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ECS 2 – Mathématiques
Correction de l’exercice 6 –
1. X correspond au temps d’attente de la première boule noire, sachant que tant qu’on ne l’a pas tirée, on
n’effectue pas de remise. Ainsi, X ,→ G 3 , E(X) = 32 , V (X) = 34
2
En sommant :
1 1
P (Y > 0) = 2 1 − 1 = 1.
1− 2 1− 3
Donc P (Y = 0) = 1 − P (Y > 0) = 0.
3. En se ramenant à des sommes du binôme négatif, ou à la somme définissant l’espérance des variables géomé-
triques :
+∞ n−1 +∞ n−1
X 1 1 X 1 1
n· · =2 et n2 · · = 2 + 22 = 6
n=1
2 2 n=1
2 2
1
(espérance et moment d’ordre 2 d’une loi géométrique de raison 2 ce dernier étant obtenu à partir de la
variance, à l’aide de la formule de K-H)
+∞ n−1 +∞ n−1
X 2 1 3 X 2 1 3 9
n· · = et n2 · · = + =3
n=1
3 3 2 n=1
3 3 4 4
(loi géométrique de paramètre 23 ) Ainsi, l’espérance de Y existe (les séries étant absolument convergentes en
tant que séries du binôme négatif de raison dans [0, 1[), et
3 7
E(X) = 4 · 2 − 3 · = .
2 2
49 11
De même E(X 2 ) = 4 · 6 − 3 · 3 = 15. Donc V (X) = 15 − 4 = 4 .
Correction de l’exercice 7 –
1. N est le temps d’attente du premier succès dans une suite d’épreuves de Bernoulli indépendantes de même
paramètre 21 , donc N ,→ G 12 . On a donc E(N ) = 2 et V (N ) = 2.
2. X(Ω) = N. Probas totales sur le SCE (N = n)n∈N∗ . La loi de X sachant N = n est une loi binomiale de
paramètres n et 21 , donc :
N
X
P (X = k) = P (N = n)PN =n (X = k).
n=1
• Si k > 1,
+∞ n k n−k +∞ 2n +∞
X 1 n 1 1 X 1 n 1 X n(n − 1) · (n − k + 1)
P (X = k) = = = .
2 k 2 2 2 k 4k k! 4n−k
n=k n=k n=k
1
• Si k = 0 :
+∞ 2n +∞ 2n
X 1 X 1 1
P (X = 0) = = −1= .
2 2 3
k=1 k=0
Pour vérification, faites la somme des probabilités : vous obtenez bien 1.
L’espérance de X existe (somme du binôme négatif) ainsi que sa variance. Ainsi :
+∞ +∞
X 4k 4X k 4 1
E(X) = = = · =1
3k+1 9 3k−1 9 1− 1 2
k=1 k=1 3
De même :
+∞ +∞
X 4k(k + 1) 4 X k(k + 1) 4 2
E(X(X + 1)) = = = · = 3.
3k+1 9 3k−1 9 1− 1 3
k=1 k=1 3
Ainsi, V (X) = 3 − 12 = 2.
S S−1 S−1
P (X2 = S − 2) = P (R1 )PR1 (R2 ) = · = ,
4S 4S 16S
puisque si R1 est réalisé, il reste dans l’urne, avant le deuxième tirage, 4S boules dont seulement S − 1
boules rouges.
∗ [X2 = S − 1] = (R1 ∩ V2 ) ∪ (V1 ∩ R2 ), donc, les deux événements de cette union étant incompatibles :
1 1 1 1 1
P (X2 = S − 1) = P (R1 )PR1 (V2 ) + P (V1 )PV1 (R2 ) = · + · = .
4 4 4 4 8
∗ [X2 = S] = (R1 ∩ S2 ) ∪ (S1 ∩ R2 ) ∪ (V1 ∩ V2 ), donc, avec les mêmes justifications que précédemment :
1 2S + 1 1 S + 1 1 1 5S + 3
P (X2 = S) = P (R1 )PR1 (S2 ) + P (S1 )PS1 (R2 ) + P (V1 )PV1 (V2 ) = · + · + · = .
4 4S 2 4S 4 4 16S
∗ [X2 = S + 1] = (B1 ∩ V2 ) ∪ (V1 ∩ B2 ). Donc :
1 1 1 1 1
P (X2 = S + 1) = P (B1 )PB1 (V2 ) + P (V1 )PV1 (B2 ) = · + · = .
2 4 4 2 4
2
∗ [X2 = S + 2] = B1 ∩ B2 , donc :
1 2S − 1 2S − 1
P (X2 = S + 2) = P (B1 )PB1 (B2 ) = · = .
2 4S 8S
• Si S = 1 (cas non exclu dans l’énoncé), on a initialement dans l’urne 4 boules, dont une boule rouge, une
boule verte, et deux boules bleues. Il peut rester dans l’urne à l’issue du deuxième tirage, 0, 1, 2 ou 3 boules
rouges, donc X2 (Ω) = [[0, 3]]. Les raisonnements effectués pour les calculs de P (X2 = i) dans le cas S > 2
sont encore valables dans ce cas, à part le cas X2 = S − 2 = −1, qui est impossible ici. Mais l’expression
obtenue est encore correcte, puisque dans le cas général, on a obtenu P (X2 = S − 2) = S−1 16S , qui est nul
lorsque S = 1. Ainsi, les expressions obtenues précédemment sont aussi correctes dans le cas où S = 1, à
ceci près que S − 2 6∈ X2 (Ω).
Un calcul rapide et sans difficulté amène :
1
E(X1 ) = (S − 1)P (X1 = S − 1) + SP (X1 = S) + (S + 1)P (X1 = S + 1) = S + .
4
De même, on obtient :
3S
X
∀` ∈ [[0, 3S]], P (Xn+1 = `) = P (Xn+1 = ` | Xn = k) · P (Xn = k).
k=0
Or, puisqu’on ne peut retirer ou rajouter qu’une boule rouge à la fois, l’événement [Xn+1 = `] ne peut
pas être réalisé si Xn n’a pas pris une des trois valeurs ` − 1, ` ou ` + 1. Ainsi, pour tout ` ∈ [[0, 3S]],
3
donc
3S
X
E(Xn+1 ) = `P (Xn+1 = `)
`=0
3S
X
= `P (Xn+1 = ` | Xn = ` − 1) · P (Xn = ` − 1) + `P (Xn+1 = ` | Xn = `) · P (Xn = `)
`=0
+ `P (Xn+1 = ` | Xn = ` + 1) · P (Xn = ` + 1)
3S
X 3S
X
= `P (Xn+1 = ` | Xn = ` − 1) · P (Xn = ` − 1) + `P (Xn+1 = ` | Xn = `) · P (Xn = `)
`=1 `=0
3S−1
X
+ `P (Xn+1 = ` | Xn = ` + 1) · P (Xn = ` + 1)
`=0
3S−1
X 3S
X
= (` + 1)P (Xn+1 = ` + 1 | Xn = `) · P (Xn = `) + `P (Xn+1 = ` | Xn = `) · P (Xn = `)
`=0 `=0
3S
X
+ (` − 1)P (Xn+1 = ` − 1 | Xn = `) · P (Xn = `)
`=1
3S−1 3S 3S
X 3S − ` X 1 X `
= (` + 1) · P (Xn = `) + ` · P (Xn = `) + (` − 1) · P (Xn = `)
4S 4 4S
`=0 `=0 `=1
3S 3S 3S
X 3S − ` 1 X ` X
= (` + 1) · P (Xn = `) + ` · P (Xn = `) + (` − 1) · P (Xn = `)
4S 4 4S
`=0 `=0 `=0
3S
X 3S − 2`
= `+ P (Xn = `)
4S
`=0
3S 3S
X 1 3X
= 1− `P (Xn = `) + P (Xn = `)
2S 4
`=0 `=0
1 3
= 1− E(Xn ) + .
2S 4
(c) Soit pn = E(Xn ). Ainsi, (pn )n>2S est une suite arithmético-géométrique. Posons, pour une valeur c que
nous déterminerons ensuite, pour tout n > 2S, un = pn − c. Ainsi,
1 3 1 3 1 c 3
un+1 = pn+1 − c = 1 − pn + − c = 1 − (un + c) + − c = 1 − un − + .
2S 4 2S 4 2S 2S 4
3S
Posons donc c = 2 , de sorte que (un ) est une suite géométrique. On a donc :
n−2S
1
∀n > 2S, un = 1− u2S ,
2S
puis
n−2S
1 3S 3S
∀n > 2S, E(Xn ) = 1− E(X2S ) − + .
2S 2 2
1 n−2S
(d) La suite 1− 2S étant une suite géométrique de raison comprise dans [0, 1[, elle converge
n>2S
vers 0 lorsque n tend vers +∞. Ainsi,
3S
lim E(Xn ) = .
n→+∞ 2
3. Évidemment, la simulation d’un phénomène alétoire utilise la fonction random, donc il ne faut pas oublier
dans le corps de programme l’initialisation du générateur aléatoire, par l’instruction randomize; La fonction
simulant la variable Xn s’écrit :
4
function Xn(S,n:integer):integer;
var i,t,r:integer;
begin
r:=S; {r compte les boules rouges, initialement S}
for i:=1 to n do
begin
t:= random(4*S); {on tire parmi 4S boules}
if t < r then r:=r-1 {les r premières sont des boules rouges}
else
if t >= 3*S-r then r:=r+1; {les 3S-r dernières sont bleues}
end;
Xn:=r
end;