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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
INSTITUT UNIVERSITAIRE DES THE UNIVERSITY INSTITUTE OF
GRANDES ÉCOLES DES TROPIQUES THE TROPICS

EXPOSÉ DE PGC
INGÉNIEUR GCE III

THÉME :
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

RÉALISÉ ET PRESENTÉ PAR :


➢ MBANDJO ANGELLA (Chef)
➢ TCHOFFO BRADLEY
➢ FOSSO ARNOLD

SOUS L’ENCADREMENT DE : M. FOAPA

ANNÉE SCOLAIRE : 2022-2023


SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................... 1


CHAPITRE 1 : TYPES DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES ET TERMINOLOGIE .............................................. 2
I. PROPRIETES DE L’ACIER ....................................... 2
II. TERMINOLOGIE ....................................... 4
1. Définitions : ............................................................................................................................. 5
III. TYPES DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES ....................................... 7
1. Les hangars :............................................................................................................................ 8
2. Les grandes tours : .................................................................................................................. 8
3. Les viaducs : ............................................................................................................................ 9
4. Les rails : .................................................................................................................................. 9
5. Les écluses :............................................................................................................................. 9
6. Les ponts : ............................................................................................................................. 10
7. La Tour Eiffel : ....................................................................................................................... 10
CHAPITRE 2 : MISE EN ŒUVRE D’UNE CONSTRUCTION METALLIQUE ....................................................... 11
I. ASSEMBLAGE ..................................... 11
1. Assemblages mécaniques ..................................................................................................... 11
2. Assemblages adhérents ou cohésifs ..................................................................................... 12
II. Assemblage pieds de poteaux et fondation ..................................... 16
III. Phases d’exécution d’un bâtiment industriel ..................................... 18
CHAPITRE 3 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES .............................. 19
I. AVANTAGES DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES ..................................... 19
II. INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES ..................................... 20
CONCLUSION............................................................................................................................................... 21
INTRODUCTION GENERALE

La construction métallique est un domaine de la construction, mais aussi du génie


mécanique ou du génie civil qui s'intéresse à la construction de structures métalliques et plus
particulièrement à l'acier. Une structure en acier est un assemblage de pièces métalliques,
généralement en acier, soudées ou boulonnées entre elles. La construction métallique
présente plusieurs avantages par rapport à la construction en béton. L'étude des constructions
métalliques est de plus en plus recommandée dans le domaine de la construction et de
l'architecture, et nous savons que la science et le progrès de la recherche des connaissances
dans différents domaines n'ont qu'un seul but : "la stabilité et la facilité de la vie de
l'humanité". A partir de cette idée, nous allons étudier les propriétés de l’acier, la
terminologie et les différents types de construction métallique, la méthode de mise en œuvre
des structures métalliques, ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients.

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CHAPITRE 1 : TYPES DE CONSTRUCTIONS
METALLIQUES ET TERMINOLOGIE

I. PROPRIETES DE L’ACIER
Est appelé acier, un matériau contenant en masse plus de fer que tout autre élément,
dont la teneur en carbone est généralement inférieure à 2 % et qui contient d’autres éléments
métalliques ou non.
L’acier est élaboré de deux manières différentes :
- dans un haut fourneau à 1 200 °C, production de fonte à partir du minerai de fer naturel
trouvé dans le sol en présence du coke utilisé comme réducteur ; un convertisseur à oxygène
permet la conversion de la fonte en acier ; cet acier dit sauvage est affiné et sa composition
chimique ajustée par décarburation et addition d’éléments chimiques (mise à nuance) ;
- dans un four électrique puissant avec production d’acier liquide à partir de ferrailles
récupérées et fondues, cette technique est plus économique.
Après mise en nuance, l’acier liquide est solidifié par moulage en coulée en lingots,
ou en coulée continue. Ce dernier procédé, le plus utilisé actuellement, permet l’obtention
directe des demi-produits.
Ensuite, d’autres étapes de laminage à chaud, puis à froid, transforment les demi-
produits en produits finis. L’acier est alors exploitable et disponible à la géométrie souhaitée
et sous une épaisseur très fine.
L’acier peut être classé selon sa composition chimique, ses éléments d’alliages et ses
traitements :
- acier non allié pour lequel les teneurs en éléments d'alliage, à l'exception du carbone, sont
inférieures à 1,65 % pour le manganèse, à 0,50 % pour le silicium, et à des valeurs plus
faibles, toutes inférieures à 0, 40 % pour les autres éléments (norme NF EN 10020) ;
- acier inoxydable contenant au minimum 10,5 % de chrome et au maximum 1,2 % de
carbone (résistance à la corrosion) ;
- acier galvanisé sur lequel un bain chaud de zinc a été appliqué (protection contre la
corrosion) ;
- acier rapide chargé en éléments comme le tungstène ou le molybdène qui favorisent la
création de carbures très durs (pour outils à coupe à grande vitesse) ;
- acier allié (autre qu’acier inoxydable) pour lequel sa teneur en éléments d'alliage est
supérieure aux limites fixées pour les aciers non alliés (norme NF EN 10020)
Une classification selon les principales classes de qualité définies par les principales
caractéristiques d’applications peut également être retenue :

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- aciers de qualité alliés avec des exigences de propriétés spécifiées de ténacité, de grosseur
de grain et/ou de formabilité ;
- aciers spéciaux non alliés présentant une plus grande pureté vis-à-vis des inclusions non
métalliques et répondant à des exigences sévères (élasticité ou trempabilité élevées, aptitude
au formage à froid, à la soudabilité).
Réputé pour ses propriétés élastiques, ductiles et résistantes à la rupture, l’acier est
grandement utilisé comme matériau de construction, assez coûteux mais performant et de
mise en œuvre aisée. En raison de ses propriétés, l'acier est peut-être le matériau pour
l'ingénierie et la construction le plus important au monde.
Les propriétés essentielles de l'acier sont sa grande durabilité, sa bonne contrainte de
traction et limite d'élasticité, une bonne conductivité thermique, et pour les aciers inoxydables
une résistance à la corrosion.
L'essai de traction est une méthode visant à évaluer la réponse structurelle de l'acier
aux charges appliquées, les résultats étant exprimés en tant que relation entre la tension et la
déformation. La relation entre la tension et la déformation est une mesure d'élasticité du
matériau : ce coefficient est appelé module de Young. L'acier se différencie principalement
par une valeur élevée du module de Young ; ce dernier varie entre 190 - 210 GPa, ce qui
représente environ trois fois la valeur de l'aluminium.
Les propriétés physiques de l'acier sont liées à la physique du matériau, tels que la
densité, la conductivité thermique, le module d'élasticité, le coefficient de Poisson etc.
Quelques valeurs caractéristiques des propriétés physiques de l'acier sont :
• La densité ρ = 7.7 - 8.1 kgdm-3
• Le module d'élasticité E=190 - 210 GPa
• Le coefficient de Poisson ν = 0.27 - 0.30
• La conductivité thermique κ = 11.2 - 48.3 Wm-1K-1
• La dilatation thermique α = 9 - 27 10-6 K-1

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II. TERMINOLOGIE

1. Poteau : Elément porteur vertical et ponctuel, en métal caractérisé par sa longueur


(mesurée verticalement) et sa section
2. Montant : Un montant est l'élément vertical de base dans une structure. Il sert à
maintenir les traverses sur lesquelles sont fixés les éléments constituant les murs, les
cloisons et la toiture
3. Traverse : Le rôle des traverses consiste à maintenir l'écartement et l'inclinaison des
poteaux tout en transmettant les charges.
4. Sablière (ou : poutre de rive) : En charpente métallique, la sablière est une poutre qui
relie les têtes des poteaux entre elles
5. Contreventement (ou : palée de stabilité) : Les contreventements sont des dispositifs
conçus pour prendre les efforts du vent dans la structure et les descendre au sol
6. Contreventement vertical (ou : de faîtage)
7. Contreventement rasant (ou : de versant)
8. Pannes faîtières : Poutre de charpente placée horizontalement et supportant les
chevrons ou des plaques de couverture.
9. Pannes courantes : Éléments supportant directement la toiture
10. Pannes basses (ou sablières) : C’est une poutre, située à l'extrémité de chacune des
pentes
11. Fermes : Éléments porteurs reposant sur les poteaux
12. Bracon (ou : contrefiche) : Profilé servant à rigidifier une liaison d'angle

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1. Définitions :
Charpente métallique :
Une charpente métallique, à la différence d’une charpente traditionnelle ou d’une charpente
en béton, est composée d’une structure en acier. Elle se compose de fermes, d’arbalétriers,
d’entraits et de pannes en acier laminé. Sur le chantier, on procède uniquement à
l’assemblage de ces éléments.
Ossature : ensemble des éléments porteurs d'un ouvrage
Parties d'un bâtiment :
• Combles : éléments supportant la couverture
• Poteaux : éléments supportant les combles
• Ossature de bardage : éléments supportant les façades
• Ossature de plancher : éléments supportant les planchers
Espace :
• Portée : écartement entre deux points d’appui d’un élément porteur
• Travée : écartement des éléments porteurs entre eux
• Hall : espace couvert de grande dimension (on distingue halles simples et multiples)
Façades :
• Long-pan : façade parallèle à la ligne de faîtage
• Pignon : façade perpendiculaire à la ligne de faîtage

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• Les façades perpendiculaires à la façade principale sont dites de retour
Combles :
• Faîtage : arête supérieure d’une toiture
• Égout : arête inférieure d’une toiture
• Noue : arête rentrante de deux pans de toitures qui se rencontrent
• Arêtier : arête sortante de deux pans de toitures qui se rencontrent
• Croupe : partie en pan coupé d’une toiture
• Versant : partie inclinée d’une toiture
• Auvent : toiture en porte à faux et à une pente
• Appentis : bâtiment à une seule pente accolé au bâtiment principal
• Acrotère : saillie verticale d’une façade au-dessus de l’égout pour en masquer la
couverture
• Baïonnette : pièce qui prolonge le poteau au-dessus de la couverture
• About de panne : partie de la panne en porte à faux
• Saillie de toit : partie de la toiture en porte à faux
• Dans le cas d’une couverture en tuiles les pannes supportent des chevrons qui
supportent à leur tour les lattis
Pannes :
• Pannes : éléments supportant directement la toiture
• Liens : élément plein réduisant la longueur de flambement des pannes
• Liernes : éléments treillis réduisant la longueur de flambement des pannes
Fermes treillis :
• Fermes : éléments porteurs reposant sur les poteaux
• Empannons : fermes reposant sur les poutres sablières (destinées à réduire la portée
des pannes et leur section
L’entrait peut être :
• Droit
• Relevé s’il présente une pente montante
• Brisé s’il présente plusieurs inclinaisons
• Retroussé s’il est assemblé plus haut que la retombée des arbalétriers
Les auvents peuvent être :
• Retroussés : l’extrémité en porte à faux est plus haute que le point d’attache
• Encastré, s’il est stable sans tirant ou bracon
• Articulé, s’il a besoin d’un tirant ou bracon
Poteaux : élément supportant les combles ; on distingue la tête, le pied, et le fût (ou corps)
Ossature de bardage :
• Lisses : éléments porteurs de bardage. Elles sont maintenues dans leur axe de plus
faible inertie par des liens ou tirants
• Lorsqu’il y a remplissage en maçonnerie l’ensemble des potelets et traverses prend le
nom de pan de fer

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Ossature de plancher :
• Solive : poutrelle formant l’ossature primaire d’un plancher
• Poutre principale : la plus importante
• Poutres secondaires : moins importantes
• Poutre palière : supporte les limons d’un escalier
• Plancher à coffrage perdu : le bac acier ne participe pas à la reprise des charges, il ne
sert que de coffrage à demeure de la dalle béton
• Plancher à solive et dalle collaborant : la dalle est solidaire des solives grâce à un
système de connecteurs
• Plancher à coffrage collaborant : le bac acier, rendu solidaire de la dalle béton,
participe à la reprise des charges
• Chevêtre : système de support des solives lorsque celui-ci doit être interrompu
(escaliers, tuyau, silo, …)
• Trémie : ouverture dans un planche
Assemblage (connections) :
• Éclissage : liaison qui permet une mise en place et un maintien en position des pièces
• Couvre-joint : liaison qui permet la liaison parfaite des éléments assemblés et la
transmission entière des efforts (normal, tranchant, moment fléchissant)
• Échantignolles : pièces assurant la fixation des pannes sur les fermes

III. TYPES DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES


Une structure en métal est un édifice, un bâtiment, ou toute autre construction, dont la
réalisation a nécessité essentiellement du métal. Ce type de structure est assez répandu dans
les domaines de l’architecture, du génie civil, et des bâtiments en général. Pour certaines
constructions, le métal vient en renfort aux autres matériaux tels que la pierre, alors que pour
d’autres, il est utilisé seul. Le métal a contribué à un renouveau dans le domaine de
l’architecture, et a inspiré bien des idées. On retrouve :
• Les hangars ;
• Les grandes tours ;
• Les charpentes métalliques ;
• Les viaducs ;
• Les rails ;
• Les écluses ;
• Les ascenseurs pour bateaux ;
• Ouvrage d’art ;
• Oléoducs, gazoducs ;
• Les ponts.

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1. Les hangars :
Construction formée d'un toit reposant sur des piliers ou des poteaux, destinée à abriter les
récoltes, les marchandises, le matériel, les véhicule s.

2. Les grandes tours :


Bâtiment d'habitation ou de bureaux à grand nombre d'étages et à faible emprise au sol par
rapport à sa hauteur.

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3. Les viaducs :
Pont haut et long construit pour le passage d'un chemin de fer ou d'une route au-dessus d'une
vallée ou d'un bras de mer. Pont routier ou ferroviaire qui enjambe spécifiquement une autre
voie de circulation, plutôt qu'un obstacle naturel.

4. Les rails :
Des barres d'acier installées en deux lignes parallèles sur des traverses pour constituer une
voie ferrée pour la circulation des trains.

5. Les écluses :
Espace limité par des portes munies de vannes, et destiné à retenir ou à lâcher l'eau.

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6. Les ponts :
Construction, ouvrage reliant deux points séparés par une dépression ou par un obstacle.

7. La Tour Eiffel :
Réalisé le 28 janvier 1887 en France.

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CHAPITRE 2 : MISE EN ŒUVRE D’UNE CONSTRUCTION
METALLIQUE

I. ASSEMBLAGE
Les assemblages sont classés en deux grandes catégories : d’une part, assemblages «
mécaniques » : boulons, vis, rivets… et, d’autre part assemblages « adhérents ou cohésifs »
comme la soudure, ou le collage…
Les assemblages concernent des éléments structurels – poteaux, poutres, diagonales
de contreventement, tirants – ou des matériaux de partition ou d’enveloppe. Ils représentent
une fraction significative du coût d’une ossature métallique.

1. Assemblages mécaniques

a. Les boulons
Les boulons peuvent être utilisés en atelier ou sur le chantier. Ils sont assez
couramment mis en œuvre. Un boulon comporte une tête hexagonale, un corps cylindrique
fileté qui constitue la vis et un écrou également hexagonal. Les rondelles, freins d’écrou,
contre-écrou font partie des accessoires des assemblages. Les jeux dans les trous sont de 1 à 2
mm. Ils travaillent soit en traction, soit au cisaillement. Le serrage d’un boulon ordinaire se
fait soit manuellement, soit avec une clé, soit pneumatiquement.
Les boulons à haute résistance (HR) et à serrage contrôlé sont plus efficaces. Le
serrage d’un boulon HR crée entre deux pièces une pression qui s’oppose au glissement par
frottement.

Ce type de boulon est principalement utilisé pour assurer la liaison des composants
dans des assemblages soumis à des moments de flexion et des efforts tranchants. Le serrage
contrôlé de ce type de boulon se fait par une clé dynamométrique (munie d’un appareil de
mesure de l’effort). L’assemblage par boulons HR est plus facile à mettre en œuvre sur un
chantier que la soudure. Les boulons font l’objet d’une certification en matière de
caractéristiques géométriques et mécaniques.

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b. Les rivets
Le rivetage a été longtemps le seul procédé d’assemblage utilisable en construction
métallique (par exemple pour la tour Eiffel). Développé dès la fin du XVIIIème siècle pour la
confection des chaudières, très largement développé à partir de 1850, il est complètement
abandonné aujourd’hui pour les assemblages sur les chantiers sauf dans les cas de rénovation
de bâtiments anciens ou de ponts.
Un rivet se présente comme un gros clou à une tête. Il doit être préalablement chauffé
au rouge, puis posé à chaud. Une fois l’autre tête formée à la masse, au marteau pneumatique
ou à la presse hydraulique, le rivet se contracte en se refroidissant ce qui assure ainsi une
force de serrage et un assemblage par frottement des deux pièces entre elles. Procédé efficace
et très sûr, il exige cependant beaucoup de main d’œuvre.

2. Assemblages adhérents ou cohésifs

a. Le soudage
Le soudage consiste à fondre l’acier localement avec ou sans apport de métal
(toujours de l’acier) de manière à reconstituer une continuité de la matière aussi parfaite que
possible. Le procédé le plus courant en construction métallique est la soudure à l’arc qui
utilise la chaleur produite par un arc électrique pour porter l’acier à la température de fusion.
Le soudage est un procédé très efficace mais qui peut exiger un contrôle a posteriori
des pièces assemblées (examen visuel, rayons X…). Une partie des soudures est le plus
souvent réalisée en atelier, parfois sur des bancs automatisés (par exemple pour les PRS). La
plupart des entreprises de construction métallique est aujourd’hui bien équipée en bancs de
soudage. Les positions de soudage peuvent s’effectuer pour des pièces :
• À plat bout à bout ;
• À plat superposé ;
• À plat d’angle.

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b. Le collage
Encore expérimental, le collage de pièces métalliques ne s’emploie en pratique que
pour des pièces d’enveloppe où les contraintes mécaniques à prendre en compte sont faibles
(par exemple raccord d’angle pour un bordage). Néanmoins les progrès très importants
réalisés ces dernières années dans les colles laissent prévoir un grand développement de ce
type d’application.

Les types de liaison


On distingue plusieurs types de liaison, suivant les éléments reliés :
• Pied de poteau articulé ;
• Pied de poteau encastré ;
• Liaison poteau-poteau ;
• Liaison poteau-poutre ;
• Assemblage articulé ;
• Assemblage par encastrement ;
• Liaison poutre-poutre ;
• Liaison d’une poutre métallique avec une paroi en béton.

i. Pied de poteau articulé

La mise en œuvre la plus courante consiste à souder une platine à l’extrémité du


poteau. Elle est traversée par deux tiges d’ancrage et repose sur l’élément de fondation en
béton. Même si la liaison semble rigide, elle fonctionne en fait comme une articulation.
Il
est quelquefois nécessaire de souder sous la platine un tronçon de profilé appelé « bêche »
pour transmettre l’effort horizontal au massif de fondation.

ii. Pied de poteau encastré

La platine soudée à l’extrémité du poteau est traversée par quatre tiges ancrées dans le
béton. Afin que les contraintes soient admissibles et les déformations faibles pour un
encastrement, il est nécessaire de choisir des platines épaisses ou des platines minces mais
raidies.

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iii. Liaison poteau-poteau

Les joints de montage permettent de réaliser le raccordement de différentes parties


d’un même poteau (par soudure, par éclisses ou par platines). Il peut y avoir continuité et
modification des formes en même temps.

iv. Liaison poteau-poutre

Assemblages par appui simple. Ce type de liaison est par


exemple mis en œuvre à un joint de dilatation. La poutre prend appui
sur le poteau, mais elle conserve un mouvement libre horizontal.

v. Assemblage articulé

L’attache d’une poutre sur un poteau est considérée comme


articulée quand la flexibilité des cornières de liaison autorise de
faibles rotations. La poutre est assemblée au poteau au niveau de
son âme. De cette manière, les semelles supérieures et inférieures
de la poutre sont libérées et ne transmettent pas d’effort couplé de
traction et de compression, et par conséquent pas de flexion.

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vi. Liaison poutre-poutre

La liaison peut être articulée ou encastrée. L’articulation au faîtage de deux semi-


portiques est un cas fréquent dans les halles à rez-de-chaussée. Dans le cas des nœuds rigides
de portique, la liaison de la poutre au poteau peut s’effectuer en retrait de l’intersection des
lignes d’épures géométriques pour des raisons techniques ou architecturales.

vii. Liaison d’une poutre métallique avec une paroi en béton

L’attache de la poutre peut s’effectuer de trois manières différentes : par des corbeaux
en béton formant une console ; par l’engagement des abouts des poutres dans des logements
réservés dans le béton avec des dispositifs d’appui ; par des platines noyées dans le béton sur
lesquelles sont fixés les abouts de poutre par âme de liaison ou corbeaux pré-soudés en
atelier.

viii. Assemblages sur des sphères

Les profils creux ronds concourent au centre de la sphère et sont soudés. Ils peuvent
aussi être vissés et boulonnés dans la sphère creuse (ex. nœud Méro).

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ix. Assemblages par aplatissement de tubes et goussets soudés

Un des procédés consiste à souder sur les membrures des goussets en tôle dans les
directions des barres dont les extrémités sont aplaties de manière à permettre l’attache par
soudure ou boulonnage.

x. Les nœuds à coquilles

Le système est formé de coquilles en acier moulé enserrant plusieurs tubes. Les joints
sont soudés.

II. Assemblage pieds de poteaux et fondation


Le montant du portique (poteau) prend appui sur une platine métallique (niveau
supérieur de la fondation Z4). La platine repose sur le massif de fondation en béton armé.
L’arase supérieure de la platine inférieure est assurée par les écrous de mise à niveau (toutes
les platines doivent avoir le même niveau Z4). La platine soudé au poteau est fixée sur le
massif de fondation par les crochets à bouts filetés noyés dans le micro béton coulé dans le
fut de la semelle en BA. Les crochets sont scellés dans une clé d’ancrage anti-soulèvement.
La clé d’ancrage est encastrée dans les parois du fut de la semelle. Le massif de fondation est
composé d’une semelle en gros béton reposant sur le bon sol de niveau Z1, d’une semelle en
béton armé suffisamment rigide de niveau Z2 et d’un fut en béton armé de forme cubique
creux de niveau Z3. Des crochets anti-soulèvement sont noyés d’une part dans la semelle en
BA et d’autre part dans le gros béton.

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III. Phases d’exécution d’un bâtiment industriel
Les phases d’exécution d’un bâtiment industriel peuvent être résumées comme suit :
1. On débute les travaux par un décapage du terrain naturel sur une profondeur suffisante
pour avoir un niveau plan. Un remblai en tuf calcaire ou autre compacté est nécessaire sous le
dallage industriel (compactage à 98% de l’Optimum Proctor Modifié) et permet d’avoir le
niveau souhaité.
2. Réaliser un gabarit en madrier en bois a un niveau déterminé ou fixé (Z0 de préférence) sur
le périphérique du bâtiment.
3. Implanter les axes longitudinaux du bâtiment (files 1 et 2 correspondants aux entre-axes
des montants des portiques)
4. Implanter d’abord les axes transversaux des portiques (files 3 et 4 correspondants aux
portiques pignons) puis vérifier l’orthogonalité. Implanter ensuite les files transversales des
portiques courants et vérifier également les distances entre les portiques.
5. Traçage des fouilles et coulage du gros béton dosé à 250 kg/m3 de ciment CEMI 42.5 HRS
6. Matérialiser les axes longitudinaux et transversaux sur les massifs coulés
7. Coffrage des semelles, mise en place du ferraillage et coulage du béton dosé à 350 kg/m3
de ciment CEMI 42.5 HRS
8. Coffrage des futs des semelles, mise en place du ferraillage et coulage du béton dosé à 350
kg/m3 de ciment CEMI 42.5 HRS
9. Implanter les axes à nouveaux sur les faces supérieures des futs coulés (traçage sur
mortier)
10. Alignements longitudinaux et transversaux et mise à niveau de toutes les platines
d’appuis et mise en place des crochets à bouts filetés.
11. Coulage en micro-béton fortement dosé (450 kg/m3 de ciment CEMI 42.5 HRS)
adjuvanté (micro-béton autoplaçant)
12. Mise en place des montants des portiques et fixation provisoire aux pieds et alignements
dans les deux sens
13. Montage des portiques pignons : mise en place des traverses ou des fermes
14. Montage des portiques courants : mise en place des traverses ou des fermes
15. Montage des pannes sablières et faitières puis courantes
16. Contreventement des travées extrêmes
17. Montage des liernes
18. Montage des lisses
19. Montage des éléments du bardage supérieur
20. Montage de la couverture
21. Maçonnerie des parois

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CHAPITRE 3 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES
CONSTRUCTIONS METALLIQUES

L’acier est l’un des matériaux les plus généralement utilisés dans la construction. Sans
l’utilisation de l’acier, la structure n’est pas solide face aux tremblements de terre, les
séismes, etc. Chaque structure en acier présente des avantages et des inconvénients qui sont :

I. AVANTAGES DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES


1. L’acier est modérément bon marché par rapport à d’autres matériaux de construction
2. Les structures en acier sont très résistantes au feu lorsqu’elles sont comparées à une
structure en bois, car le bois est un matériau combustible, et moins résistantes au feu
lorsqu’elles sont comparées à une structure RCC.
3. L’un des avantages de l’utilisation d’une structure en acier en cours de développement
est la capacité de l’acier à couvrir de plus grandes distances avec des solives de plafond en
acier. Cela permet aux architectes d’élargir leurs choix, en leur permettant de créer de
nouveaux/grands espaces en utilisant des éléments en acier qui n’étaient tout simplement pas
accessibles avec des matériaux différents.
4. L’acier peut être facilement et efficacement fabriqué et livré en grande quantité. Les
structures en acier peuvent être livrées hors site dans les ateliers et ensuite rassemblées à
proximité. Cela permet de gagner du temps et d’accroître l’efficacité du processus général de
développement.
5. Les structures en acier peuvent résister aux poids extérieurs, par exemple aux
tremblements de terre, aux orages et aux cyclones. Une structure en acier bien construite peut
durer plus de 30 ans si elle est bien entretenue.
6. La flexibilité est l’un des grands avantages de la structure en acier, ce qui signifie
qu’elle tend à être planifiée en fonction des exigences de conception. On planifie ainsi une
structure en acier de manière à ce qu’elle puisse résister aux vents violents ou aux
tremblements de terre, en particulier dans le cas des ponts ou des hautes tours.
7. Grâce à la simplicité de fabrication des parties d’une structure en acier, il est facile de
les installer et de les assembler sur place et, de plus, il n’est pas nécessaire de faire des devis
et de découper les pièces à proximité.
8. Parmi les avantages courants de l’utilisation de bâtiments en acier, on peut citer la
conception, la solidité et la durabilité, la légèreté, la facilité et la rapidité d’installation, la
polyvalence, la flexibilité, la ductilité, la facilité de fabrication en différentes tailles, la
résistance au feu, la résistance aux insectes et aux parasites, la résistance à l’humidité et aux
intempéries, l’adaptabilité, la rentabilité, le respect de l’environnement, l’efficacité
énergétique, l’amélioration de la qualité de la construction, les structures temporaires, la
sécurité et la résistance et l’indice de risque.

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II. INCONVENIENTS DES CONSTRUCTIONS METALLIQUES
1. Le flambage est un problème pour les structures en acier. Plus la longueur du segment
d’acier augmente, plus les risques de flambage augmentent.
2. L’acier n’est disponible que dans les aciéries où il est produit et doit être transporté
sur de longues distances jusqu’au site de construction, pas du tout comme le béton ou les
différents matériaux qui pourraient être accessibles sur le site même du développement.
3. En raison de l’activité de la rouille dans l’acier, des peintures coûteuses doivent être
remises en état de temps en temps. Ainsi, la résistance aux conditions graves s’accroît.
4. Malgré le fait que l’acier est un matériau flexible, il est difficile d’apporter des
corrections sur le terrain si un ou plusieurs composants ne s’adaptent pas correctement. Une
grande partie de la structure métallique rend performante l’adhésion à une procédure
d’assurance qualité stricte garantissant que tous les éléments d’une structure s’ajustent avec
précision. Mais en réalité, ce n’est pas possible. On ne peut pas la former ou la couper à la
forme idéale sur place une fois qu’elle est fabriquée.
5. L’acier ne peut pas être moulé dans n’importe quelle direction. Il doit être utilisé dans
des structures dans lesquelles il existe initialement.
6. L’acier est un bon conducteur de chaleur, il touche les matériaux en contact et
provoque souvent des incendies, qui se propagent rapidement aux différents segments d’une
structure. C’est pourquoi les structures en acier peuvent nécessiter un traitement ignifuge
supplémentaire.
7. Si l’acier perd sa grande propriété de ductilité, il y a plus de chances que les fractures
augmentent.
8. Parmi les inconvénients courants de l’utilisation de bâtiments en acier, on peut citer
les coûts d’entretien et d’investissement élevés, la susceptibilité au flambage, la fatigue et la
fracture, le traitement ignifuge, les dommages causés par le feu et les erreurs de fabrication.
Tous les avantages et inconvénients des structures en acier sont expliqués afin de connaître
toutes les informations sur l’acier. Afin de pouvoir utiliser l’acier de manière optimale pour le
processus de construction.

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CONCLUSION

Au terme de notre étude, il était question pour nous d’étudier les propriétés de l’acier, la
terminologie et les différents types de construction métallique, la méthode de mise en œuvre
des structures métalliques, ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients. Le travail de
recherche s’est avéré très édifiant dans le cadre de notre formation. En somme, nous pouvons
dire que nous avons atteint notre objectif, mais le travail de l’humain n’étant pas parfait, nous
restons ouverts à vos critiques et suggestions.

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