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Correction Baccalauréat blanc mars 2010

Exercice 1 (4,5 points)


1. La fonction f : x 7−→ ln(x2 + x + 3) est définie sur R.
Vrai, car le discriminant ∆ = 1 − 4 × 3 = −11 est strictement négatif, donc x2 + x + 3 > 0.
x2
 
2. Pour tout réel x non nul, ln < 0.
x2 + 1
x2
Vrai, car 0 < x2 < x2 + 1, donc 0 < 2 < 1 et ln(u) < 0 si 0 < u < 1.
x +1
 
x−2
3. La courbe d’équation y = ln admet deux asymptotes.
x+2
Faux, car il y a deux asymptotes verticales d’équations x = −2 et x = 2 et une asymptote horizontale d’équation
y = 0 (asymptote en +∞ et en −∞).

1
ln 4 − ln 12 1
ln 4 − ln 12 ln 4 −(− ln 2) √
4. e 2 +e = 4 :Vrai, car e 2 +e =e +e = 4+2=4
 
3−x 2
5. La fonction f : x 7−→ ln est dérivable sur ] − 1 ; 3[ et f ′ (x) = :
x+1 (x + 1)(x − 3)
3−x −(x + 1) − (3 − x) −4
Faux, f est de la forme ln(u), avec u(x) = et u′ (x) = = ;
x+1 (x + 1)2 (x + 1)2
u′ (x) −4 4
la dérivée est f ′ (x) = = = .
u(x) (x + 1)(3 − x) (x + 1)(x − 3)
−1
6. x→e
lim = −∞ : Vrai, car x→e lim ln(x) − 1= 0+ .
x>e ln(x) − 1 x>e

Exercice 2 (5 points)

1. Figure, page suivante


2. a. Un point P de l’axe (O ; − →
u ) a une affixe réelle zP = xP +
√0i. √
Il appartient au cercle Γ si, et seulement si, |zP − zA | = 2, donc si |xP − (2 + i)| = 2, ce qui équivaut, en
élevant au carré, à : (xp − 2)2 + (−1)2 = 2, soit (xP − 2)2 = 1, dont les solutions sont xP = 1 et xP = 3.
Les points d’intersection ont pour affixes 1 et 3.
b. Le point D est le symétrique de B par rapport au centre A.

La symétrie centrale est une rotation d’angle π, donc zD − zA = e (zB − zA ),
donc zD = zA − (zB − ZA ) = 2zA − zB = 2(2 + i) − 1 = 3 + 2i.
zD − zM 3 + 2i − 35 − 65 i 12 4
5 + 5i 12 + 4i 6 + 2i (3 + i)(1 + 3i) 10i
3. = = = = =2 =2 = 2i.
zB − zM 1 − 35 − 65 i) 2 6
5 − 5i
2 − 6i 1 − 3i 10 10
zD − zM zD − zM −−→ −−→ \
Le nombre = 2i a pour argument arg( ) = (MB ; MD) = π2 ; donc l’angle DM B est un angle
zB − zM zB − zM
droit, donc le point M appartient au cercle (Γ), car Γ est le cercle de diamètre [BD].
4.
a. a. Le point N est sur le cercle de diamètre [AB], donc la droite (AN) est perpendiculaire à la droite (NB).
On a vu dans la question précédente que la droite (DM) était perpendiculaire à la droite (MB).
Les points M, N et B sont alignés, donc les droites (DM) et (AN) sont perpendiculaires à la même droite (MN),
donc elles sont parallèles entre elles.
b. D’après le théorème de Thalès (on a deux droites parallèles), la droite (AN) qui passe par le milieu A de [BD],
passe aussi par le milieu de [BM], donc :
−→ 1 −−→
BN = BM,
2
1 1 3 6 1 3
donc zN − zB = (zM − zB ) = ( + i − 1) = − + i,
2 2 5 5 5 5
1 3 4 3
soit zN = 1 − + i = + i.
5 5 5 5

1
−i π 2 6 2 6 11 2
5. a. zM ′ = zB + e (zM − zB ) = 1 − i(− + i) = 1 + i + =
2
+i .
5 5 5 5 5 5
b. Le cercle (Γ′ ) a pour diamètre [AB].
11 2 6 2
zM ′ − zB +i −1 +i
= 5 5 = 5 5 = 6 + 2i qui est le nombre : 6 + 2i = 2i calculé à la question 3.a.
zM ′ − zA 11 2 1 3 1 − 3i 1 − 3i
+i −2−i −i
5 5 5 5
zM ′ − zB π \
On déduit que = 2i a pour argument , donc l’angle BM ′ A est droit, donc ABN est un triangle
zM ′ − zA 2
rectangle en M’, donc M’ est sur le cercle de diamètre [AB].

3
3

2 D
2

1 A
1

M’

0 B C
0
0 1 2 3 4
1 2 3 4

-1
−1

2
Exercice 3 (5 points)

1. On peut conjecturer que la suite est croissante et converge vers 3.


2. a. Si x < 3, alors 6 − x > 6 − 3 = 3 > 0,
1 1 9
donc les inverses sont rangés dans l’ordre inverse : < , donc < 3.
6−x 3 6−x
Montrons par récurrence sur n > 0 que Un < 3.
La propriété est vraie pour n = 0, car U0 = −3 < 3, donc la propriété est initialisée.
Supposons la propriété vraie pour un entier n : Un < 3, on déduit que f (Un ) < 3, donc Un+1 < 3.
La propriété est héréditaire. D’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout entier naturel n.
9 9 − 6Un + Un2 (3 − Un )2
b. Un+1 − Un = − Un = = > 0, car 3 − Un > 0 et 6 − Un > 0.
6 − Un 6 − Un 6 − Un
Un+1 − Un > 0, donc la suite est strictement croissante.
c. On peut déduire des questions 2. a. et 2. b. que la suite U est croissante et majorée par 3.
Puisque toute suite croissante majorée converge, on déduit que U converge.
1 1 1 1 1 1
3. a. Vn+1 − Vn = − = 9 − = 3(6−Un )

Un+1 − 3 Un − 3 6−Un − 3 U n − 3 9
− U n −3
6−Un 6−Un
1 1 6 − Un 1 6 − Un 3 3 − Un 1
= −9+3Un − = − = − = =− ,
6−Un
U n − 3 −9 + 3U n U n − 3 3(U n − 3) (U n − 3) × 3 3(U n − 3) 3
1
donc la suite V est arithmétique de raison − .
3
1 n
b. Vn = V0 + nr = − − ,
6 3
1 1 1 1 6 6n − 3
Vn = , donc Un = 3 + = 3 + 1 n = 3 − 1 2n = 3 − = .
Un − 3 Vn −6 − 3 6 + 6
2n + 1 2n + 1
6n − 3 6n
c. lim Un = lim = lim = 3.
n→+∞ n→+∞ 2n + 1 n→+∞ 2n

7
7

6
6

5
5

4
4

3
3

2
2

1
1

M0 0 M1 M2 M3
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
−3 −2 −1 1 2 M4 3 4 5 6
-1
−1

3
Exercice 4 (5,5 points)

Partie A - Résolution d’une équation différentielle


2x 2x
1. u′ (x) = 1 × e + x × 2e , donc u′ (x) − 2u(x) = e2x + 2xe2x − 2xe2x = e2x ,
donc u est solution de l’équation y ′ − 2y = e2x .
2. L’équation y ′ − 2y = 0 est équivalente à y ′ = 2y, dont toute solution f s’écrit f (x) = Ce2x , avec C ∈ R.
3. v est solution de (E) si, et seulement si,
v ′ − 2v = e2x ⇔ v ′ − 2v = u′ − 2u ⇔ v ′ − 2v − u′ + 2u = 0 ⇔ (v ′ − u′ ) − 2(v − u) = 0 ⇔ (v − u)′ − 2(v − u) = 0
si, et seulement si, v − u est solution de (E0 ).
4. v est solution de (E) si, et seulement si, (v − u)(x) = Ce2x , donc
v(x) = u(x) + Ce2x = xe2x + Ce2x = (x + C)e2x .
5. La fonction v, solution de (E), prend la valeur 1 en 0 si, et seulement si,
v(0) = 1, soit (0 + C)e0 = 1, donc C = 1 et v(x) = (x + 1)e2x .

Partie B - Étude d’une fonction

1. lim x + 1 = +∞, lim e2x par composition de limites. On déduit que par produit : lim (x + 1)e2x = +∞.
x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim 2xe2x = 0, lim e2x = 0 par composition de limites.
x→−∞ x→−∞
1
(x + 1)e = × 2xe2x + e2x . On déduit que par somme : lim (x + 1)e2x = 0.
2x
2 x→−∞

2. a. f est de la forme uv, donc f = u v + uv , avec u(x) = x + 1, u′ (x) = 1, v(x) = e2x et v ′ (x) = 2e2x .
′ ′ ′

f ′ (x) = 1e2x + 2(x + 1)e2x = (2x + 3)e2x .


b. f ′ (x) est du signe de 2x + 3 car e2x > 0
3
x −∞ − +∞
2
f ′ (x) − 0 +
0 +∞
@ 
f (x) @
R 1 −3
@
− e
2
¯
c. (x + 1)e2x 2x
est du signe de x + 1 car e > 0, donc f (x) > 0 si x > −1, f (x) < 0 si x < −1.
3. f (0,2) ≈ 1,79 et f (0,3) ≈ 2,36.
D’après le tableau de variation, on déduit que :
f (x) < f (0,2) < 2 sur ] − ∞ ; 0,2 [ et f (x) > f (0,3) > 2 sur ] 0,2 ; +∞ [.
L’équation f (x) = 2 n’a pas de solution en dehors de l’intervalle [0,2 ; 0,3].
Sur l’intervalle [0,2 ; 0,3], f est dérivable donc continue.
f est strictement croissante et f (0,2) < 2 < f (0,3).
D’après le théorème de bijection, l’équation f (x) = 2 admet une unique solution x0 dans [0,2 ; 0,3].
f (0,23)< 2 et f (0,24)> 2, donc 0,23 < x0 < 0,24 est un encadrement de x0 à 10−2 près.

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