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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Faculté polytechnique
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I. NITRURATION ............................................................................................. 2
I.2 Principe.............................................................................................................................. 2
I.3 Avantages .......................................................................................................................... 4
I.4 Inconvénients .................................................................................................................... 5
I.5 Applications ...................................................................................................................... 5
CHAPITRE II. CARBONITRURATION .................................................................................. 6
II.1 Généralités ....................................................................................................................... 6
II.2 Principe ............................................................................................................................ 6
II.3 Avantages ......................................................................................................................... 7
II.4 Inconvénients ................................................................................................................... 7
CHAPITRE III. CHROMISATION ........................................................................................... 9
III.1 Généralités ...................................................................................................................... 9
III.2 Principe ........................................................................................................................... 9
III.3 Avantages ....................................................................................................................... 9
III.4 Inconvénients .................................................................................................................. 9
CHAPITRE IV. CHROMATATION (PASSIVATION) ......................................................... 11
IV.1 Généralités .................................................................................................................... 11
IV.2 Principe ......................................................................................................................... 12
IV.2.1 Passivation du zinc................................................................................................. 12
IV.3 Avantages ..................................................................................................................... 13
IV.4 Inconvénients................................................................................................................ 13
IV.5 Applications.................................................................................................................. 13
CONCLUSION ........................................................................................................................ 14
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 15
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INTRODUCTION
Après les différents traitements thermiques vus pendant les séances de cours, il nous a été
demandé de réaliser un travail de recherche sur les traitements thermo chiques suivants : la
nitruration, la nitrocarburation, la chromisation et la chromisation.
Ces traitements thermochimiques possèdent des nombreux avantages et reposent sur des
principes de réalisations abordables. En termes d’applications, les traitements thermochimiques
sont utilisés dans plusieurs domaines : l’automobile, l’aérospatial, le bâtiment …
Ce travail nous aidera à mieux appréhender les différents principes de réalisations de différents
traitements thermochimiques principalement en ce qui concerne le domaine de température à
utiliser.
Hormis l’introduction et la conclusion, ce présent travail sera divisé en quatre chapitres :
Le premier chapitre parlera sur la nitruration
Le deuxième chapitre parlera sur la carbonitruration
Le troisième chapitre parlera sur la chromisation
Le quatrième chapitre parlera sur la chromatation
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CHAPITRE I. NITRURATION
I.1 Généralités
La nitruration est un traitement de surface qui consiste à incorporer de l'azote dans la couche
superficielle d'un acier, pour en modifier les propriétés mécaniques.
I.2 Principe
Le traitement de nitruration forme une couche de combinaison (ou couche blanche) composée
de nitrures epsilon ε (Fe2-3N) ou gamma prime ϒ’ (Fe4N) ou d’un mélange des 2, et d’une
couche de diffusion où se forment des nitrures finement dispersés qui, selon leur composition,
engendrent une forte augmentation de dureté.
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Si la couche est usée par abrasion, la protection vis-à-vis de la corrosion est celle d’une
nitruration classique.
Des aciers au carbone ou des fontes. La dureté n’est présente qu’au niveau de la couche
de combinaison (800 à 1000HV).
Des aciers à grande affinité avec l’azote comme l’acier 33CrMoV13 ou l’acier
41CrAlMo7-10. La dureté superficielle peut atteindre des valeurs supérieures à
1000HV.
Des aciers d’outillages comme l’acier X37CrMoV5-1 utilisé pour réaliser des matrices
et des poinçons de forgeage à chaud ou des empreintes de moule d’injection plastique.
La dureté peut dépasser 1200HV.
I.3 Avantages
Nitruration gazeuse :
I.4 Inconvénients
la durée de l'opération est très longue : 100 heures pour atteindre une pénétration
maximum de 1 mm ;
la couche nitrurée ne peut supporter aucune déformation plastique.
I.5 Applications
II.1 Généralités
La carbonitruration est un traitement de diffusion, à base de carbone et d'azote, effectué à une
température comprise entre 800 et 850 °C . Comme pour la cémentation, il y a un apport de
carbone en surface mais en plus, il y a une introduction d'azote dans le four ou dans un bain
liquide.
II.2 Principe
La trempe s’effectue à l’huile, dans un mélange d’eau et de polymères ou sous gaz surpressé.
Un revenu de détente est généralement pratiqué après trempe pour limiter les risques de
fragilité.
Les aciers utilisés sont par exemple l’acier 27MnCr5, l’acier 27CrMo4 ou le 23MnCrMo5
pour les applications automobiles. Des aciers de construction comme l’acier 34CrMo4 sont
parfois carbonitrurés.
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II.3 Avantages
Obtention d’une couche dure et résistante à l’usure
II.4 Inconvénients
II.5 Applications
III.1 Généralités
La chromisation est une technique thermochimique permettant de réaliser des couches par
diffusion de chrome à travers la surface d’objets métalliques : fer, fonte, acier, nickel, cobalt,
molybdène, tungstène et leurs alliages.
Elle donne d’excellentes propriétés mécaniques et d’anticorrosion au métal de base.
III.2 Principe
III.4 Inconvénients
Les bains de chromage sont à base d’acide chromique et d’acide sulfurique, et cela peut
détériorer les propriétés de certaines pièces
…
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III.5 Applications
Poinçons d’emboutissage et filage ;
Outils de coupe ;
Industrie pétrolière et chimique (pompe, tuyauterie, rivets, pièces en contact avec l’acide
nitrique, le kérosène, …) ;
Protection contre à la corrosion à haute température (bruleurs, pièces aéronautiques,
…) ;
Industrie plastique (filière d’extrusion, moule d’injection, …) ;
…
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IV.1 Généralités
La passivation ou passivité représente un état des métaux ou des alliages dans lequel leur vitesse
de corrosion est notablement ralentie par la présence d’un film passif naturel ou artificiel, par
rapport à ce qu’elle serait en l’absence de ce film.
Dans la plupart des cas (aluminium, acier, acier inoxydable, titane, …), ce film passif apparait
spontanément par oxydation, parce que l’oxyde formé sur la surface est insoluble et constitue
un obstacle qui ralentit les processus ultérieurs. Dans un milieu aqueux, la formation de ce film
est liée à un domaine de potentiel électrochimique ainsi qu’à un domaine de pH dans lesquels
l’oxyde est stable. De ce fait, on s’attache à ce que ce le film passif se forme à l’air avant la
mise en service de la pièce :
En fin de fabrication, on décape la pièce afin que rien ne gêne le passage de l’air jusqu’à
la surface de la pièce, pour que le film d’oxyde se forme naturellement :
Elimination des huiles et graisses,
Elimination des particules d’acier au carbone (non-inox) pouvant provenir
des opérations de fabrication ou de manutention (outils ayant servi à
travailler de pièces en acier au carbone, projections de pièces voisines,
manutention avec des mors en acier) ;
Elimination d’une couche d’oxyde épaisse ayant pu se former lors des traitements
thermiques et des opérations de soudure (couche colorée, calamine, laitier) ;
Si nécessaire, utilisation d’un procédé aidant à former la couche passive : traitement à
l’acide nitrique pour un acier inoxydable, anodisation pour un alliage d’aluminium.
Immunité : on parle d’immunité lorsque le métal est stable en présence du milieu corrodant.
La chromatation intervient dans les marchés suivants :
Visserie Boulonnerie
Industrie automobile
Bâtiment
Aéronautique
Constructions mécaniques
Dans le cas de l’aluminium : le film passif apparait spontanément par oxydation. L’oxyde
formé (Al2O3) sur la surface est insoluble et constitue un obstacle qui ralentit le processus de
corrosion. Si on enlève cet oxyde par formation d’amalgame (alliage de mercure) avec le
mercure Hg, le métal n’est plus protégé et il sera rapidement oxydé même dans l’eau froide.
Dans le cas des matériaux contenant du fer : le béton armé est alcalin, avec un pH voisin de
12. Le ciment assure une passivation naturelle des armatures du béton armé. La diminution
du pH du béton par carbonatation entraine progressivement la corrosion des fers, en laissant
traverser l’oxygène. La profondeur de carbonatation est de 4 mm après 2 ans, 10 mm après 8
ans, 20 mm après 25 ans, pour un béton dosé 350 kg/m3.
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IV.2 Principe
La chromatation du zinc était très répandue et s’appliquait facilement après l’obtention du zinc
électrolytique par formation d’une couche complexe épaisse jusqu’à 4 microns pour les
couches noires sur le zinc-fer. Le zinc immergé dans la solution acide chromatante est dissous
en surface jusqu’à 2 microns et se redépose sous forme d’un sel insoluble complexe suivant les
réactions suivantes :
Oxydation du zinc par l’acide chromique :
3 Zn + 2 Cr𝑂42− + 10 H+ ⇌ 3 ZnO + 2 Cr3+ + 5 H2O
Réduction d’une partie du CrVI en CrIII :
Cr2𝑂72− + 8 H+ + 6 e- ⇌ Cr2O3 + 4 H2O
N.B : Cette réduction n’est jamais complète et explique l’abandon du CrVI
b. La passivation au CrIII
Les couleurs de ces couches de passivations plus fines que les chromatations sont plus claires
et varient du clair irisé au jaune clair. La couleur noire est obtenue grâce à la présence d’oxydes
de fer, de nickel ou de cobalt. Sa teinte est renforcée par une finition organo-minérale
indispensable sur ce type de dépôt car la passivation noire ne garantit pas à elle seule une bonne
résistance à la corrosion. La finition organo-minérale peut être remplacée par une finition
supplémentaire purement minérale à base de phosphate de chrome aussi appelée post-dip.
IV.3 Avantages
IV.4 Inconvénients
IV.5 Applications
CONCLUSION
Ces différentes techniques sont utilisées en diffusant des éléments utiles pour l’acier (l’azote,
le chrome) dans le but de conférer à certaines pièces mécaniques des caractéristiques
mécaniques différentes à cœur ou en surface.
BIBLIOGRAPHIE