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Lycée Kléber PC⋆ 2ième année

F ICHE : I NÉGALITÉS CLASSIQUES

Fonctions usuelles

x3
∀x Ê 0, x− É sin x É x
6
¯ ¯ ¯ ¯
∀(x, y) ∈ R2 , ¯sin x − sin y ¯ É ¯ x − y ¯
h πh 2
∀x ∈ 0, , x É sin x É x É tan x
Avec des identités remarquables 2 π
x2
Pour a, b ∈ R : ∀x ∈ R, 1− É cos x É 1
2
x2
4ab É (a + b)2 ∀x ∈ R, |cos x − 1| É
2
(a + b)2 É 2(a 2 + b 2 )
∀x Ê 0, arctan x É x
2|ab| É a 2 + b 2 x2
p p p ∀x Ê 0, x− É ln(1 + x) et ∀x > −1, ln(1 + x) É x
a + b É a + b si a, b Ê 0 2
1 + nx É (1 + x)n pour x > −1 (Inégalité de Bernoulli) ∀x > 0, ln x < x
||a| − |b|| É |a + b| É |a| + |b| (Inégalités triangulaires) ∀x ∈ R, 1 + x É ex
∀x Ê 0, sh x Ê x
x2
∀x ∈ R, ch x Ê 1 +
2

Inégalités de Cauchy-Schwarz et applications


Inégalité des accroissement finis - Version I
Dans un préhilbertien (E, 〈.|.〉), pour tout x, y ∈ E on a :
Soit f : [a, b] → R. On suppose que :
¯ ¯ ° °
¯〈x|y〉¯ É kxk ° y °
H1 f est continue sur [a, b]

avec égalité si et seulement si x et y sont colinéaires. H2 f est dérivable sur ]a, b[


Il en résulte que : ¯ ¯ s
¯Xn ¯ n
s
n H3 Il existe (m, M) ∈ R2 tel que :
X 2
X
2n
b i2 ;
¯ ¯
• ∀(a1 , . . . , an , b 1 , . . . , b n ) ∈ R , ¯ ai b i ¯ É ai
m É f ′ (x) É M
¯i=1 ¯ i=1 i=1
¯ qR ¯ ∀x ∈]a, b[,
¯R
¯ b b¯ ¯2 qRb ¯ ¯2
• ∀f , g ∈ C 0 ([a, b] , C) , ¯ a f (t )g (t ) dt ¯ É ¯ dt
a g (t ) d t ;
¯
a f (t ) ¯ ¯
¯R ¯ Alors on a :
• Pour toutes fonctions f , g continues et de carré intégrable sur I : ¯ I f (t )g (t ) dt ¯ É
qR ¯ ¯2 q R¯ ¯2 m (b − a) É f (b) − f (a) É M (b − a)
I f (t ) d t I g (t ) d t ;
¯ ¯ ¯ ¯
Inégalité des accroissement finis - Version II
Soit f : [a, b] → R. On suppose que :
H1 f est continue sur [a, b]
Z+∞ +∞
X Z+∞
H2 f est dérivable sur ]a, b[ f (t ) dt É f (k) É f (t ) dt
a+1 k=a+1 a
¯ ′¯ ¯ ′ ¯
H3 ¯ f ¯ est majorée sur ]a, b[ : ∃α ∈ R+ : ∀x ∈]a, b[, ¯ f (x)¯ É α
f (k)
Alors on a : ¯ ¯ ¯ ¯
¯ f (b) − f (a)¯ É sup ¯ f ′ (x)¯ |b − a|
k −1 k k +1
x∈]a,b[

Critère spécial des séries alternées (TSA)


P
Inégalité de Taylor-Lagrange On considère une série (−1)n v n .
| {z }
un
Soit f une fonction de classe C n+1 sur un intervalle I de R et soit a ∈ I. Si x ∈ I, on peut,
d’après la formule de Taylor avec reste intégrale, écrire f (x) sous la forme H1 À partir d’un certain rang v n Ê 0.

La suite (v n ) est décroissante à partir d’un certain rang.


n f (k) (a) Zx
X k (x − t )n (n+1) H2
f (x) = (x − a) + f (t ) dt
k=0 k! a n!
H3 v n −−−−−→ 0
= Tn (x) + Rn (x) n→+∞
Alors :
On a alors 1. la série alternée
P
(−1)n v n converge ;
+∞
X
n+1
¯ f (x) − Tn (x)¯ = |Rn (x)| É |x − a|
¯ ¯
Mn+1 2. On dispose d’une majoration du reste Rn = (−1)n v n par la valeur absolue du
(n + 1)! k=n+1
premier terme négligé |un+1 | :
¯ ¯ |Rn | É v n+1
où Mn+1 est un majorant de ¯ f (n+1) ¯ sur [a, x] (qui existe car f (n+1) est continue sur le segment
[a, x])
3. Le signe du reste Rn est le même que celui du premier terme négligé : sg(Rn ) =
sg(un+1 ).
Comparaison séries-intégrales
4. En notant respectivement S et S n la somme et la nième somme partielle de la série,
Soit f : [a, +∞[7→ R une fonction continue par morceaux (a ∈ N ). On suppose que : comme (S 2n ) est décroissante, que (S 2n+1 ) est décroissante et que pour tout n ∈ N,
H1 f est à valeurs positives. S 2n+1 É S É S 2n , on a les inégalités sur les sommes partielles :

H2 f est décroissante. S 1 É S 3 É . . . É S 2n+1 É . . . É S É . . . É S 2n É . . . É S 2 É S 0 .


¡R ¢
Alors la série f (n) et la suite an f (t ) dt sont de même nature. De plus, si elles convergent :
P

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