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J.

M -Les Nombres Complexes-2bac-Sciences-2022-2023

0.1 L’ensemble C
L’ensemble C
Les nombres complexes

Théorème et définition
Il existe un ensemble noté par : C, ses éléments sont appellés les nombres complexes et vérifient les
propritées suivantes :
• R ⊂ C (R est inclus dans C).
• C muni des deux opérations (+) et (×) qui sont considérées comme prolongement des opérations dans
R en conservant les mêmes proriétées.
• L’ensemble C contient un élément i non réel et qui vérifie : i2 = −1.
• Tout élément z de l’ensemble C s’écrit de manière unique sous la forme z = x + yi où x et y sont des
nombres réels.
• Tout élément de la forme x + yi où x et y sont des nombres réels est un élément de C.

Remarque

 On a : N ⊂ Z ⊂ Q ⊂ R ⊂ C.
 On n’a pas d’ordre danc C.
 C = { x + yi/ ( x, y) ∈ R2 }.
 (∀( x, y) ∈ R2 ) x + yi = x + iy

La forme algébrique d’un nombre complexe

Définition
• Soit z = x + iy un nombre complexe où x et y des nombres réels.
L’écriture x + iy s’appelle la forme algébrique (ou l’écriture algébrique) du nombre complexe z.
Le nombre x s’appelle la partie réelle du nombre copmlexe z, on le note par : x = Re( z).
Le nombre y s’appelle la partie imaginaire du nombre complexe z, on le note par : x = Im( z).
• Si Re( z) = 0 (ie x = 0), alors on dit que le nombre z est un nombre imaginaire pure.
L’ensemble des nombres imaginaires pures est désigné par : iR = {iy/ y ∈ R}.
• Si Im( z) = 0 (ie y = 0), alors on dit que le nombre z est un réel.

Remarque

• Tout nombre réel x s’écrit de manière unique sous la forme x = x + 0i,


donc (∀ z ∈ C) : z ∈ R ⇐⇒ Im( z) = 0.

Égalité de deux nombres complexes

Proposition
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement s’ils ont la même partie réelle et la même partie
imaginaire.
En d’autre terme :
(∀( z, z0 ) ∈ C2 ) z = z0 ⇐⇒ Re( z) = Re( z0 ) et Im( z) = Im( z0 ).
Remarque

Re( z) = 0
• z = x + iy = 0 ⇐⇒ x = y = 0.En d’autre terme : (∀ z ∈ C) z = 0 ⇐⇒
Im( z) = 0
• x + iy = a + ib ⇐⇒ x = a et y = b.
On en déduit que : x + iy 6= a + ib ⇐⇒ x 6= a ou y 6= b, d’où x + iy 6= 0 ⇐⇒ x 6= 0 ou y 6= 0.

Exemple

 On considère les nombres complexes z et t tels que : z = x − 1 + ( y + 2)i et t = −2xi + y où x et y


des nombres réels.
Déterminons x ety pour que :z = t. 
x−1 = y x−y = 1
On a :z = t ⇐⇒ ⇐⇒
y + 2 = −2x 2x + y = −2

 x = −1

Finalement on obtient : z = t ⇐⇒ 3
4
 y=−

3

0.2 Opérations sur l’ensembles des nombres complexes


Opérations sur l’ensembles des nombres complexes
Toutes les propriétées et les régles de calculs dans R restent applicables dans C.

Proposition

Soient x ;y ;x0 ;y0 et λ des nombres réels, on a :


• ( x + iy) + ( x0 + iy0 ) = ( x + x0 ) + i( y + y0 ).
• ( x + iy) × ( x0 + iy0 ) = ( xx0 − yy0 ) + i( xy0 + x0 y).
• λ ( x + iy) = λx + i(λy).

Remarque

Re( z + z0 ) = Re( z) + Re( z0 )



∀( z, z0 ) ∈ C2
on a :
Im( z + z0 ) = Im( z) + Im( z0 )

Re(λz) = λRe( z)
et (∀λ ∈ R) :
Im(λz) = λIm( z)

Proposition

Tout nombre complexe z = x + iy où x et y des nombres réels admet un élément opposé dans C qui
s’écrit : − x + i (− y).
On écrit − z = − x + i (− y).
Donc Re(− z) = − Re( z) et Im(− z) = − Im( z).

Définition
La différence z − z0 des deux nombres complexes z et z0 est le nombre complexe z − z0 = z + (− z0 ).
Remarque

Soient z = x + iy et z0 = x0 + iy0 , alors z − z0 = ( x + iy) − ( x0 + iy0 ) = ( x − x0 ) + i ( y − y0 ).


Ce qui signifie que : Re( z − z0 ) = Re( z) − Re( z0 ) et Im( z − z0 ) = Im( z) − Im( z0 ).
Les identités remarquables
• ( z1 + z2 )2 = z21 + 2z1 z2 + z22 • ( z1 − z2 )2 = z21 − 2z1 z2 + z22 • ( z1 − z2 )( z1 + z2 ) = z21 − z22 .
En particulier on a : ( a + ib)2 = a2 − b2 + 2abi,
et ( a − ib)2 = a2 − b2 − 2abi et ( a + ib)( a − ib) = a2 + b2 .
• ( z1 + z2 )3 = z31 + 3z21 z2 + 3z1 z22 + z32 • ( z1 − z2 )3 = z31 − 3z22 z2 + 3z1 z22 − z32 .
• z31 − z32 = ( z1 − z2 )( z21 + z1 z2 + z22 ) • z31 + z32 = ( z1 + z2 )( z21 − z1 z2 + z22 ).
En générale : Pour tout ( z1 , z2 ) de C et ∀n ∈ N∗ , on a :
 k=n−1 
• zn1 − zn2 = ( z1 − z2 )( z1n−1 + zn1 −2 z2 + ...... + z1 zn2 −2 + zn2 −1 ) = ( z1 − z2 ) ∑ z n−k−1 k
1 z 2 .
k=0

Remarque
p=n q=n
p n− p p q q n−q
• ( z1 + z2 )n = ∑ Cn z1 z2 = ∑ Cn z1 z2 .
p=0 q=0
La dernière identité s’appelle la formule du binôme de Newtone
p n! n(n − 1....(n − p + 1))
où Cn = = .
p!(n − p)! p!
Comme dans R on a : zz0 = 0 ⇐⇒ z = 0 ou z0 = 0.

Exemple
√ √
On considère le nombre complexe t = 1 + 3 + i (1 − 3).
Calculer t2 , t4 ; t6 ; t12n pou tout n ∈ N∗ , et écriver les résultats sous leurs formes algébriques.

Applications
1) ∀ z ∈ C, on pose f ( z) = z2 − z + 2. Déterminer tous les nombres complexes z tels que f ( z) ∈ R.
3
2) Soient z1 = 1 − 3i et z2 = + 5i. Déterminer la forme algébrique du nombre complexe u = z21 − 4z1 z2 + 3.
2
Proposition

Soit z = x + iy un nombre complexe non nul tel que x et y sont des nombres réels avec x 6= 0 ou y 6= 0.
1
L’inverse du nombre z est le nombre complexe z−1 ou tel que :
z
1 1 1 x y
= = 2 ( x − iy) = 2 −i 2 .
z x + iy x + y2 x + y2 x + y2

Preuve 1. .

Applications
1
Soit z un nombre complexe différent de −1, montrer que : ∈ R ⇐⇒ Im( z) = −1.
z+1
Définition
z 1
Le quotient d’un complexe z sur un complexe non nul z0 est le complexe 0
= z × 0.
z z
Proposition

Soient x, y, x0 , et y0 des nombres réels tels que x0 + iy0 6= 0, c’est à dire que : x0 6= 0 ou y0 6= 0, on a :
x + iy 1 h
0 0 0 0
i
= ( xx + yy ) + i ( x y − xy ) .
x0 + iy0 x02 + y02

Remarque
1
• Comme dans R on a : (∀n ∈ Z) : z−n = n .
z
• Toutes les propriétées de la puissance dans R restent valables dans C.

Applications
3z − 2z0 = −11

1) Résoudre dans C le système suivant :
iz + (1 + i ) z0 = 3(4 − i )
iz
2) Montrer que l’ensemble des nombres complexes z pour que tel que soit un réel est
z−2
T = {( x + iy) ∈ C/ ( x − 1)2 + y2 = 1 et x 6= 2}.

0.3 Représentation géométrique d’un nombre complexe


Affixe d’un point- Affixe d’un vecteur-Image d’un nombre complexe - Affixe d’un point

Définition
Le plan (P ) est associé à un repère orthonormé direct (O, − →
e1 , −

e 2 ).
• Soit z = x + iy un nombre complexe tel que ( x, y) ∈ R . 2

L’unique point M qui a pour coordonnées ( x, y) dans (O, − →


e1 , −→
e2 ) est appellé image de z, et on écrit
M ( z ).
• Soit M un point de coordonnées ( x, y) dans (O, − →
e1 , −

e 2 ).
Le nombre complexe z = x + iy est appellé Affixe du point M, et on le note par : A f f ( M) (et parfois z M ).

M( z)
y z = x + iy



J

A −

I
x
0
Remarque

 D’après la définition précédente, il existe une bijection de C vers (P ) qui à z 7−→ M( z) et la bijection
réciproque est définie de (P ) vers C qui à M 7−→ A f f ( M) (Remarquer que les notations : M( z) et
A f f ( z) ont le même sens).
D’où l’identification de l’ensemble C et le plan (P ), et l’appelation du plan complexe (P ) du plan orienté
et muni d’un repère orthonormé direct où on peut représenter les nombres complexes.
 Tout point de l’axe des abscisse est image d’un nombre réel, d’où l’axe des abscisse est appellé l’axe
réel.
Tout point B(0, b) est image d’un nombre complexe pure : A f f ( B) = bi, d’où l’axe des ordonnées est
appellé l’axe imaginaire.
 Du faite de la bijection ci-dessus, alors deux points M et N sont confondus si et seulement si
A f f ( M ) = A f f ( N ).

Définition
Le plan (P ) est associé à un repère orthonormé direct (O, − →
e1 , −

e 2 ).
Soit z = x + iy tels que ( x, y) ∈ R .2

Le vecteur − →
u ( x, y) (Dans la base (−→
e1 , −

e2 )) est appellé l’image du nombre complexe z , on le note par :

→u ( z) et le nombre z est appellé Affixe du vecteur − →
u , on écrit z = A f f (−

u ) et on dit que z est l’affixe
du vecteur − →
u.



u ( z)



u



e2


u

0−

e1

Remarque
−−→
• Soit z un nombre complexe, on a : z = A f f ( M) ⇐⇒ z = A f f (OM).
En d’autre terme, si le nombre z est l’affixe du point M, alors le nombre z est aussi l’affixe du vecteur
−−→
OM, de même si le nombre z est l’affixe du vecteur − →u , alors le nombre z est aussi l’affixe du point M
−−→ − →
où OM = u .
• Il y a une bijection entre l’ensemble C et le plan vectoriel (V2 ),d’où :

→u =− →
v ⇐⇒ A f f (− →u ) = A f f (−

v ).

Interprétation géométrique de la somme et la différence et le produit de deux nombres complexes


Dans toute cette partie le plan (P ) est associé à un repère orthonormé direct (O, −

e1 , −

e 2 ).
Proposition

Si −

u et − →v sont deux vecteurs d’affixes respectives z et z0 , alors l’affixe du vecteur −

u +−

v est z + z0 .

→ −
→ −
→ −

En d’autre terme A f f ( u + v ) = A f f ( u ) + A f f ( v ).
Si M et M0 sont deux points images des nombres complexes z et z0 respectivement, alors l’image du
−→ −−→ −−→
nombre complexe z + z0 est le point S tel que : OS = OM + OM0 .
(C’est à dire que le quadrlatère OMSM0 est un parallélogramme).

S( z + z0 )
M0 ( z0 )



e2 M( z)

0 −

e1



u +−

v


v



u

Remarque

• Soit z un nombre complexe et − →


u ( z) , −
→v (− z).


L’affixe du vecteur nul O est 0, et on a : z + (− z) = 0, donc d’après la proposition précédente

→ −

u +− →v = O , d’où − →
v = −− →u.
Par suite on a : A f f (− u ) = − A f f (−

→ →
u ).
Soient M( z) et M0 ( z0 ).
−−→ −−→ −→ −

L’affixe du point O (origine du repère) est z + (− z), donc OM + OM0 = OO = O par conséquent :
−−→0 −−→
OM = −OM ce qui prouve que le point M0 (− z) est le symétrique du point M( z) par rapport au point O.

M( z)



u −

e2 −

e1
O

−−

u
M0 (− z)

Proposition
−−→
Si M et M0 sont deux points dont les affixes respectives sont z et z0 , alors l’affixe de MM0 est z − z0 .
−−→
En d’autre terme : A f f ( MM0 ) = A f f ( M0 ) − A f f ( M).
M0 ( z0 )

−−→0
MM ( z − z0 )

M( z)

O 0

Applications
• Soient A, B, C, et D des points du plan leurs affixes respectives sont a, b, c,et d.
• Montrer que le quadrlatère ABCD est un parallélogramme si et seulement si a + c = b + d.
• Soient A, B, et E des points dont les affixes sont respectivement a = 3 − 4i, b = 7 − i, et e = 1 + i, et soit M
un point tel que :
−−→ −→ −→ − →
− AM + BM + EM = O
• Déterminer l’affixe du point M, et qu’elle est la nature du quadrilatère ABME.
Preuve 2. .

Proposition

 Si −

u est un vecteur d’affixe z, et soit λ un nombre réel, alors l’affixe de λ −

u est : λz.

→ −

En d’autre terme : A f f (λ u ) = λA f f ( u ).
−→ −−→
 Si M est un point d’affixe z, alors l’image du nombre complexe λz est le point P tel que OP = λ OM.

P(λz)

M( z)


u


e2



0 e1
λ−

u (λz)

Remarque
En utilisant les propositions précédentes, on peut prouver la proposition suivante :

Proposition

Pour tout vecteurs −



u et − →
v et pour tout nombres réels α et β,
on a : A f f (α −

u + β−→v ) = αA f f (−

u ) + βA f f (−

v ).

Interprétations complexes de l’alignement- Parallélisme- Barycentre


Proposition

Soient A, B, et C des points deux à deux distincts dont les affixes sont respectivements a, b, et c.
c−a
Les points A, B, et C sont alignés si et seulement si le nombre complexe est un réel.
b−a

Preuve 3. . −→ −→
Les points A,B et C sont alignés si et seulement si il existe un nombre réel λ tel que AC = λ AB, et puisque
−→ −→
l’affixe du vecteur AB est b − a et l’affixe du vecteur AC est c − a, alors l’alignement des points A, B et C est
c−a
équivalent à (∃λ ∈ R) : c − a = λ (b − a) c’est à dire que : ∈ R.
b−a
Application
• Montrer que l’ensemble des points M( z) tel que les points B(i) et M( z) et M0 (iz) soient alignés est un
cercle qu’on déterminera.

Proposition

Soient A, B, C et D quatres points du plan, dont les affixes sont respectivements z A , z B , zC et z D tels
que : A 6= B et C 6= D.
z − zC
• Les droites ( AB) et (CD ) sont parallèles si et seulement si le nombre complexe D est un
zB − z A
nombre réel.
z − zC
En d’autre terme : ( AB)//(CD ) ⇐⇒ D ∈ R.
zB − z A

Preuve 4. .

Application
On considère les points A(−1) et B(i ). Soit z ∈ C, et soient M( z) et N ( z2 ).
• Déterminer l’ensemble des points M tel que : ( BM)//( AN ).
Proposition

Soient A et B deux points d’affixes respectives z A et z B , et soient α et β deux nombres réels tels que
α + β 6= 0.
αz A + βz B
L’affixe du barycentre G du système pondéré {( A, α ); ( B, β)} est le nombre complexe zG = .
α +β

Remarque
z + zB
• Si A( z A ) et B( z B ), alors l’affixe du point I milieu du segment [ AB] est : A .
2
• On peut généraliser la proposition précédente au barycentre de plusieurs points c’est à dire que :
Si G est le barycentre du système pondéré {( Ai , αi )/ i = 1, ...., i = n}, alors l’affixe du barycentre G est :
i =n
∑ α i z Ai
i =1
zG = .
i =k
∑ αi
i =1

Application
Soient A, B et C des points dont les affixes respectives sont a = 3 + 7i, b = 4 + 5i et c = 2 + i.
• Déterminer les affixes respectives des barycentres G et H des systèmes pondérés {( A, 2); ( B, 1); (C, 1)} et
{( A, 1); ( B, 2); (C, 1)}, puis déterminer l’ensemble des point M du plan tel que :
−−→ −→ −→ −−→ −→ −→
k2 MA + MB + MC k = k MA + 2 MB + MC k
0.4 Conjugué d’un complexe
Définition
Soit z = x + iy un nombre complexe où x et y sont des nombres réels.
Le nombre complexe x − yi s’appelle le conjugué du nombre complexe z, on écrit z = x + iy = x − iy.
C’est à dire que : z = Re( z) − iIm( z).

Remarque
Le conjugué de z est z et le conjugué de z est z.

Proposition
Soit z un nombre complexe.
Les points M( z) et M0 ( z) (dans le plan complexe) sont symétriques par rapport à l’axe des abcsisses
(l’axe réel).

M( z)

O 0

M0 ( z)

Proposition

1) Pour tout nombre complexe z = x + iy où x et y sont des nombres réels on a : zz = x2 + y2 .


En d’autre terme on a : zz = ( Re( z))2 + ( Im( z))2 .
2) (∀ z ∈ C) : zz ∈ R.

Application
i (1 + z)
Pour tout z ∈ C − {1}, on pose : f ( z) = , et soit dans le plan complexe le point M d’affixe z.
1−z
Déterminer l’ensemble des points M( z) tel que : f ( z) ∈ iR.

Proposition

Pour tout z ∈ C, on a : z + z = 2Re( z) et z − z = 2iIm( z).


• z ∈ R ⇐⇒ z = z et z ∈ iR ⇐⇒ z = − z. ∀( z, t) ∈ C2 et ∀λ ∈ R, on a :
• z+t = z+t •- zt = zt •- λz = λz.
1 1 z z
• Si t 6= 0, alors = •- Si t 6= 0, alors = .
t t t t
• Si z 6= 0, alors pour tout nombre entier relatif n on a : ( zn ) = ( z)n .

Application √
1 3
1) Soit le nombre complexe j = − + i .
2 2
• Montrer que : (∀n ∈ Z) : ( j2n − jn ) ∈ iR.
2) Pour tout nombre complexe z, on pose f ( z) = ( z − 2)( z + i ), et soit M( z) un point du plan complexe .
• Déterminer les ensembles ( F ) = { M( z)/ f ( z) ∈ R} et ( G ) = { M( z)/ f ( z) ∈ iR}.
3) Résoudre dans C l’équation : z = (1 − i ) z + 3 + 2i.

Remarque

On considère un polynôme dans C : P( z) = an zn + an−1 zn−1 + ... + a1 z + a0 avec an , an−1 , ..., a1 , a0 des
nombres réels et z un nombre complexe.
• P( z) = an zn + an−1 zn−1 + ... + a1 z + a0 = an zn + an−1 zn−1 + .... + a1 z + a0 .
Et comme z p = ( z) p et a p = a p , alors P( z) = an ( z)n + an−1 ( z)n−1 + ..... + a1 ( z) + a0 .
D’où on obtient : P( z) = P( z).
• Si α est un nombre complexe tel que P(α ) = 0, alors : P(α ) = P(α ) = 0. C’est à dire que : Si α est
une racine d’un polynôme à coefficient réels, alors α est aussi une racine de ce polynôme.

0.5 Module d’un nombre complexe


Définition
Soit z = x + iy un nombre complexe tel que x et y des nombres réels.
Le module
√ d’un p nombre complexe z est le nombre réel positif qu’on note par | z| et qui est définit par :
| z| = zz = x2 + y2 .

Exemple
p √ √ √ p
• |12 + 5i| = (12)2 + (−5)2 = 169 = 13 et |3 + 5i | = 32 + 52 = 34 et | − 3i | = (−3)2 = 3.

Proposition

Soit z un nombre complexe et soient M et −



u ces images, on a :| z| = OM et | z| = k−

u k.

Proposition
−−→
Soient M et N deux points dont les affixes respectives sont z et z0 , alors NM = k NMk = | z − z0 |.

Applications
1) Déterminer et construire l’ensemble ( H ) des points M( z) tel que | z + 2| = | z + 4i |.
2) Déterminer l’ensemble des points M( z) tel que : | z| < | z + 2 − 2i |.
3) Montrer que : (∀ z ∈ C) : | z − 1| = 2| z + 1| ⇐⇒ |3z + 5| = 4, puis déterminer l’ensemble des points M( z)
tel que : | z − 1| = 2| z + 1|.

Proposition
Pour tout nombres complexes z et t on a :
1) | Re( z)| ≤ | z| et | Im( z)| ≤ | z| 2) | z| = 0 ⇐⇒ z = 0
3) | z × t| = | z| × |t|.
1 1 z | z|
4) | z| = | z| = | − z| = | − z| 5) Si t 6= 0 alors = et = .

t |t| t |t|
6) Si z 6= 0 alors pour tout nombre entier relatif n : | zn | = | z|n .
Preuve 5. .

Applications p √ p √
1) Déterminer le module du nombre complexe t = ( 2 − 2 + i 2 + 2)16 .
2) Déterminer tous les nombres complexes tels que : | z|2 − | z − iz| = | z|.
3) Soit F une application du plan complexe (P ) vers (P ) et qui fait associ chaque point M d’affixe z 6= i à un
1 − iz
point M0 d’affixe f ( z) = .
z−i
• Montrer que quand M varie sur un cercle (C) de centre A(i) et de rayon 4, alors le point M0 varie sur un
cercle (C 0 ) qu’ on détermine ses caractéristiques.

Proposition

Pour tout nombres complexes z et t on a : | z + t| ≤ | z| + |t|.

Preuve 6. .
Montrons que :| z + t| ≤ | z| + |t|.
| z + t|2 = ( z + t)( z + t) = ( z + t)( z + t) = zz + zt + tz + tt
= | z|2 + zt + tz + |t|2 .
Montrons que : zt + tz ≤ 2| z||t|.
On a : zt + tz = zt + zt = 2Re( zt) et on sait que Re( zt) ≤ | Re( zt)|.
C’est à dire que : zt + zt ≤ 2| z||t|.
D’où : | z|2 + zt + tz + |t|2 ≤ | z|2 + 2| z||t| + |t|2 = (| z| + |t|)2 . Donc | z + t|2 ≤ (| z| + |t|)2 .
Conclusion : | z + t| ≤ | z| + |t| .

Application
• Calculer le module √ de z dans les cas suivants :
1 3 100
1) z = (1 − i )3 + i .
√ 2 2
√ 2 
2
2 + i i
2) z = 2 .
(3 − 4i)2
Exercice
n io z + 2i
Soit z ∈ C − − , et on considère le nombre complexe u = .
2 2z + i
Montrer que : |u| = 1 ⇐⇒ | z| = 1.

Preuve 7. .

0.6 La forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul


Argument d’un nombre complexe non nul

Définition
Soit z ∈ C∗ et le point M image de z.
−−→
Toutes mesure de l’angle orienté (−
→\
e1 , OM) est appellé argument du nombre complexe z.
Remarque

−−→
• On sait que si α est une mesure de l’angle (−
→\
e1 , OM), alors tout nombre de la forme α + 2kπ (k ∈ Z)
−−→
est aussi une mesure de l’angle (−
→\
e , OM).
1
Donc si α est un argument de z alors α + 2kπ (k ∈ Z) est aussi un argument de z.
On écrit : arg( z) ≡ α [2π ] ou arg( z) = α + 2kπ.

Exemple

• Déterminer les arguments des nombres suivants : 2; −3; 3i; −2i; 1 + i; 1 − i; 1 + 3i.
Soient A; B; C; D; E; F; G leurs images respectivement.
−→
• arg(2) ≡ (−→
e1 , OA)[2π ] ≡ 0[2π ]
−→
• arg(−3) ≡ (− →
e1 , OB)[2π ] ≡ π [2π ]
−→ π
• arg(3i) ≡ (−→
e1 , OC )[2π ] ≡ [2π ]
2
−→ −→ π
• arg(−2i) ≡ ( e1 , OD )[2π ] ≡ − [2π ]
2

→ −→ π
• arg(1 + i) ≡ ( e1 , OE)[2π ] ≡ [2π ]
4

→ −→ π
• arg(1 − i) ≡ ( e1 , OF )[2π ] ≡ − [2π ]
4
−→ −→
• arg(1 + 3i) ≡ ( e1 , OG )[2π ] ≡ α [2π ] avec tan(α ) = 3.

Remarque

1) z ∈ R∗+ ⇐⇒ arg( z) ≡ 0 [2π ]. 2) z ∈ R∗− ⇐⇒ arg( z) ≡ π [2π ].


π π
3) z ∈ iR∗+ ⇐⇒ arg( z) ≡ [2π ]. 4) z ∈ iR∗− ⇐⇒ arg( z) ≡ − [2π ].
2 2
π
5) z ∈ R+ ⇐⇒ arg( z) = kπ ( k ∈ Z). 6) z ∈ R− ⇐⇒ arg( z) = + kπ ( k ∈ Z).
2

Forme trigonométrique d’un nombre complexe


Soit z ∈ C et soit θ son argument et r son module :| z| = r et arg( z) ≡ θ [2π ] et soit M l’image de z.
On a : OM = | A f f ( M)| = | z| = r.
Les coordonnées de M sont (r cos(θ ), r sin(θ )) alors : A f f ( M) = r cos(θ ) + ir sin(θ ) = z donc
z = r(cos(θ ) + i sin(θ )).

Théorème et définition
Tout nombre complexe z non nul s’écrit d’une manière unique sous la forme z = r(cos(θ ) + i sin(θ )) où
| z| = r et arg( z) ≡ θ [2π ].
Cette écriture s’appelle la forme trigonométrique du nombre complexe z et on écrit : z = [r, θ ].
Remarque

1) Le complexe z = 0 n’a pas d’argument par suite pas de forme trigonométrique.


2) Si z = [r, θ ] et le point M, l’image de z, alors le couple (r, θ ) s’appelle le couple de coordonnées polaires
du point M.
r = r0

0 0
3) [r, θ ] = [r , θ ] ⇐⇒
θ ≡ θ0 [2π ]
| z| = | z0 |
C’est à dire que : z = z0 ⇐⇒
arg( z) ≡ arg( z0 ) [2π ]
4) Soit z = a + ib ∈ C∗ , pour déterminer la forme trigonométrique du complexe z on procède comme
suit :
√  a b  a2 b2
z = a + ib = a2 + b2 √ + i√ , et on a : 2 + = 1.
a2 + b2 a2 + b2 a + b2 a2 + b2
a b
Donc il existe un nombre α tel que : cos(α ) = √ et sin(α ) = √ .
a2 + b2 a2 + b2
D’où : p
z = a2 + b2 (cos(α ) + i sin(α ))

Proposition

Soit z = a + ib ∈ C∗ .
La forme trigonométrique de z est z = r(cos(α ) + i sin(α )
√ a b
où r = a2 + b2 , et cos(α ) = √ et sin(α ) = √ .
2
a +b 2 a + b2
2

Applications

Exercice
• Déterminer la forme trigonométrique des nombres complexes suivants.
1) z = 5 ; on a :| z| = 5 et arg( z) ≡ 0 [2π ], donc z = [5, 0].
2) z = −3 on a : | z| = 3 et arg( z) ≡ π [2π ], donc z =h[3, π ]i.
π π
3) z = 2i on a : | z| = 2 et arg( z) ≡ [2π ], donc z = 2, .
2 2
π h πi
4) z = −3i on a : | z| = 3 et arg( z) ≡ − [2π ] donc z = 3, − .
√ 2 h 2π i
π
5) z = 1 + i 3 on a : | z| = 2 et arg( z) ≡ [2π ] donc z = 2, .
√ 3 3
6) z = √ 3 − i. √ √ √
7) z = − 2 + 6i. 8) z = − 6 − i 2.
9) z = sin(α ) + i cos(α ) tel que α ∈ R.
10) z = − sin(α ) − i cos(α ) tel que α ∈ R.
11) z = a(cos(α ) + i sin(α )) avec a ∈ R∗ et α ∈ R.

Remarque

Si a > 0 et z = a(cos(α ) + i sin(α )) alors z = [ a, α ].

Exercice
Soit z = 1 + cos(α ) + i sin(α ) avec α ∈ [0, 2π ].
• Déterminer le module et l’argument de z.
Preuve 8. . α  α  α 
z = 1 + cos(α ) + i sin(α ) = 2 cos 2 + 2i sin cos
 α  α   α 2 2 2
= 2 cos cos + i sin .
2  α2 2
On a : | z| = 2 cos .

2  
α
Étudions le signe de cos sur l’intervalle [0, 2π ].
α  π  2 α π
cos = 0 = cos ⇐⇒ = + kπ ⇐⇒ α = π + 2kπ.
2 2 2 2
On a : α ∈ [0, 2π ] donc α =π.
α α   α  α   α 
• Si α ∈ [0, π [,alors cos > 0 d’où | z| = 2 cos et donc z = 2 cos cos + i sin , et
h α  α i 2 2 2 2 2
z = 2 cos , .
2 2 α  α
Finalement | z| = 2 cos et arg( z) ≡ [2π ].
2  2
α α 
• Si α ∈]π, 2π ],alors cos < 0 d’où | z| = −2 cos .
 α  2   2
α  α 
Donc z = −2 cos − cos − i sin
 α  2 α
2  2
α 
= −2 cos cos π + + i sin π +
2 h  α 2 2
αi
Et on a : z = − 2 cos ,π + .
2 α  2
α
Finalement | z| = −2 cos et arg( z) ≡ π + [2π ].
2 2
• Si α = π, alors | z| = 0 c’est à dire que z = 0, donc z n’a pas d’argument.
Argument de z et z
Soit z = [r, θ ].
On a : z = [r, θ ] = r(cos(θ ) + i sin(θ )) = r(cos(θ ) − i sin(θ ))
= r(cos(−θ )i sin(−θ )) donc z = [r, −θ ].
• arg( z) ≡ −θ [2π ] ≡ − arg( z) [2π ].
On a : − z = −r(cos(θ ) + i sin(θ )) = r(− cos(θ ) − i sin(θ ))
= r(cos(π + θ ) + i sin(π + θ )), donc − z = [r, π + θ ].
D’où : arg(− z) ≡ arg( z) + π [2π ].

Proposition

• [r, θ ] = [r, −θ ] c’est à dire que arg( z) ≡ − arg( z) [2π ].


• −[r, θ ] = [r, π + θ ] c’est à dire que arg(− z) ≡ arg( z) + π [2π ].

Argument et opérations dans C


Le produit
Soient z = [rθ ] et z0 = [r0 , θ 0 ].
zz0 = r(hcos(θ ) + i sin(θ ))r0 (cos(θ 0 ) + i sin(θ 0 )) i
= rr0 (cos(θ ) cos(θ 0 ) − sin(θ ) sin(θ 0 )) + i(cos(θ ) sin(θ 0 ) sin(θ ) cos(θ 0 ))
= rr0 (cos(θ + θ 0 ) + i sin(θ + θ 0 )) donc zz0 = [rr0 , θ + θ 0 ].
D’où arg( zz0 ) ≡ arg( z) + arg( z0 ) [2π ].

Proposition

[r, θ ] × [r0 , θ 0 ] = [rr0 , θ + θ 0 ] donc arg( zz0 ) ≡ arg( z) + arg( z0 ) [2π ].


Remarque
i =n h i =n i =n i  i =n  i =n
1) ∏ [ri , θi ] = ∏ ri , ∑ θi . 2) arg ∏ zi ≡ ∑ arg( zi ) [2π ].
i =1 i =1 i =1 i =1 i =1
3) (∀n ∈ N) : [r, θ ]n = [rn , nθ ]. 4) (∀n ∈ N) : arg( zn ) ≡ narg( z) [2π ].
1 1 1 1
= = (cos(θ ) − i sin(θ )) = (cos(−θ ) + i sin(−θ )).
[r, θ ] r(cos(θ ) + i sin(θ )) r r
1 h 1 i  1 
Donc : = , −θ , et arg ≡ − arg( z) [2π ].
z r z

Proposition
1 h1 i 1
= , −θ et arg ≡ − arg( z) [2π ].
[r, θ ] r z

Remarque
1 1 h 1 i
(∀n ∈ N) : [r, θ ]−n = = = , − nθ
[r, θ ]n [rn , nθ ] r−n
Donc [r, θ ]−n = [r−n , −nθ ] et arg( z−n ) ≡ −narg( z) [2π ].

Le quotient
[r, θ ] 1 h1
0
i hr
0
i
= [ r, θ ] × = [ r, θ ] , −θ = , θ − θ
[r 0 , θ 0 ] [r 0 , θ 0 ] r0 r0
z  1   z 1
Donc arg 0 ≡ arg z × 0 [2π ] ≡ arg 0 ≡ arg( z) + arg 0 [2π ] ≡ arg( z) − arg( z0 ) [2π ].
z z z z
Proposition

[r, θ ] hr
0
i z
= , θ − θ et arg ≡ arg( z) − arg( z0 ) [2π ].
[r 0 , θ 0 ] r0 z0

Applications √
(1 − i )4 ( 3 + i )
1) Déterminer la forme trigonométrique du nombre complexe z = 2i √ .
5( 3 − 3i )2
√ z
2) Soient z1 = 1 + i 3, z2 = 1 + i et z = .
z
3) Déterminer la forme trigonométrique des complexes z1 et z2 .
π π
4) En déduire cos( 12 ) et sin( 12 ).
Remarque

[r, θ ] = [r, θ + 2kπ ].

Exercice

1 3
On considère le nombre complexe z = − i .
2 2
1) Calculer z2017 .
2) Déterminer les valeurs du nombre entier relatif n pour les qu’elles zn ∈ R.
3) Déterminer suivants les valeurs du nombre entier naturel n, le complexe : zn .

Preuve 9. .
Angle déterminé par deux vecteurs
Soient − →
u et − →v deux vecteurs non nuls d’affixes respectives z− →u et z−
v.

−→ − → −→ −

Soient A et B deux points du plan (P ) tels que OA = u et OB = v .
−→ −→
A f f ( A) = A f f (OA) = A f f (− →u ) = z−→


u , et A f f ( B ) = A f f ( OB ) = A f f ( v ) = z−
v.

−\→ −→
On a : (− →
u ,−
\ →v ) ≡ (OA, OB) [2π ].
−\→ → −→
≡ (OA, − e1 ) + (−→\
e1 , OB) [2π ].
−→ −→
≡ (−→e1 , OB) − (− →
\ \
e1 , OA) [2π ].
≡ arg( A f f ( B)) − arg( A f f ( A)) [2π ].
≡ arg( z− v ) − arg ( z−
→ →u ) [ 2π ].
≡ arg( A f f (− →v )) − arg( A f f (− →
u )) [2π ].

Proposition

(−

u ,−
\ →
v ) ≡ arg( A f f (−

v )) − arg( A f f (−

u )) [2π ].

Cas particuliers
−→ −→
1) (−→\
e1 , AB) ≡ arg( A f f ( AB)) − arg(1) [2π ]
≡ arg( A f f ( B) − A f f ( A)) [2π ].
≡ arg( z B − z A ) [2π ].
−→
Donc (− →\
e1 , AB) ≡ arg( A f f ( B) − A f f ( A)) [2π ].
−→ \ −→ −→ −→
2) ( AB, CD ) ≡ arg( A f f (CD )) − arg( AB) [2π ]
≡ arg( z D − zC ) − arg( z B − z A ) [2π ].
−→\ −→ z − z 
( AB, CD ) ≡ arg D C
[2π ]. Applications
zB − z A
1) On considère les points A(i ), B( z1 ) et C ( z2 ) tels que z1 et z2 sont des nombres complexes vérifiant :
z2 = iz1 + i + 1.
• Montrer que le triangle ABC est isocèle etnrectangle en A.
π o
2) Déterminer et construire l’ensemble E = M( z)/ arg( z − i )2 ≡ [2π ] .
3
Formulle de Moivre et ses applications
Soient θ ∈ R et n ∈ Z, [1, θ ]n = [1, nθ ], c’est à dire que : (cos(θ ) + i sin(θ ))n = cos(nθ ) + i sin(nθ ).

Proposition

(∀θ ∈ R)(∀n ∈ Z) : (cos(θ ) + i sin(θ ))n = cos(nθ ) + i sin(nθ ).

Applications
Calcule de cos(nx) et sin(nx) en fonction de cos( x) et sin( x).
k=n
On a : cos(nx) + i sin(nx) = (cos( x) + i sin( x))n = ∑ Cnk (cos x)k (i sin x)n−k , d’où :
k=0
h k=n i
cos(nx) = Re ∑ Cnk (cos x)k (i sin x)n−k .
k=0
h k=n i
k k
sin(nx) = Im ∑ Cn (cos x) (i sin x) n − k .
k=0

Exemple

• Calculer cos(5x) et sin(5x) en fonction de cos( x) et sin( x).


Symbolisation exponentielle d’un nombre complexe
Symbolisation
On désigne le nombre complexe [1, θ ] par eiθ .
eiθ = [1, θ ] = cos(θ ) + i sin(θ ).

Remarque

[r, θ ] = r(cos(θ ) + i sin(θ )) = reiθ . Donc [r, θ ] = reiθ .

Exemple
√√
i π4
π  π 2 2
e = cos + i sin = +i .
4√ 4 2 2
√  3 1  π   π  π
3+i = 2 + = 2 cos + i sin = 2ei 6 .
2 2 6 6

Proposition

0 0 eiθ i (θ −θ 0 ) 1
• eiθ eiθ = ei(θ+θ ) •iθ 0 = e • iθ = e−iθ .
e e
• (∀n ∈ Z) : (eiθ )n = eiθ einθ • (eiθ ) = e−iθ • −eiθ = eiπ eiθ = ei(π +θ) .

Formules d’EULER
Soit x ∈ R (1) : eix = cos( x) + i sin( x) et (2) : e−ix = cos(− x) + i sin(− x) = cos( x) − i sin( x).
eix + e−ix
Du (1) + (2), on en déduit : 2 cos( x) = eix + e−ix ⇐⇒ cos( x) = .
2
eix − e−ix
Et du (1) − (2), on en déduit :2i sin( x) = eix − e−ix ⇐⇒ sin( x) = .
2i
Proposition

eix + e−ix eix − e−ix


(∀ x ∈ R) : cos( x) = et (∀ x ∈ R) : sin( x) = .
2 2i

Applications
Linéarisation d’un polynôme trigonométrique se traduit par l’écriture de ce polynôme en fonction de cos( x) et
sin( x).

Exercice

Linéariser le polynôme : P( x) = cos3 ( x) sin3 ( x).

Remarque
Méthodes de déterminer la forme trigonométrique de la somme de deux nombres complexes de même
module.

Méthode 1
eiα + eiβ = (cos(α ) + i sin(α )) + (cos(β) + i sin(β))
α + β  α − β  α + β  α − β 
= (cos(α ) + cos(β)) + i(sin(α ) + sin(β)) = 2 cos cos + i2 sin cos
 α − β h α + β   α + β i 2 2 2 2
= 2 cos cos + i sin = (cos(α ) − cos(β)) + i(sin(α ) − sin(β))
2 2 2
α + β  α − β  α + β  α − β 
= −2 sin sin + i2 cos sin
2 h
α − β  α2 + β   α 2+ β i 2
= 2 sin − sin + i cos .
2 2 2
Remarque
Méthode 2 α+β  α−β α −β

eiα + eiβ = ei 2 ei 2 + e−i 2
α +β
α − β   α − β  α + β   α + β 
=e i 2 × 2 cos = 2 cos cos + i sin
α +β
 α2−β α −β
 2 2 2

e −e = e iβ i 2 e i 2 −e − i 2 .
α +β
 α −β   α − β  π α+β
= ei 2 × 2 sin i = 2 sin ei 2 ei 2
 α − β  α+β+π 2 2
= 2 sin ei ( 2 )
2
 α − β h α + β + π   α + β + π i
= 2 sin cos + i sin .
2 2 2

0.7 Les racines nièmes d’un nombre complexe non nul


Définition
Soit Z ∈ C et soit n ∈ N∗ − {1}.
On appelle la racine nième ou la racine d’ordre n du nombre complexe Z, tout nombre complexe z tel
que zn = Z.

Exemple

1) i2 = −1 et (−i )2 = −1, donc les nombres i et −i sont les racines d’ordre 2 du nombre complexe −1.
2) 14 = 1 et (−1)4 = 1 et i4 = 1 et (−i )4 = 1, les nombres 1,−1,i et −i sont des racines d’ordre 4 du
nombre 1.

Détermination des racines d’ordre n


ρn = r

Soit Z = reiθ
et soit z = ρeiα ,
alors zn
= Z ⇐⇒ ρn einα
= ⇐⇒ reiθ
nα ≡ θ [2π ]

n
√n
ρ= r ρ= r
( (
⇐⇒ θ h 2π i ⇐⇒ θ 2kπ
α≡ α= + (k ∈ Z)
n n
√ n n
ρ= nr
(
⇐⇒ θ 2kπ
α= + k ∈ {0; 1; 2; ....; (n − 1)}
n n  
√ i n+ n
θ 2kπ
=⇒ z = n re / k ∈ {0; 1; ...; (n − 1)}
Exemple
√ √
• Déterminer les racines d’ordre 3 du nombre complexe Z = − 2 − i 2.

Images des racines nièmes


Soit Z = reiθ tel que r > 0.
Les racines nièmes du complexe Z sont les nombres complexes
 
√ i θ 2kπ
n + n
zk = n re / k ∈ {0; 1; ...; (n − 1)}
Soient M0 ,M1 ,....,Mn−1 les images respectives des nombres z0 , z1 ,...,zn−1 , on a :

OMk = | A f f ( Mk )| = | zk | = n r

Donc les points Mk appartiennent au cercle de centre O et de rayon n r
De même on a :
−−→\ −−−−→
(OMk , OMk+1 ) ≡ arg( zk+1 ) − arg( zk ) [2π ]
θ 2(k + 1)π θ 2kπ 2π
≡ + − − [2π ] ≡ [2π ].
n n n n n
−−→\ −−−−→
Donc l’angle (OMk , OMk+1 ) est constant, par conséquent les points Mk forment un polygone régulier. Les
racines nièmes de l’unité
Détermination des racines nièmes de l’unité  
√ i 0 2kπ
n + n
Soit z = 1 = ei0 , donc les racines nièmes de 1 sont les nombres complexes ωk = n 1e .
2kπ
i
Donc ωk = e / k ∈ {0; 1; ....; (n − 1)}.
n

Proposition
2kπ
Les racines d’ordre n du nombre 1 sont les nombres complexes : ωk = ei n / k ∈ {0; 1; ....; (n − 1)}.

Exemple
2kπ
• Les racines d’ordre 2 de l’unité 1 sont les nombres ωk = ei 2 = eikπ / k ∈ {0; 1}.
c’est à dire que ω0 = 1 et ω1 = eiπ = −1.
i 2kπ
• Les racines d’ordre 3 du nombres 1 sont les nombres
√ complexes ω k = e 3 / k ∈ { 0; 1; 2 }.

i 2π 1 3 i 4π 1 3
C’est à dire que ω0 = 1 et ω1 = e 3 = − + i , et ω2 = e 3 = − − i .
2 2 2 √2
1 3
Conclusion : les racines cubiques de l’unité sont 1 et j et j avec j = − + i .
2 2

Remarque

• j3 = 1 • j2 = j • 1+ j+ j = 0
Donc 2
• 1+ j+ j = 0 et • j2 = −1 − j Les racines d’ordre 4 de l’unité sont les nombres
2kπ kπ
complexes : ωk = ei 4 = ei 2 / k ∈ {0; 1; 2; 3}
π 3π
. 1) ω0 = e0 = 1 ω 1 = ei 2 = i ω2 = eiπ = −1 ω3 = ei 2 = −i.
Donc les racines d’ordre 4 de l’unité sont les nombres complexes : −1 ; −i ; 1 et i.
Soient ωk tel que k ∈ {0; 1; ...; (n − 1)}, les racines nièmes de l’unité, donc on a :
2kπ 2π
ω k = ei n = (ei n )k = ωk1
Proposition

Soient ωk tels que k ∈ {0; 1; ...; (n − 1)}, les racines nièmes de l’unité.

∀k ∈ {0; 1; ....; (n − 1)} ωk = ωk1 avec ω1 = ei n .
Donc les racines nièmes de l’unité sont les nombres :

1; ω1 ; ω21 ; .....; ωn1 −1

2) Soient ωk tel que k ∈ {0; 1; ...; (n − 1)}, les racines nièmes de l’unité.
ω0 + ω1 + ω2 + ..... + ωn−1 = 1 + ω1 + ω22 + .... + ωn1 −1
(1 − ω1 )(1 + ω1 + ω22 + .... + ω1n−1 )
=
(1 − ω1 )
1 − ω1n
1−1
= = = 0.
1 − ω1 1 − ω1

Proposition
La somme des racines d’ordre n de l’unité est nulle.

Remarque
1
1) Si ω est une racine nièmes de l’unité alors ω et sont aussi des racines nièmes de l’unité.
ω
ω
2) Si ω et ω0 sont des racines nièmes de l’unité alors ωω0 et 0 sont aussi des racines nièmes de l’unité.
ω

La relation entre les racines nièmes de l’unité et les racines nièmes d’un nombre complexe non nul
Soit Z ∈ C∗ .
On suppose que a est une racine nième du nombre Z c’est à dire que an = Z.
• Determination des autre racines
n
nièmes de Z.
z  z
zn = Z ⇐⇒ zn = an ⇐⇒ n
= 1 , ce qui signifi que est une racine nième de l’unité.
a a
z
C’est à dire que = ωk tel que k ∈ {0, 1, 2, ...., (n − 1)}
a
D’où z = aωk avec k ∈ {0, 1, 2, ...., (n − 1)}.

Proposition

Soit Z ∈ C∗ et a une racine nième de Z.


On détermine les racines nièmes de Z en multipliant a par les racines nièmes de l’unité.

Exemple

• Calculer (1 + 2i)3 et en déduire les racines d’ordre 3 du nombre Z = −11 − 2i.

Les racines carrées d’un nombre complexe non nul


Méthode trigonométrique
Soit Z = reiθ avec r > 0.
• Déterminons les racines carrées de Z. ( √ θ
2 2 iθ 2
√ 2
 θ 2
( i ) z = re(i 2 )
z = Z ⇐⇒ z = re ⇐⇒ z = ( r) e 2 ⇐⇒ √ θ
z = − re(i 2 )
√ θ √ θ
Donc les racines carrées de Z sont re(i 2 ) et − re(i 2 ) .
Méthode algébrique
1) Si Z = a ∈ R∗+√ . √ √
On a : Z = a = ( a)2 , donc a et − a sont les racines carrées de Z.
2) Si Z = − a ( a ∈ R∗+ ).
√ 2 √ √ √
Z = − a = i2 ( a ) = (i a)2 , donc les racines carrées de Z sont i a et −i a.
3) Z = ib (b ∈ R∗+ ).
b r b   r 
b 2
r
b
Z = ib = 2i = (1 + i )2 = (1 + i ) , donc les racines carrées de Z sont (1 + i ) et
r 2 2 2 2
b
−(1 + i) .
2
4) Si Z = −ib (b ∈ R∗+ ).
b r b   r 
b 2
r
b
Z = −ib = −2i = (1 − i )2 = (1 − i ) , donc les racines carrées de Z sont (1 − i ) et
r 2 2 2 2
b
−(1 − i) .
2
5) Si Z = a + ib avec a 6= 0 et b 6= 0.

Exemple

• Déterminer les racines carrées du nombre complexe Z = −3 + 4i.


On pose : z = x + iy avec x et y des nombres réels.
On a : | z| = x2 + y2 et z2 = x2 − y2 + 2xyi, d’où :
 2  x2 − y2 = −3 (1)
z = Z
z2 = Z ⇐⇒ ⇐⇒ 2xy = 4 (2)
| z|2 = | Z |  2 2
x +y =5 (3)
2
De (1) + (3) on déduit que 2x = 2 c’est à dire que x = 1 ou x = −1 et du (1) − (3), on déduit que :
2y2 = 8 c’est à dire que y = 2 ou y = −2 et de l’égalté (2), on a xy = 2 > 0 donc x et y ont le même
signe,  
x=1 x = −1
d’où : ou
y=2 y = −2
Donc les racines carrés de Z sont z = 1 + 2i et − z.

0.8 Les équations du deuxième degré


On considre l’équation : ( E) : az2 + bz + c = 0 avec a ∈ C∗ et (b, c) ∈ C2 .

2 b c  b 2 b2 c  b 2 b2 − 4ac
( E) ⇐⇒ a z + z + = 0 ⇐⇒ z + − 2 + = 0 ⇐⇒ z + − = 0.
a a  2a b 24a ∆ a 2a 4a2
On pose ∆ = b2 − 4ac, donc : ( E) ⇐⇒ z + − 2 = 0.
2a 4a
 b 2 b
• Si ∆ = 0, alors ( E) ⇐⇒ z + = 0 ⇐⇒ z = − .
2a 2a
n bo
D’où S= − .
2a
• Si ∆ 6= 0, alors ∆ a deux racines carrées u et −u
 b 2 u2  b u  b u
( E) ⇐⇒ z + − 2 = 0 ⇐⇒ z + + z+ − =0
2ah 4a 2a 2a 2a 2a
b u  b u i
Donc : ( E) ⇐⇒ z + + = 0 où z + − =0
2a 2a 2a 2a
−b − u −b + u
⇐⇒ z = ou z= .
n −b − 2a 2a
u −b + u o
D’où S= , .
2a 2a
Proposition

Soit l’équation az2 + bz + c = 0 avec ( a, b, c) ∈ C∗ × C2 , et soit ∆ = b2 − 4ac.


b
1) Si ∆ = 0, alors l’équation admet une seule solution : z = − .
2a
n bo
D’où S= −
2a
2) Si Si ∆ 6= 0, alors ∆ a deux racines carrées u et −u, et l’équation admet deux racines distinctes :
−b − u −b + u
z1 = et z2 = .
2a 2a

Remarque

1) On considère l’équation : ( E) : az2 + bz + c = 0


avec ( a, b, c) ∈ C∗ × C2 .
 z + z = −b

1 2
Si z1 et z2 sont les racines de l’équation ( E), alors : a
 z z = c
1 2
a
2 0
2) Soit l’équation : az + 2b z + c = 0. Pour résoudre cette équation on utilise le discriminant réduit ;
∆0 = b02 − ac.
b0
• Si ∆0 = 0, alors l’équation admet une racine unique z = − .
a
• Si ∆0 6= 0, alors l’équation admet deux racines distinctes :
−b0 − u −b0 + u
z1 = et z2 = avec u est une racine carrée de ∆0 .
a a

Application
• Résoudre dans C les équations :
1) z2 + z + 1 = 0.
i
2) (2 + i ) z2 − (3 + 2i ) z + 1 − = 0.
2

0.9 Les transformations dans le plan


Représentation complexe d’une translation
Le plan complexe (P ) est associé à un repère orthonormé direct (O, −

e1 , −

e 2 ).


Soit t une translation de vecteur u et soit a son affixe (a ∈ C).
Soit M( z) un point du plan complexe (P ) et M0 ( z0 ) son image par t.
−−→ − → −−→ −

→ ( M ) = M 0 ⇐⇒ MM 0 = u ⇐⇒ A f f ( MM 0 ) = A f f ( u ) ⇐⇒ z0 − z = a,
t−
u
d’où la proposition suivante :

Proposition

La représentation complexe d’une translation de vecteur − →u d’affixe a où a ∈ C est z0 = z + a avec z0


l’affixe du point M0 et z l’affixe du point M tels que : t−
u ( M) = M .
→ 0

Représentation complexe d’une homothétie


Le plan complexe (P ) est associé à un repère orthonormé direct (O, −

e1 , −

e 2 ).
Soit h une homothétie de centre Ω et de rapport k, c’est à dire que h = h(Ω, k).
Soit M un point du plan (P ) et M0 son image par h ie : h( M) = M0 , et soient z ; z0 et ω les affixes respectives
des points M ; M0 et Ω.
−−→ −−→ −−→ −−→
h( M) = M0 ⇐⇒ ΩM0 = kΩM ⇐⇒ A f f (ΩM0 ) = kA f f (ΩM)
⇐⇒ z0 − ω = k( z − ω), d’où la proposition suivante :
Proposition

La représentation complexe d’une homothétie de centre Ω d’affixe ω et de rapport k est z0 = k( z − ω) + ω


où z et z0 sont les affixes respectives des points M et M0 tels que : h( M) = M0 .

Représentation complexe d’une rotation


0 0
Soit R la rotation de centre Ω(ω) et d’angle  θ. Soient M( z) et M ( z ) tels que : M 6= Ω.
ΩM = ΩM0  | z − ω| = | z0 − ω|
(
R( M) = M ⇐⇒ 0 ⇐⇒  z0 − ω 
−−→
\ −−→0 arg ≡ θ [2π ]
(ΩM, ΩM ) 
z−ω
| z0 − ω|

=1


| z − ω|

⇐⇒  z0 − ω 
 arg ≡ θ [2π ]


z−ω
z0 − ω
⇐⇒ = eiθ ⇐⇒ z0 − ω = eiθ ( z − ω) ⇐⇒ z0 = eiθ ( z − ω) + ω.
z−ω
On remarque que cette formule reste vraie pour M = Ω, d’où la proposition suivante :

Proposition

Soit R la rotation de centre Ω(ω) et d’angle θ.


Pour tout points M( z) et M0 ( z0 ) du plan complexe (P ).
On a : R( M) = M0 ⇐⇒ z0 = eiθ ( z − ω) + ω.
L’écriture : z0 = eiθ ( z − ω) + ω s’appelle la représentation complexe de la rotation R.

Exemple
π
Soit R la rotation de centre Ω(1 + i ) et d’angle et soit A(1 − i ).
2
• Déterminons R( A).
Soient M( z) et M0 ( z0 ) du plan, on a : R( M) = M0
π π
⇐⇒ z0 = ei 2 z + (1 + i)(1 − ei 2 )
⇐⇒ z0 = iz + (1 + i)(1 − i) ⇐⇒ z0 = iz + 2.
Soient A0 ( z0 ) image de A(1 − i ), on a : z0 = i (1 − i ) + 2 = i + 3, donc A0 (3 + i ).

Interprétation géométrique de l’application : z 7−→ az + b,avec a 6= 1 et | a| = 1


On considère l’application f : (P ) −→ (P ).
M( z) 7−→ M0 ( z0 ) / z0 = az + b.
Montrer que l’application f est une rotation.
b
Cherchons le point fixe de f , soit M( z) ; f ( M( z)) = M( z) ⇐⇒ z = az + b ⇐⇒ z(1 − a) = b ⇐⇒ z = .
1−a
b
Donc f admet un point fixe unique Ω(ω) avec ω = .
1−a
Soient M( z) et M0 ( z0 ) deux points du plan complexe (P ) tel que M 6= Ω.
f ( M) = M0 ⇐⇒ z0 = az + b et on a : Ω(ω) est un point fixe de f .
C’est à dire que : ω = aω + b, d’où b = ω − aω. Donc
f ( M)= M0 ⇐⇒ z0 = az + ω − aω ⇐⇒ z0 − ω = a( z − ω).
| z0 − ω| = | a( z − ω)|
⇐⇒
 arg ( z0 − ω) ≡ arg( a( z − ω)) [2π ]
| z0 − ω| = | a|| z − ω|
 0
| z − ω| = | z − ω|
⇐⇒ 0 ⇐⇒
arg( z − ω) ≡ arg( a) + arg( z − ω) [2π ] arg( z0 − ω) − arg( z − ω) ≡ arg( a) [2π ]
ΩM0 = ΩM
(
⇐⇒ −−→\ −−→
(ΩM, ΩM0 ) ≡ arg( a) [2π ]
Donc l’application f est une rotation de centre Ω et d’angle arg( a).
Proposition

Soient a et b deux nombres de C avec | a| = 1 et a 6= 1.


l’application f : (P ) −→ (P )
b
M( z) 7−→ M0 ( z0 ) / z0 = az + b est une rotation de centre Ω(ω) où ω = et d’angle
1−a
arg( a).

Exemple
1 √ 
3
On considère l’application : f : (P ) −→ (P ), M( z) 7−→ M0 ( z0 ) tel que z0 = +i z + 1.
2 2
• Déterminer √
la nature de f . √
1 3 1 3 1
On a : + i

= 1 et + i 6= 1 donc f est une rotation de centre Ω(ω) avec ω = √
2 2 2 2 1 3
1− −i
2 2
1
c’est à dire que ω = √ .
1 3
−i
√ 2 2
1 3
D’où ω = + i .
2 2 √  √
1 3 1 3 π  π 
Et son angle est :arg +i et on a : + i = cos + i sin .
1 √  2 2 2 2 3 3
3 π
Donc arg +i ≡ [2π ].
2 2 3

Exercice
1) Résoudre l’équation : z3 = z.
2) Résoudre, pour n ∈ N, n ≥ 2, l’équation : ( z − i )n = 1.
3) Résoudre : ( z2 + 3z − 2)2 + (2z2 − 3z + 2)2 = 0.
 k=n  k=n 1 
4) Soient ; z1 , z2 , ......, zn n complexes de modules 1, on définit : z = ∑ zk ∑ .
k=1 k=1 zk
Montrer que z est un réel tel que 0 ≤ z ≤ n2 .

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