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t o s . c o m
a m e r t u
C
PC GPM 2018
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t o s . c o m
a m e
➢ DÉRIVATIONS
r t u
C
➢ ÉTUDE DE FONCTIONS
➢ SUITES NUMÉRIQUES
➢ STATISTIQUES
➢ DÉNOMBREMENTS
➢ TRANSFORMATIONS DU PLAN
➢ VECTEURS DE L’ESPACE
➢ ORTHOGONALITÉ DANS L’ESPACE
➢ GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DE L’ESPACE
➢ ESPACES VECTORIELS RÉELS
➢ APPLICATIONS LINÉAIRES ET MATRICES
PC GPM 2018
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ÉQUATIONS, INÉQUATION ET
SYSTÈMES LINÉAIRES
Objectifs
♣ Savoir écrire un polynôme du second degré sous la forme canonique.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour résoudre une équation du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour factoriser un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le discriminant pour étudier le signe d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme des racines d’un polynôme du second degré.
♣ Savoir utiliser le produit et la somme pour donner le signe des solutions d’une équation du second degré.
♣ Maitriser les formules de Cramer.
♣ Maitriser les méthodes de résolution des équations et inéquations irrationnelles.
. c o m
♣ Résoudre les systèmes de trois équations dans R3 par la méthode du pivot de Gauss ou par substitution.
t o s
u
♣ Résoudre les problèmes se ramenant à un système linéaire dans R3 .
a m e r t
0.1
0.1.1 C
ÉQUATION DU SECOND DEGRÉ
Définition
Définition 0.1. On appelle trinôme du second degré en x tout polynôme f (x) de la forme : f (x) = ax2 +
bx + c.
Les coefficients b et c peuvent être nuls, mais le coefficîent a doît être différent de zéro sinon le polynôme
serait du 1er degré.
Les coefficients a, b et c sont des nombres connus. b et c peuvent être nuls mais nous devons supposer
a 6= 0 sinon l’équation serait du premier degré.
Exemple 0.2. 2x2 − 5x + 3 = 0 ; 4x2 − 7x = 0 ; 2x2 − 9 = 0 sont des équations du second dégré.
Remarque 0.1. Chaque fois qu’une équation se présente sous l’une des formes précédentes sa résolution
est immédiate et il est maladroit de la ramener à la forme générale.
m
a a
2
L’équation s’écrit : x − −
u
c
t o s . c o 2
= 0 ou x −
r
−
c
2
=0
t
a a
C a m e r r
c
L’équation a donc deux solutions : x1 = − − et x2 = − .
a
r
Le premier membre est la différence de deux carrés et on a x + −
c
a
r
a
c
r
x− −
c
a
= 0.
b) Méthode de résolution
Pour résoudre l’equation du second degré (E) ax2 + bx + c = 0, on calcul le discriminat ∆ = b2 − 4ac.
Trois cas de figure se présentent :
1er Cas : Si ∆ < 0, alors l’éqution (E) n’admet pas de solution réelle et son ensemble solution est S = ∅ =
{}
b
2e Cas : Si ∆ = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
2a
b
est S = −
2a
√
e −b − ∆
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 = et x1 =
√ ( √ √ ) 2a
−b + ∆ −b − ∆ −b + ∆
. Son ensemble solution est S = ,
2a 2a 2a
Remarque 0.2. Lorsque a et c sont de signes contraires l’équation admet deux racines distinctes.
En efiet, dans ce cas le produit ac est négatif et −4ac est positif. Comme b2 est positif ou nul, la somme
2
b − 4ac est obligatoirement positif.
m
b0
0
b
u t o s . c o
2e Cas : Si ∆0 = 0, alors l’équation (E) admet une solution réelle double x0 = − et son ensemble solution
a
t
est S = −
C√
−b0 + ∆0
a
a m e r
3 Cas : Si ∆ > 0, alors l’équation (E) admet deux solutions réelles distintes x1 =
a a a
En effet, dire que x1 et x2 sont solutions d’équation ax2 + bx + c = 0 signifie que x1 et x2 sont des racines
du trinôme ax2 + bx + c. Ce qui nous permet d’écrire
b c
On obtient en définitive x1 + x2 = − et x1 × x2 = −
a a
Remarque 0.3. Dans la pratique, pour vérifier que deux nombres donnés sont les racines de l’équation
b c
ax2 + bx + c = 0 il suffit de vérifier que leur somme S est égale à − et leur produit P est égal . Si on
a a
connait déjà une des racines x1 , la seconde x2 sera donnée par une des relations
b c
x2 = − − x1 ou x2 =
a ax1
Exemple 0.9. Après avoir montrer que 1 est une solution de l’équation 3x2 − 14x + 11 = 0, déterminer
l’autre solution.
Proposition 0.2 (Réciproque). Si deux nombres x0 et x00 ont pour somme S et pour produit P ces nombres
sont les racines de l’équation : X 2 − SX + P = 0 à condition que S 2 − 4P ≥ 0.
Exemple 0.10. 1. Déterminer deux nombres réels dont la somme 8 est et le produit 15.
√ √ √
2. Existe-t-il deux nombres réels dont la somme est 3 − 2 et le produit − 6 ?
3. Existe-t-il deux nombre réels dont la somme est 11 et le produit 31 ?
t o s . c o m
Il est toujours possible de déterminer le signe des solutions de léquation ax2 + bx + c = 0 sans calculer
ces racines. On distingue alors trois cas de figure.
c
e r t u
1er Cas : Si < 0 (ie a et c sont de signes contraires), alors l’équation a donc deux solutions de signes
a
contraires.
a m
C
tement le signe.
c
b
2e Cas : Si c = 0 , alors une des solutions est nulle et l’autre est égale à la somme − dont on a immédia-
a
3e Cas : > 0 , alors les solutions n’existent que si ∆ ≥ 0. Le signe commun des solutons est celui de leur
a
b
somme − .
a
Exemple 0.11. Déterminer le nombre et le signe des solutions de chacune des équations suivantes :
3x2 − 4x − 7 = 0, x2 − 7x + 11 = 0 et x2 − 7x + 11 = 0.
NB :On ne vous demande pas de trouver ces solutions
Solution
1. Soit l’équation : 3x2 − 4x − 7 = 0.
a et c sont de signes contraires, l’équation a donc deux racines. Leur produit − 73 est négatif. Nous
pouvons en conclure sans résoudre l’équation que les deux racines x0 et x00 sont de signes contraires.
2. Soit l’équation : x2 − 7x + 11 = 0.
∆ = 49 − 44 = 5. L’équation a donc deux racines. Leur produit +11 est positif, ces racines sont donc
de même signe. Leur somme +7 étant positive. elles sont toutes deux positives.
3. Soit l’équation : 4x2 + 5x + 1 = 0.
∆ = 25 − 16 = 9. L’équation a deux racines. Leur produit + 14 est positif, ces racines sont donc de
même signe. Leur somme − 54 étant négative, elles sont toutes deux négatives.
Remarque 0.4. La méthode précédente est surtout applicable aux équations à coefficients numériques. Quand
ces coefficients dépendent d’un paramètre, on détermine le nombre et le signe des solutions pour les différentes
valeurs du paramètre en opérant comme on le vera plus loin dans ce chapitre.
m
2a
u t
x
o s . c o −∞ −
b
+∞
t
2a
r
2
e
ax + bx + c signe de a 0 signe de a
C a m
I Si ∆ > 0, alors p(x) est factorisable, il admet deux racines x1 =
x −∞ x1
−b − ∆
2a
√
factorisée est p(x) = a(x − x1 )(x − x2 ), son tableau de signe est le suivant
et x2 =
x2
−b + ∆
2a
√
, sa forme
+∞
a signe de a | signe de a | signe de a
x − x1 - 0 + | +
x − x2 - | - 0 +
p(x) = a(x − x1 )(x − x2 ) signe de a 0 signe de −a 0 signe de a
Remarque 0.5. Lorsqu’un trinôme du second dégré ax2 + bx + c est factorisable et admet deux racines
distinctes alors son signe est celui de a à l’exérieur des racines et celui de −a à l’intérieur des racines.
le tableau précédent se réduit qu suivant
x −∞ x1 x2 +∞
ax2 + bx + c signe de a 0 signe de −a 0 signe de a
Exemple 0.13. Etudier le signe de chacun des polynômes suivants :
a) p(x) = x2 − 2x + 6.
b) q(x) = −4x2 + 12x − 9.
c) m(x) = 2x2 − 4x − 30
d) t(x) = −2x2 − 4x − 30
Remarquons que les formes (3) et (4) se ramènent aux formes (1) et (2) respectivement en multipliant
leurs deux membres par −1.
Pour résoudre des telles inéquations, il suffit d’étudier le signe du trinôme y = ax2 + bx + c placé au
premier membre. L’ensemble solution est alors constiué des valeurs de x qui vérifient cette inégalité.
Exemple 0.14. Résoudre chacune des inéquations ci-dessous :
a) −x2 + 3x − 5 ≤ 0.
b) x2 − 10x + 25 > 0
c) 2x2 + 8x − 6 ≥
d) −2x2 − 4x − 30 > 0
Exemple 0.15. On donne les polynômes p(x) = x3 − x2 + x + 3 et q(x) = 2x3 + 5x2 − 14x − 8
1. Montrer que −1 et 2 sont respectivement des racines de p(x) et de q(x).
2. Résoudre alors dans R les inéquations p(x) ≥ 0 et q(x) < 0.
t o s . c o m P
r t u
Définition 0.5. On appelle équation rationnelle toute égalité de la forme
a m e
Q
= 0.
C
Pour résoudre une telle équation, on procède comme suit :
I Trouver la contrainte sur l’inconnu en pasant Q 6= 0.
I Résoudre l’équation P = 0.
I Confronter les solutions obtenues aux contraintes et écrire l’ensemble solution.
x2 − 4x + 3 3x2 + 14x − 5
Exemple 0.16. Résoudre dans R les équations = 0, = 0 et
x2 − 5x + 6 x2 + 10x + 25
1 x 11 − x
+ = 2
x−2 x+2 x −4
x2 + x
c) < 2x
x−1
3x2 − 7x + 4
d) >0
2x2 + 3x − 5
3
Exemple 0.18. Après avoir montrer que et un zéro du polynôme p(x) = 2x3 − x2 − x − 3, résoudre dans
2
2x3 − x2 − x − 3
R l’inéquation <0
x2 − 3x + 2
(2) ay 2 + by + c = 0
o s . c o m
Exemple 0.20. Résoudre dans R les équations et inéquations suivantes :
t
a) 3x4 − 22x2 − 45 = 0.
b) x4 − 15x2 − 16 = 0
a m e r t u
C
d) 2x4 − 5x2 + 2 = 0
e) −x4 + 18x2 − 32 ≤ 0
f ) x4 + x2 − 2 < 0
g) 3x4 − 22x2 − 45 > 0.
Remarque 0.6. En définitive, nous remarquons qu’à toute solution positive de l’équation résolvante : (2)
correspondent deux racines opposées de l’équation bicarrée (1).
(m − 2)x2 − 2mx + m + 1 = 0.
Exemple 0.24. Etudier suivant les valeurs du paramètre m de l’existence et du signe des racines eventuelles
de l’équation (m + 2)x2 − 2(m − 3)x + m + 5 = 0.
m
√ P ≥0
o
P = Q2
1. P = Q ⇐⇒
Q≥0
P = Q2
r t u t
⇐⇒
o s . cQ≥0
√ √ √
√ √
C
2. P = Q ⇐⇒
a e
Exemple 0.25. Résoudre dans R les équations x + 4 = 5 ; x2 + 1 = 2x2 − 2 ; 2x2 − 2 = 3 − x.
m
P ≥0
Q≥0
P =Q
⇐⇒
P =Q
Q≥0
√
ou
√
P =Q
P ≥0
Eliminons une des inconnues. La première équation est linéaire, et donne : y = x − 3. En portans cette
valeur dans la deuxième équation, on a x2 − 3(x − 3)2 = 13.
Remarque 0.7. On peut parfois, en faisant un changement de variables, ramener un système donné à un
m
o
x−y =4 x+z =4
c
système symétrique. Ainsi en posant z = −y le système
.
s’écrit
s
xy = 45 xz = −45
0.5.8
e r t u t o
Intersection de deux courbes
m
C a
Les coordonnées de tout point commun à deux courbes tracées sur un même graphique vérifient les
équations de chacune de ces deux courbes. Elles constituent par suite, une solution du système formé par
ces deux équations et réciproquement à toute solution de ce système correspond un point commun aux deux
courbes.
x
Exemple 0.35. Calculer les coordonnées des points d’intersection de la droite y = + 3 et de la parabole
2
x2
y= .
2
Exemple 0.36. Trouver les coordonnées des points d’intersection de la droite 3x − 2y = 6 et de l’hyperbole
xy = 12.
0.6.2 Exemple
15
Exemple 0.37. Trouver un nombre qui surpasse son inverse de .
4
Choix de l’inconnue Soit x le nombre cherché.
1 15
Mise en équation Il doit vérifier l’équation : x − = .
x 4
Réciproquement toute racine de cette équation est solution du problème.
x2 − 1 15
Résolution L’équation s’écrit : = .
x 4
C’est-à-dire, en supposant x 6= 0 : 4x2 −15x−4 = 0. Cette équation a deux racines de signes contraires :
1
x1 = 4 et x2 = − .
4
Conclusion Ces deux nombres sont solutions du problème.
2. Calculer ce taux.
t o s . c o m
1. Démontrer que t vérifie l’équation : t2 + 200t − 1236 = 0.
a m e r t u
SYSTEME D’EQUATIONS LINEAIRE DANS R2 ET R3
0.7
0.7.1 C
Système d’équations linéaires dans R2
Définition 0.9. On appelle système linéaire de deux équations dans R2 tout système de deux équations de
premier degré dans R2 de la forme :
ax + by = c
(3)
a0 x + b0 y = c0
m
2 −2
o
13 x19y = 629
c
+ 7(y − 5) = 5
.
s
x−1
t o
5xy + 3x = 44 3(2x + 3y) − 5(3x + 4y) = −1
(S3 )
2xy − 5x = −1
a m e t
et (S4 )
0.7.2
C
Systèmes lineaires dans R3 .
a) Systèmes lineaires de deux équations dans R3
Définition 0.10. On appelle système linéaire de deux équations dans R3 tout système de la forme :
ax + by + cz = d (L1 )
(4) (S)
a0 x + b0 y + c0 z = d0 (L2 )
Où les a, b, c, d, a0 , b0 , c0 et d0 sont des réels x, y et z sont des inconnues réels.
Pour résoudre un système linéaire deux équations dans R3 , on fixe une inconnue ; ce qui nous permet
d’avoir un système de deux équations dans R2 qu’on connait bien résoudre.
3 2x + 3y − 4z = 12 x + 3y = 6
Exercice 0.2. Résoudre dans R les systèmes (S1 ) et (S2 )
x + 3y + z = 6 −x − 2y + 3z = −8
Exercice 0.3. Un ménagère se rend au marché et achète des bananes, des manges et des ananas dont les
prix à l’unité sont respectivement 25F, 60F et 80. Elle achète un total de 12 fruits pou une somme de 640F .
Déterminer le nombre de fruits de chaque variété.
La résolution d’un système linéaire de trois équations dans R3 se fais via la substition ou la méthode du
pivot de GAUSS. Nous allons dérouler ici la méthode du pivot de GAUSS.
La méthode du pivot de GAUSS consite à triangulariser le système (S) ci-desus. c’est-à-dire le rendre
équivalent à un système (S’) ci-après
ax + by + cz = d (L1 )
(S 0 ) αy + βz = λ (L02 )
γz = µ (L03 )
Remarque 0.8. Deux systèmes sont dits équivalents lorsqu’ils ont le même ensemble solution.
Remarque 0.9. Lorsqu’on remplace une équation d’un système par la combinaison linéaire des équations
du système, On obtient un système equivalent au système initial.
La méthode du pivot de GAUSS se déroule comme suit :
I Fixer une des trois équations qu’on appelle pivot (supposons que notre pivot ici est (L1 ))
I Utiliser le pivot pour éliminer l’inconnue x dans les équations (L2 ) et (L3 ) ; on obtient ainsi les équations
(L02 ) et (L03 ) respectivement qui ne dépendent que des inconnues y et z.
I On fixe une des équations (L02 ) et (L03 ) (supposons qu’on a fixé (L02 ) puis on l’utlise pour éliminer l’nconnue
y dans l’équation (L03 )) ; ce nous conduit à l’équation (L003 ) qui ne dépend que de z.
I Le système triangulaire (S 0 ) est donc le système formé par (L1 ), (L02 ) et L003 dans cet ordre pour ce cas de
figure.
Exercice
0.4. Résoudre par substitution,
puis par la méthode dupivot de Gauss le système
2x + 3y − 4z = 12 3x − 2y + 4z = 11 x+z =8
(S1 ) x + 3y + z = 6 , (S2 ) x − 6y = 7 et (S3 ) y + z = 10
−x − 2y + 3z = −8 7x + y − 4z = 5 x+y =5
Exercice 0.5. Dans un théâtre, le prix d’une place d’orchestre est de 180 francs, celui d’une place de corbeille
est 150 francs et celui d’une place de balcon est de 80 francs. Lorsque la salle est pleine, la recette des places
s . o m
d’orchestre est le double de la recette des places de corbeille. La somme des nombres de places d’orchestre et
c
de corbeilles est le double du nombre des places de balcon. Le théâtre peut contenir 120 places. Quel est le
t o
t u
nombre de places de chaque catégorie ?
0.7.3
C a m e r
Programmation linéaire.
Un problème est ditde programmation linéaire lorsque sa résolution exige :
I la résolution d’un système de contraintes linéaires (système d’équations et (ou) d’inéquations)
I la recherche d’un optimum d’une fonction sur l’ensemble solutions du système de contraintes.
Exercice 0.6. Le plan est muni du repère (O, I, J).
1. Représenter graphiquement l’ensemble E des points M de coordonnées (x, y) vérifiant le système d’in-
x + 2y ≥ 6
5x + 4y ≤ 40
équation (Σ) d’inéquatins :
x≥0
0≤y≤7
2. Parmi les points de E déterminer ceux dont les coordonnées :
I rendent maximale l’expression x + y ;
I rendent maximale en nombre entier x + y.
Préciser les valeurs de ces maximums.
3. Parmi les points de E déterminer celui dont les coordonnées rendent minimale l’expression 2x + y.
Préciser la valeur de ce minimum.
Exercice 0.7. Un artisant se voit confier par une bijoutérie le travail suivant : Il doit fabriquer des bracelets
en or et en argent de deux types A et B. Les consignes de fabrication sont les suivantes : chaque bracelet
doit contenir 10g d’or. De plus un bracelet de type A doit en outre contenir 20g d’argent et être décoré de 10
éclats de diament. Un bracelet de type B doit contenir 50g d’argent et 40 éclats de diament. L’artisant reçoit
207g d’or ; 600g d’argent et 450 éclats de diament. Le délait de travail est imposés et le travail de l’artisant
est rémunéré de la façon suivante : 200F pour un bracelet de type A et 270F pour un bracelet de type B.
Quelle nombre de bracelet de chaque type doit-il fabriquer pour obtenir le meilleur salaire possible.
Chapter One
BARYCENTRE ET LIGNES DE
NIVEAU
t o s . c o m
a m e r t u
C
PC GPM 2018
Contents
Contents 2
1.1 Rappels sur les vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Généralites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Produit scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Barycentre de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Barycentre de plus de deux points pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Utilisations des barycentres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.1 Réduction d’une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.2 Démontrer que trois points sont alignés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.3 Demontrer que trois droites sont concourantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Détermination des lignes de niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.1 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A · M B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.2 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 + M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5.3 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ αM A2 + βM B 2 avec α + β 6= 0 . . . . . . . 9
t o s . c o m
1.5.4 Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 − M B 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1
e
Rappels sur les vecteurs
a m r t u
1.1.1 Généralites
C −−→ −−→ −→ −−→ −→ −−→
Définition 1. Relation de Chasles: AB + BC = AC Propriété du paralélogramme:AB + AC = AD
Proposition 1. →−u et →
−
v sont deux vecteurs du plan.
♣→−
u ·→
−
u = ||→
−
u ||2 ♣→−
u ·→
−v = ||→
− v || × cos(→
u || × ||→
− −
u ˆ, →
−
v) ♣→
−
u et →
−
v sont orthogonaux ⇐⇒ →
−
u ·→
−
v =0
PC GPM 2018
Solution
1. Masse de l’objet A.
Pour qu’une balance soit en équilibre, il faut que les moments, c’est-à-dire le produit des longueurs des
bras par les masses correspondantes, soient égaux.
×GB
mA × GA = mB × GB ⇐⇒ mA = mBGA ⇐⇒ mA = 150×26 mA = 50kg
2. Reduction de cette somme.
−→ −−→ −→ −−→
mA GA + mB GB = 50GA + 150GB
−−→ −−→ −→ −−→
= 50(−3GB) + 150GB car GA = −3GB
−−→ −−→
= −150GB + 150GB
−→ −−→ →
−
Donc mA GA + mB GB = 0
G est le barycentre des points A et B pondérés par leurs masses de 50kg et de 150kg.
Définition 2. On appelle point pondéré, tout couple (M ; m) tels que M est un point du plan et m est un
nombre réel. m est appellé le coefficient de M .
Exemple (A; 2), (B; 23 )
c o m −→ −−→ → −
S’il existe deux nombres réels α et β tels que: α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0 où A, B et G sont des points du
t o s .
plan, alors G est appelé barycentre des points pondérés (A; α) et (B; β).
e r t u
Les réels α et β sont appelés coefficients respectifs de A et B. On note: G = bar{(A; α), (B; β)} où
A B
a m
C
G = bar
α β
A B −→ −−→ → −
Soit G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG = 0
α β
−→ −−→ →− −→ −−→ −→ →
−
αAG + β BG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) = 0
−→ −−→
⇐⇒ (α + β)AG = β AB
−→ β −−→
⇐⇒ AG = AB
α+β
B A −→ β −−→
Propriété 1. G = bar ⇐⇒ AG = α+β AB
β α
A B −−→ α −−→
On montre de même que: G = bar ⇐⇒ BG = α+β BA
α β
Remarque 1. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de deux points pondérés reste inchangé lorsqu’on multiplie
A B A B
chaque coefficient par un même nombre réel non nul. G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ ).
α β kα kβ
♠ Lorque α = β, G est appelé isobarycentre des points A et B: c’est le milieu du segment [AB].
A B A B −→ −−→
G = bar ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG = 12 AB.
α α 1 1
A B
♠ Le barycentre de deux points est toujours aligné avec ces points. G = bar ⇐⇒ G ∈ (AB).
α β
A B −→ β −−→
♠ Lorsque G = bar alors AG = α+β AB.
α β
β
♥ Si 0 ≤ α+β ≤ 1 alors le point G est situé sur le segment [AB].
♥ Si β
< 0 ou β PC GPM 2018
> 1 alors le point G appartient à la droite (AB) privé du segment [AB].
α+β α+β
A B C −→ −−→ −−→ →−
On a: G = bar . On a α + β 6= 0 et αAG + β BG + λCG = 0
α β λ
−→ −−→ −−→ →− −→ −−→ −→ −→ −→ →
−
αAG + β BG + λCG = 0 ⇐⇒ αAG + β(BA + AG) + λ(CA + AG) = 0
−→ −−→ −→
⇐⇒ (α + β + λ)AG = β AB + λAC
−→ β −−→ λ −→
⇐⇒ AG = AB + AC
α+β+λ α+β+λ
A B C −→ β −−→ λ −→
Propriété 2. G = bar ⇐⇒ AG = α+β+λ AB + α+β+λ AC
De même: G = bar
α
A B
β λ
C −−→ α
⇐⇒ BG = α+β+λ
−−→ λ
BA + α+β+λ
−−→
tos .
−−→
BC ou CG =
c o m α −→
α+β+λ CA + β −−→
α+β+λ CB
α β
e r tλ
u
Cam
Remarque 2. ♠ (Homogénénéité) Le barycentre de trois points pondérés reste inchangés lorqu’on multiplie
chacun des coefficients par un même nombre réel non nul.
A B C A B C
G = bar ⇐⇒ G = bar (k ∈ R∗ )
α β λ kα kβ kλ
♠ L’isobarycentre de trois points pondérés A, B et C est le centre de gravité du triangle ABC.
A B C A B C −→ −−→ −−→ → −
G = bar (α 6= 0) ⇐⇒ G = bar ⇐⇒ AG + BG + CG = 0 .
α α α 1 1 1
A B C
Exemple 2. ABC est un triangle quelconque. Déterminons et construisons le point G tels que: G = bar
1 2 -1
On a:
−→ −−→ −−→ → −
AG + 2BG − CG = 0
−→ −−→ −−→ →−
⇐⇒ AG + GC + 2GB = 0
−→ −−→ →−
⇐⇒ AC + 2GB = 0
−−→ −→
⇐⇒ 2GB = −AC
−−→ 1 −→
⇐⇒ BG = AC
2
Faire la figure.
Propriété 3. (Théorème des barycentres partiels)
A B C A B H C
Si G = bar ; (α + β + λ 6= 0) et H = bar alors G = bar
α β λ α β α+β λ
A B C −→ −−→ −−→ →−
Preuve On a G = bar ⇐⇒ αAG + β BG + λCG = 0 (1)
α β λ
A B −−→ −−→ →−
et H = bar ⇐⇒ αAH + β BH = 0 PC GPM 2018
α β
−−→ −−→ →− H C
(1)⇐⇒ (α + β)HG + λCG = 0 . D’où G = bar
α+β λ
A B C −→
Exemple 3. Considerons G = bar et I le milieu du segment [BC]. Exprimons le vecteur AG en
-1 2 2
−
→
fonction de AI.
B C A I
On a: I milieu de [BC] ⇐⇒ I = bar D’après le théorème des barycentres partiels, on a: G = bar
2 2 -1 4
−→ −
→
Donc AG = 43 AI
Remarque 3. ♠ Le barycentre de (A; a), (B; b), (C, c), (A, d) est égal au barycentre de (A, a + d), (B, b), (C, c).
♠ Le barycentre de (A; 0), (B; b), (C; c) avec b + c 6= 0 est égal au barycentre (B; b), (C; c).
c o m
Propriété 4. A, B, C et M désignent des points du plan, →
t o s .
− −−→ −−→ −−→
u = αM A + β M B + λM C un vecteur du plan. (
u
A, B et C fixes, M quelconque).
♠ Si α + β + λ 6= 0 alors →
−
m e r t −−→
u = (α + β + λ)M G où G = bar
a
A B C
C
α β λ
♠ Si α + β + λ = 0 alors le vecteur →
−
u est constant et indépendant de M.
Preuve:
−−→ A B C
♠ α + β + λ 6= 0 alors il existe un point G tel que →
−
u = (α + β + λ)M G où G = bar
α β λ
On a:
→
− −−→ −−→ −−→
u = α M A + β M B + λM C
−−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→
= α(M G + GA) + β(M G + GB) + λ(M G + GC)
−−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→
= (αM G + β M G + λM G) + (αGA + β GB + λGC )
| {z }
→
− −−→
u = (α + β + λ)M G.
♠ Si α + β + λ = 0 alors α = −β − λ
−−→ −−→ −−→
et →
−
u = α M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→
= (−β − λ)M A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= −β M A − λM A + β M B + λM C
−−→ −−→ −−→ −−→
= β(AM + M B) + λ(AM + M C)
−−→ −→
D0 où →
−
u = β AB + λAC.
t o s .
Donc
c o m−2 + 3 + 1
G(8; )
1
2 2
a m e r t u 2
C
1.4.2 Démontrer que trois points sont alignés
Méthode: Pour démontrer que trois points sont alignés, on peut démontrer que l’un est barycentre des deux
autres.
Exemple d’application:
ABC est un triangle, E est le milieu du segment [AB], F est le symétrique de A par rapport à C et G le point
−−→ −−→
vérifiant: BG = 23 BC.
1. Exprimer E et F comme barycentre de deux points.
A B C A
2. Vérifier que G = bar
1 1 2 -1
3. En déduire que les points E, F et G sont alignés.
Resolution
A B C A
2. Vérifions que G = bar
1 1 2 -1
−−→ −−→ 2 −−→ B C B C A A
On a BG = 23 BC = 2+1 BC D’où G = bar = bar
1 2 1 2 1 -1
A B C A
Donc G = bar
1 1 2 -1
t o s . c o m 2 1
u
A B C I C
Or P = bar
−→
2 1 6
−→ 3 −→
= bar
a m e r
3 6
t D’où P ∈ (IC) (1)
C
A C A C
On a: AJ = 43 AC = 1+3 AC ⇐⇒ J = bar = bar
1 3 2 6
A B C P J
Or P = bar = bar D’où P ∈ (BJ) (2)
2 1 6 1 8
−−→ −−→ 6 −−→ B C
On a: BK = 76 BC = 1+6 BC⇐⇒ K = bar
1 6
A B C A K
Or P = bar = bar D’où P ∈ (AK) (3)
2 1 6 2 7
(1), (2) et (3) montrent bien que les droites (AK), (BJ) et (IC) sont concourantes en P.
PC GPM 2018
Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A · M B = k
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA) · (M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ −−→ −→ − → −−→ − → −→
⇐⇒ M I · M I + M I · IB + IA · M I + IA · IB = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + M I · (IA + IB ) + IA · (−IA)
| {z }
⇐⇒ M I 2 − IA2 = k
⇐⇒ M I 2 = k + IA2
1
⇐⇒ M I 2 = k + ( AB)2
2
AB 2
⇐⇒ M I 2 = k + (E)
4
AB 2
♠ Si k + 4 < 0, (E) est impossible, d’où (Γk ) = ∅.
AB 2
♠ Si k + 4 = 0, M I 2 = 0 ⇐⇒ M=I , d’où (Γk ) = {I}.
q q
AB 2 AB 2 AB 2
♠ Si k + 4 > 0, ⇐⇒ M I = k+ 4 , d’où (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = k+ 4 .
−−→ −−→
Propriété 5. La ligne de niveau k de l’application f définie par f (M ) = M A· M B peut être le vide, le singleton
{I} ou le cercle de centre I où I est le milieu de [AB].
−−→ −−→
Remarque 5. La ligne de niveau 0 de l’application f tels que f (M ) = M A · M B est le cercle de diamètre
[AB].
1.5.2
. c o m
Ligne de niveau k de l’application f 7−→ M A2 + M B 2
t o s
a m e r
Notons par (Γk ) cette ligne d niveau.
t u
C
Soit M ∈ P, M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
−−→
−−→ −
−−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = k
→ −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = k
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = k
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = k
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = k
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = k
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2IA2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k − 2( )
2
AB 2
⇐⇒ 2M I 2 = k −
2
2k − AB 2
⇐⇒ M I 2 =
4
♠ Si 2k − AB 2 < 0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si 2k − AB 2 = 0, alors (Γk = √{I}) √
2 2k−AB 2
♠ Si 2k − AB 2 > 0, alors M I = 2k−AB
2 et dans ce cas, (Γk ) est le cercle de centre I et de rayon r = 2 .
Exemple 6. A et B sont des points du plan tels que AB=4. Déterminons l’ensemble (Γ) des points M du plan
PC GPM 2018
Soit M ∈ (Γ) ⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 + M B 2 = 18
−−→ − → −−→ −→
⇐⇒ (M I + IA)2 + (M I + IB)2 = 18
−−→ −−→ − → − → −−→ −−→ −→ −→
⇐⇒ M I 2 + 2M I · IA + IA2 + M I 2 + 2M I · IB + IB 2 = 18
−−→ −−→ − → −→ −→ −→
⇐⇒ 2M I 2 + 2M I · (IA + IB ) + IA2 + IB 2 = 18
| {z }
⇐⇒ 2M I 2 + IA2 + IB 2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 + 2IA2 = 18
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2IA2
4
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 2( )2
2
⇐⇒ 2M I 2 = 18 − 8 = 10
⇐⇒ M I 2 = 5
√
⇐⇒ M I = 5
√
Donc (Γ) est un cercle de centre I et de rayon r = 5.
Soit M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ αM A2 + βM B 2 = k
−−→
−−→ −→
−−→
⇐⇒ αM A2 + β M B 2 = k
t o s . c o m
−−→ −−→
u
⇐⇒ α(M G + GA)2 + β(M G + GB)2 = k où G = bar(A; α), (B; β)
−−→
a
C
−−→ −→ −→ −−→ −−→
⇐⇒ αM G2 + 2αM G · GA + αGA2 + βM G2 + 2β M G · GB + βGB 2 = k
−−→ −→ −−→
⇐⇒ (α + β)M G2 + 2M G · (αGA + β GB ) + αGA2 + βGB 2 = k
| {z }
2 2 2
⇐⇒ (α + β)M G + αGA + βGB = k
−→ β −−→ β 2
Or G = bar(A; α), (B; β) d0 où AG = β+α AB ⇔ AG2 = ( β+α α 2
) AB 2 de même BG2 = ( α+β ) AB 2
β 2 α 2
D0 où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ (α + β)M G2 + α[( ) AB 2 ] + β[( ) AB 2 ] = k
β+α α+β
αβ 2 AB 2 + βα2 AB 2
⇐⇒ (α + β)M G2 = k −
(α + β)2
k αβ + βα2
2
⇐⇒ M G2 = − AB 2
α+β (α + β)3
2 2
k
Posons Z = α+β − αβ +βα
(α+β)3
AB 2 . D’où M ∈ (Γk ) ⇐⇒ M G2 = Z.
♠ Si Z<0, alors (Γk ) = ∅
♠ Si Z=0, alors (Γk ) = √
{G} √
♠ Si Z>0, alors M G = Z et (Γk ) est le cercle de centre G et de rayon r = Z.
PC GPM 2018
M ∈ (Γk ) ⇐⇒ f (M ) = k
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = k
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = k où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + IA + IB ) = k
| {z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = k
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = k
−−→ −−→ k
⇐⇒ BA · M I =
2
(Γk ) est une droite perpendiculaire à la droite (AB).
−−→ −−→ k
M ∈ (Γk ) ⇐⇒ BA · M I =
2
k
⇐⇒ BA × HI =
2
où H est le projecté orthonal de M sur (AB). Donc (Γk ) est le droite passant par H et perpendiculaire à (AB)
k
avec HI = 2×BA .
m
Exemple
u t o s . c o
A et B sont deux points du plan tels que AB=6cm. Déterminer et construire l’ensemble (D) des points M du
a m e r t
C
M ∈ (D) ⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→
⇐⇒ M A2 − M B 2 = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (M A − M B) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ −−→ −−→
⇐⇒ (BM + M A) · (M A + M B) = −12
−−→ −−→ − → −−→ −→
⇐⇒ BA · (M I + IA + M I + IB) = −12 où I est le milieu de [AB]
−−→ −−→ − → −→
⇐⇒ BA · (2M I + |IA + IB ) = −12
{z }
−−→ −−→
⇐⇒ BA · (2M I) = −12
−−→ −−→
⇐⇒ 2BA · M I = −12
−−→ −−→ −12
⇐⇒ BA · M I =
2
⇐⇒ BA × HI = −6
−6
⇐⇒ HI =
BA
⇐⇒ HI = −1
Donc (D) est la droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB). Construction
Exercice d’application1.
ABC est un triangle équilatéral.
A B C
1. a Construire le point I défini par I = bar
1 4 -1
A B
b Construire le point J défini par I = bar
1 3
PC GPM −−→ 2018
−−→ −−→ −−→ −−→
c En déduire l’ensemble des points M du plan tels que: ||AM + 4BM − CM || = ||M A + 3M B||
Exercice d’application2.
[AB] est un segment de longueur 10Cm. On note (Em ) l’ensemble des points M du plan tels que:
−−→ −−→
||m2 M A2 + (2m − 3)M B|| = AB où m désigne un nombre réel.
1. a Pour quelle(s) valeur(s) de m le barycentre Gm des points pondérés (A, m2 ) et (B, 2m − 3) existe-t-il?
b Pour un tel m, montrer que:
Exercice d’application3.
PM
P et Q sont deux points fixés du plan. On note Ek ={M du plan tel que QM = k} où k est un nombre réel
positif non nul.
1. Caractériser E1 .
2. On suppose k 6= 1.
−−→ −−−→
a Montrer que M ∈ Ek ⇔ OM • O0 M = 0 ou O = bar{(P, 1); (Q, k)} et O0 = bar(P, 1); (Q, −k)
b Caractériser Ek pour k 6= 1.
c Application: On donne PQ=4cm. Déterminer et construire E2 .
Exercice d’application4.
t o s . c o m
u
On considère un triangle ABC. On désigne par a, b et c les longueurs respectives des côtes [BC], [AC] et [AB].
On note Ab l’angle BAC
e r t
\ du triangle,(0 < Ab < π).
a m
C
1. Construire le point G barycentre du système (A; −1); (B; 1); (C; 1)
Quelle est la nature du quadrilatèrre ABGC?
2. On considère la fonction ϕ associée au triangle ABC, qui à tout point M associe le réel
ϕ(M ) = −M A2 + M B 2 + M C 2 .
(a) Montrer que GA2 = b2 + c2 + 2bc cos Ab et en déduire que ϕ(M ) = GM 2 − 2bc cos A.
b
(on pourra utiliser le théorème des médianes et la relation d’Al-Kashi)
(b) Discuter selon les valeurs de Ab la nature de Γ ligne de niveau 0 de ϕ.
PC GPM 2018
Chapitre Premier
GEOMÉTRIE ANALYTIQUE DU
PLAN
Object f :
Réconnaitre deux droite paral lè le ou orthogonale à laide de leur vecteur
normaux.
t o s . c o m
Ecrire léquation normale d'une droite.
m e r t u
Déterminer la distance d'un point à une droite.
a
C
Déterminer le équation paramétrique et cartésienne d'un cerc
le.
Déterminer léquation de la droite : tangente à un point du cerc le et la
tangente à un cerc le passant par un point extérieur à ce cerc le .
I DROITES DU PLAN.
I.1 Èquation cartésiènne d’une droite.
→
− → −
Soient R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. a, b et c trois réels tels que a et b ne
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I DROITES DU PLAN. 3
Exemple.
→
− → −
R(O, i , j ) un répère orthonormal du plan. D une droite passant par A(1; −1) et dirigée par
le vecteur →
−
u (1; 2). Détermine une équation cartésienne de D.
directeur de D.→
−
n est un vecteur normal à D.
de D et →
−
s . c o m
n (a; b) est un vecteur normal de D.
t o
a m e r t u
C
Proposition 2. Équation d’une droite définie par un point et un vecteur normal
→
− → −
Dans un répère orthonormé (O, i , j ), la droite D passant par le point A(xA ; yA ) et de
vecteur normal →
−
n (a; b) a pour équation a(x − xA ) + b(y − yA ) = 0.
PREUVE
ABDOULAYE 2018–2019
GPMNCHARE
PC SOUFON Cours Mathématiques P.C
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I DROITES DU PLAN. 4
→
−
– D et (D0 ) sont paralèles si, et seulement si→
−
n (a; b) et n0 (a0 ; b0 ) sont colinéaires. c’est à
dire ab0 − a0 b = 0
– Si D et (D0 ) ne sont pas parallèles, alors elles ont un unique point d’intersection.
→
− → −
Proposition 3. Soit R(O, i , j ) un répère du plan. Soit D) la droite passant par un point
PREUVE
→
− → −
Exemple : Le plan est muni d’un répère orthonormé (O, i , j ). Détermine une répresentation
t o s . c o m
paramétrique de la droite D), passant par A(1; −3) et dirigée par →
−
u (3; 4)
m e r t u
Exercice d’application :Calculer une équation cartésienne puis une équation paramétrique de
a
C
la droite D)
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I DROITES DU PLAN. 5
Méthode
Pour obtenir une équation normale d’une droite ayant pour équation cartésienne ax+by +c =
0, il suffit de diviser les deux membres de cette équattion par la norme du vecteur normal
→
−
n (a; b) et on obtient : √ a x + √ b y + √ c =0
a2 +b2 a2 +b2 a2 +b2
notée d(M, D), la plus petite distance entre M et un point quelconque de D).
→
− → −
Proposition 4. Soit R(O, i , j ) un répère orthonormal direct du plan. Soit D) une
normal →
−
m
n et d’équation ax + by + c = 0. Soit M (xM ; yM ) un point du plan, alors
u t o s . c o
−−→ −
|det(AM , →
−−→ −
|AM • →
a m e r t
d(M, D) = →
−
kuk
u )|
= →
−
knk
n )|
=
|axM + byM + c|
√
a2 + b2
I.7
CCalcul de surface.
1. [Rappels]
det(−
→
u ,−
→
– sin(→
−
u,→
\ −
v)= k−
→
u k×k−
v)
→
vk
−
→u •−
→
– cos(→
−
u,→
\ −
v)= k−
→
v
u k×k−→vk
2. [Aire]
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II CERCLES 6
−→ −−→ −−→ −→
A = |det(AC, DC)| = |det(AB, AC)|
−→
\ −−→
Preuve : Soit ABC un triangle et H le projeté orthogonal de A sur (BC). On a : sin(AC, BC) =
−→ −
−→ −→ −−→
det(AC,BC) \ AH
AC×BC or sin(AC, BC) = AC . Ainsi
BC × AH AC × BC × sin Cb 1 −→ −−→
A= = = det(AC, BC)
2 2 2
→
− → −
Exemple :l’unité est le centimètre. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne
t o s . c o m
3. Déterminer les coordonnées du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
a m e r t u
C
4. Calculer l’aire de ce parallélogramme.
II CERCLES
II.1 Définition
( schéma à faire sur géogebra) le cercle de centre Ω et de rayon R > 0 est l’ensemble
−−→
des points du plan situés à une distance R de Ω. {M ∈ P/kΩM k = R}. Ce cercle est noté
C(Ω; R)
Une équation cartésienne du cercle de centre Ω(a; b) et de rayon R > 0 est donnée par
Exemple :
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II CERCLES 7
→
− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2). Donner la nature et les
2. Dans chacun des cas, déterminer l’ensemble des points M (x; y) du plan.
(a) x2 + y 2 − 2x + y + 1 = 0
(b) x2 + y 2 − 2x + 4y + 5 = 0
(c) x2 + y 2 − 4x − 6y + 7 = 0
(
x = a + R cos Θ
t o s . o
(C) :
c m y = b + R sin Θ
, Θ∈R
m e r t u →
− → −
est appelé représentation paramétrique de (C) dans le répère (O, i , j ).
a
C
Exemple :
→
− → −
1. dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2). Donner la répré-
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II CERCLES 8
( schéma à faire sur géogebra) Soit (C) un cercle d’équation cartésienne x2 + y 2 − 2ax −
2by + c = 0 et A(xo ; yo ) un point de (C). la tangente à (C) en A a pour équation :xxo + yyo −
a(x + xo ) − b(y + yo ) + c = 0
.Preuve :
→
− → −
Exemple : dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(−1; 2) et B(3; −2).
→
− → −
Soit (O, i , j ) un répère orthonormé. Soient A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) deux points du plan.
t o s . c o m −−→ −−→
Soit (C) l’ensemble des points M (x; y) du plan vérifiant : M A • M B = 0. Alors (C) est le
a m e r t
cercle de diamètre [AB]
u
II.6
CEquation d’un cercle inscrit dans un triangle ou circonscrit à un tri-
angle
T.P
→
− → −
dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne A(0; 4), C(3; 0) et B(−3; 0).
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3. Si d(Ω, (D)) = R, alors (D) et (C) se rencontrent en un seul point. Si M est ce point,
on dit que (D) est tangente au cercle (C) au point M . M est le projeté orthogonal de
Ω sur (D)
t o s . c o m
T.P : Comment déterminer les coordonnées du (des) point(s) de rencontre
e r t u →
− → −
Dans un répère orthonormé (O, i , j ),on donne la droite (D) d’équation 2x − y − 2 = 0 et
a m
C
le cercle (C) d’équation x2 + y 2 − 4x + 6y + 3 = 0.
2. Déterminer eventuellement les coordonnées des des points d’intersection de (D) et (C)
0 0 0
Soient (C) le cercle de centre Ω et de rayon R et (C ) le cercle de centre Ω et de rayon R .
0 0 0
1. Si d(Ω, Ω ) > R + R , alors (C ) et (C) sont disjoints extérieurement
0 0 0
2. Si d(Ω, Ω ) < |R − R |, alors (C ) et (C) sont disjoints intérieurement
0 0 0
3. Si d(Ω, Ω ) = R + R , alors (C ) et (C) sont tangents extérieurementen un point P
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s . c o m0 0
4. Si d(Ω, Ω ) = |R − R |, alors (C ) et (C) sont tangents intérieurement en un point P
t o
m e0
r t u 0 0
5. Si |R − R | < d(Ω, Ω ) < R + R , alors (C ) et (C) sont sécants.(C ) ∩ (C) contient
a
0 0
C
exactement deux points P1 et P2 . la droite (ΩΩ ) est la médiatrice du segment [P1 P2 ]
0
APPLICATION.
0
On (C) et (C ) deux cercles d’équations respectives(x − 2)2 + (y + 3)2 − 36 = 0 et (x + 6)2 +
(y − 3)2 − 25 = 0.
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t o s . c o m
a m e r t u
C
t o s . c o m
a m e r t u
C
t o s . c o m
a m e r t u
C
t o s . c o m
a m e r t u
C
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a m e r t u
C
Cette première propriété permet de démontrer le parallélisme de deux droites ou l'alignement de trois
points.
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C
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a m e r t u
C
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C
c) Parité et périodicité
La fonction sinus est impaire, càd pour tout x, Sin (-x)=- Sin(x)
La fonction cosinus est paire, càd pour tout x, Cos (-x)= Cos(x)
Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques de périodes 2π, ce qui signifie que :
Sin(π-x)=Sin(x)
t o s . c o m Cos(π-x)=-Cos(x)
a m e r t
e) La tangente d’un nombre réel
u
C
Soit x un réel quelconque tel que Cos(x) soit non nul alors
=
x 0
6 4 3 2
Sinx 0 1 √2 √3 1
2 2 2
Cosx 1 √3 √2 1 0
2 2 2
tanx 0 √3 1 √3
3
f) formules d’addition
Propriétés
Exemple : Calculer ( ) ( ) ( )
On pourra remarquer que = −
Propriétés
m
7) Cos2(a) =
$ !"#
u t o s . c o
8) Sin2(a) =
a m e r t
C
V. Equations et Inéquations Trigonométriques
⇔ = & + 2(
) = −& + 2(
( ∈ +
⇔ = & + 2(
) =
− & + 2(
( ∈ +
⇔ = & + 2(
) =
+ & + 2(
( € +
⇔ = & + (
( € +
Propriétés1
Propriétés2
Propriétés3
t
= & ⇔ = & + (
( ∈ +
o s . c o m
Pour tout nombre réel x et α telque tan(x) et tan(α) sont définis, on a :
a m e r t u
C
Exemples d’applications : résoudre les équations suivantes
√
Cos(2x)= -
Sin(x- )= -
√
tan(-3x) = 1.
# 8
or (√#7 ) + (√#7 ) = 1 donc il existe un nombre reel β tel que :
8 7 8 7
# 8
Cos(β)= √#7 et Sin(β) =
87 √#7 8 7
√ √
1/2Cosx -
=
t o s . c o m
a m e r t u
C
TRIGONOMETRIE
π π π π
x
cos ( − x ) = cos x sin ( − x ) = − sin x
0
6 4 3 2
t o
2
s . c o m 1
mer
2
t u 1
0
π
cos − x = sin x
π
sin − x = cos x
Ca
2 2 2
3 2 2
tanx 0 1 3
3
1
1 + tan 2 x =
cos 2 x + sin 2 x = 1 cos 2 x
′ ′ ′ 1
( cos x ) = − sin x ( sin x ) = cos x ( tan x ) = 1 + tan 2 x =
cos 2 x
′ ′ ′ u′
( cos u ) = − u ′ sin u ( sin u ) = u ′ cos u ( tan u ) = u ′ (1 + tan 2 u ) =
cos 2 u
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Grand_Prof_AtelierMaths_1C
⋆ ⋆ Chapitre Un ⋆ ⋆
FONCTIONS NUMÉRIQUES ET
APPLICATIONS
1.1 Généralités
1.1.1 Définition
t o s . c o m
f définie de E vers F et notée f ∶ E Ð→ F qui à tout élément de l’ensemble de départ E
a m e r t u
associe au plus un élément de l’ensemble d’arrivé F.
C
Si à x ∈ E est associé y ∈ F par f alors on note f (x) = y et on dit que y est l’image de x
par f et x est un antécédent y par f. L’ensemble des éléments de E possédant une image
par f est appelé ensemble de définition de f noté généralement Df .
Exemple 2 : Parmi les relations suivantes, identifier celle qui sont des fonctions et don-
ner leurs ensemble de définition.
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1.1. Généralités
2. Df = Dg
t o s . c o m
r t u
Exemple 10 : On considère la fonction f définie par f (x) = ∣x − 2∣ − 4∣x + 3∣
a m e
C
1. Écrire F sans le symbole valeur absolue.
2. Déterminer les fonction g, h et u restriction de f sur ] − ∞; −3], [-3,2] et sur ]2; +∞[.
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1.1. Généralités
t o s . c o m
u
3. On dit que f est bijective (ou que f est une bijection) tout élément de F admet
m e r t
exactement un antécédent par f. ∀y ∈ F ∃!x ∈ F tel que y = f (x).
a
C
Exemple 16 : On considère l’application f : R ∖ {1} Ð→ R définie par f (x) =
pas d’antécédent par f donc f n’est pas surjective. Par contre pour tout y ∈ R ∖ {2} son
2x−1
x−1 . 2 n’a
ii) f est injective si et seulement si pour tout y ∈ F, l’équation f (x) = y admet au plus
une solution dans E.
Démonstration :
Injection : Soit x1 , x2 ∈ E tels que g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 ), montrons que x1 = x2 . g étant
injective on a g ○ f (x1 ) = g ○ f (x2 )t ⇔ g(f (x1 )) = g(f (x2 )) → f (x1 ) = f (x2 ), et comme f
est injective f (x1 ) = f (x2 ) → x1 = x2 .
Surjection : Soit y ∈ G. Cherchons x ∈ E tel que y = g ○ f (x). g étant est surjective
alors ∃t ∈ F tel que y = g(t) et comme f surjective alors ∃x ∈ E tel que t = f (x); d’où
y = g(t) = g(f (x)) = g ○ f (x).
t o s . c o m
Définition 21 (bijection réciproque) : Soit f ∶ E Ð→ F une bijection. On appelle
a m e r t u
bijection réciproque de f et on note f −1 l’application de F dans E qui à tout élément y ∈ F ,
associe l’unique antécédent de y par f.
C
Exemple 22 : L’application g ∶ R ∖ {1} Ð→ R ∖ {2} définie par g(x) = 2x−1
x−1 est une
bijection et admet pour bijection réciproque la fonction g −1 ∶ R ∖ {2} Ð→ R ∖ {1} définie
par g −1 (x) = x−1
x−2 .
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1.2. Fonctions numériques
1.2.1 Définitions
√
Exemple 28 : Représenter graphiquement les fonctions f, g et h définies par f (x) = x,
g(x) = 1
x et h(x) = x3 .
t o s . c o m
a m e r t u
Remarque 29 (Représentations graphiques de deux bijections réciproques) : .
C
Soit E et F deux parties de R. Soit f une bijection de E vers F. Soit (Cf ) la courbe repré-
sentative de f et et (Cf −1 ) celle de f −1 , alors (Cf ) et (Cf −1 ) sont symétriques par rapport
à la première bissectrice des axes.
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1.2. Fonctions numériques
Définition 33 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un inter-
valle I de R.
1. On dit que f est majorée sur I s’il existe un nombre réel M tel que ∀x ∈ I, f (x) ≤ M.
2. On dit que f est minorée sur I s’il existe un nombre réel m tel que ∀x ∈ I, f (x) ≥ m.
3. On dit que f est bornée sur I si f est à la fois majorée et minorée sur I.
t o s . c o m x2 +1
t u
Exemple 34 : On considère les fonction f et g définies par f (x) = et g(x) =
1
x2 +4 .
a m e r
1. Montrer que f est bornée sur [1, +∞[.
C
2. Déterminer les nombres réels a et b tels que g(x) = a +
b
x
Exemple 36 : 1. Montrer que les fonctions f, g et h définies par f (x) = cos x, g(x) =
x2 et h(x) = ∣x∣ sont paires.
1
2. Montrer que les fonctions t, u et v définies par t(x) = sin x, u(x) = x3 + x et v(x) =
x
sont impaires.
3. Montrer que les fonctions f et t définies par f (x) = cos x et t(x) = sin x sont
périodiques de période 2π.
Remarque 37 : Si f est périodique de période T, alors pour tout k ∈ Z, kp est encore une
période de f.
Axe de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J), (D) la droite
d’équation x = a. (D) est un axe de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) = f (a − h).
t o s . c o m
Exemple 38 : On considère la fonction f définie de R vers R par f (x) = −x2 − 2x + 3.
m e r t u
Montrer que la droite (D) d’équation x = 1est un axe de symétrie de (Cf ).
a
C
Centre de symétrie.
Soit (Cf ) la courbe représentative d’une fonction f dans un repère (O ; I ; J) , Ω(a; b) un
point du plan. Ω est centre de symétrie de (Cf ) dans le repère (O ; I ; J) si :
∀x ∈ R / a + h, a − h ∈ Df , f (a + h) + f (a − h) = 2b.
Définition 40 : Soit f une fonction numérique d’une variable réelle et définie sur un
intervalle I.
Exemple 41 : Construire dans l’intervalle [-2 ;2] les courbes des fonctions f et g définies
par f (x) = −x2 et g(x) = ∣x∣. puis préciser leurs sens de variations ainsi que leurs tableaux
de variations.
Théorème 43 :
t o s . c o m
m e r t u
Soit la fonction g définie par g(x) = f (x + a). (Cg ) est l’image
a
C
de (Cf ) par la translation de vecteur −a⃗i.
Ainsi la courbe (C) de la fonction f1 définie par f1 (x) =
(x − 3)2 − 4 est le translaté de C de vecteur 2⃗i.
En effet f1 (x) = (x − 3)2 − 4 = (x − 1 − 2)2 − 4 = f (x − 2).
Théorème 44 :
Théorème 45 :
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1.2. Fonctions numériques
Théorème 46 :
Théorème 47 :
t o s . c o m
r t u
Soit la fonction g définie par g(x) = ∣f (x)∣. (Cg ) s’obtient de
a m e
C
la façon suivante :
on garde la partie de la courbe (C) correspondant aux valeurs
positives de f(x) puis on trace l’image de l’autre partie par la
symétrie d’axe (O, ⃗i).
Ainsi la courbe (C) de la fonction f5 définie par f5 (x) =
∣(x − 1)2 − 4∣ = ∣f (x)∣ est représentée ci-contre.
Théorème 48 :
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1.2. Fonctions numériques
1. Soit la fonction g définie par g(x) = f (x + a) + b. (Cg ) s’obtient de (C) par translation
de vecteur −a⃗i + b⃗j
2. Soit la fonction g définie par g(x) = −f (−x). (Cg ) s’obtient de (C) par symétrie
centrale de centre l’origine O du repère.
t o s . c o m
a m e r t u
C
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10
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e : PC GPM 2018
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5 2
2
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DERIVATION
Objectifs pédagogiques
➢ Nombre dérivée en un point 𝑥0
➢ Dérivée à gauche et dérivée à droite
➢ Fonction dérivée
Définition
Soit f une fonction numérique est définie sur un intervalle I de R. On dit que f est dérivable
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
en 𝑥0 ∈ I ssi le rapport admet une limite finie lorsque x tend vers 𝑥0 . Cette limite
𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
se note 𝑓 ′ (𝑥𝑜 ) et s’appelle le nombre dérivé de f en 𝑥0 et se note lim = 𝑓 ′ (𝑥𝑜 )
𝑥 → 𝑥0 𝑥−𝑥0
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
a) Calculer lim− et lim+
𝑥 →1 𝑥−1
t o s . c o m
𝑥 →1 𝑥−1
b) En déduire 𝑓 ′ (1− ) et 𝑓 ′ (1+ ) puis conclure.
m e r t u
❖ F est dérivable à gauche et à droite en 𝑥0 =1 mais comme 𝑓 ′ (1− ) ≠ 𝑓 ′ (1+ )
alors f n’est pas derivable en 𝑥0 =1
a
Remarque :
C
Une fonction f est dérivable en a ssi le nombre dérivé à gauche de a est égale au nombre
dérivée à droite de a.
Propriété :
Toute fonction dérivable en un point 𝑥0 est continue en ce point 𝑥0 . la réciproque est fausse
Exemple :
Etudier la continuité de la fonction g :x ↦ |𝑥|, puis la dérivabilité en 0
Remarque :
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Exemple :
Soit f(x)= 3𝑥 2 −x+3
Déterminer l’équation de la tangente (T) en 𝑥0 =-1 et en 𝑥0 =0
3) Fonction dérivée
a) Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R. On dit que la fonction f est
dérivable sur I, ssi elle est dérivable en tout point de I. la fonction qui à 𝑥0 ∈ I
associe f’(𝑥0 ) s’appelle fonction dérivée de f ou simplement la dérivée de f notée
f’
b) Dérivée des fonctions usuelles
f(x) f’(x) Ensemble où f
F est dérivable
a (a ∈ R)
X
t o s . c
0
1
o m R
R
𝑥2
a m e
𝑥 𝑛 (n ∈ 𝑁 ∗ )
r t u 2X
n𝑥 𝑛−1
R
𝑅∗
C1
𝑋
√𝑥
sin 𝑥
−1
𝑋2
1
2√𝑋
cos 𝑥
𝑅∗
]0 ; +∞ [
R
cos 𝑥 −sin 𝑥 R
Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)= 3𝑥 2 −x-1
g(x)= x√𝑥
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❖ Inverse et quotient
Soient U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R. On suppose que pour tout x
∈ I, V≠0 :
1 1 −𝑉′
1) V est dérivable sur I et ( 𝑉)’= 𝑉 2
𝑈 𝑈 𝑈′𝑉− 𝑉′𝑈
2) 𝑉 est dérivable sur I et (𝑉 )’= 𝑉2
Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
3 2𝑋+2
f(x)= 𝑋 2 −2 et g(x)= 𝑋 2 +4
Remarque :
Il résulte de ce qui précède que :
t o s . c o m
Soit U une fonction dérivable sur un intervalle I de R et n un entier relatif non
nul.
a m e r t u
✓ Si n > 0 alors 𝑈 𝑛 est dérivable sur I et (𝑈 𝑛 )’=n U’ 𝑈 𝑛−1
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Exemple :
Calculer la dérivée des fonctions suivantes puis donner leur ensemble de
dérivabilité
f (x)= (3x + 1)5 , g(x)=(5 − x)−5 et h(x)= sin(2𝑥 − 3)
Formule de dérivation
❖ (ax )’= n a x 𝑛−1
𝑛
𝑈′
❖ (√𝑈 )’= 2√𝑈
❖ (U 𝑛 )′= n U’ U 𝑛−1
1 𝑈′
❖ ( )’=
√𝑈 2𝑈√𝑈
Exemple
s . c o m
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
f(x)=sin2 𝑥 ; g(x)= cos3 𝑥 et h(x)=sin(2𝑥 2 + 𝑥 − 1)
t o
a m e r t u
C
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CHAPITRE : ETUDE DE FONCTIONS
Objectif :
A la fin de ce chapitre, l’élève sera capable d’étudier et tracer la courbe représentative d’une
fonction polynôme, rationnelle et trigonométrique.
Activité
−𝑥 2 +𝑥+1
Soit 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥+1
m
8) Discuter graphiquement suivant les valeurs du paramètre m le nombre et signe des
u t o s . c o
solutions de l’équation −𝑥 2 + (1 − 𝑚) + 𝑚 + 1 = 0
a m e r t
I.
C
PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION
Pour étudier une fonction à l’absence de certaines consignes, on peut procéder comme suit :
➢ Déterminer son domaine de définition. On peut éventuellement étudier la parité et la
périodicité de la fonction puis déduire son domaine d’étude. Si la fonction possède le
symbole de valeurs absolue, on l’écrit sans symbole de valeur absolue et on obtient une
fonction définie par intervalle.
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➢ Déterminer les points d’intersection de la courbe avec l’axe des abscisses et l’axe
des ordonnée. Il s’agit ici de résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et calculer 𝑓(0) s’il existe. On
pourra aussi dresser une table de valeur.
Solution.
• 𝑓 est une fonction définie, continue et dérivable sur IR comme fonction polynôme.
• ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 3.
t o s . c o m
a m e t u
𝒇′ (𝒙) = 𝟎 ⇔ 3𝑥 2 − 3 = 0 ⇔ 3(𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 0 ⇔ 𝑥 = 1 𝑜𝑢 𝑥 = −1.
r
∀𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0. D’où la fonction f est strictement croissantes sur ]−∞; −1[ et
sur ]1; +∞[.
C
∀𝑥 ∈ ]−1; 1[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur ]−1; 1[.
D’où le tableau de variation…. (laisser le soin aux élèves de dresser eux-mêmes le tableau de variation)
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2. Etude d’une fonction rationnelle.
−2𝑥 2 −𝑥+1
Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥+3
Solution
3 3
• La fonction f existe si et seulement si 2𝑥 + 3 ≠ 0 ⇔ 𝑥 ≠ − 2 et ∀𝑥 ≠ − 2
2
𝑓(𝑥) = −𝑥 + 1 −
2𝑥 + 3
3
• On a : ∀𝑥 ≠ − 2 , lim 𝑓(𝑥) = lim −𝑥 = +∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim3 𝑓(𝑥) =
𝑥→− 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2
−∞.
De même lim3 −2𝑥 2 − 𝑥 + 1 = −2 𝑒𝑡 lim3 2𝑥 + 3 = 0− . Donc lim3 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→− 𝑥→− < 𝑥→− <
2 2 2
3
On en déduit que la droite (𝐷): 𝑥 = − 2 est asymptote verticale à la courbe (Cf) de f. De même
la droite (𝐷′): 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote oblique à (Cf). En effet, lim ( 𝑓(𝑥) − (−𝑥 + 1)) =
𝑥→±∞
2
lim − 2𝑥+3 = 0.
𝑥→±∞
•
3
c o m
∀𝑥 ≠ − 2, La fonction f est continue et dérivable et de fonction dérivée : 𝑓 ′ (𝑥) =
t o s .
u
−(2𝑥+1)(2𝑥+5)
•
(2𝑥+3)²
5
a m1
e r t
∀𝑥 ∈ ]−∞; − 2[ ∪ ]− 2 ; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0. D’où la fonction f est strictement décroissante sur
5 1
5
C 1
]−∞; − 2[ 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 ]− 2 ; +∞[,
5 1
∀𝑥 ∈ ]− 2 ; − 2[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 d’où la fonction f est strictement croissante sur ]− 2 ; − 2[.
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• On montre aisément que le point I(-3/2 ;5/2), point de rencontre des deux asymptotes est
centre de symétrie à (Cf).
Fonction tangente
𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
Définition : Pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, on définit la fonction tangente par 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑥
𝜋 𝜋
Il suffit donc d’étudier la fonction f sur l’intervalle ]− 2 ; 2 [, puis de compléter la représentation
graphique de f par des translations successives de vecteur πi et -πi
e r t u
f est dérivable sur ]− 2 ; 2 [ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
C 𝜋
s’annulant pas et on a pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ, 𝑓′(𝑥) = 1 + tan² 𝑥 = cos² 𝑥.
𝜋
1
𝜋 𝜋
On a: 𝑓 ′ (𝑥) > 0, pour tout 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ. Donc f est strictement croissante sur ]− 2 ; 2 [.
Calcul de limite
lim𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −1 𝑒𝑡 lim𝜋 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc d’après la limite d’un quotient lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→− > 𝑥→− > 𝑥→− >
2 2 2
De même lim
𝜋
𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 𝑒𝑡 lim
𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0+ . Donc lim𝜋 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→ < 𝑥→ < 𝑥→− >
2 2 2
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Exercice à faire en classe : Etudier et tracer les courbes représentatives des fonctions cosinus
et sinus.
4) Autres fonctions
t o s . c o m
a m e r t u
Etudions et représentons graphiquement la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ |2𝑥 − 1| − 𝑐𝑜𝑠𝑥.
Solution
C
• Domaine de définition :
1
−2𝑥 + 1, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2]
En remarquant que |2𝑥 − 1| = { 1
, alors on obtient
2𝑥 − 1, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[
1
−2𝑥 + 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] 𝟏 𝟏
𝑓(𝑥) = { 1
. Ainsi 𝑫𝒇 = ]−∞; 𝟐] ∪ [𝟐 ; +∞[ = 𝑰𝑹
2𝑥 − 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥, ∀𝑥 ∈ [2 ; +∞[
1 1
Ainsi ∀𝑥 ∈ ]−∞; 2] , 𝑓′(𝑥) < 0. Donc la fonction f est strictement décroissante sur ]−∞; 2] .
1 1
De même, ∀𝑥 ∈ ]2 ; +∞] , 𝑓′(𝑥) > 0. Donc la fonction 2018 croissante sur ]2 ; +∞] .
f est strictement
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• Calcul de limite
En remarquant que ∀𝑥 ∈ 𝐼𝑅, −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1, on a lim 𝑓(𝑥) = lim −2𝑥 + 1 = +∞ et
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = lim 2𝑥 − 1 = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
t o s . c o m
a m e r t u
C
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SUITES NUMERIQUES
SUITES NUMERIQUES
OBJECTIFS
➢ Calculer et représenter les termes d’une suite numérique
➢ Etudier le comportement global d’une suite numérique
➢ Reconnaitre et utiliser les suites arithmétiques et les suites géométriques
Motivations :
1) Ben et Léa aiment bien se défier sur des petits jeux : Hugo demande à Léa de choisir un
nombre entre 1 000 et 2 000 et Léa choisit le nombre 1 200. Ben lui dit :
• Tu prends sa moitié puis tu lui ajoutes 5 160.
• Tu reprends la moitié du résultat obtenu puis tu ajoutes de nouveau 5 160.
• Tu peux continuer ainsi autant de fois que tu veux, je suis sûr que tu ne dépasseras jamais
11 000.
t o s . c o m
Léa commence ses calculs. Après quelques étapes, elle dit : « C’est étrange. Quand je vois les
premiers nombres que j’obtiens, j’imagine que je vais dépasser 11 000. Je ne te crois pas ! ».
a m e r t u
a- À l’aide d’un tableur ou de la calculatrice, déterminer les premiers nombres obtenus
par Léa après quelques étapes.
C
b- Que peut-on penser de l’affirmation de Ben ?
c- Le tableur permet-il d’affirmer qu’elle est toujours vraie, quel que soit le nombre
d’étapes que fera Léa ?
On modélisera la situation à l’aide d’une suite donnant le nombre obtenu après n étapes en
commençant avec 1 200.
2) Monsieur Kamga a 50.000 FCFA à placer pendant une période de 15 ans. La banque lui
propose deux possibilités :
• un placement à intérêts simples au taux annuel de 11%.
• un placement à intérêts composés au taux annuel de 8%.
1. DEFINITION ET REPRESENTATION
1.1 Définition et vocabulaire
On appelle suite numérique, toute fonction de IN ( ou d’une partie de IN) vers IR. On la note
généralement (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 où E est une partie de IN ou IN lui-même. (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est appelee le terme
general de la suite et 𝑈𝑛 est le terme de rang n ou le 𝑛𝑖𝑒𝑚𝑒 terme de l suite.
On peut définir une suite numérique par deux formules :
a) Soit par une formule explicite : C est à dire on a une expression de 𝑈𝑛 en fonction de n.
Concrètement, la suite (𝑈𝑛 ) ezt definie par une relation de la forme 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛) où f est
une fonction continue définie sur [0; +∞[
b) Soit par une formule de récurrence : C'est-à-dire par la donnée d’un terme et une
relation entre le terme de rang n et les termes qui le précédent
Exemple 1 :
Pour chacune des suites numériques ci-dessous, dire si elle est définie par une formule
explicite ou par une formule de récurrence
2𝑛−1 𝑈1 = 1
a) 𝑈𝑛 = 𝑛+3 ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁 b) 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )
Solution :
a) formule explicite b) formule de récurrence
Exemple 2 :
Calculer les 4 premiers termes pour chacune des suites définies dans l’exemple 1
Solution
2𝑛−1
𝑎) 𝑈𝑛 = ∀𝑛 𝜖 𝐼𝑁
𝑛+3
2(0)−1 1 2(1)−1 1 2(2)−1 3 2(3)−1 5
= − 3 ; 𝑈1 = = 4 ; 𝑈2 = = 5 ; 𝑈3 =
m
𝑈0 = =6
o
0+3 1+3 2+3 3+3
𝑈1 = 1
r t u t o s . c
b)
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 (2 + 𝑈𝑛 )
C a m e
𝑛 𝜖 𝐼𝑁 ∗
𝑈1 = 1 ; 𝑈2 = 𝑈1+1 = 𝑈1 (2 + 𝑈1 ) = 1(2 + 1) = 3 ;
𝑈3 = 𝑈2+1 = 𝑈2 (2 + 𝑈2 ) = 3(2 + 3) = 15 ; 𝑈4 = 𝑈3+1 = 𝑈3 (2 + 𝑈3 ) = 15(2 + 15) = 255
Tableau de variation
x −∞ −1 +∞
′
𝑓 (𝑥) + +
𝑓(𝑥) +∞ 3
3 −∞
t o s . c o m
r t u
Axe des abscisses : 𝑓(𝑥) = 0 ↔ 𝑥 = 0
a m e
C
Axe des ordonnées : 𝑓(0) = 0
y
u4
u3
u2 2
u1
1
u0
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
-1
Pour représenter graphiquement les termes d’une suite (𝑈𝑛 ) definie par 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et par
son premier terme 𝑈0 , on peut procéder comme suit :
𝑈0 = 2
Exemple : Représenter les 4 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ) definie par : 1
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 + 4
1 1
𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) avec 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 4. La courbe de f est une droite d’équation 𝑦 = 2 𝑥 + 4
𝑥 0 4 𝑥 0 2
𝑦 4 6 𝑦 0 2
y
t o s . c o m
10
a m e r t u
9
8
u4
C
u3
7
u2
6
u51
u20
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 x
u0 u1 u 2 u 3u 4
-1
Définition :
Soit E une partie de IN tel que si 𝑛 𝜖 𝐸 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 + 1 𝜖 𝐸 et soit (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 une suite numérique
définie sur E .
1 𝑡0 = −1
a) 𝑈𝑛 = −𝑛² + 1 b) 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1
Solution :
t o s . c o m
a m e r t u 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = −𝑛2 − 2𝑛— 𝑛2 + 1
= −2𝑛 − 1
C = −(2𝑛 + 1) ≤ 0 car 𝑛 𝜖 𝐼𝑁
1 1
𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = 2 − 2𝑛 − 2 + 2𝑛+2
1 1
= − 2𝑛+2 + 2𝑛
1
= 2𝑛²+𝑛 ≥ 0 ∀ 𝑛 𝜖 𝐼𝑁 donc (𝑣𝑛 ) est croissante
𝑡0 = −1
c)
𝑡𝑛+1 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1
𝑡𝑛+1 − 𝑡𝑛 = 𝑡𝑛 ² + 𝑡𝑛 + 1 − 𝑡𝑛
Théorème :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite définie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛)
▪ Si la fonction f est croissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est croissante.
▪ Si la fonction f est décroissante sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est décroissante.
Définition :
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est majorée sur E s’il existe un réel M tel que : ∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≤ 𝑀.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est minorée sur E s’il existe un réel m tel que :∀ 𝑛 𝜖 𝐸; 𝑈𝑛 ≥ 𝑚.
❖ On dira que (𝑈𝑛 )𝑛𝜖𝐸 est bornée sur E si elle est majorée et minorée.
2𝑛+1
Exemple1 : Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = 𝑛+1
1
1) Démontrer que pour tout entier n ; 𝑈𝑛 = 2 − 𝑛+1.
3) Conclure.
t o s . c o m
Solution :
a m e r t u
C
1 2𝑛+2−1 2𝑛+1
1) 2 − 𝑛+1 = = = 𝑈𝑛
𝑛+1 𝑛+1
b) Montrons que 𝑈𝑛 ≤ 2
1 1
𝑈𝑛 − 2 = 2 − 𝑛+1 − 2 = − 𝑛+1 ≤ 0 d’ où 𝑈𝑛 ≤ 2
3) On peut dire que la suite est minorée par 1 et majorée par 2 : donc elle est bornée.
Exemple2
𝑢0 = 1200
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par :{ 1
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2
1
1) Justifier que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛 − 10320)
1 𝑛
2) Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (2) (𝑢0 − 10320)
3) Déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000
Solution
𝟏
1) Justifions que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = 𝟐 (𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)
1 1 1
𝑢𝑛+1 − 10320 = 2 𝑢𝑛 + 5160 − 10320 = 2 𝑢𝑛 − 5160 = 2 (𝑢𝑛 − 10320).
1
Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320)
2
𝟏 𝒏
2) Montrons que ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝒖𝒏 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎 = (𝟐) (𝒖𝟎 − 𝟏𝟎𝟑𝟐𝟎)
1
D’après 1) on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 − 10320 = (𝑢𝑛 − 10320).
2
1
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝑢𝑛−1 − 10320)
2
1
𝑢𝑛−1 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−2 − 10320)
1
𝑢𝑛−2 − 10320 = 2 (𝑢𝑛−3 − 10320)
…….……………..…….……………..
…….……………..…….……………..
t o s
…….……………..…….……………..
. c o m
a m
𝑢2 − 10320 =
e r t u
1
2
(𝑢1 − 10320)
C 1
𝑢1 − 10320 = (𝑢0 − 10320)
2
𝟏 𝒏
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 = (𝟐) (𝑢0 − 10320)
Ainsi, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 − 10320 < 0 d’où ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 10320 < 11000 et par conséquent,
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000.
𝑢0 = 1200
Si 𝑢0 est le nombre choisi par Léa et 𝑢𝑛 le nombre obtenu après 𝑛 étapes, alors { 1 et
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 5160
2
d’après 3) de l’exemple précédent, on a : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 < 11000. Par conséquent, le nombre obtenu
par Léa après 𝑛 étapes ne dépassera jamais 11000
Théorème :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).
▪ Si la fonction f est majorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est majorée.
▪ Si la fonction f est minorée sur [0; +∞[ alors (𝑈𝑛 ) est minorée.
Définition :
1) Une suite (𝑈𝑛 ) est dite convergente lorsqu’elle admet une limite finie l c'est-à-dire
lim 𝑈𝑛 = 𝑙 . On dit aussi que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers l.
𝑛→+∞
2) Une suite est dite divergente lorsqu’ elle admet une limite infinie ou bien lorsqu’elle
n’admet pas de limite.
Théorème 1 :
Soit f une fonction définie sur [0; +∞[ et (𝑈𝑛 ) une suite definie par 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛).
Théorème 2 :
t o s . c o m
a m e r t u
Soit (𝑈𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites convergeant respectivement vers l et l’. Alors les suites de terme
C
général 𝛼𝑈𝑛 ( 𝛼 𝜖 𝐼𝑅) ; 𝑈𝑛 + 𝑣𝑛 ; 𝑈𝑛 . 𝑣𝑛 convergent respectivement vers 𝛼𝑙 ; 𝑙 + 𝑙 ′ ; 𝑙. 𝑙′
2𝑛 − 1 1
𝑈𝑛 = ; 𝑣𝑛 = 2𝑛 − 5 ; 𝑡𝑛 = 𝑛 + 1 −
𝑛+1 𝑛
Solution :
2𝑛−1
lim 𝑈𝑛 = lim = 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 (𝑈𝑛 ) 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 2.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1
1
lim 𝑡𝑛 = lim 𝑛 + 1 − 𝑛 = +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 (𝑡𝑛 ) 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Propriétés :
On dira que (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique s’il existe un nombre réel r appelée raison tel que
pour tout entier naturel n , 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟.
Exemple : Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = 4 − 3(𝑛 − 1) est une suite arithmetique
dont on precisera la raison et le premier terme.
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 4 − 3𝑛 − 4 + 3(𝑛 − 1) = −3
𝑈0 = 4 − 3(0 − 1) = 7.
. c o m
N.B : Pour démontrer qu’une suite (𝑈𝑛 ) est arithmétique, il suffit de démontrer que la
t o s
a m e r t u
différence 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 est indépendante de n.
C
o Si 𝑟 > 0 alors la suite est croissante ;
o Si 𝑟 < 0 alors la suite est décroissante ;
o Si 𝑟 = 0 alors la suite est constante.
b) Formule explicite
Théorème :
Soit (𝑈𝑛 ) une suite arithmétique de raison r et de premier terme 𝑈𝑝 . Pour tout entier naturel n,
𝑈𝑛 = 𝑈𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟.
Preuve :
𝑈1 = 𝑈0 + 𝑟
𝑈2 = 𝑈1 + 𝑟
𝑈3 = 𝑈2 + 𝑟
……………….
……………….
……………….
𝑈𝑛 = 𝑈𝑛−1 + 𝑟
En additionnant membre à membre chaque terme ces n égalités et en simplifiant, on
obtient : 𝑈𝑛 = 𝑈0 + 𝑛𝑟
𝑈5 = −1
Exemple : Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par :
5𝑈𝑛+1 = 5𝑈𝑛 − 2
Solution :
↔ 5(𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 ) = −2
m
2
↔ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = − 5 .
u t o s . c o
t
2
C a m e r
Donc (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 𝑟 = − 5 et de premier terme 𝑈5 = −1.
Théorème :
La somme des termes des termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale au produit du nombre de
termes et de la demi-somme des termes extrêmes.
𝑈0 +𝑈𝑛
En d’autres termes, en si 𝑆 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 alors 𝑆 = (𝑛 + 1) × .
2
𝑈5 = −1
Exemple : Calculer la somme des 10 premiers termes de la suite :
5𝑈𝑛+1 = 5𝑈𝑛 − 2
Solution :
𝑈5 +𝑈14 2 23
Posons 𝑆 = 𝑈5 + 𝑈6 + ⋯ + 𝑈14 = 10 × or 𝑈14 = 1 − 5 (14) = − 5 . Donc
2
23
−1−
5
𝑆 = 10 × = −28
2
Remarque : Lorsque a , b et c sont dans cet ordre , trois termes consécutifs d’une suite
𝑎+𝑐
arithmétique de raison r alors 𝑏 = ; 𝑏 = 𝑎 + 𝑟 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑐 − 𝑏 .
2
1) Calculer 𝑈0 ; 𝑟 𝑒𝑡𝑈20 .
Solution :
𝑈8 +𝑈10
1) 𝑈8 + 𝑈9 + 𝑈10 = 36 ↔ 3 × = 36 ↔ 𝑈8 + 𝑈10 = 24 ↔ 𝑈0 + 8𝑟 + 𝑈0 + 10𝑟 = 24.
2
𝑈0 + 9𝑟 = 24
On obtient le système ↔ 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑟 = 1
𝑈0 + 11𝑟 = 14
m
2 2
u t o s . c o
a) Définition
a m e r t
C
Soit (𝑣𝑛 ) une suite numerique.
On dira que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique s’il existe un nombre réel q appelée raison tel que
𝑣
pour tout entier naturel n , 𝑛+1 = 𝑞.
𝑣 𝑛
N.B : Pour démontrer qu’une suite (𝑣𝑛 ) est arithmetique, il suffit de démontrer que le rapport
𝑣𝑛+1
est indépendant de n.
𝑣𝑛
𝑣0 = −1
Exemple : Quelle est la nature de la suite (𝑣𝑛 ) définie par : .
𝑣𝑛+1 = −2𝑣𝑛
𝑣𝑛+1 −2𝑣𝑛
Solution : = = −2 donc (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝑞 = −2 et de
𝑣𝑛 𝑣𝑛
premier terme 𝑣0 = −1.
b) Formule explicite
Théorème :
Soit (𝑣𝑛 ) une suite géométrique de raison q et de premier terme 𝑣𝑝 . Pour tout entier naturel n,
𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞 𝑛−𝑝 .
𝑣0 = −1
Exemple : Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n où
𝑣𝑛+1 = −2𝑣𝑛
Solution : 𝑣𝑛 = 𝑣0 𝑞 𝑛 = −1(−2)𝑛 .
c) Convergence
t o s . c o m
Théorème :
a m e r t u
C
Soit S la somme de n termes consécutifs d’une suite géométrique de premier terme 𝑣𝑝 et de raison q
❖ Si 𝑞 ≠ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = 𝑣𝑝 ×
1−𝑞𝑛
1−𝑞
;
❖ Si 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = 𝑛 × 𝑣𝑝 .
Remarque : Lorsque a , b et c sont dans cet ordre , trois termes consécutifs d’une suite
géométrique de raison q alors 𝑏² = 𝑎 × 𝑐 ; 𝑏 = 𝑞 × 𝑎 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑏 × 𝑞.
On donne 𝑣3 = 8 𝑒𝑡 𝑣7 = 128 .
1) Calculer 𝑈0 ; 𝑞 𝑒𝑡 𝑣13 .
Solution :
1) 𝑣3 = 8 ↔ 𝑣0 𝑞 3 = 8 et 𝑣7 = 128 ↔ 𝑣0 𝑞 7 = 128 ;
𝑣 128 𝑣 𝑞7
En divisant ces 2 écritures, on a :𝑣7 = ↔ 𝑣0 𝑞3 = 16 ↔ 𝑞 4 = 16 ↔ 𝑞 = 2.
3 8 0
Exemple 2 : Monsieur Kamga a 50000 FCFA à placer pendant une période de 15 ans. La
banque lui propose deux possibilités :
a) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 𝑒𝑡 𝑈3 .
a) Calculer 𝑣1 ; 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3 .
t o s . c o m
b) Exprimer 𝑣𝑛+1 en fonction de 𝑣𝑛 . En deduire la nature de la suite (𝑣𝑛 ).
a m e r t u
c) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n et déduire l’avoir de Mr Kamga après ces 15 années.
C
3) Quel est le placement le plus intéressant.
Solution :
𝑏) 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 50000 × 11% = 𝑈𝑛 + 5500 ↔ 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 5500 . Donc (𝑈𝑛 ) est une suite
arithmetique de raison 𝑟 = 5500 et de premier terme 𝑈0 = 50000.
3) Comme 𝑣15 > 𝑈15 alors le placement le plus intéressant est l’intérêt composé.
Solution :
1 1
(𝑣𝑛 ) est géométrique ssi − + 𝑎 = 0 ↔ 𝑎 = .
3 3
1 1 5
Donc (𝑣𝑛 ) est géométrique de raison 𝑞 = 2 et de premier terme 𝑣1 = 𝑈1 − 3 = 2 − 3 = 3.
t o s . c o m
2) 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = × 2𝑛−1 .
3
a m e r t u
C
1 1
𝑣𝑛 = 𝑈𝑛 − 3 ↔ 𝑈𝑛 = 𝑣𝑛 + 3
5 1
↔ 𝑈𝑛= 3 × 2𝑛−1 + 3.
1
lim 𝑈𝑛 = lim 𝑣𝑛 + 3 = +∞ donc (𝑈𝑛 ) est divergente.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
1−2𝑛 5
4) 𝑠 ′ = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ … + 𝑣𝑛 = 𝑣1 × 1−2
= − 3 (1 − 2𝑛 ).
1
𝑈1 = 𝑣1 + 3
1
𝑈2 = 𝑣2 + 3
1
𝑈3 = 𝑣3 + 3
………………….
1
𝑈𝑛 = 𝑣𝑛 + 3
1
En additionnant membre à membre ; on a 𝑆 = 𝑆′ + 3 × 𝑛.
TABLEAU RECAPITULATIF
Formule Formule explicite Convergence Somme des termes consécutifs
Suites 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑟 𝑈𝑛 Converge si 𝑆
arithmétiques = 𝑈𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 𝑟=0 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 + 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
×
2
Suites 𝑣𝑛+1 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 𝑞 𝑛−𝑝 Converge si 𝑆′
=𝑞
géométriques 𝑣𝑛 −1 < 𝑞 ≤ 1 = 1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒
1 − 𝑞 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠
×
1−𝑞
u0 = 1 1
EXERCICE1 : on considère les suites définies par { u −4 ; et v𝑛 = u
u𝑛+1 = u𝑛 −3 𝑛 −2
𝑛
𝑢0 = 0 1+𝑢
EXERCICE 2 : on considère les suites définies par { 2𝑢𝑛 +1 ; 𝑣𝑛 = 2−2𝑢𝑛 et 𝑆𝑛 = ∑𝑛−1
𝑘=0 𝑣𝑘
𝑢𝑛+1 = 𝑛
𝑢𝑛 +2
. c o m
1- Représenter graphiquement les quatre premiers termes de la suite (u𝑛 ) sur (OJ) et conjecturer sur
t o s
u
sa convergence et son sens de variation.
e r t
2- Montrer que (v𝑛 ) est géométrique
a m
C
3- Exprimer v𝑛 ; puis u𝑛 ; puis 𝑆𝑛 en fonction de n et calculer leur limite
1- Représenter graphiquement les quatre premiers termes de la suite (u𝑛 ) sur l’axe des abscisses et
conjecturer sur sa convergence et son sens de variation.
2- Déterminer 𝑎 pour que la suite (𝑣𝑛 ) soit géométrique
3- Exprimer dans ce cas v𝑛 ; puis u𝑛 ; puis 𝑆𝑛 et 𝑇𝑛 en fonction de n et calculer leur limite.
EXERCICE 4 : Mr NGUEFO a un problème d’eau chez lui. Il fait appel à Mr NGONO qui est creuseur
de puits. Mr NGONO creuse le premier mètre à 3.000 Fr et le prix de chaque mètre creusé en plus
dépasse le précédent de 200Fr.
? ? C HAPITRE U N ? ?
t o s . c o
...
m n1j ... n1q n1.
x2 n21
mer
n22
t u ... n2j ... n2q n2.
xi
...
...
Ca ni1
...
...
...
ni2
...
...
...
...
...
nij
...
...
...
...
...
niq
...
...
ni.
...
xp np1 np2 ... npj ... npq np.
total n.1 n.2 ... n.j ... n.q n
Soit X et Y deux caractères à étudier. X prend p valeurs (x1 , ..., xp ) et Y prend q valeurs (y1 ,
... yq ). On obtient aisi une série statistique à deux caractères notés (Xi , Yj , nij )1≤i≤p , 1≤j≤q .
avec :
Pp Pq
i=1 nij = n.j et j=1 nij = ni.
Répartitons marginales
La repartion marginale permet d’étudier la population suivant un seul caractère.
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1.2. Nuage
Camertutos.com de points
votre associé à une
meilleur siteserie statistique double
éducatif
i) Selon le caractère X
xi x1 x2 ... xi ... xp
ni n1. n2. ... ni. ... np.
yj y1 y2 ... yj ... yq
nj n.1 n.2 ... n.j ... n.q
Exemple 1.1
Une enquête menée sur un échantillon de 30 adhérents d’un club de sport a permis de col-
lecter les données suivantes relatives au poids (Kg) et à la taille (m) de chaque adherent. On
obtient le tableau à doubles entrées suivant :
m
1,74 0 2 3 0 3 2 0 10
1,77 0
u t o s .0
c o 0 1 1 2 0 4
1,80
mer
0
t 0 0 0 0 0 2 2
total
Ca 1
xi 59 62 65 68 71 74 77 total
ni 1 4 6 7 5 5 2 30
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Camertutos.com1.3. Ajustement linéaire d’une
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éducatif
Définition 1.1
On appelle nuage de points associé à la série (xi , yj , nij )1≤i≤p ; 1≤j≤q ; l’ensemble des points
Mij (xi , yj ). Lorsque tous les couples (xi , yj ) n’ont pas tous pour effectifs 1, il existe 2
modes de representations :
– Répresentation par points pondérés : Cette méthode consiste à répresenter les
couples (xi , yj ) en précisant à côté de ceux-ci l’effectif nij
– Répresentation par tâches : Ici, chaque point Mij est répresenté par une tâche dont
l’aire est proportionnelle à l’effectif nij du couple (xi , yj ).
Définition 1.2 ( point moyen d’un nuage)
Soit (xi , yj , nij )1≤i≤p ; 1≤j≤q une série statistique double de caractère X et Y. On appelle point
moyen du nuage de points répresentant cette série, le point noté G de coordonnées x̄ et ȳ
où x̄ et ȳ representent respectivement les moyennes des séries marginales (xi , ni ) et (yj , nj )
associés à la série.
Exemple 1.2
Dans l’exemple 2.1, on a :
m
x̄ = = 68,4
u t o s . c o30
ȳ =
a m r t
(1, 65 × 5) + (1, 65 × 3) + (1, 71 × 6) + (1, 74 × 10) + (1, 77 × 4) + (1, 8 × 2)
e 30
=
1, 721
C
D’où G (68,4 ; 1,721)
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Camertutos.com1.3. Ajustement linéaire d’une
votre meilleur sitesérie statistique double
éducatif
1.3.1 Ajustement linéaire par la méthode de Mayer
yG1 − yG2
a= et b = yG − axG
xG 1 − xG 2
Exemple 2.3
Le prix de revente d’une moto y exprimé en dollards est donné en fonction du nombre d’an-
nées d’utilisation x par le tableau suivant :
t o s . c o m
3000 + 2400 + 1920
3
= 2440
Aussi, xG2 =
3+4+5
3
a m e r t u
= 4 et yG2 =
1356 + 1229 + 983
3
= 1189, 33
C
On a donc : G1 (1 , 2440) et G2 (4 , 1189, 33)
Soit (D) : y = ax + b une droite de regression de y en x ; alors a =
−416, 89 et b = 1814, 67 − 416, 89 × 2, 5 = 2856, 89
2440 − 1189, 33
1−4
=
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Camertutos.com1.3. Ajustement linéaire d’une
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éducatif
1 Pn
Cov(X, Y ) = ( xi yi ) − x̄ȳ
n i=1
La méthode des moindres carrés consiste à determiner les réels a et b tels que la quantité
yi − (axi + b) soit minimale.
Soit la série (xi , yi , n) de variance V(x) et V(y) et de covariance Cov (X, Y). La droite
de regression de y en x est donnée par :
Cov(X, Y )
y − ȳ = (x − x̄)
V (x)
La droite de regression de x en y est donnée par :
Cov(X, Y )
x − x̄ = (y − ȳ)
V (y)
Remarque 1.1
Dans le cas général, soit une série statistique double de caractère X et Y. (xi , yj , nij ) avec
1 ≤ i ≤ p et 1 ≤ j ≤ q
La covariance de ladite série est :
1 Pp Pq
cov(X, Y ) = nij (xi − x̄)(yj − ȳ)
n i=1 j=1
1 Pp Pq
= [ nij xi yj ] − x̄ȳ
t o s . c o m
n i=1 j=1
1.3.3
r t u
Coefficient de correlation linéaire
a m e
C
Soit (xi , yj ) une série statistique sur 2 caractères X et Y d’effectif n telle que V (x) 6= 0
et V (y) 6= 0. On désigne par (D) : y = ax + b, la droite de regression de y en x et par (D’) :
x = a0 y + b0 , la droite de regression de x en y. Les droites (D) et (D’) ont pour coefficients
Cov(X, Y ) V (Y )
directeurs respectifs ; et
V (X) Cov(X, Y )
Si la corrélation est bonne, alors les droites (D) et (D’) sont confondues, c’est-à-dire
a = a0 , donc :
Cov(X, Y ) V (Y )
= ⇒ (cov(X, Y ))2 = V (X)V (Y ).
V (X) Cov(X, Y )
Cov 2 (X, Y )
D’où =1
V (X)V (Y )
Définition 1.4
Cov(X, Y )
Le réel r = est appélé Coefficient de corrélation linéaire de la série (xi , yi )
σX σY
Remarque 1.2
- Si |r| = 1, alors il existe une relation linéaire entre X et Y
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- Si r = 0, alors il n’existe pas de dépendance linéaire entre X et Y (il peut exister une autre
forme de dépendance)
- Si 0 < |r| < 1 , alors il existe une dépendance linéaire qui est d’autant plus forte que |r|
est proche de 1
On convient de dire qu’il y a une bonne corrélation entre les caractères X et Y lorsque
|r| > 0, 87
Le fait qu’il y ait une relation fonctionnelle (ajustement affine par exemploe) entre X et
Y ne signifie pas qu’il existe une dépendance entre les phénomènes observés.
Exercice d’application :
Le tableau ci-dessous indique la puissance X en chevaux et la cylindrée en cm3 de 8
voitures à moteur diesel.
Numéro voiture 1 2 3 4 5 6 7 8
Puissance (X) 35 55 60 60 65 70 72 75
Cylindrée (cm3 ) 1000 1600 1800 1700 1900 2000 2100 2500
1a. Representez le nuage de points de la serie (X, Y) (On choisira sur l’axe des abscisses
t o s . c o m
1cm pour 10 chevaux et sur l’axe des ordonnées 2cm pour 1000 cm3 )
a m e r t u
b. Le nuage de points ainsi representé laisse-t-il entrevoir un ajustement linéaire ?
C
2. Calculez la puissance moyenne et la cylindrée moyenne des 8 voitures
3a. Ecrire la droite de regression de x en y
b. Donnez une estimation au cheval près de la puissance d’un moteur de cylindrée 3500 cm3
4 S’agit-il d’un bon ajustement ? Justifiez votre réponse.
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Chapitre 8
Dénombrement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
t
21
o s . c o m
22 23 24 25 26 27 28 29 30
a m e r t u 31
41
32
42
33
43
34
44
35
45
36
46
37
47
38
48
39
49
40
50
C 51
61
52
62
53
63
54
64
55
65
56
66
57
67
58
68
59
69
60
70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
Sommaire
I- Notion ensembliste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
II- Problèmes de dénombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
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I- Notion ensembliste
I.1. Parties d’un ensemble
Soit E un ensemble.
Définition
Un ensemble A est une partie de E ou un sous-ensemble de E si tout élément de A est dans E .
On note A ⊂ E .
E X E M P L E
N⊂Z⊂R
;⊂E
E = {a, b, c}, P (E ) = {;, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, E }
♣ Soit A, B ∈ P (E )
A ∪ B = {x ∈ E /x ∈ A ou x ∈ B }
A ∩ B = {x ∈ E /x ∈ A et x ∈ B }
A − B = {x ∈ A/x ∉ B }
Ā = E − A = {x ∈ E /x ∈ A} = complémentaire de A dans E .
– A ∪ Ā = E et A ∩ Ā = ;
Rmq
– (A − B ) ∪ A ∩ B = A et (A − B ) ∩ (A ∩ B ) = ;
♣ Parties disjointes: A, B ∈ P (E ), A 6= ; et B 6= ;
t o s . c o m
u
♣ Parties propres
m e r t
A ∈ P (E ) est dite propre si A 6= ; et A 6= E .
a
I.2. C
Ex: {a, b} est une partie propre de {a, b, c}.
Définition
Soit E un ensemble.
Des parties de E forment une partition de E si:
– Elles sont non vides
– Elles sont deux à deux disjoints
– Leur réunion est égale à E .
E X E M P L E
E = {1, 2, 3, 4, 5, 6}, A = {1, 3}, B = {2, 4}, C = {5, 6}
A, B,C forment une partition de E .
Définition
Un ensemble E est dit fini s’il est vide ou on peut énumérer tous ses éléments.
Le nombre d’éléments d’un ensemble E est appelé cardinal de E et on le note card E
E = {a, b, c, f }, card E = 4.
Conséquences:
Soit A, B ∈ P (E ), E fini.
E X E M P L E
card A = 7, card B = 8 et card (A ∪ B ) = 10
Alors card (A ∩ B ) = card A + card B − card (A ∪ B ) = 5
Théorème 2
Si card E = n alors card P (E ) = 2n
Définition
Soit A et B deux ensembles non vides.
L’ensemble noté A × B (lire A croix B ) défini par:
A × B = {(a, b)|a ∈ A, b ∈ B } est appelé produit cartésien de A par B .
m
A × B = {(1, a), (1, b), (2, a), (2, b), (3, a), (3, b)}
– Si A 6= B alors A × B 6= B × A
t o s . c o
Rmq
Notation: A × A = A 2 .
a m e r t u
– Si A = ; ou B = ; alors A × B = ;
C
On définit également E 1 × E 2 × · · · × E p et on note E
Théorème
Pour tous ensembles finis E et F , on a:
card (E × F ) = card E .card F
Conséquences:
E 1 , E 2 , . . . , E p finis
comptage p-uplet
diagramme arrangements
arbre de choix combinaisons.
tableau à double entrée
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II.1. Comptage
Problème 1
Combien y a-t-il de nombres premiers inférieurs à 100 ? (crible d’Eratosthène)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
Problème 2
E = {a, b, c, d }
Écrire tous les mots de 3 lettres 2 à 2 distincts à l’aide des éléments de E . Combien y en a-t-il ?
II.2. Diagramme
Problème 1
o s . c o m
Dans une classe de 50 élèves, 20 aiment la natation, 34 aiment le judo et 16 pratiquent les 2 sports.
t
Détermine le nombre d’élèves qui:
a
2) aiment seulement le judo
m e
1) aiment seulement la natation
r t u
C
3) n’aiment aucune de ces 2 disciplines.
Posons:
E = ensemble de 50 élèves
N = ensemble des élèves pratiquant la natation
J = ensemble des élèves pratiquant le judo.
On a le diagramme:
20 − 16 = 4 16 34 − 16 = 18 E
N J
Problème 1
Former des mots de 3 lettres 2 à 2 distincts à l’aide des éléments de E = {a, b, c, d }
a b c d
b c d a c d a b d a b c
c d b d c b c d a d a c b d a d a b b c a c a b
abd
bda
adb
bad
dab
dba
bcd
bdc
cbd
dbc
cdb
dcb
abc
bca
acb
acd
adc
bac
cab
cad
cba
cda
dac
dca
Il y a 24 mots.
t o s . c o m
u
Problème 2
e r t
4 couples sont réunis pour une soirée dansante. Les 4 hommes invitent chacun une femme à danser.
a m
De combien de façon peut se faire cette invitation, sachant que aucun homme ne danse avec son épouse ?
II.4.
Problème
C
Tableau à double entrée
On lance deux dés cubiques parfaits. Quel est le nombre de lectures des numéros de faces supérieure ?
1 2 3 4 5 6
1
2 (2,2) (2,3)
3
4
5
6
Définition
Une suite ordonnée a1 , · · · , a p de p objets est appelée p-liste et on note (a1 , a2 , · · · , a p )(p ≥ 2)
E 1 × E 2 × · · · × E p = ensemble des p-listes.
Si E i est fini, card (E 1 × E 2 × · · · × E p ) = card E 1 × · · · × card E p
En particulier, si E est fini non vide, E p = E | ×E ×
p p
{z· · · × E} et card E = n où n = card E .
p f oi s
Dénombrement
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Supposons que card E = n et card F = p , n, p ∈ N∗
Théorème
Le nombre d’applications de E vers F est n p = (card E )p = card E p
Problème 1
Dans un restaurant, un menu consiste en « une entrée », « un plat de résistance » et « un dessert ».
Quel est le nombre de menus possibles s’il y a 4 entrées, 3 plats de résistance et deux desserts ?
Problème 2
Avec les chiffres 0, 1, 2, · · · , 9 combien de numéros de téléphone de 6 chiffres peut-on former ?
1reméthode
2eméthode
a 0
b 1
c 2 Le nombre d’applications de A vers E est
(card E )card A = 106
m
d 3
o
e
c
4
f ..
9
.
r t u t o s .
Problème 3
C a m e
Avec les lettres du mot « GOUNI », combien de mots de 3 lettres peut-on former, une lettre pouvant être répétée jusqu’à 3 fois ?
5 × 5 × 5 = 53
II.6. Factorielle n
Soit n ∈ N∗
Définition
On appelle factorielle n l’entier noté n! défini par: n! = n(n − 1)(n − 2) · · · 2 × 1
p n! p n!
An = et C n =
(n − p)! p!(n − p)!
A 0n = 1, A 1n = n, A n
n = n!
Remarque
C n0 = 1,C n1 = n,C nn = 1
n(n − 1)
C n2 =
2
II.7. Arrangements
Soit E un ensemble fini non vide de cardinal n et p ∈ N∗ , p ≤ n
Définition
On appelle arrangement de p éléments de E tout p-uplet d’éléments de E deux à deux distincts.
Propriété 2
p
Le nombre d’injections d’un ensemble à p éléments vers un ensemble à n éléments est A n (p ≤ n).
Problème 1
1. Combien de nombre de 3 chiffres distincts peut-on former avec les chiffres 1, 2, 3, 4, 5 ?
2. Dénombrer parmi ces nombres ceux qui sont:
a) pairs
b) multiples de 5
c) inférieurs à 400.
c) Pour qu’un nombre de trois chiffres soit inférieur à 400, il suffit qu’il commence par 1 ou 2 ou 3: A 24 + A 24 + A 24 = 36
problème 2
Avec les chiffres 0, 1, 2, · · · , 9 combien de nombres de 4 chiffres 2 à 2 distincts peut-on former ?
N = A 19 × A 39 = A 410 − A 39 = 4536
Problème 3
Le chef d’un village dispose de 3 masques différents. Dix villageois seulement peuvent porter l’un ou l’autre de ces masques.
Calculer le nombre de répartition possible.
t o s . o m
Le nombre de répartition possible est égal au nombre d’injection de l’ensemble de 3 masques dans l’ensemble des 10 villageois,
c
II.8. Permutations
a m e r t u
Définition
C
Soit E un ensemble ayant n éléments.
On appelle permutation de E toute bijection de E dans E tout arrangement de n éléments de E .
Propriété
♣ Le nombre de permutation d’un ensemble E est n! (card E = n )
♣ Le nombre de bijections d’un ensemble à n éléments vers un ensemble à n éléments est aussi n!
Problème
On dispose de 7 plaquettes numérotées de 1 à 7. On range ces plaquettes pour former un nombre de 7 chiffres.
1. Calculer le nombre total de cas possibles.
2. Calculer le nombre total de cas possibles sachant que:
a) le nombre obtenu est impair.
b) le nombre obtenu est divisible par 4.
2.a) On obtiendra un nombre impair si le dernier chiffre est 1, 3, 5 ou 7 (4 possibilités). Le nombre de nombres impairs est alors:
4 × 6! = 2880.
b) Un nombre est divisible par 4 si le nombre formé par les deux derniers chiffres de ce nombre est divisible par 4. De tels
nombres sont: 12, 16, 24, 32, 36, 52, 56, 64, 72, 76 (10 possibilités). Le nombre de nombres possibles est alors: 10 × 5! = 1200.
Problème 2
6 athlètes prennent le départ d’une course à pied. Chacun d’eux prend au hasard un des 6 couloirs de la piste.
1. Combien y a-t-il de positions de départ possibles ?
2. Combien y a-t-il de positions de départ possible si l’un des athlètes ne prend pas le départ ?
1. N = 6! le nombre de positions possible est égal au nombre de bijections de l’ensemble des athlètes vers l’ensemble des couloirs.
Dénombrement
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79
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2. A 56 = 720
II.9. Combinaisons
Définition
Soit E un ensemble à n éléments et p ≤ n .
On appelle combinaison de p éléments de E tout sous-ensemble de E ayant p éléments.
Propriété
p
p n! A
Le nombre de telles combinaisons est C n = = n
p!(n − p)! p!
problème 1
Une classe a 45 élèves dont 25 filles. On veut élire un comité de 4 membres.
1. Quel est le nombre de résultats possibles ?
2. Quel est le nombre de comité contenant exactement 2 filles ?
3. Quel est le nombre de comité contenant au moins 1 fille ?
4
1. Le nombre de résultats possibles est : C 45
2 2
2. C 25 ×C 20
3. C 1 25 ×C 20
3 2
+C 25 2
×C 20 3
+C 25 1
×C 20 4
+C 25 0
×C 20 4
= C 45 4
−C 20
Problème 2
On donne 7 points du plan 3 à 3 non alignés.
Combien de triangles peut-on former avec ces points ?
N = C 73
Propriétés
Soit p, n ∈ N, p ≤ n
t o s . c o m
p
♠ Cn = Cn
n−p
p−1
a m
p
e
♠ Si de plus n > p ≥ 1,C n−1 +C n−1 = C n
r t u
p
p−1
C n−1 + C n−1
||
p
Cn
p
C
♠ a, b ∈ R∗ , n ∈ N∗
n
p
(a + b)n = C n a n−p b p
X
p=0
Tirages
Jeu de 32 cartes
t o s . c o m
a m e r t u
C
Dénombrement
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8
1. C 32
2.a) C 43 ×C 28
5
b) C 43 ×C 28
5
+C 44 ×C 28
4
c)
Il n’y a pas l’as de cœur
C 10 ×C 33 ×C 72 ×C 21
3
Il y a l’as de cœur
C 11 ×C 32 ×C 71 ×C 21
4
Anagrammes
On appelle anagramme d’un mot, tout mot ayant un sens ou non obtenu en permutant les lettres de ce mot.
GOUNI −→ 5! anagrammes
5!
FOTSO −→ anagrammes
2!
12!
BACCALAUREAT −→ anagrammes
4!2!
t o s . c o m
a m e r t u
C
X A’ X A’
X O
X A
X O X A
t o s . c o
Remarque :k est le seul point invariantm
a
Cas particuliers
m e r t u
C
¬ Si k = 1 : h = Id (une homothétie de rapport 1 est l’identité du plan).
¬ Si k = -1 : h = 𝑆Ω (l’homothétie de centre Ω est de rapport –1 est la symétrie
de centre Ω).
Exemple :
a. Soit deux points A et O tel que la distance OA = 4cm, construire A’
l’image de A par l’homothétie de centre O et de rapport 1.5.
b. Soit deux points B et O tel que OB = 8cm, construire B’ l’image de B
par l’homothétie de centre O et de rapport – ½.
Remarque (BAS)
- L’homothétie est une transformation qui agrandi les figures si |k| > 1
et les réduit si |k| <1.
- Si A’ et B’ sont les images respectif des points A et B par une
homothétie, alors AA’BB’ est un trapèze.
13.1.2. Propriétés
1
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P1. Par une homothétie, les mesures des angles sont conservées alors que
les longueurs sont proportionnelles.
P2. Une homothétie possède un point invariant : son centre
P3. L’aire d’une figure par une homothétie est multiplié par 𝑘 2
Exemple :
Le trapèze MNOP est l’image du trapèze ABCD par l’homothétie de centre I
D M
C
N
I
B O
A P
̂ . Justifier
1. Déterminer la mesure de l’angle 𝑀𝑁𝑂
. c
2. Calculer la distance OP. Justifier
t o s o m
r t u
13.1. 3. Propriété caractéristique
a m e
C
Soit f une application du plan dans lui-même , k un nombre réel différent de 0 et
de 1. Si pour tout point M et N d’images respectives M’ et N’ par f on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =k 𝑀𝑁
𝑀′𝑁′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ si et seulement si f est une homothétie de rapport k
13.2. Isométrie
13.2.1. Définition
Une isométrie du plan est une application du plan qui conserve les
distances. Comme exemple, nous avons les translations, les symétries
orthogonales et les rotations.
BAS : L’homothétie n’est pas une isométrie. Elle ne conserve ni les
distances, ni les aires mais conserve les autres propriétés des isométries.
1. Translation et symétrie orthogonales
1.1. Translation
i. Définition
2
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BAS :
⃗ + 𝑣 = 𝑣 + 𝑣 alors 𝑡𝑢⃗ °𝑡𝑣⃗ = 𝑡𝑣⃗ °𝑡𝑢⃗
- 𝑢
. c o m
⃗ alors 𝑡𝑢⃗ + 𝑡𝑣⃗ = 𝑖𝑑. Cette relation traduit la bijection
- Si 𝑣 = −𝑢
t o s
réciproque.
a m e r t u
- Toute translation est une transformation du plan ; la
C
transformation réciproque de 𝑡𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝑡𝑣⃗ Avec 𝑣 = −𝑢⃗ .
Exemple : Soit ABCD un parallélogramme on a : 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ° 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = 𝑡𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ;
−1
𝑡𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑡𝐷𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; (𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑡𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ° 𝑡𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
3
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ii. Propriétés
t o s . c o m
m e t u
P1. Soit (∆) et (∆)′ deux droites parallèle, O un point de(∆), O’ est le projeté
r
orthogonal sur(∆′). La composée 𝑆∆′ °𝑆∆ des symétries orthogonales d’axes
a
C
respectives (∆) 𝑒𝑡 (∆′) et la translation de vecteur 2⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂′’.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑂𝑂′
BAS :
- Lorsque les droites (∆)et (∆′) sont confondus, on observe 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑖𝑑
4
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2.1. Composée de symétries orthogonales d’axes sécants
t o s
et⃗⃗⃗⃗
a m e r t u
Soit (∆′) et (∆) des droites sécantes en un point O, de vecteur directeur 𝑢
⃗
C
𝑢′. La composée 𝑆∆′ °𝑆∆ des symétries d’axes respectives (∆′) et (∆) est la
rotation de centre O et d’angle 2 (𝑢
̂
⃗ , ⃗⃗⃗
𝑢′ ).
BAS :
̂
- ⃗ , ⃗⃗⃗
𝑆∆′ °𝑆∆ est une rotation de centre O et d’angle 2 (𝑢 𝑢′ ). les
transformations 𝑆∆ °𝑆∆′ et 𝑆∆′ °𝑆∆ sont réciproques l’une de l’autre.
̂
- Si (∆′) et (∆) sont perpendiculaires, alors (𝑢⃗ , ⃗⃗⃗
𝑢′ ) = 𝜋 et 𝑆∆ °𝑆∆′ est
une symétrie de centre O.
NB : On peut dire que toute rotation d’angle peut s’écrire d’une infinité de
façon comme composée de deux symétries orthogonales d’axes sécants.
Propriété : soit 𝑟(𝑂, 𝛼) une rotation de centre O et d’angle 𝛼. Pour toute
droite (∆) passant par O, il existe une droite (∆′) et une seule telle
que 𝑆∆′ °𝑆∆ = 𝑟(𝑂, 𝛼).
Démonstration : (en cours)
5
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r t u
13.2.2. Isométrie et configuration
a m e
C
Propriété : Image de configurations usuelles
Soit 𝑓 une isométrie, A et B deux points distincts d’images respectives A’ et
B’ par 𝑓 et R un nombre réel strictement positif :
P1. L’image par 𝑓 de (AB) est (A’B’).
P2. L’image par 𝑓 de [AB] est [A’B’].
P3. L’image de 𝒞(𝐴, 𝑅) est 𝒞(𝐴′, 𝑅).
Propriété : Conservation des configurations
Les isométries conservent
P1. Les mesures des angles
P2. Les contacts
P3. Les aires
Reconnaissance des isométries
- La composée de deux isométries est une isométrie
6
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isométrie 𝑓 tel que les points A, B et C ont respectivement pour
t o s
image A’, B’ et C’.
m e r t u
- Si 𝑓 est un déplacement, on dit que ABC et A’B’C’ sont directement
a
C
superposable.
- Si 𝑓 est un antidéplacement, on dit que les triangles ABC et A’B’C’
sont superposable après retournement.
Théorème : Soit ABC et A’B’C’ deux triangles. Si A’B’= AB, B’C’= BC, C’A’=
CA alors les triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques.
13.3. Composition d’homothétie et d’isométrie
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même, k un nombre réel diffèrent
de 0 et de 1. 𝑓 est une homothétie si et seulement si pour tous points M et N
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d’image respectif M’ et N’, on a M’N’ = 𝑘𝑀𝑁
Expression analytique
Le plan est muni du repère OIJ. Soit k un nombre réel non nul et 𝑓
l’application du plan dans lui-même, qui a tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) associe le
𝑥 ′ = 𝑘𝑥 + 𝑝
point 𝑀′(𝑥′, 𝑦′) tel que { ′ ou p et q sont des réel.
𝑦 = 𝑘𝑦 + 𝑞
- Si 𝑘 = 1, 𝑓 est la translation de vecteur 𝑢
⃗ (𝑝; 𝑞)
7
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. c o m
Composée d’une homothétie et d’une rotation
t o s
` Similitude.
a m e r t u
C
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’une isométrie est
appelés similitude (de rapport |k| ; où k est le rapport de l’homothétie).
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’un déplacement est
appelés similitude directe (de rapport |k| ; où k est le rapport de l’homothétie).
¬ Toute transformation composée d’une homothétie et d’un antidéplacement
est appelés similitude indirecte (de rapport |k| ; où k est le rapport de
l’homothétie).
` Propriétés des similitudes.
¬ Les similitudes de rapport |k| multiplient les distances par |k|.
¬ Les similitudes directes conservent les angles orientés.
¬ Les similitudes indirectes transforment tout angle orienté en son opposé.
` Propriétés des similitudes directes.
Soit s une similitude directe, composée d’une homothétie et d’une rotation
d’angle α.
Pour tout point M et N distincts, d’images respectives M’ et N’, on a :
Mes (𝑀𝑁, 𝑀′𝑁′) = α [2π]
Vocabulaire : α est appelé angle de la similitude directe s.de deux homothéties de même
centre
8
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♣ VECTEURS DE L’ESPACE ♣
Dans ce chapitre, il sera question d’étendre la notion de vecteurs dans le plan à l’espace. Une
question en découle donc : Les propriétés connues dans la géométrie vectorielle plane restent-
elles valables dans l’espace ?
t o s . c o m
0.1.1 Rappels
a m e r t u
C −→
1. Deux points A et B déterminent un vecteur noté AB caractérisé par :
Ces rappels ne tiennent pas compte si les points appartiennent au plan ou pas, ils restent donc valables
dans l’espace.
0.1.2 Propriétés
(a) →
−
u +→
−
v =→
−
v +→
−
u.
(b) (→
−
u +→
−
v)+→
−
w =→
−
u + (→
−
v +→
−
w ).
(c) (α + β)→
−
u = α→
−
u + β→
−
u.
(d) α (→
−
u +→
−
v ) = α→
−
u + α→
−
v.
(e) α (β →
−
u ) = (α × β)→
−
u
(f) 1→
−
u =→
−
u.
t o s . c o m
a m e r t u
C
Deux vecteurs dont les directions sont orthogonales sont dits orthogonaux.
Si les vecteurs →
−
u et →
−
v sont orthogonaux alors on note →−u ⊥→ −v.
Soit →
−
u,→−
v et →−
w trois vecteurs de l’espace. On appelle combinaison linéaire des vecteurs →
−
u,→
−
v
et →
−
w tout vecteur de la forme α→
−
u + β→ −v + γ→
−w . α, β et γ étant des scalaires.
1. Les vecteurs →
−
u, →
−
v et →
−
w sont dits coplanaires si l’un peut s’écrire comme une combinaison
linéaire des deux autres.
−→ −→ −−→
2. Quatre points A, B, C et D sont dits coplanaires lorsque les vecteurs AB, AC et AD sont
coplanaires.
2. Si les vecteurs →
−
u et →
−
v sont colinéaires, alors pour tout vecteur →
−
w , les vecteurs →
−
u, →
−
v et →
−
w
sont coplanaires.
1. Trois vecteurs→−u,→−
v et →
−
w sont dits non coplanaires si et seulement si le seul triplet (α, β, γ) de
→
−
réels tels que α→
−u + β→
−v + γ→
−
w = 0 est le triplet (0, 0, 0).
→
−
(→
−
u,→
−
v et →
−
w non coplanaires) ⇔ (α→
−
u + β→
−
v + γ→
−
w = 0 =⇒ α = β = γ = 0).
2. Quatre points non coplanaires forment un tétraèdre. Il est dit régulier si ces faces latérales sont
des triangles équilatéraux.
Exercice d’application
−→ − −−→ → −→ −
ABCDEF GH est un cube de centre O. On pose AB = → u , AD = −v et AE = →
v.
−−→ −−→ −→ −−→
(a) Exprimer les vecteurs BG, CH, OG, F D en fonction de →
−
u,→−
v et →
−
w.
t o s . c o m
(b) Soit G le barycentre des points pondérés (A, −1), (B, 2), (E, 1) et (D, 2) et I milieu du
a m e r t u
segment [BD]. Démontrer que les points A, E, G et I sont coplanaires.
Indications
C
1. On utilise la relation de Chasles :
−−→ −−→ −→ −−→ −−→ −→ −→ −−→ − →
BG = BC + CG or BC = AD et CG = AE, d’où BG = →
v +−
w . On procède de façon similaire
pour déterminer les autres relations.
2. Avec un barycentre partiel, on obtient G comme barycentre des points (A, −1), (I, 4) et (E, 1).
ce qui conduit à la relation :
−→ − → −→ −→ −→ −→
AG = AI + 41 AE. Il vient que les vecteurs AG, AI, AE sont coplanaires et par suite les points
A, G, E et I sont coplanaires.
1. Tout triplet (→
−
u ,→
−
v ,→
−
w ) de vecteurs non coplanaires est appelé base de W.
2. Le quadruplet (O, →
−
u ,→
−
v ,→
−
w ) est appelé repère de l’espace. Le point O est appelé origine du
repère.
→
− → − → −
3. Soit ( i , j , k ) une base. Pour tout vecteur →
−
u , il existe un unique triplet (x, y, z) de réels tel
→
− →
− →
− →
− →− → −
que →
−u = x i + y j + z k . On dit que → −
u a pour coordonnées (x, y, z) dans la base ( i , j , k ).
On écrit alors → −
u (x, y, z).
→
− → − →−
De même Soit (O, i , j , k ) un repère. Pour tout point M de l’espace, il existe un unique
−−→ →
− →
− →
−
triplet (x, y, z) tel que OM = x i + y j + z k . Le point M a donc pour coordonnées (x, y, z)
dans ce repère.
Propriété
→
− → − → − →
−
Soit ( i , j , k ) une base de W, α un nombre réel, →
−
u (x, y, z) et u0 (x0 , y 0 , z 0 ) deux vecteurs.
→
− →
−
u + u0 (x + x0 , y + y 0 , z + z 0 )
α→
−
u (αx, αy, αz).
t o s . c o m
0.2.2
e r t u
Base orthonormale, repère orthonormé
a m
C
1. Une base est dite orthonormale lorsqu’elle est constituée de trois vecteurs deux à deux ortho-
gonaux (on parle de base orthogonale) et unitaires.
→
− → − → − →
− → − → −
2. Le repère (O, i , j , k ) est dit orthonormé si la base ( i , j , k ) est orthonormale.
→
− → − → −
On munit l’espace d’un repère orthonormé (O, i , j , k ). Soit A(xA , yA , zA ), B(xB , yB , zB ) et
C(xC , yC , zC ).
−→
1. AB(xB − xA , yB − yA , zB − zA ).
4PC GPM 2018
Cours de PC GPM atelier PC
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0.3. Calculs vectoriels
xA + xB yA + yB zA + zB
2. Soit I le milieu du segment [AB], on a I( , , ).
2 2 2
3. Si G = (A, a), (B, ¯ b), (C, c) (on convient que a + b + c 6= 0), alors
axA + bxB + cxC ayA + byB + czC azA + bzB + czC
G( , , ).
a+b+c a+b+c a+b+c
p
4. AB = (xB − xA )2 + (yB − yA )2 + (zB − zA )2 .
→
−
5. pour tout vecteur →−u (x, y, z) et u0 (x0 , y 0 , z 0 ) :
→
−
(a) →
−u . u0 = xx0 + yy 0 + zz 0 .
(b) k →
− p
u k = x2 + y 2 + z 2
−→ −→
6. AB.AC = AB × ACcosBAC
Exercices d’application
Exercice 1
Soit les vecteurs →
−
u (−2, 3, −4), →
−
v (1, −1, 1) et →
−
w (0, 1, −2).
. c o m
w = (−2, 3, −4) + (1, −1, 1) + (0, 1, −2) = (−4, 6, −8)
t o s
2→
u
−
u +→−
v −→−
→
−
u −→−
w (−3, 4, −1).
v + 2→
−
a
w (−3, 6, 1)
m e r t
Ind.
C
2. Démontrer que les vecteurs →
−
u,→
−
v et →
−
w sont coplanaires.
Remarquer que →
−
w =→
−
u + 2→
−
v.
Exercice 2
On considère les points A(2, −1, 1), B(−1, 1, 3) et C( 27 , −2, 0).
−→ −→
1. Calculer les coordonnées des vecteurs AB et AC, puis déduire que les points A, B et C sont
alignés.
Ind.
−→ −→ −→ −→
AB(−3, 2, 2) et AC( 32 , −1, −1). Il est alors immédiat que AC = − 12 AB.
−−→ −−→
3. Déterminer les coordonnées du point D tel que DA = −3DB.
Ind. On poser D(xD , yD , zD ) et exploiter la relation ci-dessus.
0.4.1 Sphère
1. Soit Ω un point de l’espace et R > 0 un réel. L’ensemble des points M de l’espace tels que
ΩM = R est la sphère de centre de Ω et de rayon R.
2. Soient A et B deux points de l’espace. L’ensemble des points M de l’espace tels que
−−→ −−→
M A.M B = 0 est la sphère de diamètre [AB].
3. L’ensemble des points M (x, y, z) de l’espace tel que x2 + y 2 + z 2 − 2ax − 2by − 2cz + d = 0
peut être vide, un singleton ou une sphère.
Exercice d’application
t o s . c o m
a m e r t u
1. Déterminer une équation cartésienne de la sphère de centre A(3, −1, 2) et de rayon 3.
Ind.
C
Soit (S) cette sphère et M (x, y, z) un point de (S). On AM = 3, d’où (x − 3)2 + (y + 1)2 +
(z − 2)2 = 9. Finalement, (S) : x2 + y 2 + z 2 − 6x + 2y − 4z + 5 = 0.
2. Donner la nature et les éléments caractéristiques de l’ensemble (Σ) des points M (x, y, z) tels
que : x2 + y 2 + z 2 − 2x + 4y − 5 = 0.
Ind.
On a x2 + y 2 + z 2 − 2x + 4y − 5 = 0 ⇔ (x − 1)2 + (y + 2)2 + z 2 = 10. (Σ) est donc la sphère
√
de centre Ω(1, −2, 0) et de rayon 10.
et le singleton {O}.
Il est à préciser qu’on ne fera pas un cours sur les surfaces de niveau mais néanmoins nous regar-
derons cet exercice d’application.
Exercice d’application ABCD est un tétraèdre.
2. L’espace est muni d’un repère orthonormé. On donne A(0, 3, −1), B(2, 0, −1), C(1, 2, 0) et
D(0, 1, 1).
Déterminer une équation cartésienne de (Γ) et une équation cartésienne de (Σ).
Indications
1. (a) Poser G comme centre de gravité du triangle BCD. La relation de Leibnitz nous permet
d’écrire :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
t o
a m e r t u
(Γ) est donc le plan passant par G et perpendiculaire à la droite (AD).
C
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(b) Soit I milieu du segment [AD]. ∀M ∈ (Σ), (M B + M C + M D).(M A − M D) = 0 ⇔
−−→ −−→ −−→ −−→
(3M G).(2M I) = 0 ⇔ M G.M I = 0.
(Σ) est la sphère de diamètre [GI].
2. Il suffit de déterminer les coordonnées des points G et I et exploiter les relations précédentes.
On obtient G(1, 1, 0) et I(0, 2, 0). Par la suite :
(Γ) : y − z − 1 = 0 et (Σ) : x2 + y 2 + z 2 − x − 3y + 2 = 0.
Objectifs
On se propose de généraliser à l’espace, la notion d’angle droit.
0.1 Activité
Examinons le cube ci-contre. La droite (AE) est parallèle à la droite (BF ). La droite (BF ) est perpen-
diculaire à la droite (BC). On dit que la droite (AE) est orthogonale à la droite (BC).
Remarque 0.1. On peut aussi dire que la droite (BF ) et la droite (BC) sont orthogonales.
Notation : Pour exprimer que deux droites sont orthogonales, on utilise le même symbole que celui qui
est utilisé pour exprimer que deux droites sont perpendiculaires. Par exemple, on écrit : (AE)⊥(BC) de
même que (BF )⊥(BC).
m
Répondre par vrai ou faux en justifiant
u t o s . c o
1. Les droites (AE) et (BC) sont orthogonales.
t
2. Les droites (AE) et (GC) sont orthogonales.
C a m e r
3. Les droites (F E) et (GC) sont orthogonales.
4. Les droites (F E) et (HE) sont orthogonales.
5. Les droites (F E) et (F H) sont orthogonales.
6. Les droites (F E) et (BD) sont orthogonales.
7. Les droites (F H) et (AC) sont orthogonales.
8. Le droite (DH) est orthogonale au plan
(ABC).
9. Le droite (HE) est orthogonale au plan
(ABF ).
10. les plan (ABC) et (DHG) sont perpendicu-
laires.
11. les plan (ABF ) et (DHG) sont parallèles.
12. Le projeté orthogonal du point C sur la droite
(AB) est le point B.
13. Le projeté orthogonal de la droite (DC) sur la
droite (AB) est le point (AB).
14. Le projeté orthogonal de la droite (AD) sur la
droite (AB) est le point A.
15. Le projeté orthogonal du point H sur le plan
(ABF ) est le point E.
16. Le projeté orthogonal de la droite (DG) sur le
plan (ABF ) est le point (AF ).
0.2.2 Propriétés
s .
(D)⊥(D0 ) et (L)k(D), alors (L)⊥(D0 )
t o o m
• Si deux droites sont orthogonales alors toute parallèle à l’une est orthogonale à l’autre. C’est-à-dire si
c
a m e t u
• Si deux droites sont parallèles alors toute droite orthogonale à l’une est orthogonale à l’autre. C’est-à-dire
r
si (D)k(D0 ) et (L)⊥(D), alors (L)⊥(D0 )
C
Exemple 0.1. Soit ABCDEF GH un cube. Le point I est un
point de l’arête [GC]. Les points M et N sont les milieux respectifs
des segments [ID] et [IB]. Montrer que les droites (M N ) et (AC),
d’une part, (M N ) et (EG), d’autre part, sont orthogonales.
Solution
Les points M et N étant les milieux respectifs des segments [ID]
et [IB], la droite (M N ) est parallèle à la droite (BD), [BD] et
[AC] sont les diagonales d’un carré donc les droites (BD) et (AC)
sont perpendiculaires. Ainsi les droites (M N ) et (AC) sont ortho-
gonales. Or on sait que les droites (AC) et (EG) sont parallèles
puisque AEGC est un rectangle. On peut donc conclure que les
droites (M N ) et (GE) sont orthogonales.
0.3.2 Théorème
Si une droite (D) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (P ) alors elle est orthogonale à (P ).
0.3.3 Propriétés
• Si deux droites sont parallèles, et si l’une est orthogonale à un plan, l’autre aussi. C’est-à-dire si (D)k(D0 )
et (D0 )⊥(P ) alors (D)⊥(D0 ).
t o s . c o m
a m e r t u
C
• Si deux plans sont orthogonaux à une même droite, ils
sont parallèles. C’est-à-dire si (D)⊥(P ) et (D)⊥(P 0 )
alors (P )k(P 0 ).
• Si une droite (D) est orthogonale à un plan, alors elle est orthogonale à toute droite de ce plan.
• Si deux plans (P ) et (P 0 ) sont parallèles, alors toute droite (D) orthogonale à l’un est orthogonale à l’autre.
C’est-à-dire si (P )k(P 0 ) et (D)⊥(P ) alors (D)⊥(P 0 ).
• Soit A un point et (P ) un plan. Il existe une unique droite (D) passant par A et orthogonale à (P ).
• Soit A un point donné de l’espace et (D) une droite. Il existe un unique plan passant par A (contenant
A) et orthogonale à (D).
• Si (D) est une droite orthogonale à un plan (P ), alors toutes droite orthogonale à (D) est parallèles au
plan (P ). C’est-à-dire si (D)k(P ) et (D0 )⊥(D) alors (D0 )k(P ).
• Si deux droites (D) et (D0 ) sont parallèles, alors tout plan (P ) orthogonal à (D) est orthogonal à (D0 ).
C’est-à-dire si (D)k(D0 ) et (D0 )⊥(P ) alors (D)⊥(P ).
Remarque 0.4. • Pour montrer que deux droites sont orthogonales dans l’espace, il suffit de montrer que
l’une d’elle est orthogonale à un plan contenant l’autre.
• Pour démontrer que deux droites sont parallèles, il suffit de montrer qu’elles sont orthogonales à un même
plan.
• Pour montrer que deux plans sont parallèles, il suffit de montrer que ce deux plans sont orthogonaux à une
même droite.
Exemple 0.3. ABCDEF GH est un cube.
1. Montrer que la droite (BG) est orthogonale au plan (CEF ).
2. En déduire que les droites (BG) et (CE) sont orthogonales.
3. Démontrer que la droite (CE) est orthogonale au plan
(BDG).
Exemple 0.4. Soit ABCD un tétraèdre régulier (c’est-à-dire un
polyèdre à 4 sommets dont les 6 arêtes sont de même longueur),
G le centre de gravité du triangle BCD et I le milieu de [CD].
1. Montrer que : (CD)⊥(ABI).
2. En deduire que : (AG)⊥(BCD).
t o s . c o m
u
Définition 0.3. La droite (D) étant la droite
e r t
orthogonale au plan (P ) passant par M et cou-
a m
pant (P ) en M 0 , le point M 0 est alors appelé
C
projeté orthogonal de M sur (P ). Le projeté
orthogonal M 0 de M sur (P ) est donc dé-
fini par les deux conditions : M 0 ∈ (P ) et
(M M 0 )⊥(P )
Propriété 0.2. Soient (D) une droite et p la projection orthogonale sur la droite (D)
P1 ) L’ensemble des points invariants par la projection p est la droite (D) elle même.
P2 ) L’image d’une droite orthogonale à (D) par la projection p est un singleton.
P3 ) L’image d’une droite non orthogonale à (D) par la projection p est une droite.
P4 ) L’image du milieu d’un segment dont le support n’est pas orthogonal à (D) par la projection p est le
milieu du segment image.
t o s . o m
2. Le projecté orthogona de C sur la droite (EF ).
c
a m e r t u
0.3.5 C
Distance d’un point à un plan, distance d’un point à une droite.
Définition 0.4. Soient (P ) un plan, A un point de l’espace n’appartenant pas (P ) et H le projecté orthogonal
da A sur le plan (P ). On appelle distance du point A au plan (P ) , la distance (AH).
Définition 0.5. Soient (D) une droite, (A) un point de l’espace n’appartenant pas à (D) et H le projcté
orthogonal de A sur (D). On appelle distance de A à (D), la distance AH
Remarque 0.5. I Si un point appartient à un plan (P ), alors la distance de ce point au plan (P ) est égale
à zéro.
I Si un point appartient à une droite (D), alors la distance de ce point à (D) est égale à zéro.
0.4.2 Propriétés
P1 ) si deux plans sont parallèles, tout plan perpendiculaire à l’un est perpendiculaire à l’autre.
P2 ) Si un plan (P ) est orthogonal à une droite (D) et est perpendiculaire à un plan (P 0 ) alors (D) et (P 0 )
sont parallèles.
P3 ) Si une droite (D) est orthogonale à un plan (P ), alors tout plan (P 0 ) parallèlé à (D) est perpendiculaire
à (P ). C’est-à-dire si (D)⊥(P ) et (D)k(P 0 ) alors (P )⊥(P 0 )
P4 ) si deux plans sont perpendiculaires, alors toute droite orthogonale à l’un est parallèle à l’autre. C’est-à-
dire si (P )⊥(P 0 ) et (D)k(P ) alors (D)⊥(P 0 )
P5 ) Si deux plans sont perpendiculaires, alors tout plan parallèle à l’un est perpendiculaire à l’autre. C’est-
à-dire Si (P )⊥(P 0 ) et (Π)k(P ) alors (Π)⊥(P 0 )
P6 ) Un plan est perpendiculaire à deux plans sécants si et seulement si il est perpendiculaire à leur droite
d’intersection.
Remarque 0.7. Si deux plans sont perpendiculaires, alors toute parallèle à l’un n’est pas necessairement
orthogonale à l’autre.
Exemple 0.6. L’intersection de deux plans perpendiculaires.
Remarque 0.8. Deux plans perpendiculaires à un même plan ne sont pas forcement parallèles entre eux
Attention ! ! !
t o s . o m
I Trouver un plan parallèle à l’un et perpendiculaire à l’autre.
c
a m e t u
Deux plans perpendiculaires à un même troisième ne sont pas forcément parallèles (Exemple : Dans le
r
cube (ABC)⊥(ABE), (ADE)⊥(ABE) et (ABC)⊥(ADE)).
C
Soit ABCDEF GH un cube.
1. Monter que les plans (ABE) et (ABC) sont
perpendiculaire.
2. Monter que les plans (ABG) et (ADE) sont
perpendiculaire.
3. Monter que les plans (ABH) et (CDE) sont
perpendiculaire.
Vocabulaire
I Deux droites orthogonales ne sont pas forcément sécantes mais deux droites perpendiculaires sont sécantes.
I Deux vecteurs sont orthogonaux (on ne dit pas perpendiculaires) lorsque leurs directions respectives sont
orthogonales.
I Dire qu’une droite est orthogonale à un plan ou dire qu’une droite est perpendiculaire à un plan signifie
la même chose.
I Un vecteur non nul →−
n normal à un plan (P ) est un vecteur directeur d’une droite orthogonale à (P ).
0.5.2 Définition
On appelle plan médiateur d’un segment, le plan passant par le milieu de ce segment et orthogonal à son
support.
0.5.3 Exemple
Soit ABCD un tétraèdre régulier (c’est-à-dire un polyèdre à 4 sommets dont les 6 arêtes sont de même
longueur).
1. Montrer que A et B appartiennent au plan médiateur de [CD].
2. En déduire que deux arêtes opposées du tétraèdre sont orthogonales.
t o s . c o m
a m e r t u
C
♣ GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DE
L’ESPACE ♣
→
− → − → −
Dans tout ce qui va suivre, l’espace E sera muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ). L’en-
semble des vecteurs de l’espace sera noté W.
t o s . c o m
a m e r t u
0.1.1
C
Équations cartésiennes
Propriétés caractéristiques
Soit A ∈ E, →
−
n ∈ W.
−−→ −
2) L’ensemble des points M de l’espace tels que AM .→
n = 0 est le plan passant par A et de vecteur
normal →
−
n.
Équations cartésiennes
Remarque 0.1.2. Si ax + by + cz + d = 0 est l’équation cartésienne d’un plan alors toute équation
de la forme k(ax + by + cz + d) = 0 (k 6= 0) est aussi l’équation cartésienne de ce plan.
t o s . c o m
Exemple 0.1.1. Le plan P d’équation 2x − z + 6 = 0 est le plan passant par A(1, 0, 8) et de vecteur
normal →
−
n (2, 0, −1).
a m e r t u
C
Détermination des équations cartésiennes de plan
(b) Utiliser le fait que tout plan admet une équation de la forme ax + by + cz + d = 0 avec
→
−
n (a, b, c) comme vecteur normal, ce qui conduirait à la relation −x + y + 2z + d = 0 et
pour terminer utiliser le fait que A appartienne au plan.
Propriétés
−−→
1) L’ensemble des points M de l’espace tels que AM = α→
−
u + β→
−
v (α et β des réels non nuls) est
le plan de repère (A, →
−
u ,→
−
v ).
point, →
2) Soit A(x0 , y0 , z0 ) un −
u (a, b, c) et →
−
v (a0 , b0 , c0 ) deux vecteurs. L’ensemble des points
x = x0 + αa + βa0
m
M (x, y, z) tels que :
u t o s c o
y = y0 + αb + βb0 est une représentation paramétrique du plan
.
t
z = z + αc + βc0
r
0
C
→
−
a m
→
−
de repère (A, u , v ).
e
Remarque 0.1.3. Le choix de α et β n’étant pas unique, un plan admet une infinité de représentation
paramétrique.
Exemple 0.1.2. L’espace étant muni de sa base canonique, on donne le point A(1, −3, 2), les vecteurs
→
− →
− → − →
− − →
− → −
u = i − j +2 k et →
v = i − j . Une représentation paramétrique du plan (P ) de repère (A, →
−
u ,→
−
v)
x =
α+β+1
est : (P ) : y = −α − β − 3 (α, β) ∈ R2
z = 2α + 2
La remarque
précédente stipule que l’ensemble des points M (x, y, z) tels que
x =
−2α − 2β + 1
(P ) : y = 2α + 2β − 3 (α, β) ∈ R2 est aussi une représentation paramétrique de (P ).
−4α + 2
z =
Attention ne pas multiplier les coordonnées du point d’appartenance.
Propriétés
t o s . c o m
r t u
1. Soit A un point et (P ) un plan. La distance du point A au plan (P ) est la distance AH où H est
a m e
C
le projeté orthogonal de A sur le plan (P ).
Propriété Toute droite de l’espace est caractérisée par un système de deux équations cartésiennes
de plan de la forme :
ax + by + cz + d = 0
a0 x + b 0 y + c 0 z + d 0 = 0
Exemple 0.2.1.
x − 2y + z + 1 = 0
m
x+y+z−2 = 0
t o s . c o
est un système d’équations cartésiennes de la droite passant par A(1, 1, 0) et de vecteur directeur
u
→
−
e r t
u (0, 1, 1).(On parle de la droite de repère (A, →
a m
−
u ))
C
x − y − 3z + 1 = 0
2x − 2y − 6z + 1 = 0
n’est pas un système d’équations cartésiennes de droite car les deux équations qui la composent sont
celles de deux plans parallèles admettant un même vecteur normal → −n (1, −1, −3).
Exercice d’application
Déterminer un système d’équations cartésiennes de la droite (D) d’intersection des plans (P ) =
(A, →
−
n ) et (Q) = (B, →
1
−
n ) où, A(−1, 3, −5), B(1, 2, 3), →
2
−
n (2, −5, 2) et →
1
−
n (−3, 5, 2).
2
propriétés
−−→
1. L’ensemble des points M de l’espace tels que AM = α→
−
u (α ∈ R) est la droite de repère
(A, →
−
u ).
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0.3. Positions relatives
m
o
Soit (d) la droite de représentation paramétrique : (d) : y = 2 + λ (λ ∈ R)
r t u t o s . c
z = λ
C a m e
Donner un système d’équations cartésiennes pour la droite (d).
Exercice 2 (De cartésienne à paramétrique)
On considère la droite (L) dont un système d’équations cartésiennes est donné par :
x − y − 2z + 3 = 0
x+y+z−2 = 0
Déterminer une représentation paramétrique de (L) (Vous préciserez un repère pour la droite (L)).
−−→ − −−→ →−
(a) Si AA0 .→
n 6= 0 et AA0 . n0 6= 0, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont strictement parallèles.
−−→ − −−→ → −
(b) Si AA0 .→
n = AA0 . n0 = 0, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont confondus.
→
− →
−
2. Si →
−
n et n0 sont non colinéaires, alors les plans (P ) et (P 0 ) sont sécants. De plus si → −
n . n0 = 0
alors les plans (P ) et (P 0 ) sont orthogonaux.
Exercice d’application
Soit (P ) et (P 0 ) les plans d’équations cartésiennes respectives x + y + z = 0 et x + y − 2z + 1 = 0.
2. (P ) et (P 0 ) sont-ils orthogonaux ?
3. Déterminer une représentation paramétrique du plan (Q) passant par A(0, 2, 1) et parallèle au
plan (P ).
Indications
→
−
1. Remarquer que les vecteurs normaux respectifs de (P ) et (P 0 ) qui sont →
−
n (1, 1, 1) et n0 (1, 1, −2)
sont non colinéaires.
t o s . c o m
Leur droite d’intersection (d) a pour système d’équations cartésiennes :
r t u
e
x+y+z = 0
C a m x + y − 2z + 1 = 0
Nous examinerons ici les cas les plus rencontrés en général. Soit (D) et (D0 ) deux droites de
→
−
l’espace de repères respectifs (A, →
−
u ) et (A0 , u0 ).
→
−
1. Si →
−
u et u0 sont colinéaires, alors (D) et (D0 ) sont parallèles.
→
−
2. Si →
−
u et u0 sont non colinéaires alors :
−−→ − → −
(a) Si AA0 , →
u et u0 sont coplanaires, alors (D) et (D0 ) sont sécantes.
−−→ − → −
(b) Si AA0 , →
u et u0 sont non coplanaires, alors (D) et (D0 ) sont non coplanaires.
Exercice d’application
0
Soit (D)
et (D ) les droites de représentationsparamétriques respectives :
x = 2 − 3λ
x = 2 + 2µ
(D) : y = 5 − λ (λ ∈ R) et (D0 ) : y = 1 + µ (µ ∈ R)
−3 + 2λ −1 − µ
z =
z =
1. Démontrer que (D) et (D0 ) sont sécants et déterminer une équation cartésienne du plan déter-
miné par ces deux droites.
2. Déterminer un système d’équations cartésiennes pour la droite (∆) passant par A(1, −2, 3) et
parallèle à (D).
1. Si →
−
u et →
−
n sont colinéaires, alors (D) et (P ) sont orthogonaux.
2. Si →
−
u .→
−
o m
n = 0 alors (D) et (P ) sont parallèles.
t o s . c
3. Si →
u
−
u .→
−
a m e r t
n 6= 0 alors (D) et (P ) se coupent en unique point.
C
Exercice d’application
Soit (P ) le plan d’équation x − y + 3 = 0 et (D) la droite ayant pour système d’équations :
x−z−2 = 0
2x + y − 3z + 1 = 0
1. Déterminer une représentation paramétrique de la droite passant par A(−1, −1, 2) et orthogo-
nale au plan (P ).
T
Si d > R, alors la sphère et le plan ne se rencontrent jamais. On note alors (S) (P ) = ∅.
T
Si d = R, alors (S) (P ) = {A}. On dit que (P ) est tangent à (S) au point A.
T
Si d < R, alors (S) (P ) = C(H, r) où C(H, r) désigne le cercle de centre H, projeté orthogonal de
√
Ω sur (P ) et de rayon r = R2 − d2 .
Exercice d’application
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O, I, J, K). On considère les points A(6, 0, 0), B(0, 6, 0)
et C(0, 0, 4).
1. Déterminer les coordonnées du point G barycentre du système (0, 1), (A, 2) et (B, 3).
−−→ −−→ −−→ −−→
2. Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que (M O + 2M A + 3M B).M C = 0.
3. Donner une équation cartésienne, puis préciser les éléments caractéristiques de (S).
T
4. Soit (P ) le plan d’équation x = 0 déterminer (S) (P ).
Indications de solutions
t o s . c o m
2. Soit M ∈ E, on a M O + 2M A + 3M B = 6M G. D’où,
(S) équivaut à M G.M C = 0. (S) est donc la sphère de diamètre [GC].
a m e r t u
3. Ayant les coordonnées de G et en prenant M (x, y, z), on obtient x2 +y 2 +z 2 −2x−3y −4z = 0.
C
Après canonisation, on obtient (x − 1)2 + (y − 23 )2 + (z − 2)2 =
(S) est donc la sphère de centre Ω(1, 32 , 2) et de rayon R =
√
29
2
.
29
4
.
4. d(Ω, P ) = 1. Puisque d < R, alors (S) et (P ) se coupent suivant le cercle de centre H(0, 32 , 2)
q
et de rayon r = 29 4
− 1 = 52 .
On pouvait également résoudre le système
(x − 1)2 + (y − 3 )2 + (z − 2)2 = 29
2 4
x = 0
T
ceci vu que M ∈ (S) (P ).
t o s . c o m
2. Montrer que (S) est une sphère de centre et rayon à préciser.
a m e r t u
Ind. (S) est équivalent à (x − 1)2 + (y + 3)2 + (z + 1)2 = 42 . (S) est donc la sphère de centre
C
A et de rayon R = 4.
T
3. Donner la nature et les éléments caractéristiques de (S) (P ).
√
Ind. Puisque d(A, P ) = 14 < 4, alors (S) et (P ) se coupent suivant le cercle de centre H et
√ √
de rayon r = 42 − 14 = 2.
4. Soit (P2 ) : x − 2y + z + 6 = 0
Objectifs :
Si 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres entiers naturels, alors 𝑎 + 𝑏 est aussi un nombre entier naturel. On dit que
l’opération + est une loi de composition interne dans l’ensemble ℕ.
1.1.2. Définitions
➢ On dit qu’une opération notée ∗ est une loi de composition interne (ou opération interne) dans
t o s . o m
un ensemble non vide 𝐸 lorsqu’en considérant deux éléments quelconque 𝑎 et 𝑏 de 𝐸, alors 𝑎 ∗
c
𝑏 est encore un élément de 𝐸. On dit aussi que 𝐸 est stable pour la loi ∗ (ou pour l’opération ∗)
a m e r t u
Exemple : l’opération " × " est une loi de composition interne dans ℤ tandis que l’opération "– " n’est pas
C
est une loi de composition interne dans ℕ.
(2 + 3) + 1 = 5 + 1 = 6 et 2 + (3 + 1) = 2 + 4 = 6
➢ On dit que 𝐸 admet un élément neutre pour la loi ∗ lorsque :
∃𝑒 ∈ 𝐸/ ∀ 𝑎 ∈ 𝐸, 𝑎 ∗ 𝑒 = 𝑒 ∗ 𝑎 = 𝑎. Dans ce cas, "𝒆" est unique et est appelé l’élément
neutre dans 𝐸 pour la loi ∗.
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1
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Exemple : dans ℤ, −2 est le symétrique ou l’opposé de 2 pour la loi + car 2 + (−2) = −2 + 2 = 0 tandis
3 4 4 3
que dans ℚ, est l’inverse de pour la loi × car × = 1.
4 3 3 4
➢ On dit qu’un ensemble 𝐸 muni d’une loi de composition interne ∗ [qu’on note (𝐸;∗)] est un
groupe lorsque
• la loi ∗ est associative dans 𝐸
• 𝐸 admet un élément neutre pour la loi ∗
• Tout élément de 𝐸 admet un symétrique pour la loi ∗
➢ On dit que la loi ∗ est commutative dans 𝐸 lorsque ∀ 𝑎, 𝑏 ∈ 𝐸, on a: 𝑎 ∗ 𝑏 = 𝑏 ∗ 𝑎.
➢ On dit que (𝐸;∗) est un groupe commutatif ou groupe abélien lorsque (𝐸;∗) est un groupe et de
plus, la loi ∗ est commutative dans 𝐸.
➢ Une loi ¤ est appelée loi de composition externe ou opération externe lorsque
∀ 𝑎 ∈ 𝐸, ∀ 𝛽 ∈ ℝ, 𝜷 ¤ 𝒂 ∈ 𝑬.
t o s . c o m
1.2.3. résolution de l’équation 𝒂 ∗ 𝒙 = 𝒃 dans un groupe
a m e r t u
Soit (𝐸;∗) un groupe, 𝑎, 𝑏 ∈ 𝐸. Cherchons 𝑥 ∈ 𝐸: 𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑏.
C
𝑎 ∗ 𝑥 = 𝑏 ⟺ 𝑎′ ∗ (𝑎 ∗ 𝑥) = 𝑎′ ∗ 𝑏 avec 𝑎′ le symétrique de 𝑎 dans 𝐸 pour la loi ∗
⟺ 𝑥 × 5 + (−4 + 4) = 3 + 4
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝟏 dans (ℤ; +) 𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝟐 dans (ℚ;×)
⟺𝑥×5+0=3+4
2 + 𝑥 = 3 ⟺ −2 + (2 + 𝑥) = −2 + 3 1 1
2 × 𝑥 = 3 ⟺ × (2 × 𝑥) = × 3 ⟺𝑥×5=7
2 2
⟺ (−2 + 2) + 𝑥 = −2 + 3 1 1
1
⟺ ( × 2) × 𝑥 = × 3
1 ⟺ (𝑥 × 5) × = 7 ×
5 5
2 2
⟺ 0 + 𝑥 = −2 + 3
1 1
1 ⟺ 𝑥 × (5 × ) = 7 ×
⟺1×𝑥 = ×3 5 5
⟺ 𝑥 = −2 + 3 2
1
⟺𝑥×1=7×
3 5
on dit souvent que « 2 traverse et devient -2 » ⟺𝑥=
2
7
⟺𝑥=
⟺𝑥=1 5
on dit souvent que « 2 part diviser 3 »
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1.2.1. Définition
On dit qu’un ensemble 𝐸 muni d’une loi de composition interne " + " et d’une loi de composition
externe ". " [qu’on note (𝐸; +; . )] est un espace vectoriel réel ou espace vectoriel sur ℝ ou ℝ- espace
vectoriel lorsque :
.
⃗ est souvent noté tout simplement 𝜆𝑢
t o s c o m
⃗ ou 𝜆. 𝑢 ou 𝜆𝑢
a m e r t u
1.2.3. Exercice d’application: vérifier que (ℝ ; +; . ) est un espace vectoriel réel
Exercice 1 : C
on définit dans ℝ une opération " ∗ " par ∀ 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, a∗ 𝑏 = 𝑎 + 𝑏 + 2.
Exercice 2 : on définit dans ℝ² une opération " + " par ∀( 𝑎; 𝑏), (𝑐; 𝑑) ∈ ℝ²,
1.3.1. Propriété 1
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➢ 𝑢+𝑣 =𝑣+𝑢
➢ Le vecteur nul de 𝐸 est unique. Il est souvent noté ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 ou 0𝐸 et on a 𝑢 + 0𝐸 = 𝑢
➢ Le symétrique 𝑢′ de 𝑢 est unique. 𝑢′ est souvent noté −𝑢
➢ −(−𝑢) = 𝑢
➢ (𝑢 + 𝑣) + 𝑤 = 𝑢 + (𝑣 + 𝑤)
1.3.2. Propriéte 2
➢ 𝜆. ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 = ⃗⃗⃗⃗ ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 et 𝑂. 𝑢 0𝐸
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
➢ (𝜆. 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
0𝐸 ) ⟺ (𝜆 = 0 ou 𝑢 0𝐸 )
➢ 𝜆(−𝑢
⃗ ) = (−𝜆)𝑢
⃗ = −(𝜆𝑢
⃗)
➢ 𝜆(𝑢
⃗ − 𝑣) = 𝜆𝑢
⃗ − 𝜆𝑢
⃗
➢ (𝜆 − 𝛼)𝑢
⃗ = 𝜆𝑢
⃗ − 𝛼𝑢
⃗
➢ (𝜆. 𝑢
⃗ = 𝛼. 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
⃗ ) ⟺ (𝜆 = 𝛼 ou 𝑢 0𝐸 )
. c o m
Soient 𝐸 un espace vectoriel et 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 des vecteurs de 𝐸.
t o s
➢ Toute écriture de la forme
a m e r t u
∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑒𝑖 (ou encore 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 ) est appelée
C
combinaison linéaire des vecteurs 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 affectés respectivement des coefficients
𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 .
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre si toute combinaison linéaire nulle de tous ces
vecteurs est celle dont les coefficients sont tous nuls. En d’autres termes, la famille
(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre lorsque ∀𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ,
si 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 = ⃗0, alors 𝛼1 = 𝛼2 = 𝛼3 = ⋯ = 𝛼𝑛 = 0.
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est liée si elle n’est pas libre c’est-à-dire s’il existe une
combinaison linéaire nulle de tous ces vecteurs avec des coefficients non tous nuls (sans que tous les
coefficients ne soient nuls).
➢ On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une famille génératrice de 𝐸 ou encore que la famille
(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 et on note 𝐸 =< 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 > si tout vecteur 𝑢
⃗ de 𝐸 peut
s’écrire comme combinaison linéaire de ces vecteurs 𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 avec des coefficients à
⃗ ). En d’autres termes, la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 lorsque
déterminer (en fonction de 𝑢
∀𝑢
⃗ ∈ 𝐸, ∃ 𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ ∶ 𝑢
⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 .
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On dit que la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸 si cette famille est à la fois libre et génératrice.
Dans ce cas, tout vecteur de 𝐸 s’écrit de manière unique comme combinaison linéaire des vecteurs de la
⃗ ∈ 𝐸, ∃! 𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 ∈ ℝ ∶ 𝑢
base. (∀𝑢 ⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2 + 𝛼3 𝑒3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑒𝑛 ).
2.2. Exemples
−𝛼1 + 𝛼2 = 0
⇒{
2𝛼1 + 𝛼2 = 0
𝛼2 = 𝛼1
⇒ {2𝛼 + 𝛼 = 0
m
1 1
𝛼2 = 𝛼1
⇒ {3𝛼 = 0
u t o s . c o
1
a m e r t
C 𝛼2 = 𝛼1
⇒{𝛼 =0
1
𝛼1 = 0
⇒{ ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒2 ) est libre.
𝛼2 = 0
⃗ = (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ𝟐 . Cherchons 𝛼1 et 𝛼2 ∈ ℝ ∶ 𝑢
Soit 𝑢 ⃗ = 𝛼1 𝑒1 + 𝛼2 𝑒2.
−𝛼1 + 𝛼2 = 𝑥
⇔{
2𝛼1 + 𝛼2 = 𝑦
𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
⇔{
2𝛼1 + 𝛼1 + 𝑥 = 𝑦
𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
⇔{
3𝛼1 = 𝑦 − 𝑥
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𝑦−𝑥
𝛼 = 3
⇔{ 1
𝛼2 = 𝛼1 + 𝑥
𝑦−𝑥
𝛼1 = 3
⇔{ 𝑦−𝑥 𝑦−𝑥+3𝑥 𝑦+2𝑥 ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒2 ) engendre ℝ².
𝛼2 = +𝑥 = =
3 3 3
−𝛼1 + 3𝛼3 = 0
⇔{
2𝛼1 − 6𝛼3 = 0
𝛼1 = 3𝛼3
⇔{
2𝛼1 = 6𝛼3
𝛼1 = 3𝛼3
⇔{
𝛼1 = 3𝛼3
t o s . c o m
⇔ 𝛼1 = 3𝛼3 .
a m e r t u
C
En choisissant 𝛼3 = 1, on a 𝛼1 = 3 . Ainsi, la famille (𝑒1 ; 𝑒3 ) est liée car 3𝑒1 + 1𝑒3 = ⃗0ℝ2
2.3. Propriétés
➢ Une famille est liée si et seulement si l’un de ses vecteurs s’écrit comme combinaison linéaire des
autres vecteurs.
➢ Toute famille de vecteurs contenant le vecteur nul est lié.
➢ {𝑢 ⃗ ≠ ⃗0
⃗ } est libre si et seulement si 𝑢
➢ Toute sous-famille d’une famille libre de 𝐸 est encore une famille libre de 𝐸 et toute sur-famille
d’une famille génératrice de 𝐸 est encore une famille génératrice de 𝐸.
Si un espace vectoriel 𝐸 a une base composée de 𝒏 vecteurs, alors toutes les autres bases de 𝐸 auront aussi
𝒏 vecteurs et dans ce cas, on dira que l’espace vectoriel 𝐸 est de dimension 𝒏 et on note 𝒅𝒊𝒎 𝑬 = 𝒏.
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3.3. Exemples :
3.4. Propriétés
➢ La famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est libre dans 𝐸 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
➢ La famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) engendre 𝐸 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
➢ 𝑑é𝑡(𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) ≠ 0 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ; 𝑒3 ; … ; 𝑒𝑛 ) est une base de 𝐸.
En particulier, si 𝑛 = 2, alors 𝑑é𝑡(𝑒1; 𝑒2 ) ≠ 0 ⇔ la famille (𝑒1; 𝑒2 ) est une base de 𝐸
t o s . c o m
a m e t u
1) Dans ℝ2 , on pose 𝑒1 = (−1; 2) ; 𝑒2 = (1; 1)
r
a- Justifier que (𝑒1 ; 𝑒2 ) est une base de ℝ2
4. SOUS-ESPACES VECTORIELS
4.1. Définition
Soit (𝐸; +; . ) un espace vectoriel réel et 𝐹 une partie de 𝐸. On dit que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de
(𝐸; +; . ) lorsque (𝐹; +; . ) [muni des mêmes loi + et . que 𝐸] est un espace vectoriel.
4.2. Propriété
𝐹 est un sous-espace vectoriel de (𝐸; +; . ) lorsque les conditions suivantes sont satisfaites :
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➢ 𝐹≠∅
➢ 𝐹 est stable pour + c’est-à-dire ∀ 𝑢, 𝑣 ∈ 𝐹, on a aussi 𝑢 + 𝑣 ∈ 𝐹
➢ 𝐹 est stable pour la multiplication externe c’est-à-dire ∀ 𝑢 ∈ 𝐹, ∀𝜆 ∈ ℝ on a aussi 𝜆. 𝑢 ∈ 𝐹
➢ 𝐹≠∅
➢ 𝐹 est stable par combinaison linéaire c’est-à-dire ∀ 𝑢, 𝑣 ∈ 𝐹, ∀𝛼, 𝛽 ∈ ℝ on a aussi 𝛼𝑢 + 𝛽𝑣 ∈ 𝐹
4.3. Remarques
➢ Tout sous-espace vectoriel est un espace vectoriel et par conséquent, les propriétés des espaces
vectoriels restent valables pour les sous-espaces vectoriels.
➢ Si (𝐸; +; . ) est un espace vectoriel réel, alors 𝐸 et {0𝐸 } sont des sous-espaces vectoriels de 𝐸. (à
vérifier)
➢ {0𝐸 } est appelé sous-espace vectoriel nul de 𝐸.
➢ 𝐸 et {0𝐸 } sont des sous-espaces vectoriels triviaux de 𝐸 et les autres seront des sous-espaces
vectoriels propres de 𝐸.
t o s . c o m
4.4. Exemple : on sait que (ℝ2 ; + ; . ) est un espace vectoriel sur ℝ.
a m e t u
On pose 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : 2𝑥 − 3𝑦 = 0}.
r
Montrons que 𝐹 est un sous-espace vectoriel de 𝐸 = ℝ2
Solution : C
Les éléments de 𝐹 sont par définition dans ℝ2 . Ainsi, 𝐹 est une partie de ℝ2
➢ Montrons que 𝑭 ≠ ∅
(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥1 ; 𝑦1 ; 𝑥2 ; 𝑦2 ∈ ℝ et puisque + est une loi de
composition interne dans ℝ, alors 𝑥1 + 𝑥2 ; 𝑦1 + 𝑦2 ∈ ℝ d’où (𝑥1 + 𝑥2 ; 𝑦1 + 𝑦2 ) ∈ ℝ2 .
En outre : 2(𝑥1 + 𝑥2 ) − 3(𝑦1 + 𝑦2 ) = 2𝑥1 + 2𝑥2 − 3𝑦1 − 3𝑦2 = 2𝑥1 − 3𝑦1 + 2𝑥2 − 3𝑦2 . Or
(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 2𝑥1 − 3𝑦1 = 0 = 2𝑥2 − 3𝑦2 . D’où 2(𝑥1 + 𝑥2 ) − 3(𝑦1 + 𝑦2 ) = 0 + 0 = 0.
Ainsi, (𝑥1 ; 𝑦1 ) + (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc 𝐹 est stable pour +.
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𝜆. (𝑥 ; 𝑦) = (𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦).
(𝑥; 𝑦) ∈ 𝐹 donc (𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥; 𝑦 ∈ ℝ. De plus, 𝜆 ∈ ℝ et puisque . est une loi de composition interne
dans ℝ, alors 𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦 ∈ ℝ d’où (𝜆. 𝑥; 𝜆. 𝑦) ∈ ℝ2 . En outre : 2(𝜆. 𝑥) − 3(𝜆. 𝑦) = 2𝜆. 𝑥 − 3𝜆. 𝑦 =
𝜆. (2𝑥 − 3𝑦). Or (𝑥; 𝑦) ∈ 𝐹 donc 2𝑥 − 3𝑦 = 0. D’où 2(𝜆. 𝑥) − 3(𝜆. 𝑦) = 𝜆. 0 = 0. Ainsi, 𝜆. (𝑥 ; 𝑦) ∈ 𝐹
donc 𝐹 est stable pour la multiplication externe . et par conséquent, 𝐹 est un sous-espace vectoriel de
𝐸 = ℝ2
Deuxième méthode :
Les éléments de 𝐹 sont par définition dans ℝ2 . Ainsi, 𝐹 est une partie de ℝ2
➢ Montrons que 𝑭 ≠ ∅
t o s . o m
Soient (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 et 𝛼; 𝛽 ∈ ℝ. Montrons que 𝛼. (𝑥1 ; 𝑦1 ) + 𝛽. (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹.
c
r t u
𝛼. (𝑥1 ; 𝑦1 ) + 𝛽. (𝑥2 ; 𝑦2 ) = (𝛼. 𝑥1 ; 𝛼. 𝑦1 ) + (𝛽. 𝑥2 ; 𝛽. 𝑦2 ) = (𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ).
a m e
C
(𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ 𝐹 donc (𝑥1 ; 𝑦1 ); (𝑥2 ; 𝑦2 ) ∈ ℝ2 . Ainsi, 𝑥1 ; 𝑦1 ; 𝑥2 ; 𝑦2 ∈ ℝ. De plus, 𝛼; 𝛽 ∈ ℝ. Puisque .
est une loi de composition interne dans ℝ, alors 𝛼. 𝑥1 ; 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 ; 𝛽. 𝑦2 ∈ ℝ. De même, + est une loi de
composition interne dans ℝ, donc 𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ∈ ℝ d’où (𝛼. 𝑥1 + 𝛽. 𝑥2 ; 𝛼. 𝑦1 + 𝛽. 𝑦2 ) ∈ ℝ2
Exercice
Soient 𝐹 et 𝐺 deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸. On pose
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𝐹 ∩ 𝐺 = {𝑢
⃗ ∈ 𝐸: 𝑢
⃗ ∈ 𝐹 𝑒𝑡 𝑢
⃗ ∈ 𝐺} et 𝐹 + 𝐺 = {𝑤
⃗⃗ ∈ 𝐸 ∶ ∃𝑢
⃗ ∈ 𝐹 𝑒𝑡 ∃𝑣 ∈ 𝐺 ∶ 𝑤
⃗⃗ = 𝑢
⃗ + 𝑣}
5.2. Propriétés
Soient 𝐹 et 𝐺 deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸 (avec 𝐸 de dimension finie).
t o s . c o m
⃗ } et dim 𝐹 + dim 𝐺=dim 𝐸 ]
➢ [𝐸 est somme directe de 𝐹 et 𝐺] si et seulement s’il existe une base de 𝐸 formée des vecteurs de 𝐹
et de 𝐺
a m e r t u
C
5.3. Exercice d’application
1) 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : − 𝑥 + 𝑦 = 0} et G = {(𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 : 𝑥 + 2𝑦 = 0}
a- Justifier que 𝐹 et 𝐺 sont des sous espaces vectoriels de ℝ2 puis déterminer une base de chacune
d’elles.
b- Déterminer 𝐹 ∩ 𝐺
c- Déduire que ℝ2 est la somme directe de 𝐹 et de 𝐺. (plusieurs méthodes)
2) 𝐹 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0} et 𝐺 = {(𝑥 ; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3 : 2 𝑥 − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑥 + 𝑧 = 0}.
Vérifier si tout vecteur de ℝ3 peut se décomposer de manière unique comme somme d’un vecteur de 𝐹 et
d’un vecteur de 𝐺.
6.2. Contre-exemple :
Ainsi, (3; 3) + (−2 ; 1) ∉ 𝐹 ∪ 𝐺 donc 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas un groupe et par conséquent, 𝐹 ∪ 𝐺 n’est pas un
sous espace vectoriel.
6.3. Propriété
Plus généralement, si 𝐹 et 𝐺 sont deux sous espaces vectoriels d’un même espace vectoriel 𝐸, alors les seuls
t o s . o m
cas où 𝐹 ∪ 𝐺 est un sous espace vectoriel de 𝐸 sont les deux cas suivants :
c
r t u
➢ 𝐹 ⊂ 𝐺 et dans ce cas, 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 qui est déjà un sous espace vectoriel de 𝐸.
a m e
En effet : C
➢ 𝐺 ⊂ 𝐹 et dans ce cas, 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐹 qui est déjà un sous espace vectoriel de 𝐸.
Si 𝐹 ⊄ 𝐺 et 𝐺 ⊄ 𝐹, alors ∃𝑥 ∈ 𝐹: 𝑥 ∉ 𝐺 et ∃𝑦 ∈ 𝐺: 𝑦 ∉ 𝐹.
𝑥 ∈ 𝐹 donc 𝑥 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺. 𝑦 ∈ 𝐺 donc 𝑦 ∈ 𝐹 ∪ 𝐺.
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Objectifs
♣ Savoir montrer qu’une application est linéaire.
♣ Savoir déterminer le noyau et l’image d’une application linéaire.
♣ Savoir composer les applications linéaires.
♣ Savoir définir la matrice d’une application linéaire.
♣ Savoir faire la somme et le produit de deux matrices.
♣ Savoir faire le produit d’une matrice par un nombre réel.
♣ Savoir calculer le determinant et l’inverse d’une matrice.
t o s . c o m
u
Soit E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finies.
(i) ∀→
−
u,→−
a m
v ∈ E, f (→
−
e r
u +→
−t
I Une application f : E −→ F est dite linéaire lorsque les deux proprietes suivantes sont verifiées :
v ) = f (→
−
u ) + (→
−
→
−
C
(ii) ∀→
−
u ∈ E, ∀λ ∈ R, f (λ→
→
− →
−
−
u ) = λf (→
→
−
f (α u + β v ) = αf ( u ) + βf ( v ).
−
v)
u ).
I Autrement dit f : E −→ F est une application linéaire si ∀→
−
u,→
−
v ∈ E, ∀α, β ∈ R,
0.1.2 Propriétés
Soit f : E −→ F une application linéaire.
I f (0E ) = 0F
I Pour tout →−u ∈ E, f (−→
−
u ) = −f (→
−
u)
I Pour tout u , v ∈ E, f ( u − v ) = f (→
→
− →
− →
− →
− −
u ) − f (→
−
v)
→
− →− →
− 1
Exemple 0.2. Soit E un espace vectoriel de dimension 2, B( i , j ) une base de E avec i et
0
→
− 0
i
1
→
− →
− →
− →
−
On considère l’application f : E −→ F définie par pour tout →
−
u = x i +y j , f (→
−
u ) = (x−2y) i +(3x+y) j
1. Montrer que f est un morphisme d’espaces vectoriels
→
− →
−
2. Déterminer f ( i ) et f ( j ).
h →− →
− i
3. f ( i ), f ( j ) est-elle une base de E ?
t o s . c o m
f : E −→ F une application linéaire. On appelle image de f et on note Imf ou f (E), l’ensemble
a m e r t u
des vecteurs de F qui ont un antecedent dans E par f . C’est-à-dire Imf = {v ∈ F tel que ∃u ∈
C
Propriété 0.2. Soit f : E −→ F un homomorphisme d’espaces vectoriels
1. Imf est un sous-espace de F . (à prouver)
2. Si f est un endomorphisme de E, alors dimImf + dimKerf = dimE. (E de dimension finie)
3. f est surjective si et seulement si Imf = F .
m
Ici nous nous intéresserons aux opérations telles que la somme de 2 matrices, le produit d’une matrice
par un réel et le produit de
base (→
−
e1 , →
− a
u t
c
.
2 matrices.
c o
Soient
o s
f et g deux
a 0
c0
endomorphismes de E2 dont les matrices dans la
t
e2 ) sont : Mf = et Mg =
C a m
a) Somme de deux matrices e r b d b0 d0
Soit →
− →
−
e1 + y →
u = x −
e2 un vecteur de E2 . Déterminons l’image de → −
u par l’endomorphisme f de matrice
a c
Mf = dans la base ( e1 , e2 ). On sait que f ( e1 ) = a e1 + b e2 et f (→
→
− →
− →
− →
− →
− −
e2 ) = c→
−
e1 + d→
−
e2 On aura
b d
f (→
−
u) = f (x→
−e1 + y →
−
e2 )
= xf ( e ) + yf (→
→
−
1
−e )
2
= x(a→
−e1 + b→
−
e2 ) + y(c→
−
e1 + d→
−
e2 )
→
− →
−
= (ax + cy) e1 + (bx + dy) e2
a c x
f (x, y) =
b d y
t o s . c o m
a m e r t u
C