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1. (a) (0, 0, 0) ∈ E1 .
(b) Soient (x, y, z) et (x0 , y0 , z0 ) deux éléments de E1 . On a donc 3x − 7y = z et
3x0 − 7y0 = z0 . Donc 3(x + x0 ) − 7(y + y0 ) = (z + z0 ), d’où (x + x0 , y + y0 , z + z0 )
appartient à E1 .
(c) Soit λ ∈ Rn et (x, y, z) ∈ E1 . Alors la relation 3x − 7y = z implique que
3(λx) − 7(λy) = λz donc que λ(x, y, z) = (λx, λy, λz) appartient à E1 .
2. E2 = {(x, y, z) ∈ R3 \ x2 − y 2 = 0} c’est-à-dire E2 = {(x, y, z) ∈ R3 \ x =
z ou x = −z}. Donc (1, 0, −1) et (1, 0, 1) appartiennent à E2 mais (1, 0, −1) +
(1, 0, 1) = (2, 0, 0) n’appartient pas à E2 qui n’est en conséquence pas un sous-
espace vectoriel de R3 .
3. E3 est un sous-espace vectoriel de R3 . En effet :
(a) (0, 0, 0) ∈ E3 .
(b) Soient (x, y, z) et (x0 , y0 , z0 ) deux éléments de E3 . On a donc x + y − z =
x+y+z = 0 et x0 +y0 −z0 = x0 +y0 +z0 = 0. Donc (x+x0 )+(y+y0 )−(z +z0 ) =
(x + x0 ) + (y + y0 ) + (z + z0 ) = 0 et (x, y, z) + (x0 , y0 , z0 ) = (x + x0 , y + y0 , z + z0 )
appartient à E3 .
(c) Soit λ ∈ R et (x, y, z) ∈ E3 . Alors la relation x+y −z = x+y +z = 0 implique
que λx+λy−λz = λx+λy+λz = 0 donc que λ(x, y, z) = (λx, λy, λz) appartient
à E3 .
∈ E4 donc E4 n’est pas un sous-espace vectoriel de R3 .
4. (0, 0, 0)/
(2) + (1) ⇒ α = −5
3
β
(1) − (3) ⇒ α = β
Alors α = β = 0, remplaçons dans le système d’équation (4) on obtient γ = 0.
D’où B est une famille libre de cardinal maximal alors B est une base de R3
2. Comme B est une base de R3 alors tout vecteur (x, y, z) peut s’écrire dans la base
B, c’est-à-dire ∃α, β, γ ∈ R tels que
α + 3β + γ = x (L1 )
2α + 2β − γ = y (L2 ) (5)
3α + β + γ = z (L3 ),
Donc
α + 3β + 2γ = x
4β + 3γ = y − 2x (7)
0
−26γ = z − 3x + 8(y − 2x) L3 = L3 + 8L2 ,
D’où
−x + y + z 5y − 3z − x
(x, y, z) = e1 + e2 + (x − 2y + z)e3
4 4
A = {(x, y, z, t) ∈ R4 \ x + 2y = 2z + t}
B = {(x, y, z, t) ∈ R4 \ 2x − y + 3z = 0 x + y + z + t = 0}
1. Montrer que A et B sont deux sous-espaces vectoriels de R4 .
2. Donner une base de A et une base de B.
3. En déduire leurs dimensions.
A = {(x, y, z, t) ∈ R4 \x + 2y = 2z + t}
= {(x, y, z, t) ∈ R4 \t = x + 2y − 2z}
= {(x, y, z, x + 2y − 2z) ∈ R4 }
2ème Méthode :
B = {(x, y, z, t) ∈ R4 \2x − y + 3z = x + y + z + t = 0}
= {(x, y, z, t) ∈ R4 \t = −x − y − z et y = 2x + 3z}
1. Puisque
F = {(x, x, 2x)\x ∈ R} = {x(1, 1, 2)\x ∈ R} = V ect{(1, 1, 2)}
Alors F est un sous-espace vectoriel de R3 . On a
G = {(x, y, x)\x, y ∈ R} = {x(1, 0, 1) + y(0, 1, 0)\x, y ∈ R}
donc G = V ect{(1, 0, 1), (0, 1, 0)}, alors G est un sous espace vectoriel de R3 .
2. Pour montrer que F et G sont supplémentaires, il faut et il suffit de montrer que
F ⊕ G = R3 , ce qui équivalent à montrer que F ∩ G = {0} et dimF + dimG = 3.
Soit (x, y, z) ∈ F ∩ G donc (x, y, z) ∈ F et (x, y, z) ∈ G, c’est-à-dire :
y = x et z = 2x(*) (car (x, y, z) ∈ F ) de plus z = x (**)(car (x, y, z) ∈ G )
D’après (*) et (**) on déduit que x = 2x donc x = 0 et par suite x = y = z = 0,
d’où F ∩ G = {0}.
De plus, puisque (1, 1, 2) 6= (0, 0, 0) alors il est libre et dim(F ) = Card({(1, 1, 2)}) =
1. On montre que ({(1, 0, 1), (0, 1, 0)} est libre : en effet, soit α ∈ R tel que
(1, 0, 1) = α(0, 1, 0) ce qui implique que 0 = 1 ce qui est impossible. Cela montre
que ({(1, 0, 1), (0, 1, 0)} est libre est par suite c’est une base de G et dim(G) =
Card({(1, 0, 1), (0, 1, 0)}) = 2.
Ainsi, on a dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G) = 2 + 1 = 3 = dim(R3 ). Ce qui
implique F ⊕ G = R3 d’où F et G sont supplémentaires.
1. Une base B0 de F
F = {(x, y, z, t) ∈ R4 \x = y − 3z et z = 2t}
= {(x, y, z, t) ∈ R4 \x = y − 6z et z = 2t}