N
Leçon 6 : NOMBRES COMPLEXES CODE :
IO
A - SITUATION D’APPRENTISSAGE
Des élèves d'une classe de terminale s'interroge sur ce qu’ils viennent de découvrir à
AT
l'exposition sur les journées mathématiques organisée par la Société Mathématique de Côte
d'Ivoire (SMCI). Dans un stand sur les équations on peut lire :
Au début du XVIème siècle, le mathématicien Scipione dal Ferro, propose une formule
donnant une solution de l'équation du 3ème degré x3 + px = q
3
x= √
OR
𝑞−√𝑞²+4𝑝
2
3 /27
+√
3𝑞+√𝑞²+4𝑝
2
3 /27
mathématique, lorsqu'une équation n’a pas de solutions dans un ensemble, une démarche
naturelle (et historique) consiste à en chercher dans un ensemble plus grand. L’ensemble
numérique le plus grand que l’on a rencontré est ℝ. Pourtant, l’équation x² + 1 = 0 n’a pas de
solutions dans ℝ. Il a fallu envisager un autre ensemble dans lequel l’équation ci-dessus admet
des solutions.
A
B - RESUME DE COURS
UC
I. ETUDE ALGEBRIQUE
1. Notion de nombre complexe
a- Définition
ED
Propriété et définition
Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle est un nombre complexe imaginaire pur.
L’ensemble des nombres complexes imaginaires purs est l’ensemble noté 𝑖ℝ.
ON
Un nombre complexe dont la partie imaginaire est nulle est un nombre réel.
On a: ℝ ⊂ ℂ 𝑒𝑡 𝑖ℝ ⊂ ℂ.
Le seul nombre complexe à la fois réel et imaginaire pur est le nombre nul 0.
TI
Les calculs se font dans ℂ 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 ℝ en tenant compte du fait que 𝒊𝟐 = −𝟏.
RA
Exemples :
Exercice de fixation
CI
Solution
c) Propriété
𝑧 = 0 ⟺ ℛ𝑒(𝑧) = 0 et ℐ𝑚(𝑧) = 0.
Exercice de fixation
Soit 𝑧 = 𝑎 + 2 + 𝑖(𝑏 + 5) et 𝑧 ′ = −1 + 3𝑖 deux nombres complexes.
Détermine les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑧 et 𝑧’ soient égaux.
ON
𝑧 = 𝑧′ ⟺ ℛ𝑒(𝑧) = ℛ𝑒(𝑧 ′ ) et ℐ𝑚(𝑧) = ℐ𝑚(𝑧 ′ )
𝑎 + 2 = −1 𝑎 = −3
on a donc { , soit {
𝑏+5=3 𝑏 = −2
𝑧 𝑒𝑡 𝑧′ sont égaux lorsque 𝑎 = −3 et 𝑏 = −2.
TI
Remarque :
RA
Pour tout nombre entier naturel 𝑛, on a : 𝑖 4𝑛 = 1; 𝑖 4𝑛+1 = 𝑖 ; 𝑖 4𝑛+2 = −1 ; 𝑖 4𝑛+3 = −𝑖
Exercice de fixation 1
Solution
(1 − 2𝑖)5 = ∑5𝑘=0 𝐶5𝑘 15−𝑘 (−2𝑖)𝑘
(1 − 2𝑖)5 = 𝐶50 15 (−2𝑖)0 + 𝐶51 14 (−2𝑖) + 𝐶52 13 (−2𝑖)2 + 𝐶53 12 (−2𝑖)3 + 𝐶54 1(−2𝑖)2
A
+ 𝐶55 10 (−2𝑖)5
CI
1 × 10 (−2𝑖)5
Définition
Exemples :
1)𝑧 = 1; 𝑧 = 1 ; 2) 𝑧 = 𝑖 ; 𝑧 = −𝑖 ; 3) 𝑧 = 1 + 3𝑖 ; 𝑧 = 1 − 3𝑖 ;
4) 𝑧 = 2𝑖 − 3 ; 𝑧 = −3 − 2𝑖.
Propriété 1
Soit (𝑧; 𝑧 ′ ) ∈ ℂ × ℂ, 𝑛 ∈ ℕ
(i). 𝑧 = 𝑧.
ON
(ii). 𝑧 + 𝑧 ′ = 𝑧 + 𝑧 ′ ; 𝑧 + 𝑧 = 2ℛ𝑒(𝑧) ; 𝑧 − 𝑧 = 2𝑖ℐ𝑚(𝑧).
𝑛
(iii). 𝑧 × 𝑧 ′ = 𝑧 × 𝑧 ′ ; 𝑧 𝑛 = 𝑧
TI
1 1 𝑧′ 𝑧′
(iv). pour 𝑧 ≠ 0, (𝑧) = 𝑧 ; ( 𝑧 ) = .
𝑧
(v). Pour 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 , 𝑧 × 𝑧 = 𝑎2 + 𝑏 2
RA
Exercice de fixation 1
1)Soit 𝑧 = 1 − 3𝑖 un nombre complexe
Calcule : 𝑧 × 𝑧̅, 𝑧 + 𝑧̅ et 𝑧 − 𝑧̅.
PO
2) Détermine le conjugué de chacun des nombres complexes suivants :
1)
𝑧 × 𝑧̅ = (ℛ𝑒(𝑧))2 + (ℐ𝑚(𝑧))2 = 12 + (−3)2 = 10.
𝑧 + 𝑧̅ = 2ℛ𝑒(𝑧) = 2 × 1 = 2.
A
2)
CI
𝑧′ = 4 + 3𝑖 + −5𝑖 − 1 = 4 − 3𝑖 + 5𝑖 − 1 = 3 + 2𝑖.
Conséquences :
𝟏 𝒛 𝒛 𝒛′ 𝒛′×𝒛 𝒛′×𝒛
Pour tout (𝒛; 𝒛′ ) ∈ ℂ∗ × ℂ; = 𝒛×𝒛 = 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 ; 𝒛 = = 𝒂𝟐 +𝒃𝟐
ED
𝒛 𝒛×𝒛
Propriété 2
Soit 𝑧 ∈ ℂ∗ ;
(i)- 𝑧 ∈ ℝ ⇔ ℐ𝑚(𝑧) = 0 ⇔ 𝑧 = 𝑧
(ii)- 𝑧 ∈ 𝑖. ℝ ⇔ ℛ𝑒(𝑧)=0⇔ 𝑧 = −𝑧
Exercice de fixation
2−3𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 = ; 𝑥 ∈ ℝ. Détermine le nombre réel 𝑥 tel que 𝑧 soit :
𝑥+𝑖
1) Un nombre réel ;
ON
Solution
TI
3𝑥+2 2
1) 𝑧 ∈ ℝ ⇔ ℐ𝑚(𝑧) = 0 ⇔ 𝑥 2+1 = 0 ⇔ 3𝑥 + 2 = 0 ⇔ 𝑥 = − 3 . 𝑧 est donc réel lorsque 𝑥 =
2
RA
−3 .
2𝑥−3 3
2) 𝑧 est imaginaire pur ⇔ ℛ𝑒(𝑧)=0 ⇔ 𝑥 2 +1 = 0 ⇔ 2𝑥 − 3 = 0 ⇔ 𝑥 = 2. 𝑧 est donc
3
imaginaire pur lorsque 𝑥 = 2.
PO
3. Module d’un nombre complexe
Définition
R
Le module du nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 est le nombre réel positif noté |𝑧| tel que
CO
|𝑧| = √𝑎2 + 𝑏 2 .
|𝑧| = √𝑧 × 𝑧̅.
Exemple
A
|𝑖| = 1.
UC
Propriétés
Soit (𝑧; 𝑧 ′ ) ∈ ℂ × ℂ, 𝑛 ∈ ℕ :
Exercice de fixation
Détermine le module du nombre complexe 𝑧 chacun des cas suivants :
3−𝑖
1) 𝑧 = (3 – 𝑖)(3𝑖 − 2) ; 2) 𝑧 = (2 + 𝑖) + (8 − 𝑖) ; 3) 𝑧 = ; 4) 𝑧 = (3 + 𝑖)3 .
4−𝑖√2
Solution
ON
1) |𝑧| = |(3 − 𝑖)(3𝑖 − 2)| = |3 − 𝑖| × |3𝑖 − 2| = √32 + (−1)2 × √32 + (−2)2 = √130.
TI
√2| √18 3
RA
II- Représentation géométrique d’un nombre complexe
Dans la suite de ce chapitre, le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢
⃗⃗⃗ , 𝑣
⃗⃗⃗ ) ; on
l’appelle aussi plan complexe.
PO
➢ A tout nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 on associe le point 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan.
Réciproquement à tout point 𝐴(𝑎; 𝑏) du plan on associe le nombre complexe 𝑧0 =
𝑎 + 𝑖𝑏.
R
On établit ainsi une bijection entre ℂ 𝑒𝑡 𝒫 (plan).
CO
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Soit 𝑤 𝑤′ deux vecteurs du plan, 𝑀 𝑒𝑡 𝑀′ deux points du plan et 𝑘 ∈ ℝ.
𝑧𝑤 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝑤
⃗⃗⃗⃗ +𝑤′ ⃗⃗⃗⃗ + 𝑧𝑤′
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑧𝑀′ − 𝑧𝑀 et 𝑧𝑘.𝑤
⃗⃗⃗⃗ = 𝑘 × 𝑧𝑤
⃗⃗⃗⃗ .
ED
Exemple
On a : 𝑧𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = −4 + 7𝑖 − 2 − 𝑖 = −6 + 6𝑖 et
𝑧3.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 × 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 3(−6 + 6𝑖) = −18 + 18𝑖.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑂𝑀 = |𝑧| , on en déduit que le module d’un nombre complexe 𝑧 d’image 𝑀 est la
‖𝑂𝑀
distance entre les points 𝑂 𝑒𝑡 𝑀.
ON
Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢
⃗⃗⃗ , 𝑣
⃗⃗⃗ ).
TI
Définition
RA
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢 ⃗⃗⃗ ), soit 𝑧 ∈ ℂ∗
⃗⃗⃗ , 𝑣
d’image M.
⃗⃗⃗ ̂
Si 𝜑 est une mesure de l’angle orienté (𝑢 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ) alors arg(𝑧) = 𝜑 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
ED
𝒂
𝐜𝐨𝐬(𝝋) = 𝒂𝟐 +𝒃𝟐
Si 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃, (𝒂; 𝒃) ≠ (𝟎; 𝟎) 𝒆𝒕 𝝋 = 𝐚𝐫𝐠 (𝒛) alors on a : { 𝒃 .
𝐬𝐢𝐧(𝝋) = 𝒂𝟐 +𝒃𝟐
𝒃
Si 𝒂 ≠ 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝐭𝐚𝐧(𝝋) = 𝒂.
Remarque
Tout nombre complexe non nul 𝑧 admet un unique argument appartenant à l’intervalle
]−𝜋; 𝜋] appelé argument principal et noté 𝐴𝑟𝑔(𝑧).
Exemples
ON
𝜋
(ii). Pour 𝑧 = 𝑖𝑏, 𝑏 ∈ ℝ∗ ; arg(𝑧) = 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ.
Exercice de fixation :
TI
1) 𝑧 = √3 + 𝑖 ; 2) 𝑧 = 1 − 𝑖√3 ; 3) 𝑧 = 1 + 𝑖 .
RA
1) |𝑧| = √(√3 )2 + 12 = 2. Soit 𝜑 un argument de 𝑧 .
PO
√3
cos(𝜑) =
{ 2 , on en déduit qu’un argument de z est 𝜋 et tout argument de 𝑧 est de la forme :
1 6
sin(𝜑) = 2
R
𝜋
arg(𝑧) = 6 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ.
CO
1
cos(𝜑) = 2 𝜋
{ , on en déduit qu’un argument de z est − 3 et tout argument de 𝑧 est de la
A
−√3
sin(𝜑) = 2
𝜋
forme : arg(𝑧) = − + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ.
CI
√2
cos(𝜑) = 2 𝜋
{ , on en déduit qu’un argument de z est et tout argument de 𝑧 est de la forme :
√2 4
sin(𝜑) = 2
ED
𝜋
arg(𝑧) = 4 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ.
Propriétés
Soient (𝑧; 𝑧 ′ ) ∈ ℂ∗ × ℂ∗ , 𝑛 ∈ ℕ :
1
o arg (𝑧) = arg(𝑧 ) = − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
o arg(𝑧 × 𝑧 ′ ) = arg(𝑧) + arg(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
o arg(𝑧 𝑛 ) = 𝑛. 𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
𝑧′
o arg ( 𝑧 ) = arg(𝑧 ′ ) − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ.
Exercice de fixation
ON
Solution
Posons 𝒛𝟏 = −√𝟑 + 𝒊 et 𝒛𝟐 = 𝟏 − 𝒊.
TI
−√3
cos(𝜑) =
|𝑧𝟏 | = √(−√𝟑 )𝟐 + 𝟏𝟐 = √𝟒 = 𝟐 ; Soit 𝜑 un argument de 𝑧𝟏 , { 2
1
sin(𝜑) = 2
RA
5𝜋
on en déduit qu’un argument de z est et tout argument de 𝑧 est de la forme :
6
5𝜋
𝜑= + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ.
6
√2
cos(𝜃) =
|𝒛𝟐 | = √𝟏𝟐 + (−𝟏)𝟐
PO
= √𝟐 ; Soit 𝜃 un argument de 𝒛𝟐 , { 2
−√2
sin(𝜃) = 2
𝜋
on en déduit qu’un argument de z est − 4 et tout argument de 𝑧 est de la forme :
𝜋
𝜃 = − 4 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ 𝑧 .
R
1) 𝑧 = 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 , donc
CO
5𝜋 −𝜋 7𝜋
𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟏 ) + 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟐 ) + 𝟐𝒌𝜋 = 6 + 4 + 2𝑘𝜋 = 12 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ.
𝑧
2) 𝑧 = 𝑧𝟐 , donc
𝟏
𝜋 5𝜋 13𝜋
𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟐 ) − 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟏 ) + 𝟐𝒌𝜋 = − − + 2𝑘𝜋 = − + 2𝑘𝜋
4 6 12
A
11𝜋
= + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
12
CI
3) 𝑧 = 𝒛𝟏 𝟐 × 𝒛𝟐 𝟑 , donc
UC
5𝜋 𝜋 11𝜋
𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝟐𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟏 ) + 𝟑𝒂𝒓𝒈(𝒛𝟐 ) + 𝟐𝒌𝜋 = 2 × + 3 × (− ) + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋, 𝑘
6 4 12
∈ℤ
ED
Remarque
Si 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 sont les affixes des points 𝐴 et 𝐵 alors arg (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) est une mesure de l’angle
⃗⃗⃗ ̂
orienté (𝑢 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 )
b. Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
Définition
𝑧 = 𝑟(cos(𝜃) + 𝑖 sin(𝜃)).
ON
Cette écriture est appelée la forme trigonométrique du nombre complexe z.
Exemples
TI
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 + 2𝑖 = 2√2(cos ( 4 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛( 4 )) ; 4𝑖 = 4(cos ( 2 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛( 2 )) ; 5 = 5(cos (0) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(0)).
Exercice de fixation :
RA
Détermine la forme trigonométrique du nombre complexe 𝒛 = −√𝟑 + 𝒊.
Solution
PO −√3
cos(𝜑) = 2
|𝒛| = √(−√𝟑 )𝟐 + 𝟏𝟐 = √𝟒 = 𝟐 ; Soit 𝜑 un argument de 𝑧, { 1
sin(𝜑) = 2
R
5𝜋
on en déduit qu’un argument de z est et la forme trigonométrique de 𝑧 est :
6
5𝜋 5𝜋
CO
𝑎√ = 𝑟ۓ+ 𝑏
2 2
ۖ 𝑎
𝑐𝑜𝑠𝛼 =
CI
𝑟
۔ 𝑏
ۖ 𝑠𝑖𝑛𝛼 =
ە 𝑟
UC
Forme trigonométrique
Forme algébrique 𝑧 = 𝑟(𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝛼)
𝑧 = 𝑎 + 𝑏𝑖
𝑎 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝛼
ED
{
𝑏 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝛼
Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝑟 et d’argument 𝜽 .
ON
Détermine la forme exponentielle de chacun des nombres complexes 𝑧 suivants.
1) 𝑧 = 1 + 𝑖; 2) 𝑧 = 1 + 𝑖√3 .
TI
Solution
RA
√2
cos(𝜑) = 2 𝜋
{ , on en déduit qu’un argument de z est: 4 . L’écriture exponentielle de 𝑧 est:
√2
sin(𝜑) = 2
𝜋
PO
𝑧 = √2𝑒 𝑖 4 .
cos(𝜑) = 2 𝜋
{ √3
, on en déduit qu’un argument de z est: . L’écriture exponentielle de 𝑧 est:
3
sin(𝜑) = 2
𝜋
𝑧 = 2𝑒 𝑖 3 .
A
Remarques :
CI
➢ La forme trigonométrique d’un complexe est bien indiquée pour déterminer les
produits, les quotients ou les puissances d’un nombre complexe.
Propriété
ED
𝑟′ = 𝑟
(i) 𝑧′ = 𝑧 ⇔ {
𝜑 = 𝜃 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
𝟏 𝟏
(ii) 𝑧 = 𝑟𝒆−𝒊𝜃 ; = 𝒓 𝒆−𝒊𝜽 .
𝒛
(iii) 𝑧 ′ × 𝑧 = 𝑟𝑟 ′ 𝑒 𝑖(𝜃+𝜑) .
(iv) Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, , 𝑧 𝑛 = 𝑟 𝑛 𝒆𝒊𝒏𝜽 .
𝑧′ 𝑟′ 𝒊(𝝋−𝜽)
(v) = 𝒆
𝑧 𝑟
Exercice de fixation
1+𝑖
Détermine la forme exponentielle de 𝑧 = 1+𝑖√3 .
Solution
ON
𝑧
𝑧 = 𝑧1 avec 𝑧1 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = 1 + 𝑖√3 .
2
𝜋 𝜋
𝑧1 = √2 × 𝑒 𝑖 4 𝑒𝑡 𝑧2 = 2 × 𝑒 𝑖 3 .
TI
𝜋
𝑖 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧1 √2 ×𝑒 4 √2 √2
𝑧=𝑧 = = × 𝑒 𝑖( 4 − 3 ) = × 𝑒 −𝑖12 .
RA
𝜋
2 𝑖
2×𝑒 3 2 2
Remarque
𝑧 −𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗̂
arg (𝑧 𝐶 −𝑧𝐴 ) = 𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 2𝑘𝜋.
, 𝐴𝐶
𝐵 𝐴
PO
2. Formule de MOIVRE et applications
a- Formule de Moivre
R
Propriété
CO
Exercice de fixation
CI
1 √3 300
Soit 𝒛 = (2 + 𝑖 ) .
2
UC
Solution
ED
b. Formules d’EULER
Propriété
Soit 𝜽 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒏 ∈ ℤ ;
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
cos(𝜽) = 𝑒𝑡 sin(𝜽) = .
2 2𝑖
Remarque
ON
Les formules d’Euler permettent de linéariser des expressions du type 𝑐𝑜𝑠 𝑛 (𝑥)𝑜𝑢 𝑠𝑖𝑛𝑛 (𝑥).
Exercice de fixation
TI
Soit 𝛼 un nombre réel et n un nombre entier relatif.
RA
Exprime 𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) en fonction cos 𝑛𝛼 et sin 𝑛𝛼.
Solution PO
𝑒 𝑖𝛼 +𝑒 −𝑖𝛼 4
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) = ( )
2
1 0 2
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) = (𝐶40 (𝑒 𝑖𝛼 )4 (𝑒 −𝑖𝛼 ) + 𝐶41 (𝑒 𝑖𝛼 )3 (𝑒 −𝑖𝛼 ) + 𝐶42 (𝑒 𝑖𝛼 )2 (𝑒 −𝑖𝛼 ) + 𝐶43 (𝑒 𝑖𝛼 )1 (𝑒 −𝑖𝛼 )3
16
R
+ 𝐶44 (𝑒 𝑖𝛼 )0 (𝑒 −𝑖𝛼 )4
CO
1
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) = 16 (𝑒 𝑖4𝛼 + 4𝑒 𝑖3𝛼 𝑒 −𝑖𝛼 + 6𝑒 𝑖2𝛼 𝑒 −𝑖2𝛼 + 4𝑒 𝑖𝛼 𝑒 −𝑖3𝛼 + 𝑒 −𝑖4𝛼 )
1
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼)= 16 (𝑒 𝑖4𝛼 + 4𝑒 𝑖2𝛼 + 6 + 4𝑒 −𝑖2𝛼 + 𝑒 −𝑖4𝛼 )
1
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼)= 16 (𝑒 𝑖4𝛼 + 𝑒 −𝑖4𝛼 + 4(𝑒 𝑖2𝛼 + 𝑒 −𝑖2𝛼 ) + 6)
A
1
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) = 16 (2 cos(4𝛼 ) + 8 cos(2𝛼 ) + 6)
CI
1 1 3
𝑐𝑜𝑠 4 (𝛼) = 8 cos(4𝛼) + 2 cos(2𝛼) + 8.
UC
a- Définition
Méthode
𝑥 2 + 𝑦 2 = |𝑧0 | (1)
Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 𝑧 2 = 𝑧0 ⇔ {𝑥 2 − 𝑦 2 = ℛ𝑒(𝑧0 ) (2)
2𝑥𝑦 = ℐ𝑚(𝑧0 ) (3)
b- Remarques :
▪ Tout nombre complexe non nul admet deux racines carrées opposées.
ON
−√𝑧0 𝑒𝑡 √𝑧0 .
TI
Exercice de fixation.
RA
Détermine les racines carrées de chacun des nombres complexes suivants :
1)𝑍0 = 8 − 6𝑖. PO
2) 𝑧0 = −5
Solution
1)
R
|𝑍0 | = √82 + (−6)2 = √100 = 10.
CO
𝑥 2 + 𝑦 2 = 10 (1)
Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 une racine carrée de z . On a : { 𝑥 2 − 𝑦 2 = 8 (2)
0
2𝑥𝑦 = −6 (3)
A
Propriété
1) (𝐸1 ): 𝑧 2 + 5𝑧 − 14 = 0.
2) (𝐸2 ): 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 1 = 0.
3) (𝐸3 ): 𝑧 2 + 2𝑖𝑧 + 3 = 0.
ON
4) (𝐸4 ): 𝑧 2 − (1 + 𝑖)𝑧 + 2 − 𝑖 = 0.
Solution
TI
1)
(𝐸1 ): 𝑧 2 + 5𝑧 − 14 = 0.
RA
∆= 81 . On obtient 𝑆 = {−7: − 2}.
2) PO
(𝐸2 ): 𝑧 2 − 2𝑖𝑧 − 1 = 0.
∆= 0 . On obtient 𝑆 = {𝑖}.
R
3)
(𝐸3 ): 𝑧 2 + 2𝑖𝑧 + 3 = 0.
CO
4)
(𝐸4 ): 𝑧 2 − (1 + 𝑖)𝑧 + 2 − 𝑖 = 0.
CI
𝑥 2 − 𝑦 2 = −8 (1)
{𝑥 2 + 𝑦 2 = 10 (2)
2𝑥𝑦 = 6 (3)
ED
Remarques :
ON
o Pour résoudre une équation du second degré dans ℂ, on a pas besoin de
déterminer les deux racines carrées de Δ.
TI
a. Racine n-ième d’un nombre complexe.
Définition
RA
Soit un nombre complexe 𝑍0 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒏 ≥ 𝟐 . On appelle racine n-ième de Z
0
𝑛
tout nombre complexe 𝑧 tel que 𝑧 = 𝑍0 .
Propriété 1
PO
𝜃+2𝑘𝜋
Soit 𝑍0 = 𝑅𝑒 𝑖𝜃 ; les racines n-ième de 𝑍0 sont 𝑧𝑘 = √𝑅 × 𝑒 𝑖
𝑛
𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈
R
{0; 1; … ; 𝑛 − 1}.
Propriété 2
CO
Les racines n-ième d’un nombre complexe sont les affixes des sommets d’un polygone
𝑛
régulier de n côtés inscrit dans un cercle de rayon √𝑅 .
Exercice de fixation
A
Solution
𝜋 𝜋
On a: 𝑍 = 16 (𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ).
ED
𝜌4 = 16 𝜌=2
4
𝑧 =𝑍 ⟺ { 𝜋 D’où:{ 𝜋 𝑘𝜋
4𝑥 = 3 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ 𝑥 = 12 + , 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3}
2
• Pour 𝑘 = 2 , 𝑥 =
13𝜋 13𝜋 13𝜋
, 𝑧2 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )
12 12 12
• Pour 𝑘 = 3 , 𝑥 =
19𝜋 19𝜋 19𝜋
, 𝑧3 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ).
12 12 12
ON
Définition :
TI
Les racines n-ième de l’unité sont :
2𝑘𝜋
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 = cos( ) + 𝑖 sin( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ {0; 1; … ; 𝑛 − 1}.
RA
𝑛
𝑛 𝑛
Exercice de fixation :
Détermine les racines n-ième de l’unité dans chacun des cas suivants.
PO
1) 𝑛 = 2 ; 2) 𝑛 = 3 ; 3) 𝑛 = 4 ; 4) 𝑛 = 5.
Solution
R
✓ Pour n=2 ; 𝑧 2 = 1 .
CO
2𝑘𝜋
Les solutions : 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 2 , 𝑘 ∈ {0; 1} ; soit 𝑧0 = 1 𝑒𝑡 𝑧1 = −1.
✓ Pour n=3 ; 𝑧 3 = 1.
2𝑘𝜋
Les solutions : 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖
A
3 , 𝑘 ∈ {0; 1; 3}
1 √3 1 √3
CI
𝑧0 = 1; 𝑧1 = − 2 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = − 2 − 𝑖 .
2 2
1 √3
On pose 𝑗 = − 2 + 𝑖 , on a : 𝑗 2 = 𝑗 𝑒𝑡 𝑗 2 + 𝑗 + 1 = 0.
UC
✓ Pour n=4 ; 𝑧 4 = 1.
2𝑘𝜋
Les solutions : 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 4 , 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3} ; soit
ED
𝑧0 = 1; 𝑧1 = 𝑖; 𝑧2 = −1 ; 𝑧3 = −𝑖.
✓ Pour n=5 ; 𝑧 5 = 1.
2𝑘𝜋
Les solutions : 𝑧𝑘 = 𝑒 𝑖 5 , 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3; 4}.
Remarques :
o Les images des racines n-ième de l’unité sont les sommets d’un n-polygone
régulier inscrit dans le cercle trigonométrique.
o Si 𝑧0 ≠ 1 est une racine n-ième de l’unité alors les racines n-ième de l’unité
sont : 𝑧𝑘 = 𝑧0 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ {0; 1; … ; 𝑛 − 1}.
ON
alors.∑𝑛𝑘=0 𝑧𝑘 = 0.
TI
Si 𝑧0 est une racine n-ième de 𝑍0 alors les racines n-ième de 𝑍0 sont
2𝑘𝜋
𝑧𝑘 = 𝑧0 × 𝑒 𝑖 𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ {0; 1; … ; 𝑛 − 1}.
RA
C- SITUATION COMPLEXE PO
Des élèves d’une classe de terminale scientifique découvrent en préparant un exposé sur les
ensembles de nombres dans la bibliothèque de leur Lycée, la propriété suivante :
« On dit qu’un entier naturel A est la somme de deux carrés, s’il existe deux entiers
R
naturels 𝒙 𝒆𝒕 𝒚 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝑨 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 . Si A est la somme de deux carrés, alors 𝑨𝒏 est
aussi la somme de deux carrés pour pour tout entier 𝒏 ≥ 𝟏 » .
CO
Un élève ne faisant pas partie du groupe chargé de l’exposé ne comprend pas cette
information. Il sollicite ses camarades pour l’aider.
Ils informent leur professeur de mathématique, qui leur dit d’utiliser leur connaissance sur les
A
Solution
UC
ON
• Soit 𝐴 = 𝑥 2 + 𝑦 2 .
On a:𝐴 = |𝑧|2.
Soit 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 1.
𝐴𝑛 = (|𝑧|2 )𝑛 = (|𝑧 𝑛 |)2 = 𝑥𝑛 2 + 𝑦𝑛 2 .
TI
➢ Conclusion : si 𝐴 est la somme de deux carrés, alors 𝐴𝑛 est aussi la somme de deux
carrés.
RA
D- EXERCICES
1. EXERCICES DE FIXATION PO
Exercice 1
Solution
= = = +𝑖
√3 + 𝑖 (√3 + 𝑖)(√3 − 𝑖) 4 4 4
CI
Exercice 2
forme exponentielle :
Solution
ED
• |1 + 𝑖| = √2
Soit ∝= arg (1 + 𝑖)
√2
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝜋
2
On a :{ ⟹𝛼=
√2 4
𝑠𝑖𝑛𝛼 = 2
𝜋
𝜋 𝜋
Donc 1 + 𝑖 = √2 (𝑐𝑜𝑠 4 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 4 ) = √2𝑒 𝑖 4
• |√3 + 𝑖| = 2
Soit 𝜃 = arg (1 + 𝑖)
√3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝜋
On a : { 2 ⟹𝜃=
1 6
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 2
𝜋
𝜋 𝜋
Donc √3 + 𝑖 = 2 (𝑐𝑜𝑠 6 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 6 ) = 2𝑒 𝑖 6
ON
2. EXERCICES DE RENFORCEMENT
TI
RA
Exercice3
On donne : 𝑍 = (1 + 𝑖)(√3 + 𝑖)
Exercice4
R
Résous dans ℂl’équation suivante
CO
3. EXERCICES D’APPROFONDISSEMENT
A
Exercice 5
CI
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝑒1 , 𝑒2 ). Unité graphique : 2𝑐𝑚
a) Démontrer que 𝑃(𝑧) admet une unique racine imaginaire pure 𝛼𝑖 qu’on déterminera
ED
a) Placer le point 𝐸
b) Démontrer que les points 𝐴; 𝐵; 𝐶 et 𝐸 sont situés sur un même cercle dont on précisera
le centre et le rayon
ON
Solution
TI
Soit : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 (𝑥 ∈ ℝ , 𝑦 ∈ ℝ)
𝑥 2 + 𝑦 2 = 10
RA
𝑧2 = 𝑍 ⟺ { 𝑥2 − 𝑦2 = 8
2𝑥𝑦 = −6
2𝑥 2 = 18
PO
𝑥 2 = 9 , d’où 𝑥 = 3 ou 𝑥 = −3.
−𝑖 ∝3 + 𝛼 2 − 𝑖𝛼 2 + 2𝑖𝛼 − 2𝛼 + 8𝑖 = 0
UC
𝛼 2 − 2𝛼 + 𝑖(−∝3 − 𝛼 2 + 2𝛼 + 8) = 0
On obtient le système : { 𝛼 2 − 2𝛼 = 0
ED
−∝3 − 𝛼 2 + 2𝛼 + 8 = 0
𝛼 2 − 2𝛼 = 0 ⟺ 𝛼 = 0 ou 𝛼 = 2
On a : −03 − 02 + 2 × 0 + 8 = 8 , 8≠0
−23 − 22 + 2 × 2 + 8 = −8 − 4 + 4 + 8 = −12 + 12 = 0
𝑎=1
𝑏 − 2𝑖𝑎 = −1 + 𝑖
Par identification : {
𝑐 − 2𝑖𝑏 = 2 + 2𝑖
ON
−2𝑖𝑐 = 8𝑖
On en déduit que : 𝑎 = 1 , 𝑏 = −1 + 3𝑖 , 𝑐 = −4
TI
c) Résolvons dans ℂ, l’équation 𝑃(𝑧) = 0
RA
𝑃(𝑧) = 0 ⟺ 𝑧 − 2𝑖 = 0 ou𝑧 2 + (−1 + 3𝑖)𝑧 − 4 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑧𝐷 − 𝑧𝐶 = 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵
𝑧𝐷 − 2𝑖 = −1 − 𝑖 − 2 + 2𝑖. D’où : 𝑧𝐷 = −3 + 3𝑖
ED
• Le triangle 𝐴𝐵𝐶 étant rectangle en 𝐴, donc il est inscrit dans le cercle de diamètre [𝐵𝐶].
𝑧𝐶 −𝑧𝐸 2𝑖−2−2𝑖 −2 1
• = 2−2𝑖−2−2𝑖 = −4𝑖 = − 2 𝑖.
𝑧𝐵 −𝑧𝐸
1
− 2 𝑖 ∈ 𝑖ℝ∗ , alors le triangle 𝐵𝐶𝐸 est rectangle en 𝐸.
ON
Son rayon est = 𝐼𝐶 = |𝑧𝐶 − 𝑧𝐼 | = |−1 + 2𝑖| = √5 .
y
3
D
TI
2 C
E
RA
1
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
PO
A -1
R
-2
B
CO
Exercice 6
A
quatrièmes de – 𝑖
2) Place dans le plan complexe les points images de ces racines
3) Calcule la somme et le produit de ces racines
UC
Exercice 7
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O ; u ⃗ ) d’unité 1 cm.
⃗ ;v
1) Démontrer que (E ) admet une solution imaginaire pure z0 que l’on précisera.
ON
V-DOCUMENTS
TI
RA
R PO
CO
A
CI
UC
ED