ou circonscrit à un tri-
angle

T.P

− → −
dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(0; 4), C(3; 0) et B(−3; 0).

1. Vérifier que les points A, C et B ne sont pas alignés

2. Déterminer les coordonnées du point Ω point de rencontre des médiatrices du triangles

3. Ecrire l’équation cartésienne du cercle circonscrit au triangle ABC

4. Déterminer l’équation cartésienne de la droite (BC)

5. Déterminer une équation des bissectrices intérieures du triangle ABC

6. Vérifier que ces trois droites sont concourantes en un point O

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III POSITIONS RELATIVES DE DROITES ET CERCLES 9

7. Ecrire l’équation cartésienne du cercle inscrit dans le triangle ABC

III POSITIONS RELATIVES DE DROITES ET CERCLES


III.1 Intersection d’un cercle et d’une droite ( schéma à faire sur géoge-
bra).

Soient (D) une droite et (C) le cercle de centre Ω et de rayon R

1. Si d(Ω, (D)) > R, alors (D) et (C) sont disjoints.

2. Si d(Ω, (D)) < R, alors (D) et (C) se coupent en deux points

3. Si d(Ω, (D)) = R, alors (D) et (C) se rencontrent en un seul point. Si M est ce point,

on dit que (D) est tangente au cercle (C) au point M . M est le projeté orthogonal de

Ω sur (D)

t o s . c o m
T.P : Comment déterminer les coordonnées du (des) point(s) de rencontre

e r t u →
− → −
Dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne la droite (D) d’équation 2x − y − 2 = 0 et

a m
C
le cercle (C) d’équation x2 + y 2 − 4x + 6y + 3 = 0.

1. Etudier les positions de (D) et (C)

2. Déterminer eventuellement les coordonnées des des points d’intersection de (D) et (C)

3. Rétrouver graphiquement les résultats precedents.

III.2 Intersection de deux cercles ( schéma à faire sur géogebra).

0 0 0
Soient (C) le cercle de centre Ω et de rayon R et (C ) le cercle de centre Ω et de rayon R .

0 0 0
1. Si d(Ω, Ω ) > R + R , alors (C ) et (C) sont disjoints extérieurement

0 0 0
2. Si d(Ω, Ω ) < |R − R |, alors (C ) et (C) sont disjoints intérieurement

0 0 0
3. Si d(Ω, Ω ) = R + R , alors (C ) et (C) sont tangents extérieurementen un point P

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III POSITIONS RELATIVES DE DROITES ET CERCLES 10

(𝑐) ∩ (𝑐’) = ∅ (𝑐) ∩ (𝑐’) = ∅ (𝑐) 𝑒𝑡(𝑐’) sont tangents extérieurement

(𝑐) 𝑒𝑡(𝑐’) sont tangents intérieurement (𝑐) 𝑒𝑡(𝑐’) sont sécants

s . c o m0 0
4. Si d(Ω, Ω ) = |R − R |, alors (C ) et (C) sont tangents intérieurement en un point P

t o
m e0

r t u 0 0
5. Si |R − R | < d(Ω, Ω ) < R + R , alors (C ) et (C) sont sécants.(C ) ∩ (C) contient

a
0 0

C
exactement deux points P1 et P2 . la droite (ΩΩ ) est la médiatrice du segment [P1 P2 ]
0

APPLICATION.
0
On (C) et (C ) deux cercles d’équations respectives(x − 2)2 + (y + 3)2 − 36 = 0 et (x + 6)2 +

(y − 3)2 − 25 = 0.

1. Déterminer la position relative des deux cercles

2. les coordonnées de leur(s) éventuel(s) point(s) d’intersection

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ANGLES ORIENTES ET TRIGONOMETRIE


Objectifs
 Déterminer la mesure d’un angle orienté
 Déterminer la mesure principale d’un angle orienté
 Lire le cercle trigonométrique et appliquer les formules trigonométriques
 Résoudre les équations et inéquations trigonométriques.

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C

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C
Cette première propriété permet de démontrer le parallélisme de deux droites ou l'alignement de trois
points.

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a) Limites des sinus et cosinus

Pour toute valeur de x, on a : -1≤Sin(x)≤1

Pour toute valeur de x, on a : -1≤Cos(x)≤1

b) Pythagore et les sinus et cosinus

Pour toute valeur de x, on a : Sin2(x)+Cos2(x)=1

c) Parité et périodicité

La fonction sinus est impaire, càd pour tout x, Sin (-x)=- Sin(x)

La fonction cosinus est paire, càd pour tout x, Cos (-x)= Cos(x)

Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques de périodes 2π, ce qui signifie que :

Pour toute valeur de x, on a Sin(x+2π)=Sin(x)

Pour toute valeur de x, on a Cos(x+2π)=Cos(x)

d) Symétries dans le cercle

Par symétrie dans le cercle trigonométrique, on peut facilement voir que :

Sin(π-x)=Sin(x)

t o s . c o m Cos(π-x)=-Cos(x)

a m e r t
e) La tangente d’un nombre réel
u
C
Soit x un réel quelconque tel que Cos(x) soit non nul alors



=  

Pour les angles remarquables nous avons :

x 0


6 4 3 2
Sinx 0 1 √2 √3 1
2 2 2
Cosx 1 √3 √2 1 0
2 2 2
tanx 0 √3 1 √3
3

f) formules d’addition

Propriétés

Pour tout nombres réels a et b on a :

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1) Cos(a-b) = Cos(a)Cos(b) + Sin(a)Sin(b)


2) Cos(a+b) = Cos(a)Cos(b) - Sin(a)Sin(b)
3) Sin(a-b) = Sin(a)Cos(b) - Cos(a)Sin(b)
4) Sin(a+b) = Sin(a)Cos(b) + Cos(a)Sin(b)

  
Exemple : Calculer ( ) ( )  ( )
  

  
On pourra remarquer que = −
  

g) formules de duplication et de linéarisation

Propriétés

Pour tout nombres réels a on a :

5) Cos(2a) = Cos2(a) – Sin2(a)


6) Sin(2a) = 2Sin(a)Cos(a)
 !"#

m
7) Cos2(a) =

$ !"#

u t o s . c o
8) Sin2(a) =


a m e r t
C
V. Equations et Inéquations Trigonométriques

V.1 Equation du type Cosx=a, Sinx=a, tanx=a

 Soit à résoudre l’équation cosx=a où x est l’inconnu et a un nombre réel donné.


• Si a < -1 ou a > 1, cette équation n’a pas de solution
• Si a ≤ -1 et a ≤ 1, il existe un nombre réel α telque Cos(x) = α
Cos(x)= a ⇔  = &

⇔  = & + 2(
)  = −& + 2(
( ∈ +

 Soit à résoudre l’équation Sinx=a où x est l’inconnu et a un nombre réel donné.


• Si a < -1 ou a > 1, cette équation n’a pas de solution
• Si a ≤ -1 et a ≤ 1, il existe un nombre réel α telque Sin(x) = α
Sin(x)=a ⇔  = &

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⇔  = & + 2(
)  =
− & + 2(
( ∈ +

 Soit à résoudre l’équation tanx=a où x est l’inconnu et a un nombre réel donné.


∀ a ∈ - tan(x)=a ⇔ ∃ & ∈ - /01)/ tan () = tan (&)

⇔  = & + 2(
)  =
+ & + 2(
( € +

⇔  = & + (
( € +

Propriétés1

Pour tout nombre réel x et α on a :

 = & ⇔  = & + 2(


)  = −& + 2(
( ∈ +

Propriétés2

Pour tout nombre réel x et α on a :

 = & ⇔  = & + 2(


)  =
− & + 2(
( ∈ +

Propriétés3

t
  =  & ⇔  = & + (
( ∈ +
o s . c o m
Pour tout nombre réel x et α telque tan(x) et tan(α) sont définis, on a :

a m e r t u
C
Exemples d’applications : résoudre les équations suivantes

√
Cos(2x)= - 

Sin(x- )= - 
√
tan(-3x) = 1.

V.2 Equation du type aCos(x) + bSin(x) +c = 0

Soit à résoudre dans R une équation du type aCos(x) + bSin(x) +c = 0

• Si a=0 ou b=0 On se ramène au type Cosx=a ou Sinx=a


• Si a≠0 et b≠0, alors a2+b2≠0 et on a :
# 8
aCos(x) + bSin(x) = √  + 6  (√#7  + 
87 √#7 87

# 8
or (√#7 ) + (√#7 ) = 1 donc il existe un nombre reel β tel que :
8 7 8 7

# 8
Cos(β)= √#7 et Sin(β) =
87 √#7 8 7

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On en déduit que: aCos(x) + bSin(x) = √  + 6  (9 + 9)


= √  + 6  ( − 9)
$:
On est ainsi ramené à résoudre l’équation : ( − 9) =
√#7 87

Exemples d’applications : résoudre l’équation suivante

√ √
1/2Cosx - 
 = 

Autres Equation trigonométriques en TD


Inéquations trigonométriques en TD
Voire la fiche en Annexe pour un récapitulatif des formules

t o s . c o m
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TRIGONOMETRIE

Mesures principales des angles remarquables Angles associés

π π π π
x
cos ( − x ) = cos x sin ( − x ) = − sin x
0
6 4 3 2

1 2 3 cos ( π − x ) = − cos x sin ( π − x ) = sin x


sinx 0
2 2

t o
2

s . c o m 1

cos ( π + x ) = − cos x sin ( π + x ) = − sin x


cosx 1
3

mer
2
t u 1
0
π 
cos  − x  = sin x
π 
sin  − x  = cos x

Ca
2 2 2
3 2  2 
tanx 0 1 3
3
1
1 + tan 2 x =
cos 2 x + sin 2 x = 1 cos 2 x

cos ( a − b ) = cos a cos b + sin a sin b cos 2 x = cos 2 x − sin 2 x

cos ( a + b ) = cos a cos b − sin a sin b = 2 cos 2 x − 1

sin ( a − b ) = sin a cos b − cos a sin b = 1 − 2sin 2 x

sin ( a + b ) = sin a cos b + cos a sin b


sin 2 x = 2 sin x cos x
cos x = cos a équivaut à s in x = sin a éq u iv au t à
tan x = tan a équivaut à
 x = a + 2 k π , k ∈ ZZ  x = a + 2 k π , k ∈ ZZ
  x = a + k π , k ∈ ZZ
 ou x = − a + 2 k π , k ∈ ZZ  o u x = π − a + 2 k π , k ∈ ZZ

′ ′ ′ 1
( cos x ) = − sin x ( sin x ) = cos x ( tan x ) = 1 + tan 2 x =
cos 2 x
′ ′ ′ u′
( cos u ) = − u ′ sin u ( sin u ) = u ′ cos u ( tan u ) = u ′ (1 + tan 2 u ) =
cos 2 u
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⋆ ⋆ Chapitre Un ⋆ ⋆

FONCTIONS NUMÉRIQUES ET
APPLICATIONS

1.1 Généralités

1.1.1 Définition

Définition 1 : Soit E et F deux ensembles. On appelle fonction de E vers F toute relation

t o s . c o m
f définie de E vers F et notée f ∶ E Ð→ F qui à tout élément de l’ensemble de départ E

a m e r t u
associe au plus un élément de l’ensemble d’arrivé F.

C
Si à x ∈ E est associé y ∈ F par f alors on note f (x) = y et on dit que y est l’image de x
par f et x est un antécédent y par f. L’ensemble des éléments de E possédant une image
par f est appelé ensemble de définition de f noté généralement Df .

Exemple 2 : Parmi les relations suivantes, identifier celle qui sont des fonctions et don-
ner leurs ensemble de définition.

Exemple 3 : Donner le domaine de définition des fonctions suivantes :


2x2 − 4 √
f ∶ R Ð→ R, x z→ x2 − 4, g ∶ R Ð→ R, x z→ 2 , h ∶ R Ð→ R, x z→ 3x2 − 9.
x −1
Remarque 4 : L’ensemble de définition d’une fonction f n’est pas toujours égal à l’en-
semble de départ cette fonction.

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1.1. Généralités

Définition 5 : On appelle application toute fonction dont l’ensemble de définition est


égal à l’ensemble de départ.

Exemple 6 : La fonction f de l’exemple précédent est une application.

Remarque 7 : Soient f et g deux fonctions. On dit que f = g si :

1. f et g ont même ensemble de départ et même ensemble d’arrivée ;

2. Df = Dg

3. pour tous x ∈ Df , f (x) = g(x).

Exemple 8 : Comparez les fonctions f ∶ x z→ −x + 6 et g ∶ x z→ ∣x − 2∣ + 4 sur R, sur


] − ∞; 2[ et sur ]2; +∞[.

Définition 9 (Prolongement et restriction) : Soit E et E ′ deux parties de R telles


que E ′ ⊆ E. Soit f ∶ E Ð→ F et g ∶ E ′ Ð→ F. deux fonctions Si pour tout x ∈ E ′ , on a
f (x) = g(x), on dit que f prolonge (ou f est un prolongement de) g à E ou que g est la
restriction de f à E ′ .

t o s . c o m
r t u
Exemple 10 : On considère la fonction f définie par f (x) = ∣x − 2∣ − 4∣x + 3∣

a m e
C
1. Écrire F sans le symbole valeur absolue.

2. Déterminer les fonction g, h et u restriction de f sur ] − ∞; −3], [-3,2] et sur ]2; +∞[.

1.1.2 Composition des fonctions

Définition 11 : Soient f ∶ E Ð→ F et g ∶ F Ð→ G deux fonctions. on appelle composition


de f par g la fonction notée g ○ f définie de E vers G pour tout x ∈ Df tel que f (x) ∈ Dg
par g ○ f (x) = g[f (x)].

Conséquence immédiate : x ∈ Dg○f si et seulement si x ∈ Df et f (x) ∈ Dg .

Exemple 12 : On considère les fonctions f, g et h définies par : f (x) = x − 3, g(x) = 2x2


et h(x) = 1
x2 −1 .

1. Déterminer Df , Dg , Dh , Df ○h et Dh○f , Dh○h.

2. Déterminer g ○ f et f ○ g puis les comparer.

3. Déterminer g ○ (f ○ h) et (f ○ g) ○ h puis les comparer.

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1.1. Généralités

Remarque 13 : Soientt f : E Ð→ F, g ∶ F Ð→ G et h ∶ G Ð→ H trois fonctions. Alors on


a f ○ (g ○ h) = (f ○ g) ○ h. On dit que la composée des fonctions est associative et on note
f ○ (g ○ h) = (f ○ g) ○ h = f ○ g ○ h.
2
Exemple 14 : On considère les fonctions f et g définies par f (x) = et g(x) =
x2 −4
x2 − 2
.
x2 − 4
1. Déterminer trois fonctions u, v et w telles que f (x) = u ○ v ○ w(x).

2. Déterminer trois fonctions h, t et s telles que g(x) = h ○ t ○ s(x).

1.1.3 Applications injectives, surjectives, bijectives

Définition 15 : Soit f ∶ E Ð→ F une application.

1. On dit que f est injective si et seulement tout élément de F a au plus un antécédent


par f ; c’est-à-dire ∀x1 , x2 ∈ E si f (x1 ) = f (x2 ) alors x1 = x2 .

2. On dit que f est surjective si et seulement tout élément de F a au moins un antécédent


par f c’est-à-dire ∀y ∈ F ∃x ∈ F tel que y = f (x).

t o s . c o m
u
3. On dit que f est bijective (ou que f est une bijection) tout élément de F admet

m e r t
exactement un antécédent par f. ∀y ∈ F ∃!x ∈ F tel que y = f (x).

a
C
Exemple 16 : On considère l’application f : R ∖ {1} Ð→ R définie par f (x) =
pas d’antécédent par f donc f n’est pas surjective. Par contre pour tout y ∈ R ∖ {2} son
2x−1
x−1 . 2 n’a

antécédent est x = y−1


y−2 , donc f est injective. f n’est donc pas bijective mais l’application
g ∶ R ∖ {1} Ð→ R ∖ {2} définie par g(x) = 2x−1
x−1 est une bijection.

Remarque 17 : Soit f ∶ E Ð→ F une application.

i) f est injective si et seulement si ∀x1 , x2 ∈ E, x1 ≠ x2 ⇒ f (x1 ) ≠ f (x2 ).

ii) f est injective si et seulement si pour tout y ∈ F, l’équation f (x) = y admet au plus
une solution dans E.

iii) f est surjective si et seulement si pour tout y ∈ F, l’équation f (x) = y admet au


moins une solution dans E.

iv) f est bijective si et seulement si elle est injective et surjective.

v) f est bijective si et seulement si pour tout y ∈ F, l’équation f (x) = y admet une


solution unique dans E.

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1.1. Généralités

Proposition 18 : Soit f ∶ E Ð→ F et g ∶ F Ð→ G deux applications. Si f et g sont


bijective, alors g ○ f est aussi bijective.

Démonstration :
Injection : Soit x1 , x2 ∈ E tels que g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 ), montrons que x1 = x2 . g étant
injective on a g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 )t ⇔ g(f (x1 )) = g(f (x2 )) → f (x1 ) = f (x2 ), et comme f
est injective f (x1 ) = f (x2 ) → x1 = x2 .
Surjection : Soit y ∈ G. Cherchons x ∈ E tel que y = g ○ f (x). g étant est surjective
alors ∃t ∈ F tel que y = g(t) et comme f surjective alors ∃x ∈ E tel que t = f (x); d’où
y = g(t) = g(f (x)) = g ○ f (x).

Remarque 19 : Soit f ∶ E Ð→ F une bijection. Soit y ∈ F, alors il existe un unique x ∈ E


tel que y = f (x). Ceci permet de définir une nouvelle application, cette fois de F dans E.

Définition 20 : Soit E un ensemble. on définit l’application identique IdE ∶ E Ð→ E


définie pour x ∈ E par IdE (x) = x encore appelée identité de E.

t o s . c o m
Définition 21 (bijection réciproque) : Soit f ∶ E Ð→ F une bijection. On appelle

a m e r t u
bijection réciproque de f et on note f −1 l’application de F dans E qui à tout élément y ∈ F ,
associe l’unique antécédent de y par f.

C
Exemple 22 : L’application g ∶ R ∖ {1} Ð→ R ∖ {2} définie par g(x) = 2x−1
x−1 est une
bijection et admet pour bijection réciproque la fonction g −1 ∶ R ∖ {2} Ð→ R ∖ {1} définie
par g −1 (x) = x−1
x−2 .

Proposition 23 : Soient f ∶ E Ð→ F et g ∶ F Ð→ G deux bijections, alors

1. f −1 ○ f = IdE ; c’est-à-dire f −1 ○ f (x) = x pour tout x ∈ E et (f −1 )−1 = f.

2. g ○ f est une bijection de bijection réciproque (g ○ f )−1 = g −1 ○ f −1 .

3. SI il existe une application h ∶ F Ð→ E telle que f ○ h = IdF et h ○ f = IdE alors h


est bijective de bijection réciproque f.

Exemple 24 : on considère les applications f ∶ [−1; +∞[Ð→ R définie par f (x) = x+1
et g ∶ R Ð→ [−1; +∞[ définie par f (x) = x2 − 1.

1. Montrer que f et g sont des bijections.

2. Calculer f ○ g et g ○ f puis conclure.

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1.2. Fonctions numériques

1.2 Fonctions numériques

1.2.1 Définitions

Définition 25 : On appelle fonction numérique toute fonction dont l’ensemble d’arrivé


est R ou une partie de R. Si l’ensemble de départ est R ou une partie de R, on parle
fonction numérique d’une variable réelle.

∣x2 −1∣
Exemple 26 : La fonction f ∶ R ∖ {4} Ð→ R définie par f (x) = x−4 est une fonction
numérique d’une variable réelle.

Définition 27 (représentation graphique) : Soit f une fonction numérique d’une va-


riable réelle. On appelle courbe représentative de f dans un repère (O, I, J) du plan P
l’ensemble noté (Cf ) des points M(x,y) tel que y=f(x) ; c’est-à-dire
(Cf ) = {M (x, y) ∈ P, y = f (x)}.


Exemple 28 : Représenter graphiquement les fonctions f, g et h définies par f (x) = x,
g(x) = 1
x et h(x) = x3 .

t o s . c o m
a m e r t u
Remarque 29 (Représentations graphiques de deux bijections réciproques) : .

C
Soit E et F deux parties de R. Soit f une bijection de E vers F. Soit (Cf ) la courbe repré-
sentative de f et et (Cf −1 ) celle de f −1 , alors (Cf ) et (Cf −1 ) sont symétriques par rapport
à la première bissectrice des axes.

1.2.2 Opération sur fonctions

Définition 30 : Soit f et g deux fonctions de domaines de définition respectifs Df et Dg .


On définit les opérations suivantes :

1. (f + g)(x) = f (x) + g(x) pour tout x ∈ Df +g = Df ∩ Dg .

2. (f g)(x) = f (x) × g(x) pour tout x ∈ Df g = Df ∩ Dg .


(x)
3. ( fg )(x) = fg(x) pour tout x ∈ D f = (Df ∩ Dg ) ∖ {x ∈ Dg , g(x) = 0}.
g
√ √
4. ( f )(x) = f (x) pour tout x ∈ Df = (Df ∩ Dg ) ∖ {x ∈ Df , f (x) < 0}.

Exemple 31 : On considère les fonction f et g définies par f (x) = x + 1 et g(x) =

−x2 + x + 6. Déterminer Df , Dg , D f et D f .
g g

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1.2. Fonctions numériques

1.2.3 Fonctions bornée

Définition 32 : Soient f et g deux fonctions numériques d’une variable réelle.

1. On dit que f=g si et seulement si Df = Dg et pour tout x ∈ Df , f (x) = g(x). Dans ce


cas la courbe de f sur I est confondue à celle de g.

2. On dit que f ≤ g sur un intervalle I ⊆ (Df ∩ Dg ) si et seulement si t pour tout


x ∈ I, f (x) ≤ g(x). Dans ce cas la courbe de f sur I est en dessous de celle de g.

3. On dit que f ≥ g sur un intervalle I ⊆ (Df ∩ Dg ) si et seulement t pour tout


x ∈ I, f (x) ≥ g(x). Dans ce cas la courbe de f sur I est au dessus de celle de g.

Définition 33 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un inter-
valle I de R.

1. On dit que f est majorée sur I s’il existe un nombre réel M tel que ∀x ∈ I, f (x) ≤ M.

2. On dit que f est minorée sur I s’il existe un nombre réel m tel que ∀x ∈ I, f (x) ≥ m.

3. On dit que f est bornée sur I si f est à la fois majorée et minorée sur I.

t o s . c o m x2 +1

t u
Exemple 34 : On considère les fonction f et g définies par f (x) = et g(x) =
1
x2 +4 .

a m e r
1. Montrer que f est bornée sur [1, +∞[.

C
2. Déterminer les nombres réels a et b tels que g(x) = a +
b
x

, puis déduire que g est


x2 +4
bornée sur R.

1.2.4 Parité et périodicité

Définition 35 : Soient f une fonction numérique d’une variable réelle et T un nombre


réel non nul.

1. f est paire si et seulement ∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = f (x) Dans ce cas la courbe de


f admet l’axe des ordonnées comme axe de symétrie.(illustrer par un schéma)

2. f est impaire si et seulement ∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = −f (x) Dans ce cas la


courbe de f admet l’origine du repère comme centre de symétrie.(illustrer par un
schéma)

3. f est périodique de période T si ∀x ∈ Df , x + T ∈ Df et f (x + T ) = f (x).(illustrer


par un schéma)

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1.2. Fonctions numériques

Exemple 36 : 1. Montrer que les fonctions f, g et h définies par f (x) = cos x, g(x) =
x2 et h(x) = ∣x∣ sont paires.
1
2. Montrer que les fonctions t, u et v définies par t(x) = sin x, u(x) = x3 + x et v(x) =
x
sont impaires.

3. Montrer que les fonctions f et t définies par f (x) = cos x et t(x) = sin x sont
périodiques de période 2π.

Remarque 37 : Si f est périodique de période T, alors pour tout k ∈ Z, kp est encore une
période de f.

1.2.5 Éléments de symétrie d’une courbe

Axe de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J), (D) la droite
d’équation x = a. (D) est un axe de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) = f (a − h).

t o s . c o m
Exemple 38 : On considère la fonction f définie de R vers R par f (x) = −x2 − 2x + 3.

m e r t u
Montrer que la droite (D) d’équation x = 1est un axe de symétrie de (Cf ).

a
C
Centre de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J) , Ω(a; b) un
point du plan. Ω est centre de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) + f (a − h) = 2b.

Exemple 39 : On considère la fonction f définie de R vers R par f (x) = x−1


x+3 . Montrer
que le point Ω(−3; 1) est centre de symétrie de (Cf ).

1.2.6 Sens de variation

Définition 40 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle et définie sur un
intervalle I.

1. f est croissante sur I si et seulement ∀x1 , x2 ∈ I, x1 ≤ x2 ⇒ f (x1 ) ≤ f (x2 ).

2. f est décroissante sur I si et seulement ∀x1 , x2 ∈ I, x1 ≤ x2 ⇒ f (x1 ) ≥ f (x2 ).

3. f est constante sur I si et seulement ∀x1 , x2 ∈ I, f (x1 ) = f (x2 ).

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1.2. Fonctions numériques

Exemple 41 : Construire dans l’intervalle [-2 ;2] les courbes des fonctions f et g définies
par f (x) = −x2 et g(x) = ∣x∣. puis préciser leurs sens de variations ainsi que leurs tableaux
de variations.

1.2.7 Fonctions associées

Définition 42 : Soit f une fonction dont la représentation graphique dans un repère


(O,I,J) est (Cf ). On appelle fonction associée à f toute fonction g dont la représentation
graphique (Cg ) est obtenue par une transformation simple de (Cf ).

Fonctions associée courantes : Soit f une fonction dont la


représentation graphique dans un repère (O,I,J) est (Cf ). soit
a, b ∈ R.
Exemple de base : La courbe (C) est représentation gra-
phique de la fonction f définie par f (x) = (x − 1)2 − 4 dans le
repère orthonormal (O; ⃗i; ⃗j).

Théorème 43 :

t o s . c o m
m e r t u
Soit la fonction g définie par g(x) = f (x + a). (Cg ) est l’image

a
C
de (Cf ) par la translation de vecteur −a⃗i.
Ainsi la courbe (C) de la fonction f1 définie par f1 (x) =
(x − 3)2 − 4 est le translaté de C de vecteur 2⃗i.
En effet f1 (x) = (x − 3)2 − 4 = (x − 1 − 2)2 − 4 = f (x − 2).

Théorème 44 :

Soit la fonction g définie par g(x) = f (x) + b. (Cg ) est l’image


de (Cf ) par la translation de vecteur b⃗j.
Ainsi la courbe (C) de la fonction f2 définie par f2 (x) =
(x − 1)2 − 2 est le translaté de C de vecteur 2⃗i.
En effet f2 (x) = (x − 3)2 − 4 = (x − 1)2 − 4 + 2 = f (x) + 2.

Théorème 45 :

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1.2. Fonctions numériques

Soit la fonction g définie par g(x) = −f (x). (Cg ) est l’image


de (Cf ) par la symétrie d’axe (O, ⃗i) (axe des abscisses).
Ainsi la courbe (C) de la fonction f3 définie par
f3 (x) = −(x − 1)2 + 4 est le symétrique de (C) par rapport à
(O, ⃗i).
En effet f3 (x) = −(x − 1)2 + 4 = −f (x).

Théorème 46 :

Soit la fonction g définie par g(x) = f (−x). (Cg ) est l’image


de (Cf ) par la symétrie d’axe (O, ⃗j) (axe des ordonnées).
Ainsi la courbe (C) de la fonction
f4 définie par f4 (x) = (−x − 1)2 − 4 est le symétrique de (C)
par rapport à (O, ⃗j).
En effet f4 (x) = (−x − 1)2 − 4 = ((−x) − 1)2 − 4 = f (−x).

Théorème 47 :

t o s . c o m
r t u
Soit la fonction g définie par g(x) = ∣f (x)∣. (Cg ) s’obtient de

a m e
C
la façon suivante :
on garde la partie de la courbe (C) correspondant aux valeurs
positives de f(x) puis on trace l’image de l’autre partie par la
symétrie d’axe (O, ⃗i).
Ainsi la courbe (C) de la fonction f5 définie par f5 (x) =
∣(x − 1)2 − 4∣ = ∣f (x)∣ est représentée ci-contre.

Théorème 48 :

Soit la fonction g définie par g(x) = f (∣x∣). (Cg ) s’obtient de


la façon suivante :
on garde la partie de la courbe (C) correspondant aux valeurs
positives de x puis on trace l’image de cette partie par la
symétrie d’axe (O, ⃗j).
Ainsi la courbe (C) de la fonction f6 définie par f6 (x) =
(∣x∣ − 1)2 − 4 = f (∣x∣) est représentée ci-contre.

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1.2. Fonctions numériques

Remarque 49 : Soit f une fonction de de représentation graphique (C) dans un repère


(O,I,J).

1. Soit la fonction g définie par g(x) = f (x + a) + b. (Cg ) s’obtient de (C) par translation
de vecteur −a⃗i + b⃗j

2. Soit la fonction g définie par g(x) = −f (−x). (Cg ) s’obtient de (C) par symétrie
centrale de centre l’origine O du repère.

t o s . c o m
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C

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i
i
r
r
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iernat
urel
nonnul

1
l
im n=0,
nét
antunent
iernat
urel
nonnul
→±∞ x
x

Exempl
e : PC GPM 2018
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5 2
2

4
−2 −1 1 2
−2 −1 1 2
−1
−1
3 −2
−2

−1 1 2 3 4 5
2 3
l
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im x=+∞
x
→+∞ x
→+∞

2 3
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x
→-∞ x
→-∞

t o s . c o m
−2 −1
−1
1 2

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1
l
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im x=+∞
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x x
→+∞

2-LI
MITED’
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:

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1
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5 1.
8 1.
9 1.
99 2.
01 2.
1 2.
5
1
0.
25 1 4 25 100 10000 10000 100 4
(
x-2)
2

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1
Comment
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(
x-2)

Retenons 
:
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1
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Théorème :

t o s . c o m
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Lecon2:
OPERATI
ONSSURLESLI
MITES

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i
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1-OPERATI
ONSSURLESLI
MITES 
:

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PC GPM
-∞
2018
+∞
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FI
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i
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∞ ±∞ ±∞ 0
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∞,
s
s
i
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s
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s
i
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C-

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x
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5
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:
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1
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2
x +…+a
n e
(
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s
n
1)l
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(x=l
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x
x
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→±∞
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2)lim =l
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Exempl
e :
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i
mit
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∞ desf
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(x)= 3
-
x+x -
2

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: PC GPM 2018
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Théor
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Exempl
e :
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:
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2
Exempl
e :
cal
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ali
mit
een-
∞ del
afonct
i (
onfx)= 4x+x
+1+x
 Laconj
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Exempl
e :
cal
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ali
mit
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t
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i
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onfx
m
)= 4x+x
2
+1-x

cal
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(x)=
2x
+5-
x-
2
3

2-LI
MITES ETI C
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TES:

Théor
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Théor
ème 2:
Soi
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onct
ionsdéf
ini
essuruni
nter
val
l
eI 
;
adési
gneunr ou+∞ ou−∞ etaestdansIouestunebor
éel nedeI
 
1-Si
∀x∈I
,onaf
(x)≤g
(x l
)etsiimf
(x=+∞ ,
) al sl
or i
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()=+∞
x
→a x
→a

2-Si
∀x∈I
,onaf
(x)≤g
(x l
)etsiimf
(x)
=-∞,
al sl
or i
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()=-

x
→a x
→a

Théor
ème 3:
Théorèmedesgendarmes
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l
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x), l
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x)=L,
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→a PC GPM 2018
x
→a
Camertutos.com votre meilleur site éducatif
E(
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Exempl
e : tfl
Soi afonct
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mit
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afonct
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.

Lecon3:
CONTI
NUI
TE

Obj
ectif
s :
-Etudi
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erv
all
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-Mont
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ini
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1-APPROCHEI
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:
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ini
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n≤E(
x)<n+1
Ai
nsi
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2,1)
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2/3)=0;E(
−2)=−2etE(
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5)=?
Const
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t o s . c o m
a m e r t u
C

Queconst
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1;2[;
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nter
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n;n+1[
,n∈ℤ
Quesepasse-
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Commentai
re 
:
Lacour
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Pr
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absci
sse1: PC GPM 2018
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–Agauchede1,
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x)=0
x
→1

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oit
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→1

I
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l
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,laf
onct
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nter
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Ouencor
e :Laf
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Exempl
e :
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l
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t o s . c o m
a m e r t u
C

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DERIVATION
Objectifs pédagogiques
➢ Nombre dérivée en un point 𝑥0
➢ Dérivée à gauche et dérivée à droite
➢ Fonction dérivée

Définition
Soit f une fonction numérique est définie sur un intervalle I de R. On dit que f est dérivable
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
en 𝑥0 ∈ I ssi le rapport admet une limite finie lorsque x tend vers 𝑥0 . Cette limite
𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
se note 𝑓 ′ (𝑥𝑜 ) et s’appelle le nombre dérivé de f en 𝑥0 et se note lim = 𝑓 ′ (𝑥𝑜 )
𝑥 → 𝑥0 𝑥−𝑥0

1) Dérivée à gauche et à droite


Activité
3𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 < 1
On considère la fonction numérique de la variable réelle x définie par f(x)={ 𝑋−1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
𝑋+1

𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
a) Calculer lim− et lim+
𝑥 →1 𝑥−1

t o s . c o m
𝑥 →1 𝑥−1
b) En déduire 𝑓 ′ (1− ) et 𝑓 ′ (1+ ) puis conclure.

m e r t u
❖ F est dérivable à gauche et à droite en 𝑥0 =1 mais comme 𝑓 ′ (1− ) ≠ 𝑓 ′ (1+ )
alors f n’est pas derivable en 𝑥0 =1

a
Remarque :
C
Une fonction f est dérivable en a ssi le nombre dérivé à gauche de a est égale au nombre
dérivée à droite de a.

Propriété :
Toute fonction dérivable en un point 𝑥0 est continue en ce point 𝑥0 . la réciproque est fausse

Exemple :
Etudier la continuité de la fonction g :x ↦ |𝑥|, puis la dérivabilité en 0

2) Interprétation graphique du nombre dérivée : Equation de la tangente


Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R et soit 𝑥0 ∈ I. Nous notons ( Cf ) la
courbe représentative de f et 𝑀0 un point de ( Cf ) d’abscisse 𝑥0 . F est dérivable en 𝑥0 ssi
( Cf ) admet une tangente en 𝑀0 non parallèle à l’axe des ordonnées. la tangente (T) au
point 𝑀0 d’abscisse 𝑥0 a pour équation : (T) : y=f’(𝑥0 ) (x-𝑥0 ) + f(𝑥0 )

Remarque :

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Lorsque 𝑓 ′ (𝑥0 − ) ≠ 𝑓 ′ (𝑥0 + ) alors la courbe représentative ( Cf ) admet deux demi


tangentes à gauche et à droite en 𝑥0 .

• Equation de la demi-tangente à gauche en 𝑥0 est : (T) : y= ax (avec 𝑓 ′ (𝑥0 − )=a)


• Equation de la demi-tangente à droite en 𝑥0 est : (T) : y= ax (avec 𝑓 ′ (𝑥0 + )=a)

Exemple :
Soit f(x)= 3𝑥 2 −x+3
Déterminer l’équation de la tangente (T) en 𝑥0 =-1 et en 𝑥0 =0

3) Fonction dérivée
a) Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R. On dit que la fonction f est
dérivable sur I, ssi elle est dérivable en tout point de I. la fonction qui à 𝑥0 ∈ I
associe f’(𝑥0 ) s’appelle fonction dérivée de f ou simplement la dérivée de f notée
f’
b) Dérivée des fonctions usuelles
f(x) f’(x) Ensemble où f
F est dérivable
a (a ∈ R)
X

t o s . c
0
1
o m R
R
𝑥2

a m e
𝑥 𝑛 (n ∈ 𝑁 ∗ )
r t u 2X
n𝑥 𝑛−1
R
𝑅∗

C1
𝑋
√𝑥
sin 𝑥
−1
𝑋2
1
2√𝑋
cos 𝑥
𝑅∗
]0 ; +∞ [
R
cos 𝑥 −sin 𝑥 R

c) Operations sur les fonctions dérivables


❖ Somme, Produit et Produit par un réel.
Soient U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R et K un nombre réel.
1) U +V est dérivable sur I et (U + V) ‘ =U’ + V’
2) UV est dérivable sur I et (UV)’= U’V+V’U
3) K.U est dérivable sur I et on a (K .U )’=K.U’

Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)= 3𝑥 2 −x-1

g(x)= x√𝑥

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❖ Inverse et quotient
Soient U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R. On suppose que pour tout x
∈ I, V≠0 :

1 1 −𝑉′
1) V est dérivable sur I et ( 𝑉)’= 𝑉 2
𝑈 𝑈 𝑈′𝑉− 𝑉′𝑈
2) 𝑉 est dérivable sur I et (𝑉 )’= 𝑉2

Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
3 2𝑋+2
f(x)= 𝑋 2 −2 et g(x)= 𝑋 2 +4

Remarque :
Il résulte de ce qui précède que :

➢ Toute fonction polynôme est dérivable sur R


➢ Toute fonction rationnelle est dérivable sur son ensemble de définition
❖ Puissance

t o s . c o m
Soit U une fonction dérivable sur un intervalle I de R et n un entier relatif non
nul.

a m e r t u
✓ Si n > 0 alors 𝑈 𝑛 est dérivable sur I et (𝑈 𝑛 )’=n U’ 𝑈 𝑛−1

C ✓ Si n<0 on suppose que U ≠ 0 alors 𝑈 𝑛 est dérivable sur I et et


(𝑈 𝑛 )’=nU’ 𝑈 𝑛−1
Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)= (3x − 3)3 et g(x)=(3x − 2)−2
d) Dérivée de g : x↦f(ax+b)
Soit f une fonction dérivable un intervalle J de R. soit a ∈ 𝑅 ∗ et b∈R. On note I
l’ensemble formé des réels x tels que ax+b ∈ J alors la fonction g : x↦f(ax+b) est
dérivable sur J et pour tout x ∈ I, g(x)= a f’(ax+b).
Le tableau ci-dessus donne les formules usuelles.
f(x) f’(x) Ensemble où g est
dérivable
f(ax+b) a f’(ax+b) Intervalle I définie ci-
dessous
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 , n∈ 𝑁 ∗ 𝑎𝑛(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛−1 𝑅 𝑠𝑖 𝑛 > 0
{ −𝑏
𝑅 ∖ { 𝑎 } 𝑠𝑖 𝑛 < 0
𝑎
√𝑎𝑥 + 𝑏 Ensemble des réels x tels
2√𝑎𝑥+𝑏
que ax+b >0
sin(𝑎𝑥 + 𝑏) a cos(𝑎𝑥 + 𝑏) R
cos(𝑎𝑥 + 𝑏) −a sin(𝑎𝑥 + 𝑏) R

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Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes puis donner leur ensemble de
dérivabilité
f (x)= (3x + 1)5 , g(x)=(5 − x)−5 et h(x)= sin(2𝑥 − 3)

Formule de dérivation
❖ (ax )’= n a x 𝑛−1
𝑛
𝑈′
❖ (√𝑈 )’= 2√𝑈
❖ (U 𝑛 )′= n U’ U 𝑛−1
1 𝑈′
❖ ( )’=
√𝑈 2𝑈√𝑈

e) Dérivée des fonctions composées

Soient U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R.


UoV est dérivable sur I et (UoV)’= V’.U’oV

Exemple

s . c o m
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)=sin2 𝑥 ; g(x)= cos3 𝑥 et h(x)=sin(2𝑥 2 + 𝑥 − 1)

t o
a m e r t u
C

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CHAPITRE : ETUDE DE FONCTIONS

Objectif :
A la fin de ce chapitre, l’élève sera capable d’étudier et tracer la courbe représentative d’une
fonction polynôme, rationnelle et trigonométrique.

Activité
−𝑥 2 +𝑥+1
Soit 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥+1

1) Déterminer le domaine de définition de f puis calculer les limites aux bornes de ce


domaine.
𝑐
2) Trouver les réels a, b et c tel que 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥+1. En déduire les équations des
asymptotes.
3) Calculer 𝑓′(𝑥) puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Etudier la position relative de 𝑓 par rapport à l’asymptote oblique.
5) Tracer la courbe de 𝑓 dans le plan muni du repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
6) Donner une équation cartésienne de la tangente (T) au point d’abscisse 1.
7) Soit I le point d’intersection des asymptotes. Déterminer les cordonnées de I et montrer
que I est centre de symétrie à la courbe de 𝑓.

m
8) Discuter graphiquement suivant les valeurs du paramètre m le nombre et signe des

u t o s . c o
solutions de l’équation −𝑥 2 + (1 − 𝑚) + 𝑚 + 1 = 0

a m e r t
I.
C
PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION

Pour étudier une fonction à l’absence de certaines consignes, on peut procéder comme suit :
➢ Déterminer son domaine de définition. On peut éventuellement étudier la parité et la
périodicité de la fonction puis déduire son domaine d’étude. Si la fonction possède le
symbole de valeurs absolue, on l’écrit sans symbole de valeur absolue et on obtient une
fonction définie par intervalle.

➢ Calculer les limites aux bornes du domaine de définition.

➢ Préciser les éventuelles asymptotes.

➢ Etudier la continuité et la dérivabilité de la fonction.

➢ Etudier les variations de la fonction. On calcule la fonction dérivée de la fonction. On


étudie (si nécessaire) le signe de la dérivée et puis on déduira le sens de variation de la
fonction.

➢ Dresser le tableau de variation. C’est le résumé de tout le travail précédent

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➢ Déterminer les points d’intersection de la courbe avec l’axe des abscisses et l’axe
des ordonnée. Il s’agit ici de résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et calculer 𝑓(0) s’il existe. On
pourra aussi dresser une table de valeur.

➢ Tracer les asymptotes, les tangentes et la courbe représentative de f.

II. ETUDE DE QUELQUES FONCTIONS

1. Etude d’une fonction polynôme.

Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥 3 − 3𝑥 + 1.

Solution.
• 𝑓 est une fonction définie, continue et dérivable sur IR comme fonction polynôme.

• ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 3 = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞

• ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 3.

t o s . c o m
a m e t u
𝒇′ (𝒙) = 𝟎 ⇔ 3𝑥 2 − 3 = 0 ⇔ 3(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 0 ⇔ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1.

r
∀𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0. D’où la fonction f est strictement croissantes sur ]−∞; −1[ et
sur ]1; +∞[.
C
∀𝑥 ∈ ]−1; 1[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur ]−1; 1[.

D’où le tableau de variation…. (laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)

D’où la courbe représentative :

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2. Etude d’une fonction rationnelle.

−2𝑥 2 −𝑥+1
Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥+3

Solution

3 3
• La fonction f existe si et seulement si 2𝑥 + 3 ≠ 0 ⇔ 𝑥 ≠ − 2 et ∀𝑥 ≠ − 2
2
𝑓(𝑥) = −𝑥 + 1 −
2𝑥 + 3
3
• On a : ∀𝑥 ≠ − 2 , lim 𝑓(𝑥) = lim −𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞

lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim3 𝑓(𝑥) =
𝑥→− 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2
−∞.
De même lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0− . Donc lim3 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→− 𝑥→− < 𝑥→− <
2 2 2

3
On en déduit que la droite (𝐷): 𝑥 = − 2 est asymptote verticale à la courbe (Cf) de f. De même
la droite (𝐷′): 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote oblique à (Cf). En effet, lim ( 𝑓(𝑥) − (−𝑥 + 1)) =
𝑥→±∞
2
lim − 2𝑥+3 = 0.
𝑥→±∞


3

c o m
∀𝑥 ≠ − 2, La fonction f est continue et dérivable et de fonction dérivée : 𝑓 ′ (𝑥) =

t o s .
u
−(2𝑥+1)(2𝑥+5)


(2𝑥+3)²
5

a m1
e r t
∀𝑥 ∈ ]−∞; − 2[ ∪ ]− 2 ; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur

5 1
5
C 1
]−∞; − 2[ 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 ]− 2 ; +∞[,
5 1
∀𝑥 ∈ ]− 2 ; − 2[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 d’où la fonction f est strictement croissante sur ]− 2 ; − 2[.

D’où le tableau de variation.


…(laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)
D’où la courbe représentative :

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• On montre aisément que le point I(-3/2 ;5/2), point de rencontre des deux asymptotes est
centre de symétrie à (Cf).

3. Etude d’une fonction trigonométrique.

Fonction tangente
𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
Définition : Pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, on définit la fonction tangente par 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑥

Propriété : La fonction f est impaire et périodique de période 𝜋.


𝜋 𝜋 sin(−𝑥) 𝑠𝑖𝑛𝑥
En effet, pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, −𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, et 𝑓(−𝑥) = tan(−𝑥) = cos(−𝑥) = − 𝑐𝑜𝑠𝑥 =
−𝑓(𝑥).
𝜋 𝜋 sin(𝑥+𝜋)
De même, pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, (𝑥 + 𝜋) ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑒𝑡 𝑓(𝑥 + 𝜋) = tan(𝑥 + 𝜋) = cos(𝑥+𝜋) =
−𝑠𝑖𝑛𝑥
= 𝑓(𝑥).
−𝑐𝑜𝑠𝑥

𝜋 𝜋
Il suffit donc d’étudier la fonction f sur l’intervalle ]− 2 ; 2 [, puis de compléter la représentation
graphique de f par des translations successives de vecteur πi et -πi

Etude du sens de variation.


t o s . c o m
a m
𝜋 𝜋

e r t u
f est dérivable sur ]− 2 ; 2 [ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne

C 𝜋
s’annulant pas et on a pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑓′(𝑥) = 1 + tan² 𝑥 = cos² 𝑥.
𝜋
1

𝜋 𝜋
On a: 𝑓 ′ (𝑥) > 0, pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ. Donc f est strictement croissante sur ]− 2 ; 2 [.

Calcul de limite
lim𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −1 𝑒𝑡 lim𝜋 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→− > 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2

De même lim
𝜋
𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 𝑒𝑡 lim
𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→ < 𝑥→ < 𝑥→− >
2 2 2

(laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)

D’où la courbe représentative :

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Exercice à faire en classe : Etudier et tracer les courbes représentatives des fonctions cosinus
et sinus.

4) Autres fonctions

t o s . c o m
a m e r t u
Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ |2𝑥 − 1| − 𝑐𝑜𝑠𝑥.

Solution
C
• Domaine de définition :
1
−2𝑥 + 1, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2]
En remarquant que |2𝑥 − 1| = { 1
, alors on obtient
2𝑥 − 1, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[
1
−2𝑥 + 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] 𝟏 𝟏
𝑓(𝑥) = { 1
. Ainsi 𝑫𝒇 = ]−∞; 𝟐] ∪ [𝟐 ; +∞[ = 𝑰𝑹
2𝑥 − 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[

• Etude du sens de variation.


La fonction f est continue et dérivable sur IR comme somme de deux fonctions qui le sont et en
1
−2 + 𝑠𝑖𝑛𝑥, ∀∈ ]−∞; 2]
plus 𝑓′(𝑥) = { 1
2 + 𝑠𝑖𝑛𝑥, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[

1 1
Ainsi ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] , 𝑓′(𝑥) < 0. Donc la fonction f est strictement décroissante sur ]−∞; 2] .
1 1
De même, ∀𝑥 ∈ ]2 ; +∞] , 𝑓′(𝑥) > 0. Donc la fonction 2018 croissante sur ]2 ; +∞] .
f est strictement
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• Calcul de limite
En remarquant que ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1, on a lim 𝑓(𝑥) = lim −2𝑥 + 1 = +∞ et
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = lim 2𝑥 − 1 = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

(laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)

D’où la représentation graphique :

t o s . c o m
a m e r t u
C

• Soit à déterminer graphiquement le nombre et le signe des solutions de l’équation (E) :


𝑓(𝑥) = 𝑚.
1
✓ Alors on a : 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚 ∈ ]−∞; 𝑓 (2)], l’équation (E) n’a pas de solution.
1
✓ Pour 𝑚 = 𝑓 (2), (E) admet une seule solution positive.
1
✓ Pour 𝑚 ∈ ]𝑓(2); 0[, (E) admet deux solutions positives.
✓ Pour 𝑚 = 0, (E) admet deux solutions l’une positive et l’autre nulle.
✓ Pour 𝑚 ∈ ]0; +∞[, (E) Admet deux solutions de signes contraires.

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SUITES NUMERIQUES

SUITES NUMERIQUES

OBJECTIFS
➢ Calculer et représenter les termes d’une suite numérique
➢ Etudier le comportement global d’une suite numérique
➢ Reconnaitre et utiliser les suites arithmétiques et les suites géométriques

Motivations :
1) Ben et Léa aiment bien se défier sur des petits jeux : Hugo demande à Léa de choisir un
nombre entre 1 000 et 2 000 et Léa choisit le nombre 1 200. Ben lui dit :
• Tu prends sa moitié puis tu lui ajoutes 5 160.
• Tu reprends la moitié du résultat obtenu puis tu ajoutes de nouveau 5 160.
• Tu peux continuer ainsi autant de fois que tu veux, je suis sûr que tu ne dépasseras jamais
11 000.

t o s . c o m
Léa commence ses calculs. Après quelques étapes, elle dit : « C’est étrange. Quand je vois les
premiers nombres que j’obtiens, j’imagine que je vais dépasser 11 000. Je ne te crois pas ! ».

a m e r t u
a- À l’aide d’un tableur ou de la calculatrice, déterminer les premiers nombres obtenus
par Léa après quelques étapes.

C
b- Que peut-on penser de l’affirmation de Ben ?
c- Le tableur permet-il d’affirmer qu’elle est toujours vraie, quel que soit le nombre
d’étapes que fera Léa ?
On modélisera la situation à l’aide d’une suite donnant le nombre obtenu après n étapes en
commençant avec 1 200.

2) Monsieur Kamga a 50.000 FCFA à placer pendant une période de 15 ans. La banque lui
propose deux possibilités :
• un placement à intérêts simples au taux annuel de 11%.
• un placement à intérêts composés au taux annuel de 8%.

Quel est le meilleur placement pour Mr Kamga ?

1. DEFINITION ET REPRESENTATION
1.1 Définition et vocabulaire
On appelle suite numérique, toute fonction de IN ( ou d’une partie de IN) vers IR. On la note
généralement (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 où E est une partie de IN ou IN lui-même. (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est appelee le terme
general de la suite et 𝑈𝑛 est le terme de rang n ou le 𝑛𝑖𝑒𝑚𝑒 terme de l suite.
On peut définir une suite numérique par deux formules :

Grands profs de Maths Page 1


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SUITES NUMERIQUES

a) Soit par une formule explicite : C est à dire on a une expression de 𝑈𝑛 en fonction de n.
Concrètement, la suite (𝑈𝑛 ) ezt definie par une relation de la forme 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛) où f est
une fonction continue définie sur [0; +∞[
b) Soit par une formule de récurrence : C'est-à-dire par la donnée d’un terme et une
relation entre le terme de rang n et les termes qui le précédent

Exemple 1 :
Pour chacune des suites numériques ci-dessous, dire si elle est définie par une formule
explicite ou par une formule de récurrence
2𝑛−1 𝑈1 = 1
a) 𝑈𝑛 = 𝑛+3 ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁 b) 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )
Solution :
a) formule explicite b) formule de récurrence

Exemple 2 :
Calculer les 4 premiers termes pour chacune des suites définies dans l’exemple 1
Solution
2𝑛−1
𝑎) 𝑈𝑛 = ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁
𝑛+3
2(0)−1 1 2(1)−1 1 2(2)−1 3 2(3)−1 5
= − 3 ; 𝑈1 = = 4 ; 𝑈2 = = 5 ; 𝑈3 =

m
𝑈0 = =6

o
0+3 1+3 2+3 3+3

𝑈1 = 1

r t u t o s . c
b)
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )

C a m e
𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗

𝑈1 = 1 ; 𝑈2 = 𝑈1+1 = 𝑈1 (2 + 𝑈1 ) = 1(2 + 1) = 3 ;
𝑈3 = 𝑈2+1 = 𝑈2 (2 + 𝑈2 ) = 3(2 + 3) = 15 ; 𝑈4 = 𝑈3+1 = 𝑈3 (2 + 𝑈3 ) = 15(2 + 15) = 255

1.2 Représentation graphique des termes d’une suite numérique


a) Suite définie par une formule explicite
Si une suite (𝑈𝑛 ) est définie par une formule explicite, c’est à dire 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛), on construit
dans un repère orthonormé la courbe de la fonction f. Les termes de la suite (𝑈𝑛 ) sont les
ordonnées des points de la courbe de f correspondant respectivement à chaque n sur l’axe des
abscisses
Exemple : Représenter dans un repère orthonormé les 4 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 )
3𝑛
definie par 𝑈𝑛 = 𝑛+1 ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁
Solution
3𝑥
Posons 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 𝐷𝑓 = 𝐼𝑅 ⋱ {−1}
Calcul des limites
3𝑥 3𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim =3 ; lim 𝑓(𝑥) = lim =3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = +∞ , lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−1− 𝑥→−1+

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Ainsi la droite d’équation 𝑦 = 3 est une asymptote horizontale à la courbe de f et la droite


d’équation 𝑥 = −1 est une asymptote verticale
Calcul de la dérivée de f
f est continue et dérivable sur 𝐼𝑅 ⋱ {1} comme fonction homographique et sa dérivée est
3(𝑥 + 1) − 3𝑥 3
𝑓 ′ (𝑥) = 2
= >0
(𝑥 + 1) (𝑥 + 1)2

Tableau de variation
x −∞ −1 +∞

𝑓 (𝑥) + +
𝑓(𝑥) +∞ 3

3 −∞

Points d’intersection avec les axes

t o s . c o m
r t u
Axe des abscisses : 𝑓(𝑥) = 0 ↔ 𝑥 = 0

a m e
C
Axe des ordonnées : 𝑓(0) = 0
y

u4
u3
u2 2
u1
1

u0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x

-1

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b) Suite définie par une formule de récurrence

Pour représenter graphiquement les termes d’une suite (𝑈𝑛 ) definie par 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et par
son premier terme 𝑈0 , on peut procéder comme suit :

• On trace la courbe représentative de la fonction f


• Pour tout entier n, on représente les points 𝑀𝑛 (𝑈𝑛 ; 𝑓(𝑈𝑛 )) sur cette courbe
• On projecte les points 𝑀𝑛 successivement sur la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 et sur l axe des
abcisses

𝑈0 = 2
Exemple : Représenter les 4 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ) definie par : 1
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 + 4

1 1
𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) avec 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 4. La courbe de f est une droite d’équation 𝑦 = 2 𝑥 + 4

Tableau des valeurs


1
𝑦 = 2𝑥 + 4 𝑦=𝑥

𝑥 0 4 𝑥 0 2
𝑦 4 6 𝑦 0 2
y

t o s . c o m
10

a m e r t u
9

8
u4
C
u3
7
u2
6

u51

u20

-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 x
u0 u1 u 2 u 3u 4
-1

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2 . Comportement global d’une suite numérique


2.1 Monotonie

Définition :

Soit E une partie de IN tel que si 𝑛 𝜖 𝐸 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 + 1 𝜖 𝐸 et soit (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 une suite numérique
définie sur E .

✓ On dit que(𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est croissante si : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸 ; 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ≥ 0


✓ On dit que(𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est décroissante si : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸 ; 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ≤ 0
✓ On dit que(𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est constante si : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸 ; 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 0
✓ On dit que(𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est monotone lorsqu’elle soit croissante, soit décroissante

Exemple : Etudier la monotonie de chacune des suites ci-dessous

1 𝑡0 = −1
a) 𝑈𝑛 = −𝑛² + 1 b) 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1

Solution :

𝑎) 𝑈𝑛 = −𝑛² + 1 ; 𝑈𝑛+1 = −(𝑛 + 1)2 + 1 = −𝑛² − 2𝑛

t o s . c o m
a m e r t u 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = −𝑛2 − 2𝑛— 𝑛2 + 1

= −2𝑛 − 1

C = −(2𝑛 + 1) ≤ 0 car 𝑛 𝜖 𝐼𝑁

Donc la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante


1 1
b) 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 ; 𝑣𝑛+1 = 2 − 2𝑛+2

1 1
𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 − 2 + 2𝑛+2

1 1
= − 2𝑛+2 + 2𝑛

1
= 2𝑛²+𝑛 ≥ 0 ∀ 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 donc (𝑣𝑛 ) est croissante

𝑡0 = −1
c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1

𝑡𝑛+1 − 𝑡𝑛 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1 − 𝑡𝑛

= 𝑡𝑛 ² + 1 > 0 D’où (𝑡𝑛 ) est croissante


𝑈𝑛+1
Remarque : Si la suite (𝑈𝑛 ) est à termes positifs, on peut comparer le rapport à1
𝑈𝑛

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Théorème :

Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite définie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛)

▪ Si la fonction f est croissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est croissante.
▪ Si la fonction f est décroissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est décroissante.

2.2 Suites bornées

Définition :

Soit (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 une suite numérique définie sur E.

❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est majorée sur E s’il existe un réel M tel que : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≤ 𝑀.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est minorée sur E s’il existe un réel m tel que :∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≥ 𝑚.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est bornée sur E si elle est majorée et minorée.
2𝑛+1
Exemple1 : Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = 𝑛+1

1
1) Démontrer que pour tout entier n ; 𝑈𝑛 = 2 − 𝑛+1.

2) En déduire que pour tout entier n ; 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 2.

3) Conclure.

t o s . c o m
Solution :

a m e r t u
C
1 2𝑛+2−1 2𝑛+1
1) 2 − 𝑛+1 = = = 𝑈𝑛
𝑛+1 𝑛+1

2) a) Montrons d abord que 1 ≤ 𝑈𝑛


1 1 −𝑛
1 − 𝑈𝑛 = 1 − 2 + 𝑛+1 = −1 + 𝑛+1 = 𝑛+1 ≤ 0 d’où 1 ≤ 𝑈𝑛

b) Montrons que 𝑈𝑛 ≤ 2
1 1
𝑈𝑛 − 2 = 2 − 𝑛+1 − 2 = − 𝑛+1 ≤ 0 d’ où 𝑈𝑛 ≤ 2

3) On peut dire que la suite est minorée par 1 et majorée par 2 : donc elle est bornée.

Exemple2
𝑢0 = 1200
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par :{ 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2

1
1) Justifier que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛 − 10320)
1 𝑛
2) Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (2) (𝑢0 − 10320)
3) Déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000

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Solution
𝟏
1) Justifions que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = 𝟐 (𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)

1 1 1
𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 𝑢𝑛 + 5160 − 10320 = 2 𝑢𝑛 − 5160 = 2 (𝑢𝑛 − 10320).

1
Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320)
2

𝟏 𝒏
2) Montrons que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = (𝟐) (𝒖𝟎 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)

1
D’après 1) on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320).
2

1
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝑢𝑛−1 − 10320)
2

1
𝑢𝑛−1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−2 − 10320)

1
𝑢𝑛−2 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−3 − 10320)

…….……………..…….……………..

…….……………..…….……………..

t o s
…….……………..…….……………..
. c o m
a m
𝑢2 − 10320 =
e r t u
1
2
(𝑢1 − 10320)

C 1
𝑢1 − 10320 = (𝑢0 − 10320)
2

En multipliant membres à membres chaque terme de ces 𝑛 égalités et en simplifiant, on a :

𝟏 𝒏
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝟐) (𝑢0 − 10320)

3) Déduisons que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 < 𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎


𝟏 𝒏 𝟏 𝟏
D’après 2), on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = ( ) (𝑢0 − 10320)=(𝟐)𝒏 (5160 − 10320) = (𝟐)𝒏 (−5160) < 0.
𝟐

Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 < 0 d’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 10320 < 11000 et par conséquent,

∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000.

Ici on tranche le débat entre Ben et Léa de la motivation introductive

𝑢0 = 1200
Si 𝑢0 est le nombre choisi par Léa et 𝑢𝑛 le nombre obtenu après 𝑛 étapes, alors { 1 et
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2
d’après 3) de l’exemple précédent, on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000. Par conséquent, le nombre obtenu
par Léa après 𝑛 étapes ne dépassera jamais 11000

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Théorème :

Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).

▪ Si la fonction f est majorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est majorée.
▪ Si la fonction f est minorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est minorée.

2.3 Convergence d’une suite

Définition :

1) Une suite (𝑈𝑛 ) est dite convergente lorsqu’elle admet une limite finie l c'est-à-dire
lim 𝑈𝑛 = 𝑙 . On dit aussi que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers l.
𝑛→+∞

2) Une suite est dite divergente lorsqu’ elle admet une limite infinie ou bien lorsqu’elle
n’admet pas de limite.

Théorème 1 :

Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).

▪ Si la fonction f a une limite finie l en+∞ alors (𝑈𝑛 ) converge vers l.


▪ Si la fonction f a une limite infinie l en+∞ alors (𝑈𝑛 ) diverge.

Théorème 2 :

t o s . c o m
a m e r t u
Soit (𝑈𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites convergeant respectivement vers l et l’. Alors les suites de terme

C
général 𝛼𝑈𝑛 ( 𝛼 𝜖 𝐼𝑅) ; 𝑈𝑛 + 𝑣𝑛 ; 𝑈𝑛 . 𝑣𝑛 convergent respectivement vers 𝛼𝑙 ; 𝑙 + 𝑙 ′ ; 𝑙. 𝑙′

Si de plus 𝑙′ ≠ 0 , alors la suite de terme général


𝑈𝑛
𝑣𝑛
𝑙′
converge vers 𝑙 .

Exemple : Etudier la convergence des suites suivantes :

2𝑛 − 1 1
𝑈𝑛 = ; 𝑣𝑛 = 2𝑛 − 5 ; 𝑡𝑛 = 𝑛 + 1 −
𝑛+1 𝑛
Solution :
2𝑛−1
lim 𝑈𝑛 = lim = 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 (𝑈𝑛 ) 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 2.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1

lim 𝑣𝑛 = lim 2𝑛 − 5 = +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 (𝑣𝑛 ) 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒.


𝑛→+∞ 𝑛→+∞

1
lim 𝑡𝑛 = lim 𝑛 + 1 − 𝑛 = +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 (𝑡𝑛 ) 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Propriétés :

P1) Toue suite croissante et majorée est convergente.

P2) Toue suite décroissante et minorée est convergente.

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3. Suites arithmétiques – Suites géométriques.


3.1 Suites arithmétiques.
a) Définition :

Soit (𝑈𝑛 ) une suite numérique.

On dira que (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique s’il existe un nombre réel r appelée raison tel que
pour tout entier naturel n , 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟.

Exemple : Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = 4 − 3(𝑛 − 1) est une suite arithmetique
dont on precisera la raison et le premier terme.

Solution : 𝑈𝑛+1 = 4 − 3(𝑛 − 1 + 1) = 4 − 3𝑛 ;

𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 4 − 3𝑛 − 4 + 3(𝑛 − 1) = −3

D’où (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 𝑟 = −3 et de premier terme

𝑈0 = 4 − 3(0 − 1) = 7.

. c o m
N.B : Pour démontrer qu’une suite (𝑈𝑛 ) est arithmétique, il suffit de démontrer que la

t o s
a m e r t u
différence 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 est indépendante de n.

Remarque : Soit (𝑈𝑛 ) une suite arithmétique de raison r .

C
o Si 𝑟 > 0 alors la suite est croissante ;
o Si 𝑟 < 0 alors la suite est décroissante ;
o Si 𝑟 = 0 alors la suite est constante.

b) Formule explicite

Théorème :

Soit (𝑈𝑛 ) une suite arithmétique de raison r et de premier terme 𝑈𝑝 . Pour tout entier naturel n,
𝑈𝑛 = 𝑈𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟.

En particulier si le premier terme est 𝑈0 alors 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛𝑟.

Preuve :

Puisque (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique, on a 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟

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𝑈1 = 𝑈0 + 𝑟
𝑈2 = 𝑈1 + 𝑟
𝑈3 = 𝑈2 + 𝑟
……………….
……………….
……………….
𝑈𝑛 = 𝑈𝑛−1 + 𝑟
En additionnant membre à membre chaque terme ces n égalités et en simplifiant, on
obtient : 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛𝑟

𝑈5 = −1
Exemple : Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par :
5𝑈𝑛+1 = 5𝑈𝑛 − 2

Apres avoir déterminer la nature de cette suite, exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n.

Solution :

5𝑈𝑛+1 = 5𝑈𝑛 − 2 ↔ 5𝑈𝑛+1 − 5𝑈𝑛 = −2

↔ 5(𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ) = −2

m
2
↔ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = − 5 .

u t o s . c o
t
2

C a m e r
Donc (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 𝑟 = − 5 et de premier terme 𝑈5 = −1.

Sa formule explicite est donc 𝑈𝑛 = 𝑈5 + (𝑛 − 5)𝑟 = −1 + (𝑛 − 5) (− 5) = 1 − 5 𝑛.


2 2

c) Somme des termes consécutifs

Théorème :

La somme des termes des termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale au produit du nombre de
termes et de la demi-somme des termes extrêmes.
𝑈0 +𝑈𝑛
En d’autres termes, en si 𝑆 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 alors 𝑆 = (𝑛 + 1) × .
2

𝑈5 = −1
Exemple : Calculer la somme des 10 premiers termes de la suite :
5𝑈𝑛+1 = 5𝑈𝑛 − 2

Solution :
𝑈5 +𝑈14 2 23
Posons 𝑆 = 𝑈5 + 𝑈6 + ⋯ + 𝑈14 = 10 × or 𝑈14 = 1 − 5 (14) = − 5 . Donc
2

23
−1−
5
𝑆 = 10 × = −28
2

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Remarque : Lorsque a , b et c sont dans cet ordre , trois termes consécutifs d’une suite
𝑎+𝑐
arithmétique de raison r alors 𝑏 = ; 𝑏 = 𝑎 + 𝑟 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑐 − 𝑏 .
2

Exemple : Soit (𝑈𝑛 ) une suite arithmétique de raison r et de premier terme 𝑈0 .

On donne 𝑈8 + 𝑈9 + 𝑈10 = 36 𝑒𝑡 𝑈11 = 14

1) Calculer 𝑈0 ; 𝑟 𝑒𝑡𝑈20 .

2) En déduire la valeur exacte de 𝑆 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈20 .

Solution :
𝑈8 +𝑈10
1) 𝑈8 + 𝑈9 + 𝑈10 = 36 ↔ 3 × = 36 ↔ 𝑈8 + 𝑈10 = 24 ↔ 𝑈0 + 8𝑟 + 𝑈0 + 10𝑟 = 24.
2

De plus 𝑈11 = 14 ↔ 𝑈0 + 11𝑟 = 14 .

𝑈0 + 9𝑟 = 24
On obtient le système ↔ 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑟 = 1
𝑈0 + 11𝑟 = 14

𝑈20 = 𝑈0 + 20𝑟 = 23.


𝑈0 +𝑈20 3+23
2) 𝑆 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈20 = 21 × = 21 × = 273.

m
2 2

3.2 Suites géométriques

u t o s . c o
a) Définition

a m e r t
C
Soit (𝑣𝑛 ) une suite numerique.

On dira que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique s’il existe un nombre réel q appelée raison tel que
𝑣
pour tout entier naturel n , 𝑛+1 = 𝑞.
𝑣 𝑛

N.B : Pour démontrer qu’une suite (𝑣𝑛 ) est arithmetique, il suffit de démontrer que le rapport
𝑣𝑛+1
est indépendant de n.
𝑣𝑛

𝑣0 = −1
Exemple : Quelle est la nature de la suite (𝑣𝑛 ) définie par : .
𝑣𝑛+1 = −2𝑣𝑛
𝑣𝑛+1 −2𝑣𝑛
Solution : = = −2 donc (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝑞 = −2 et de
𝑣𝑛 𝑣𝑛
premier terme 𝑣0 = −1.

Remarque : Soit (𝑣𝑛 ) une suite géométrique à termes positifs et de raison q .

o Si 𝑞 > 1 alors la suite est croissante ;


o Si 𝑞 < 1 alors la suite est décroissante ;
o Si 𝑞 = 1 alors la suite est constante.

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b) Formule explicite

Théorème :

Soit (𝑣𝑛 ) une suite géométrique de raison q et de premier terme 𝑣𝑝 . Pour tout entier naturel n,
𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞 𝑛−𝑝 .

En particulier si le premier terme est 𝑈0 alors 𝑣𝑛 = 𝑣0 𝑞 𝑛 .

𝑣0 = −1
Exemple : Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n où
𝑣𝑛+1 = −2𝑣𝑛

Solution : 𝑣𝑛 = 𝑣0 𝑞 𝑛 = −1(−2)𝑛 .

c) Convergence

Soit q un nombre réel

✓ Si −1 < 𝑞 < 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑞 𝑛 = 0 ;


𝑛→+∞
𝑛
✓ Si 𝑞 > 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑞 = +∞.
𝑛→+∞
✓ Si 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑞 𝑛 = 1.
𝑛→+∞
✓ Si 𝑞 ≤ −1 , alors lim 𝑞 𝑛 n’existe pas
𝑛→+∞

c) Somme des termes consécutifs

t o s . c o m
Théorème :

a m e r t u
C
Soit S la somme de n termes consécutifs d’une suite géométrique de premier terme 𝑣𝑝 et de raison q

❖ Si 𝑞 ≠ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = 𝑣𝑝 ×
1−𝑞𝑛
1−𝑞
;
❖ Si 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = 𝑛 × 𝑣𝑝 .

Remarque : Lorsque a , b et c sont dans cet ordre , trois termes consécutifs d’une suite
géométrique de raison q alors 𝑏² = 𝑎 × 𝑐 ; 𝑏 = 𝑞 × 𝑎 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑏 × 𝑞.

Exemple 1 : Soit (𝑣𝑛 ) une suite arithmétique de raison q et de premier terme 𝑣0 .

On donne 𝑣3 = 8 𝑒𝑡 𝑣7 = 128 .

1) Calculer 𝑈0 ; 𝑞 𝑒𝑡 𝑣13 .

2) En déduire la valeur exacte de 𝑆 = 1 + 2 + ⋯ + 8192.

Solution :

1) 𝑣3 = 8 ↔ 𝑣0 𝑞 3 = 8 et 𝑣7 = 128 ↔ 𝑣0 𝑞 7 = 128 ;
𝑣 128 𝑣 𝑞7
En divisant ces 2 écritures, on a :𝑣7 = ↔ 𝑣0 𝑞3 = 16 ↔ 𝑞 4 = 16 ↔ 𝑞 = 2.
3 8 0

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8
𝑣0 𝑞 3 = 8 ↔ 𝑣0 = = 1;
23

𝑣13 = 𝑣0 𝑞13 = 1 × 213 = 8192 .


1−214
2) 𝑆 = 1 + 2 + ⋯ + 8192 = 1 × = 16383.
1−2

Exemple 2 : Monsieur Kamga a 50000 FCFA à placer pendant une période de 15 ans. La
banque lui propose deux possibilités :

1) un placement à intérêts simples au taux annuel de 11%.

On désigne par 𝑈𝑛 l avoir de Mr Kamga après n années de placement

a) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 𝑒𝑡 𝑈3 .

b) Exprimer 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 . En déduire la nature de la suite (𝑈𝑛 ).

c) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n et déduire l’avoir de Mr Kamga après ces 15 années.

2) un placement à intérêts composés au taux annuel de 8%.

On désigne par 𝑣𝑛 l avoir de Mr Kamga apres n années de placement

a) Calculer 𝑣1 ; 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3 .

t o s . c o m
b) Exprimer 𝑣𝑛+1 en fonction de 𝑣𝑛 . En deduire la nature de la suite (𝑣𝑛 ).

a m e r t u
c) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n et déduire l’avoir de Mr Kamga après ces 15 années.

C
3) Quel est le placement le plus intéressant.

Solution :

1) a) 𝑈1 = 50000 + 50000 × 11% = 55500 ;

𝑈2 = 55500 + 50000 × 11% = 61000 ; 𝑈3 = 61000 + 50000 × 11% = 66500 .

𝑏) 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 50000 × 11% = 𝑈𝑛 + 5500 ↔ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 5500 . Donc (𝑈𝑛 ) est une suite
arithmetique de raison 𝑟 = 5500 et de premier terme 𝑈0 = 50000.

c) 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛𝑟 = 50000 + 5500𝑛 ; 𝑈15 = 50000 + 5500 × 15 = 132500

2) a) 𝑣1 = 50000 + 50000 × 8% = 54000 .

𝑣2 = 54000 + 54000 × 8% = 58320 ; 𝑈3 = 58320 + 58320 × 8% = 62985,6

𝑏) 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛 + 𝑣𝑛 × 8% = 𝑣𝑛 (1 + 8%) = 1,08𝑣𝑛 . Donc (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de


raison 𝑞 = 1,08 et de premier terme 𝑣0 = 50000.

c) 𝑣𝑛 = 𝑣0 𝑞 𝑛 = 50000(1,08)𝑛 ; 𝑣15 = 50000(1,08)15 = 158608,45

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3) Comme 𝑣15 > 𝑈15 alors le placement le plus intéressant est l’intérêt composé.

(ici, on tranche le 2e débat sur la motivation introductive)


𝑈1 = 2
Exemple 3 : Soit les suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) définies respectivement par : 1 𝑒𝑡 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑎
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 3

1) Déterminer le réel a pour que (𝑣𝑛 ) soit une suite géométrique.

2) Exprimer 𝑣𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de n.

3) Etudier la convergence des suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ).

4) On pose 𝑆 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ … + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 𝑆 ′ = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ … + 𝑣𝑛 . Exprimer S’ puis S en fonction de n.

Solution :

1) (𝑣𝑛 ) est géométrique ssi 𝑣𝑛+1 = 𝑞𝑣𝑛 .


1 1 1 1
𝑣𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 𝑎 = 2𝑈𝑛 − 3 − 𝑎 = 2𝑈𝑛 − 3 − 𝑎 − 𝑎 + 𝑎 = 2(𝑈𝑛 − 𝑎) − 3 + 𝑎 = 2𝑣𝑛 − 3 + 𝑎

1 1
(𝑣𝑛 ) est géométrique ssi − + 𝑎 = 0 ↔ 𝑎 = .
3 3

1 1 5
Donc (𝑣𝑛 ) est géométrique de raison 𝑞 = 2 et de premier terme 𝑣1 = 𝑈1 − 3 = 2 − 3 = 3.

t o s . c o m
2) 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = × 2𝑛−1 .
3

a m e r t u
C
1 1
𝑣𝑛 = 𝑈𝑛 − 3 ↔ 𝑈𝑛 = 𝑣𝑛 + 3

5 1
↔ 𝑈𝑛= 3 × 2𝑛−1 + 3.

3) lim 𝑣𝑛 = +∞ 𝑐𝑎𝑟 𝑞 > 1 donc (𝑣𝑛 ) est divergente.


𝑛→+∞

1
lim 𝑈𝑛 = lim 𝑣𝑛 + 3 = +∞ donc (𝑈𝑛 ) est divergente.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

1−2𝑛 5
4) 𝑠 ′ = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ … + 𝑣𝑛 = 𝑣1 × 1−2
= − 3 (1 − 2𝑛 ).

1
𝑈1 = 𝑣1 + 3

1
𝑈2 = 𝑣2 + 3

1
𝑈3 = 𝑣3 + 3

………………….
1
𝑈𝑛 = 𝑣𝑛 + 3

1
En additionnant membre à membre ; on a 𝑆 = 𝑆′ + 3 × 𝑛.

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SUITES NUMERIQUES

TABLEAU RECAPITULATIF
Formule Formule explicite Convergence Somme des termes consécutifs
Suites 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟 𝑈𝑛 Converge si 𝑆
arithmétiques = 𝑈𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 𝑟=0 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 + 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
×
2
Suites 𝑣𝑛+1 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞 𝑛−𝑝 Converge si 𝑆′
=𝑞
géométriques 𝑣𝑛 −1 < 𝑞 ≤ 1 = 1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
1 − 𝑞 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
×
1−𝑞

u0 = 1 1
EXERCICE1 : on considère les suites définies par { u −4 ; et v𝑛 = u
u𝑛+1 = u𝑛 −3 𝑛 −2
𝑛

1- Calculer les trois premiers termes de (v𝑛 )


2- Montrer que (v𝑛 ) est arithmétique
3- Exprimer v𝑛 puis u𝑛 en fonction de n et calculer leur limite

𝑢0 = 0 1+𝑢
EXERCICE 2 : on considère les suites définies par { 2𝑢𝑛 +1 ; 𝑣𝑛 = 2−2𝑢𝑛 et 𝑆𝑛 = ∑𝑛−1
𝑘=0 𝑣𝑘
𝑢𝑛+1 = 𝑛
𝑢𝑛 +2

. c o m
1- Représenter graphiquement les quatre premiers termes de la suite (u𝑛 ) sur (OJ) et conjecturer sur

t o s
u
sa convergence et son sens de variation.

e r t
2- Montrer que (v𝑛 ) est géométrique

a m
C
3- Exprimer v𝑛 ; puis u𝑛 ; puis 𝑆𝑛 en fonction de n et calculer leur limite

EXERCICE 3 : soient les suites définies par{


𝑢0 = −4
1
𝑢𝑛+1 = − 2 𝑢𝑛 + 3
; 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝑎; 𝑆𝑛 = ∑𝑛−1 𝑛−1
𝑘=1 𝑣𝑘 ; 𝑇𝑛 = ∑𝑘=1 𝑢𝑘

1- Représenter graphiquement les quatre premiers termes de la suite (u𝑛 ) sur l’axe des abscisses et
conjecturer sur sa convergence et son sens de variation.
2- Déterminer 𝑎 pour que la suite (𝑣𝑛 ) soit géométrique
3- Exprimer dans ce cas v𝑛 ; puis u𝑛 ; puis 𝑆𝑛 et 𝑇𝑛 en fonction de n et calculer leur limite.

EXERCICE 4 : Mr NGUEFO a un problème d’eau chez lui. Il fait appel à Mr NGONO qui est creuseur
de puits. Mr NGONO creuse le premier mètre à 3.000 Fr et le prix de chaque mètre creusé en plus
dépasse le précédent de 200Fr.

1- Déterminer le prix du deuxième puis du troisième mètre creusé.


2- On note 𝑤𝑛 le prix du n-ième mètre creusé.
a) Déterminer une relation entre 𝑤𝑛+1et 𝑤𝑛 puis donner la nature de la suite (𝑤𝑛 )
b) Déterminer le prix du 18-ième mètre creusé.
c) Quelle somme Mr NGUEFO doit-il payer à Mr NGONO si le puits a une hauteur de 18 mètres ?
3- Quelle doit être la hauteur du puits pour que Mr NGUEFO paye 143.000 Fr à Mr NGONO ?

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? ? C HAPITRE U N ? ?

S TATISTIQUE À DEUX VARIABLES

1.1 Tableau à doubles entrées


Ici, deux caractères sont mis en évidence (taille et âge par exemple). les couples de va-
riables sont representés sous forme de tableau à deux dimensions ou tableau de contingence
ou de correlation.

Tableau des effectifs

X \ Y y1 y2 ... yj ... yq total


x1 n11 n12

t o s . c o
...
m n1j ... n1q n1.
x2 n21

mer
n22
t u ... n2j ... n2q n2.

xi
...

...
Ca ni1
...

...
...
ni2
...
...
...
...
...
nij
...
...
...
...
...
niq
...
...
ni.
...
xp np1 np2 ... npj ... npq np.
total n.1 n.2 ... n.j ... n.q n

Soit X et Y deux caractères à étudier. X prend p valeurs (x1 , ..., xp ) et Y prend q valeurs (y1 ,
... yq ). On obtient aisi une série statistique à deux caractères notés (Xi , Yj , nij )1≤i≤p , 1≤j≤q .
avec :
Pp Pq
i=1 nij = n.j et j=1 nij = ni.

Répartitons marginales
La repartion marginale permet d’étudier la population suivant un seul caractère.

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1.2. Nuage
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i) Selon le caractère X

xi x1 x2 ... xi ... xp
ni n1. n2. ... ni. ... np.

ii) Selon le caractère Y

yj y1 y2 ... yj ... yq
nj n.1 n.2 ... n.j ... n.q

Exemple 1.1
Une enquête menée sur un échantillon de 30 adhérents d’un club de sport a permis de col-
lecter les données suivantes relatives au poids (Kg) et à la taille (m) de chaque adherent. On
obtient le tableau à doubles entrées suivant :

X(xi ) \ Y(yj ) 59 62 65 68 71 74 77 total


1,65 1 0 2 2 0 0 0 5
1,68 0 2 0 0 0 1 0 3
1,71 0 0 1 4 1 0 0 6

m
1,74 0 2 3 0 3 2 0 10
1,77 0

u t o s .0
c o 0 1 1 2 0 4
1,80

mer
0
t 0 0 0 0 0 2 2
total
Ca 1

Les repartitions marginales sont :


4 6 7 5 5 2 30

i) Selon le caractère poids X(xi )

xi 59 62 65 68 71 74 77 total
ni 1 4 6 7 5 5 2 30

ii) Selon le caractère taille Y (yi )

yj 1,65 1,68 1,71 1,74 1,77 1,8 total


nj 5 3 6 10 4 2 30

1.2 Nuage de points associé à une serie statistique double


. Soit (xi , yj , nij ) une série statistique double de caractère X et Y. Le plan est muni du
repère orthonormé (O, I, J).

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Camertutos.com1.3. Ajustement linéaire d’une
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Définition 1.1
On appelle nuage de points associé à la série (xi , yj , nij )1≤i≤p ; 1≤j≤q ; l’ensemble des points
Mij (xi , yj ). Lorsque tous les couples (xi , yj ) n’ont pas tous pour effectifs 1, il existe 2
modes de representations :
– Répresentation par points pondérés : Cette méthode consiste à répresenter les
couples (xi , yj ) en précisant à côté de ceux-ci l’effectif nij
– Répresentation par tâches : Ici, chaque point Mij est répresenté par une tâche dont
l’aire est proportionnelle à l’effectif nij du couple (xi , yj ).
Définition 1.2 ( point moyen d’un nuage)
Soit (xi , yj , nij )1≤i≤p ; 1≤j≤q une série statistique double de caractère X et Y. On appelle point
moyen du nuage de points répresentant cette série, le point noté G de coordonnées x̄ et ȳ
où x̄ et ȳ representent respectivement les moyennes des séries marginales (xi , ni ) et (yj , nj )
associés à la série.
Exemple 1.2
Dans l’exemple 2.1, on a :

(59 × 1) + (62 × 4) + (65 × 6) + (68 × 7) + (71 × 5) + (74 × 5) + (77 × 2)

m
x̄ = = 68,4

u t o s . c o30

ȳ =

a m r t
(1, 65 × 5) + (1, 65 × 3) + (1, 71 × 6) + (1, 74 × 10) + (1, 77 × 4) + (1, 8 × 2)

e 30
=
1, 721
C
D’où G (68,4 ; 1,721)

1.3 Ajustement linéaire d’une série statistique double


Ajuster une série statistique consiste à determiner une courbe qui passe par le maximum
de ses points.
Un ajustement peut être graphique, linéaire, parabolique, exponentielle, ... Dans le cas d’un
ajustement linéaire ou affine, on cherche une droite permettant d’expliquer et prévoir le com-
portement de la série. On cherche donc les valeurs a et b telles que l’on ait y = ax + b ou
x = a0 y + b 0
Dans toute la suite, on considère une série statistique à 2 caractères X et Y telles que l’effec-
tif de chaque modalité est égal à 1. On la notera (Xi , Yi )1≤i≤N où N est l’effectif total de la
série. En effet pour p = q = n , nii = 1 et si i 6= j on a nij = 0

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Camertutos.com1.3. Ajustement linéaire d’une
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1.3.1 Ajustement linéaire par la méthode de Mayer

La méthode de Mayer consiste à partager la série en 2 séries de même taille (xi , yi , N2 )


et (xj , yj , N2 ). Ensuite, on determine les points moyens G1 et G2 des séries (xi , yi , N2 ) et
(xj , yj , N2 ) respectivement.
La droite de regression passe par G1 et G2 . On determine les rééls a et b tels que y = ax + b.

yG1 − yG2
a= et b = yG − axG
xG 1 − xG 2
Exemple 2.3
Le prix de revente d’une moto y exprimé en dollards est donné en fonction du nombre d’an-
nées d’utilisation x par le tableau suivant :

Nombres d’années (x) 0 1 2 3 4 5


Prix de revente (y) 3000 2400 1920 1356 1229 983

1. Détermine une droite de regression de y en x par la methode de Mayer


2. Calcule pour la 6ième année, le prix de revente de cette moto
Solution
1. On a : xG1 =
0+1+2
3
= 1 et yG1 =

t o s . c o m
3000 + 2400 + 1920
3
= 2440

Aussi, xG2 =
3+4+5
3

a m e r t u
= 4 et yG2 =
1356 + 1229 + 983
3
= 1189, 33

C
On a donc : G1 (1 , 2440) et G2 (4 , 1189, 33)
Soit (D) : y = ax + b une droite de regression de y en x ; alors a =
−416, 89 et b = 1814, 67 − 416, 89 × 2, 5 = 2856, 89
2440 − 1189, 33
1−4
=

D’où (D) : y = −416, 89x + 28656, 89


2. A la fin de la 6ème année, on a : y = −416, 89 × 6 + 2856, 89 = 355, 55
Cette moto vaut à la 6ème année 355,55 dollards

1.3.2 Ajustement par la méthode des moindres carrés

Définition 1.3 (Covariance d’une série double)


On appelle covariance d’une série statistique double (xi , yi , n) le réel noté Cov (X,
Y) et défini par :
1 Pn
Cov(X, Y ) = (xi − x̄)(yi − ȳ)
n i=1
Dans la pratique, on utilise la formule de Koenig

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1 Pn
Cov(X, Y ) = ( xi yi ) − x̄ȳ
n i=1
La méthode des moindres carrés consiste à determiner les réels a et b tels que la quantité
yi − (axi + b) soit minimale.
Soit la série (xi , yi , n) de variance V(x) et V(y) et de covariance Cov (X, Y). La droite
de regression de y en x est donnée par :
Cov(X, Y )
y − ȳ = (x − x̄)
V (x)
La droite de regression de x en y est donnée par :
Cov(X, Y )
x − x̄ = (y − ȳ)
V (y)
Remarque 1.1
Dans le cas général, soit une série statistique double de caractère X et Y. (xi , yj , nij ) avec
1 ≤ i ≤ p et 1 ≤ j ≤ q
La covariance de ladite série est :
1 Pp Pq
cov(X, Y ) = nij (xi − x̄)(yj − ȳ)
n i=1 j=1
1 Pp Pq
= [ nij xi yj ] − x̄ȳ

t o s . c o m
n i=1 j=1

1.3.3
r t u
Coefficient de correlation linéaire

a m e
C
Soit (xi , yj ) une série statistique sur 2 caractères X et Y d’effectif n telle que V (x) 6= 0
et V (y) 6= 0. On désigne par (D) : y = ax + b, la droite de regression de y en x et par (D’) :
x = a0 y + b0 , la droite de regression de x en y. Les droites (D) et (D’) ont pour coefficients
Cov(X, Y ) V (Y )
directeurs respectifs ; et
V (X) Cov(X, Y )
Si la corrélation est bonne, alors les droites (D) et (D’) sont confondues, c’est-à-dire
a = a0 , donc :
Cov(X, Y ) V (Y )
= ⇒ (cov(X, Y ))2 = V (X)V (Y ).
V (X) Cov(X, Y )

Cov 2 (X, Y )
D’où =1
V (X)V (Y )
Définition 1.4
Cov(X, Y )
Le réel r = est appélé Coefficient de corrélation linéaire de la série (xi , yi )
σX σY
Remarque 1.2
- Si |r| = 1, alors il existe une relation linéaire entre X et Y

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- Si r = 0, alors il n’existe pas de dépendance linéaire entre X et Y (il peut exister une autre
forme de dépendance)
- Si 0 < |r| < 1 , alors il existe une dépendance linéaire qui est d’autant plus forte que |r|
est proche de 1
On convient de dire qu’il y a une bonne corrélation entre les caractères X et Y lorsque
|r| > 0, 87
Le fait qu’il y ait une relation fonctionnelle (ajustement affine par exemploe) entre X et
Y ne signifie pas qu’il existe une dépendance entre les phénomènes observés.
Exercice d’application :
Le tableau ci-dessous indique la puissance X en chevaux et la cylindrée en cm3 de 8
voitures à moteur diesel.

Numéro voiture 1 2 3 4 5 6 7 8
Puissance (X) 35 55 60 60 65 70 72 75
Cylindrée (cm3 ) 1000 1600 1800 1700 1900 2000 2100 2500

1a. Representez le nuage de points de la serie (X, Y) (On choisira sur l’axe des abscisses

t o s . c o m
1cm pour 10 chevaux et sur l’axe des ordonnées 2cm pour 1000 cm3 )

a m e r t u
b. Le nuage de points ainsi representé laisse-t-il entrevoir un ajustement linéaire ?

C
2. Calculez la puissance moyenne et la cylindrée moyenne des 8 voitures
3a. Ecrire la droite de regression de x en y
b. Donnez une estimation au cheval près de la puissance d’un moteur de cylindrée 3500 cm3
4 S’agit-il d’un bon ajustement ? Justifiez votre réponse.

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Chapitre 8
Dénombrement

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

t
21

o s . c o m
22 23 24 25 26 27 28 29 30

a m e r t u 31

41
32

42
33

43
34

44
35

45
36

46
37

47
38

48
39

49
40

50

C 51

61
52

62
53

63
54

64
55

65
56

66
57

67
58

68
59

69
60

70

71 72 73 74 75 76 77 78 79 80

81 82 83 84 85 86 87 88 89 90

91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Sommaire
I- Notion ensembliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
II- Problèmes de dénombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Dénombrement
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I- Notion ensembliste
I.1. Parties d’un ensemble
Soit E un ensemble.

Définition
Un ensemble A est une partie de E ou un sous-ensemble de E si tout élément de A est dans E .

On note A ⊂ E .

E X E M P L E
N⊂Z⊂R

On note P (E ) l’ensemble des parties de E .


Rmq

;⊂E

E = {a, b, c}, P (E ) = {;, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, E }
♣ Soit A, B ∈ P (E )
A ∪ B = {x ∈ E /x ∈ A ou x ∈ B }
A ∩ B = {x ∈ E /x ∈ A et x ∈ B }
A − B = {x ∈ A/x ∉ B }
Ā = E − A = {x ∈ E /x ∈ A} = complémentaire de A dans E .

– A ∪ Ā = E et A ∩ Ā = ;
Rmq

– (A − B ) ∪ A ∩ B = A et (A − B ) ∩ (A ∩ B ) = ;

♣ Parties disjointes: A, B ∈ P (E ), A 6= ; et B 6= ;

A et B sont dits disjointes ou incompatibles si A ∩ B = ;.

EX: A et Ā sont disjoints.

t o s . c o m
u
♣ Parties propres

m e r t
A ∈ P (E ) est dite propre si A 6= ; et A 6= E .

a
I.2. C
Ex: {a, b} est une partie propre de {a, b, c}.

Partition d’un ensemble

Définition
Soit E un ensemble.
Des parties de E forment une partition de E si:
– Elles sont non vides
– Elles sont deux à deux disjoints
– Leur réunion est égale à E .

E X E M P L E
E = {1, 2, 3, 4, 5, 6}, A = {1, 3}, B = {2, 4}, C = {5, 6}
A, B,C forment une partition de E .

I.3. Ensemble fini-cardinal

Définition
Un ensemble E est dit fini s’il est vide ou on peut énumérer tous ses éléments.
Le nombre d’éléments d’un ensemble E est appelé cardinal de E et on le note card E

Par convention card ; = 0.

E = {a, b, c, f }, card E = 4.

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Théorème 1
Soit A 1 , A 2 , . . . , A n une partition d’un ensemble fini E .
Alors card E = card A 1 + card A 2 + · · · + card A n

Conséquences:

Soit A, B ∈ P (E ), E fini.

• card A + card Ā = card E

• card (A − B ) = card A − card B

• card (A ∪ B ) = card A + card B − card (A ∩ B )

• A = (A − B ) ∪ (A ∩ B ) et (A − B ) ∩ (A ∩ B ) = ; ⇒ card A = card (A − B ) + card (A ∩ B )

E X E M P L E
card A = 7, card B = 8 et card (A ∪ B ) = 10
Alors card (A ∩ B ) = card A + card B − card (A ∪ B ) = 5

Théorème 2
Si card E = n alors card P (E ) = 2n

I.4. Produit cartésien de deux ensembles

Définition
Soit A et B deux ensembles non vides.
L’ensemble noté A × B (lire A croix B ) défini par:
A × B = {(a, b)|a ∈ A, b ∈ B } est appelé produit cartésien de A par B .

A = {1, 2, 3}, B = {a, b}

m
A × B = {(1, a), (1, b), (2, a), (2, b), (3, a), (3, b)}

– Si A 6= B alors A × B 6= B × A

t o s . c o
Rmq

Notation: A × A = A 2 .

a m e r t u
– Si A = ; ou B = ; alors A × B = ;

C
On définit également E 1 × E 2 × · · · × E p et on note E

Un élément de E p est appelé p-uplet ou p-liste


| ×E ×
p
{z· · · × E} = E (p ≥ 2)
pfois

Théorème
Pour tous ensembles finis E et F , on a:
card (E × F ) = card E .card F

Conséquences:

E 1 , E 2 , . . . , E p finis

• card (E 1 × E 2 × · · · × E p ) = card E 1 × card E 2 × · · · × card E p

• card (E p ) = (card E )p (E fini).

II- Problèmes de dénombrement


Principe:

Dans les problèmes de dénombrement, les outils utilisés sont:

comptage p-uplet
diagramme arrangements
arbre de choix combinaisons.
tableau à double entrée

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II.1. Comptage

Problème 1
Combien y a-t-il de nombres premiers inférieurs à 100 ? (crible d’Eratosthène)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

71 72 73 74 75 76 77 78 79 80

81 82 83 84 85 86 87 88 89 90

91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Problème 2
E = {a, b, c, d }
Écrire tous les mots de 3 lettres 2 à 2 distincts à l’aide des éléments de E . Combien y en a-t-il ?

II.2. Diagramme

Problème 1

o s . c o m
Dans une classe de 50 élèves, 20 aiment la natation, 34 aiment le judo et 16 pratiquent les 2 sports.

t
Détermine le nombre d’élèves qui:

a
2) aiment seulement le judo

m e
1) aiment seulement la natation

r t u
C
3) n’aiment aucune de ces 2 disciplines.
Posons:
E = ensemble de 50 élèves
N = ensemble des élèves pratiquant la natation
J = ensemble des élèves pratiquant le judo.
On a le diagramme:

20 − 16 = 4 16 34 − 16 = 18 E

N J

1) 4 élèves aiment seulement la natation

2) 18 élèves aiment seulement le judo

3) 12 élèves n’aiment aucun sport.

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Problème 2
Dans une classe de 40 élèves:
* il y a 16 filles parmi lesquelles 12 suivent le cours d’anglais et 6 le cours d’arabe ;
* 26 élèves suivent le cours anglais, 17 le cours d’arabe et 7 les 2 cours ;
* 2 garçons ne suivent aucun de ces deux cours.
1) Déterminer le nombre de filles de cette classe qui suivent es deux cours.
2) Déterminer le nombre de filles ne suivant aucun de ces cours.

II.3. Arbre de choix

Problème 1
Former des mots de 3 lettres 2 à 2 distincts à l’aide des éléments de E = {a, b, c, d }

a b c d

b c d a c d a b d a b c

c d b d c b c d a d a c b d a d a b b c a c a b
abd

bda
adb

bad

dab

dba
bcd

bdc

cbd

dbc
cdb

dcb
abc

bca
acb

acd

adc

bac

cab

cad

cba

cda

dac

dca
Il y a 24 mots.

t o s . c o m
u
Problème 2

e r t
4 couples sont réunis pour une soirée dansante. Les 4 hommes invitent chacun une femme à danser.

a m
De combien de façon peut se faire cette invitation, sachant que aucun homme ne danse avec son épouse ?

II.4.

Problème
C
Tableau à double entrée

On lance deux dés cubiques parfaits. Quel est le nombre de lectures des numéros de faces supérieure ?

Le tableau suivant donne les lectures possibles:

1 2 3 4 5 6
1
2 (2,2) (2,3)
3
4
5
6

Tableau à double entrée: il y a 36 lectures.

II.5. P-liste – Nombre d’applications

Définition
Une suite ordonnée a1 , · · · , a p de p objets est appelée p-liste et on note (a1 , a2 , · · · , a p )(p ≥ 2)
E 1 × E 2 × · · · × E p = ensemble des p-listes.
Si E i est fini, card (E 1 × E 2 × · · · × E p ) = card E 1 × · · · × card E p
En particulier, si E est fini non vide, E p = E | ×E ×
p p
{z· · · × E} et card E = n où n = card E .
p f oi s

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Supposons que card E = n et card F = p , n, p ∈ N∗

Théorème
Le nombre d’applications de E vers F est n p = (card E )p = card E p

Problème 1
Dans un restaurant, un menu consiste en « une entrée », « un plat de résistance » et « un dessert ».
Quel est le nombre de menus possibles s’il y a 4 entrées, 3 plats de résistance et deux desserts ?

Notons E = {e 1 , e 3 , e 3 , e 4 } les entrées


R = {r 1 , r 2 , r 3 } les plats de résistance
D = {d 1 , d 2 } les desserts
Le triplet (e 1 , r 1 , d1 ) représente un menu. Donc tous élément de E × R × D est un menu et réciproquement, un menu est représenté par
un élément de E × R × D , donc le nombre de menus possibles qu’offre ce restaurant est card E × R × D = 4 × 3 × 2 = 24

Problème 2
Avec les chiffres 0, 1, 2, · · · , 9 combien de numéros de téléphone de 6 chiffres peut-on former ?

1reméthode

E = ensemble des 10 chiffres


. Chaque élément de E 6 représente un numéro de téléphone du réseau téléphonique. Le nombre de tels numéros est card E 6 = 106

2eméthode

Soit abcd e f un numéro de 6 chiffres.


Chaque application de A = {a, b, c, d , e, f } vers E définit un numéro de téléphone.

a 0
b 1
c 2 Le nombre d’applications de A vers E est
(card E )card A = 106

m
d 3

o
e

c
4
f ..
9
.

r t u t o s .
Problème 3

C a m e
Avec les lettres du mot « GOUNI », combien de mots de 3 lettres peut-on former, une lettre pouvant être répétée jusqu’à 3 fois ?

5 × 5 × 5 = 53

II.6. Factorielle n
Soit n ∈ N∗

Définition
On appelle factorielle n l’entier noté n! défini par: n! = n(n − 1)(n − 2) · · · 2 × 1

On définit également pour n, p ∈ N, p ≤ n

p n! p n!
An = et C n =
(n − p)! p!(n − p)!

A 0n = 1, A 1n = n, A n
n = n!
Remarque

C n0 = 1,C n1 = n,C nn = 1
n(n − 1)
C n2 =
2

II.7. Arrangements
Soit E un ensemble fini non vide de cardinal n et p ∈ N∗ , p ≤ n

Définition
On appelle arrangement de p éléments de E tout p-uplet d’éléments de E deux à deux distincts.

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Propriété 1
p
Le nombre d’arrangements de p éléments d’un ensemble E de n éléments est A n

Propriété 2
p
Le nombre d’injections d’un ensemble à p éléments vers un ensemble à n éléments est A n (p ≤ n).

Problème 1
1. Combien de nombre de 3 chiffres distincts peut-on former avec les chiffres 1, 2, 3, 4, 5 ?
2. Dénombrer parmi ces nombres ceux qui sont:
a) pairs
b) multiples de 5
c) inférieurs à 400.

1. C’est le nombre d’arrangement de 3 éléments de {1, 2, 3, 4, 5}, soit A 35 = 60 nombres.

2.a) Les nombres pairs doivent se terminer par 2 ou 4: A 24 + A 24 = 24

b) Les multiples de 5 doivent se terminer par 5 : A 24 = 12

c) Pour qu’un nombre de trois chiffres soit inférieur à 400, il suffit qu’il commence par 1 ou 2 ou 3: A 24 + A 24 + A 24 = 36

problème 2
Avec les chiffres 0, 1, 2, · · · , 9 combien de nombres de 4 chiffres 2 à 2 distincts peut-on former ?

N = A 19 × A 39 = A 410 − A 39 = 4536

Problème 3
Le chef d’un village dispose de 3 masques différents. Dix villageois seulement peuvent porter l’un ou l’autre de ces masques.
Calculer le nombre de répartition possible.

soit: A 310 = 720

t o s . o m
Le nombre de répartition possible est égal au nombre d’injection de l’ensemble de 3 masques dans l’ensemble des 10 villageois,

c
II.8. Permutations

a m e r t u
Définition
C
Soit E un ensemble ayant n éléments.
On appelle permutation de E toute bijection de E dans E tout arrangement de n éléments de E .

Propriété
♣ Le nombre de permutation d’un ensemble E est n! (card E = n )
♣ Le nombre de bijections d’un ensemble à n éléments vers un ensemble à n éléments est aussi n!

Problème
On dispose de 7 plaquettes numérotées de 1 à 7. On range ces plaquettes pour former un nombre de 7 chiffres.
1. Calculer le nombre total de cas possibles.
2. Calculer le nombre total de cas possibles sachant que:
a) le nombre obtenu est impair.
b) le nombre obtenu est divisible par 4.

1. le nombre total de cas possibles est: 7! = 5040

2.a) On obtiendra un nombre impair si le dernier chiffre est 1, 3, 5 ou 7 (4 possibilités). Le nombre de nombres impairs est alors:
4 × 6! = 2880.

b) Un nombre est divisible par 4 si le nombre formé par les deux derniers chiffres de ce nombre est divisible par 4. De tels
nombres sont: 12, 16, 24, 32, 36, 52, 56, 64, 72, 76 (10 possibilités). Le nombre de nombres possibles est alors: 10 × 5! = 1200.

Problème 2
6 athlètes prennent le départ d’une course à pied. Chacun d’eux prend au hasard un des 6 couloirs de la piste.
1. Combien y a-t-il de positions de départ possibles ?
2. Combien y a-t-il de positions de départ possible si l’un des athlètes ne prend pas le départ ?

1. N = 6! le nombre de positions possible est égal au nombre de bijections de l’ensemble des athlètes vers l’ensemble des couloirs.

Dénombrement
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2. A 56 = 720

II.9. Combinaisons

Définition
Soit E un ensemble à n éléments et p ≤ n .
On appelle combinaison de p éléments de E tout sous-ensemble de E ayant p éléments.

Propriété
p
p n! A
Le nombre de telles combinaisons est C n = = n
p!(n − p)! p!

problème 1
Une classe a 45 élèves dont 25 filles. On veut élire un comité de 4 membres.
1. Quel est le nombre de résultats possibles ?
2. Quel est le nombre de comité contenant exactement 2 filles ?
3. Quel est le nombre de comité contenant au moins 1 fille ?

4
1. Le nombre de résultats possibles est : C 45

2 2
2. C 25 ×C 20

3. C 1 25 ×C 20
3 2
+C 25 2
×C 20 3
+C 25 1
×C 20 4
+C 25 0
×C 20 4
= C 45 4
−C 20

Problème 2
On donne 7 points du plan 3 à 3 non alignés.
Combien de triangles peut-on former avec ces points ?

N = C 73

Propriétés
Soit p, n ∈ N, p ≤ n

t o s . c o m
p
♠ Cn = Cn
n−p
p−1

a m
p

e
♠ Si de plus n > p ≥ 1,C n−1 +C n−1 = C n
r t u
p

p−1
C n−1 + C n−1
||
p

Cn
p
C
♠ a, b ∈ R∗ , n ∈ N∗
n
p
(a + b)n = C n a n−p b p
X
p=0

II.10. Quelques problèmes

Tirages

Une urne contient n boules (n ≥ 2).

Le nombre de tirages successifs avec remise de p boules de l’urne est n p


p
Le nombre de tirages successifs sans remise de p boules de l’urne est A n
p
le nombre de tirages simultanés de p boules de l’urne est C n

Jeu de 32 cartes

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Exemple
Une main de ce jeu est tout sous-ensemble de 8 cartes.
1. Combien y a-t-il de mains possibles ?
2. Parmi ces mains, combien contiennent:
a) exactement 3 As
b) au moins 3 As
c) exactement 3 As et 2 cœurs

t o s . c o m
a m e r t u
C

Dénombrement
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8
1. C 32

2.a) C 43 ×C 28
5

b) C 43 ×C 28
5
+C 44 ×C 28
4

c)
Il n’y a pas l’as de cœur
C 10 ×C 33 ×C 72 ×C 21
3
Il y a l’as de cœur
C 11 ×C 32 ×C 71 ×C 21
4

Le nombre de mains contenant 3 As et 2 cœurs est: C 10 ×C 33 ×C 72 ×C 21


3
+C 11 ×C 32 ×C 71 ×C 21
4

Anagrammes

On appelle anagramme d’un mot, tout mot ayant un sens ou non obtenu en permutant les lettres de ce mot.

GOUNI −→ 5! anagrammes

5!
FOTSO −→ anagrammes
2!

12!
BACCALAUREAT −→ anagrammes
4!2!

t o s . c o m
a m e r t u
C

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82
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CHAPITRE 13: TRANSFORMATION DU PLAN


13.1. Homothétie
13.1.1 Définition
Une homothétie est définie par un point appelé centre et un nombre réel
non nul appelé rapport. L’homothétie de centre O et de rapport k est note
ℎ𝑜,𝑘 ou h est l’application du plan dans lui-même qui a tout point M associe
le point M’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ = 𝑘𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑘 ≠ 1.

X A’ X A’

X O
X A

X O X A

t o s . c o
Remarque :k est le seul point invariantm
a
Cas particuliers
m e r t u
C
¬ Si k = 1 : h = Id (une homothétie de rapport 1 est l’identité du plan).
¬ Si k = -1 : h = 𝑆Ω (l’homothétie de centre Ω est de rapport –1 est la symétrie
de centre Ω).
Exemple :
a. Soit deux points A et O tel que la distance OA = 4cm, construire A’
l’image de A par l’homothétie de centre O et de rapport 1.5.
b. Soit deux points B et O tel que OB = 8cm, construire B’ l’image de B
par l’homothétie de centre O et de rapport – ½.
Remarque (BAS)
- L’homothétie est une transformation qui agrandi les figures si |k| > 1
et les réduit si |k| <1.
- Si A’ et B’ sont les images respectif des points A et B par une
homothétie, alors AA’BB’ est un trapèze.

13.1.2. Propriétés
1
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P1. Par une homothétie, les mesures des angles sont conservées alors que
les longueurs sont proportionnelles.
P2. Une homothétie possède un point invariant : son centre
P3. L’aire d’une figure par une homothétie est multiplié par 𝑘 2
Exemple :
Le trapèze MNOP est l’image du trapèze ABCD par l’homothétie de centre I
D M
C
N
I

B O

A P
̂ . Justifier
1. Déterminer la mesure de l’angle 𝑀𝑁𝑂

. c
2. Calculer la distance OP. Justifier

t o s o m
r t u
13.1. 3. Propriété caractéristique

a m e
C
Soit f une application du plan dans lui-même , k un nombre réel différent de 0 et
de 1. Si pour tout point M et N d’images respectives M’ et N’ par f on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =k 𝑀𝑁
𝑀′𝑁′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ si et seulement si f est une homothétie de rapport k

13.2. Isométrie
13.2.1. Définition
Une isométrie du plan est une application du plan qui conserve les
distances. Comme exemple, nous avons les translations, les symétries
orthogonales et les rotations.
BAS : L’homothétie n’est pas une isométrie. Elle ne conserve ni les
distances, ni les aires mais conserve les autres propriétés des isométries.
1. Translation et symétrie orthogonales
1.1. Translation
i. Définition
2
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Toute translation est définie par un vecteur. La translation de vecteur 𝑢



note 𝑡𝑢⃗ est l’application du plan dans lui-même qui a tout point A associe le
point A’ tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′=𝑢 ⃗

BAS : Si 𝑢 ⃗ alors 𝑡𝑢⃗ = 𝑖𝑑. Tous les points sont invariants.


⃗ =0

- Si 𝑢 ⃗ ≠0 ⃗ alors aucun point n’est invariant.


- Si A’ et B’ désignent respectivement les images de A et B par 𝑡𝑢⃗ alors
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝐴′𝐵′
ii. Propriétés
P1. Soit f une application du plan dans lui-même, f est une translation ssi,
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
pour tous points A et B d’image respectif A’ et B’ on a : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴′𝐵′.
P2. Soit 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 deux vecteurs. La composée 𝑡𝑢⃗ °𝑡𝑣⃗ des translations de
vecteurs 𝑢 ⃗ + 𝑣 on a : 𝑡𝑢⃗ °𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑢⃗+𝑣⃗ .
⃗ 𝑒𝑡 𝑣 est la translation de vecteur 𝑢

BAS :
⃗ + 𝑣 = 𝑣 + 𝑣 alors 𝑡𝑢⃗ °𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑣⃗ °𝑡𝑢⃗
- 𝑢

. c o m
⃗ alors 𝑡𝑢⃗ + 𝑡𝑣⃗ = 𝑖𝑑. Cette relation traduit la bijection
- Si 𝑣 = −𝑢

t o s
réciproque.

a m e r t u
- Toute translation est une transformation du plan ; la
C
transformation réciproque de 𝑡𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝑡𝑣⃗ Avec 𝑣 = −𝑢⃗ .
Exemple : Soit ABCD un parallélogramme on a : 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ° 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = 𝑡𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ;
−1
𝑡𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑡𝐷𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; (𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗

Expression analytique d’une translation


Soit t la translation de vecteur 𝑢 ⃗ (𝑎, 𝑏), 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan et
𝑀’(𝑥’, 𝑦’) son image par t. on se propose de déterminer
l’expression analytique de t. c’est-à-dire d’exprimer 𝑥’ 𝑒𝑡 𝑦’ en
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑥′ − 𝑥 = 𝑎
fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 on a : 𝑀𝑀′ = 𝑢 ⃗ ⟺ { ′
𝑦 −𝑦 =𝑏
Par conséquent, l’expression analytique du vecteur 𝑢
⃗ (𝑎, 𝑏) est
𝑥′ = 𝑥 + 𝑎
{ ′
𝑦 =𝑦+𝑏

3
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1.2. Symétries orthogonales


i. Définition
La symétrie orthogonale d’axe (∆) notée 𝑆∆ est l’application du plan dans
lui-même qui a tout point M associe le point M’ tel que :
- Si 𝑀 ∈ (∆) alors M’=M
- Si𝑀 ∉ (∆), alors M’est le point tel que (∆) est la médiatrice de [𝑀𝑀′]
BAS :
 L’ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale d’axe
(∆) est la droite(∆).
 Soit O un point, 𝑢
⃗ un vecteur non nul, (∆) la droite passant par O et
de vecteur directeur⃗⃗⃗𝑢 . Pour tous points M et M’ distant de O on
a:
𝑂𝑀 = 𝑂𝑀′

𝑆∆ (𝑀) = 𝑀 ⟺ { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
̂⃗ = ⃗ ̂
(𝑂𝑀, 𝑢 ) (𝑢, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′)

ii. Propriétés

t o s . c o m
m e t u
P1. Soit (∆) et (∆)′ deux droites parallèle, O un point de(∆), O’ est le projeté
r
orthogonal sur(∆′). La composée 𝑆∆′ °𝑆∆ des symétries orthogonales d’axes
a
C
respectives (∆) 𝑒𝑡 (∆′) et la translation de vecteur 2⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂′’.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑂𝑂′

BAS :
- Lorsque les droites (∆)et (∆′) sont confondus, on observe 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑖𝑑

4
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- Toute symétrie orthogonale est sa propre réciproque.


- Si (∆)//(∆′), alors les transformations 𝑆∆ °𝑆∆′ et 𝑆∆′ °𝑆∆ sont
réciproques l’une de l’autre.
P2. Soit 𝑡𝑢⃗ une translation de vecteur 𝑢 ⃗ . Pour toute droite (∆) de vecteur
normal⃗⃗⃗𝑢. Il existe une droite (∆′) et une seule tel que : 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑡𝑢⃗
Démonstration
1
Existence : soit (∆′) l’image de (∆) par la translation du vecteur 𝑢
⃗ . La
2
droite (∆′) vérifie 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑡𝑢⃗ .
Unicité : soit (∆′) une droite tel que 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑡𝑢⃗ donc (∆)et (∆′) sont
confondues.
𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑆∆ °𝑆∆′ ⟹ ( 𝑆∆′ °𝑆∆ )°𝑆∆ = ( 𝑆∆ °𝑆∆′ )°𝑆∆
⟹ 𝑆∆′ °( 𝑆∆′ °𝑆∆ ) = 𝑆∆′ °( 𝑆∆ °𝑆∆′ )
⟹ 𝑆∆ = 𝑆∆′
2. Rotation

. c o m
2.1. Composée de symétries orthogonales d’axes sécants

t o s
et⃗⃗⃗⃗
a m e r t u
Soit (∆′) et (∆) des droites sécantes en un point O, de vecteur directeur 𝑢

C
𝑢′. La composée 𝑆∆′ °𝑆∆ des symétries d’axes respectives (∆′) et (∆) est la
rotation de centre O et d’angle 2 (𝑢
̂
⃗ , ⃗⃗⃗
𝑢′ ).

BAS :
̂
- ⃗ , ⃗⃗⃗
𝑆∆′ °𝑆∆ est une rotation de centre O et d’angle 2 (𝑢 𝑢′ ). les
transformations 𝑆∆ °𝑆∆′ et 𝑆∆′ °𝑆∆ sont réciproques l’une de l’autre.
̂
- Si (∆′) et (∆) sont perpendiculaires, alors (𝑢⃗ , ⃗⃗⃗
𝑢′ ) = 𝜋 et 𝑆∆ °𝑆∆′ est
une symétrie de centre O.
NB : On peut dire que toute rotation d’angle peut s’écrire d’une infinité de
façon comme composée de deux symétries orthogonales d’axes sécants.
Propriété : soit 𝑟(𝑂, 𝛼) une rotation de centre O et d’angle 𝛼. Pour toute
droite (∆) passant par O, il existe une droite (∆′) et une seule telle
que 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑟(𝑂, 𝛼).
Démonstration : (en cours)

5
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Exemple : ABC est un triangle équilatéral de sens direct et de centre O. soit I,


J et K les milieux respectifs des segments [BC], [CA] et [AB]. Exprimons la
rotation suivante comme composée de deux symétries d’axes sécants :
2𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋
𝑟(𝐴, ), 𝑟(𝐶, ), 𝑟(𝑂, ), 𝑟(𝐵, )
3 3 3 3

2.2. Propriété caractéristique


Soit f une application du plan dans lui-même et 𝛼 un angle non nul. 𝑓 est
une rotation d’angle 𝛼 ssi pour tous points M et N distincts d’images
̂
respectives M’ et N’, on a : MN= M’N’ et (𝑀𝑁, 𝑀′𝑁′)= 𝛼
2.3. Composée de rotations
- Soit r et r’ deux rotations de centre O et d’angles respectifs 𝛼 et 𝛼′. 𝑟°𝑟′
est la rotation de centre O et d’angle 𝛼 + 𝛼′.
- Soit r et r’ deux rotations de centres distincts et d’angles respectif 𝛼 et
𝛼′
 Si 𝛼 + 𝛼′ ≠ 0 alors 𝑟°𝑟′ est une rotation d’angle 𝛼 + 𝛼′.
 Si 𝛼 + 𝛼 ′ = 0 alors 𝑟°𝑟′ est une translation.

t o s . c o m
r t u
13.2.2. Isométrie et configuration

a m e
C
Propriété : Image de configurations usuelles
Soit 𝑓 une isométrie, A et B deux points distincts d’images respectives A’ et
B’ par 𝑓 et R un nombre réel strictement positif :
P1. L’image par 𝑓 de (AB) est (A’B’).
P2. L’image par 𝑓 de [AB] est [A’B’].
P3. L’image de 𝒞(𝐴, 𝑅) est 𝒞(𝐴′, 𝑅).
Propriété : Conservation des configurations
Les isométries conservent
P1. Les mesures des angles
P2. Les contacts
P3. Les aires
Reconnaissance des isométries
- La composée de deux isométries est une isométrie

6
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- La réciproque d’une isométrie en est une.


Déplacement et antidéplacement
- Un déplacement est une isométrie qui conserve les distances.
- Un antidéplacement est une isométrie qui transforme tout angle
oriente en son oppose.
Propriétés :
P1. La composée de deux déplacement en est un.
P2. La composée de deux antidéplacement est un déplacement.
P3. La composée d’un déplacement et d’un antidéplacement est un
antidéplacement.
P4. La réciproque d’un antidéplacement est un antidéplacement.
P5. La réciproque d’un déplacement est un déplacement.
13.2.3. Triangles isométriques
- ABC et A’B’C’ sont isométriques ou superposables s’il existe une

. c o m
isométrie 𝑓 tel que les points A, B et C ont respectivement pour

t o s
image A’, B’ et C’.

m e r t u
- Si 𝑓 est un déplacement, on dit que ABC et A’B’C’ sont directement
a
C
superposable.
- Si 𝑓 est un antidéplacement, on dit que les triangles ABC et A’B’C’
sont superposable après retournement.
Théorème : Soit ABC et A’B’C’ deux triangles. Si A’B’= AB, B’C’= BC, C’A’=
CA alors les triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques.
13.3. Composition d’homothétie et d’isométrie
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même, k un nombre réel diffèrent
de 0 et de 1. 𝑓 est une homothétie si et seulement si pour tous points M et N
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d’image respectif M’ et N’, on a M’N’ = 𝑘𝑀𝑁
Expression analytique
Le plan est muni du repère OIJ. Soit k un nombre réel non nul et 𝑓
l’application du plan dans lui-même, qui a tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) associe le
𝑥 ′ = 𝑘𝑥 + 𝑝
point 𝑀′(𝑥′, 𝑦′) tel que { ′ ou p et q sont des réel.
𝑦 = 𝑘𝑦 + 𝑞
- Si 𝑘 = 1, 𝑓 est la translation de vecteur 𝑢
⃗ (𝑝; 𝑞)
7
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- Si 𝑘 ≠ 1, 𝑓 est une homothétie de rapport k.


 Composée de deux homothéties de même centre
Soient h et h’ deux homothéties de centre Ω et de rapport respectifs k et k’.
h’o h est l’homothétie de centre Ω et de rapport k’k
Remarque :
Puisque k’× k =k × k ' , on a : h’o h = hoh’
(la composée de deux homothéties de même centre est commutative)
 Composée de deux homothéties de centre distinct
Soient h et h’, deux homothéties de centres respectifs Ω et Ω’ et de rapports
respectifs k et k’.
` Si k k ' =1 , alors h’0 h est une translation.
` Si k k ≠' 1, alors une homothétie de centre rapport k’k.
 Composée d’une homothétie et d’une translation
Soit h une homothétie de rapport k ≠ 1 et t une translation.
hot et to h sont des homothéties de rapport k.

. c o m
 Composée d’une homothétie et d’une rotation

t o s
` Similitude.

a m e r t u
C
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’une isométrie est
appelés similitude (de rapport |k| ; où k est le rapport de l’homothétie).
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’un déplacement est
appelés similitude directe (de rapport |k| ; où k est le rapport de l’homothétie).
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’un antidéplacement
est appelés similitude indirecte (de rapport |k| ; où k est le rapport de
l’homothétie).
` Propriétés des similitudes.
¬ Les similitudes de rapport |k| multiplient les distances par |k|.
¬ Les similitudes directes conservent les angles orientés.
¬ Les similitudes indirectes transforment tout angle orienté en son opposé.
` Propriétés des similitudes directes.
Soit s une similitude directe, composée d’une homothétie et d’une rotation
d’angle α.
Pour tout point M et N distincts, d’images respectives M’ et N’, on a :
Mes (𝑀𝑁, 𝑀′𝑁′) = α [2π]
Vocabulaire : α est appelé angle de la similitude directe s.de deux homothéties de même
centre

8
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♣ VECTEURS DE L’ESPACE ♣

Dans ce chapitre, il sera question d’étendre la notion de vecteurs dans le plan à l’espace. Une
question en découle donc : Les propriétés connues dans la géométrie vectorielle plane restent-
elles valables dans l’espace ?

0.1 Vecteurs de l’espace

t o s . c o m
0.1.1 Rappels

a m e r t u
C −→
1. Deux points A et B déterminent un vecteur noté AB caractérisé par :

(a) Sa direction : celle de la droite (AB)

(b) Son sens : celui de A vers B

(c) Sa longueur ou norme : celle du segment [AB].


−−→ −
2. Pour tout point O et tout vecteur →

u , il existe un unique point M tel que OM = →
u.

Ces rappels ne tiennent pas compte si les points appartiennent au plan ou pas, ils restent donc valables
dans l’espace.

0.1.2 Propriétés

Les propriétés suivantes restent valables dans l’espace.


−→ −−→ −→
1. Pour tout point A, B et C : AB + BC = AC (Relation de Chasles).

2. Pour tout vecteur →



u,→

v et →

w , pour tout scalaire α et β :
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0.1. Vecteurs de l’espace

(a) →

u +→

v =→

v +→

u.

(b) (→

u +→

v)+→

w =→

u + (→

v +→

w ).

(c) (α + β)→

u = α→

u + β→

u.

(d) α (→

u +→

v ) = α→

u + α→

v.

(e) α (β →

u ) = (α × β)→

u

(f) 1→

u =→

u.

3. La notion de barycentre et les propriétés associées restent valables dans l’espace.

0.1.3 Vecteurs colinéaires

Deux vecteurs qui ont la même direction sont dits colinéaires.


Deux vecteurs →

u et →

v sont dits colinéaires s’il existe un réel λ tel que →

u = λ→

v.
Par convention, le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur de l’espace.

0.1.4 Vecteurs orthogonaux

t o s . c o m
a m e r t u
C
Deux vecteurs dont les directions sont orthogonales sont dits orthogonaux.
Si les vecteurs →

u et →

v sont orthogonaux alors on note →−u ⊥→ −v.

0.1.5 Combinaison linéaire

Soit →

u,→−
v et →−
w trois vecteurs de l’espace. On appelle combinaison linéaire des vecteurs →

u,→

v
et →

w tout vecteur de la forme α→

u + β→ −v + γ→
−w . α, β et γ étant des scalaires.

0.1.6 Vecteurs coplanaires

1. Les vecteurs →

u, →

v et →

w sont dits coplanaires si l’un peut s’écrire comme une combinaison
linéaire des deux autres.
−→ −→ −−→
2. Quatre points A, B, C et D sont dits coplanaires lorsque les vecteurs AB, AC et AD sont
coplanaires.

Remarque 0.1.1. 1. Deux vecteurs sont toujours coplanaires.


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0.2. Bases et repères

2. Si les vecteurs →

u et →

v sont colinéaires, alors pour tout vecteur →

w , les vecteurs →

u, →

v et →

w
sont coplanaires.

Dans la pratique, on utilise beaucoup plus la notion de :

0.1.7 Vecteurs non coplanaires

1. Trois vecteurs→−u,→−
v et →

w sont dits non coplanaires si et seulement si le seul triplet (α, β, γ) de


réels tels que α→
−u + β→
−v + γ→

w = 0 est le triplet (0, 0, 0).


(→

u,→

v et →

w non coplanaires) ⇔ (α→

u + β→

v + γ→

w = 0 =⇒ α = β = γ = 0).

2. Quatre points non coplanaires forment un tétraèdre. Il est dit régulier si ces faces latérales sont
des triangles équilatéraux.
Exercice d’application
−→ − −−→ → −→ −
ABCDEF GH est un cube de centre O. On pose AB = → u , AD = −v et AE = →
v.
−−→ −−→ −→ −−→
(a) Exprimer les vecteurs BG, CH, OG, F D en fonction de →

u,→−
v et →

w.

t o s . c o m
(b) Soit G le barycentre des points pondérés (A, −1), (B, 2), (E, 1) et (D, 2) et I milieu du

a m e r t u
segment [BD]. Démontrer que les points A, E, G et I sont coplanaires.

Indications
C
1. On utilise la relation de Chasles :
−−→ −−→ −→ −−→ −−→ −→ −→ −−→ − →
BG = BC + CG or BC = AD et CG = AE, d’où BG = →
v +−
w . On procède de façon similaire
pour déterminer les autres relations.

2. Avec un barycentre partiel, on obtient G comme barycentre des points (A, −1), (I, 4) et (E, 1).
ce qui conduit à la relation :
−→ − → −→ −→ −→ −→
AG = AI + 41 AE. Il vient que les vecteurs AG, AI, AE sont coplanaires et par suite les points
A, G, E et I sont coplanaires.

0.2 Bases et repères

W désigne l’ensemble des vecteurs de l’espace.

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0.3. Calculs vectoriels

0.2.1 Base et repère

1. Tout triplet (→

u ,→

v ,→

w ) de vecteurs non coplanaires est appelé base de W.

2. Le quadruplet (O, →

u ,→

v ,→

w ) est appelé repère de l’espace. Le point O est appelé origine du
repère.

− → − → −
3. Soit ( i , j , k ) une base. Pour tout vecteur →

u , il existe un unique triplet (x, y, z) de réels tel

− →
− →
− →
− →− → −
que →
−u = x i + y j + z k . On dit que → −
u a pour coordonnées (x, y, z) dans la base ( i , j , k ).
On écrit alors → −
u (x, y, z).

− → − →−
De même Soit (O, i , j , k ) un repère. Pour tout point M de l’espace, il existe un unique
−−→ →
− →
− →

triplet (x, y, z) tel que OM = x i + y j + z k . Le point M a donc pour coordonnées (x, y, z)
dans ce repère.

Propriété

− → − → − →

Soit ( i , j , k ) une base de W, α un nombre réel, →

u (x, y, z) et u0 (x0 , y 0 , z 0 ) deux vecteurs.

− →

u + u0 (x + x0 , y + y 0 , z + z 0 )
α→

u (αx, αy, αz).

t o s . c o m
0.2.2
e r t u
Base orthonormale, repère orthonormé

a m
C
1. Une base est dite orthonormale lorsqu’elle est constituée de trois vecteurs deux à deux ortho-
gonaux (on parle de base orthogonale) et unitaires.

− → − → − →
− → − → −
2. Le repère (O, i , j , k ) est dit orthonormé si la base ( i , j , k ) est orthonormale.

Exemple 0.2.1. ABCDEF GH est un cube d’arête 1.


−−→ −→ −−→
• (BC, EA, HG) est une base orthonormée de W.
−→ −→ −−→ −−→ −−→ −→
• Dans la base précédente, AC = AB + BC = BC + HG, donc AC(1, 0, 1).
−−→ −−→ −→ −→ −−→ −→ −−→ −−→
HB = HE + EA + AB = −BC + EA + HG. Donc, HB(−1, 1, 1).

0.3 Calculs vectoriels


− → − → −
On munit l’espace d’un repère orthonormé (O, i , j , k ). Soit A(xA , yA , zA ), B(xB , yB , zB ) et
C(xC , yC , zC ).
−→
1. AB(xB − xA , yB − yA , zB − zA ).
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0.3. Calculs vectoriels

xA + xB yA + yB zA + zB
2. Soit I le milieu du segment [AB], on a I( , , ).
2 2 2
3. Si G = (A, a), (B, ¯ b), (C, c) (on convient que a + b + c 6= 0), alors
axA + bxB + cxC ayA + byB + czC azA + bzB + czC
G( , , ).
a+b+c a+b+c a+b+c
p
4. AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2 + (zB − zA )2 .


5. pour tout vecteur →−u (x, y, z) et u0 (x0 , y 0 , z 0 ) :


(a) →
−u . u0 = xx0 + yy 0 + zz 0 .

(b) k →
− p
u k = x2 + y 2 + z 2
−→ −→
6. AB.AC = AB × ACcosBAC

Exercices d’application
Exercice 1
Soit les vecteurs →

u (−2, 3, −4), →

v (1, −1, 1) et →

w (0, 1, −2).

1. Calculer les coordonnées des vecteurs :




u − 2→−v +→ −
w , 2→

u +→−
v −→ −w et →
−u −→ −
v + 2→

w
Ind.

−u − 2→

v +→

. c o m
w = (−2, 3, −4) + (1, −1, 1) + (0, 1, −2) = (−4, 6, −8)

t o s
2→
u

u +→−
v −→−


u −→−
w (−3, 4, −1).
v + 2→

a
w (−3, 6, 1)
m e r t
Ind.
C
2. Démontrer que les vecteurs →

u,→

v et →

w sont coplanaires.

Remarquer que →

w =→

u + 2→

v.

Exercice 2
On considère les points A(2, −1, 1), B(−1, 1, 3) et C( 27 , −2, 0).
−→ −→
1. Calculer les coordonnées des vecteurs AB et AC, puis déduire que les points A, B et C sont
alignés.
Ind.
−→ −→ −→ −→
AB(−3, 2, 2) et AC( 32 , −1, −1). Il est alors immédiat que AC = − 12 AB.

2. Déterminer les coordonnées du point G centre de gravité du triangle ABC.


Ind.
xA +xB +xC 3
xG = 3
= 2
yA +yB +zC
yG = 3
= − 23
zA +zB +zC 4
zG = 3
= 3

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0.4. Sphère et surface de niveau

−−→ −−→
3. Déterminer les coordonnées du point D tel que DA = −3DB.
Ind. On poser D(xD , yD , zD ) et exploiter la relation ci-dessus.

0.4 Sphère et surface de niveau

0.4.1 Sphère

1. Soit Ω un point de l’espace et R > 0 un réel. L’ensemble des points M de l’espace tels que
ΩM = R est la sphère de centre de Ω et de rayon R.

2. Soient A et B deux points de l’espace. L’ensemble des points M de l’espace tels que
−−→ −−→
M A.M B = 0 est la sphère de diamètre [AB].

3. L’ensemble des points M (x, y, z) de l’espace tel que x2 + y 2 + z 2 − 2ax − 2by − 2cz + d = 0
peut être vide, un singleton ou une sphère.

Exercice d’application

t o s . c o m
a m e r t u
1. Déterminer une équation cartésienne de la sphère de centre A(3, −1, 2) et de rayon 3.
Ind.
C
Soit (S) cette sphère et M (x, y, z) un point de (S). On AM = 3, d’où (x − 3)2 + (y + 1)2 +
(z − 2)2 = 9. Finalement, (S) : x2 + y 2 + z 2 − 6x + 2y − 4z + 5 = 0.

2. Donner la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (Σ) des points M (x, y, z) tels
que : x2 + y 2 + z 2 − 2x + 4y − 5 = 0.
Ind.
On a x2 + y 2 + z 2 − 2x + 4y − 5 = 0 ⇔ (x − 1)2 + (y + 2)2 + z 2 = 10. (Σ) est donc la sphère

de centre Ω(1, −2, 0) et de rayon 10.

0.4.2 Surfaces de Niveau

Soit f une application définie de E vers R, k ∈ R. On appelle Surface de niveau k, l’ensemble


des points M de l’espace tels que f (M ) = k.

Exemple 0.4.1. Soit O un point de l’espace. Si on considère l’application f : M 7−→ OM , les


surfaces de niveau 2, −5 et 0 sont respectivement la sphère de centre O et de rayon 2, l’ensemble vide
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0.4. Sphère et surface de niveau

et le singleton {O}.

Il est à préciser qu’on ne fera pas un cours sur les surfaces de niveau mais néanmoins nous regar-
derons cet exercice d’application.
Exercice d’application ABCD est un tétraèdre.

1. (a) Déterminer l’ensemble (Γ) des points M tels que :


−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(M B + M C + M D).(M A − M D) = 0

(b) Déterminer l’ensemble (Σ) des points M tels que :


−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(M B + M C + M D).(M A + M D) = 0

2. L’espace est muni d’un repère orthonormé. On donne A(0, 3, −1), B(2, 0, −1), C(1, 2, 0) et
D(0, 1, 1).
Déterminer une équation cartésienne de (Γ) et une équation cartésienne de (Σ).

Indications

1. (a) Poser G comme centre de gravité du triangle BCD. La relation de Leibnitz nous permet
d’écrire :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→

s . c o m −−→ −−→ −−→ −−→


∀M ∈ (Γ), (M B + M C + M D).(M A − M D) = 0 ⇔ 3M G.DA = 0 ⇔ M G.AD = 0.

t o
a m e r t u
(Γ) est donc le plan passant par G et perpendiculaire à la droite (AD).

C
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(b) Soit I milieu du segment [AD]. ∀M ∈ (Σ), (M B + M C + M D).(M A − M D) = 0 ⇔
−−→ −−→ −−→ −−→
(3M G).(2M I) = 0 ⇔ M G.M I = 0.
(Σ) est la sphère de diamètre [GI].

2. Il suffit de déterminer les coordonnées des points G et I et exploiter les relations précédentes.
On obtient G(1, 1, 0) et I(0, 2, 0). Par la suite :
(Γ) : y − z − 1 = 0 et (Σ) : x2 + y 2 + z 2 − x − 3y + 2 = 0.

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Orthogonalité dans l’espace

Objectifs
On se propose de généraliser à l’espace, la notion d’angle droit.

0.1 Activité
Examinons le cube ci-contre. La droite (AE) est parallèle à la droite (BF ). La droite (BF ) est perpen-
diculaire à la droite (BC). On dit que la droite (AE) est orthogonale à la droite (BC).
Remarque 0.1. On peut aussi dire que la droite (BF ) et la droite (BC) sont orthogonales.
Notation : Pour exprimer que deux droites sont orthogonales, on utilise le même symbole que celui qui
est utilisé pour exprimer que deux droites sont perpendiculaires. Par exemple, on écrit : (AE)⊥(BC) de
même que (BF )⊥(BC).

m
Répondre par vrai ou faux en justifiant

u t o s . c o
1. Les droites (AE) et (BC) sont orthogonales.

t
2. Les droites (AE) et (GC) sont orthogonales.

C a m e r
3. Les droites (F E) et (GC) sont orthogonales.
4. Les droites (F E) et (HE) sont orthogonales.
5. Les droites (F E) et (F H) sont orthogonales.
6. Les droites (F E) et (BD) sont orthogonales.
7. Les droites (F H) et (AC) sont orthogonales.
8. Le droite (DH) est orthogonale au plan
(ABC).
9. Le droite (HE) est orthogonale au plan
(ABF ).
10. les plan (ABC) et (DHG) sont perpendicu-
laires.
11. les plan (ABF ) et (DHG) sont parallèles.
12. Le projeté orthogonal du point C sur la droite
(AB) est le point B.
13. Le projeté orthogonal de la droite (DC) sur la
droite (AB) est le point (AB).
14. Le projeté orthogonal de la droite (AD) sur la
droite (AB) est le point A.
15. Le projeté orthogonal du point H sur le plan
(ABF ) est le point E.
16. Le projeté orthogonal de la droite (DG) sur le
plan (ABF ) est le point (AF ).

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 2

0.2 Droites orthogonales


0.2.1 Définition
Définition 0.1. Deux droites (D) et (D0 ) sont orthogonales si leurs parallèles respectives (∆) et (∆0 ) passant
par un même point sont perpendiculaires. On note (D)⊥(D0 ).

Définition 0.2. Soient →



u et →−
v deux vecteurs. Soient A, B, C et D quatre points de l’espace tels que :

− −−
→ →
− −−

u = AB et v = CD.
Les vecteurs →

u et →

v sont orthogonaux si l’un des deux au moins est nul ou si les droites (AB) et (CD)
sont orthogonales.
Attention ! ! !
Deux droites orthogonales à une même troisieme ne sont pas force-
ment paralleles. Exemple : Dans le cube ABCDEF GH ci-contre,
on a : (AB)⊥(AE) et (AC)⊥(AE), mais (AB) et (AC) ne sont
pas paralleles.

Remarque 0.2. Deux droites perpendiculaires sont coplanaires


alors que deux droites orthogonales ne sont pas forcément copla-
naires (donc perpendiculaire implique orthogonale mais orthogo-
nale n’implique pas perpendiculaire).
On déduit de la définition précédente et des propriétés de géo-
métrie plane concernant les positions relatives de deux droites la
propriété suivante.

0.2.2 Propriétés

s .
(D)⊥(D0 ) et (L)k(D), alors (L)⊥(D0 )

t o o m
• Si deux droites sont orthogonales alors toute parallèle à l’une est orthogonale à l’autre. C’est-à-dire si

c
a m e t u
• Si deux droites sont parallèles alors toute droite orthogonale à l’une est orthogonale à l’autre. C’est-à-dire

r
si (D)k(D0 ) et (L)⊥(D), alors (L)⊥(D0 )

C
Exemple 0.1. Soit ABCDEF GH un cube. Le point I est un
point de l’arête [GC]. Les points M et N sont les milieux respectifs
des segments [ID] et [IB]. Montrer que les droites (M N ) et (AC),
d’une part, (M N ) et (EG), d’autre part, sont orthogonales.
Solution
Les points M et N étant les milieux respectifs des segments [ID]
et [IB], la droite (M N ) est parallèle à la droite (BD), [BD] et
[AC] sont les diagonales d’un carré donc les droites (BD) et (AC)
sont perpendiculaires. Ainsi les droites (M N ) et (AC) sont ortho-
gonales. Or on sait que les droites (AC) et (EG) sont parallèles
puisque AEGC est un rectangle. On peut donc conclure que les
droites (M N ) et (GE) sont orthogonales.

0.3 Droite orthogonale à un plan


0.3.1 Définition
Une droite (D) est orthogonale à un plan (P ) si elle est orthogonale à toutes les droites du plan (P ). On
note : (D)⊥(P ). On peut déduire le théorème suivant.

0.3.2 Théorème
Si une droite (D) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (P ) alors elle est orthogonale à (P ).

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 3

Remarque 0.3. Pour montrer qu’une droite (D) est orthogonale


à un plan (P ), il ne suffit pas de montrer que la droite (D) est
orthogonale à deux droites sécantes du plan (P ).
Exemple 0.2. Dans le cube ABCDEF GH, (GC)⊥(BC) et
(GC)⊥(EH) mais (BC) et (EH) sont parallèles. c’est pour cela
que conformement à ce qu’on voit, la droite (GC) n’est pas ortho-
gnale au plan (BCH)
1. Montrer que (DG) est orthogonale au plan (BCH).
2. Montrer que (AF ) est orthogonale au plan (BCH).
3. En déduire que (AF ) est orthogonale à (EC)

0.3.3 Propriétés

• Si deux droites sont orthogonales à un même plan, elles


sont parallèles. C’est-à-dire si (D)⊥(P ) et (D0 )⊥(P )
alors (D)k(D0 ).

• Si deux droites sont parallèles, et si l’une est orthogonale à un plan, l’autre aussi. C’est-à-dire si (D)k(D0 )
et (D0 )⊥(P ) alors (D)⊥(D0 ).

t o s . c o m
a m e r t u
C
• Si deux plans sont orthogonaux à une même droite, ils
sont parallèles. C’est-à-dire si (D)⊥(P ) et (D)⊥(P 0 )
alors (P )k(P 0 ).

• Si une droite (D) est orthogonale à un plan, alors elle est orthogonale à toute droite de ce plan.
• Si deux plans (P ) et (P 0 ) sont parallèles, alors toute droite (D) orthogonale à l’un est orthogonale à l’autre.
C’est-à-dire si (P )k(P 0 ) et (D)⊥(P ) alors (D)⊥(P 0 ).
• Soit A un point et (P ) un plan. Il existe une unique droite (D) passant par A et orthogonale à (P ).
• Soit A un point donné de l’espace et (D) une droite. Il existe un unique plan passant par A (contenant
A) et orthogonale à (D).
• Si (D) est une droite orthogonale à un plan (P ), alors toutes droite orthogonale à (D) est parallèles au
plan (P ). C’est-à-dire si (D)k(P ) et (D0 )⊥(D) alors (D0 )k(P ).

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 4

• Si deux droites (D) et (D0 ) sont parallèles, alors tout plan (P ) orthogonal à (D) est orthogonal à (D0 ).
C’est-à-dire si (D)k(D0 ) et (D0 )⊥(P ) alors (D)⊥(P ).

Remarque 0.4. • Pour montrer que deux droites sont orthogonales dans l’espace, il suffit de montrer que
l’une d’elle est orthogonale à un plan contenant l’autre.
• Pour démontrer que deux droites sont parallèles, il suffit de montrer qu’elles sont orthogonales à un même
plan.
• Pour montrer que deux plans sont parallèles, il suffit de montrer que ce deux plans sont orthogonaux à une
même droite.
Exemple 0.3. ABCDEF GH est un cube.
1. Montrer que la droite (BG) est orthogonale au plan (CEF ).
2. En déduire que les droites (BG) et (CE) sont orthogonales.
3. Démontrer que la droite (CE) est orthogonale au plan
(BDG).
Exemple 0.4. Soit ABCD un tétraèdre régulier (c’est-à-dire un
polyèdre à 4 sommets dont les 6 arêtes sont de même longueur),
G le centre de gravité du triangle BCD et I le milieu de [CD].
1. Montrer que : (CD)⊥(ABI).
2. En deduire que : (AG)⊥(BCD).

0.3.4 Projection orthogonale dans l’espace.


a) Projection orthogonale sur un plan.

t o s . c o m
u
Définition 0.3. La droite (D) étant la droite

e r t
orthogonale au plan (P ) passant par M et cou-

a m
pant (P ) en M 0 , le point M 0 est alors appelé

C
projeté orthogonal de M sur (P ). Le projeté
orthogonal M 0 de M sur (P ) est donc dé-
fini par les deux conditions : M 0 ∈ (P ) et
(M M 0 )⊥(P )

Propriété 0.1. Soit p la projection orthogonale sur le (Π)


P1 ) L’ensemble des points invariant par la projection p est le plan (Π) lui même.
P2 ) l’image d’une droite par une projection est :
I Un singleton si la droite est orthogonale au plan de projection.
I Une droite si la droite n’est pas orthogonale au plan de projection.
P3 ) Soit M 0 et N 0 les images respectives des points M et N de l’espace par la projection p. On a :
I Si (M N )k(P ), alors M N = M 0 N 0 .
I Si (M N ) n’est pas parallèle à (Π), alors M N > M 0 N 0
P4 ) L’image du milieu d’un segment dont le support n’est pas orthogonal au plan de projection par une
projection orthogonal est le milieu du segment image.

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 5

b) Projection orthogonale sur une droite.

Le plan (P ) étant le plan orthogonal à la droite (D)


passant par M et coupant (D) en M 0 , le point M 0
est alors appelé projeté orthogonal de M sur (D). Le
projeté orthogonal M 0 de M sur (D) est donc défini
par les deux conditions : M 0 ∈ (D) et (M M 0 )⊥(D)

Propriété 0.2. Soient (D) une droite et p la projection orthogonale sur la droite (D)
P1 ) L’ensemble des points invariants par la projection p est la droite (D) elle même.
P2 ) L’image d’une droite orthogonale à (D) par la projection p est un singleton.
P3 ) L’image d’une droite non orthogonale à (D) par la projection p est une droite.
P4 ) L’image du milieu d’un segment dont le support n’est pas orthogonal à (D) par la projection p est le
milieu du segment image.

Exemple 0.5. Dans le cube ABCDEF GH, déterminer :


1. Le projecté orthogonal de F sur le plan (DCH).

t o s . o m
2. Le projecté orthogona de C sur la droite (EF ).

c
a m e r t u
0.3.5 C
Distance d’un point à un plan, distance d’un point à une droite.
Définition 0.4. Soient (P ) un plan, A un point de l’espace n’appartenant pas (P ) et H le projecté orthogonal
da A sur le plan (P ). On appelle distance du point A au plan (P ) , la distance (AH).
Définition 0.5. Soient (D) une droite, (A) un point de l’espace n’appartenant pas à (D) et H le projcté
orthogonal de A sur (D). On appelle distance de A à (D), la distance AH
Remarque 0.5. I Si un point appartient à un plan (P ), alors la distance de ce point au plan (P ) est égale
à zéro.
I Si un point appartient à une droite (D), alors la distance de ce point à (D) est égale à zéro.

0.4 Plans perpendiculaires


0.4.1 Définition
Soient (P ) et (P 0 ) deux plans. On dit que (P ) et (P 0 ) sont perpendiculaires et on note (P )⊥(P 0 ) si l’un
de ces plans contient une droite orthogonale à l’autre.
Remarque 0.6. Si deux plans sont perpendiculaires alors ils sont sécants

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 6

0.4.2 Propriétés
P1 ) si deux plans sont parallèles, tout plan perpendiculaire à l’un est perpendiculaire à l’autre.
P2 ) Si un plan (P ) est orthogonal à une droite (D) et est perpendiculaire à un plan (P 0 ) alors (D) et (P 0 )
sont parallèles.
P3 ) Si une droite (D) est orthogonale à un plan (P ), alors tout plan (P 0 ) parallèlé à (D) est perpendiculaire
à (P ). C’est-à-dire si (D)⊥(P ) et (D)k(P 0 ) alors (P )⊥(P 0 )
P4 ) si deux plans sont perpendiculaires, alors toute droite orthogonale à l’un est parallèle à l’autre. C’est-à-
dire si (P )⊥(P 0 ) et (D)k(P ) alors (D)⊥(P 0 )
P5 ) Si deux plans sont perpendiculaires, alors tout plan parallèle à l’un est perpendiculaire à l’autre. C’est-
à-dire Si (P )⊥(P 0 ) et (Π)k(P ) alors (Π)⊥(P 0 )
P6 ) Un plan est perpendiculaire à deux plans sécants si et seulement si il est perpendiculaire à leur droite
d’intersection.
Remarque 0.7. Si deux plans sont perpendiculaires, alors toute parallèle à l’un n’est pas necessairement
orthogonale à l’autre.
Exemple 0.6. L’intersection de deux plans perpendiculaires.
Remarque 0.8. Deux plans perpendiculaires à un même plan ne sont pas forcement parallèles entre eux

0.4.3 Comment démontrer que deux plans sont perpandiculaires ?


Pour montrer que deux plans sont perpendiculaires, on peut utiliser l’un des procedés suivant :
I Trouver une droite appartenant à l’un des plan qui est orthogonale à l’autre.
I Trouver une droite parallèle à l’un des plans qui est orthogonale à l’autre plan.

Attention ! ! !

t o s . o m
I Trouver un plan parallèle à l’un et perpendiculaire à l’autre.

c
a m e t u
Deux plans perpendiculaires à un même troisième ne sont pas forcément parallèles (Exemple : Dans le

r
cube (ABC)⊥(ABE), (ADE)⊥(ABE) et (ABC)⊥(ADE)).

C
Soit ABCDEF GH un cube.
1. Monter que les plans (ABE) et (ABC) sont
perpendiculaire.
2. Monter que les plans (ABG) et (ADE) sont
perpendiculaire.
3. Monter que les plans (ABH) et (CDE) sont
perpendiculaire.

Vocabulaire
I Deux droites orthogonales ne sont pas forcément sécantes mais deux droites perpendiculaires sont sécantes.
I Deux vecteurs sont orthogonaux (on ne dit pas perpendiculaires) lorsque leurs directions respectives sont
orthogonales.
I Dire qu’une droite est orthogonale à un plan ou dire qu’une droite est perpendiculaire à un plan signifie
la même chose.
I Un vecteur non nul →−
n normal à un plan (P ) est un vecteur directeur d’une droite orthogonale à (P ).

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Chapitre : Orthogonalité dans l’espace 7

0.5 Notion de plan médiateur


0.5.1 Activité
[AB] est un segment de milieu I et (P ) un plan passant par I et orthogonal à (AB)
1. Démontrer que tout point du plan (P ) est équidistant de A et B.
2. Démontrer que tout point équidistant de A et B est un point de (P )

0.5.2 Définition
On appelle plan médiateur d’un segment, le plan passant par le milieu de ce segment et orthogonal à son
support.

0.5.3 Exemple
Soit ABCD un tétraèdre régulier (c’est-à-dire un polyèdre à 4 sommets dont les 6 arêtes sont de même
longueur).
1. Montrer que A et B appartiennent au plan médiateur de [CD].
2. En déduire que deux arêtes opposées du tétraèdre sont orthogonales.

t o s . c o m
a m e r t u
C

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♣ GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DE
L’ESPACE ♣


− → − → −
Dans tout ce qui va suivre, l’espace E sera muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ). L’en-
semble des vecteurs de l’espace sera noté W.

0.1 Plans de l’espace

t o s . c o m
a m e r t u
0.1.1
C
Équations cartésiennes

Vecteur normal d’un plan

On dit qu’un vecteur →



n est un vecteur normal à un plan si sa direction est une droite orthogonale
à ce plan.
Tout plan étant entièrement déterminé par la donnée d’un point quelconque A et de deux vecteurs
directeurs →

u et →−
v (On parle aussi de plan de repère (A, →
−u ,→

v )), un vecteur normal →

n est tout
vecteur orthogonal à →

u et à →

v.

Remarque 0.1.1. Tout plan admet une infinité de vecteurs normaux.

Propriétés caractéristiques

Soit A ∈ E, →

n ∈ W.

1) Il existe un unique plan passant par A et de vecteur normal →



n.

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0.1. Plans de l’espace

−−→ −
2) L’ensemble des points M de l’espace tels que AM .→
n = 0 est le plan passant par A et de vecteur
normal →

n.

3) Soit (P) le plan passant par A et de vecteur normal →



n . Pour tout point M ∈ (P), les vecteurs
−−→ →
AM et −n sont orthogonaux.

Équations cartésiennes

Tout plan admet une équation cartésienne de la forme ax + by + cz + d = 0 où l’un au moins


des réels a, b, c est non nul et le vecteur →

n (a, b, c) est un vecteur normal de ce plan. Réciproquement,
l’ensemble des points M (x, y, z) ∈ E tel que ax + by + cz + d = 0 est un plan dont un vecteur normal
est le vecteur →

n (a, b, c).
Faire la preuve (Prendre A(x0 , y0 , z0 ) et →

n (a, b, c) et appliquer la deuxième propriété caractéris-
tique).

Remarque 0.1.2. Si ax + by + cz + d = 0 est l’équation cartésienne d’un plan alors toute équation
de la forme k(ax + by + cz + d) = 0 (k 6= 0) est aussi l’équation cartésienne de ce plan.

t o s . c o m
Exemple 0.1.1. Le plan P d’équation 2x − z + 6 = 0 est le plan passant par A(1, 0, 8) et de vecteur
normal →

n (2, 0, −1).

a m e r t u
C
Détermination des équations cartésiennes de plan

1) Connaissant un point et un vecteur normal


Soit A(1, 2, 3) ∈ E et →

n (−1, 1, 2) ∈ W. Déterminer une équation cartésienne du plan passant
par A et de vecteur normal →

n.
Indications
−−→ −
(a) Pour tout point M (x, y, z) appartenant à ce plan, exploiter la relation AM .→
n = 0.

(b) Utiliser le fait que tout plan admet une équation de la forme ax + by + cz + d = 0 avec


n (a, b, c) comme vecteur normal, ce qui conduirait à la relation −x + y + 2z + d = 0 et
pour terminer utiliser le fait que A appartienne au plan.

2) Connaissant un point et deux vecteurs directeurs


Dans l’espace muni d’un repère orthonormé, on donne :
A(−1, 3, −5), →

u (2, −5, 2) et →

v (−3, 5, 2). Soit (P ) le plan de repère (A, →

u ,→

v ).

(a) Déterminer un vecteur →



n orthogonal à →

u et à →

v.
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0.1. Plans de l’espace

(b) Déduire une équation cartésienne du plan (P ).

3) Connaissant trois points non alignés


On rappelle que trois points non alignés forment un plan.
On considère les points A(0, 0, 4), B(2, −2, 0) et C(0, 2, 0).

(a) Montrer que les points A, B et C déterminent un plan.

(b) Déterminer une équation cartésienne de ce plan.

0.1.2 Équations paramétriques d’un plan

Propriétés

−−→
1) L’ensemble des points M de l’espace tels que AM = α→

u + β→

v (α et β des réels non nuls) est
le plan de repère (A, →

u ,→

v ).

point, →
2) Soit A(x0 , y0 , z0 ) un  −
u (a, b, c) et →

v (a0 , b0 , c0 ) deux vecteurs. L’ensemble des points

 x = x0 + αa + βa0

m


M (x, y, z) tels que :

u t o s c o
y = y0 + αb + βb0 est une représentation paramétrique du plan

.
t
 z = z + αc + βc0

r
0

C

a m


de repère (A, u , v ).
e
Remarque 0.1.3. Le choix de α et β n’étant pas unique, un plan admet une infinité de représentation
paramétrique.

Exemple 0.1.2. L’espace étant muni de sa base canonique, on donne le point A(1, −3, 2), les vecteurs

− →
− → − →
− − →
− → −
u = i − j +2 k et →
v = i − j . Une représentation paramétrique du plan (P ) de repère (A, →

u ,→

v)
 x =

 α+β+1

est : (P ) : y = −α − β − 3 (α, β) ∈ R2



 z = 2α + 2

La remarque
 précédente stipule que l’ensemble des points M (x, y, z) tels que
 x =

 −2α − 2β + 1

(P ) : y = 2α + 2β − 3 (α, β) ∈ R2 est aussi une représentation paramétrique de (P ).


−4α + 2

 z =
Attention ne pas multiplier les coordonnées du point d’appartenance.

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0.2. Droites de l’espace

Passage d’une forme à l’autre

Exercice 1 (De cartésienne à paramétrique)


(P ) est le plan passant par A(3, 0, 2) et de vecteur normal →

n (1, 2, −2).

1) Déterminer une équation cartésienne de (P ).

2) Déduire une représentation paramétrique de (P ).

Exercice 2 (De paramétrique à cartésienne) 




 x = 3 + λ − 3µ

Soit le plan (Q) dont une représentation paramétrique est : (Q) : y = 2λ + 3µ (λ, µ) ∈ R2


2 − 2λ

 z =
Déterminer une équation cartésienne de (Q).

0.1.3 Distance d’un point à un plan

Propriétés

t o s . c o m
r t u
1. Soit A un point et (P ) un plan. La distance du point A au plan (P ) est la distance AH où H est

a m e
C
le projeté orthogonal de A sur le plan (P ).

2. Soit A(x0 , y0 , z0 ) un point de E et (P ) le plan d’équation cartésienne ax + by + cz + d = 0.


| ax0 + by0 + cz0 + d |
La distance du point A au plan (P ) notée d(A, P ) est le réel défini par : d(A, P ) = √ .
a2 + b 2 + c 2
−−→ −
Preuve. Prendre H(x, y, z), puis exploiter la relation | AH.→ n | = AH k → −
n k (l’angle étant nul ou
−−→ →

− | AH.− n |
plat). n étant bien-sur un vecteur normal de (P ). De la on tire AH = →

k n k
Exemple 0.1.3. Soit (P ) le plan d’équation cartésienne 3x − 4y + 6 = 0 et A(4, 2, −1).
| 3 × 4 − 4 × 2 + 0 × (−1) + 6 |
d(A, P ) = p = 2.
32 + (−4)2 + 02

Remarque 0.1.4. Si A appartient au plan (P ) alors d(A, P ) = 0

0.2 Droites de l’espace

On rappelle que toute droite de l’espace est l’intersection de deux plans.

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0.2. Droites de l’espace

0.2.1 Systèmes d’équations cartésiennes

Propriété Toute droite de l’espace est caractérisée par un système de deux équations cartésiennes
de plan de la forme : 
 ax + by + cz + d = 0
 a0 x + b 0 y + c 0 z + d 0 = 0

Réciproquement, si ax + by + cz + d = 0 et a0 x + b0 y + c0 z + d0 = 0 sont les équations cartésiennes


respectives de deux plans sécants, alors

 ax + by + cz + d = 0
 a0 x + b 0 y + c 0 z + d 0 = 0

est un système d’équations cartésiennes de la droite d’intersection de ces deux plans.

Remarque 0.2.1. Une droite admet plusieurs systèmes d’équations cartésiennes.

Exemple 0.2.1. 
 x − 2y + z + 1 = 0

m
 x+y+z−2 = 0

t o s . c o
est un système d’équations cartésiennes de la droite passant par A(1, 1, 0) et de vecteur directeur

u


e r t
u (0, 1, 1).(On parle de la droite de repère (A, →

a m

u ))

C 
 x − y − 3z + 1 = 0
 2x − 2y − 6z + 1 = 0

n’est pas un système d’équations cartésiennes de droite car les deux équations qui la composent sont
celles de deux plans parallèles admettant un même vecteur normal → −n (1, −1, −3).

Exercice d’application
Déterminer un système d’équations cartésiennes de la droite (D) d’intersection des plans (P ) =
(A, →

n ) et (Q) = (B, →
1

n ) où, A(−1, 3, −5), B(1, 2, 3), →
2

n (2, −5, 2) et →
1

n (−3, 5, 2).
2

0.2.2 Représentations paramétriques

propriétés

−−→
1. L’ensemble des points M de l’espace tels que AM = α→

u (α ∈ R) est la droite de repère
(A, →

u ).
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0.3. Positions relatives

2. La droite (D) passant par A(x0 , y0 , z →



0 ) et de vecteur directeur u (a, b, c) admet une représenta-


 x = x0 + λa

tion paramétrique de la forme (D) : y = y0 + λb (λ ∈ R)



 z = z + λc
0

Exemple 0.2.2. La droite (D) passant par A(2, 3, 0) et dirigée par →



u (1, −1, 1) a pour représentation



 x = 2+λ

paramétrique : (D) : y = 3 − λ (λ ∈ R)



 z = λ

Remarque 0.2.2. 1. Si λ ∈ [0, 1], alors (D) est un segment de droite.

2. Si λ ∈]0, +∞[, alors (D) est une demi-droite.

Passage d’une forme à l’autre

Exercice 1 (De paramétrique à cartésienne) 




 x = 3 + 2λ

m

o
Soit (d) la droite de représentation paramétrique : (d) : y = 2 + λ (λ ∈ R)

r t u t o s . c 


 z = λ

C a m e
Donner un système d’équations cartésiennes pour la droite (d).
Exercice 2 (De cartésienne à paramétrique)
On considère la droite (L) dont un système d’équations cartésiennes est donné par :

 x − y − 2z + 3 = 0
 x+y+z−2 = 0

Déterminer une représentation paramétrique de (L) (Vous préciserez un repère pour la droite (L)).

0.3 Positions relatives

0.3.1 Position relative entre deux plans

Deux plans peuvent être parallèles ou sécants.


Soit (P ) le plan passant par A et de vecteur normal →

n et (P 0 ) le plan passant par A0 et vecteur normal

−0
n.


1. Si →−n et n0 sont colinéaires alors :
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0.3. Positions relatives

−−→ − −−→ →−
(a) Si AA0 .→
n 6= 0 et AA0 . n0 6= 0, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont strictement parallèles.
−−→ − −−→ → −
(b) Si AA0 .→
n = AA0 . n0 = 0, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont confondus.

− →

2. Si →

n et n0 sont non colinéaires, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont sécants. De plus si → −
n . n0 = 0
alors les plans (P ) et (P 0 ) sont orthogonaux.

Exercice d’application
Soit (P ) et (P 0 ) les plans d’équations cartésiennes respectives x + y + z = 0 et x + y − 2z + 1 = 0.

1. Démontrer que (P ) et (P 0 ) sont sécants et déterminer une représentation paramétrique de leur


droite d’intersection.

2. (P ) et (P 0 ) sont-ils orthogonaux ?

3. Déterminer une représentation paramétrique du plan (Q) passant par A(0, 2, 1) et parallèle au
plan (P ).

Indications


1. Remarquer que les vecteurs normaux respectifs de (P ) et (P 0 ) qui sont →

n (1, 1, 1) et n0 (1, 1, −2)
sont non colinéaires.

t o s . c o m
Leur droite d’intersection (d) a pour système d’équations cartésiennes :

r t u

e
 x+y+z = 0

C a m  x + y − 2z + 1 = 0

Et de la retrouver une représentation paramétrique pour cette droite.




2. Calculer →−
n . n0 puis conclure.

3. Les plans (Q) et (P ) étant parallèles, ont le même vecteur normal →



n . De là, vous retrouvez une
équation cartésienne de (Q) et il s’ensuit une représentation paramétrique.

0.3.2 Position relative de deux droites

Nous examinerons ici les cas les plus rencontrés en général. Soit (D) et (D0 ) deux droites de


l’espace de repères respectifs (A, →

u ) et (A0 , u0 ).


1. Si →

u et u0 sont colinéaires, alors (D) et (D0 ) sont parallèles.


2. Si →

u et u0 sont non colinéaires alors :
−−→ − → −
(a) Si AA0 , →
u et u0 sont coplanaires, alors (D) et (D0 ) sont sécantes.
−−→ − → −
(b) Si AA0 , →
u et u0 sont non coplanaires, alors (D) et (D0 ) sont non coplanaires.

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0.3. Positions relatives

Exercice d’application
0
Soit (D)
 et (D ) les droites de représentationsparamétriques respectives :


 x = 2 − 3λ 

 x = 2 + 2µ
 
(D) : y = 5 − λ (λ ∈ R) et (D0 ) : y = 1 + µ (µ ∈ R)

 

−3 + 2λ −1 − µ

 z = 
 z =

1. Démontrer que (D) et (D0 ) sont sécants et déterminer une équation cartésienne du plan déter-
miné par ces deux droites.

2. Déterminer un système d’équations cartésiennes pour la droite (∆) passant par A(1, −2, 3) et
parallèle à (D).

0.3.3 position relative d’une droite et d’un plan

Soit (D) une droite de repère (A, →



u ) et (P ) un plan passant par A0 et vecteur normal →

n.

1. Si →

u et →

n sont colinéaires, alors (D) et (P ) sont orthogonaux.

2. Si →

u .→

o m
n = 0 alors (D) et (P ) sont parallèles.

t o s . c
3. Si →
u

u .→

a m e r t
n 6= 0 alors (D) et (P ) se coupent en unique point.

C
Exercice d’application
Soit (P ) le plan d’équation x − y + 3 = 0 et (D) la droite ayant pour système d’équations :

 x−z−2 = 0
 2x + y − 3z + 1 = 0

1. Déterminer une représentation paramétrique de la droite passant par A(−1, −1, 2) et orthogo-
nale au plan (P ).

2. Démontrer que (D) est parallèle au plan (P ).

3. Déterminer une équation cartésienne du plan (Q) contenant (D) et perpendiculaire à (P ).

4. En déduire une représentation paramétrique de la droite (∆), intersection de (P ) et (Q).

0.3.4 Position relative entre une sphère et un plan

Soit S = S(Ω, R) la sphère de centre Ω et de rayon R > 0 et (P ) un plan.


On pose d = d(Ω, P ) la distance du point Ω au plan (P ).
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0.3. Positions relatives

T
Si d > R, alors la sphère et le plan ne se rencontrent jamais. On note alors (S) (P ) = ∅.
T
Si d = R, alors (S) (P ) = {A}. On dit que (P ) est tangent à (S) au point A.
T
Si d < R, alors (S) (P ) = C(H, r) où C(H, r) désigne le cercle de centre H, projeté orthogonal de

Ω sur (P ) et de rayon r = R2 − d2 .
Exercice d’application
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O, I, J, K). On considère les points A(6, 0, 0), B(0, 6, 0)
et C(0, 0, 4).

1. Déterminer les coordonnées du point G barycentre du système (0, 1), (A, 2) et (B, 3).
−−→ −−→ −−→ −−→
2. Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que (M O + 2M A + 3M B).M C = 0.

3. Donner une équation cartésienne, puis préciser les éléments caractéristiques de (S).
T
4. Soit (P ) le plan d’équation x = 0 déterminer (S) (P ).

Indications de solutions

1. En appliquant les coordonnées barycentriques :


xG = 6
yG = yO +2y6A +3yB et zG = zO +2z6A +3zB . On obtient alors G(2, 3, 0).
xO +2xA +3xB
,
−−→ −−→ −−→ −−→
−−→ −−→

t o s . c o m
2. Soit M ∈ E, on a M O + 2M A + 3M B = 6M G. D’où,
(S) équivaut à M G.M C = 0. (S) est donc la sphère de diamètre [GC].

a m e r t u
3. Ayant les coordonnées de G et en prenant M (x, y, z), on obtient x2 +y 2 +z 2 −2x−3y −4z = 0.

C
Après canonisation, on obtient (x − 1)2 + (y − 23 )2 + (z − 2)2 =
(S) est donc la sphère de centre Ω(1, 32 , 2) et de rayon R =

29
2
.
29
4
.

4. d(Ω, P ) = 1. Puisque d < R, alors (S) et (P ) se coupent suivant le cercle de centre H(0, 32 , 2)
q
et de rayon r = 29 4
− 1 = 52 .
On pouvait également résoudre le système

 (x − 1)2 + (y − 3 )2 + (z − 2)2 = 29
2 4
 x = 0
T
ceci vu que M ∈ (S) (P ).

Quelques exercices corrigés

Exercice 1 (Extrait probat blanc VOGT 2018)


Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé, on donne A(1, −3, −1), (P ) : 3x − 2y + z + 6 = 0
et (S) : x2 + y 2 + z 2 − 2x + 6y + 2z − 7 = 0.

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0.3. Positions relatives

1. Soit (d) la droite passant par A et orthogonale au plan (P ).

(a) Donner une représentation paramétrique de la droite (d).


ind. le vecteur →
−n (3, −2, 1) vecteur normal de (P ) est 
un vecteur directeur de la droite


 x = 1 + 3λ
−−→ 
(d). Soit M (x, y, z) ∈ (d), on a AM = λ→−
n . D’où, (d) : y = −3 − 2λ (λ ∈ R)


−1 + λ

 z =

(b) Donner les points d’intersection H de (d) et (P ) 


 x = 1 + 3λ
 H


Ind. Soit H(xH , yH , zH ), H ∈ (d) nous conduit à : yH = −3 − 2λ (λ ∈ R)


−1 + λ

 z
H =
puis on exploite le fait que H ∈ (P ), c’est-à-dire 3xH − 2yH + zH + 6 = 0. En substituant
les valeurs de xH , yH et zH du système précédent, on obtient λ = −1. et par la suite
H(−2, −1, −2).

(c) En déduire la distance du point A au plan (P ).


Ind. H est le projeté orthogonal de A sur le plan (P ) et donc d(A, P ) = AH
p √
AH = (−2 − 1)2 + (−1 + 3)2 + (−2 + 1)2 = 14.

t o s . c o m
2. Montrer que (S) est une sphère de centre et rayon à préciser.

a m e r t u
Ind. (S) est équivalent à (x − 1)2 + (y + 3)2 + (z + 1)2 = 42 . (S) est donc la sphère de centre

C
A et de rayon R = 4.
T
3. Donner la nature et les éléments caractéristiques de (S) (P ).

Ind. Puisque d(A, P ) = 14 < 4, alors (S) et (P ) se coupent suivant le cercle de centre H et
√ √
de rayon r = 42 − 14 = 2.

4. Soit (P2 ) : x − 2y + z + 6 = 0

(a) Justifier que (P ) et (P2 ) sont sécants.




Ind. →−n (3, −2, 1) et n0 (1, −2, 1), vecteurs normaux respectifs de (P ) et (P2 ) sont non
colinéaires donc (P ) et (P2 ) sont sécants.

(b) Donner une représentation paramétrique de cette intersection.





 x = 0
T 
Ind. Soit (∆) = (P ) (P2 ). En posant z = λ, on arrive à y = 3 + λ (λ ∈ R)



 z = 2λ

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Chapitre 3 : ESPACES VECTORIELS RÉELS

Objectifs :

➢ Connaître la notion d’espace vectoriel et sous espace vectoriel


➢ Utiliser les propriétés d’un espace vectoriel réel pour résoudre des problèmes
➢ Connaître et utiliser la notion de base et dimension d’un espace vectoriel

1 NOTION D’ESPACES VECTORIELS RÉELS


1.1 Groupe
1.1.1. Remarque

Si 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres entiers naturels, alors 𝑎 + 𝑏 est aussi un nombre entier naturel. On dit que
l’opération + est une loi de composition interne dans l’ensemble ℕ.

1.1.2. Définitions
➢ On dit qu’une opération notée ∗ est une loi de composition interne (ou opération interne) dans

t o s . o m
un ensemble non vide 𝐸 lorsqu’en considérant deux éléments quelconque 𝑎 et 𝑏 de 𝐸, alors 𝑎 ∗

c
𝑏 est encore un élément de 𝐸. On dit aussi que 𝐸 est stable pour la loi ∗ (ou pour l’opération ∗)

a m e r t u
Exemple : l’opération " × " est une loi de composition interne dans ℤ tandis que l’opération "– " n’est pas

C
est une loi de composition interne dans ℕ.

➢ On dit qu’une opération ∗ est associative dans un ensemble 𝐸 lorsque :


∀ 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ 𝐸, on a: 𝑎 ∗ (𝑏 ∗ 𝑐) = (𝑎 ∗ 𝑏) ∗ 𝑐.

Exemple : l’opération " + " est associative dans ℕ car ∀ 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℕ, on a 𝑎 + (𝑏 + 𝑐) = (𝑎 + 𝑏) + 𝑐

(2 + 3) + 1 = 5 + 1 = 6 et 2 + (3 + 1) = 2 + 4 = 6
➢ On dit que 𝐸 admet un élément neutre pour la loi ∗ lorsque :
∃𝑒 ∈ 𝐸/ ∀ 𝑎 ∈ 𝐸, 𝑎 ∗ 𝑒 = 𝑒 ∗ 𝑎 = 𝑎. Dans ce cas, "𝒆" est unique et est appelé l’élément
neutre dans 𝐸 pour la loi ∗.

Exemples : 0 est élément neutre pour la loi + dans ℕ car ∀ 𝑎 ∈ ℕ, 𝑎 + 0 = 0 + 𝑎 = 𝑎.

De même, 1 est élément neutre pour la loi × dans ℤ car ∀ 𝑎 ∈ ℤ, 𝑎 × 1 = 1 × 𝑎 = 𝑎.


➢ Soit 𝑒 l’élément neutre dans 𝐸 pour une loi ∗. On dit que tout élément de 𝐸 est symétrisable (ou
admet un symétrique) lorsque ∀ 𝑎 ∈ 𝐸, ∃𝑎′ ∈ 𝐸 / 𝑎 ∗ 𝑎′ = 𝑎′ ∗ 𝑎 = 𝑒. Dans ce cas, 𝑎′ est unique
et est appelé le symétrique de 𝑎 pour la loi ∗. Parfois, on parle d’opposé ou inverse.

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Exemple : dans ℤ, −2 est le symétrique ou l’opposé de 2 pour la loi + car 2 + (−2) = −2 + 2 = 0 tandis
3 4 4 3
que dans ℚ, est l’inverse de pour la loi × car × = 1.
4 3 3 4

➢ On dit qu’un ensemble 𝐸 muni d’une loi de composition interne ∗ [qu’on note (𝐸;∗)] est un
groupe lorsque
• la loi ∗ est associative dans 𝐸
• 𝐸 admet un élément neutre pour la loi ∗
• Tout élément de 𝐸 admet un symétrique pour la loi ∗
➢ On dit que la loi ∗ est commutative dans 𝐸 lorsque ∀ 𝑎, 𝑏 ∈ 𝐸, on a: 𝑎 ∗ 𝑏 = 𝑏 ∗ 𝑎.

Exemple : l’opération " + " est commutative dans ℕ car ∀ 𝑎, 𝑏, ∈ ℕ, on a 𝑎 + 𝑏 = 𝑏 + 𝑎

➢ On dit que (𝐸;∗) est un groupe commutatif ou groupe abélien lorsque (𝐸;∗) est un groupe et de
plus, la loi ∗ est commutative dans 𝐸.

Exemples : (ℤ; +) et (ℚ∗ ;×) sont des groupes abéliens.

➢ Une loi ¤ est appelée loi de composition externe ou opération externe lorsque
∀ 𝑎 ∈ 𝐸, ∀ 𝛽 ∈ ℝ, 𝜷 ¤ 𝒂 ∈ 𝑬.

t o s . c o m
1.2.3. résolution de l’équation 𝒂 ∗ 𝒙 = 𝒃 dans un groupe

a m e r t u
Soit (𝐸;∗) un groupe, 𝑎, 𝑏 ∈ 𝐸. Cherchons 𝑥 ∈ 𝐸: 𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑏.

C
𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑏 ⟺ 𝑎′ ∗ (𝑎 ∗ 𝑥) = 𝑎′ ∗ 𝑏 avec 𝑎′ le symétrique de 𝑎 dans 𝐸 pour la loi ∗

⟺ (𝑎′ ∗ 𝑎) ∗ 𝑥 = 𝑎′ ∗ 𝑏 car ∗ est associative dans 𝐸

⟺ 𝑒 ∗ 𝑥 = 𝑎′ ∗ 𝑏 avec 𝑒 l’élément neutre de 𝐸 pour la loi ∗


𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝟑 dans ℚ
⟺ 𝑥 = 𝑎′ ∗ 𝑏
𝑥 × 5 − 4 = 3 ⟺ (𝑥 × 5 − 4) + 4 = 3 + 4

⟺ 𝑥 × 5 + (−4 + 4) = 3 + 4
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝟏 dans (ℤ; +) 𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝟐 dans (ℚ;×)
⟺𝑥×5+0=3+4
2 + 𝑥 = 3 ⟺ −2 + (2 + 𝑥) = −2 + 3 1 1
2 × 𝑥 = 3 ⟺ × (2 × 𝑥) = × 3 ⟺𝑥×5=7
2 2
⟺ (−2 + 2) + 𝑥 = −2 + 3 1 1
1
⟺ ( × 2) × 𝑥 = × 3
1 ⟺ (𝑥 × 5) × = 7 ×
5 5
2 2
⟺ 0 + 𝑥 = −2 + 3
1 1
1 ⟺ 𝑥 × (5 × ) = 7 ×
⟺1×𝑥 = ×3 5 5
⟺ 𝑥 = −2 + 3 2
1
⟺𝑥×1=7×
3 5
on dit souvent que « 2 traverse et devient -2 » ⟺𝑥=
2
7
⟺𝑥=
⟺𝑥=1 5
on dit souvent que « 2 part diviser 3 »

on dit souvent que « 2 part diviser 3 »

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1.2. Espace vectoriel

1.2.1. Définition

On dit qu’un ensemble 𝐸 muni d’une loi de composition interne " + " et d’une loi de composition
externe ". " [qu’on note (𝐸; +; . )] est un espace vectoriel réel ou espace vectoriel sur ℝ ou ℝ- espace
vectoriel lorsque :

i. (𝐸; +) est un groupe commutatif


ii. ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, ∀ 𝑥 ∈ 𝐸, 𝛼. (𝛽. 𝑥) = (𝛼 × 𝛽). 𝑥 (associativité mixte)
iii. ∀ 𝛼, 𝛽 ∈ ℝ, ∀ 𝑥 ∈ 𝐸, (𝛼 + 𝛽). 𝑥 = 𝛼. 𝑥 + 𝛽. 𝑥
(distributivité de la multiplication externe . sur l’addition + dans ℝ)
iv. ∀ 𝛼 ∈ ℝ, ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ 𝐸, 𝛼. (𝑥 + 𝑦) = 𝛼. 𝑥 + 𝛼. 𝑦
(distributivité de la multiplication externe . sur l’addition + dans 𝐸)
v. ∀ 𝑥 ∈ 𝐸, 1. 𝑥 = 𝑥 (1 étant l’élément neutre pour × dans ℝ)

1.2.2. Vocabulaire et notation


➢ Les éléments d’un espace vectoriel 𝐸 sont appelés vecteurs et sont parfois écrits sans flèche.
➢ 𝜆. 𝑢

.
⃗ est souvent noté tout simplement 𝜆𝑢

t o s c o m
⃗ ou 𝜆. 𝑢 ou 𝜆𝑢

a m e r t u
1.2.3. Exercice d’application: vérifier que (ℝ ; +; . ) est un espace vectoriel réel

Exercice 1 : C
on définit dans ℝ une opération " ∗ " par ∀ 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, a∗ 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 + 2.

Justifier que (ℝ; ∗ ) est un groupe abélien.

Exercice 2 : on définit dans ℝ² une opération " + " par ∀( 𝑎; 𝑏), (𝑐; 𝑑) ∈ ℝ²,

( 𝑎; 𝑏) + (𝑐; 𝑑) = ( 𝑎 + 𝑐; 𝑏 + 𝑑) et une opération ". " par ∀ 𝜆 ∈ ℝ, 𝜆. ( 𝑎; 𝑏) = (𝜆. 𝑎; 𝜆. 𝑏).

Justifier que (ℝ2 ; + ; . ) est un espace vectoriel sur ℝ .

Exercice 3 : faire de même pour (ℝ3 ; +; . )

1.3. PROPRIETES D’UN ESPACE VECTORIEL REEL

Si (𝐸; +; . ) est un espace vectoriel réel, alors on a ∀ 𝑢, 𝑣, 𝑤 ∈ 𝐸, ∀𝜆, 𝛼 ∈ ℝ

1.3.1. Propriété 1

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➢ 𝑢+𝑣 =𝑣+𝑢
➢ Le vecteur nul de 𝐸 est unique. Il est souvent noté ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 ou 0𝐸 et on a 𝑢 + 0𝐸 = 𝑢
➢ Le symétrique 𝑢′ de 𝑢 est unique. 𝑢′ est souvent noté −𝑢
➢ −(−𝑢) = 𝑢
➢ (𝑢 + 𝑣) + 𝑤 = 𝑢 + (𝑣 + 𝑤)

1.3.2. Propriéte 2
➢ 𝜆. ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 = ⃗⃗⃗⃗ ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 et 𝑂. 𝑢 0𝐸
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
➢ (𝜆. 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 ) ⟺ (𝜆 = 0 ou 𝑢 0𝐸 )
➢ 𝜆(−𝑢
⃗ ) = (−𝜆)𝑢
⃗ = −(𝜆𝑢
⃗)
➢ 𝜆(𝑢
⃗ − 𝑣) = 𝜆𝑢
⃗ − 𝜆𝑢

➢ (𝜆 − 𝛼)𝑢
⃗ = 𝜆𝑢
⃗ − 𝛼𝑢

➢ (𝜆. 𝑢
⃗ = 𝛼. 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
⃗ ) ⟺ (𝜆 = 𝛼 ou 𝑢 0𝐸 )

2. FAMILLE LIBRE, FAMILLE GENERATRICE, BASE


2.1. Définitions

. c o m
Soient 𝐸 un espace vectoriel et 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 des vecteurs de 𝐸.

t o s
➢ Toute écriture de la forme

a m e r t u
∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑒𝑖 (ou encore 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 ) est appelée

C
combinaison linéaire des vecteurs 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 affectés respectivement des coefficients
𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 .
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre si toute combinaison linéaire nulle de tous ces
vecteurs est celle dont les coefficients sont tous nuls. En d’autres termes, la famille
(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre lorsque ∀𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ,

si 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 = ⃗0, alors 𝛼1 = 𝛼2 = 𝛼3 = ⋯ = 𝛼𝑛 = 0.
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est liée si elle n’est pas libre c’est-à-dire s’il existe une
combinaison linéaire nulle de tous ces vecteurs avec des coefficients non tous nuls (sans que tous les
coefficients ne soient nuls).
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une famille génératrice de 𝐸 ou encore que la famille
(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 et on note 𝐸 =< 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 > si tout vecteur 𝑢
⃗ de 𝐸 peut
s’écrire comme combinaison linéaire de ces vecteurs 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 avec des coefficients à
⃗ ). En d’autres termes, la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 lorsque
déterminer (en fonction de 𝑢

∀𝑢
⃗ ∈ 𝐸, ∃ 𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ ∶ 𝑢
⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 .

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On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸 si cette famille est à la fois libre et génératrice.
Dans ce cas, tout vecteur de 𝐸 s’écrit de manière unique comme combinaison linéaire des vecteurs de la
⃗ ∈ 𝐸, ∃! 𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ ∶ 𝑢
base. (∀𝑢 ⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 ).

2.2. Exemples

Dans ℝ2 , on pose 𝑒1 = (−1; 2) ; 𝑒2 = (1; 1) et 𝑒3 = (3; −6)

➢ Montrons que la famille (𝒆


⃗ 𝟏; 𝒆
⃗ 𝟐 ) est libre

Soient 𝛼1 et 𝛼2 ∈ ℝ : 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 = ⃗0ℝ2 . Montrons que 𝛼1 = 𝛼2 = 0.

𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 = ⃗0ℝ2 ⟹ 𝛼1 (−1; 2) + 𝛼2 (1; 1) = (0; 0)

⇒(-𝛼1 ; 2𝛼1 ) + (𝛼2 ; 𝛼2 ) = (0; 0)

⇒(-𝛼1 + 𝛼2 ; 2𝛼1 + 𝛼2 ) = (0; 0)

−𝛼1 + 𝛼2 = 0
⇒{
2𝛼1 + 𝛼2 = 0

𝛼2 = 𝛼1
⇒ {2𝛼 + 𝛼 = 0

m
1 1

𝛼2 = 𝛼1
⇒ {3𝛼 = 0

u t o s . c o
1

a m e r t
C 𝛼2 = 𝛼1
⇒{𝛼 =0
1

𝛼1 = 0
⇒{ ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒2 ) est libre.
𝛼2 = 0

➢ Montrons que la famille (𝒆


⃗ 𝟏; 𝒆
⃗ 𝟐 ) engendre ℝ²

⃗ = (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ𝟐 . Cherchons 𝛼1 et 𝛼2 ∈ ℝ ∶ 𝑢
Soit 𝑢 ⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2.

⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 ⇔ (𝑥; 𝑦) = 𝛼1 (−1; 2) + 𝛼2 (1; 1)


𝑢

⇔ (𝑥; 𝑦) =(-𝛼1 ; 2𝛼1 ) + (𝛼2 ; 𝛼2 )

⇔ (𝑥; 𝑦) =(-𝛼1 + 𝛼2 ; 2𝛼1 + 𝛼2 )

−𝛼1 + 𝛼2 = 𝑥
⇔{
2𝛼1 + 𝛼2 = 𝑦

𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
⇔{
2𝛼1 + 𝛼1 + 𝑥 = 𝑦

𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
⇔{
3𝛼1 = 𝑦 − 𝑥
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𝑦−𝑥
𝛼 = 3
⇔{ 1
𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
𝑦−𝑥
𝛼1 = 3
⇔{ 𝑦−𝑥 𝑦−𝑥+3𝑥 𝑦+2𝑥 ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒2 ) engendre ℝ².
𝛼2 = +𝑥 = =
3 3 3

➢ Montrons que la famille (𝒆


⃗ 𝟏; 𝒆
⃗ 𝟑 ) est liée

Il s’agit de chercher 𝛼1 et 𝛼3 ∈ ℝ ∶ 𝛼1 𝑒1 + 𝛼3 𝑒3 = ⃗0ℝ2 avec 𝛼1 ≠ 0 ou 𝛼3 ≠ 0.

𝛼1 𝑒1 + 𝛼3 𝑒3 = ⃗0ℝ2 ⇔ 𝛼1 (−1; 2) + 𝛼3 (3; −6) = (0; 0)

⇔(-𝛼1 ; 2𝛼1 ) + (3𝛼3 ; −6𝛼3 ) = (0; 0)

⇔(-𝛼1 + 3𝛼3 ; 2𝛼1 − 6𝛼3 ) = (0; 0)

−𝛼1 + 3𝛼3 = 0
⇔{
2𝛼1 − 6𝛼3 = 0

𝛼1 = 3𝛼3
⇔{
2𝛼1 = 6𝛼3

𝛼1 = 3𝛼3
⇔{
𝛼1 = 3𝛼3

t o s . c o m
⇔ 𝛼1 = 3𝛼3 .

a m e r t u
C
En choisissant 𝛼3 = 1, on a 𝛼1 = 3 . Ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒3 ) est liée car 3𝑒1 + 1𝑒3 = ⃗0ℝ2

2.3. Propriétés

Soit 𝐸 un espace vectoriel et 𝑢


⃗ un vecteur de 𝐸

➢ Une famille est liée si et seulement si l’un de ses vecteurs s’écrit comme combinaison linéaire des
autres vecteurs.
➢ Toute famille de vecteurs contenant le vecteur nul est lié.
➢ {𝑢 ⃗ ≠ ⃗0
⃗ } est libre si et seulement si 𝑢
➢ Toute sous-famille d’une famille libre de 𝐸 est encore une famille libre de 𝐸 et toute sur-famille
d’une famille génératrice de 𝐸 est encore une famille génératrice de 𝐸.

3. DIMENSION D’UN ESPACE VECTORIEL


3.1. Propriétés et définition

Si un espace vectoriel 𝐸 a une base composée de 𝒏 vecteurs, alors toutes les autres bases de 𝐸 auront aussi
𝒏 vecteurs et dans ce cas, on dira que l’espace vectoriel 𝐸 est de dimension 𝒏 et on note 𝒅𝒊𝒎 𝑬 = 𝒏.

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3.2. Cas particuliers


• ⃗}=0
dim {0
• Si dim 𝐸 = 1, alors 𝐸 est appelé une droite vectorielle.
• Si dim 𝐸 = 2, alors 𝐸 est appelé un plan vectoriel.

3.3. Exemples :

𝑑𝑖𝑚ℝ = 1; 𝑑𝑖𝑚ℝ2 = 2, 𝑑𝑖𝑚ℝ3 = 3 et plus généralement, si 𝑛 ∈ ℕ∗ , alors 𝑑𝑖𝑚ℝ𝑛 = 𝑛

3.4. Propriétés

Soit E un espace vectoriel de dimension 𝒏 et (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝒏 ) une famille de 𝒏 vecteurs de 𝐸

➢ La famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre dans 𝐸 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
➢ La famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
➢ 𝑑é𝑡(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) ≠ 0 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
En particulier, si 𝑛 = 2, alors 𝑑é𝑡(𝑒1; 𝑒2 ) ≠ 0 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ) est une base de 𝐸

3.5. Exercice d’application

t o s . c o m
a m e t u
1) Dans ℝ2 , on pose 𝑒1 = (−1; 2) ; 𝑒2 = (1; 1)

r
a- Justifier que (𝑒1 ; 𝑒2 ) est une base de ℝ2

C ⃗ = (3; −2). Déterminer les coordonnées de 𝑢


b- On considère 𝑢 ⃗ dans la base (𝑒1 ; 𝑒2 )
2) Dans ℝ3 , on pose 𝑒1 = (−1; 2; 1) ; 𝑒2 = (1; −1; 1) et 𝑒3 = (2; −3; 2)
a- Justifier que (𝑒1 ; 𝑒2 ; 𝑒3 ) est une base de ℝ3
⃗ = (2; 3; −2). Déterminer les coordonnées de 𝑢
b- On considère 𝑢 ⃗ dans la base (𝑒1 ; 𝑒2 ; 𝑒3 )
3) Dans ℝ3 , on pose 𝑒1 = (−1; 2; 1) ; 𝑒2 = (1; −1; 1) et 𝑒3 = (2; −3; 0). Justifier que (𝑒1 ; 𝑒2 ; 𝑒3 )
n’est pas une base de ℝ3

4. SOUS-ESPACES VECTORIELS
4.1. Définition

Soit (𝐸; +; . ) un espace vectoriel réel et 𝐹 une partie de 𝐸. On dit que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de
(𝐸; +; . ) lorsque (𝐹; +; . ) [muni des mêmes loi + et . que 𝐸] est un espace vectoriel.

4.2. Propriété

Soit (𝐸; +; . ) un espace vectoriel réel et 𝐹 une partie de 𝐸.

𝐹 est un sous-espace vectoriel de (𝐸; +; . ) lorsque les conditions suivantes sont satisfaites :
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➢ 𝐹≠∅
➢ 𝐹 est stable pour + c’est-à-dire ∀ 𝑢, 𝑣 ∈ 𝐹, on a aussi 𝑢 + 𝑣 ∈ 𝐹
➢ 𝐹 est stable pour la multiplication externe c’est-à-dire ∀ 𝑢 ∈ 𝐹, ∀𝜆 ∈ ℝ on a aussi 𝜆. 𝑢 ∈ 𝐹

Ces trois conditions sont équivalentes aux deux conditions suivantes :

➢ 𝐹≠∅
➢ 𝐹 est stable par combinaison linéaire c’est-à-dire ∀ 𝑢, 𝑣 ∈ 𝐹, ∀𝛼, 𝛽 ∈ ℝ on a aussi 𝛼𝑢 + 𝛽𝑣 ∈ 𝐹

4.3. Remarques
➢ Tout sous-espace vectoriel est un espace vectoriel et par conséquent, les propriétés des espaces
vectoriels restent valables pour les sous-espaces vectoriels.
➢ Si (𝐸; +; . ) est un espace vectoriel réel, alors 𝐸 et {0𝐸 } sont des sous-espaces vectoriels de 𝐸. (à
vérifier)
➢ {0𝐸 } est appelé sous-espace vectoriel nul de 𝐸.
➢ 𝐸 et {0𝐸 } sont des sous-espaces vectoriels triviaux de 𝐸 et les autres seront des sous-espaces
vectoriels propres de 𝐸.

t o s . c o m
4.4. Exemple : on sait que (ℝ2 ; + ; . ) est un espace vectoriel sur ℝ.

a m e t u
On pose 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : 2𝑥 − 3𝑦 = 0}.

r
Montrons que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de 𝐸 = ℝ2

Solution : C
Les éléments de 𝐹 sont par définition dans ℝ2 . Ainsi, 𝐹 est une partie de ℝ2

➢ Montrons que 𝑭 ≠ ∅

0 ∈ ℝ donc (0; 0) ∈ ℝ2 . De plus 2(0) − 3(0) = 0. Ainsi, (0; 0) ∈ 𝐹 et par conséquent, 𝐹 ≠ ∅.

➢ Montrons que 𝑭 est stable pour +

Soient (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹. Montrons que (𝑥1 ; 𝑦1 ) + (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹.

(𝑥1 ; 𝑦1 ) + (𝑥2 ; 𝑦2 ) = (𝑥1 + 𝑥2 ; 𝑦1 + 𝑦2 ).

(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥1 ; 𝑦1 ; 𝑥2 ; 𝑦2 ∈ ℝ et puisque + est une loi de
composition interne dans ℝ, alors 𝑥1 + 𝑥2 ; 𝑦1 + 𝑦2 ∈ ℝ d’où (𝑥1 + 𝑥2 ; 𝑦1 + 𝑦2 ) ∈ ℝ2 .

En outre : 2(𝑥1 + 𝑥2 ) − 3(𝑦1 + 𝑦2 ) = 2𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑦1 − 3𝑦2 = 2𝑥1 − 3𝑦1 + 2𝑥2 − 3𝑦2 . Or
(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 2𝑥1 − 3𝑦1 = 0 = 2𝑥2 − 3𝑦2 . D’où 2(𝑥1 + 𝑥2 ) − 3(𝑦1 + 𝑦2 ) = 0 + 0 = 0.
Ainsi, (𝑥1 ; 𝑦1 ) + (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 𝐹 est stable pour +.
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➢ Montrons que 𝑭 est stable pour la multiplication externe .

Soient (𝑥 ; 𝑦) ∈ 𝐹et 𝜆 ∈ ℝ. Montrons que 𝜆. (𝑥 ; 𝑦) ∈ 𝐹.

𝜆. (𝑥 ; 𝑦) = (𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦).

(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐹 donc (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥; 𝑦 ∈ ℝ. De plus, 𝜆 ∈ ℝ et puisque . est une loi de composition interne
dans ℝ, alors 𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦 ∈ ℝ d’où (𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦) ∈ ℝ2 . En outre : 2(𝜆. 𝑥) − 3(𝜆. 𝑦) = 2𝜆. 𝑥 − 3𝜆. 𝑦 =
𝜆. (2𝑥 − 3𝑦). Or (𝑥; 𝑦) ∈ 𝐹 donc 2𝑥 − 3𝑦 = 0. D’où 2(𝜆. 𝑥) − 3(𝜆. 𝑦) = 𝜆. 0 = 0. Ainsi, 𝜆. (𝑥 ; 𝑦) ∈ 𝐹
donc 𝐹 est stable pour la multiplication externe . et par conséquent, 𝐹 est un sous-espace vectoriel de
𝐸 = ℝ2

Deuxième méthode :

Les éléments de 𝐹 sont par définition dans ℝ2 . Ainsi, 𝐹 est une partie de ℝ2

➢ Montrons que 𝑭 ≠ ∅

0 ∈ ℝ donc (0; 0) ∈ ℝ2 . De plus 2(0) − 3(0) = 0. Ainsi, (0; 0) ∈ 𝐹 et par conséquent, 𝐹 ≠ ∅.

➢ Montrons que 𝑭 est stable par combinaison linéaire

t o s . o m
Soient (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 et 𝛼; 𝛽 ∈ ℝ. Montrons que 𝛼. (𝑥1 ; 𝑦1 ) + 𝛽. (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹.

c
r t u
𝛼. (𝑥1 ; 𝑦1 ) + 𝛽. (𝑥2 ; 𝑦2 ) = (𝛼. 𝑥1 ; 𝛼. 𝑦1 ) + (𝛽. 𝑥2 ; 𝛽. 𝑦2 ) = (𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ).

a m e
C
(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥1 ; 𝑦1 ; 𝑥2 ; 𝑦2 ∈ ℝ. De plus, 𝛼; 𝛽 ∈ ℝ. Puisque .
est une loi de composition interne dans ℝ, alors 𝛼. 𝑥1 ; 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 ; 𝛽. 𝑦2 ∈ ℝ. De même, + est une loi de
composition interne dans ℝ, donc 𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ∈ ℝ d’où (𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ) ∈ ℝ2

En outre : 2( 𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ) − 3(𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ) = 2𝛼. 𝑥1 + 2𝛽. 𝑥2 − 3𝛼. 𝑦1 − 3𝛽. 𝑦2 = 𝛼. (2𝑥1 − 3𝑦1 ) +


𝛽. (2𝑥2 − 3𝑦2 ). Or (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 2𝑥1 − 3𝑦1 = 0 = 2𝑥2 − 3𝑦2 . D’où 2( 𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ) −
3(𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ) = 𝛼. (0) + 𝛽. (0) = 0 + 0 = 0. Ainsi, 𝛼. (𝑥1 ; 𝑦1 ) + 𝛽. (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 𝐹 est stable par
combinaison linéaire et par conséquent, 𝐹 est un sous-espace vectoriel de 𝐸 = ℝ2 .

Exercice

1- Montrer que 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : − 4𝑥 + 5𝑦 = 0} est un sous-espace vectoriel réel de ℝ2


2- Montrer que 𝐺 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 𝑥 + 2𝑦 − 4𝑧 = 0} est un espace vectoriel réel
3- Montrer que 𝐻 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 = 0 𝑒𝑡 𝑦 − 2𝑧 = 0} est un espace vectoriel réel.

5. INTERSECTION ET SOMME DE DEUX SOUS ESPACES VECTORIELS

Soient 𝐹 et 𝐺 deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸. On pose

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𝐹 ∩ 𝐺 = {𝑢
⃗ ∈ 𝐸: 𝑢
⃗ ∈ 𝐹 𝑒𝑡 𝑢
⃗ ∈ 𝐺} et 𝐹 + 𝐺 = {𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸 ∶ ∃𝑢
⃗ ∈ 𝐹 𝑒𝑡 ∃𝑣 ∈ 𝐺 ∶ 𝑤
⃗⃗ = 𝑢
⃗ + 𝑣}

5.1. Propriété et définition


➢ 𝐹 ∩ 𝐺 est un sous espace vectoriel de 𝐸 (à démontrer) appelé intersection des sous espaces vectoriels
𝐹 et 𝐺.
➢ 𝐹 + 𝐺 est un sous espace vectoriel de 𝐸 (à démontrer) appelé somme des sous espaces vectoriels 𝐹
et 𝐺
➢ On dit que 𝐸 est la somme directe de 𝐹 et 𝐺 ou encore que 𝐹 et 𝐺 sont supplémentaires dans 𝐸 et
on note 𝐸 = 𝐹 𝐺 ⃗ }. Dans ce cas, tout vecteur de 𝐸 se
lorsque 𝐸 = 𝐹 + 𝐺 et 𝐹 ∩ 𝐺 = {0
décompose de manière unique comme somme d’un vecteur de 𝐹 et d’un vecteur de 𝐺.

5.2. Propriétés

Soient 𝐹 et 𝐺 deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸 (avec 𝐸 de dimension finie).

➢ 𝐹; 𝐹 + 𝐺 et 𝐹 ∩ 𝐺 sont aussi de dimensions finies


➢ dim 𝐹 ≤ dim 𝐸. 𝑆i de plus dim 𝐹 = dim 𝐸, alors 𝐸 = 𝐹
➢ dim( 𝐹 + 𝐺) = dim 𝐹 + 𝑑𝑖𝑚𝐺 − dim(𝐹 ∩ 𝐺) (formule de Grassmann)
➢ [𝐸 = 𝐹 𝐺] ⇔ [ 𝐹 ∩ 𝐺 = {0

t o s . c o m
⃗ } et dim 𝐹 + dim 𝐺=dim 𝐸 ]

➢ [𝐸 est somme directe de 𝐹 et 𝐺] si et seulement s’il existe une base de 𝐸 formée des vecteurs de 𝐹
et de 𝐺

a m e r t u
C
5.3. Exercice d’application
1) 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : − 𝑥 + 𝑦 = 0} et G = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : 𝑥 + 2𝑦 = 0}
a- Justifier que 𝐹 et 𝐺 sont des sous espaces vectoriels de ℝ2 puis déterminer une base de chacune
d’elles.
b- Déterminer 𝐹 ∩ 𝐺
c- Déduire que ℝ2 est la somme directe de 𝐹 et de 𝐺. (plusieurs méthodes)
2) 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0} et 𝐺 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 2 𝑥 − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑥 + 𝑧 = 0}.

Vérifier si tout vecteur de ℝ3 peut se décomposer de manière unique comme somme d’un vecteur de 𝐹 et
d’un vecteur de 𝐺.

6. RÉUNION DE DEUX SOUS ESPACES VECTORIELS


6.1. Remarque
Si 𝐹 et 𝐺 sont deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸, alors 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas forcément
un sous espace vectoriel de 𝐸
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6.2. Contre-exemple :

𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : − 𝑥 + 𝑦 = 0} et G = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : 𝑥 + 2𝑦 = 0} sont des sous espaces vectoriels de


ℝ2 .

3 ∈ ℝ d’où (3; 3) ∈ ℝ2 et de plus, −3 + 3 = 0. Ainsi, (3 ; 3) ∈ 𝐹 donc (3 ; 3) ∈ 𝐹 ∪ 𝐺.

−2; 1 ∈ ℝ d’où (−2 ; 1) ∈ ℝ2 et de plus, −2 + 2(1) = 0. Ainsi, (−2 ; 1) ∈ 𝐺 donc (−2 ; 1) ∈ 𝐹 ∪ 𝐺.

(3 ; 3), (−2 ; 1) ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 et (3 ; 3) + (−2 ; 1) = (1 ; 4) ∈ ℝ2 .

−1 + 4 = 3 ≠ 0 donc (3; 3) + (−2 ; 1) ∉ 𝐹

1 + 2(4) = 9 ≠ 0 donc (3; 3) + (−2 ; 1) ∉ 𝐺.

Ainsi, (3; 3) + (−2 ; 1) ∉ 𝐹 ∪ 𝐺 donc 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas un groupe et par conséquent, 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas un
sous espace vectoriel.

6.3. Propriété

Plus généralement, si 𝐹 et 𝐺 sont deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸, alors les seuls

t o s . o m
cas où 𝐹 ∪ 𝐺 est un sous espace vectoriel de 𝐸 sont les deux cas suivants :

c
r t u
➢ 𝐹 ⊂ 𝐺 et dans ce cas, 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 qui est déjà un sous espace vectoriel de 𝐸.

a m e
En effet : C
➢ 𝐺 ⊂ 𝐹 et dans ce cas, 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐹 qui est déjà un sous espace vectoriel de 𝐸.

Si 𝐹 ⊄ 𝐺 et 𝐺 ⊄ 𝐹, alors ∃𝑥 ∈ 𝐹: 𝑥 ∉ 𝐺 et ∃𝑦 ∈ 𝐺: 𝑦 ∉ 𝐹.

𝑥 ∈ 𝐹 donc 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺. 𝑦 ∈ 𝐺 donc 𝑦 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺.

Supposons que 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺. Donc 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐹 ou 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐺.

Si 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐹, puisque −𝑥 ∈ 𝐹 alors (𝑥 + 𝑦) − 𝑥 ∈ 𝐹. Ainsi, 𝑦 ∈ 𝐹 ce qui contredit le fait que 𝑦 ∉ 𝐹.

Si 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝐺, puisque −𝑦 ∈ 𝐺 alors (𝑥 + 𝑦) − 𝑦 = 𝑥 ∈ 𝐺, ce qui contredit le fait que 𝑥 ∉ 𝐺.

En conclusion, si 𝐹 ⊄ 𝐺 et 𝐺 ⊄ 𝐹, alors 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas un sous espace vectoriel de 𝐸.

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Applications linéaires et matrices

Objectifs
♣ Savoir montrer qu’une application est linéaire.
♣ Savoir déterminer le noyau et l’image d’une application linéaire.
♣ Savoir composer les applications linéaires.
♣ Savoir définir la matrice d’une application linéaire.
♣ Savoir faire la somme et le produit de deux matrices.
♣ Savoir faire le produit d’une matrice par un nombre réel.
♣ Savoir calculer le determinant et l’inverse d’une matrice.

0.1 Applications linéaires


0.1.1 Définitions

t o s . c o m
u
Soit E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finies.

(i) ∀→

u,→−

a m
v ∈ E, f (→

e r
u +→
−t
I Une application f : E −→ F est dite linéaire lorsque les deux proprietes suivantes sont verifiées :
v ) = f (→

u ) + (→



C
(ii) ∀→

u ∈ E, ∀λ ∈ R, f (λ→


− →


u ) = λf (→



f (α u + β v ) = αf ( u ) + βf ( v ).

v)
u ).
I Autrement dit f : E −→ F est une application linéaire si ∀→

u,→

v ∈ E, ∀α, β ∈ R,

I Une application linéaire f : E −→ F est encore homomorphisme ou morphisme d’espaces vectoriels.


I Un morphisme bijectif est un isomorphisme.
I Une application linéaire f : E −→ F est un endomorphisme si E = F .
I Un edomorphisme bijectif est un automorphisme.
f : R −→ R2 h : R −→ R g : R2 −→ R2
Exemple 0.1. Montrer que , et →

x 7−→ (x, 2x) x 7−→ ax (a ∈ R) u 7−→ g(→ −
u)
√ ! √ !
1 3 →
− 3 1 →
− →
− →

tel que g(→

u) = x+ y i + − x + y j avec → −
u = x i + y j sont des applications li-
2 2 2 2
néaires.

0.1.2 Propriétés
Soit f : E −→ F une application linéaire.
I f (0E ) = 0F
I Pour tout →−u ∈ E, f (−→

u ) = −f (→

u)
I Pour tout u , v ∈ E, f ( u − v ) = f (→

− →
− →
− →
− −
u ) − f (→

v)

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Chapitre : Espaces vectoriels et applications linéaires 2

 

− →− →
− 1
Exemple 0.2. Soit E un espace vectoriel de dimension 2, B( i , j ) une base de E avec i et
  0

− 0
i
1

− →
− →
− →

On considère l’application f : E −→ F définie par pour tout →

u = x i +y j , f (→

u ) = (x−2y) i +(3x+y) j
1. Montrer que f est un morphisme d’espaces vectoriels

− →

2. Déterminer f ( i ) et f ( j ).
h →− →
− i
3. f ( i ), f ( j ) est-elle une base de E ?

Remarque 0.1. Soit f : E −→ F une application et (→ −


e1 , →

e2 , ..., −
e→
n ) une base de E. f est une application
linéaire si pour tout α1 , α2 , ..., αn ∈ R, f (α1 e1 + α2 e2 + ... + αn en ) = α1 f (→

− →
− −
→ −e1 ) + α2 f (→

e2 ) + ... + αn f (−
e→
n)

0.1.3 Noyau d’une application linéaire


Soit f : E −→ F une application lineaire, on appelle Noyau on note Kerf ou N (f ) l’ensemble des
vecteurs de E d’image nulle par f. C’est-à-dire Kerf = {u ∈ E tel que f (u) = 0E }

Propriété 0.1. Soit f : E −→ F une application linéaire.


1. kerf est un sous-espace de E.(à prouver)
2. dimKerf ≤ dimE (E de dimension finie )
3. f est injective si et seulement Kerf = {0E }

− →
− →

Exemple 0.3. Soient →−
u = x i + y j + z k et f : E −→ F définie par f (→

u ) = (x + 2y − z)→

e1 + (x + z)→

e2 .
Déterminer Kerf et en préciser une base.

0.1.4 Image d’une application linéaire

t o s . c o m
f : E −→ F une application linéaire. On appelle image de f et on note Imf ou f (E), l’ensemble

E verif iant f (u) = v}

a m e r t u
des vecteurs de F qui ont un antecedent dans E par f . C’est-à-dire Imf = {v ∈ F tel que ∃u ∈

C
Propriété 0.2. Soit f : E −→ F un homomorphisme d’espaces vectoriels
1. Imf est un sous-espace de F . (à prouver)
2. Si f est un endomorphisme de E, alors dimImf + dimKerf = dimE. (E de dimension finie)
3. f est surjective si et seulement si Imf = F .

0.1.5 Application linéaire bijective


Une application linéaire bijective est une application surjective et injective. Elle est encore appelée iso-
morphisme.
Propriété 0.3. On note E un espace vectoriel de dimension finie et f un endomorphisme de E,
1. f injective ⇐⇒ f surjective ⇐⇒ f bijective.
2. Un endomorphisme de E est entièrement déterminé par la donnée des images des vecteurs de la base
de E.
Exemple 0.4. Soit f un endomorphisme de E défini par f (i) = i + j et f (j) = −j dans le base (i, j).
Déterminer l’exprésion analytique de f .
Propriété 0.4. Une application linéaire f : E −→ F est bijective si et seulement si l’image d’une base de
E est une base de F . Autrement dit pour montrer qu’une application linéaire f : E −→ F est bijective, il
suffit de prouver que pour une base (→

e1 , →

e2 , ..., −
e→ →
− →
− −

n ) de E, la famille [f ( e1 ), f ( e2 ), ..., f (en )] est une base de F

− →− →
− →
− →

Exemple 0.5. Soit B( i , j ) une base d’un espace vectoriel E et f : E −→ E définie par f ( i ) = i − 2 j

− → −
et f (j) = 3 i − j un endomorphisme de E. Montrer que f est un automorphisme.

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Chapitre : Espaces vectoriels et applications linéaires 3

0.2 Matrice d’une application linéaire


Soit En un espace vectoriel de dimension n, (→ −e1 , →

e2 , ..., −
e→
n ) une base de En . On note f l’endomorphisme
de En défini par : f ( e1 ) = a1 e1 + a2 e2 + ... + an en , f ( e2 ) = b1 →

− →
− →
− −
→ →
− −
e 1 + b2 →
− −
e→
e2 + ... + bn −
→ →
− +
n , ..., f (en ) = m1 e1 
a1 b1 · · · m1
 a2 b2 · · · m2 
m2 →

e2 + ... + mn −
e→ →
− → − −

n . La matrice de f dans la base ( e1 , e2 , ..., en ) est defini par Mf =  .
 
.. .. 
 .. . ··· . 
an bn · · · mn
Lorsqu’une matrice est constitué de n lignes et n colonnes, on parle de matrice carrée d’ordre n. (Dans le
cadre de notre leçon, nous n’irons pas au delà des matrices carrées d’ordre 3)

0.2.1 Inversibilité d’une matrice (Cas d’une matrice carrée d’ordre 2)


 
a c
Soit M = une matrice carrée d’ordre 2, on appelle déterminant de la matrice M noté detM
b d
le réel detM = ad − bc. Lorsque detM 6= 0, on dit que M est inversible.
 
a c
Propriété 0.5. Soit f un endomorphisme et M = la matrice de f .
b d
1. Si M est inversible, alors f est un automorphisme
 
1 d −c
2. Si M est inversible, alors la matrice inverse de M est M −1 =
detM −b a
3. M −1 est la matrice de l’automorphisme réciproque de f .

0.2.2 Opérations sur les matrices

m
Ici nous nous intéresserons aux opérations telles que la somme de 2 matrices, le produit d’une matrice
par un réel et le produit de
base (→

e1 , →
− a

u t
c
.
 2 matrices.
c o
 Soient 

o s
f et g deux
a 0
c0
 endomorphismes de E2 dont les matrices dans la

t
e2 ) sont : Mf = et Mg =

C a m
a) Somme de deux matrices e r b d b0 d0

f + g est un endomorphisme et la matrice de f + g dans la base (→



e1 , →

e2 ) est :
  0
a c0 a + a0 c + c0
   
a c
Mf + M g = + =
b d b0 d0 b + b0 d + d0

b) Produit par un réel


Soit λ un nombre réel, λf est un endomorphisme de E2 et sa matrice dans la base (→

e1 , →

e2 ) est :
 
λa λc
Mλf =
λb λd

c) Produit de deux matrices


f ◦ g est un endomorphisme et sa matrice dans la base (→

e1 , →

e2 ) est donne comme suit :
 0
a c0 aa0 + cb0 a0 c + cd0
   
a c
Mf ◦g = Mf × Mg = =
b d b0 d0 ba0 + db0 bc0 + dd0

d) Détermination d’un morphisme par la donnée de sa matrice


Un endomorphisme de En est entièrement déterminé par la donnée de sa matrice relativement à une base
de En .
Image d’un vecteur

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Chapitre : Espaces vectoriels et applications linéaires 4

Soit →
− →

e1 + y →
u = x −
e2 un vecteur de E2 . Déterminons l’image de → −
u par l’endomorphisme f de matrice
a c
Mf = dans la base ( e1 , e2 ). On sait que f ( e1 ) = a e1 + b e2 et f (→

− →
− →
− →
− →
− −
e2 ) = c→

e1 + d→

e2 On aura
b d

f (→

u) = f (x→
−e1 + y →

e2 )
= xf ( e ) + yf (→


1
−e )
2
= x(a→
−e1 + b→

e2 ) + y(c→

e1 + d→

e2 )

− →

= (ax + cy) e1 + (bx + dy) e2
  
a c x
f (x, y) =
b d y

t o s . c o m
a m e r t u
C

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