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DS2 - Corrigé

2 2 2
Exercice 1 :  de 2z − (1 + 3i)z − 2 est ∆ = (1 + 3i) + 16 = 8 + 6i = (a + ib) .
a) Le discriminant
2 2
a − b = 8

On résout le système 2ab = 6 Ses racines carrées sont donc δ = 3 + i et −δ.

 2 2
a + b = 10
(1+3i)+δ (1+3i)−δ −1+i
Les solutions de l’équation sont ainsi 4 = 1 + i et 4 = 2 .
2 4 4
b) On remarque que z = 0 n’est pas solution de l’équation (z + 1) = z .
Soit z ∈ C∗ . On résout par équivalence :
 2 4 2
On a : (z 2 + 1)4 = z 4 ⇔ z z+1 = 1 ⇔ ∃ω ∈ U4 , z z+1 = ω
⇔ ω ∈ U4 , z 2 − ωz + 1 = 0 de

discriminant √
δ = ω 2 − 4.
1+i 3 1−i 3
Si ω = 1, on trouve z = 2 ou z = 2 .
√ √
Si ω = i, on trouve z = i+i2 5 ou z = i−i2 5 .
√ √
Si ω = −1, on trouve z = −1+i 2√
3
ou z = −1−i2√ .
3

Si ω = −i, on trouve z = −i+i 2


5
ou z = −i−i2
5
.
Ainsi l’équation admet ces huit solutions complexes.
c) Soit z ∈ C. On pose y = z 3 . On a z 6 + 2iz 3 − 2 = 0 ⇔ y 2 + 2iy − 2 = 0.
Le discriminant de√ce polynôme est ∆ = (2i)2 + 8 = 4. Donc y = −i + 1 ou y = −i − 1.
Puis z 3 = 1 − i = √ 2eiπ/4 ⇔ ∃ω ∈ U3 , z = 21/6 eiπ/12 ω.
Puis z = −1 − i = 2e−3iπ/4
3
∃ω ∈ U3 , z = 21/6 e−iπ/4 ω.
 1/6⇔iπ/12
; 21/6 e9iπ/12 ; 21/6 e17iπ/12 ; 21/6 e−iπ/4 ; 21/6 e5iπ/12 ; 21/6 e13iπ/12 .

Les six solutions sont donc 2 e
d) On remarque z = 1 n’est pas solution de z 7 + z 6 + z 5 + z 4 + z 3 + z 2 + z + 1 = 0. Soit z ∈ C \ {1}.
8
−1
On a z 7 + z 6 + z 5 + z 4 + z 3 + z 2 + z + 1 = 0 ⇔ zz−1 = 0 ⇔ z 8 = 1 ⇔ z ∈ U8 .
ikπ/4
Donc l’ensemble des solutions est U8 \ {1} = {e pour k ∈ J1, 7K}.
Exercice 2 : a) On reconnait une suite arithmético-géométrique. Soit l ∈ R, on a l = 2l − 3 ⇔ l = 3.
Donc pour n ∈ N, un = 2n (u0 − l) + l = 3 − 2n .
b) On reconnait une suite arithmético-géométrique.
√ √ √ √
Soit l ∈ R, on a l = 2l + 1 ⇔ (1 − 2)l = 1 ⇔ l = 1−1√2 = 1+ 2
1−2 = −1 − 2.
√ n √ n/2 √
Donc pour n ∈ N, qn = 2 (q0 − l) + l = (2 + 2 2)2 − (1 + 2).
c) On reconnait une suite récurrente linéaire d’ordre 2. Son polynôme caractéristique est X 2 −
10X + 21 = (X − 3)(X − 7).
Donc pour tout n ∈ N,(vn = λ1 3n + λ2 7n avec λ1(, λ2 ∈ R à déterminer.
3 = v0 = λ1 + λ2 λ1 = 17/4
On résout le système ⇔
4 = v1 = 3λ1 + 7λ2 λ2 = −5/4
d) On reconnait une suite récurrente linéaire d’ordre 2. Son polynôme caractéristique est X 2 −
2X + 4 = (X − 1)2 + 3. √
Ses racines sont donc 1 + i 3 = 2eiπ/3 et 2e−iπ/3 .
Donc pour tout n ∈ N, wn = 2n (λ1 cos(nπ/3) + λ2 sin(nπ/3)) avec λ1 , λ2 ∈ R à déterminer.
( (
1 = w0 = λ1 λ1 = 1
On résout le système 1

3
 ⇔ √
2 = w1 = 2 2 λ1 + 2 λ2 λ2 = 3/3
Problème I : a) Soit z ∈ C.
On a z ∈ f −1 {−1} ⇔ f (z) = −1 ⇔ z 2 + 2z + 1 = 0 ⇔ z = −1. Donc f −1 {−1} = {−1}.
On a z ∈ f −1 {0} ⇔ f (z) = 0 ⇔ z 2 + 2z = 0 ⇔ z = 0 ou z = −2. Donc f −1 {0} = {0; −2}.
L’application n’est pas injective car f (0) = f (−2) avec 0 6= −2.
b) Soit z = x + iy ∈ C. On a z ∈ f −1 (R) ⇔ z 2 + 2z ∈ R ⇔ Im(z 2 + 2z) = 0 ⇔ 2xy + 2y = 0 ⇔
y(x + 1) = 0 ⇔ y = 0 ou x = −1.
Donc f −1 (R) = {x + i0 pour x ∈ R} ∪ {−1 + iy pour y ∈ R} = R ∪ (−1 + iR).
Géométriquement on obtient la réunion de deux droites perpendiculaires.

N.Provost PCSI1 2019-2020


c) Soit z ∈ C. On a z ∈ f −1 (U) ⇔ ∃ω ∈ U, z 2 + 2z = ω ⇔ ∃θ ∈] − π, π], z 2 + 2z − eiθ = 0.
−iθ/2
Le discriminant est ∆ = 4 + 4eiθ = 4eiθ/2
p (e + eiθ/2 ) = 8 cos(θ/2)eiθ/2 avec cos(θ/2) ≥ 0.
Donc les racines carrés de ∆ sont δ = p8 cos(θ/2)eiθ/4 et −δ.

Les solutions sont ainsi −1 + ε 2eiθ/4 cos(θ/2) avec ε ∈ {−1, 1}.
d) Soit y ∈ C. On recherche z ∈ C tel que f (z) = y ⇔ z 2 + 2z = y ⇔ z 2 + 2z − y = 0. Or d’après
le cours, un polynôme du second degré à toujours au moins une solution dans C. Donc il existe
au moins un antécédent z = −2+δ
2 et f est ainsi surjective.
Problème II : a) (⇒) Si f est injective, il suffit de remarquer que f (E) = (A, B) = f (A ∪ B) pour
déduire E = A ∪ B.
(⇐) Si A∪B = E alors pour deux parties X1 et X2 tel que (X1 ∩A, X1 ∩B) = (X2 ∩A, X2 ∩B).
On a :

X1 = X1 ∩ (A ∪ B) = (X1 ∩ A) ∪ (X1 ∩ B) = (X2 ∩ A) ∪ (X2 ∩ B) = X2 ∩ (A ∪ B) = X2 .

b) (⇒) Si f est surjective, alors il existe X tel que (X ∩ A, X ∩ B) = (A, ). Une telle partie vérifie
A ⊂ X donc A ∩ B ⊂ X ∩ B = ∅.
(⇐) Si A ∩ B = ∅, alors un couple de partie (C1 , C2 ) ∈ P(A) × P(B) est l’image par f de
C1 ∪ C2 . En effet, on a :

(C1 ∪ C2 ) ∩ A = (C1 ∩ A) ∪ (C2 ∩ A) = C1 ∪ ∅ = C1 .

Et par symétrie on a : (C1 ∪ C2 ) ∩ B = C2 .


c) D’après a) et b), f est bijective ssi A ∩ B = ∅ et A ∪ B = E, c’est à dire ssi A et B forme une
partition de E. Dans ce cas, on a :

f −1 : P(A) × P(B) → P(E), (X1 , X2 ) 7→ X1 ∪ X2 .

Problème III : a) On utilise 1 + ω + ω 2 + ω 3 + ω 4 = (ω 5 − 1)/(ω − 1) = 0. On remarque alors que


u + v = −1 puis uv = (ω + ω 4 )(ω 2 + ω 3 ) = ω 3 + ω 4 + ω 6 + ω 7 = ω 3 + ω 4 + ω + ω 2 = −1. Alors
u et v sont les racines de (x − u)(x − v) = x2 − (u + v)x + uv = x2 + x − 1.
b) On a : u = ω + ω 4 = ω +√ω̄ = 2 Re(ω) = 2 cos(2π/5).

La résolution de l’équation x2 + x − 1 = 0
donne v < 0 < u = −1+2 5 . Donc cos(2π/5) = 5−1 4 .
c) On remarque que A1 et A4 sont symétrique par rapport à l’axe des abscisses car leurs affixes
4
sont conjugués. Le point H est donc le milieu du segment. Il est d’affixe ω+ω
2 = cos(2π/5).
√ √
d) Le rayon du cercle C est |i − (−1/2)| = 5/2. √ Donc le point M est d’affixe −(1/2) + 5/2.
Donc le milieu [OM ] est bien d’affixe moitié : ( 5 − 1)/4. C’est le point H.
e) Ceci donne une méthode pour tracer un pentagone à la règle et au compas.

N.Provost PCSI1 2019-2020

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