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DE MATHÉMATIQUES AU
BACCALAURÉAT DU TCHAD SÉRIE D DE
1997 - 2021
Mathématiques au Bac Tchad Série D 2014
Corrigé
Exercice 1
On tire au hasard une boule du sac. On note sa couleur, on la remet dans le sac puis on tire au hasard une
seconde boule et on note sa couleur.
À chaque tirage, on peut donc obtenir toutes les boules de l’urne. Ainsi Ω est l’ensemble de 2-listes d’élé-
ments de {R1 , R2 , R3 , R4 , R5 , N1 , N2 , N3 } qui contient 8 éléments, et par suite CardΩ = 82 = 64.
Puisque les boules sont indiscernables au toucher, donc les tirages sont équiprobables.
On peut obtenir 1 boule rouge en première position et 1 boule noire en deuxième position ou 1 boule noire
en première position et 1 boule rouge en deuxième position. Ainsi l’événement A est la réunion de deux
événements incompatibles A1 et A2 et CardA = CardA1 + CardA2 .
CardA1 = 51 × 31 = 15 (on a tiré dans l’ordre 1 boule rouge parmi les 5 et 1 boule noire parmi les 3).
CardA2 = 31 × 51 = 15 (on a tiré dans l’ordre 1 boule noire parmi les 3 et 1 boule rouge parmi les 5).
CardA 30 15
Donc CardA = 15 + 15 = 30 et par suite P( A) = = = .
CardΩ 64 32
15
La probabilité d’obtenir deux de couleurs différentes est : .
32
On peut obtenir 2 boules rouges ou 2 boules noires. Ainsi l’événement B est la réunion de deux événements
incompatibles B1 et B2 et CardB = CardB1 + Card22 .
Exercice 2
√ √
z1 = 3 + 1 ( 1 + i) et z2 = 3 − 1 (−1 + i) .
√ √
Rez2 − 3+1 2
= = =−
cos θ 2 √ √
| z2 | 2 3−1 2
3π
√ √ d’où θ2 = + k2π où k ∈ Z.
Imz2 3−1 2 4
sin θ2 = = √ √ =
| z2 | 2 3−1 2
2. On pose
z1
u = z1 × z2 et v= .
z2
√ √ √ 2
r
t = z1 − z2 = 2 3 + i et |t| = 2 3 + i = 2 3 + 12 = 2 × 2 = 4.
Rew 2 1
cos α = = =
|w | 4√ 2 √ π
d’où α= + k2π où k ∈ Z.
Imw 2 3 3 3
sin α = = =
|w | 4 2
√ √
Ret 2 3 3
cos β = = =
|t| 4 2 π
d’où β= + k2π où k ∈ Z.
Imt 2 1 6
sin β = = =
|t| 4 2
Exercice 3
2x
f ( x) = .
( x2 − 1) 2
1
g( x ) = .
x ( x2 − 1)
• Trouvons trois constantes réelles a, b et c telles que pour tout x de l’intervalle ]1 ; +∞[, on ait
a b c
g( x ) = + + .
x x+1 x−1
Z α
2x
I (α) = dx.
2 ( x 2 − 1) 2
Z α Z α iα
2x h 1 1
I (α) = 2
dx = f ( x) dx = F ( x) = F (α) − F (2) = − + 2
( x 2 − 1)
2 2 2 α2 −1 2 −1
1 1
= − 2 .
3 α −1
b) • Déterminons lim I (α).
α→+ ∞
1 1 1 1
On a : lim I (α) = lim − 2 = , car lim 2 = 0.
α→+ ∞ α→+ ∞ 3 α −1 3 α →+ ∞ α −1
Problème
Partie A
• Étude de la continuité de f en 0.
1
Posons X = . Si x → 0− , alors X → −∞ et si x → 0+ , alors X → +∞.
x
1 1 1 eX
On a : lim f ( x) = lim xe x = lim = 0.
x →0− x →0− 2 X →− ∞ 2 X
1 1 1 eX
On a : lim f ( x) = lim xe x = lim = +∞.
x →0+ x →0+ 2 X →+ ∞ 2 X
• Étude la dérivabilité de f en 0.
Puisque la fonction f n’est pas continue pas en 0, alors elle n’est pas dérivable en 0.
f ( x ) − f ( 0) 1 1 f ( x ) − f ( 0) 1 1
En effet, lim = lim− e x = 0 et lim+ = lim− e x = +∞.
x →0− x−0 x →0 2 x →0 x−0 x →0 2
Cependant, comme f admet 0 pour nombre dérivé à gauche de 0, la courbe représentative de f admet une
demi-tangente en l’origine de support l’axe des abscisses.
• Étude des limites de f aux bornes de son ensemble de définition qui est R.
1 1 1 1
lim f ( x) = lim xe x = −∞ car lim x = −∞ et lim e x = 1.
x →− ∞ x →− ∞ 2 x →− ∞ 2 x →− ∞
1 1 1 1
lim f ( x) = lim xe x = +∞ car lim x = +∞ et lim e x = 1.
x →+ ∞ x →+ ∞ 2 x →+ ∞ 2 x →+ ∞
La fonction f est dérivable comme produit et composée de fonctions dérivable sur R ⋆ et pour tout x ∈ R ⋆ ,
x −∞ 0 1 +∞
Signe de
− − 0 +
x−1
Signe de
− 0 + +
x
Signe de
+ − 0 +
f ′ ( x)
On en déduit que :
Pour tout x ∈] − ∞ ; 0[∪]1 ; +∞[, f ′ ( x) > 0 ; donc f est strictement croissante sur ] − ∞ ; 0[ et sur
]1 ; + ∞ [.
Pour tout x ∈]0 ; 1[, f ′ ( x) < 0 ; donc f est strictement décroissante sur ]0 ; 1[.
• Tableau de variations de f .
x −∞ 0 1 +∞
Signe
+ − 0 +
de f ′ ( x)
0 +∞ +∞
Variations
de f e
−∞ 2
Puisque la limite de f en l’infini est l’infini, la courbe (C ) admet des branches infinies.
(C )
3
e
2
1
−
→
(D )
0
−3 −2 −1 O0 −
→ı 1 2 3 4
(C )
−1
Partie B
x3
Soit la fonction g : x 7−→ .
x2 − x − 2
1. Définissons son domaine de définition, sa dérivée et son sens de variations.
La fonction g est une fonction rationnelle, donc dérivable sur tout intervalle inclus dans son ensemble de
définition, et :
3x2 ( x2 − x − 2) − x3 (2x − 1) x2 ( x2 − 2x − 6)
g′ ( x ) = = .
( x 2 − x − 2) 2 ( x 2 − x − 2) 2
g′ ( x) s’annule si, et seulement si, x = 0 ou x2 − 2x − 6 = 0.
√ √
La dernière équation a pour discriminant réduit ∆′ = 7 et ses racines sont 1 + 7 et 1 − 7.
x2
Pour tout x ∈ R \ {−1 ; 2}, > 0, donc g′ ( x) a le même signe que le trinôme x2 − 2x − 6.
( x2 − x − 2) 2
Comme le coefficient dominant de ce trinôme est 1 > 0, il est donc positif « à l’intérieur » des racines,
négatif « entre » les racines.
On en déduit que :
i √ h i √ h
Pour tout x ∈ −∞ ; 1 + 7 ∪ 1 + 7 ; +∞ , g′ ( x) > 0 ; donc g est strictement croissante sur
i √ h i √ h
−∞ ; 1 + 7 et sur 1 + 7 ; +∞ .
i √ h i h i √ h
Pour tout x ∈ 1 − 7 ; −1 ∪ − 1 ; 2 ∪ 2 ; 1 + 7 , g′ ( x) < 0 ; donc g est strictement décroissante
i √ h i h i √ h
sur 1 − 7 ; −1 , sur − 1 ; 2 et sur 2 ; 1 + 7 .
x3 x3
lim g( x) = lim = lim = lim x = +∞.
x →+ ∞ x →+ ∞ x2 − x − 2 x →+ ∞ x2 x →+ ∞
g( x ) x3 x2 + 2x
De plus : lim = lim = 1 et lim ( g ( x ) − x ) = lim = 1.
x →± ∞ x x →± ∞ x ( x2 − x − 2) x →± ∞ x →± ∞ x2 − x − 2
• Tableau de variation de g.
√ √
x −∞ 1− 7 −1 0 2 1+ 7 +∞
Signe
+ 0 − − − 0 +
de g′ ( x)
√
g(1 − 7) +∞ +∞ +∞
Variations
0
de g √
−∞ −∞ −∞ g(1 + 7)
√ √
√ 20 − 14 7 √ 20 + 14 7
On a : g(1 − 7) = ≈ −1, 89 et g(1 + 7) = ≈ 6, 34.
9 9
−→ − →
3. Traçons la courbe (C ) représentative de g dans le repère orthonormal O, ı , d’unité graphique 1cm.
(C )
7
√
20 + 14 7
9
6
(D1 )
2
(D2 ) 1 (D3 )
√ −
→
1− 7
0 √
−6 −5 −4 −3 −2 −1 O0 −
→ı 1 2 3
1+ 7
4 5 6 7 8 9 10
−1 (C )
√
20 − 14 7
−2 9
(C )
−3
−4