FONCTIONS EXPONENTIELLES
EXERCICES CORRIGES
Exercice n°1. Résoudre dans \ les équations suivantes
1) e3 x + 2 = e 2) e x − 7 = 0 3) e 2 x − 9 = 0
4) e x + 1 = 0 5) e x ( e x − 4 ) = 0 6) e 2 x + e x − 6 = 0
7) ln(e x − 3) = 0 8) e1− 2ln x = 1 9) ln e x +1 = 1
Exercice n°2.
1) Déterminer les racines du polynôme P ( X ) = X 2 + 4 X − 5
2) En déduire les solutions de l’équation e 2 x + 4e x = 5
3) Résoudre les équations suivantes :
a) e 2 x + e x − 2 = 0 b) e 2 x +1 + e x +1 − 2e = 0 c) e x − 2e − x + 1 = 0
i
uk
Exercice n°4. Résoudre les systèmes d'équations suivant :
e x + e y = 5 e x + 2e y = 3 xy = −15
1) x 2) 3) x y −2
e − e = 3 x + y = 0 e e = e
y
Exercice n°6. A l’aide de polynômes bien choisis, résoudre les inéquations suivantes :
aa
1) e 2 x + e x − 2 ≥ 0 2) e 2 x − 3e x + 2 ≤ 0 3) e x − e − x > 0
Exercice n°7. Le nombre d’habitants d’une région ayant un fort taux de natalité est donné par la fonction exponentielle
ur
f : t → 12e0,05t où f(t) est la population exprimée en millions d’habitants pour l’année 2000+t
1) A partir de quelle date la population aura-t-elle plus que triplé ?
o
2) Cette région ne peut pas nourrir plus de vingt millions de personnes. Pendant combien d’années après 1990 la
nourriture sera-t-elle suffisante ?
uz
1
(
Exercice n°8. Déterminer les limites suivantes : a) lim x 2 + e x ) (
b) lim − x + 4e x ) c) lim − 3e x
x →+∞ x
Bo
x →+∞ x →−∞
Exercice n°9. Etudiez les limites de la fonction f donnée aux bornes de son ensemble de définition D, et trouver les
asymptotes éventuelles à la courbe représentative de f.
3 1
1) f ( x) = e − x − 4 2) f ( x) = 3) f ( x) = x − 2 + xe x 4) f ( x) = x
1+ e x
e −1
Exercice n°10.
ex
On considère la fonction numérique f définie sur \ par f(x) = x .
e +1
1) Déterminer la limite de f(x) quand x tend vers – ∞.
1
2) Montrer que f(x)= , et calculer la limite de f(x) quand x tend vers + ∞.
1 + e −x
3) En déduire l’existence de deux asymptotes de la courbe C.
i
1) Déterminer les domaines de définitions de f et g ainsi que leur parité éventuelle.
uk
2) Déterminer les limiets aux bornes du domaines d’étude de chacune des fonctions f et g.
3) Déterminer les dérivées des fonctions f et g. ; en déduire leur tableau de variations.
4) Calculer, a étant un réel quelconque : f ( a ) − g ( a )
2 2
ao
5) Exprimer pour a et bdeux réels, en fonction de g ( a + b ) : f ( a ) g ( b ) + g ( a ) f ( b )
Ch
Exercice n°14.
(
1) Développer ( x − 1) x 2 + 2 x − 8 . )
2) Factoriser en produit de polynômes du premier degré x3 + x 2 − 10 x + 8
aa
4 e3 x +1 + e 2 x +1
3) Soit f la fonction définie pour x différent de ln par f ( x) =
5 5e x − 4
ur
d'abscisse 0.
uz
Exercice n°15. Déterminez une primitive de la fonction f proposée sur l'intervalle I donné :
1
1) f ( x) = e x sur \ 2) f ( x) = e− x sur \ 3) f ( x) = e 2 x + 3 sur \
Bo
4
2 ex
4) f ( x) = xe x sur \ 5) f ( x) = x sur \
e +1
3
Exercice n°17. Soit f la fonction définie sur \ par f ( x) = −x
e +1
3e x
1) Vérifiez que pour tout x de \ , on a f ( x) =
ex + 1
2) Déduisez en la primitive F de f qui s'annule pour x=0
∫ e dx ∫ −e dx ∫ 2e dx ∫ (e + 2et − 3) dt
x −x 2 x −1 2t
1) 2) 3) 4)
2 2 0 2
e− x − 2
1 1 x ln10 1
e
∫e 6) ∫ x ∫ e (e − 3) dx 8) ∫
3 x +1 x x
5) dx dx 7) dx
−1 0
e +1 ln 3 0
ex
Exercice n°19.
1
1 1 ex
Calculez l’intégrale I = ∫0 e x + 1 dx (indication :
ex + 1
= 1 −
ex + 1
)
Exercice n°20.
Calculez l'intégrale I en utilisant la formule d'intégration par parties:
0 0 0
∫ xe dx ∫ ( x + 2)e dx ∫ ( x + 2)e
x +1
1) I = x
2) I = x
3) I = dx
−1 −1 −1
Exercice n°21.
i
Calculez l'intégrale I en utilisant deux fois le théorème de l'intégration par parties:
uk
π π
∫
1) I = e x sin xdx
0
∫
2) I = e 2 x cos xdx
0
Exercice n°22.
ao
L’atmosphère terrestre contient de l’azote qui est transformé sous l’effet du rayonnement cosmique, en carbone 14,
Ch
radioactif, noté 14C. Les êtres vivants contiennent donc du 14C qui est renouvelé constamment. A leur mort, il n’y a plus
d’emprunt de 14C à l’extérieur et le carbone 14C qu’ils contiennent se désintègre. Le temps écoulé depuis la mort d’un être
peut donc être évalué en mesurant la proportion de 14C qui lui reste.
Soit N (t ) le nombre d’atomes de 14C existant à l’instant t, exprimé en années, dans un échantillon de matière organique ;
aa
i
uk
4) L’équation est définie sur \ . Pour tout x ∈ \ , e x + 1 = 0 ⇔ e x = −1 impossible car pour tout x ∈ \ , e x > 0 .
Ainsi S = ∅
Une autre manière de le rédiger aurait pu être :
ao
Pour tout x ∈ \ , e x > 0 donc e x + 1 > 1 > 0 , donc ne peut être égal = -1, donc S = ∅
5) L’équation est définie sur \ . Pour tout x ∈ \ , e x ( e x − 4 ) = 0 ⇔ e x = 0 ou e x − 4 = 0 .
Ch
Puisque pour tout x ∈ \ , e x > 0 (donc ≠ 0 ), l ‘équation est équivalente à e x − 4 = 0 , donc x = ln 4 = 2ln 2 , donc
S = {2ln 2}
6) L’équation est définie sur \ .
aa
X = 2 ⇔ e x = 2 ⇔ x = ln 2
X = −3 ⇔ e x = −3 impossible, car pour tout x ∈ \ , e x > 0
o
Finalement, S = {ln 2}
uz
Exercice n°2
1) On détermine les racines du polynôme P défini par P ( X ) = X 2 + 4 X − 5 en calculant son discriminant :
Bo
c) En multipliant les deux membres de l’équation e x − 2e − x + 1 = 0 par e x qui est non nul, l’équation e x − 2e − x + 1 = 0
( )
devient équivalente à e x e x − 2e − x + 1 = 0 × e x ⇔ e 2 x − 2e x e − x + e x = 0 ⇔ e 2 x + e x − 2 = 0
Exercice n°3
( )
1) A ( x ) = ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = x 2 − 1 ( x − 2 ) = x3 − 2 x 2 − x + 2
( ) ( )
3 2
2) (a) On pose X = e x . L’équation e3 x − 2e 2 x − e x + 2 = 0 ⇔ e x − 2 ex − e x + 2 = 0 devient alors équivalente à
X 3 − 2 X 2 − X + 2 = 0 ⇔ ( X − 1)( X + 1)( X − 2 ) = 0 (d’après la factorisation de la question (1))
Pour qu’un produit de facteurs soit nul, il faut et il suffit qu’au moins l’un d’entre eux le soit.
Ainsi ( X − 1)( X + 1)( X − 2 ) = 0 ⇔ X = 1 ou X = −1 ou X = 2 . En « revenant » à l’inconnue x , on a donc
e x = 1 ou e x = −1 ou e x = 2 . Puisque pour tout réel x , e x > 0 , l’équation e x = −1 n’admet pas de solutions réelle. En
revanche e x = 1 ⇔ x = 0 et e x = 2 ⇔ x = ln 2 . Ainsi S a = {0;ln 2}
3 2
(b) Par bijectivité de la fonction exponentielle, e x + 2 = e2 x + x ⇔ x3 + 2 = 2 x 2 + x ⇔ x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0
D’après la factorisation de la question (1), x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0 ⇔ ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = 0 . Pour qu’un produit de facteurs
i
uk
soit nul, il faut et il suffit qu’au moins l’un d’entre eux le soit.
Ainsi ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = 0 ⇔ x = 1 ou x = −1 ou x = 2 . Donc Sb = {−1;1;2}
Exercice n°4
X =e x
Y =e , y ao e x + e y = 5
Ch
1) En posant et le système x devient équivalent à
e − e = 3
y
X + Y = 5 L1 Y = 5 − X L1 Y = 5 − 4 = 1 L1
⇔ ⇔ .
X − Y = 3 L2 2X = 8 L2 + L1 X =4 L2 + L1
aa
e x + 2e y = 3
2) En posant X = ex et Y = ey , le système devient équivalent à
o
x + y = 0
uz
X + 2Y = 3 L1 Y =3 L1 − L2 Y = 3 L1 − L2
⇔ ⇔ .
X + Y = 0 L2 X = −Y L2 X = −3 L2
Bo
i
5) L’inéquation est définie sur \ . Puisque pour tout x ∈ \ , e x > 0 ,
uk
e x ( e x − 4 ) < 0 ⇔ e x − 4 < 0 ⇔ e x < 4 ⇔ x < ln 4 = 2ln 2. S = ]−∞;2ln 2[
6) L’inéquation est définie sur \ .
ao
En posant X = e x , puisque e 2 x = ( e x ) = X 2 , l’inéquation devient équivalente à X 2 + X − 6 ≤ 0 , que l’on a résolu
2
précédemment : X ∈ [ −3;2]
Ch
En revenant à la variable x on a : X ∈ [ −3;2] ⇔ −3 ≤ e x ≤ 2 , qui se décompose en deux inéquations : −3 ≤ e x et e x ≤ 2
Puisque pour tout x ∈ \ , e x > 0 , l’inéquation −3 ≤ e x a pour ensemble de solutions S1 = \ . De plus e x ≤ 2 ⇔ x ≤ ln 2 .
Cette deuxième inéquation a pour ensemble de solutions S 2 = ]−∞;ln 2]
aa
Exercice n°6
1) Pour résoudre l’inéquation e + e − 2 ≥ 0 , on pose X = e , et on se retrouve avec l’inéquation X + X − 2 ≥ 0
2x x x 2
o
−1 − 9 −4 −1 + 9 2
réelles distinctes X 1 = = = −2 et X 2 = = = 1 . Ainsi X 2 + X − 2 ≥ 0 si et seulement si
2 ×1 2 2 ×1 2
Bo
3− 1 3+ 1
réelles distinctes X 1 = = 1 et X 2 = = 2 . Ainsi X 2 − 3 X + 2 ≥ 0 si et seulement si P ( X ) ≥ 0 donc si et
2 ×1 2 ×1
seulement si X ∈ ]−∞;1] ∪ [ 2; +∞[ . On revient à l’inconnue x en résolvant :
X ∈ ]−∞;1] ⇔ X ≤ 1 ⇔ e x ≤ 1 ⇔ x ≤ 0 et X ∈ [ 2; +∞[ ⇔ X ≥ 2 ⇔ e x ≥ 2 ⇔ x ≥ ln 2 .
Ainsi S = ]−∞;1] ∪ [ ln 2; +∞[
−x
3) Puisque pour tout x ∈ \ , e > 0 , l’inéquation e − e > 0 est équivalente, par multiplication par e x , à l’inéquation
x x
Exercice n°8
1) lim x 2 = +∞ et lim e x = +∞ , donc par somme, lim x 2 + e x = +∞ ( )
i
x →+∞ x →+∞ x →+∞
uk
2) lim − x = +∞ et lim 4e x = 0 (car lim e x = 0 ), donc par somme, lim − x + 4e x = +∞
x →−∞ x →−∞ x →−∞ x →−∞
( )
1 1
= 0 et lim 3e x = +∞ , donc par soustraction, lim − 3e x = −∞
ao
3) lim
x →+∞ x x →+∞ x →+∞
x
Exercice n°9
Ch
1) Puisque lim e − x = 0 ( lim eu = 0 où on a posé u = − x ), on déduit que lim f ( x) = −4 donc la droite d’équation
x →+∞ u →−∞ x →+∞
−x
y = −4 est asymptote horizontale à C f en +∞ . De plus lim e = +∞ donc par somme lim f ( x) = +∞ .
x→−∞ x→−∞
aa
2) Puisque lim e = 0 , on déduit, par somme et quotient, que lim f ( x) = 3 , donc la droite d’équation y = 3 est
x
x →−∞ x →−∞
asymptote horizontale à C f en −∞ .
ur
Puisque lim e x = +∞ , on déduit, par somme et quotient, que lim f ( x) = 0 , donc la droite d’équation y = 0 (l’axe des
x →+∞ x →+∞
3) Puisque lim e x = +∞ et lim x = +∞ , alors par produit lim xe x = +∞ . Puisque lim x − 2 = +∞ , alors par somme,
uz
lim f ( x) = +∞
x →+∞
Bo
Puisque lim xe x = 0 (limite du cours) et lim x − 2 = −∞ , alors par somme, lim f ( x) = −∞ . Mais comme
x →−∞ x →−∞ x →−∞
4) Puisque lim e = 0 , on déduit, par différence et quotient, que lim f ( x) = −1 , donc la droite d’équation y = −1 est
x
x →−∞ x →−∞
asymptote horizontale à C f en −∞ .
Puisque lim e x = +∞ , on déduit, par différence et quotient, que lim f ( x) = 0 , donc la droite d’équation y = 0 (l’axe
x →+∞ x →+∞
1
lim e x − 1 = 0+ (car x > 0 ⇔ e x > 1 ⇔ e x − 1 > 0 ), on déduit que lim = +∞ . La droite d’équation x = 0 (l’axe des
x →0
x >0
x →0
x >0
e −1
x
Exercice n°11
1) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que somme de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ \ ,
i
uk
f ′( x) = 1 − e x
2) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que produit de fonctions qui le sont.
ao
Puisque pour tout x ∈ \ , f ( x) = u ( x ) v ( x ) avec u ( x ) = x ⇒ u ′ ( x ) = 1 et v ( x ) = e x ⇒ v′ ( x ) = e x , on aura
f ′( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 1× e x + x × e x = (1 + x ) × e x
Ch
3) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que produit de fonctions qui le sont.
Puisque pour tout x ∈ \ , f ( x) = u ( x ) v ( x ) avec u ( x ) = 2 x + 1 ⇒ u ′ ( x ) = 2 et v ( x ) = e x ⇒ v′ ( x ) = e x , on aura
f ′( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 2 × e x + ( 2 x + 1) × e x = ( 2 x + 3) × e x
aa
4) La fonction f est définie et dérivable sur ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le
ur
v ( x)
uz
u ′ ( x ) v ( x ) − u ( x ) v′ ( x ) e x x − e x × 1 e x ( x − 1)
aura f ′( x) = = =
(v ( x ))
2
x2 x2
Bo
5) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que composée de fonctions qui le sont.
En effet, pour tout x ∈ \ , f ( x ) = e ( ) où u ( x ) = − x ⇒ u ′ ( x ) = −1 , donc f ′ ( x ) = u ′ ( x ) e ( ) = −e − x
u x u x
6) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que composée et sommes de fonctions qui le sont.
Pour tout x ∈ \ , f ( x) = 3e
u( x)
− 5e x où u ( x ) = 2 x ⇒ u ′ ( x ) = 2 donc f ′( x) = 3u′ ( x ) eu ( x ) − 5e x c’est-à-dire pour tout
x ∈ \ , f ′( x) = 6e 2 x − 5e x
7) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que composée de fonctions qui le sont.
En effet, pour tout x ∈ \ , f ( x ) = e ( ) où u ( x ) = 3 x + 5 ⇒ u ′ ( x ) = 3 , donc f ′ ( x ) = u ′ ( x ) e ( ) = 3e3 x +5
u x u x
8) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que composée de fonctions qui le sont.
En effet, pour tout x ∈ \ , f ( x ) = e ( ) où u ( x ) = − x 2 + 1 ⇒ u ′ ( x ) = −2 x , donc f ′ ( x ) = u ′ ( x ) e ( ) = −2 xe − x +1
u x u x 2
2 x
10) La fonction f est définie et dérivable sur \ en tant que produit et composée de fonctions qui le sont.
Pour tout x∈\, f ( x) = u ( x ) v ( x ) avec u ( x ) = x 2 ⇒ u′ ( x ) = 2 x et
v ( x ) = e −2 x = e w( x ) ⇒ v′ ( x ) = w′ ( x ) e w( x ) = −2e−2 x .
Ainsi f ′( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 2 x × e −2 x + x 2 × ( −2 ) e −2 x = 2 x (1 − x ) × e −2 x
11) Puisque pour tout x ∈ \ , e x + 1 > 0 et que la fonction X → ln X est définie et dérivable sur ]0; +∞[ , la fonction f
sera définie et dérivable sur \ . Pour tout x ∈ \ , f ( x) = ln ( u ( x ) ) avec u ( x ) = e x + 1 ⇒ u ′ ( x ) = e x , donc
u′ ( x ) ex
f ′( x) = = x
u ( x) e +1
i
12) Puisque pour tout x ∈ \ , e x + e − x > 0 , la fonction f sera définie et dérivable sur \ en tant que quotient de fonctions
uk
u ( x)
que le sont, le dénominateur ne s’annulant . Pour tout x∈\, f ( x) = avec
v ( x)
u ( x ) = e x − e − x ⇒ u ′ ( x ) = e x − ( −1) e − x = e x + e− x
(e x
+ e − x ) ( e x + e − x ) − ( e x − e− x )( e x − e − x )
et
(e x ao
v ( x ) = e x + e − x ⇒ v′ ( x ) = e x + ( −1) e − x = e x − e− x ,
+ e− x ) − ( e x − e− x )
2 2
donc
Ch
f ′( x) = =
(e + e− x ) (e + e− x )
x 2 x 2
(e x
(
+ e− x + e x − e− x ) e x + e− x − ( e x − e− x ) ) = 2e x
× 2e − x 4
aa
= =
(e −x 2
) (e )
−x 2
(e + e− x )
2
x
+e x
+e x
ur
Exercice n°12
1) D’une part lim x 2 = +∞ , d’autre part lim 1 − x = +∞ donc par composition lim e1− x = +∞ (car lim eu = +∞ )
o
x →−∞
x2 ex
Pour tout réel x , on écrit f ( x ) = x 2 e1− x = x 2 e × e − x = e × . Puisque lim = +∞ (limite du cours bien connue, dite
Bo
ex x →+∞ x 2
x2
« de croissance comparée »), on en déduit lim x = 0 , donc par suite, lim f ( x ) = 0 . On en déduit que la droite
x →+∞ e x →+∞
d’équation y=0 (c’est-à-dire l’axe des abscisses) est asymptote horizontale à la courbe C en +∞
2) f est dérivable sur \ en tant que produit de deux fonctions qui le sont, et puisque pour tout x ∈ \ ,
f ( x ) = u ( x ) × v ( x ) où u ( x ) = x 2 ⇒ u′ ( x ) = 2 x et v ( x ) = e1− x ⇒ v′ ( x ) = −e1− x , on calcule : Pour tout x ∈ \ ,
f ′ ( x ) = u′ ( x ) × v ( x ) + u ( x ) × v′ ( x ) = 2 xe1− x + x 2 ( −e1− x ) = e1− x ( 2 x − x 2 ) = x ( 2 − x ) e1− x
Puisque pour tout x ∈ \ , e1− x > 0 , f ′ ( x ) aura le même signe que x ( 2 − x ) , expression du second degré factorisée,
dont les racines sont x=0 et x=2. D’après la règle des signes d’un trinôme du second degré, x ( 2 − x ) < 0 si et seulement
si x ∈ ]−∞;0[ ∪ ]2; +∞[ (« à l’extérieur des racines ») et x ( 2 − x ) > 0 si et seulement si x ∈ ]0; 2[
La fonction f est donc strictement décroissante sur ]−∞;0] , strictement croissante sur sur [0 ;2], et strictement
décroissante sur [ 2; +∞[
Exercice n°13
1) La fonction exponentielle étant définie sur \ , il en sera de même pour les fonctions f et g.
De plus, pour tout x ∈ \ , f ( − x ) = e − x + e = e − x + e x = f ( x ) donc f est paire.
−( − x )
lim g ( x ) = +∞
i
uk
x →+∞
lim g ( x ) = −∞
ao
x →−∞
3) La fonction exponentielle étant dérivable sur \ , il en sera de même pour les fonctions f et g.
Pour tout x ∈ \ f ′ ( x ) = e x + ( −1) e − x = g ( x ) et g ′ ( x ) = e x − ( −1) e − x = e x + e− x = f ( x )
Ch
Puisque pour tout x ∈ \ , e x > 0 et e − x > 0 , on en conclut que f ( x ) > 0 , c’est-à-dire g ′ ( x ) > 0 , donc g est strictement
croissante sur \ . Puisque g est strictement croissante sur \ et puisque g ( 0 ) = e0 − e −0 = 1 − 1 = 0 , on en déduit que pour
tout x ∈ ]−∞;0[ , g ( x ) < 0 , c’est-à-dire f ′ ( x ) < 0 , et pour tout x ∈ ]0; +∞[ , g ( x ) > 0 , c’est-à-dire f ′ ( x ) > 0 . La focntion
aa
f est donc strictement décroissante sur ]−∞;0] et strictement croissante sur [ 0; +∞[
On résume dans deux tableaux de variations :
o ur
uz
Bo
( )
= ea
2
+ 2e a e − a + ( e ) − ( ( e ) − 2e e + ( e )
−a 2 a 2 a −a −a 2
)
= e 2 a + 2e0 + e −2 a − e 2 a + 2e0 − e −2 a = 2 + 2
=4
5) Pour tous réels a et b ,
f ( a ) g (b ) + g ( a ) f (b )
( )( ) (
= e a + e − a eb − e − b + e a − e − a eb + e − b )( )
= e a eb − e a e − b + e − a eb − e − a e − b + e a eb + e a e − b − e − a e b − e − a e − b
(
= 2e a e b − 2e − a e − b = 2 e a + b − e
−( a +b )
)
= 2g ( a + b )
i
uk
X = 2 et X = −4 , soit, en revenant à la variable x , e x = 1 ⇔ x = 0 , X = 2 ⇔ e x = 2 ⇔ x = ln 2 et X = −4 ⇔ e x = −4
impossible dans \ . L’équation f ( x ) = 2e admet donc pour ensemble de solutions S = {0;ln 2}
ao
5) L’équation de la tangente à Cf au point d'abscisse 0 a pour forme y = f ′ ( 0 )( x − 0 ) + f ( 0 )
Le calcul de la dérivée : f ( x ) =
e3 x +1 + e 2 x +1
⇒ f ′ ( x ) =
( 3e 3 x +1
+ 2e 2 x +1 )( 5e x − 4 ) − ( e3 x +1 + e 2 x +1 )( 5e x )
Ch
5e x − 4 ( 5e − 4)
x 2
10e 4 x +1 − 7e3 x +1 − 8e 2 x +1
⇔ f ′( x) =
ur
( 5e − 4)
x 2
Exercice n°15
1 x
1) f ( x) = e . f est définie et continue sur \ en tant que produit de fonctions qui le sont, donc admet des primitives
4
1 x
sur \ , et pour tout F ( x) = e .
4
−x
2) f ( x) = e . f est définie et continue sur \ en tant que produit de fonctions qui le sont, donc admet des primitives
sur \ , et puisque pour tout x ∈ \ , f ( x) = − −e − x = −u ′ ( x ) e ( ) u( x)
ou u ( x ) = − x ⇒ u ′ ( x ) = −1 , F ( x) = e
u( x)
= e− x .
3) f ( x) = e 2 x +3 . f est définie et continue sur \ en tant que produit de fonctions qui le sont, donc admet des primitives
1 1
f ( x) = × 2e 2 x +3 = u′ ( x ) e ( ) u ( x ) = 2 x + 3 ⇒ u′ ( x ) = 2 ,
u x
sur \ , et puisque pour tout x∈\, ou
2 2
1 u ( x ) 1 2 x +3
F ( x) = e = e .
2 2
Exercice n°16
La fonction F, définie sur \ , par F ( x) = ( ax + b ) e x est dérivable sur \ en tant que produit de fonction qui le sont, et
pour tout x ∈ \ , F ′( x) = ae x + ( ax + b ) e x = ( ax + a + b ) e x
a = 1
F sera une primitive de f si et seulement si pour tout x ∈ \ , F ′( x) = f ( x ) ⇔
i
a + b = 2
uk
Une primitive de f sur \ est donc F ( x) = ( x + 1) e
x
ao
Exercice n°17
3 3× ex 3e x 3e x
1) Pour tout x ∈ \ , f ( x) = − x = = =
e + 1 ( e − x + 1) × e x e − x × e x + 1× e x 1 + e x
Ch
2) . f est définie et continue sur \ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne s’annulant pas (car
3e x u′ ( x )
x ∈ \ ⇒ 1 + e x > 0 donc ≠ 0 ) donc admet des primitives sur \ , et en utilisant l’écriture f ( x) = =3 ou
e +1
x
u ( x)
aa
( ) ( )
u ( x ) = e x + 1 , on obtient F ( x) = 3ln u ( x ) + k = 3ln e x + 1 + k = 3ln ( e x + 1) + k car e x + 1 > 0 sur \
ur
Exercice n°18
5
o
5
∫ e dx = e = e5 − e 2
x x
1)
2
uz
2
5 5
5 1 1 e 2 − e5
∫2 ( )
u( x) u( x) −x 5
∫2 ′
−x −5 −2
2) − e dx = u x e dx = e =
2 2 e = e − e = − =
e5 e 2 e7
Bo
2 2
2 1 e4 − 1
∫0 ( )
u( x) u( x) 2 x −1 2
∫0 ′
2 x −1 −1
3) 2e dx = u x e dx = e 0 = e 0 = e 3
− e = e 3
− =
e e
1 1
1 1 1 1 5
4) ∫ ( e + 2e − 3) dt = e 2t + 2et − 3t = e 2 + 2e1 − 3 − e 4 + 2e 2 − 6 = − e 4 + e 2 + 2e + 3
2t t
2 2 2 2 2 2 2
1
1 1 u ( x ) 1 3 x +1
5) ∫ e3 x +1dx = F (1) − F (−1) où F est une primitive de f ( x) = e3 x +1 = u ′ ( x ) e , donc F ( x) = e
u( x)
= e . Ainsi
−1
3 3 3
1
1 3×1+1 1 3×( −1)+1 1 4 −2 1 4 1 e6 − 1
∫ e 3 x +1
dx =
3
e −
3
e =
3
( e − e ) =
3
e − 2 =
e 3e 2
−1
1
ex
1
u′ ( x ) e +1
( ) ( )
dx = ln u ( x ) = ln e x + 1 = ln ( e x + 1) = ln ( e + 1) − ln ( 2 ) = ln
1 1 1
6) ∫ x dx = ∫
e +1 u ( x) 0 0 0
2
0 0
7) ∫ e ( e − 3) dx = ∫ u ′ ( x ) u ( x ) dx =
x x
= = −
2
ln 3 2 2 2
ln 3 1
ln 3
(10 − 3)
2
49
= =
2 2
1
1 −x 1 u ( x )2
1
( e − x − 2 )2
1
e −2
8) ∫ dx = ∫ e ( e − 2 ) dx = ∫ −u′ ( x ) u ( x ) dx = −
−x −x
= −
e x
2 2
0 0 0 0 0
(e − 2) (e − 2) (e − 2)
−1 2 0 2 −1 2
1
− + =− +
2 2 2 2
Exercice n°19
ex ex + 1 ex ex + 1 − ex 1
Puisque pour tout x ∈ \ , 1 − = − = = x , on utilise cette dernière écriture pour
e +1 e +1 e +1
x x x
e +1
x
e +1
1
1
calculer l’intégrale I = ∫e dx
i
x
+1
uk
0
u′ ( x )
1 x 1
e
(
dx = x − ln u ( x ) = x − ln e x + 1 = x − ln ( e x + 1) car pour tout ) ( )
1 1 1
En effet I = ∫ 1 − x dx = ∫ 1 −
e +1 u ( x) 0 0 0
ao
0 0
2
x ∈ [ 0,1] , e x + 1 > 0 . On conclut donc que I = 1 − ln ( e1 + 1) − 1 − ln ( e0 + 1) = − ln ( e + 1) + ln 2 = ln
e +1
( )
Ch
Exercice n°20
0 0
1) I = ∫ xe dx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = x ⇒ u′ ( x ) = 1 et v′ ( x ) = e ⇒ v ( x ) = e sont continûment dérivables.
x x x
aa
−1 −1
D’après la formule d’intégration par parties,
0 0
1 1 2
I = u ( x ) v ( x ) −1 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = xe x − ∫ 1× e x dx =0 − ( −1) e−1 − e x = − 1 − = − 1
0 0 0
ur
−1
−1
−1
−1 e e e
0 0
o
−1 −1
dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
0 0
1 1
I = u ( x ) v ( x ) −1 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = ( x + 2 ) e x − ∫ 1× e x dx = 2 − (1) e −1 − e x = 2 − − 1 − = 1
0 0 0
Bo
−1
−1
−1
−1 e e
0 0
3) I = ∫ ( x + 2)e x +1dx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = x + 2 ⇒ u′ ( x ) = 1 et v′ ( x ) = e x +1 ⇒ v ( x ) = e x +1 sont
−1 −1
continûment dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
0 0
I = u ( x ) v ( x ) −1 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = ( x + 2 ) e x +1 − ∫ 1× e x +1dx = 2e − (1) e1 − e x +1 = e − ( e − 1) = 1
0 0 0
−1 −1
−1 −1
Exercice n°21
π π
1) I = e x sin xdx = u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = e x ⇒ u ′ ( x ) = e x et v′ ( x ) = sin x ⇒ v ( x ) = − cos x sont continûment
∫ ∫
0 0
dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
π π π
π π
I = u ( x ) v ( x ) 0 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = −e x cos x − ∫ e x × ( − cos x ) dx = eπ + 1 + ∫ e x cos xdx
0
0 0 0
∫
On calcule J = e x cos xdx en effectuant une deuxième intégration par parties :
0
π π
J = ∫ e x cos xdx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = e x ⇒ u′ ( x ) = e x et v′ ( x ) = cos x ⇒ v ( x ) = sin x sont continûment
0 0
dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
π π
0
0 0
eπ + 1
On aboutit donc à l’équation I = eπ + 1 − I c’est-à-dire 2I = eπ + 1 et on conclut ainsi que I =
2
π π
2) I = ∫ e 2 x cos xdx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = e 2 x ⇒ u ′ ( x ) = 2e 2 x et v′ ( x ) = cos x ⇒ v ( x ) = sin x sont
0 0
continûment dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
π π π
π π
I = u ( x ) v ( x ) 0 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = e sin x − ∫ 2e sin xdx = 0 − 0 − ∫ 2e 2 x sin xdx
2x 2x
0
0 0 0
π
i
∫
On calcule J = 2e 2 x sin xdx en effectuant une deuxième intégration par parties :
uk
0
π π
J = ∫ 2e 2 x sin xdx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = 2e 2 x ⇒ u ′ ( x ) = 4 e 2 x et v′ ( x ) = sin x ⇒ v ( x ) = − cos x sont
ao
0 0
continûment dérivables. D’après la formule d’intégration par parties,
π π π
Ch
π π
J = u ( x ) v ( x ) 0 − ∫ u′ ( x ) v ( x ) dx = −2e2 x cos x − ∫ 4e2 x ( − cos x ) dx = 2e2π + 2 + 4∫ e2 x cos xdx = 2e2π + 2 + 4 I
0
0 0 0
2 2π
On aboutit donc à l’équation I = −2e 2π − 2 − 4 I c’est-à-dire 5 I = −2e 2π − 2 et on conclut ainsi que I = − ( e + 1)
aa
5
Exercice n°22
1) La fonction N est solution de l’équation différentielle N ′(t ) = aN (t ) avec a = -0,0001238.
ur
D’après le cours, elle est donc de la forme N (t ) = Ce −0,0001238 t où C est une constante réelle.
o
−0 , 0001238 t
N (t ) = N 0 e
2) Au bout de 20000 ans le nombre d’atomes de 14C restant vaut N (20000) = N 0 e −0,0001238×20000 = N 0 e −2,476
Bo
N 0 e −2,476 − N 0
La variations en pourcentages du nombre d’atomes vaut donc × 100 = ( e −2,476 − 1) ×100 ≈ −91, 6%
N0
La matière organique aura donc perdu environ 91,6 % d’atomes.
1
3) Il faut trouver la valeur de t pour laquelle N (t ) = N0
2
1 ln ( 0,5 )
On résout donc N 0 e −0,0001238 t = N 0 ⇔ e −0,0001238 t = 0,5 ⇔ −0, 0001238t = ln ( 0,5 ) ⇔ t = ≈ 5599
2 −0, 0001238
années. La période (ou demi-vie) du carbone 14C vaut donc 5599 ans
4) Puisque le fragment a perdu 30 % de sa matière originelle, il lui en reste 70 %, et il faut donc trouver la valeur de t pour
laquelle N (t ) = 0, 7 N 0
ln ( 0, 7 )
On résout donc N 0 e −0,0001238 t = 0, 7 N 0 ⇔ e −0,0001238 t = 0, 7 ⇔ −0, 0001238t = ln ( 0, 7 ) ⇔ t = ≈ 2281
−0, 0001238
Le fragment a donc un âge d’environ 2281 ans