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Cours et exercices d’applications et de réflexions sur les nombres complexes

NOMBRES COMPLEXES

I) L’ENSEMBLE DES NOMBRES COMPLEXES


PREUVE :Soient z  x  iy et z   x  iy deux
1) Définition d’un nombre complexe.
1.1 L’ensemble ℂ ; définition et vocabulaire: On complexes tels que z  z
admet qu’il existe un ensemble noté ℂ ses éléments
z  z  x  iy  x  iy  x  x  i  y  y 
s’appelles des nombres complexes qui vérifie :
1) ℝ ⊂ ℂ
2) On définit dans l’ensemble ℂ deux opérations Raisonnons par l’absurde : si y   y  0 alors
appelées la somme et la multiplication qui ont les
mêmes propriétés que dans , l’ensemble des x  x
i étant un réel, on aboutit à une
nombres réels. y  y
3) L’ensemble ℂ contient un nombre non réel noté 𝑖
et qui vérifie i 2  1 contradiction. Donc : y   y et on déduit alors
4) Tout nombre complexe 𝑧 s’écrit et de façon
x  x  0 donc : x  x
unique comme : 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 où 𝑎 et 𝑏 sont des réels
La réciproque est claire.
5) Le réel 𝑎 s’appelle la partie réel du nombre
Remarque : z  x  iy et  x; y   2
complexe 𝑧 ; on écrit : 𝒂 = 𝑹𝒆(𝒛)
6) Le réel 𝑎 s’appelle la partie imaginaire du nombre x  0 Re  z   Re  z 
1) x  iy  0   2) z  z  
complexe 𝑧 ; on écrit : 𝒃 = 𝑰𝒎(𝒛) y  0 Im  z   Im  z 
7) L’écriture : 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 s’appelle l’écriture
1.3 Remarque :
algébrique du nombre complexe 𝒛 .
1) L’ensemble ℝ est totalement ordonné, c’est-à-
Exemples
dire : (∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2)(𝑥 ≤ 𝑦 𝑜𝑢 𝑦 ≤ 𝑥 )
• Les nombres −1 ; 0 ; 3/4 ; 2 sont des nombres 2) L’ensemble des nombres complexe n’est pas
ordonné.
réels donc ce sont aussi des éléments de .
1.4 Des sous-ensembles de ℂ
• À l’aide du nombre i et de la multiplication : −i ; 2i ; 1) L’ensemble ℝ l’ensemble des nombres réels est

i 2 ... sont aussi dans . une partie de ℂ ; (∀𝑥 ∈ ℝ)(𝑥 = 𝑥 + 0𝑖)


𝑧 ∈ ℝ ⟺ 𝐼𝑚(𝑧) = 0
• Avec les additions, les nombres suivants sont 2) L’ensemble 𝑖ℝ est une partie de ℂ , s’appelle
aussi dans : 1  i ; 2  2i L’ensemble des imaginaires purs ; 𝒊ℝ = {𝒊𝒚/ 𝒚 ∈ ℝ}
𝑧 ∈ 𝑖ℝ ⟺ 𝑅𝑒(𝑧) = 0
THÉORÈME :Soient z  x  iy et z   x  iy 3) ℝ ∪ 𝑖ℝ ⊊ ℂ et ℝ ∩ 𝑖ℝ = {0}
(⊊ veut dire strictement inclus strictement :
2 + 3𝑖 ∉ ℝ 𝑒𝑡 2 + 3𝑖 ∉ 𝑖ℝ )
 x; y   et  x; y  deux nombres complexes :
2 2

II) LES OPERATIONS DANS ℂ.


1) L’addition dans ℂ.
 x  x
zz   1.1 Définition
 y  y Définition :Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′= 𝑎′ + 𝑖𝑏′ deux
L’ écriture algébrique d’un nombre complexe est nombres complexes.
unique. La somme des nombres complexes 𝑧 et 𝑧′ est le
nombre complexe noté 𝑧 + 𝑧′ définie par :
𝒛 + 𝒛′= (𝒂 + 𝒂′) + 𝒊(𝒃 + 𝒃′) 5) La multiplication est distributive par rapport à
On en déduit que : 𝑅𝑒(𝑧 + 𝑧′) = 𝑅𝑒(𝑧) + 𝑅𝑒(𝑧′) et l’addition dans ℂ :
𝐼𝑚(𝑧 + 𝑧′) = 𝐼𝑚(𝑧) + 𝐼𝑚(𝑧′) (∀( z1 , z2 , z3 ) ∈ ℂ3) ( z1 × ( z2 + z3 ) = z1 × z2 + z1 × z3 )
1.2 Propriétés 2.3 Le quotient de deux complexes.
L’addition dans l’ensemble ℂ est : Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′= 𝑎′ + 𝑖𝑏′ deux nombres
1) Associative :(∀( z1 , z2 , z3 ) ∈ ℂ3) complexes où 𝑧′ ≠ 0 le quotient des nombres 𝑧 et 𝑧′
(( z1 + z2 ) + z3 = z1 + ( z2 + z3 )) est le produit de 𝑧 et de l’inverse de 𝑧′ et se note
2) Commutative : (∀(𝑧, 𝑧′ ∈ ℂ2)(𝑧 + 𝑧′= 𝑧′ + 𝑧) z
ou 𝑧(𝑧′−1)
3) 0 est l’élément neutre pour l’addition dans ℂ : z
(∀𝑧 ∈ ℂ)(0 + 𝑧 = 𝑧 + 0 = 𝑧) 2.3 Règles de calculs dans ℂ
4) Chaque élément 𝑧 dans ℂ a un symétrique appelé Toutes les règles de calculs qu’on a connu dans ℝ
l’opposé de 𝑧 noté (−𝑧) ; 𝑧 + (−𝑧) = (−𝑧) + 𝑧 = 0 sont vraies dans ℂ.
On dit que ℂ muni de l’addition est un groupe 1) 𝑧𝑧′= 0 ⟺ 𝑧 = 0 ou 𝑧′= 0
commutatif, on le note par : (ℂ, +) 2) z 0  1 et (∀𝑛 ∈ ℕ∗)( z n = 𝑧⏟× 𝑧 × … × 𝑧 ) 𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
1.3 La différence de deux nombres complexes. 1
Soient 𝑧 et 𝑧′ deux nombres complexes tels que : 3) z  n  n
z
𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′= 𝑎′ + 𝑖𝑏′ La différence de 𝑧 et 𝑧′ est la nm
4) z  z n  z m
somme de 𝑧 avec le symétrique de 𝑧′ c’est-à-dire :
𝑧 + (−𝑧′) qu’on la note : 𝑧 − 𝑧′ 5) z n  m  z n / z m
𝒛 − 𝒛′= (𝒂 − 𝒂′) + 𝒊(𝒃 − 𝒃′)
6)  z n   z nm
m
2) La multiplication dans ℂ.
2.1 Définition :
Comme la multiplication dans ℂ prolonge celle dans 7) z n  z1n   z  z1  z n1  z n2 z1  ...  z1 z1n2  z1n1 
ℝ on peut définir la multiplication dans ℂ
par :Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′= 𝑎′ + 𝑖𝑏′ deux nombres 1  z n 1
complexes. 8) Si 𝑧 ≠ 1 alors : S  1  z1  z 2  ...  z n 
1 z
Le produit des nombres complexes 𝑧 et 𝑧′ est le
nombre complexe noté 𝑧 × 𝑧′ définie par : somme des termes d’une suite géométrique
𝑧 × 𝑧′= (𝑎 + 𝑖𝑏) × (𝑎′ + 𝑖𝑏′)= 𝑎𝑎′ + 𝑎𝑏′𝑖 + 𝑖𝑏𝑎′ + 𝑏𝑏′𝑖² Application : Trouver la forme algébrique et
i 2  1 déterminer la parties réelles et imaginaires des
𝑧 × 𝑧′ = (𝑎𝑎′− 𝑏𝑏′) + 𝑖(𝑎𝑏′ + 𝑏𝑎′) nombres complexes suivants :
𝒛 × 𝒛′= (𝒂𝒂′− 𝒃𝒃′) + 𝒊(𝒂𝒃′ + 𝒃𝒂′) z1  2  i  1  i   1  2i ²  
3
z2  1  i 3
2.2 Propriétés :
La multiplication dans l’ensemble ℂ est : 1  3i 1 i
z3  z5  1  i 
10
z4 
1) Associative :(∀( z1 , z2 , z3 ) ∈ ℂ3) 3i 3  2i
(( z1 × z2 ) × z3 = z1 × ( z2 × z3 )) Solution :1)
2) Commutative : (∀(𝑧, 𝑧′) ∈ ℂ2)(𝑧 × 𝑧′= 𝑧′ × 𝑧)
z1  6  5i  a  bi donc Re  z1   6 et Im  z1   5
3) 1 est l’élément neutre pour la multiplication
dans ℂ : (∀𝑧 ∈ ℂ)(1 × 𝑧 = 𝑧 × 1 = 𝑧)
2) z2  1  i 3   13  3  12   3i   3  1  3i    3i 
3 2 3

4) Chaque élément non nul 𝑧 dans ℂ a un


1
symétrique appelé l’inverse de 𝑧 noté : ( ou z 1 ) z2  1  3 3i  3  3  3 3i  8  0i 
z
1
Et on a z   1 car Im  z2   0
z
On dit que ℂ∗ muni de la multiplication est un groupe
1  3i 1  3i  3  i  3  i  9i  3 6  8i
commutatif, on le note par : (ℂ∗,×) 3) z3    
En plus des 8 propriétés que vérifient l’addition et la 3i  3  i  3  i  9  i2 10
multiplication dans l’ensemble ℂ il y a une propriété 6 8i 3 4i 3
commune entre les deux opérations : z3     donc Re  z1   et Im  z1    4
10 10 5 5 5 5

2
4) z4  1  i 
1  i  3  2i  3  2i  3i  2 1  5i 1 5 REMARQUES :
   i
3  2i  3  2i  3  2i  9  4i 2 13 13 13 1)Les complexes z = a ∈ R sont des nombres
réels et sont représentés sur sur l’axe des
10
 
5) z5  1  i   1  i   1  2i  1  i    2i 
2 5 2 2
5 5
Réels.
2)Les complexes z = ib, b ∈ R sont des
 
z5   2i   25  i 5  32  i 2  i  32i
5 2
imaginaires purs et sont représentés
est un imaginaire pur car Re  z5   0 l’axe des imaginaires purs.
REMARQUES : 3)Le plan est alors appelé plan complexe.
Lorsque Im(z) = 0, z = a est réel. Exemple1 : Dans le plan complexe, on a représenté
Lorsque Re(z) = 0, z = ib est appelé imaginaire pur.
ci-contre les points d’affixe z tels que
III) INTERPRETATIONS GEOMETRIQUES.
1)L’interprétation géométrique et représentation • Re(z) = 2
d’un nombre complexe • Im(z) = 3
Le plans (𝒫) est muni du repère orthonormé • Re(z) = Im(z).
 
ℛ O; u; v ; et soit 𝒱2 le plan vectoriel associé à (𝒫).
Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe le couple (𝑎, 𝑏)
est associé à un point unique 𝑀 dans le plan (𝒫).
L’application : ℂ → (𝒫)
𝑧 ↦ 𝑀(𝑎, 𝑏)
où 𝑎 = 𝑅𝑒(𝑧) et 𝑏 = 𝐼𝑚(𝑧) est une bijection
1) Le point 𝑀 s’appelle l’image du nombre complexe
dans le plan (𝒫), et l’application
2) Le complexe 𝑧 s’appelle l’affixe du point 𝑴
on écrit : 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑀) et on écrit : 𝑧𝑀 = 𝑎 + 𝑖𝑏
3) L’application : ℂ → 𝒱2
𝑧 ↦ u (𝑎 ;𝑏)
où 𝑎 = 𝑅𝑒(𝑧) et 𝑏 = 𝐼𝑚(𝑧) est une bijection

4) Le vecteur u s’appelle l’image du nombre 2) Les opérations sur les affixes.


Propriété :Soient u et v deux vecteurs dans 𝒱2 ;
complexe dans le plan (𝒫)
𝑀 et 𝑁 deux points dans le plan (𝒫) et 𝛼 un réel ;
5) Le complexe 𝑧 s’appelle l’affixe du vecteur u on On a :
1) 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑎𝑓𝑓(𝐵) ⟺ 𝐴 = 𝐵
écrit : 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓( u ) on écrit : zu = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑎𝑓𝑓( u ) = 𝑎𝑓𝑓( v ) ⟺ u = v
2) 𝑎𝑓𝑓( u + v ) = 𝑎𝑓𝑓( u ) + 𝑎𝑓𝑓( v )
6) Le plan (𝒫) s’appelle un plan complexe 3) 𝑎𝑓𝑓(𝛼 u ) = 𝛼 × 𝑎𝑓𝑓( u )
 
7) a)L’axe O; u s’appelle l’axe des réels 4) 𝑎𝑓𝑓( AB )= 𝑎𝑓𝑓(𝐵) − 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑧B – 𝑧A
 
b) L’axe O; v s’appelle l’axe des imaginaires Propriété :
Dans tout qui va suivre le plan complexe est muni 1) Soient [𝐴𝐵] un segment de milieu 𝐼 ; on a :
 
d’un repère ℛ O; u; v
z A  zB
zI 
2
2) Le barycentrer de 2 points pondérés :
 z A   zB
𝐺 = 𝐵𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽)} on a zG 
 
3) Le barycentrer de 2 points pondérés :

3
𝐺 = 𝐵𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽); (𝐶, 𝛾)} on a :
l’affixe du point B est zB  1  i
 z A   zB   zC
zG 
    l’affixe du point C est zc  1  2i

3) Condition complexe d’alignement de 3 points


Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts du plan d’affixes 2) 𝑎𝑓𝑓( AB )= 𝑎𝑓𝑓(𝐵) − 𝑎𝑓𝑓(𝐴) = 𝑧B – 𝑧A
respectifs : z A , z B et zC z AB  1  i    2  3i   1  4i
On sait que :
z A  z B 2  3i  1  i 3  2i 3
3) z I     i
𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés ⟺ (∃𝛼 ∈ ℝ)( AC = 𝛼 AB ) 2 2 2 2

⟺ (∃𝛼 ∈ ℝ)( zC  z A = 𝛼( zB  z A )) zC  z A 1  2i    2  3i  1  5i
4)  
zB  z A 1  i    2  3i  1  4i
zC  z A zC  z A
⟺ (∃𝛼 ∈ ℝ) (
zB  z A
= 𝛼)⟺
zB  z A
∈ℝ

 1  5i  1  4i   1  4i  5i  20
Propriété :Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts du
 1  4i  1  4i   12   4i 2
plan d’affixes respectifs z A , z B et zC zC  z A 21  i 21 1
   i
zB  z A 17 17 17
les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si :
zC  z A Donc : les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés.
∈ℝ 5) le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐵,−1), (𝐶, 3)} ?
zB  z A
 z A   zB   zC 2 z A  1zB  3zC
Exemple1 : soient dans le plan complexe les zG  
    2 1  3
points : A i et B  1  2i  et C  1  i 
2 
 2  2  3i   11  i   3 1  2i  6  i 3 1
Montrer que les les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés. zG     i
2 1  3 4 2 4
Solutions :
1 1 1 6) ABCD est un parallélogramme si et seulement
 2i  i i i
zB  z A 2 1
  2  2  
zC  z A 1  i  i 1  2i 1  2 Si AB  DC c’est-à-dire : zB  z A  zC  zD
2   i 
2 
Donc : les les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés zD  zC  z A  zB
Exemple2 : soient dans le plan complexe les
On en déduit en remplaçant par les données :
points : A  2; 3 et B 1;1 et C 1; 2 
zD  1  2i  2  3i  1  i  2  2i
1)Determiner les affixes des points A et B et C ?
Exercice 1 :
2)Determiner l’affixe du vecteur AB soient dans le plan complexe les points :
A ; B ; C ; D ; E d’affixes respectivement :
3) Déterminer l’affixe de 𝐼, milieu de [𝐴𝐵].
4)Montrer que les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas z A  1  i et z B  3  2i et z C  2  i et z D  2i
alignés.
5) Déterminer le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐵,−1), (𝐶, 3)} et zE  2
6) Déterminer l’affixe du point 𝐷 pour que le
1)Représenter ces points dans le plan complexe
quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme. 2) Déterminer l’affixe de 𝐼 milieu de [𝐴𝐵].

Solutions :1) l’affixe du point A est z A  2  3i 3)Determiner l’affixe du vecteur AB

4
4)montrer que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un
Exemple :1) z  2  3i son conjugué est z  2  3i
parallélogramme
Solution : 1) 2) z  3i  6 son conjugué est z  3i  6

3) z  3  6 son conjugué est z  3  6

4) 7  7;2i  2i; 5  3i  5  3i;3  2i  3  2i

Propriété : (Règles de calculs) z  et z  

1)si z  x  iy alors z  z  x 2  y 2

2) z  z 3) z  z  2i Im  z  4) z  z  2 Re  z 
𝐼 milieu de [𝐴𝐵]. Donc : AI  IB donc zI  z A  zB  zI
5) z  zz 6) z  i  zz 0
zB  z A 3  2i  1  i 3
Donc : zI  donc : zI   2 i
2 2 2 7) z  z   z  z  8) z  z   z  z 
Donc : I  2; 3 
 2  1 1  z  z
9)    10)    si z  0
z z z z
3) z AB  zB  z A  3  2i  1  i   3  2i  1  i  2  i

11)  z n   z
n
4)il suffit de monter que : AB  DC n
On a : z AB  2  i
12) z   z z  et  
zDC  zC  zD  2  i   2i   2  i PREUVE :
• On prouve la 8)
Donc : z AB  z DC par suite : AB  DC On écrit les complexes z et z’ sous forme
Donc : le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme algébrique : z  a  bi avec a et b
IV) LE CONJUGUE D’UN NOMBRE COMPLEXE. Et z  a  bi avec a  et b 
Définition : Soit le nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 On a alors : z  z   a  bi  a  bi 
(𝑎 et 𝑏 sont des réels) ; le nombre complexe
z  z  aa  abi  bai  bb   aa  bb    ab  ba  i
qu’on note z et qui est égale à z = 𝑎 - 𝑖𝑏
S’appelle le conjugué du nombre complexe 𝑧 z  z   aa  abi  bai  bb   aa  bb    ab  ba  i

Si z est l’affixe de M, z est l’affixe de M’ du D’autre part :

symétrique de M par rapport à l’axe des réels. z  z   a  bi  a  bi   a  bi    a  ib 

z  z   aa  iab  abi  bb   aa  bb    ab  ba  i


Ce qui donne bien l’égalité cherchée.
• On prouve la 9)
1 1 1
On a : z   1 donc : z   1 donc z     1
z z z

1 1
Donc :    cqfd
z z

5
• On prouve la 10)
1 3
j2    i j
z 1  z   1 2 2
On a :  z   donc     z   
z z z  z
2)il suffit de montrer que : S  S  0
 z  1 1 z
donc    z    z   
   
n n
z z z z S  S  j 2n  j n  j 2n  j n  j 2  jn  j2  jn
• L’égalité 11) se démontre par récurrence si
    
n n n n n
SS  j  jn  j2  jn  j  jn  j j
n
En effet : n=0 on a  z 0   z 
0
car 1  1
n n
S  S  j  jn  jn  j  0

Supposons que  z n   z  S est donc bien un imaginaire pur


n

Exemple3 : soit u  tel que u 


Montrons que :  z n 1   z 
n 1
? Montrer que :  z   1  uz  1  u  z  z 

z   z  
n n 1
n 1 n
 z  zn  z  z  z  z Solution :1) soit z  tel que :
1  uz  1  u  z
Donc :  z n   z 
n
n 
2
Donc : 1  uz  1 u  z
2
Si n est négatif alors m  n 
Donc :

Donc : 1  uz 1  uz   1  u  z 1  u  z  
 z    z    z1 
   
1 1 m n
m
 m   z  z
n

 z       
m m

Donc : 1  uz  1  uz  1  u  z 1  u  z Car : u  u
z

Donc :  z n   z 
n
n 
Donc : 1  uz  uz  uuzz  1  uz  uz  uuzz
Exemple1 : Démontrer que S  1  i   1  i  est
5 5

Donc : uz  uz  uz  uz
un nombre réel.
Solution :On a :    
Donc : u  u z  u  u z  0

S  1  i   1  i   1  i   1  i   1  i   1  i  Donc :  u  u  z  z   0
5 5 5 5 5 5

S  1  i   1  i   S
5 5
Et puisque : u  u  0 car u
S est donc bien un nombre réel.
Donc : z  z  0 Donc : z  z
1 3
Exemple2 : on pose : j    i Donc : z 
2 2
Exercice 2: z 
et S  j 2n  j n n
Ecrire en fonction de z le conjugué des nombres

1)montrer que : j  j
2
complexes suivants :
1) Z1   2  i  5  i  2) Z 2  2 z  5i 3) Z 3  z  1
2)Démontrer que : S i n  3 z  i
Solution :
Solution :1)
2 2 1) Z   2  i  5  i    2  i    5  i    2  i  5  i 
 1 3  1
2
1 3  3 1 3 3
1

j     i       2 i
2
  i     i
 2 2   2 2 2  2  4 4 2 2) Z  2 z  5i  2 z  5i  2 z  5i
2

6
Donc : U   x  i  y  2    x  1  yi 
3) Z3   z  1   z  1  z  1
 3z  i  3z  i 3z  i
Donc : U   x2  y 2  x  2 y   i   y  2 x  2 
Exercice 3: Résoudre dans ℂ les équations
suivantes : Donc : Re U   x 2  y 2  x  2 y et Im U    y  2 x  2
1) 2 z  iz  5  4i 2) z  2 z  2  6i
2) U est réel ssi Im U   0     :  y  2 x  2  0
Solution :1) z 
Donc : l’ensemble    des points 𝑀(𝑧) du plan tels
donc : x  et y  / z  x  yi
que : U est réel est la droite d’équation :
2 z  iz  5  4i  2  x  yi   i  x  yi   5  4i
  :  y  2x  2  0
2 x  y  5
 2 x  y   i  2 y  x   5  4i    3) U est imaginaire pur ssi Re U   0
2 y  x  4

2 x  y  5  x2  y 2  x  2 y  0
2 x  y  5 2 x  y  5 
     13
 4 y  2 x  8  4 y  2 x  2 x  y  8  5 3 y  13  y   3 2 2
1 1 1
 x 2  2  x        y 2  2 1y  12  12  0
14 2 2 2
Donc : x 
14 13
par suite: z   i
3 3 3 2
 1
2
5  1
2
 5
  x     y  1    x     y  1  
2 2

Donc : S  14  13 i   2 4  2  2 
3 3 
l’ensemble  C  des points 𝑀(𝑧) tels que : U est
2) z  donc : x  et y  / z  x  yi
imaginaire pur est le cercle de centre :   1 ;1
z  2 z  2  6i  x  yi  2  x  yi   2  6i 2 

Donc : S  2  2i et de rayon : R  5


2

Exercice4 : dans le plan complexe on considére le Exercice5 :


nombre complexe U et soit M l’image du nombre A) Résoudre dans ℂ les équations suivantes :
complexe z et on pose : U   z  2i  z  1   1) 2 z  3z  1  2i  0 2) z  1  i  z  3  2i  0

Et z  x  yi avec x  et y  3)  3  i  z  z  i

B) Déterminer les ensembles suivants :


1)écrire en fonction de x et y la partie réel et la
z  2i
partie imaginaire de U 1) (E1) = {𝑀(𝑧) / ∈ ℝ}
z i
2) Déterminer l’ensemble    des points 𝑀(𝑧) du
z  2i
2) (E2) = {𝑀(𝑧) / ∈ 𝑖ℝ}
plan tels que : U est réel z i
3) Déterminer l’ensemble  C  des points 𝑀(𝑧) Exercice6 :Démontrer que :

   
2 n 1 2 n 1
tels que : U est imaginaire pur S 3 i  i 3 est un nombre
Solution :1) z  x  yi avec x  et y  réel n 

Donc : U   x  yi  2i  x  yi  1
7
Solution :On a :
le réel positif x ²  y ² 2 s’appelle le module du
 i  3      3  i     1   3  i 
2 n 1 2 n 1 2 n 1
2 n 1

nombre complexe 𝑧 et on le note z


Donc:  i  3    3  i
2 n 1 2 n 1
car  1
2 n1
 1 Exemple : calculer le module des nombres

Donc : S   3  i    3  i
2 n 1 2 n 1
1 3
complexes suivants : 1) z  i 2) z  3  4i
2 2
       
2 n 1 2 n 1 2 n 1 2 n 1
S 3 i  i 3  3 i  i 3 Solution :

   i  3   3  i  3  i
2 n 1 2 n 1 2 n 1 2 n 1 2
S 3 i 1 3 1
2
 3 1 3
z  i           1 1
2 2 2  2  4 4
Donc : S  S
z   3  4i  32   4   25  5; 2i   2  2
2 2

donc S est bien un nombre réel.


Exercice7 : dans le plan complexe on considére le Propriété :Soit z  x  yi un nombre complexe ;
nombre complexe U et soit M l’image du nombre
on a z  x ²  y ²  zz
complexe z et on pose : U  2iz  z
Preuve : en exercice
Et z  x  yi avec x  et y  Exercice :
A) Déterminer les modules des complexes
1)écrire en fonction de x et y la partie réel et la suivants :
1 1
partie imaginaire de U 1) z1  3  3i 2) z2   3i 3) z2 
2 1 i
2) Déterminer l’ensemble    des points 𝑀(𝑧) du 4) z  x où 𝑥 ∈ ℝ 4

plan tels que : U est réel B) Ecrire sous la forme algébrique les complexes
Solution :1) z  x  yi avec x  et y  suivants puis déterminer leurs modules :
2  5i 1 i
Donc : U  2i  x  yi    x  yi   2ix  2 y  x  yi
1) u1 
1  3i
2) u2 
i 3 2
3) u3  2  3i  2 i 
Donc : U   2 y  x   i  y  2 x  C) Déterminer l’ensemble des points 𝑀(𝑧)
1
tels que : A(𝑧) ;B( z ) et C( ) soit alignés.
Donc : Re U   2 y  x et Im U   y  2 x z
2) Règle de calculs
2) U est réel ssi Im U   0     : y  2 x  0
Propriétés : Pour tous complexes 𝑧 et 𝑧′ et pour
tout 𝑛 dans ℕ on a :
Donc : l’ensemble    des points 𝑀(𝑧) du plan tels 1) z   z  z 2) z  zz 3)
2

que : U est réel est la droite d’équation :


z  1  zz  1
   : y  2 x
4) z  0  z  0 5) z  z  z  z
V) LE MODULE D’UN NOMBRE COMPLEXE.
1) Définition et applications 1 1 z z
6)  et  si z  0
Définition :Soit z  x  yi un nombre complexe z z z z

7) z n  z si z  0 et n 
n
avec x  et y 

8
8) z  z  z  z  1
2
  z  z  1  3i  2  1  3i   3  42
2

Exemple : calculer le module des nombres


1
2
C  zC  z  3  3i  2  1  3i   3  42
2

complexes suivants : 1) z1  5 1  i 3 
BC  zC  z B  3  3i  1  3i  2  2
3
1 i 3 
2) z 2  1  i  3  i  3) z 3   
 Donc : AC    BC
 1  i 
Exemple2 : Déterminer l'ensemble    des points
Solution :
1) z1  5 1  i 3   5 1  i 3  5 1  3  10 d'affixe tels que : z  1  2i  z  7  2i

2) z2  1  i   3  i   1  i  3  i  2  4  2 2 Solution :
Methode1 : Méthode géométrique :

z  1  2i  z  7  2i  z  1  2i   z   7  2i 
3
3
 1 i 3 
3) z   1  i 3   1  i 3   1  i 3 
3 3

   1 i    
3
 1 i  1 i  1 i 
   
On pose : A  z A  1  2i  et B  zB  7  2i 
3
 4
 2
3
z3     2 2
 2  zM  z A  zM  zB  AM  BM

2) interpretation geometrique du module : L'ensemble    cherché est la médiatrice du


Le plan est rapporté à un repère orthonormé
soit M l’image du nombre complexe z  x  iy segment  AB 

Methode1 : Méthode algébrique :


avec x  et y  on
z donc x  et y  tel que : z  x  yi
a : M  x; y  donc :
z  1  2i  z  7  2i  x  yi  1  2i  x  yi  7  2i
OM  OM  x  y  z2 2

 x 1  i  y  2  x  7  i  y  2
Donc : z  OM
  x  1   y  2    x  7    y  2    x  1   y  2    x  7    y  2 
2 2 2 2 2 2 2 2

Propriété :Si et ont pour affixes z  et z B ,  x 2  2 x  1  y 2  4 y  4  x 2  14 x  49  y 2  4 y  4

alors :     z  z  12 x  8 y  48  0     : 3x  2 y  12  0

Exercice 8:Déterminer l'ensemble des points


Preuve :soit M tel que : OM  
d'affixe tels que :a) z  3  i  5
On a donc : zM  z  z avec zM l’affixe de M
b) z  4  5i  z  2
Donc : z  z  zM  OM  
Solution :
Exemple1 : Le plan complexe est rapporté à un a) Soit le point d'affixe 3  i
 
repère orthonormé O; u; v ; les points A, B et C

L'ensemble cherché est le cercle de centre A


ont pour affixes: z A  2 et z B  1 3i et z C  3  i 3
et de rayon .
Montrer que le triangle ABC est équilatéral b) Soient B et C les points d'affixes 4  5i et
Solution :il suffit de montrer que : AC    BC
9
L'ensemble    cherché est la médiatrice du

segment  AB 
L'ensemble cherché est la médiatrice du
segment  BC 
VI) FORME TRIGONOMETRIQUE D’UN NOMBRE
Exercice9 :Déterminer l'ensemble  C  des points COMPLEXE NON NUL
1) L’argument d’un nombre complexe non nul.
d'affixe tels que : z  2i  3 Définition :Le plan complexe est menu d’un
Solution :  
repère O; u; v .Soit 𝑧 un nombre complexe non
Methode1 : Méthode géométrique :
nul et 𝑀(𝑧) son image. On appelle argument du
z  2i  3 On pose : A  z A  2i 
nombre complexe 𝒛 une mesure (en radian) de

 zM  z A  3  AM  3  
l’angle u; OM On le note par 𝒂𝒓𝒈(𝒛)

L'ensemble  C  cherché est le cercle de centre :

A  0; 2  et de rayon : R  3

Methode1 : Méthode algébrique :

z donc x  et y  tel que : z  x  yi

z  2i  3  x  yi  2i  3  x  i  y  2   3
Exemple : Le plan complexe est rapporté à un

 x 2   y  2   3   x  0    y  2   32
2 2 2
 
repère orthonormé O; u; v ;

on considère les points A ; B ;C ;D ;E ;F qui ont


L'ensemble  C  cherché est le cercle de centre :
pour affixes: z A  2 et z B  2i et zC  2  2i et
A  0; 2  et de rayon : R  3
zD  3i et zE  3 et zF  2  2i
Exercice10 : Déterminer l'ensemble    des
1)Représenter les points A ; B ;C ;D ;E ;Fdans
Le plan complexe
1
points d'affixe tels que : iz  3  z  4i  1 2)on utilisant la représentions déterminer
i
l’argument des complexe : z A et z B et zC et z D et
Solution :
Methode1 : Méthode géométrique :
z E et z F Solution :1)
1 1
iz  3  z  4i  1  i  z  3i    z  4  i 
i i

1
 z  3i  z  4  i car i  1
i

 z  3i  z   4  i 

On pose : A  z A  3i  et B  zB  4  i 

 zM  z A  zM  zB  AM  BM
10

2) arg z A  0  2  et arg z B    2  4) z3  1  3i 5) 𝑧 = 7 6) 𝑧 = −12
2
 
arg zC   2  et arg z D   2  Solution :1) z1  12  3  4  2
2

4 2
arg zE    2  et arg z F  3  2   3 1    
4 z1  3  1i  2   i   2  cos  i sin 
 2 2   6 6
Remarque : le complexe nul n’a pas d’argument

et y   
 2 

Propriété : z  arg z1 
6
1) z  
 arg z    2  2) z  
 arg z  0  2 

 
3) arg  iy    2  si y 0 et arg  iy     2  si
2 2
y 0

4) arg   z     arg z  2  5) arg z   arg z  2 


 
Exemple : arg  5i    2  et arg  3i     2 
2 2
arg  2   0  2  et arg  1    2  2) z2  12   1  2
2

2) Forme trigonométrique d’un nombre  1 1    


z1  1  i  2  i   2  cos 4  i sin 4 
complexe non nul  2 2  
Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un complexe non nul, on a donc
Et on a : cos   x   cos x et sin   x    sin x donc :
z  a ²  b ² ≠ 0 et par suite :
      
 a b  z2  2  cos     i sin     arg z2    2 
z  a ²  b²  i    4   4  4
 a ²  b² a ²  b² 
Or : si arg(𝑧) ≡ 𝜃 [2𝜋] 3 1 3 1 1 3
3) z3    i z3    
6 2 36 4 3 3
a b
alors : cos   et sin  
a ²  b² a ²  b² 3 1 3 1 3 3  
z3    i    i     cos  i sin 
Et finalement : 𝑧 = |𝑧|(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃) 6 2 3  2 2  3  3 3
Propriété : Tout nombre complexe non nul 𝑧 à
Et on a : sin   x   sin x et cos   x    cos x
une écriture de la forme 𝑧 = |𝑧|(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃)
Où arg(𝑧) ≡ 𝜃 [2𝜋] Donc:
Cette écriture s’appelle la forme trigonométrique 3        3   2   2  
z3   cos      i sin        cos    i sin   
du nombre complexe non nul 𝒛 3   3  3  3   3   3 
Exercice11 :
Donner la forme trigonométrique du nombre 4) z3  1  3i
complexe 𝑧 dans les cas suivants :
 1  
2
z3    3  42
2

1) z1  3  i 2) z2  1  i 3) z3   3  1 i
6 2
 1 3   
z3  1  3i  2    i   2   cos  i sin 
 2 2   3 3

11
sin   x    sin x et cos   x    cos x   
z  2sin et arg z   2 
2 2
         4   4  
z4  2  cos      i sin       2  cos    i sin   
  3  3    3   3    Si    ;0 alors :      ; 0  donc 2 sin  0
2  2  2

Propriété : z 
      
z2  2sin   cos     i sin    
Si on a z  r  cos   i sin   avec r 0 2 2 2  2 2 

Alors z  r et arg z    2         
z2  2sin  cos       i sin      
2  2 2  2 2 
Exemple : Donner la forme trigonométrique du
nombre complexe 𝑧 dans les cas suivants avec
        
z2  2sin  cos    i sin  
   ;    0 2  2   2 

1) z1  sin   i cos  2) z2  1  cos   i sin  Donc : c’est la forme trigonométrique du nombre


complexe z2 et on a :

3) z3  sin   2i sin 2
2
  
Solution : 1) z  2sin et arg z   2 
2 2
    
z1  sin   i cos   1 cos      i sin         
 2  2  3) z3  sin   2i sin 2  2 cos sin  2i sin 2
2 2 2 2
Donc : c’est forme trigonométrique du nombre
  
z3  2 sin  cos  i sin 

complexe z1 donc z1  1 et arg z     2  2 2 2
2
   
 Si   0;   alors :   0;  donc 2 sin 0
2   2  2
2) z2  1  cos   i sin   2sin  i 2sin cos 2
2 2 2
Donc : la forme trigonométrique du nombre
     
z2  2 sin  sin  i cos  complexe z3 est : z3  2 sin
2 2 2  cos  i sin 
2 2 2

         
z2  2sin cos     i sin    

2  2 2  2 2  z  2sin et arg z   2 
2 2
           
z2  2sin  cos     i sin      Si    ;0 alors :    ; 0  donc 2 sin 0
2 2 2  2 2  2  2  2

   
 Si   0;   alors :   0;  donc 2 sin 0 z2  2sin
    
 cos    i sin   
2  2 2 
2 2  2 
Donc : la forme trigonométrique du nombre
     
z2  2sin  cos      i sin     
complexe z2 est : 2  2  2 

       Donc : c’est la forme trigonométrique du nombre


z2  2sin  cos     i sin    
2 2 2  2 2  complexe z2 et on a :

12
Exemple :on considère les nombres complexes :
 
z  2sin et arg z     2 
2 2 z1  3  i et z2  1  i et Z  z1 et U  z16  z22
z2
3) Règles de calculs sur les arguments :
Soit 𝑧 et 𝑧′ deux nombres complexes non nuls tels 1)Ecrivez les nombres complexe z1 ; z2 et Z et
que arg(𝑧) ≡ 𝜃 [2𝜋] et arg(𝑧′) ≡ 𝜃′ [2𝜋]
Sous leurs formes trigonométriques.
On donc :
2) Ecrire le complexe Z Sous sa forme algébrique
𝑧 = |𝑧|(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃) et 𝑧′= |𝑧′|(𝑐𝑜𝑠𝜃′ + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃′)
 
et par suite : puis en déduire cos et sin
12 12
𝑧𝑧′= |𝑧||𝑧′|(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃)(𝑐𝑜𝑠𝜃′ + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃′)
= |𝑧||𝑧′|(𝑐𝑜𝑠𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃′ + 𝑖 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃′ + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 − Solution :1) z1  3  i
𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃′)
3   1  4  2
2
z1 
2

= |𝑧||𝑧′|(𝑐𝑜𝑠𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃′− 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃′ + 𝑖 (𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃′ +


𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃)) = |𝑧||𝑧′|(cos(𝜃 + 𝜃′) + 𝑖 sin(𝜃 + 𝜃′))  3 1   
Donc : 3  i  2 
(En utilisant les formules de transformations)  2  i 2   2  cos 6  i sin 6 
 
Propriété principale : Soit 𝑧 et 𝑧′ deux nombres
complexes non nuls, on a : On a : cos   x   cos x et sin   x    sin x
arg (𝑧 × 𝑧′) ≡ arg(𝑧) + arg(𝑧′) [2𝜋]
       
Propriété Règles de calculs pour les arguments : Donc : z1  2  cos     i sin       2;  
  6  6   6
Soit 𝑧 et 𝑧′ deux nombres complexes non nuls :
1) arg (1/𝑧) ≡ −arg(𝑧) [2𝜋] On a : z2  12   1  2
2

2) arg (𝑧/𝑧′) ≡ arg(z) − arg(𝑧′) [2𝜋]


3) arg(𝑧𝑛) ≡ 𝑛 arg(𝑧) [2𝜋]  1 1    
z2  1  i  2  i   2  cos 4  i sin 4 
4) arg(−𝑧) ≡ arg(𝑧) + 𝜋 [2𝜋]  2 2  
5) arg (𝑧̅) ≡ − arg(𝑧) [2𝜋]
       
Preuves (en exercice) z2  2  cos     i sin       2;  
  4   4   4
Notations : Soit 𝑧 un nombre complexe dont la
forme trigonométrique est : 𝑧 = 𝑟 (𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛𝜃) z1 2               
Z   cos      i sin       2  cos    i sin   
c’est-à-dire |𝑧| = 𝑟 et arg(𝑧) ≡ 𝜃 [2𝜋] z2 2  6 4  6 4    12   12  
On écrit : 𝑧 = [𝑟, 𝜃]
z1 2               
Règles de calculs : Z   cos      i sin       2  cos    i sin   
z2 2   6 4   6 4    12   12  
1) [𝑟, 𝜃] × [𝑟′, 𝜃′] = [𝑟𝑟′, 𝜃𝜃′]
2)1/ [𝑟, 𝜃] = [1/𝑟, −𝜃]
  
6 2

3)[𝑟, 𝜃] / [𝑟′, 𝜃′] = [𝑟/𝑟′, 𝜃 − 𝜃′] U  z  z   2;     2;  
6
1
2
2
 6  4
4) − [𝑟, 𝜃] = [𝑟, 𝜋 + 𝜃]
     
5)  r;   [𝑟,−𝜃] U   26 ;     2;     27 ;      
 2   2 
6) [𝑟, 𝜃] 𝑛 = [𝑟𝑛, 𝑛𝜃]
  3   3  
  i sin      2  0  1i   2 i
Ces propriétés ne sont que l’assemblage des U  27  cos   7 7

propriétés sur les calculs des modules et les   2   2 


calculs des arguments.
2)

13
Z
3 i

 
3  i 1  i 

3  3i  i  1

3 1
i
3 1 3 3 3
1) z   i 2) z  5  5i 3) z  6  6 3i
1 i 1  i 1  i  2 2 2 2 2

4) z   3  3i  5) z  2  2 3i 6) z  6  i 2
4
      3 1 3 1
Z  2  cos    i sin     i
  12   12   2 2
 1 3
 3 1 7) z   
3  3i    i 
2 
8) z 
1
6 i 2
      3 1  2
cos    2 cos   
Donc :   12  2   12 

2 2
 2  2 3i
 3 1 sin     3 1 9) z 
      6 i 2
sin  12  
2   12  2 2
   2 VII) INTERPRETATIONS GEOMETRIQUES
   6 2 1) Angles orientés et argument.
cos   
  12  4 Le plan complexe est rapporté à un repère

sin     6  2
  12 

orthonormé O; e1 ; e2 ; 
 4
On sait que si le nombre complexe 𝑧 est non nul

 
8
 2 6
Exercice12 : Ecrire le complexe Z    i 
 2 alors : e1 ; OM  arg z  2 
 2 
Soit 𝑧 et 𝑧′ deux complexes non nuls d’images
Sous sa forme algébrique
respectives 𝑀 et 𝑀 ′ , on a
Solution :On va d’abord écrire u 
2
2
i
2
6
OM ; OM   OM ; e   e ; OM 2 1 1

Sous la forme trigonométrique    e ; OM    e ; OM    2 


1 1

2 6 1 3   
u
2
i
2
 2   i
2
  2  cos  i sin 
2   3 3 OM ; OM   arg z  arg z 2   arg zz 2 
8
 2 6  
8
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points dans le plan complexe
Donc : Z  
 2  i 2    2; 3 
  d’affixes respectifs 𝑎 et 𝑏, on sait qu’il existe un

 8 8   8 8  unique point 𝑀 tel que AB  OM et 𝑀 aura


Z   2 ;   16  cos  i sin 
 3  3 3 
Pour affixe le complexe (𝑏 − 𝑎)
 6  2 6  2 
Z  16  cos  i sin 
 3 3 

  2   2 
Z  16  cos  2    i sin  2  
  3   3 

  2   2    1 3
Z  16  cos    i sin     16    i 
  3   3  2 
 
 2
Donc : e1 ; AB  arg  b  a   2 
Z  8  8 3i
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points distincts dans le plan
Exercice 13 : Déterminer le module et l’argument complexe d’affixes respectifs 𝑎, 𝑏 et c, on a :
du nombre complexe 𝑧 dans les cas suivants :

AB; AC  AB; e1  e1; AC  2     
14
 AB; AC    e ; AB   e ; AC 2 
1 1

4) AB; CD  arg  
 d c 
  2 
ba 
 AB; AC    arg b  a   arg  c  a 2  Exemple : Soient A, 𝐵 et 𝐶 des points dans le

 AB; AC   arg c  a   arg b  a 2  plan complexe d’affixes respectifs z  3  5i ,

 AB; AC   arg  bc  aa  2  z  3  5i et zC  7  3i

zB  zC
1)montrer que :  2i
z A  zC
2)monter que ABC est un triangle rectangle et
que : BC  2 AC

zB  zC 4  8i 2i  4  2i 
Solution :1)    2i
z A  zC 4  2i 4  2i

  zc 
CA; CB   arg  zz B

A
  2 
 zC 

Soient A, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 quatre points distincts dans le  CA; CB   arg  2i   2 


plan complexe d’affixes respectifs 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑
CA; CB   2  2 
  
on a : AB; CD  AB; AC  AC; CD  2     Donc : ABC est un triangle rectangle en C
 AB; CD    AB; AC   CA; CD    2  B
On a :
z z C
 2i donc:
z B  zC
 2i
z z z A  zC
 AB; CD   arg  bc  aa   arg  da  cc   arg  1 2 
A C

z z BC
Donc :
B C
 2 donc: 2
z A  zC AC
   c  a  d  c 
AB; CD  arg      2 
 b  a  a  c  Donc : BC  2 AC
Exemple15 : Le plan complexe est rapporté à un

 AB; CD   arg  bd  ac  2  repère orthonormé O; i; j ;  


Soient A, 𝐵 et 𝐶 des points dans le plan complexe
Propriété :1) Soient 𝑀 et 𝑀’ et A, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 quatre
points distincts dans le plan complexe d’affixes d’affixes respectifs a  2i , b  2 1  i  et
respectifs 𝑧, 𝑧′, 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 on a :
c  a b

   z 
1) OM ; OM   arg    2 
z
1)Montrer que OBCA est un losange
3
2) Montrer que : arg c   2 
2)  e ; AB   arg  b  a   2 
1
8
Solution :
3)  AB; AC   arg 
ca 
  2  1)On a : c  a  b donc : OC  OA  OB
ba
Donc OBCA est un parallélogramme

15
Exercice16 : Soient A, 𝐵 et 𝐶 des points dans le

plan complexe d’affixes respectifs a  2i ,

b  3  2i et c  5  i

Soit  une mesure de l’angle orienté : AB; AC  


Calculer tan 
on a : a  0  2i  2  OA
 
ca 
Solution :On a : AB; AC  arg 
ba
  2 
OB  b  0  2 1  i   2 1  i   2 2  2
ca 
alors : OB  OA Donc :   arg    2 
ba
donc OBCA est un losange
c  a 3  2i  3  2i 1  i  1  5i 1 5

 2 
     i
2) arg c  i; OC
ba 1 i 1  i 1  i  2 2 2

  
ca 26
 i; OB  OB; OC  2  
ba 2

  i; OB    OB; OA   2  (OBCA : losange) ca


1 26 1 5
Donc :   cos   i sin     i
2 ba 2 2 2
1 a
 arg b  arg  2  Donc : 26 cos   1 et 26 sin   5
2 b
1 5
Donc : cos   et sin  
1
 arg b   arg a  arg b   2  26 26
2
Donc : tan   5
1
Donc : arg c   arg a  arg b   2  Exercice17 :On considère dans le plan complexe
2



muni d’un repère orthonormé ℛ O; e1 ; e2  les
Or : a  2i donc : arg a   2 
2 points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’affixes respectifs : z1   2 et
 2 2
Et : b  2 1  i   2  i  z2  1  i et z3  1  i
 2 2 
1) Placer dans le repère ℛ les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶
    2) Déterminer le module et l’argument du nombre
b  2  cos  i sin  donc arg b   2 
 4 4 4 z2  z1
complexe et déterminer une mesure de
1   z3  z1
Donc : arg c      2 
2 2 4 

l’angle AC; AB 
3
Donc : arg c   2  3) Montrer que la droite (𝑂𝐴) est la médiatrice du
8 segment [𝐵𝐶] et en déduire que :

 

AO; AB   2 
8
16
z1  z2 Les points 𝐴,𝐵,𝐶 et 𝐷 sont cocycliques si et
seulement si : c  a  b  d 
4) Ecrivez le nombre sous sa forme 
z1
ba cd
  Exercice19 : Dans le plan complexe, déterminer
algébrique puis en déduire cos ( ) et sin ( )
8 8 l'ensemble des points M d'affixe z tel que :
2) Applications
5z  2
2.1 Alignement de 3 points. Z  Soit un imaginaire pur.
Corolaire :Trois points 𝐴(𝑎), 𝐵(𝑏) et 𝐶(𝑐) sont z 1
Solution : Pour répondre à cette question, on
ca 
alignés si et seulement si : arg    0  2  peut écrire Z sous forme algébrique et dire que sa
ba
partie réelle est nulle ou il suffit de calculer la


Preuve : On sait que : AB; AC  arg  
ca 
ba
  2 
partie réelle.
Il faut que z≠1 . On note A(1)

ca z donc x  et y  tel que : z  x  yi


Et  r  cos   i sin   où c  a  r et
ba ba
5z  2 5x  2  5iy 
5x  2  5iy x  1  iy  
 AB; AC    2  Z 
z 1

x  1  iy

2
x  1  y2  
𝐴(𝑎), 𝐵(𝑏) et 𝐶(𝑐) sont alignés si et seulement si

 
AB; AC  k  2  
ca
 r ou
ca
 r
Z
5x 2
 
 5x  2x  2  5y 2  i 5xy  2y  5xy  5y 
ba ba
x  1
2
ca  y2
 
ba
Exercice18 :1° Vérifier que les points 𝐴(5+3𝑖) ;
Z 
 5x 2
 7x  2  5y 2  3iy 
𝐵(2+𝑖) et 𝐶(−1−𝑖) sont alignés
x  1
2
 y2
2° Est ce que les points 𝑀(−2+2𝑖), 𝑁(2−𝑖) et
𝑁(1−𝑖) sont alignés ? Z est un imaginaire pur
2.2 droites parallèles  5x 2  5y 2  7x  2
Corolaire : 𝐴(𝑎), 𝐵(𝑏) et 𝐶(𝑐) et D(d) 
 0
   
2
 a b  x  1  y2
   CD  si et seulement si : arg    0  2  
cd  z  0

Ou arg  a  b     2 
cd  
5x  5y  7x  2  0
2 2
 
2.3 droites perpendiculaires
x  1ouy  0

Corolaire : 𝐴(𝑎), 𝐵(𝑏) et 𝐶(𝑐) et D(d)
7 2
     CD  si et seulement si :  x 2  y2  x 0
5 5
 a b    a b  
   2  ou arg      2 
2
arg   7 49 2
cd  2 cd  2  x    y2   0
 10  100 5
si et seulement si : 2

 AB; AC    DB; DC 2  ou  AB; AC      DB; DC 2 


 7 9
 x    y2 
 10  100
Théorème : Soit 𝐴(𝑎),𝐵(𝑏), 𝐶(𝑐) et 𝐷(𝑑) quatre Il s'agit de l'équation du cercle (C) de centre
points dans le plan complexe.

17
L'ensemble cherché est la droite (D) d'équation
7 3
ω( +0 i) et de rayon .
10 10 y  3x  1

Le point A(1) appartient à (c). Deuxième méthode (méthode géométrique)


L'ensemble cherché est donc le cercle (C) privé On pose : A(−1+i) et B(2) et M (z)

 
de A.
AM z  1  i donc z  1  i  AM


BM z  2  donc z  2  BM

z 2 z 2 BM
1 1  1  BM  AM
z 1i z 1i AM

L'ensemble des points M cherché est la


médiatrice du segment [AB].

Exercices20 :
Déterminer l'ensemble des points M d'affixe z tels
z 2
que : 1
z 1i

Solution :
Première méthode (méthode algébrique) Exercice21 :soit a et b et c des nombres

z  x  yi avec x et y  complexes tels que : a  b  c  1 et a  c et

On doit avoir : z  1  i bc


z  2  x  2  yi
 c b  a
2

1)Montrer que :    
z 1i  x 1 i y 1   ca b

z 2 z 2  c  b  1  b   
2)en déduire que : arg    arg  
z 1i
1 1  c  a  2  a   2 
z 1i
2
 c b  a  c b  a
2
 z  2  z 1i Solution :      
ca b c a  b
     y  1
2 2 2
 x 2  y2  x  1
1
On a si : z  1 alors : z  donc :
 x 2  4x  4  y 2  x 2  2x  1  y 2  2y  1 z

 1 1  1  bc 
2 2
 6x  2y  2  0  y  3x  1 
 c  b  a  c b  a  bc  b
2

        
ca  b  1  1  1  ac  a
 c a  b  ac 
18
2
1 1 1

 c b  a  c b  a  c b  b
2 2

        
ca b  1  1  1 ca a
c a b

 c b  a
2

Donc :    
ca b

 c b  a
2

2)puisque :     alors :
ca b
  c  b 2 a 
  c  a  b   
arg    0 
 

 c b 
2
a
Donc : arg    arg    0  
ca b

 c b  a
Donc : 2 arg     arg    
ca b

 c  b  1  b   
arg    arg  
 c  a  2  a   2 
« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »
Dit un proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et
exercices Que l’on devient un mathématicien

Bon courage

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