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Module Analyse 1
Corrigé de la série d’exercices N◦1
2- Résoudre l’équation |y − 2| + |y − 3| = 1.
3- Résoudre (1).
Correction d’exercice N◦ 1.
√ √ √ √
1- On a ∀ x ≥ 1 ( x − 1 − 2)2 = x + 3 − 4 x − 1 et ( x − 1 − 3)2 = x + 8 − 6 x − 1.
√ p √ √ p √
Alors | x − 1 − 2| = x + 3 − 4 x − 1 et | x − 1 − 3| = x + 8 − 6 x − 1
√ √
Donc x est solution de (1) si et seulement si | x − 1 − 2| + | x − 1 − 3| = 1.
Deuxième cas 2 ≤ y ≤ 3
Alors x ≥ 1 et 4 ≤ x − 1 ≤ 9
D ’où a + b ≤ 1 + ab.
n
Y n
Y
2- Montrons que ∀ n ∈ N∗ ∀ a1 , . . . , an ∈ [1, +∞[ (1 + ai ) ≤ 2n−1 (1 + ai ).
i=1 i=1
Base de récurrence : n = 1 soit a1 ≤ 1 alors 1 + a1 ≤ 20 (1 + a1 ).
Hypothèse de récurrence : supposons que la propriété est vraie jusqu’à l’ordre n et montrons
trons que x ≤ y. Faisons un raisonnement par l’absurde, alors supposons que ∀ε > 0 x < y + ε
x−y x−y x+y x y
et x > y. Posons ε = > 0 donc x < y + alors x < d’où < ce qui est
2 2 2 2 2
impossible (car x < y).
Réciproquement, il est clair que si x < y on a alors x < y + ε pour tout ε > 0.
1 1
2- Le sens direct. Supposons que ∀ n ∈ N∗ x ≤ y + donc lim x ≤ lim (y + ) alors x ≤ y.
n n→∞ n→∞ n
1
Réciproquement, il est clair que si x ≤ y on a alors pour tout n ∈ N∗ x ≤ y + .
n
3- Le sens direct. Supposons que ∀ε > 0 |x| < ε et montrons que x = 0. Faisons un raison-
|x|
nement par l’absurde, alors supposons que ∀ε > 0 |x| < ε et x 6= 0. Posons ε = > 0 donc
2
|x| 1
|x| < et comme |x| =
6 0 d’où 1 < ce qui est absurde.
2 2
Réciproquement, il est clair que si x = 0 on a alors |x| = 0 < ε pour tout ε > 0.
A et B admettent des bornes inférieures et supérieures. Par suite inf A, inf B, sup A et sup B
Montrons d’abord que inf B ≤ inf A. Soit a ∈ A donc a ∈ B car A ⊂ B. d’où inf B ≤ a.
Alors ∀ a ∈ A inf B ≤ a. Donc inf B est un minorant de A et comme inf A est le plus grand
Montrons ensuite que sup A ≤ sup B. Soit a ∈ A donc a ∈ B car A ⊂ B. d’où a ≤ sup B.
Alors ∀ a ∈ A a ≤ sup B. Donc sup B est un majorant de A et comme sup A est le plus petit
Comme inf A ≤ sup A par définition de la borne supérieure et la borne inférieure. On obtient
réels. Alors A et B sont des parties non vides, majorées et minorées de R donc A et B ad-
mettent des bornes inférieures et supérieures. Par suite inf A, inf B, sup A et sup B sont des
réels.
Alors sup(A ∪ B) ≤ max(sup A, sup B) car la borne supérieure est le plus petit de tous les
majorants de l’ensemble.
D’autre part, soit a ∈ A donc a ∈ A∪B alors a ≤ sup(A∪B) d’où sup(A∪B) est un majorant
de A et par suite sup A ≤ sup(A∪B) et de la même façon, on montre que sup B ≤ sup(A∪B).
Alors max(sup A, sup B) ≤ sup(A ∪ B). Finalement sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B).
Donc min(inf A, inf B) est minorant de A ∪ B d’où min(inf A, inf B) ≤ inf(A ∪ B) car la borne
D’autre part, soit a ∈ A donc a ∈ A ∪ B alors inf(A ∪ B) ≤ a d’où inf(A ∪ B) est un minorant
de A. D’où inf(A ∪ B) ≤ inf A et de la même façon, on montre que inf(A ∪ B) ≤ inf B. Par
Par suite max(inf A, inf B) ≤ x ≤ min(sup A, sup B). Alors max(inf A, inf B) est un minorant
3- Montrer que pour tout réel x et tout entier naturel non nul n on a
0 ≤ E(nx) − nE(x) ≤ n − 1
3- On sait que
et
Donc
D’où
2- Soient x, y ∈ R, on a
D’où
Comme la partie entière, E(w), d’un réel w est le plus grand entier plus petit que le réel w,
alors
Donc
1 ∗
A= 1− ; n∈N
n
n 1 ∗
B = (−1) 1 − ; n∈N
n
1 nπ
∗
C= 1− sin ; n∈N
n 2
Correction d’exercice N◦ 7. 1.
1 ∗
A= 1− ; n∈N
n
majorant de A.
1 1 1 1
Soit ε > 0 ; posons n = E + 1 d’où n > alors ε > d’où 1 − ε < 1 − < 1 et
ε ε n n
1
1 − ∈ A. Finalement , d’après la caractérisation de la borne supérieure, sup A = 1.
n
1
- On a ∀ n ∈ N∗ 0 ≤ 1 − et 0 ∈ A. Donc A est une partie non vide minorée de R
n
alors A admet une borne inférieure dans R. Montrons que inf A = 0.
2.
n 1 ∗
B = (−1) 1 − ; n∈N
n
1 ∗ 1
= 1 − ; p ∈ N ∪ −1 + ; p∈N
2p 2p + 1
= B1 ∪ B2
avec
1 ∗
B1 = 1 − ; p ∈ N
2p
et
1
B2 = −1 + ; p∈N
2p + 1
3.
1 nπ
∗
C= 1− sin ; n∈N .
n 2
1 1
= {0} ∪ 1 − ; p ∈ N ∪ −1 + ; p∈N
4p + 1 4p + 3
= C1 ∪ C2 ∪ C3
avec
C1 = {0}
1
C2 = 1 − ; p∈N
4p + 1
1
C3 = −1 + ; p∈N
4p + 3
1
On a ∀ p ∈ N 0 ≤ 1 − < 1 comme 0 ∈ C2 et 0 est un minorant de C2 donc 0 est
4p + 1
le plus petit élément de C2 et alors inf C2 = 0.
1−ε 1−ε 1
Soit ε > 0 ; posons p = E + 1 d’où p > alors ε >
4ε 4ε 4p + 1
1 1
d’où 1 − ε < 1 − < 1 et 1 − ∈ C2 . Alors, d’après la caractérisation de la
4p + 1 4p + 1
borne supérieure, sup C2 = 1.
1 2 2 2
On a ∀ p ∈ N − 1 < −1 + ≤ − comme − ∈ C3 et − est un majorant de C3
4p + 3 3 3 3
2 2
donc − est le plus grand élément de C3 et alors sup C3 = − .
3 3
√
Exercice 8. 1- Soit n ∈ N∗ tel que n n’est pas le carré d’aucun entier. Montrer que n∈
/ Q.
√ √ √ √
2- Soit a, b ∈ Q tels que a∈
/ Q et b∈
/ Q. Montrer que a+ b∈
/ Q.
√ √
3- Montrer que 2+ 3∈
/ Q.
√
Correction d’exercice N◦ 8. 1- Nous allons montrer la contraposée, si n ∈ Q alrs n est
pair ce qui implique que b est aussi pair donc b = 2k 0 avec k 0 ∈ Z donc a∧b = 2(k∧k 0 ) ≥ 2
M2 − 2
2. Soit M ∈ Q un majorant de A, et h ∈ Q tel que 0 < h < .
2M
On a alors, 2hM < M 2 − 2 d’où 2hM < M 2 − 2 + h2 donc 2 < (M − h)2
par suite ∀x ∈ A x2 < 2 < (M − h)2 . D’où x < M − h ce qui implique que M − h est
un majorant de A.
3. Supposons que A admet une borne supérieure dans Q, et posons M = supQ (A).
√ √
On remarque que M 6= 0 car 1 ∈ A, et M 6= 2 car 2∈
/ Q et M ∈ Q.
Montrons que M 2 > 2. Par absurde, on suppose que M 2 < 2, donc d’aprés la densité de
√
Q dans R il existe r ∈ Q tel que M < r < 2 donc r2 < 2
alors r ∈ A et M < r ce qui est impossible car M est la borne supérieure de A, d’où
M 2 > 2.
M2 − 2 M2 − 2
Puis on aura > 0, alors il existe h ∈ Q tel que 0 < h <
2M 2M
d’après la question 2, on tire que M − h est un majorant de A et M − h < M ce qui est
absurde, car M = supQ (A) est le plus petit de tous les majorants de A.
r ∈ Q tel que
√ √ √ √
x− 2 ≤ r ≤ y − 2, car x − 2, y − 2∈R
√ √
d’où x≤r+ 2 ≤ y, comme r + 2 ∈ R alors on en déduit que entre deux réels il existe