R ÉSUMÉ DE COURS : É QUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES

N IVEAU :MP

É QUA - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 1 É QUA - DIFF LINÉAIRES À COEFS CONSTANTS É QU - DIFF LINÉAIRES D ’ ORDRE 2
F est un K-espace vectoriel normé de dimension finie n > 1, β une
base de F . Si Propriété: Les problèmes de Cauhy Propriété: Le problème de Cauchy
u ∈ L(F ) et x ∈ F , on note u.x plutôt que u(x). Soit a ∈ C I, L(F ) et b ∈ C(I, F ).
a constante  00
x + a(t) · x0 + b(t) · x = c(t)
où t0 ∈ I, u0 , v0 ∈ K
Définition: Équation différentielle linéaire du 1er ordre
∀(t0 , x0 ) ∈ R × F , l’unique solution au problème de Cauchy
1. ( x(t0 ) = u0 , x0 (t0 ) = v0
On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre toute équation x0 = a.x admet une et une seule solution.
du type : (L) : x0 = a.x + b. est t 7−→ e(t−t0 )a x0
x(t0 ) = x0
On appelle équation homogène associée à (L) l’équation: (H) : x0 = a.x Propriété: Structure des solutions de (L) et de (H)
2. Pour tout (t0 , x0 ) ∈ I × F , l’unique solution au problème de Cauchy
(
0 Z t 1. L’ensemble SH des solutions de H est un sous-espace vectoriel de di-
Définition: Solution de l’équation différentielle linéaire x = a.x + b
est t 7−→ e(t−t0 )a .x0 + e(t−s)a b(s) ds mension 2 du K-espace vectoriel C 2 (I, K).
Une solution de l’équation différentielle linéaire (L) est une fonction ϕ ∈ x(t0 ) = x0 t0
D(I, F ) telle que : ∀t ∈ I, ϕ0 (t) = a(t).ϕ(t) + b(t) 2. L’ensemble SL des solutions de (L) est un sous-espace affine de C 2 (I, K)
Définition: Système différentiel de direction SH .
Propriété: Régularité des solutions Aux applications a et b sont associées les applications A : t 7−→ Mn (K) et
B : t 7−→ Mn,1 (K), où, pour tout t ∈ I, A(t) et B(t) sont les matrices de Propriété: Méthode de variation des constantes
Si ϕ est solution de (L), alors ϕ ∈ C 1 (I, F ). a(t) et b(t) dans la base B. On appelle système différentiel l’équation notée
Si a et b sont de classe C k alors ϕ sera de classe C k+1 . Soit (h1 , h2 ) une base de SH : pour tout f ∈ C 2 (I, K), il existe un unique
X 0 = A(t)X + B(t) dont les inconnues X sont à valeurs dans Mn,1 (K). couple (u1 , u2 ) d’applications de C l (I, K) tel que: f = u1 .h1 + u2 .h2 . Alors
Propriété: Théorème de Cauchy-Lipschitz-linéaire ( 0
u1 .h1 + u02 h2 = 0
Méthode
f solution de (L) ⇐⇒
 0
x = a(t).x + b(t)
Le PC : où (t0 , x0 ) ∈ I × F admet une et une seule Si A est diagonalisable ( resp trigonalisable ), ∃P ∈ GLn (K) telle que u01 h01 + u02 h02 = c
x(t0 ) = x0
P −1 AP = T diagonale ( resp triangulaire supérieure). On effectue alors le
solution.
changement de fonction inconnue défini par:
Propriété: Structures de SH et de SL Y = P −1 X ⇐⇒ X = P Y É QU - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 2 ( CONSTANT )
qui aboutit aux nouveaux systèmes différentiels:
1. SH est un sev de C 1 (I, F ) isomorphe à F , dim SH = n Soit a, b, c ∈ K avec a 6= 0 et (H) l’équation différentielle
(L2 ) : Y 0 = T Y + P −1 B(t)
2. SL est un sous-espace affine de C 1 (I, F ) de direction SH (H) : ay 00 (t) + by 0 (t) + cy(t) = 0
(H2 ) : Z0 = T Z
d’équation caractéristique (EC) : ar2 + br + c = 0
Définition: Wronskien
On résout ces systèmes par la méthode de la remontée.
Soient (ϕ1 , . . . , ϕn ) une famille de fonctions de I à valeurs dans F . Pour tout Propriété
t ∈ I la matrice W (t) = Matβ (ϕ1 (t), . . . , ϕn (t)) est appelée matrice wronski- 1. Si (EC) possède des racines distinctes r1 et r2 , les solutions de
enne en t du système H = (ϕ1 , . . . , ϕn ) par rapport à la base B. Si A n’est pas trigonalisable, dans ce cas K = R, alors on résout le système
l’équation homogène (H) sont les fonctions définies par y(t) = λ1 er1 t +
Le déterminant w(t) = det W (t) est appelé le wronskien en t du système différentiel avec le corps de base C puis on cherche les solutions réelles.
λ2 er2 t où λ1 , λ2 ∈ K
H = (ϕ1 , . . . , ϕn ) par rapport à la base B 2. Si (EC) possède une racine double r, les solutions de l’équation ho-
mogène (H) sont les fonctions définies par y(t) = (λ1 t + λ2 ) ert où
Propriété: Base de SH É QUATION SCALAIRE D ’ ORDRE n λ1 , λ2 ∈ K
Soit (ϕ1 , . . . , ϕn ) une famille de n éléments de SH espace solution de (H) : Une équation différentielle scalaire linéaire d’ordre n définie sur I est toute équation
x0 = a(t).x. Alors n−1 Propriété
X
(E) : x(n) + ak x(k) = b, avec a0 , · · · , an−1 : I −→ K et b : I −→ K continues, et Soit a, b, c ∈ R. Si l’équation ar2 + br + c = 0 possède des racines distinctes
1. Pour tout t ∈ I, rg (ϕ1 , . . . , ϕn ) = rg (ϕ1 (t), . . . , ϕn (t)) k=0 complexes conjuguées: p + iq et p − iq avec (p, q) ∈ R × R∗ . Les solutions
2. Les trois affirmations suivantes sont équivalentes: d’inconnue x : I −→ K fonction n fois dérivable. On a réelles sont les fonctions:
n−1
(a) (ϕ1 , . . . , ϕn ) est une base de SH ; 
R −→ R
X
(b) ∀t ∈ I, w(t) 6= 0; x(n) + ak x(k) = b ⇐⇒ X 0 = AX + B f: où (α, β) ∈ R 2
k=0 t 7−→ (α cos(qt) + β sin(qt)) ept
(c) ∃t0 ∈ I / w(t0 ) 6= 0.
 
0 1 0 ··· 0 Propriété
Au quel cas (ϕ1 , . . . , ϕn ) est un système fondamental de solutions de (H)
 
 .. .. .. .. ..  0
 . . . . .   ..  Soit P un polynôme. L’équation ay 00 + by 0 + cy = P (t)eαt admet une solution
.
 
Propriété: Variation des constantes Avec A =  .
 .. .. ..  et B =  
particulière de la forme yp (t) = tm Q(t)eαt où Q est une fonction polynomiale
. . 0
 
 0
  de même degré que P
Soit (ϕ1 , . . . , ϕn ) un système fondamental de solutions de (H). Soient  0 ··· ··· 0 1 
b
n
X −a0 ··· ··· ··· −an−1 • Si α n’est pas solution de (EC), alors m = 0
λ1 , . . . , λn ∈ C 1 (I, K) tel que ϕ = λi ϕi . Alors
i=1 Propriété • Si α est solution simple de (EC), alors m = 1
• Si α est solution double de (EC), alors m = 2
n
X • L’ensemble S0 des solutions sur I de l’équation homogène (E0 ) :
ϕ est solution de (L) ⇔ λ0i ϕi = b ⇔ λ0 = W −1 B n−1
X
i=1
x(n) + ak x(k) = 0 est un sev de l’espace C n (I, K) de dimension n C ONTACT I NFORMATION
. k=0
Où λ = Mat (ϕ) et B = Mat (b) Web: www.elamdaoui.com
B B • L’ensemble S des solutions sur I de l’équation complète (E) est un
Email: elamdaoui@gmail.com
sous-espace affine de C n (I, K) de direction S0 .
Phone: 06 62 30 38 81