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GE 235 GEOMORPHOLOGIE
Milieu littoral : qui est à l’interface entre les deux premiers milieux et
présente des caractéristiques propres;
Formes structurales
Reconnues à partir du lien entre ces formes et la nature des
roches ((lithologie
lithologie)) ou leur agencement (structure
(structure))
Systèmes morphogéniques
Des combinaisons complexes de processus qui modèlent le relief
de vastes portions d’océans et de continents (processus
dynamiques, climatiques, biologique…)
MODELES LITHOLOGIQUES
Reliefs volcaniques Reliefs élémentaires (les 4 types d’éruption volcaniques)
Formes de déchaussement:
L’érosion différentielle est un facteur de complexité de ces reliefs et
peut laisser apparaitre ces formes
Dykes
Surfaces ruiniformes
Dolines
Vallées sèches
Canyon
Avens
Lacs souterraines
Plateau
Corniche
Talus en pente douce
Plateau
Cuestas
Front
BT
Plateau
Anticlinal
Synclinal
v Structure plissée
Ces formes peuvent évoluer et donner des formes structurales
inversées
MONT
VAL
SYNCLINAUX
PERCHES
COMBES
Synclinal Anticlinal
v Structure plissée
Combe
Perché
Les processus d’inversion
du relief :
R. Jurassien
R. Inversé
R. Appalachien
Boucliers
Boucliers
Plates-formes &
Plates-
Chaines Anciennes
Atlantic
Fossés
1
Intercontinentaux
Ocean Ocean
ü Les plates
plates--formes précambriennes : Où les ensembles
précambriens sont recouverts de séries sédimentaires plus récentes
subhorizontales peu ou pas déformées très vaste (ampleur de l’ordre
du million de km2). Sont des formations essentiellement détritiques
(grés continentaux
continentaux)).
ü Les plates
plates--formes calédono – hercyniennes stabilisées qu’au cours
du primaire
primaire;; Elles ont été affectées par les plissements Calédoniens :
570 - 408 MA et/ou Hercyniens
Hercyniens:: 380
380--245 MA
MA;; Leurs parties les plus
externes ont pues être rajeunies lors des plissements Alpins
Alpins;;
Ø Ceinture péripacifique :
Ø Ceinture mésogéenne :
Dite alpine ou téthysienne
téthysienne;; L’activité volcanique y est moins
importante;; le mécanisme de formation de montagne est lié : La
importante
collision de plaques continentales (chaîne de type Alpin)
Subduction
Collusion
Plissement de terrains
q Les fossés
La météorisation
météorisation,, est le point de départ de tous les processus d’érosion; c’est
une altération superficielle de la roche elle dépend essentiellement du climat ;
L’altération chimique
Elle est exercée essentiellement par les eaux atmosphériques.
atmosphériques. Celles-
Celles-ci
peuvent entrainer une dissolution directe ou indirecte des roches. Les
mécanismes sont : l’hydratation
l’hydratation,, l’oxydation
l’oxydation,, la réduction et l’hydrolyse
l’hydrolyse
La gravité
Cette érosion et sédimentation par gravité présente deux aspects: le
glissement et la chute
Entrainement par Glissement
La Reptation = «creeping
«creeping»» C’est la descente très lente de petites
particules meubles sur un versant; les coulées de solifluxion (qql mm à
qq cm/an)
La gélifluxion (l’eau liquide provient du dégel) déplacement de0.5 à
1.5cm/an
Dr. S.C.F L2 GEOMORPHOLOGIE
LES AGENTS D’ERROSION ET FACONNEMENT DU RELIEF EN
MILIEU TERRESTRE
EROSION ET LES AGENTS D’EROSION
Les facteurs d’altération
La gravité
Entrainement par Chute
Eboulis formés de blocs tombés un à un et accumulés au même endroit; leur
pente est celle du talus. Ces éboulis tapissent souvent les versants des
montagnes;; la base des falaises;
montagnes
La biométéorisation
A partir des zones de déflation, Il peut transporter des sables, graviers (par
saltation) et des silts = limons (par suspension).
Le vent emporte et dépose des lœss à des milliers de Km de leur lieu
d’origine
L’accumulation
Consiste en un dépôt de charges transportés due:
Le ruissellement agit par ablation et accumule au bas des pentes les débris
arrachés dans le haut des versants. Ainsi:
Son action dépend aussi de la nature des roches sur lesquelles l’eau ruisselle.
L’action est érosive et peut avoir différentes formes selon que l’écoulement est
superficiel ou infiltré
Terrains hétérogènes
La lithologie différente des terrains est à l’origine d’une érosion différentielle.
(voir relief volcanique dykes, sills
sills…)
…)
Exemple de ruissellement
concentré : Le Torrent
Morphologie du Torrent
Dr. S.C.F L2 GEOMORPHOLOGIE
LES AGENTS D’ERROSION ET FACONNEMENT DU RELIEF EN
MILIEU TERRESTRE
1. Modelé longitudinal
Règles élémentaires
üRègles de l’érosion régressive:
L’érosion et le creusement d’une vallée fluviatile commencent par le bas
de la pente en un point appelé le niveau de base puis remonte les
versants.
üRègles de la pente :
L’érosion est d’autant plus importante que la pente est forte.
üRègles du profil d’équilibre :
Un réseau fluviatile présente au moment de sa mise en place beaucoup
d’irrégularités. L’érosion régressive tend à régulariser son profil
longitudinal et lui conférer une courbe régulière qui est le profil
d’équilibre
Dr. S.C.F L2 GEOMORPHOLOGIE
LES AGENTS D’ERROSION ET FACONNEMENT DU RELIEF EN
MILIEU TERRESTRE
Lit majeur:
majeur: Lors des crues le cours d’eau déborde du lit
mineur et peut recouvrir la totalité de la plaine
alluviale : il détermine alors un lit majeur
Réseau à Méandre
Fréquent lorsque la pente est faible,
faible, le cours d’eau serpente sur une partie de
son cours inférieur.
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LES AGENTS D’ERROSION ET FACONNEMENT DU RELIEF EN
MILIEU TERRESTRE
Morphologie et
migration d’un méandre
encaissé
Plaine alluviale
En période de crue ou de transgression le fleuve occupe son lit majeur où se
forme par dépôts d’alluvions une plaine alluviale;
alluviale;
Les formes d’accumulation sont toujours instables. Dés que le creusement reprend en
aval (pour une cause quelconque), les rivières s‘encaissent dans leur propres alluvions;
la surface de l’ancien lit majeur est alors suspendue au dessus du fleuve : C’est une
terrasse alluviale
Géométrie de l’alluvionnement
Terrasses étagées
Terrasse emboitées
1. Aire d’accumulation 1.
ou Cirque
2. Zone de transport où
l’érosion glaciaire est à 2.
son maximum
3.
3. Zone d’ablation ou
front glaciaire la fonte
est la plus importante
Stries
Arrachement
Roche moutonnée
Moraine latérale
Moraine Frontale
Les déserts : Zone stérile ou peu propice à la vie, en raison du sol impropre,
ou de la faiblesse des précipitations (moins de 250 mm par an).
Typologie:
Déserts chauds
chauds:: Les régions arides reçoivent moins de 100
100--150 mm de pluie
en moyenne annuelle et connaissent au moins deux mois avec plus de 30 °C;
les déserts hyperarides
hyperarides:: qui reçoivent moins de 50 mm de précipitations en
moyenne par an :
Déserts polaires froids : ces zones (arctique et antarctique) reçoivent en effet
peu de précipitations, à cause de la présence de cellules anticycloniques.
Déserts d’abri des zones tempérées:
tempérées: Ces déserts se trouvent à l’abri d’une
barrière montagneuse qui bloque les dépressions venues de l’océan .
Déserts continentaux:
continentaux: Situés à plusieurs milliers de kilomètres à l’intérieur
des terres. Ils sont caractérisés par une très forte amplitude thermique.
Lithomarge: Argile
Lithomarge:
2 – 3m constituées de Kaolinite Kaolinisation
Accumulation d’hydroxydes
Roche mère
Evolution du granite
Caron J.M., Gauthier A., Schaaf A., Ulysse J., Wozniack J. (1989) Comprendre et enseigner La planète Terre
Ophrys Ed. Paris. 271 pp.
Dercourt J., Paquet J. (1992) Géologie objets et méthodes. Dunod Collection « Géosciences », 400pp
Martin,H. L’environnement de la terre primitive. L’Archéen. 13 pp., 12 fig. Accédé par internet.
Martin,H. internet.
Université de Clermont Ferrand
Moyen, J-J-F. (2003). Les grands traits de l’histoire géologique de la France (métropolitaine). 86 pp.,
79 fig. Accédé par Internet :jfmoyen@wanadoo.fr
MOUVEMENT DE LA MER
Les houles sont des agents de transports efficaces dans la zone littorale car
sont capables de déplacer les particules selon un sens perpendiculaire à la cote
par l’intermédiaire de courants intrinsèques.
Par ailleurs quand elles arrivent obliquement au rivage, elles vont déterminer
des transports parallèles à la cote : courants de dérive littorale qui sont à
l’origine de formations particulières:
F
Alizés : Vents réguliers
F
Upwelling
Downwelling
Sur les marges Ouest de l’Atlantique, ils forment les courants de contour car
suivent le tracé des isobathes et peuvent atteindre des V de l’ordre de 50 cm/s.
Ces courants se produisent dans des zones de fortes pente sur le rebord du talus
continental. En fonction du matériaux on distingue les types:
Ces différents types de mouvement de gravité sont liés. Chacun de ces types de
courants pourra donner naissance à un autre, dans l’ordre de déformation
croissante.
les marges actives qui sont des lieux de subduction de la croute océanique
sous la croute continentale;
qLes marges passives
Les reliefs y sont très peu prononcés, empâtés par les sédiments apportés par
les fleuves, ou érodés pendant de grandes glaciations qui affectèrent la
planète au cours du dernier million d’années;
ØLe Talus continental
Le talus commence à partir de la rupture de pente, la pente est de l’ordre de 3°
à 6° en moyenne mais peut atteindre par endroits 4545°°. Une largeur de 20 à 100
Km;; elle s’étend jusqu’à une profondeur de 1500 à 3500
Km 3500m m.
La topographie irrégulière liée à la prédominance des processus d’érosion; et est
souvent entaillé de canyons sous
sous--marins dont le canal d’écoulement est étroit
ØLe Glacis
Aire d’épandage des matériaux au pied du talus; se forme s’il y a une
sédimentation importante due à des courants de turbidité.
c’est une zone d’accumulation qui se raccorde à une plaine abyssale
abyssale.. Il a une
faible pente (1
(1°°); Il peut atteindre une largeur de 600 Km;
Elles jouent un grand rôle dans la tectonique des plaques (limites de plaques :
zones de subductions);
subductions); elles se caractérisent par:
Ces reliefs marqués sont dus aux remontées du magma basaltique qui
couvre le fond du plancher du rift et constitue la croute océanique;
océanique;
Caron J.M., Gauthier A., Schaaf A., Ulysse J., Wozniack J. (1989) Comprendre et enseigner La planète Terre
Ophrys Ed. Paris. 271 pp.
Dercourt J., Paquet J. (1992) Géologie objets et méthodes. Dunod Collection « Géosciences », 400pp
Lallemand S., Huchon P., Jolivet L., Prouteau G. (2005) Convergence lithosphérique. 182 p. Société
géologique de France vuibert . Edit. MJ 312.
Martin,H. L’environnement de la terre primitive. L’Archéen. 13 pp., 12 fig. Accédé par internet.
Martin,H. internet.
Université de Clermont Ferrand
Moyen, J-J-F. (2003). Les grands traits de l’histoire géologique de la France (métropolitaine). 86 pp.,
79 fig. Accédé par Internet :jfmoyen@wanadoo.fr