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cours : Algébre 1 (1ére Année ingenieur)

Chapitre des rappels

Équation

Une équation est un problème mettant en jeu une égalité du type :

f (x) = 0

où f est une fonction à variable réelle et le réel x est appelé inconnue de l’équation. On dit que
l’on résout cette équation lorsque l’on recherche l’ensemble des x tels que f ( x ) = 0.
On note généralement l’ensemble des solutions S :

S = { x ∈ R; f ( x ) = 0} .

Example 0.1. Résoudre l’équation 2x + 7 = 0 :


2x + 7 = 0 ⇐⇒ 2x = −7 ⇐⇒ x = − 72 . Aini, S = − 72 .


Inéquation

Une inéquation est un problème mettant en jeu une inégalité du type :

f ( x ) > 0 (ou f ( x ) ≤ 0 ou f ( x ) > 0 ou f ( x ) < 0)


où f est une fonction à variable réelle et le réel x est appelée inconnue de l’équation. On dit
que l’on résout cette inéquation lorsque l’on recherche l’ensemble des x tels que f ( x ) > 0 (ou
f ( x ) ≤ 0,...).
On note généralement l’ensemble des solutions S :

S = { x ∈ R; f ( x ) > 0} .

. Résoudre l’inéquation 3x + 4 > 0 :

4 4
3x + 4 > 0 ⇐⇒ 3x > 4 ⇐⇒ x > − . Ainsi, S = [− ; +∞[.
3 3

. Résoudre l’inéquation −3x + 5 > 0 :

−5 5 5
−3x + 5 > 0 ⇐⇒ −3x > −5 ⇐⇒ x < = . Ainsi, § =] − ∞; [.
−3 3 3
Equations polynomiales
Une équation polynomiale (à coefficients réels) est de la forme

an x n + an−1 x n−1 + ... + a1 x + a0 = 0

où a0 , ..., an sont des réels.


On dit aussi que
P( x ) = an x n + an−1 x n−1 + ... + a1 x + a0
est un polynôme en x. Si an 6= 0, on dit que n est le degré du polynôme (ou de l’équation polyno-
miale).
Les équations polynomiales de degré 1 sont les équations de la forme a1 x + a0 = 0.
Elles sont très simple à résoudre ( x = − a0 /a1 ).

1 Equations et inéquations polynomiales de degré supérieur ou


égal à 2
Résolution d’une équation de degré 2
Soit ( E) une équation de la forme ax2 + bx + c = 0 avec a, b et c ∈ R et a = 0. Résoudre
cette équation dans R revient à chercher les racines de la fonction polynôme définie par P( x ) =
ax2 + bx + c. Pour cela, on utilise le discriminant, ∆ = b2 − 4ac, de P :
√ √
−b− ∆ −b+ ∆
1. Si ∆ > 0, alors P admet deux racines x1 = 2a et x1 = 2a .
On a alors : P( x ) = a( x − x1 )( x − x2 ) pour tout x réel.
2. Si ∆ = 0, alors P admet une unique racine (double) x0 = −b .
2a
On a alors : P( x ) = a( x − x0 )2 pour tout x réel.
3. Si ∆ < 0, P n’a pas de racine réelle.

Exemples :

Résoudre les équations suivantes :


. x2 + 2x + 1 = 0 :
On commence par calculer le discriminant ∆ = 22 − 4 × 1 × 1 = 4 − 4 = 0. Il y a donc une
unique solution qui est x0 = 2−×21 = −1, donc : x2 + 2x + 1 = ( x + 1)2
. x2 − 5x + 6 = 0 :
On commence par calculer le discriminant

∆ = (−5)2 − 4 × 1 × 6 = 25 − 24 = 1 > 0. Il y a
−(−5)− 1
donc deux solutions : x1 = 2×1 = 2 ; x2 = 3. dnoc : x2 − 5x + 6 = ( x − 2)( x − 3)
. x2 + x + 1 = 0 :
On commence par calculer le discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = 1 − 4 = −3 > 0. Il n’y a donc
pas de solution.

2
Proposition . Si ax2 + bx + c = 0 ( a 6= 0) admet deux solutions réelles x1 et x2 , alors

b c
x1 + x2 = − et x1 x2 = .
a a
. Réciproquement, si S et P sont des réels fixés, les solutions réelles du système

x1 + x2 = S et x1 x2 = P.

d’inconnues x1 et x 2 sont les solutions réelles du trinôme

x2 − Sx + P = 0.

Signe du trinôme ax2 + bx + c :

Le signe du trinôme ax2 + bx + c dépend :


• du signe de a ;
• du signe du discriminant ∆.
Dès lors, il y a 6 cas :
• Si ∆ > 0, on note x1 et x2 les racines et on obtient le tableau de signes suivant : • Si ∆ = 0, on
note x0 la racine et on obtient le tableau de signes suivant :
• Si ∆ < 0, le signe de ax2 + bx + c est le même que celui de a. On obtient les tableaux de signe
et représentations graphiques suivantes :

3
F IGURE 1 –
4
Polynômes de degré supérieurs
Pour les polynômes de degrés supérieurs, on peut réussir parfois à les factoriser en utilisant
la propriété suivante :

Propriété : Soit P un polynôme, si a est racine de ce polynôme, alors P( x ) peut se factoriser par
( x − a ).

Exemple : On considère le polynôme f défini par : f ( x ) = 3x4 − x3 + x2 + 11x + 6.


Une solution évidente est x0 = −1 donc, il existe un polynôme g de degré 4 − 1 = 3 tel que
pour tout réel x :

f (x) = ( x + 1) g ( x )
= ( x + 1)( ax3 + bx2 + cx + d)
= ax4 + bx3 + cx2 + dx + ax3 + bx2 + cx + d
= ax4 + (b + a) x3 + (c + b) x2 + (d + c) x + d

Les polynômes 3x4 − x3 + x2 + 11x + 6 et ax4 + (b + a) x3 + (c + b) x2 + (d + c) x + d sont égaux,


leurs coefficients le sont aussi :
a = 3; b = −4; c = 5; d = 6.
Finalement, f ( x ) = ( x + 1)(3x3 − 4x2 + 5x + 6).

Exercice : Factoriser et donner le signe de


1). x3 − 5x2 + 2x + 8 = 0,
2). x3 + 4x2 − x − 4,
en remarquant une solution entière simple.

Equations et inéquations rationnelles


Définition : On appelle fraction rationnelle le quotient de deux polynomes en une indéterminée,
p( x ) et q( x ) :
p( x )
q( x )
ou q( x ) n’est pas le polynome nul (q( x ) 6= 0).
p( x ) est appelé le numérateur de la fraction et q( x ) le dénominateur.

2x x 5 + x 2 +1
Exemple 2x2 +5
; x +1 .

Définition : Une équation rationnelle à une inconnue est une équation équivalente à l’équation :

p( x )
= 0.
q( x )

oup( x ) et q( x ) sont des polynomes.


3x −2 1 1 2
Exemple 4− x = 0; x −2 − x = 3x .

1 3 1
Exemple Résolvons l’inéquation : x− 2 + x < x +7
√ √
donc : ] − ∞; −4 − 30[∪] − 7; 0[∪] − 4; −4 − 30[.

Equations et inéquations avec radicaux


Équations avec radicaux √ A radical is an exponential number where the exponent is a fraction.
For an example, consider n x m = x m/n . A radical equation contains at least one radical sign that
includes a variable.
Ce sont des équations où l’inconnue est dans un radical. Pour résoudre ces équations on laisse
seule la racine dans un des membres et après on fait la puissance 2 de toute l’équation.

Exemple Effectuer et simplifier :


√ √ q √
4 63 − 28 + 17 − 8 7.
√ √ √
Équations du type x2 = a et racines carrées ; etc. 9 = 3; 25 = 5; 16 = 4. Le symbole p est
appelé radical

√ √
Propriété. Si a > 0, alors (n a)n = a et (n an ) = a.
√ √ √
Si a, b > 0, a × b = a × b.
q √
Si a, b > 0, ba = √ a
b
√ √
Si a, b > 0 et n > 1, ( a)n = ( an ).

Si a > 0 et n, m > 2 ; n am = am/n
√ √ √
Si a, b > 0 et n > 1, n a × b =n a ×n b.
q n

Si a, b > 0 et n > 1, n ba = n √ a
b
p √ √
Si a > 0 et n, m > 2, n m a =m,n a.
√ m √
Si a > 0 et n, m > 2, n a =n am .

Equations et inéquations trigonométriques


Définition : On appelle équation trigonométrique toute équation comportant des fonctions tri-
gonométriques de l’inconnue (ou des inconnues).

π
Exemple cos( x ) = 2 cos(2x ) + 2sin( x )cos( x ) = 0.

Equations du type sin(x) = c : Pour résoudre une équation du type sin( x ) = c, avec | c |≤ 1, on
utilise l’équivalence (on travaille en radians) :
sin( x ) = c ⇐⇒ { x1 = arcsin(c) + k.2π, k ∈ Z; x2 = π − arcsin(c) + k.2π, k ∈ Z} .

2
1
Exemple 1. Résoudre l’équation : sin( x ) = 2
Comme arcsin( 21 ) = π
6, on obtient immédiatement les deux familles de solutions :
π
x1 = + k.2π, k∈Z
6
π
x2 = π − + k.2π, k∈Z
6

Equation : cos(x) = c : Pour résoudre une équation du type cos( x ) = c, avec | c |≤ 1, on utilise
l’équivalence :
cos( x ) = c ⇐⇒ { x1 = arccos(c) + k.2π, k ∈ Z; x2 = − arccos(c) + k.2π, k ∈ Z} .

Equation : tan(x) = c : Pour résoudre une équation du type tan( x ) = c, avec c ∈ R, on utilise
l’équivalence :
tan( x ) = c ⇐⇒ x = arctan(c) + k.π, k∈Z

Equations du type sin(x) = sin(α) :

Equation : sin( x ) = sin(α)


On a deux familles de solutions pour une équation du type sin( x ) = sin(α) :

x1 = α + k.2π, k ∈ Z,
x2 = π − α + k.2π, k∈Z

Equation : cos( x ) = cos(α)


On a deux familles de solutions pour une équation du type cos( x ) = cos(α) :

x1 = α + k.2π, k ∈ Z,
x2 = −α + k.2π, k∈Z

Equation : tan( x ) = tan(α)


On a deux familles de solutions pour une équation du type tan( x ) = tan(α) :

x = α + k.π, k ∈ Z,

Exemple 1).Résoudre l’équation : sin(2x ) = sin( x + π ).


On a deux familles de solutions :

2x1 = x1 + π + k.2π, k ∈ Z;
2x2 = π − ( x2 + π ) + k.2π, k ∈ Z;
On isole alors x1 et x2 dans les deux égalités :

x1 = π + k.2π, k ∈ Z;

3
2
2x2 = 0 + k. π, k ∈ Z.
3
2). Résoudre l’équation : cos(2x ) = sin(3x ).
On utilise les formules de symétrie dont l’axe est la 1 ére bissectrice pour se ramener à une
équation simple

cos(2x ) = sin(3x )

cos(2x ) = cos( π2 − 3x ).

On a deux familles des solutions :


− 3x1 + k2π, k ∈ Z
 π
2x1 = 2

− 3x2 + k2π, k ∈ Z.

2x2 = − π

2

Donc
+ k 25 π, k ∈ Z
 π
 x1 = 10

x2 = π
+ k2π, k ∈ Z.

2

Equations de degré 2 en : sin( x ) ou cos( x ) ou tan( x )


Pour ce type d’équations on présente ici uniquement une méthode de résolution appliquée à
une exemple.
Example 0.1. Résoudre l’equation : 4 sin2 ( x ) − 3 cos( x ) = 3.
A l’aide de la relation fondamentale sin2 ( x ) + cos2 ( x ) = 1, on se raméne tout d’abord à une
équation du deuxieme degré en cos( x )
 
4 1 − cos2 ( x ) − 3 cos( x ) = 3

−4 cos2 ( x ) − 3 cos( x ) + 1 = 0.
On pose ensuite t = cos( x ) et on résout l’equation

4t2 + 3t − 1 = 0
les deux solutions de cette équations simples

cos( x ) = − 12


+ k2π, k ∈ Z

 x1 = 3

3 + k2π, k ∈ Z.
x2 = − 2π

1
cos( x ) = 4

 x1 = 1.3181 + k2π, k ∈ Z

x2 = −1.3181 + k2π, k ∈ Z.

4
F IGURE 1 – sin x ≤ r

F IGURE 2 – cos x > r

F IGURE 3 – tan x ≤ r

Inéquation : sin x ≤ r (r ∈ R) : Dans les autres cas, on place sur le cercle trigonométrique les
points d’ordonnée r. On détermine à l’aide du dessin l’intervalle de [0, 2π [ dans lequel l’inégalité
est vérifiée. L’ensemble solution est alors constitué de l’union des intervalles obtenus en ajoutant
les multiples de 2π.

Inéquation : cos x > r (r ∈ R)) Dans les autres cas, on place sur le cercle trigonométrique les
points d’abscisse r. On détermine à l’aide du dessin l’intervalle de [−π, π [ dans lequel l’inégalité
est vérifiée. L’ensemble solution est alors constitué de l’union des intervalles obtenus en ajoutant
les multiples de 2π.

Inéquation : tan x ≤ r (r ∈ R) Comme dans toute inéquation comportant un dénominateur, on


commence par exprimer les conditions d’existence.

5
systémes d’équations
En sciences, il arrive souvent qu’on modélise un problème sous la forme d’un système d’équa-
tions avec plusieurs inconnues.
Les systèmes les plus simple sont les systèmes d’équations linéaires, que nous allons étudier.

Un exemple de système linéaire


Pour résoudre le systéme d’équations :

 x + y = 10,

x = y + 2.

on peut remplacer x par y + 2 dans la première équation, ce qui donne 2y + 2 = 10 et donc y = 4


et x = y + 2 = 6.

systémes d’équations non linéaires


Ces sont des systèmes où il y a une ou plusieurs équations non linéaires (du degré plus grand
que 1, avec des fractions algébriques, avec des radicaux.)

Exemple Pour résoudre les systémes d’équations : a)


1 1
x + y = − 41 ,
1 1
− = −1.

x +3 x −3

donc : x = − 15
8 et y =
60
17 .
b) 
1 5
x + y = 2,


2
 − 3x = −51.


y
donc x1 = 2 −→ y1 = 2.
1
x2 = 3 −→ y2 = − 12 .

Remarque : Pour résoudre les systemes non lineaires aucune méthode générale le n’existe pas.

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