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MPSI

Indications sur le contrôle du 8/10/2022

1 Exercices en vrac
1. Pour
 1 ⩽ k ⩽ n on a :
.
 
n n! (n − 1)! n−1
k =k =n =n
k k! (n − k)! (k − 1)! ((n − 1) − (k − 1))! k−1
D'où
n   n   X n  
X n X n n−1
k = k = n
k k k−1
k=0 k=1 k=1

(Par décalage d'indice)


n−1 
X n−1 
= n
k
( Par le binôme de Newton)
k=0
= n (1 + 1)n−1 = n2 n−1

Pour .
n  
X n
n∈N: k = n 2n−1
k
k=0

2. a) On a d'une part √ √ √ π
et 1 − i √3 = 2 − i = 2 e .
√   √  −i π
1 + i = 2 22 + i 22 = 2 ei 4 1
2 2
3 3

D'où .
 √ 7iπ 10 35iπ iπ
Z = 22 e 12 = 215 e 6 = 215 e− 6

On en déduit que |Z| = et que − est un argument de Z .


1
25
π
6

b) On a alors Z = cos − i sin 


1
25
π
6
π
6

D'où il vient Re(Z) = et Im(Z) = − .



3 1
64 64

3. a) −2 est une racine cubique de −8.


On en déduit que les racines cubique de −2 sont −2, −2j et −2j . 2

b) (z + 1) = −8z est donc équivalent à z + 1 = −2z ou z + 1 = −2jz ou z + 1 = −2j z. Ce qui


3 3 2

donne 3 solutions : z = − , ou z = − = −
1
3
1
1+2j =− ou z = − = − .
1+2j2
1+2(j+j2 )+4
1+2j2
3
1
1+2j2
1+2j
3

Les solutions de l'équation (z + 1) = −8z sont donc − , − et − .


3 3 1
3
1+2j2
3
1+2j
3

4. De façon classique S est la partie imaginaire de la somme géométrique E = X e .


n
  k

n n

On a donc deux cas :


k=0

 Premier cas : e = 1 soit θ ≡ 0[2π].


E = n + 1 et S = 0.
 Deuxième cas :e ̸= 1 soit θ ̸≡ 0[2π]. 
n n

n+1
e 2 iθ −2i sin n+1 n+1

1 − ei(n+1)θ 2  θ in θ sin 2 θ
En = iθ
= 1 1 = e 2
1
1−e 2 iθ −2i sin 2 θ sin 2 θ
D'où Sn =
sin(nθ/2) sin((n + 1)θ/2)
sin(θ/2)
.
Conclusion : Si θ ≡ 0[2π] alors
Sn = 0 Sn = et sinon
sin(nθ/2) sin((n + 1)θ/2)
sin(θ/2)
.

1
5. Soit x ∈ R, on a :
4
eix − e−ix

1  4ix  cos(4x) cos(2x) 3
4
sin (x) = = e − 4e2ix + 6 − 4e−2ix + e−4ix = − +
2i 16 8 2 8

Pour x ∈ R, on a : sin (x) = 4 cos(4x)


− cos(2x)
+ 3
.
On en déduit :
8 2 8

Z π/2 Z π/2
4 cos(4x) cos(2x) 3
sin (x)dx = − + dx
0 0 8 2 8
 π/2
sin(4x) sin(2x) 3x 3π
= − + =
32 4 8 0 16

Conclusion : sin (x)dx = 3π .


Z π/2
4
0 16
6. Soit φ la fonction dénie par φ(x) = cos(x) − (1 − ). x2

On remarque que φ est une fonction paire, il sut donc d'étudier le signe de φ sur R .
2
+

φ est dénie et dérivable sur R et pour tout x réel, φ (x) = x − sin(x) ′

φ est aussi dérivable sur R et pour x réel on a : φ (x) = 1 − cos(x).


′ ′′

On en déduit que φ est positive et donc que φ est croissante. Or φ (0) = 0 d'où pour tout x positif,
′′ ′ ′

φ (x) est positif.


φ est donc croissante sur R , comme φ(0) = 0 , il vient ∀x ⩾ 0 : φ(x) ⩾ 0.


+

φ étant paire, on en déduit que ∀x ∈ R : φ(x) ⩾ 0 c'est à dire 1 − ⩽ cos(x). x2


2

7. a) On cherche les réels a et b tels que (a + i b) = 3 +(i.




2

En identiant les parties réelle et imaginaire on a : 2ab = 1 .


a −b = 3 2 2

En identiant les modules on a a + b = 2. 2 2

d'où a = et b = .
√ √
2 2+ 3 2 2− 3

a b > 0 donc on en déduit


2 2

Les racines carrées de 3 + i sont donc



et − .
q q q q √ √ √ √
2+ 3 2− 3 2+ 3 2− 3
+i −i 2 2 2 2

b) On a aussi 3 + i = 2e d'où les racines carrée de 3 + i sont donc ± 2e .


√ iπ/3
√ √ iπ/6

En identiant

avec les résultats√ précédents on a
et sin = .
√ √
π 2+ 3 π 2− 3
cos = 12 2 12 2
8. Si z est une racine carrée de Z alors :
• Z = z = (z) .
2 2

Les racines carrées de Z sont donc ±z.


• −Z = (iz) . 2

Les racines carrées de −Z sont donc ±i z.


2
• iZ = eiπ/4 z
Les racines carrées de iZ sont donc ±e iπ/4 z .

2
2 Problème
1. On sait que la fonction ln est strictement croissante et ln(e −2 = −2 d'où le tableau de signe :
x 0 e−2 +∞
ln(x) + 2 − 0 +
2. √
est déni pour x ⩾ 0 et ln(x) pour x > 0
x
f est dénie sur ]0, +∞[.
n

3. On a directement lim f (x) = +∞. n

Si x ∈ R alors f (x) = x ln(x) d'où si x → 0 alors f (x) → 0 .


x→+∞
+∗ 1/n n
n n

Conclusion : lim f (x) = +∞ et lim f (x) = 0.


x→+∞
n
x→0
n

4. f est dérivable sur R car elle √est fonctions dérivables.


n
+∗

Si x > 0 alors f (x) = + n x′


n
lnn (x)
√=
2 x
(ln(x) + 2n).
lnn−1 (x)
x
lnn−1 (x)

x

f est dérivable sur R et ∀x > 0 : f (x) = (ln(x) + 2n).


n−1
+∗ ln (x) ′
n √ n
x
5. Si n est pair :
n − 1 est impair d'où le tableau de variations suivants :
x 0 e−2n 1 +∞

ln(x) − −2n − 0 +

lnn−1 (x) − − 0 +

ln(x)+2n − 0 + +

fn′ (x) + 0 − 0 +

fn (e−2n ) +∞
fn (x)
0 0
Si n est impair :
n − 1 est pair d'où le tableau de variations suivants :
x 0 e 11 −2n +∞

ln(x) − −2n − 0 +

lnn−1 (x) + + 0 +

ln(x)+2n − 0 + +

fn′ (x) − 0 + 0 +

0 +∞
fn (x) 0
fn (e−2n )

3
6. Si x > 0 alors f n+1 (x) − fn (x) =

x lnn (x)(ln(x) − 1), d'où :
Si n et pair :
x 0 1 e +∞

ln(x) − 0 + 1 +

lnn (x) + 0 + 1 +

ln(x) − 1 − −1 − 0 +

fn+1 (x) − fn (x) − 0 − 0 +

De même si n et impair :
x 0 1 e +∞

fn+1 (x) − fn (x) + 0 − 0 +

Si x > 0 alors f n+2 (x) − fn (x) =



x lnn (x)(ln2 (x) − 1) =

, d'où :
x lnn (x)(ln(x) + 1)(ln(x) − 1)
Si n et pair :
x 0 1/e 1 e +∞

fn+2 (x) − fn (x) + 0 − 0 − 0 +

Si n et impair :
x 0 1/e 1 e +∞

fn+2 (x) − fn (x) − 0 + 0 − 0 +

7. On déduit de la question précédente que


C et C se coupent en x = 1 et x = e.
et que
n n+1

C et C
n se coupent en x = 1/e, x = 1 et x = e.
n+2

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