Corrigé du devoir de mathématiques

Exercice 1
1. Vrai. f est une fonction polynôme, donc dérivable sur IR, avec, pour tout x réel, f ′ (x) = −6x2 +6 =
−6(x2 − 1) = −6(x − 1)(x + 1).
f ′ (x) est un trinôme du second degré qui a deux racines −1 et 1 et qui est positif sur [−1; 1], donc
aussi sur [0; 1]. f est donc croissante sur [0; 1].
2. Faux. Pour tout nombre x, f ′ (x) > 0.
Par exemple, f (x) = x3 est bien strictement croissante sur IR, mais on a f ′ (0) = 0.
3. Faux. On peut raisonner de plusieurs façons :
– On peut essayer quelques valeurs pour a et b, par exemple, pour −1 < a = 0 < b = 2,
h(a) = h(0) = 0 et h(b) = h(2) = 0, ce qui montre que l’on n’a pas, pour tout −1 < a < b,
h(a) < h(b).
– L’assertion de l’énoncé est équivalente à dire que la fonction h est strictement décroissante sur
] − 1; +∞[. Il suffit donc d’étudier son sens de variation.
(2x − 2)(x + 1) − (x2 − 2x) x2 + 2x − 2
Pour tout x ∈ IR \ {−1}, h′ (x) = =
(x + 1)2 (x + 1)2
Le trinôme du numérateur a pour discriminant ∆ = 12 > 0, et a donc 2 racines distinctes : x1
et x2 , et est positif (signe de a) à l’extérieur de ces racines.
Ainsi, comme (1 + x)2 > 0 pour x > −1, pour x assez grand (x > −1 et x > x2 ), h′ (x) > 0 et
h est croissante.
4. Vrai. La courbe représentative de h admet une tangente horizontale aux points d’abscisse x tels
que h′ (x) = 0.
(2x − 2)(x + 1) − (x2 − 2x) x2 + 2x − 2
Or h′ (x) = = , et donc, h′ (x) = 0 ⇐⇒ x2 + 2x − 2 = 0.
(x + 1)2 (x + 1)2
Ce trinôme aa pour discriminant ∆ = 12 > 0 et admet donc 2 racines distinctes, qui sont donc
les abscisses des points de la courbe de h en lesquels la tangente est horizontale.
Exercice 2
1. On sait que O ∈ Cf ⇐⇒ f (0) = d = 0.
La tangente T en O à Cf passe par les points O(0; 0) et A(1; 12) et a donc pour coefficient
12 − 0
directeur m = = 12. Ainsi, f ′ (0) = 12. Or, pour tout réel x, f ′ (x) = 3ax2 + 2bx + c, et
1−0
donc, f ′ (0) = c = 12.
On a de même, en M, f (2) = 8a + 4b + 2c = 8a + 4b + 24 = 4 ⇐⇒ 2a + b = −5,
et, f ′ (2) = 12a + 4b + c = 12a + 4b + 12 = 0 ⇐⇒ 3a + b = −3
En soustrayant ces deux dernières équations, on obtient a = 2, et donc, b = −3 − 3a soit b = −9.
Ainsi, pour tout réel x, f (x) = 2x3 − 9x2 + 12x.
2. Pour tout réel x, f ′ (x) = 6x2 − 18x + 12 = 6(x2 − 3x + 2) = 6(x − 2)(x − 1) (car on a déterminé
f au 1. justement pour que f ′ (2) = 0, c’est-à-dire que 2 soit une racine de f ).
x −∞ 1 2 +∞
On a alors le tableau de variation suivant, qui montre f (x) ′
+ 0| − 0| +
que f admet bien un maximum local en x = 1, et qui 5
vaut f (1) = 5. f (x)
4
3. On peut raisonner de (au moins) deux manières :
– Cf coupe l’axe des abscisses aux points (x; 0) tels que f (x) = 0 ⇐⇒ 2x3 − 9x2 + 12x = 0 ⇐⇒
x(2x2 − 9x + 12) = 0, ainsi, soit x = 0 (origine du repère), soit 2x2 − 9x + 12 = 0.
Ce trinôme a pour discriminant ∆ = 81 − 96 < 0 et n’admet donc pas de racine réelle.
Ainsi, f (x) = 0 ⇐⇒ x = 0, et Cf coupe l’axe des abscisses uniquement à l’origine.

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 – D’après le tableau de variation de f , sur ] − ∞; 1], f est strictement croissante et f (0) = 0
est donc l’unique solution de l’équation f (x) = 0 sur ] − ∞; 1], d’après le théorème des valeurs
intermédiaires.
Sur [1; +∞[, f a pour minimum global 4, et donc, pour tout x ∈ [1; +∞, f (x) > 4 > 0, et
l’équation f (x) = 0 ne peut donc pas avoir de solution.
En résumé, l’équation f (x) = 0 admet pour unique solution sur IR x = 0, et Cf coupe l’axe des
abscisses uniquement en l’origine.

Exercice 3
1. M prend la valeur f (1) = 9, X prend la valeur 1.
Pour I = 2, Y prend la valeur f (2) = 6.
M = 9 > Y = 6, donc M prend la valeur 6, X prend la valeur 2, et on affiche 6 .
8 17
Pour I = 3, Y prend la valeur f (3) = 3 + = ≃ 5, 66.
3 3
17 17 17
M = 6 > Y = , donc M prend la valeur , X prend la valeur 3, et on affiche .
3 3 3
Pour I = 4, Y prend la valeur f (4) = 6.
17
M= < Y = 6 : la condition n’est pas vraie, et on ne change donc pas la valeur de M ni de X.
3
33
Pour I = 5, Y prend la valeur f (5) = = 6, 6.
5
17
M= < Y = 6, 6 : la condition n’est pas vraie, et on ne change pas la valeur de M ni de X.
3
17
Finalement, on affiche les valeurs de X et M, soit 3 , .
3
Cet algorithme permet de calculer et d’afficher la plus petite valeur prise par f (x) lorsque x est un
entier compris entre 1 et 5, et la valeur de x correspondante : c’est le coût de fabrication √ minimal.
x 1 2 2 5
2. On peut étudier les variations de la fonction f définie sur [1; 5]. 2
x −8 − 0| +
f est dérivable sur [1; 5] avec, pour tout x ∈ [1; 5], f ′ (x) = 1 − x 2
+
8 x2 − 8
= . f (x)
′
− 0| +
x2 x2
Le trinôme
√ √du 2nd degré √ du numérateur admet deux racines :
x = 8 = 2 2 et x = −2 2. f √
4 2
√ √ 8 √ √
Le minimum de f sur [1; 5] est f (2 2) = 2 2 + √ = 4 2, atteint pour x = 2 2 ≃ 2, 8284,
2 2
soit pour 2 828 ou 2 829 objets. On a de plus f (2, 828) < f (2, 829), et donc le minimum est atteint
pour 2 828 objets.
M prend la valeur f (1)
Pour I allant de 1001 à 5000
Remarque : Comme on cherche un nombre entier, com- Y prend la valeur f (J/1000)
pris entre 1000 et 5000, on aurait aussi pu modifier l’al- Si M > Y
gorithme précédent, de manière à tester toutes les possi- M prend la valeur Y
bilités (car c’est ici effectivement possible, il y a ici 4001 X prend la valeur I
valeurs). Fin
Fin
Exercice 4 Afficher X, M
1 √ 1  √ √ 
√ (x + 1) − x √ (x + 1) − 2 x x
2 x 2 x −x + 1
1. Pour tout x > 0, f (x) =
′
= = √
(x + 1)2 (x + 1)2 2 x(x + 1)2

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 √
2. Pour tout x > 0, (1 + x)2 > 0 et x > 0. Ainsi, f ′ (x) est du
signe de −x + 1 : x 0 1 +∞
D’après le tableau de variation de f , pour tout x > 0, f ′ (x) || + 0| −
√ 1
x 1 2
0 6 f (x) = 6 , d’où, en multipliant par 1 + x > 0,
1+x 2 f (x) ր ց
√ 1 0
0 6 x 6 (1 + x).
2
1
3. La fonction f est dérivable sur ]0; 1], strictement croissante sur [0; 1] avec f (0) = 0 < et
10
1 1
f (1) = > . Ainsi, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel
2 10
1
α ∈ [0; 1] tel que f (α) = .
10
1 1
La calculatrice donne f (0, 01) ≃ 0, 099 < et f (0, 02) ≃ 0, 13 > . Ainsi, 0, 01 ≤ α < 0, 02.
10 10

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