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Solution de l’exercice 1 :
√ √ √ √ √ √ √ √ √
1. z1 = ( 6 − i 2)(√18 − i 83 ) = 8
6
−i 18
8 −i 8
2
− 8
6
= −i4 8
2
= −i 2
2
√
(1− 3)2
√ √
z2 = 1−i
1
3
√ = 2
3 1 2 +32 = −2−i2
2
3
= −(1 + i 3)
2 +i 2
√
2. (a) Rel(z1 ) = 0 et Im(z1 ) = 22√
Rel(z2 ) = −1 et Im(z2 ) = − 3
√ √ √
2 2 −i π2
(b) On a z1 = −i = 2 2 e√ , donc |z1 | = 22 et arg(z1 ) ≡ − π2 mod(2π)
4π
On a z2 = −(1 + i 3) = 2e 3 donc |z2 | = 2 et arg(z2 ) ≡
4π
3 mod(2π).
√ π 4π √ 5π
3. z1 z2 = 22 e−i 2 2ei 3 = 2ei 6
4π 40π (36+4)π 4π 4π
(z2 )10 = (2e 3 )10 = 210 ei 3 = 210 ei 3 = 210 ei(12π+ 3 ) = 210 ei 3
√ i 5π √ √
4. z1 z2 = 2e = 2(− 23 + i 12 )
6
1
3. En déduire la factorisation de A et de B dans IR[X] en produits des
polynômes irréductibles unitaires.
4. En déduire le pgcd A ∧ B et le ppcm A ∨ B de A et B.
5. A et B sont-ils premiers entre eux ?
Solution de l’exercice 2 :
1 B =1+Y2
−1 − Y 2 Q=1−Y2+Y4
−Y 2
Y2+Y4
Y4
−Y 4 − Y 6
R = −Y 6
1 = (1 − Y 2 + Y 4 )(1 + Y 2 ) + (−Y 6 )
| {z } | {z }
quotient reste
2. X 2 − 6X + 10 = X 2 + 6X + 9 + 1 = (X − 3)2 + 1
1
3. Pour F (X) = (X−3)6 (X 2 −6X+10) on pose Y = X − 3 on obtient
1
F (Y ) =
Y 6 (Y 2 + 1)
1 Y6
Or d’après la question 1 on a Y 2 +1 =1−Y2+Y4− 1+Y 2 et par suite
1 1 1 1
F (Y ) =
6
− 4+ 2−
Y Y Y 1+Y2
remplaçons Y par X − 3 on trouve
1 1 1 1
F (X) = − + − .
(X − 3)6 (X − 3)4 (X − 3)2 X 2 − 6X + 10
Exercice 4 (4,5 pts)
On considère les ensembles suivants : E = {(x, y, z) ∈ IR3 | x − z = 0} et
F = {(x, x, 2x) | x ∈ IR}
1. Montrer que E et F sont des sous espaces vectoriels de IR3 .
2. Trouver une base de E et calculer dimE.
3. Trouver une base de F et calculer dimF
4. Montrer que E et F sont supplémentaires dans IR3 .
Solution de l’exercice 4 :
1. On a
E = {(x, y, z) ∈ IR3 | x − z = 0}
= {(x, y, z) ∈ IR3 | x = z}
= {(x, y, x) | x, y ∈ IR}
= V ect((1, 0, 1), (0, 1, 0))
Ce qui montre que E est un sous espace vectoriel de IR3 .
et
F = {(x, x, 2x) | x ∈ IR}
= V ect(1, 1, 2)
Ce qui montre que F est un sous espace vectorielde IR3 .
2. On a E = V ect((1, 0, 1), (0, 1, 0)) donc ((1, 0, 1), (0, 1, 0)) est un systè-
mee générateur de E. il reste à vérifier que ((1, 0, 1), (0, 1, 0)) est libre.
Soient α,β ∈ IR tel que α(1, 0, 1) + β(0, 1, 0) = (0, 0, 0) ce qui est équi-
α=0
valent à β = 0 , ce qui montre que ce système est libre ; ou bien on
α=0
peut dire tout simplement que ((1, 0, 1), (0, 1, 0)) est un sous système
de la base canonique de IR3 donc il est automatiquement libre.
Ainsi ((1, 0, 1), (0, 1, 0)) est une base de E et dimE = 2.
3. On a F = V ect(1, 1, 2) donc (1, 1, 2) est un système générateur de F ,
et puisque (1, 1, 2) 6= (0, 0, 0) il est libre, donc c’est une base de F et
dimF = 1.
4. 1er méthode : On a dimE + dimF = 3 = dimIR3 donc il reste à
montrer que F ∩ E = {(0, 0, 0}. On a F = V ect(1, 1, 2) et (1, 1, 2) ∈/ E
donc F ∩E = {(0, 0, 0)} ce qui montre que E et F sont supplémentaires
dans IR3
2ème méthode : on a B = ((1, 0, 1), (0, 1, 0)) est une base de E et
C = ((1, 1, 2)) est une base de F avec B ∩ C = ∅ et cardB ∪ C = 3 =
dimIR3 donc il reste à montrer que B ∪ C est libre.
Soient α, β ∈ IR tel que α(1, 0, 1) + β(0, 1, 0) = (1, 1, 2). Alors, α = 1 ,
β = 1 et α = 2 ce qui est impossible et par suite B ∪ C est libre. Cela
montre que E et F sont supplémentaires.