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[ Corrigé du baccalauréat S (obligatoire) Métropole \

septembre 2002

E XERCICE 1 4 points
Commun tous les candidats

1. a. L’aire du disque D est égale à π × 12 = π cm2 . L’aire du carré est égale à


202 = 400 cm2 .
π
Donc p(D) = .
400
π × 92 − π × 12
b. L’aire de l’un des secteurs Si est égale à = 10π, donc
8
10π π
p (Si ) = = .
400 40
2. a. La probabilité de placer le point dans le Reste est :
p(R) = 1 − 0, 008 − 8 × 0,0785 = 0, 364.
E (X ) = 10 × p(D) + p (S1 ) × (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 − 4 × p(R) ≈ 1, 45.
b. Le gain est strictement négatif dans les cas suivants :
(R, R), (S1 , R), (S2 , R), (S3 , R), (R, S1 ), (R, S2 ), (R, S3 ).
Les évènements étant indépendants on a :
p(R, R) = p(R) × p(R) ; de même p (R, S1 ) = p (S1 R, R) et les autres probabi-
lités sont toutes égales.
La probabilité d’avoir un gain strictement négatif est donc égale à :
p 2 (R) + 6p (R, S1 ) ≈ 0, 304.
La probabilité d’avoir un gain positif ou nul est donc égale à : 1 − 0, 304 =
0, 696.
c. On a un schéma de Bernouilli et la variable comptant le nombre de points
situés dans D sui la loi binomiale de paramètres n et p = 0, 008.
La probabilité de n’avoir aucun point dans D est égale (1−0, 008)n = 0, 992n ,
donc la probabilité p n d’obtenir au moins un point placé dans le disque
D est p n = 1 − 0, 992n .
• p n > 0, 9 ⇐⇒ 1 − 0, 992n > 0, 9 ⇐⇒ 0, 992n 6 0, 1 ⇐⇒
ln 0, 1
n ln 0, 992 6 ln 0, 1 ⇐⇒ n > ≈ 286, 6.
ln 0, 992
La plus petite valeur de n telle que p n > 0, 9 est 287.

E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité

(1 − i)(z − i)
Z= .
z −1
(1 − i)(−i − i) −2i(1 − i) 2i(1 − i) 2i(1 − i)(1 − i) 2i(1 − 1 − 2i
1. a. Z C′ = = = = = =
−i − 1 −i − 1 i+1 (i + 1)(1 − i) 1+1
−i.
Le point C est donc invariant
b.
Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

B
1 b

O A
−1 1

−1 b

C
2. a. Avec z = x + iy,
(1 − i)(x + iy − i) (1 − i)(x + i(y − 1)) (1 − i)(x + i(y − 1))(x − 1 − iy)
Z= = = =
x + iy − 1 x − 1 + iy (x − 1 + iy)(x − 1 − iy)
(1 − i)[x 2 − x + y 2 − y + i(x y − y − x + 1 − x y
=
(x − 1)2 + y 2
x 2 + y 2 − x − y − x + 1 + i(−y − x + 1 − x 2 + x − y 2 + y)
Z= =
(x − 1)2 + y 2
x 2 − 2x + 1 + y 2 − 2y + i(−x 2 − y 2 + 1
Z= =
(x − 1)2 + y 2
(x − 1)2 + (y − 1)2 − 1 − i x 2 + y 2 − 1
¡ ¢
Z= .
(x − 1)2 + y 2
b. La partie imaginaire est nulle soit x 2 + y 2 − 1 = 0 ou x 2 + y 2 = 1 qui est une
équation du cercle centré en O de rayon 1. C’est l’ensemble E.
c. La partie réelle est négative ou nulle si (x − 1)2 + (y − 1)2 − 1 6 0 ⇐⇒
(x − 1)2 + (y − 1)2 6 1.
F est l’ensemble des points situés à l’intérieur ou sur le cercle centré en
(1 ; 1) et de rayon 1.
p
3. a. |1 − i|2 = 12 + 12 = 2 ⇒ |1 − i| =³ 2.
p p2 p ´ p ¡ ¢ p π
On peut donc écrire 1−i = 2 2 − i 22 = 2 cos − π4 + i sin − π4 = 2e−i 4 .
(1 − i)(z − i) (1 − i)(z − i)
µ ¶
b. ∈ R∗ si et seulement si arg = kπ, avec k ∈ Z. Or
µz − 1 ¶ µ ¶ z −1
(1 − i)(z − i) z −i
arg = arg(1 − i) + arg .
zµ− 1 ¶ z −1
z −i ³−−→ −−→´
Mais arg = MA , MB , donc
z −1
(1 − i)(z − i) π ³−−→ −−→´ ³ →− −−→´
∈ R∗ si et seulement si − + MA , MB = kπ ⇐⇒ M A , MB =
z −1 4
π
+ kπ.
4
c. D’après la question précédente l’ensemble des points M vérifiant
³−−→ −−→´ π
MA , MB = + kπ est l’ensemble des points M distincts de A et de B
4
tel que Z soit un réel non nul. D’après la question 2. b. cet ensemble est
le cercle de centre O de rayon 1 privé de A et de B.
d. En reprenant le résultat précédent, l’ensemble des points M est l’ensemble
des points tels que argZ = 2kπ c’est-à-dire tels que Z est un réel supérieur
à zéro. Il faut donc que la partie réelle de Z soit strictement positive :
½ 2
x + y2 = 1
(x − 1)2 + (y − 1)2 > 1

Métropole 2 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

L’ensemble cherché est donc l’arc de cercle du cercle unitaire intersection


avec le cercle centré en (1 ; 1) de rayon 1, les points A et B étant exclus. Voir
la figure.
On reconnaît le théorème de l’angle inscrit dont la mesure est égale à la
moitié de celle de l’angle au centre qui est ici droit.

P ROBLÈME 11 points

Partie A

1. On a x > 0 ⇒ 2x > 0 ⇒ e2x > e0 ⇐⇒ e2x > 1 ⇐⇒ e2x − 1 > 0.


1
2. g (x) = 2x .
e −1
a. • On a lim e2x = 1, donc lim e2x − 1 = 0 ; enfin lim g (x) = +∞
x→0 x→0 x→0
(car e2x − 1 > 0).
Géométriquement : l’axe des ordonnées est asymptote verticale à la re-
présentation graphique de g au voisinage de zéro.
• lim e2x = +∞, donc lim g (x) = 0.
x→+∞ x→−∞
Géométriquement : l’axe des abscisses est asymptote horizontale à la re-
présentation graphique de g au voisinage de moins l’infini.
b. g est dérivable et sur l’intervalle ]0 ; ∞[ :
−2e2x 2x
¡ 2x ¢2
g ′ (x) = ¡ ¢2 < 0 car quel que soit le réel x, e > 0 et e − 1 > 0 :
2x
e −1
la fonction est donc strictement décroissante de plus l’infini à zéro.

Partie B
· ¸
2a ln x b
1. f ′ (x) = 2 a(ln x)2 + b ln x + c + 2x
£ ¤
+ =
x x
2a(ln x)2 + (4a + 2b) ln x + 2b + 2c.
µ ¶
′ 1
¡p ¢
2. On lit sur le graphique : f = 0, f ′ e = 0 et f ′ (e) = 4.
e
3. D’après le résultat de la question a. :
µ ¶
1 ¡p ¢ 5
f′ = −2a + 2c, f ′ e = a + 3b + 2c et f ′ (e) = 6a + 4b + 2c, donc a, b et
e 2
c vérifient le système :
  
 −2a + 2c = 0  −2a + 2c = 0  a = c
5 9
a + 3b + 2c = 0 ⇐⇒ a + 3b = 0 ⇐⇒ 9a + 6b = 0
 2  2
6a + 4b + 2c = 4 8a + 4b = 4 2a + b = 1

  
 a = c  a = c  a = c
⇐⇒ 9a + 6b = 0 ⇐⇒ 9a + 6b = 0 ⇐⇒ 18 + 6b = 0
12a + 6b = 6 3a = 6 a = 2
  

 a = 2
⇐⇒ b = −3 .
c = 2

D’où f (x) = 2x 2(ln x)2 − 3ln x + 2 pour tout x ∈ ]0 ; +∞[.


£ ¤

4. On pose pour x > 0, t = − ln x ⇐⇒ ln x = −t ⇐⇒ x = e−t ; donc


f (t ) = 2e−t 2(−t )2 − 3 × (−t ) + 2 = 4t 2 e−t + 6t e−t + 4e−t .
£ ¤

Or quand x temps vers zéro t tend vers plus l’infini. On sait que :
lim t 2 e−t = lim t e−t = lim 4e−t = 0, donc lim f (t ) = 0.
t →+∞ t →+∞ t →+∞ t →+∞

Métropole 3 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

5. On peut factoriser :
· ¸
3
f (x) = 2x ln x 2ln x − 3 + et comme lim ln x = +∞,
2ln x t →+∞
3
lim 2ln x − 3 + = +∞ et par produit de limites lim f (x) = +∞.
t →+∞ 2ln x t →+∞
6. D’après la question 1. a. : f ′ (x) = 4(ln x)2 + 2ln x − 2 = (2ln x + 2)(2ln x − 1) =
2(ln x + 1)(ln x − 1).
7. Le signe de f ′ (x) dépend du signe des deux facteurs ln x + 1 et 2ln x − 1.
1
ln x + 1 = 0 ⇐⇒ ln x = −1 ⇐⇒ x = e−1 = ;
e
1 p
2ln x − 1 = 0 ⇐⇒ 2ln x = 1 ⇐⇒ ln x = 21 ⇐⇒ x = e 2 = e.
On calcule f e = 2 × 1e 2 × (−1)2 − 3 × (−1) + 2 = 2e × 7 = 14
¡1¢ £ ¤
e ;
¡p ¢ p £ 1 1
¤ p
f e = 2 × e 2 × 4 − 3 × 2 + 2 = 2 e.
On en déduit le tableau de variations suivant :
1 p
x 0 e e +∞
ln x + 1 − 0 + +
2ln x − 1 − − 0 +
f ′ (x) + 0 − 0 +
14 +∞
e
f (x)

p
0 2 e

Partie C

1. Voir l’annexe.
1 − e2x + e2x − e2x − 1 e2x
¡ ¢
1
2. a. g (x) = 2x = = + .
e −1 e2x − 1 e2x − 1 e2x − 1
£1 ¤
b. Sur 4 ; 2 , g (x) > 0, donc l’aire demandée est égale (en unité d’aire à
l’intégrale :
Z2 · 2x
e2x
Z2 ¸ Z2 Z2
e
g (x) dx = − 1 dx = dx − 1 dx =
1
4
1
4
e2x − 1 1 e2x − 1
4
1
4
£ 1 ¡ 2x ¢¤2 2 1
¡ 4 ¢ 1 ³ 1
´
1
2 ln e − 1 41 − [x] 1 = 2 ln e − 1 − 2 ln e − 1 − 4 + 4 =
2
4
¡ 4 ¢ ¡p ¢
ln e − 1 − ln e − 1 − 7
4
3. a. ϕ(x) = f (x) − g (x) ⇒ ϕ′ (x) = f ′ (x) − g ′ (x).
Or suer [0,1 ; 0,3], f ′ (x) > et g ′ (x) < 0, donc f ′ (x) − g ′ (x) > 0.
La dérivée de ϕ est supérieure à zéro sur [0,1 ; 0,3].
b. La fonction ϕ est donc strictement croissante, continue car dérivable sur
[0,1 ; 0,3].
1
Comme ϕ(0, 1) = 2×0, 1 2(ln 0, 1)2 − 3ln 0, 1 + 2 − 2×0,1
£ ¤
≈ −0, 61 < 0 et
e −1
1
ϕ(0, 3) = 2 × 0, 3 2(ln 0, 3)2 − 3ln 0, 3 + 2 − 2×0,3
£ ¤
≈ +0, 49 > 0.
e −1
Il existe donc un réel unique α ∈]0, 1 ; 0, 3[ tel que
ϕ(α) = 0 ⇐⇒ f (α) = g (α).
Avec la calculatrice on trouve que 0, 11 < α < 0, 12.

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Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

Partie D

1. On a vu que f (0) = 0 et que f est strictement croissante sur 0 ; 1e ; f est donc


£ ¤

positive sur cet intervalle.


p
Sur 1e ; +∞[ , la fonction f admet un minimum 2 e > 0 ; sur cet intervalle on
£

a aussi f (x) > 0.


2. a. Par composition des limites : lim h(x) = lim g (X ) = +∞.
x→0 X →0
De même lim h(x) = lim g (X ) = 0
x→+∞ X →+∞
b. Par composition des sens de vraiations :
• sur 0 ; e1 g ◦ f composée d’une fonction croissante et d’une fonction
£ ¤

décroissante est décroissante ;


£ p ¤
• sur 1e ; e g ◦ f composée d’une fonction décroissante et et d’une
fonction décroissante est croissante ;
£p £
• sur e ; +∞ g ◦ f composée d’une fonction croissante et et d’une
fonction décroissante est décroissante ;
c. Sur 0 ; e1 , f est croissante, donc :
£ ¤

0,11 < α < 0, 12 ⇒ f (0, 11) < f (α) < f (0, 12).
£p £
Or f (0, 11) ≈ 4, 0 et f (0, 12) ≈ 4, 16 et g est décroissante sur e ; +∞ ;
d’où :
f (0, 11) < f (α) < f (0, 12) ⇒ g [ f (0, 12)] < g [ f (α)] < g [ f (0, 11)].
Comme g [ f (0, 11)] ≈ 3, 09 × 10−4 et que g [ f (0, 12)] ≈ 2, 415 × 10−4 , on en
déduit un encadrement de h(α) =
2, 415 × 10−4 < g [ f (α)] < 3, 09 × 10−4 .
Donc h(α) ≈ 2, 8 × 10−4 au dix-millième près.

Métropole 5 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

7
Γ

2e


−


−ı
0 p
1 e e e
0 1 2 3 4
e 2

Métropole 6 septembre 2002

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