Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
Correction de l’exercice 1 –
1. Soit n ∈ N∗ . On intervertit les deux signes somme (sur un triangle) :
n X n n X j n n
X i X i X 1 j(j + 1) X j + 1
= = · =
i=1 j=i
j j=1 i=1
j j=1
j 2 j=1
2
n n
1 X X 1 j(j + 1) n(n + 3)
= j+ 1 = +j = .
2 j=1 j=1
2 2 4
X i1 n(n + 2k − 1)
3. Soit pour tout n ∈ N∗ la propriété P(k) : pour tout n ∈ N∗ , = .
i2 . . . in 2k
16i1 6···6ik 6n
n
X n(n + 1)
• L’initialisation pour k = 0 est triviale (on obtient simplement i= ). On peut constater que les
i=1
2
deux questions précédentes donnent les cas n = 2 et n = 3.
• Soit k > 1 et supposons P(k). Alors :
n
X i1 X 1 X i1
= .
i2 · · · ik+1 i
=1 k+1
i2 · · · ik
16i1 6···6ik+1 6n i k+1 16i1 6···6ik 6in+1
X i1 n(n + 2k − 1)
=
i2 · · · in 2k
16i1 6···6ik 6n
Ainsi, l’énoncé nous faisant admettre la convergence des séries, en sommant les égalités obtenues entre q + 1
et N puis en faisant tendre N vers +∞ (par conservation des inégalités), on obtient :
+∞ +∞
X 1 1 X1
6 ,
n=q+1
n! (q + 1)! i=0 i!
1
soit :
+∞
X 1 e
6 .
n=q+1
n! (q + 1)!
p
(b) Supposons que e = , où p et q sont entiers, avec q + 1 > e.
q
Puisque la somme exponentielle de paramètre 1 est à termes strictement positifs, ses sommes partielles sont
strictement inférieures à sa somme totale, d’où la première inégalité :
q
X 1 p
<e=
n=0
n! q
Par ailleurs :
+∞ q +∞
p X 1 X 1 X 1
=e= = + ,
q n=0
n! n=0 n! n=q+1 n!
et on déduit alors de la question 1 que :
q
p X 1 e
6 + .
q n=0 n! (q + 1)!
q
X 1
(c) Notons A = q! . Comme pour tout n 6 q, n! divise q!, on peut affirmer que A est entier. Par ailleurs,
n=0
n!
en multipliant l’encadrement de la question précédente par q!, il vient :
A < p(q − 1)! < A + 1.
Ainsi, p(q − 1)! est un entier, strictement encadré par deux entiers consécutifs. Ceci est une contradiction.
on en déduit que e ne peut pas être rationnel .
2. Indépendance sur Q de 1, e et e2
(a) Par hypothèse, il existe des rationnels tels que p + qe + re2 = 0. Pour de tels rationnels, on a alors
q = −re − pe−1 .
En multipliant par le ppcm des 3 dénominateurs de q, r et p, on obtient alors 3 entiers a, b et c non tous
nuls tels que
c = ae + be−1 .
Par ailleurs, si a est nul, on a nécessairement b et c non nuls (la nullité de l’un entraînerait alors la nullité de
l’autre). On en déduit que e = cb , ce qui contredit l’irrationnalité de e. Ainsi, a 6= 0 . On montre de même
que b 6= 0 .
(b) On a
+∞ +∞ n n
X 1 X (−1)k X 1 X (−1)k
c=a +b =a +b + dn ,
k! k! k! k!
k=0 k=0 k=0 k=0
où
+∞ +∞
X 1 X (−1)k
dn = a +b .
k! k!
k=n+1 k=n+1
On a donc, d’après l’inégalité triangulaire :
+∞
X 1
|dn | 6 (|a| + |b|) .
k!
k=n+1
2
(c) On a, pour tout n ∈ N∗ :
(|a| + |b|)e
0 6 n!|dn | 6 → 0,
n+1
donc, d’après le théorème d’encadrement, (n!|dn |) admet une limite, et :
On en déduit que !!
n n
X 1 X (−1)k
lim c · n! − n! + = 0.
n→+∞ k! k!
k=0 k=0
Or, cette expression est entière. Une suite d’entiers ne peut converger que si elle est stationnaire égale à
sa limite à partir d’un certain rang (car, à partir d’un certain rang, elle doit s’approcher de cette limite à
moins de 21 , ce qui ne laisse pas de choix, puisqu’il n’y a qu’un entier au plus dans l’intervalle ]ℓ − 12 , ℓ + 21 [).
On en déduit que pour n assez grand :
n n
! n n
X 1 X (−1)k X 1 X (−1)k
c · n! − n! + =0 donc: c= +
k! k! k! k!
k=0 k=0 k=0 k=0
1 (−1)n 1 (−1)n+1
0=a· +b· , soit: a· =b· .
n! n! n! n!
(e) Ceci est vrai pour tout n assez grand, en particulier pour des valeurs pairs, et pour des valeurs impaires de
n. On en déduit que a et b sont de même signe, et de signe opposé, ce qui n’est possible que si l’un est nul.
Cela contredit une des affirmations précédentes.
Ainsi, e n’est pas racine d’un polynôme de degré 2 à coefficients rationnels .
3
• Réciproquement, s’il existe ℓ tel que ω ℓ = ξn , on obtient
Un = {ξnk , k ∈ [[1, n]]} = {ω kℓ , k ∈ [[1, n]]}.
Comme les ω i sont tous dans Un , on en déduit que
Un = {ω k , k ∈ N.}.
Ainsi, la suite des puissances de ω k prend n valeur possibles. Or, s’il existe α ∈ [[1, n − 1]] tel que ω α = 1,
la suite des puissances de ω serait périodique de période α < n, ce qui contredit le point précédent. Ainsi,
ω ∈ Pn .
On en déduit que ω ∈ Pn si et seulement s’il existe ℓ tel que ω ℓ = ξn .
(c) Soit k ∈ [[1, n]] tel que ω = ξnk . Cet entier k existe et est unique.
• Si ω ∈ Pn , il existe ℓ tel que ω ℓ = ξn , donc ξnkℓ = ξn , donc ξnkℓ−1 = ξn . Soit r le reste de la division de
kℓ − 1 par n. On a alors, puisque ξnn = 1, ξnr = 1. Ceci n’est possible que si r = 0 (car ξn est racine
primitive). On en déduit que n divise kℓ − 1, donc qu’il existe un entier u tel que kℓ − 1 = nu, donc
kℓ − nu = 1. D’après le théorème de Bézout, k ∧ n = 1.
• Réciproquement, si k ∧ n = 1, il existe des entiers u et v tels que
uk + vn = 1,
donc ξ = ξ uk+vn = ξ uk = ω u , et donc d’après 2(b), ω ∈ Pn .
Ainsi, ω ∈ Pn si et seulement s’il existe k ∈ [[1, n]] tel que k ∧ n = 1 et ω = ξ1k .
Le cardinal de Pn est alors le nombre d’entiers k ∈ [[1, n]] premiers avec n, soit :
|Pn | = ϕ(n) .
(b) Lorque p est un nombre premier, tout entier de [[1, p − 1]] est premier avec p, donc Pp = Up \ {1}.
(c) Si n est une puissance de 2, disons n = 2p , tout nombre impair est premier avec n, mais aucun nombre pair.
Donc 2 i(2k+1)π
Pn = {e 2p , k ∈ [[0, 2p−1 − 1]]}
4. Soit ω ∈ Un , et k ∈ [[1, n]] tel que ω = ξnk
(a) On utilise la caractérisation de la question 2(c). Pour commencer, on remarque que
2 i kπd n
P nd = {e n , k ∈ [[1, ]]}.
d
′
On a donc ξ nd = ξnd . On a alors ω ∈ P nd si et seulement s’il existe k ′ ∈ [[1, nd ]] tel que k ′ ∧ n
d = 1 et ω = ξ kn .
d
′ ′
Or, (ξ nd )k = (ξn )k d et k ′ ∧ nd = 1 équivaut à k ′ d ∧ n = d. De plus k ′ d ∈ [[1, n]], et ξn est une racine primitive,
donc toute racine n-ième de 1 s’écrit de façon unique sous la forme ξnk , avec k ∈ [[1, n]]. On en déduit que
k = k ′ d.
On a bien obtenu que ω ∈ P nd si et seulement si k ∧ n = d .
(b) On peut former une partition de [[1, n]] suivant la valeur du pgcd de chacun des éléments et de n, ce pgcd
étant nécessairement un diviseur de n :
G
[[1, n]] = {k ∈ [[1, n]] | k ∧ n = d}.
d|n
Or, les racines n-ième de 1 étant décrites de façon unique par une expression ξ1k , k ∈ [[1, n]], cela fournit
également une partition de Un :
G
Un = {ξ1k | k ∈ [[1, n]] et k ∧ n = d}.
d|n
4
(c) En passant au cardinal dans cette partition, on obtient alors :
X
|Un | = |P nd |.
d|n
Or, l’application ψ : d 7→ nd est une involution de l’ensemble des diviseurs de n dans lui-même (c’est-à-dire
ψ ◦ ψ = id), et en particulier, ψ est bijective. On peut donc procéder au changement de variable d′ = nd
dans la somme précédente, et on obtient :
X
n= ϕ(d) .
d|n
5. Soit n > 2. Pour tout k ∈ [[1, n]] tel que k ∧ n = 1, on a aussi (n − k) ∧ n = 1. De plus, dans ce cas, n − k 6= k.
En effet, sinon n = 2k, avec k > 1 (puisque n > 2), ce qui contredit n ∧ k = 1. Ainsi,
G
{k ∈ [[1, n]] | k ∧ n = 1} = {k, n − k},
k∈[[1,⌊ n
2 ⌋]]
k∧n=1
l’union étant constituée d’ensembles 2 à 2 disjoints (évident) de cardinal 2 chacun. Ainsi, le cardinal total est
pair, c’est-à-dire : ϕ(n) est pair .
X
6. On note, pour tout n ∈ N∗ , Sn = k
k∈[[1,n]]
k∧n=1
(a) On trie comme précédemment les entiers suivant leur pgcd avec n. On note Ed (n) l’ensemble des entiers de
[[1, n]] dont le pgcd avec n est d.
X n X X
k= k.
k=1 d|n k∈Ed (n)
k
Or, k ∈ Ed (n) si et seulement si d ∈ E1 ( nd ), donc
X X
k= ℓd = dS nd .
k∈Ed ℓ∈E1 ( n
d)
n
X X
On peut donc conclure : k= dS nd .
k=1 d|n
∗
(b) On pose pour tout n ∈ N , la propriété P(n) :
1 1
• Si n = 1, S1 = ϕ(1) +
2 2
1
• si n 6= 1, Sn = nϕ(n).
2
La propriété P(1) est immédiate puisque
X
S1 = k=1 et ϕ(1) = 1.
k∈{1}
Soit n ∈ N∗ , n > 2, et supposons la propriété P(k) satisfaite pour tout k < n. On a alors, d’après 6(a) :
n
X X
Sn = k− dS nd .
k=1 d|n
d6=1
5
le dernier terme n2 provenant de la spécificité de l’expression de S1 . En utilisant la question 4(c), (en fait le
résultat obtenu avant changement de variable) :
n(n + 1) n n 1
Sn = − (n − ϕ(n)) − = nϕ(n).
2 2 2 2
Cela correspond bien à la propriété P(n).
1
D’après le principe de récurrence forte, on peut conclure que pour tout n > 1, Sn = nϕ(n) .
2
Φ3 = (X − j)(X − j 2 ) = 1 + X + X 2 .
De même, on a justifié plus haut que les racines 6-ièmes primitives sont −j et −j 2 , donc
Φ6 (X) = (X + j)(X + j 2 ) = X 2 + (j + j 2 )X + j 3 ,
et compte tenu de l’égalité 1 + j + j 2 = 0, on peut conclure :
Φ6 (X) = X 2 − X + 1 .
(b) Lorsque p est premier, tous les éléments de Up , à part 1, sont des racines primitives (question I-3(b)). Donc
Xn − 1
Φp = = 1 + X + · · · + X n−1 .
X −1
(c) Lorsque n est une puissance de 2, n > 2, les racines primitives sont les ξnk , où k est un entier impair de
[[1, n]]. Ainsi, Y
(X − ξ1k )
Y k∈[[1,n]] Xn − 1
Φn (X) = (X − ξnk ) = Y = n .
k
k∈[[1,n]] (X − ξ1 ) 2
Y
k impair k∈[[1,n]] (X − ξn2ℓ )
k pair ℓ=1
Xn − 1 n
Φn (X) = n donc: Φn (X) = X 2 + 1 .
X2 −1
Le cas de n = 20 est trivial : Φ1 (X) = (X − 1).
3. Soit q un entier impair différent de 1.
(a) Soit q un entier impair distinct de 1.
• Supposons ω ∈ P2q . D’après I-2(b), il existe k ∈ N tel que ω k = ξ2q , donc (−ω)2k = ξ2q 2
= ξq . La
caractérisation de I-2(b) amène alors −ω ∈ Pq .
2k
• Réciproquement, supposons −ω ∈ Pq . Il existe donc k ∈ [[1, q]], premier avec q, tel que −ω = ξqk = ξ2q .
q q q 2 q
Or, ξ2q = −1 car comme ξ2q est racine primitive, ξ2q 6= 1, et de plus (ξ2q ) = 1. On déduit ξ2q = −1 du
fait que 1 a pour seules racines carrées 1 et −1. Ainsi,
2k+q
ω = ξ2q .
Comme q est impair, 2k + q est premier avec 2. Comme k et 2 sont premiers avec q, 2k aussi, donc 2k + q
aussi. Ainsi, 2k + q est premier avec 2 et avec q, donc aussi avec 2q. On déduit de I-2(c) que ω ∈ P2q .
Ainsi, si q est impair, ω ∈ P2q si et seulement si −ω ∈ Pq .
(b) On a donc, avec les mêmes hypothèses :
Y Y Y
Φ2q (X) = (X − ω) = (X + ω) = (−1)|Pq | (−X − ω) = (−1)ϕ(q) Φq (−X).
ω∈P2q ω∈Pq ω∈Pq
Or, q est impair, et supposé différent de 1, donc q > 3. On déduit de I-5, que ϕ(q) est pair, d’où :
6
Partie III – Calcul de Φn (1)
1. Il s’agit d’une généralisation du calcul effectué pour les puissances de 2. Puisque p est premier, les entiers de
[[1, pk ]] qui ne sont pas premiers avec pk sont exactement les entiers divisibles par p. Ainsi, on obtient Φpk par le
quotient suivant :
k k k
Xp − 1 Xp − 1 Xp − 1
ΦP k (X) = Y = k−1 = k−1 .
(X − ξpℓk ) pY pY
ℓ∈[[1,pk ]]
(X − (ξpk )pm ) (X − (ξpk−1 )m )
p÷ℓ m=1 m=1
donc
p−1
X k−1
Φpk (X) = X ip .
i=0
n
Le changement de variable d′ = d qu’on a déjà utilisé amène alors
Y
Xn − 1 = Φd (X) .
d|n
(b) Soit P et Q deux polynômes à coefficients entiers. On suppose de plus que le coefficient dominant de Q est
égal à 1. Supposons qu’il existe R tel que P = QR, et que P ne soit pas à coefficients entiers. Écrivons alors
Xn Xm
Q(X) = ai X i et R(X) = bj X j , et notons k le plus grand indice tel que bk ne soit pas entier. Alors
i=O j=0
le coefficient de degré k + n du polynôme P = QR est
min(k+n,m) min(k+n,m)
X X
bi ak+n−i = bk + bi ak−1 ,
i=k i=k+1
du fait que an = 1. Ainsi, tous les termes de la somme étant entiers (par maximalité de k) mais pas bk , cela
contredit le fait que P est à coefficients entiers.
(c) Le polynôme Φn est clairement unitaire (de coefficient dominant 1). On montre par récurrence qu’il est à
coefficients entiers. En effet, c’est vrai pour Φ1 (X) = X − 1. Soit n > 2, et supposons que pour tout k < n,
Φk est à coefficients entiers. Alors, en notant
Y
Q= Φd ,
d|n
d6=n
le polynôme Q est unitaire à coefficients entiers, et d’après la question 3(a), (X n − 1) = Q(X)Φn (X). On
déduit alors de la question 3(b) que Φn est à coefficients entiers.
D’après le principe de récurrence, on peut conclure : pour tout n ∈ N∗ , Φn est à coefficients entiers.
4. D’après 3(a) et le fait que Φ1 (X) = (X − 1), on obtient :
n−1
Y Xn − 1 X i
Φd (X) = = X .
X −1 i=0
d|n
d6=1
7
Ainsi, en évaluant en 1, il vient :
Y
Φd (1) = n .
d|n
d6=1
5. Soit n = pk11 · · · pkℓ ℓ la décomposition primaire de n. Parmi les diviseurs de n, on a tous les pki , avec 1 6 k 6 ki ,
pour lesquels on a Φpki (1) = p. Notons D1 l’ensemble de ces diviseurs, et D2 l’ensemble des autres (distincts de
1). On a alors :
Y ℓ Y
Y ki ℓ Y
Y ki Yℓ
Φd (1) = Φpki (1) = pi = pki i = n.
d∈D1 i=1 k=1 i=1 k=1 i=1
donc puisque pour tout d ∈ D2 , Φd (1) est entier (d’après 3(c)), on obtient que pour tout d ∈ D2 , |Φd (1)| = 1.
En particulier, |Φn (1)| = 1. Le signe strictement positif de tous les Φn , pour n > 2, s’obtient facilement par
récurrence forte à partir de la question 4. Ainsi, Φn (1) = 1
1. Soit n > 2, différent d’une puissance d’un nombre premier. On a alors Φn (1) = 1. Or avec les notations introduites
précédemment :
Y Y i kπ
i kπ i kπ
Φn (1) = (1 − ξnk ) = e n e− n − e n
k∈E1 (n) k∈E1 (n)
iπ
P
n · k
Y kπ
=e k∈E1 (n)
(−2 i) sin
n
k∈E1 (n)
iπ 1
Y kπ
=e n · 2 nϕ(n) (− i) ϕ(n) ϕ(n)
2 sin .
n
k∈E1 (n)
ϕ(n)
Or, ϕ(n) est pair (on a supposé n > 2), donc est entier. Ainsi, puisque ei π = −1 ainsi que i2 , on obtient
2
ϕ(n) ϕ(n) Y kπ
Φn (1) = (−1) 2 (−1) 2 2ϕ(n) sin .
n
k∈E1 (n)
On obtient bien :
Y kπ 1
sin = .
n 2ϕ(n)
k∈[[1,n]]
k∧n=1
2. Pour obtenir du cosinus, on adapte ce calcul. Il faut le même signe devant 1 et ξnk . Cela nous incite donc à utiliser
Φn (−X), égal à Φ2n (X), d’après la question II-3, n étant impair différent de 1. On peut alors remarquer que 2n
est divisible par 2 et par un nombre premier impair, donc 2n n’est pas une puissance d’un nombre premier. Il
en résulte que Φ2n (1) = 1. Ainsi
2 i kπ
Y
1 = Φn (−1) = (−1 − e n )
k∈E1 (n)
Y i kπ
Y kπ
= (−1)ϕ(n) e n 2ϕ(n) cos .
n
k∈E1 (n) k∈E1 (n)
ϕ(n)
Comme dans la question précédente, le produit des exponentielles complexes vaut (−1) 2 , donc
ϕ(n)
Y kπ (−1) 2
cos = .
n 2ϕ(n)
k∈[[1,n]]
k∧n=1