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1ère S Correction du devoir commun de mathématiques

Exercice 1
1. Le discriminant de ce trinôme du second degré est ∆ = 32 − 4 × 2 × 1 = 1 > 0. L’équation
−3 − 1 −3 + 1 1
admet donc deux solutions réelles distinctes : x1 = = −1 et x1 = = − , soit la
2×2 2×2 2
réponse c.
2. f (x) est défini pour des valeurs de x telles que −x2 + 4x + 5 ≥ 0.
Le discriminant de ce trinôme du second degré est ∆ = 42 − 4 × (−1) × 5 = 36 = 62 > 0. Ce
−4 − 6 −4 + 6
trinôme admet donc deux racines réelles distinctes : x1 = = 5 et x1 = = −1.
2 × (−1) 2 × (−1)
Enfin, ce trinôme est positif, donc du signe de −a, à l’intérieur de ses racines, soit sur l’intervalle
[−1; 5], soit la réponse a.
3. L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 est y = f ′ (1)(x − 1) + f (1), avec f ′ (x) = 6x2 − 4,
soit f ′ (1) = 2, et f (1) = −1.
Ainsi, l’équation de la tangente est y = 2(x − 1) − 1 = 2x − 3, soit la réponse b.
1 1
4. g ◦ f (x) = g (f (x)) = g(−3x) = 2
= 2 , soit la réponse c.
(−3x) + 1 9x + 1
5. x2 + y 2 − 6x + 4y + 1 = 0 √ ⇐⇒ (x − 3)2 + (y + 2)2 = 12. Il s’agit de l’équation d’un cercle de
centre Ω(3; −2) et de rayon 12, soit la réponse a.
q √
6. Les coordonnées polaires de M sont M(r; θ), avec r = OM = (−1)2 + (− 3)2 = 2, et l’angle
1

 cos θ = −

θ tel que 2 , soit θ = − 2π , soit la réponse c.

 sin θ = − 3
 3
2
Exercice 2
1. f est une fonction polynôme, donc dérivable sur IR, avec, pour tout x réel, f ′ (x) = 3x2 + 2x − 16.
Le discriminant de ce trinôme du second degré est ∆ = 4 − 4 × 3 × (−16) = −188 < 0. Ce trinôme
n’admet donc aucune racine réelle, et est toujours du signe de a = 3 > 0.
Ainsi, f est dérivable, strictement croissante sur IR donc aussi sur [0; 1], avec de plus, f (0) = −5 < 0
et f (1) = 13 > 0. On en déduit, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, que l’équation
f (x) = 0 admet une unique solution α ∈]0; 1[.
2. On trouve à l’aide de la calculatrice que 0, 30 < α < 0, 31.

Exercice 3
1. a) f est définie sur Df = IR \ {2} =] − ∞; 2[ ∪ ]2; +∞[.
Limites en l’infini : f est une fonction rationnelle, donc a la même limite en l’infini que le
−2x2
quotient de ses termes de plus haut degré, soit lim f (x) = lim lim (−2x) = +∞, et,
x→−∞ x→−∞ x x→−∞
de même, lim f (x) = lim (−2x) = −∞.
x→+∞ x→+∞
2
Limites en 2 : lim (−2x + 7x − 5) = 1, et, lim− (x − 2) = 0− , d’où, lim− f (x) = −∞, et de
x→2 x→2 x→2
même, lim+ (x − 2) = 0+ , d’où, lim+ f (x) = +∞.
x→2 x→2
b) On déduit du calcul de limites en 2, que la droite d’équation x = 2 est asymptote verticale à Cf .
1 (−2x + 3)(x − 2) + 1 −2x2 + 7x − 5
2. a) Pour tout x 6= 2, −2x + 3 + = = qui est bien égal
x−2 x−2 x−2
à f (x).
1 h i
On a alors, f (x) − (−2x + 3) = , d’où, lim f (x) − (−2x + 3) = 0, de même que,
h i x−2 x→−∞

lim f (x) − (−2x + 3) = 0.


x→+∞
On en déduit que la droite D d’équation y = −2x + 3 est asymptote oblique à Cf en −∞ et
+∞.
1 1
b) Pour tout x 6= 2, f (x) − (−2x + 3) = . Ainsi, lorsque x < 2, < 0, c’est-à-dire
x−2 x−2
f (x) − (−2x + 3) < 0, ou encore f (x) < −2x + 3 : Cf est au dessous de D sur ] − ∞; 2[.
1
De même, lorsque x > 2, > 0, et donc f (x) > −2x+3 : Cf est au dessus de D sur ]2; +∞[.
x−2
3. 14
13
a) f est le quotient des fonctions u : x 7→ −2x2 + 7x − 5 12
11
et v : x 7→ x − 2 qui sont dérivables sur IR, avec
10
v(x) = 0 ⇐⇒ x = 2, donc f est dérivable sur IR \ {2}, 9
avec, pour tout x 6= 2, 8
u′ (x)v(x) − u(x)v ′ (x) −2x2 + 8x − 9 7
f ′ (x) = = . 6
[v(x)]2 (x − 2)2 5
b) Le discriminant du trinôme du second degré au 4
3
numérateur de f ′ est ∆ = 82 −4×(−2)×(−9) = −8 < 0. 2
Ce trinôme n’admet pas de racine réelle et est donc tou- 1
jours du signe de a = −2 < 0. 0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7
-1
x −∞ 2 +∞ -2
2
−2x + 8x − 9 − | − -3
-4
(x − 2)2 + 0| +
-5
f ′ (x) − || − -6
+∞ +∞ -7

f ց ց -8
-9
−∞ −∞ -10
-11
-12

Exercice 4
1. f est une fonction polynôme, donc dérivable sur IR, avec, pour tout x réel, f ′ (x) = −3x2 +2ax+b.
2. Au point d’abscisse −1, la tangente à C est horizontale, d’où f (−1) = −3 − 2a + b = 0.
La tangente à C au point d’abscisse 0 a pour équation y = 4x + 3, d’où on en déduit que
f ′ (0) = b = 4, et que f (0) = c = 3. Finalement, la première équation donne a = 21 .

5
Exercice       
−→ xB − xA −→ −1 −→ −3 −−→ −2
1. a) AB , soit AB , de même AC , et, BC .
yB − yA −2 2 4
−→ −→
AB · AC = −1 × (−3) + (−2)  × 2 = −1
−→ −−→ −→ −−→
BA · BC = −AB · BC = − − 1 × (−2) + (−2) × 4) = 6
−→ −−→ −→ −−→
CA · CB = AC · BC = −3 × (−2) + 2 × 4 = 14
−→ −−→ √
[ = 6, avec BA (−1)2 + (−2)2 = 5, et, BC = (−2)2 + 42 =
p p
b) √BA·BC = BA×BC×cos ABC
20.
[ =√ √ 6 6 3 [ ∼ 53◦ .
On en déduit que cos ABC = = , soit, à la calculatrice, ABC
5 20 10 5
−−→ −−→
2. a) M(x, y) ∈ ∆ ⇐⇒ (AM) ⊥ (BC) ⇐⇒ AM · BC = 0
⇐⇒ (2 − x) × (−2) + (1 − y) × 4 = 0 ⇐⇒ 2x − 4y = 0 ⇐⇒ x − 2y = 0
b) Le point H est l’intersection des droites ∆ et (BC).
yB − yC −4
Equation de (BC) : y = ax + b, avec le coefficient directeur a = = = −2.
xB − xC 2
De plus, B ∈ (BC), et donc, yB = axB + b, soit, −1 = −2 × 1 + b, d’où, b = 1.
Au final, l’équation de (BC) est y = −2x + 1.
y = 51
    
y = −2x + 1 y = −4y + 1 2 1
H(x; y) ∈ (BC)∩∆, soit ⇐⇒ 2 , d’où, H ; .
x − 2y = 0 x = 2y x = 2y = 5 5 5

Exercice 6 −−→ −−→ −−→


1. Pour tout point M du plan, MC + 3MD = 4MF , soit, en choisis- I
−−→ 1 −−→ A B
sant M = D, DF = DC.
4
2. Le centre de gravité E de ABC est aussi l’isobarycentre de A, B E
G J
et C, soit le barycentre de (A; 1), (B; 1) et (C; 1).
D’après le théorème d’associativité, G est alors aussi le barycentre K
de (E; 3) et (D; 3), c’est-à-dire l’isobarycentre de E et D, ou encore F
D C
le milieu de [ED].
3. F est le barycentre de (C; 1) et (D; 3), et I est le barycentre de (A; 1) et (B; 1). D’après le
théorème d’associativité, G est alors aussi le barycentre de (I; 2) et (F ; 4). Ainsi, G ∈ (IF ).
−−→ 3 −−→ −−→ −−→ − → −−→ −−→ −−→ − → −−→ −−→ − →
4. AK = AD ⇐⇒ 4AK − 3AD = 0 ⇐⇒ 4AK − 3AK − 3KD = 0 ⇐⇒ AK + 3DK = 0 , et
4
ainsi, K est le barycentre de (A; 1) et (D; 3).
Comme J est le barycentre de (B; 1) et (C; 1), d’après le théorème d’associativité, G est aussi le
barycentre de (K; 4) et (J; 2), et donc, J ∈ (GK).

Exercice 7
1. La somme des coefficients est 1 + 2 − 1 = 2 6= 0, donc il existe un unique point G barycentre de
−→ −−→ −→ − →
(A; 1), (B; 2) et (C; −1), et en particulier tel que GA + 2GB − GC = 0 .
−−→ −−→ −−→ −−→ −→
Pour tout point M, 2MB − MC = MI, soit, en choisissant M = B, BC = BI.
D’après le théorème d’associativité du barycentre, G est aussi le barycentre de (A; 1) et (I; 1),
c’est-à-dire que G est l’isobarycentre de A et I, ou encore G est le milieu de [AI].
−−→ −−→ −−→ −−→
2. a) Pour tout point M du plan, MA + 2MB − MC = 2MG.
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −→ −−→ − →
b) −MA + 2MB − MC = AM + MB + MB + CM = AB + CB = AI ; en particulier, ce vecteur
est bien indépendant de M. C
3. D’après ce qui précéde, A
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
kMA + 2MB − MCk = k − MA + 2MB − MCk
−−→ −→ AI G b
⇐⇒ k2MGk = kAIk ⇐⇒ MG = .
2
AI I C
L’ensemble C est le cercle de centre G et de rayon . B
2

Exercice 8 L’aire du carré est AC = (10 − x)2 . √


x×h π x 3
L’aire du triangle est AT = , où h est la hauteur du triangle, donnée par h = x sin = ,
√ 2 3 2
x2 3
d’où, AT = .
4 √ √ !
2
x 3 3
L’aire totale est donc A(x) = AC + AT = (10 − x)2 + = 1+ x2 − 20x + 100
4 4
A est une fonction trinôme du second degré, donc en particulier
√ ! x 0 10√
10
′ 3 1+ 43
dérivable sur IR, avec, pour tout x réel, A (x) = 2 1 + x−20
4 A′ (x) − 0| +
10 A
L’aire est minimale lorsque x =
1 + 43
√ . ց ր

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