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E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
1+i
1. a. On a zK = .
2
iz
b. On a 2zz ′ = i z + z ′ ⇐⇒ 2zz ′ = iz+iz ′ ⇐⇒ z ′ (2z−i) = iz ⇐⇒ z ′ =
¡ ¢
,
2z − i
i
pour z 6= .
2
i i(2 + i) i(2 + i) −1 + 2i
Donc zI′ = = = = .
2 − i (2 − i)(2 + i) 4+1 5
ii −1
zJ′ = = = i = zJ .
2i − i i
i 1+i
2 1 1
zK′ = = − + i.
1+i−i 2 2
c. K est le milieu de [IJ] et K′ n’est pas le milieu de [I′ J′ ] : T ne conserve pas
les milieux.
2. On a z ′ = z ⇐⇒ 2zz = i(z + z) ⇐⇒ 2z 2 = 2zi ⇐⇒
½ ½
2z = 0 z = 0
2z(z − i) = 0 ⇐⇒ ⇐⇒
z −i = z = i
L’origine O et le point J sont les seuls points invariants par T .
µ ¶µ ¶
i ′ i i 1 i¡ ¢ 1£
3. Pour z 6= , z − + = zz ′ − z + z ′ = 2zz ′ − i z + z ′ .
¡ ¢¤
z−
2 2 2 4 2 2
Mais par définition 2zz ′ − i z + z ′ = 0 si et seulement si z ′ est l’affixe de M ′
¡ ¢
Exercice 2 5 points
Réservé aux candidats ayant choisi l’enseignement de spécialité
b. • Si p = 5 = 1 + 4 = 12 + 22 , on peut prendre u = 1 et v = 2.
Le couple solution est donc ¯12 − 22 ¯ ; 2 × 1 × 2 = (3 ; 4).
¡¯ ¯ ¢
P ROBLÈME 11 points
ex − 1
f n (x) =
+ n ln x,
x
Partie A : Étude du cas particulier n = 0
ex − 1
f 0 est donc la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par f 0 (x) = .
x
1.
4
0
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
2. Résolution graphique d’une inéquation :
a. Avec f (x) = ex , f (0) = 1, f ′ (x) = ex et f ′ (0) = 1.
Une équation de la tangente au point d’abscisse 0 est :
y − f (0) = f ′ (0)(x − 0), soit y − 1 = x ou y = x + 1.
On voit sur la figure que quel que soit le réel u, la courbe est au dessus de
la tangente soit :
eu > u + 1.
b. En posant pour tout réel u, x = −u, l’inégalité précédente s’écrit :
e−x > −x + 1 ⇐⇒ e−x + x − 1 > 0.
En multipliant chaque membre de l’inégalité précédente par ex , on ob-
tient :
1 + (x − 1)e x > 0.
3. Limites :
ex 1
a. On a f 0 (x) = − .
x x
1 ex
Or lim = 0 et lim = +∞, donc par somme de limites
x→+∞ x x→+∞ x
lim f 0 (x) = +∞.
x→+∞
ex − e0 ex − 1
b. Avec la fonction f (x) = ex , on a par définition f ′ (0) = lim = lim =
x→0 x − 0 x→0 x
ex − 1
f ′ (0) = e0 = 1. Donc lim = 1.
x→0 x
4. Sens de variations :
a. La fonction f 0 quotients de fonctions dérivables sur ]0 ; +∞[, le dénomi-
nateur étant non nul est dérivable et sur cet intervalle :
xex − (ex − 1) ex (x − 1) + 1
f 0′ (x) = = .
x2 x2
b. On a vu à la fin de la question précédente que 1 + (x − 1)ex > 0, donc
f 0′ (x) > 0 sur ]0 ; +∞[. La fonction f 0 est croissante de 1 à plus l’infini.
5.
4
C2 C1 C0
1
A
0
0 1 2 3
−1
Partie B : Étude de la famille de fonctions f n pour n > 1
ex − 1
1. La fonction f n (x) = +n ln x somme de quotient de fonctions dérivables
x
le dénominateur ne s’annulant pas sur ]0 ; +∞[ est dérivable et sur cet inter-
valle :
xex − (ex − 1) n ex (x − 1) + 1 + nx
f n′ (x) = + = .
x2 x x2
Or on a vu que ex (x − 1) + 1 > 0, donc comme nx > 0, ex (x − 1) + 1 + nx > 0 :
donc f n′ (x) > 0 : les fonctions f n sont croissantes sur ]0 ; +∞[.
ex − 1
2. • On a vu que lim = +∞ et lim n ln x = +∞, d’où par somme de
x→+∞ x x→+∞
limites :
lim f n (x) = +∞.
x→+∞
ex − 1
• On a vu que lim = 1 et on a lim n ln x = −∞, d’où par somme de
x→0 x x→0
limites : lim f n (x) = −∞.
x→0
Le dernier résultat montre que géométriquement l’axe des ordonnées est
asymptote verticale à C n au voisinage de zéro.
ex − 1
µ x ¶
e −1
3. Soit dn (x) = f n+1 (x) − f n (x) = + (n + 1) ln x − + n ln x = ln x.
x x
Or on sait que la fonction ln est négative entre 0 et 1, s’annule en 1 et est
positive sur [1 ; +∞[. Donc :
• Sur ]0 ; 1[ C n+1 est au dessous de C n ;
• Sur ]1 ; +∞[ C n+1 est au dessus de C n ;
• Toutes les courbes C n contiennent le point de coordonnées (1 ; e − 1).
4. On a vu à la question précédente que dn (x) = n ln x, donc dn (1) = 0 : toutes
les courbes C n contiennent donc le point B(1 ; e − 1).
ex − 1
5. a. On a f 1 (x) = + ln x.
x
On a vu que les fonctions f n sont strictement croissantes de moins l’infini
à plus l’infini ; comme elles sont continues car dérivables sur ]0 ; +∞[, il
existe donc un réel unique α1 ∈]0 ; +∞[ tel que f 1 (α1 ) = 0.
On a f 1 (1) = e − 1 > 0, donc α1 ∈]0 ; 1[ ;
e0,2 − 1
f (0, 2) = + ln 0, 2 ≈ −0, 502 et
0, 2
e0,9 − 1
f (0, 9) = + ln 0, 9 ≈ 7, 2, donc α1 ∈]0, 2 ; 0, 9[.
0, 9
b. On a vu à la question 3 que sur [0 ; 1[, C n+1 est au dessous de C n , donc
en particulier que C 2 est au dessous de C 1 , C 3 est au dessous de C 2 , . . . et
donc que pour n > 1, C n est au dessous de C 1 , donc en particulier que
pour tout n > 1, f n (α1 ) < f 1 (α1 ).
Or f 1 (α1 ) = 0, donc f n (α1 ) < 0 pour tout n > 1.
c. Quel que soit n > 1, on vient de voir que f n (α1 ) < 0 et on sait que f n (1) >
0 ; la fonction f n étant continue car dérivable s’annule donc pour une
unique valeur αn de ]α1 ; 1[.
6. a. On a vu dans la partie A que la fonction f 0 est strictement croissante en
particulier sur l’intervalle [0 ; 1[, donc
ex − 1
0<x <1⇒1< < e − 1.
x
b. Par définition αn annule la fonction f n , soit :
eα
n −1
+ n ln αn = 0.
αn
ex − 1
On a vu au 6. a que si x ∈]0 ; 1], alors < e − 1donc en particulier
x
e αn − 1 eαn − 1
pour αn , < e−1 ⇒ + n ln αn < e − 1 + n ln αn ou encore
αn αn
1−e
0 < e − 1 + n ln αn ⇐⇒ n ln αn > 1 − e ⇐⇒ ln αn > .
n
La fonction exponentielle étant croissante, on a :
1−e 1−e 1−e
ln αn > ⇒ eln αn > e n ou encore αn > e n .
n
1−e 1−e 1−e
c. On a donc e n < αn < 1 ; or lim = 0, donc lim e n = 1, donc
n→+∞ n n→+∞
d’après le théorème des « gendarmes », lim αn = 1.
n→+∞
7. Voir ci-dessus.