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Introduction
o Altération physique
o Altération Chimique
Généralités
o Produits de l’altération
2.1.1. Introduction
Les particules d’origine chimique ou biochimique
prennent leur source dans les phénomènes de
précipitation et de bioprécipitation. Ces
phénomènes peuvent se dérouler aussi bien dans
l’eau de mer que sur le continent, dans les
domaines lacustres. Toutefois sur les 95 éléments
chimiques recensés dans l’eau de mer, peu
d’entre eux seulement peuvent atteindre le niveau
de saturation optimal nécessaire pour leur dépôt
dans les conditions normales.
C’est le cas des ions Ca, Ba, Fe, Mn et Si. Si les
organismes contribuent largement à
l’accumulation du carbonate de calcium, il n’en
demeure pas moins que ce dernier est lié à la vie
de ces organismes dont la majorité des tests et
coquilles en sont constitués.
domaine pélagique
Au large, les sédiments calcaires ont pour origine
la production planctonique. C’est une
sédimentation dominée essentiellement par des
boues à Foraminifères, à Coccolithes et parfois à
Ptéropodes. Cette sédimentation est soumise à
des phénomènes de dissolution qui affectent en
profondeur le carbonate (calcaire) produit dans
les eaux de surface. En effet, d’après Chamley
(2000), Cojan et Renard (1999) les eaux
océaniques profondes sont sous-saturées par
rapport au carbonate de calcium. Cette sous-
saturation est consécutive à une dissolution
croissante en fonction de la profondeur, des
particules carbonatées produites en surface, au
cours de leur lente chute dans les eaux
océaniques profondes et de façon bien moindre
lors de leur séjour sur le fond.
On appelle lysocline la profondeur à laquelle on
observe un brusque accroissement des
phénomènes de dissolution (ex pour la calcite :
vers 4000m) et le niveau de compensation de la
calcite (carbonate) la profondeur à laquelle les
processus de dissolutions ont totalement
compensé l’apport de calcaire provenant de la
production de surface [CCD= calcite (carbonate)
compensation Depth]. Ce phénomène est à mettre
en relation avec la pression qui augmente avec la
profondeur, laquelle détermine l’augmentation de
la teneur en CO2 et un abaissement corrélatif du
pH. Comme on peut le constater, la CCD et donc
la lysocoline ne sont pas fixes, ils varient dans
l’espace et dans le temps parce qu’ils représentent
les niveaux d’équilibre entre les processus de
production et de dissolution [ex. l’ACD (aragonite)
est moins profonde (-3000m) que la CCD]. En
dessous de la CCD, la silice p.ex. n’est pas
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o La silice
o Les évaporites
Généralités
o Les phosphates
Généralités
Les roches sédimentaires contiennent
généralement de traces de phosphates (±0,1% de
P2O5), mais dans certains cas les concentrations
peuvent être plus importantes. Les roches
contenant plus de 37% de P2O5 portent le nom de
phosphates (Cojan Renard, 1999). Ces dépôts
revêtent un double intérêt, économique (engrais)
et scientifique (indicateurs de paléo
environnements particuliers). Durant l’histoire
géologique, les dépôts phosphatés sont connus
depuis le Protérozoïque jusqu’au Cénozoïque bien
qu’ils ne soient pas répandus sur la surface du
globe.
Les minéraux phosphatés appartiennent
principalement au groupe de l’apatite Ca 5(PO4)
(F,Cl,OH). Les différentes et nombreuses variétés
sont déterminées en fonction des teneurs en fluor,
chlore et groupement hydroxyle (francolite ou
carbonate fluorapatite, dahllite, wavellite).
Le phosphore existe dans l’ensemble des cellules
vivantes et se trouve en petite quantité dans un
grand nombre de roches. Il est particulièrement
concentré dans les os des vertébrés et certaines
parties dures des invertébrés, ainsi que dans
certaines déjections naturelles (guano, pelotes
fécales).
o La matière organique
o Transport particulaire
o Transport en masse
4.1. Introduction
On distingue :
Le litage horizontal et les sables à laminations parallèles. Les
strates présentant les stratifications parallèles s’observent
aussi bien dans les sédiments sableux qu’argileux. Selon la
granulométrie on parle de litage horizontal pour les
sédiments grossiers et de laminations parallèles pour les
matériaux de granulométrie fine ;
Rythmites
Ce type de stratification comprend toutes les
strates composées de l’alternance des fines
couches de composition, texture ou couleurs
différentes. Ces couches (lamines) ont en général
une épaisseur inférieure à quelques millimètres.
Un tel changement rythmique traduit des
changements réguliers dans les conditions
physiques de sédimentation qui sont caractérisés
par des périodes de durées variées. Aux courtes
périodes, correspondent par exemple les marées
(haute, basse), alors qu’aux périodes plus longues
sont associées les variations climatiques
saisonnières. Les rythmites tidales s’observent
facilement dans les zones intertidales et dans les
estuaires alors qu’elles sont assez rares sur les
plates formes ouvertes. Les rythmites contrôlés
par des changements climatiques saisonniers
s’observent en milieu marin tout comme en milieu
lacustre. Les milieux se différencient tout d’abord
par leurs contrastes de couleur (ex. clair/foncé).
En milieu marin, on observe très souvent ce type
de stratification dans des milieux où les eaux sont
stagnates. Un autre groupe important des
rythmites saisonnières correspond aux varves en
milieu lacustre sous des conditions périglaciaires.
L’alternance des couches claire et sombre est
contrôlée par la fonte des glaciers. Le niveau clair
grossier est caractérisé par une surface de base
nette et un passage graduel vers la couche
sombre riche en argiles. Le niveau clair ou couche
d’été (saison de pluie en climat intertropical) se
dépose lorsque la fonte des glaces est importante
Fentes de gel
o Les sols et la surface des sédiments des régions froides
sont souvent déformés est craquelés par l’action de gel
qui donne naissance à des réseaux de polygones,
fréquemment matérialisés par des galets.
Moules de cristaux
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d) Pour les cours majeurs des fleuves et les secteurs situés entre
les chenaux
On observe une sédimentation horizontale fine, irrégulière
dans le temps, au total peu abondante. Le grain est
habituellement décroissant vers les bordures et vers l’aval
où les pentes et l’énergie du courant décroissent.
5.3.1. Généralités
Les éventails détritiques profonds s’observent
fréquemment sur les marges continentales où ils
s’étendent depuis le sommet du talus jusqu’au
Introduction......................................................................................................................- 1 -
Première partie : GENESE DES PARTICULES.......................................................- 2 -
SEDIMENTAIRES............................................................................................................- 2 -
CHAPITRE I : LES PARTICULES DETRITIQUES TERRIGENES........................- 2 -
1.1. Altération physique....................................................................- 3 -
1.2. Altération Chimique...................................................................- 4 -
1.2.1. Généralités............................................................................................................- 4 -
1.2.2. Réactions Chimiques.........................................................................................- 5 -
1.3. Produits de l’altération..............................................................- 6 -
CHAPITRE II : LES PARTICULES D’ORIGINE CHIMIQUE ET BIOCHIMIQUE. .-
10 -
2.1. Les carbonates......................................................................... - 10 -
2.1.1. Introduction........................................................................................................- 10 -
2.1.2. Facteurs de la (bio) précipitation..................................................................- 10 -
2.1.3. Les minéraux carbonatés................................................................................- 13 -
2.1.4. Structures et éléments figurés......................................................................- 14 -
2.1.5. Répartition des occurrences carbonatées..................................................- 17 -
2.1.6. Les transformations diagénétiques des carbonates................................- 23 -
2.2. La silice................................................................................... - 23 -
2.2.1. La teneur en silice des eaux marines (naturelles)...................................- 23 -
2.2.2. Accumulation des particules siliceuses.....................................................- 24 -
2.3. Les évaporites..........................................................................- 26 -
2.3.1. Généralités..........................................................................................................- 26 -
2.3.2. Conditions et milieux de formation.............................................................- 26 -
2.4. Les phosphates........................................................................ - 28 -
2.4.1. Généralités..........................................................................................................- 28 -
2.4.2. Accumulation du phosphore et milieux de genèse des
phosphates......................................................................................................................- 29 -
2.5. La matière organique...............................................................- 30 -
IIEME PARTIE : MECANISME ET PROCESSUS DE MISE EN PLACE DES
SEDIMENTS DETRITIQUES ET STRUCTURES PRIMAIRES............................- 33 -
CHAPITRE III : TRANSPORT DES PARTICULES..................................................- 33 -
3.1. Transport particulaire..............................................................- 33 -
3.2. Transport en masse..................................................................- 34 -
CHAPITRE IV : DEPOTS ET FORMATION..............................................................- 36 -
DE STRUCTURES PRIMAIRES..................................................................................- 36 -
4.1. Introduction............................................................................ - 36 -
4.2. Structures dues à un écoulement fluide....................................- 36 -
4.3. Dépôts et structures résultant des mécanismes gravitaires-
38 -
4.3.1. Les slumps et les glissements.......................................................................- 38 -
4.3.2. Les coulées (flots)..............................................................................................- 39 -
4.3.3. Les séquences turbiditiques (turbidites)....................................................- 39 -
4.4. Stratification (bedding).............................................................- 41 -
4.4.1. Les couches massives......................................................................................- 42 -
4.4.2. Les stratifications entrecroisées...................................................................- 42 -
4.4.3. Les stratifications parallèles..........................................................................- 42 -
4.4.4. Les strates granoclassées...............................................................................- 43 -
4.4.4.......................................................................................................................Rythmites
- 43 -
4.4.6. Orientation et imbrication de galets............................................................- 44 -
4.5. Empreintes de surface..............................................................- 45 -
4.5.1. Les figures d’érosion et empreintes d’objets transportés......................- 45 -
4.5.2. Autres empreintes de surface........................................................................- 47 -
4.6. Structures de déformation.......................................................- 48 -
4.7. Traces d’activité biologiques....................................................- 48 -
CHAPITRE V : QUELQUES EXEMPLES DES MILIEUX.....................................- 49 -
SEDIMENTAIRES..........................................................................................................- 49 -
5.1. Le milieu fluviatile...................................................................- 49 -
5.1.1. Les types de chenaux et dépôts fluviatiles................................................- 49 -
5.1.2. Les faciès.............................................................................................................- 50 -
5.2. Milieu de plate-forme carbonatée.............................................- 51 -
5.2.1. Différentes géométries (types) de plates-formes carbonatées........- 51 -
5.2.2. Modèles sédimentaires de plate-forme.......................................................- 52 -
5.3. Milieu des éventails sous-marins (deep sea fans).......................- 55 -
5.3.1. Généralités..........................................................................................................- 55 -
5.3.2. Organisation spatiale des éventails.............................................................- 56 -