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Exposé Français II
Classe Préparatoire 2
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INTRODUCTION
Les robots font partie de notre vie quotidienne. Ils sont de plus en plus puissants, utiles et humains.
Pourtant, ils suscitent autant de fascination que de crainte. Vont-ils remplacer les humains au travail, ou
se retourneront-ils contre eux ? Faut-il avoir peur des robots ? Suite à nos travaux, nous vous
présenterons les différentes phases de l’évolution de la robotique, ses différents impacts ainsi que les
limites des robots et conclure si leur développement conduit-il à l'affranchissement de l'être humain.
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I. L'évolution de la robotique
Robotique : Étude et développement des robots. Ce mot a été inventé par le romancier
Isaac Asimov en 1942.
Robot : Un robot, lui, est une machine programmée pour effectuer diverses tâches en se
mouvant de façon autonome. Le mot « robot » vient du tchèque « robota » qui signifie «
travail forcé » inventé en 1920.
L'homme a toujours pensé à des moyens d'améliorer ses conditions de vie. C'est ainsi qu'est née l'idée
de construire des robots pour l'aider dans nombre de ses activités, des plus simples aux plus ardues.
La robotique s'est largement développée avec le début de la révolution industrielle. Les chercheurs se
sont inspirés de la nature pour concevoir des machines ressemblant de plus en plus à certains êtres
vivants.
Mais quand le premier robot est-il apparu ? Quelles ont été les grandes étapes de l'histoire de la
robotique ? Voici quelques éléments de réponse que nous allons tenter d'apporter.
L'histoire de la robotique commence dans l'Antiquité. Les premiers mécanismes étaient la roue, créée
vers 3500 avant J.-C., et les horloges, inventées vers 1600 avant J.-C. en Egypte.
Au XVIe siècle, Léonard de Vinci aurait créé le premier automate (dispositif animé par un mécanisme
interne et imitant les mouvements d'un être vivant) capable de coordonner les mouvements de ses
membres et de sa mâchoire.
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Les premiers robots, appelés "cybernétiques", ne sont apparus qu'au début du XXe siècle. Ces
automates pouvaient effectuer des mouvements programmés et interagir avec leur environnement. Un
exemple est le chien électrique guidé par la lumière, conçu en 1915, qui était l'un des plus célèbres
modèles de robots cybernétiques. Plus tard, en 1960, les Russes ont développé les "rovers" pour
l'exploration spatiale.
Afin de faire en sorte que les robots ressemblent de plus en plus aux humains, les scientifiques ont
ensuite créé des humanoïdes, des machines qui ont été conçues pour être identiques aux humains,
notamment en termes de forme et de comportement. L'un des humanoïdes les plus populaires est
NAO qui peut se déplacer, entendre et participer à des conversations, reconnaître quelqu'un et
manipuler des objets avec délicatesse.
Les robots sont de plus en plus intelligents, mais ils n'ont pas encore dépassé les capacités humaines.
Néanmoins, certains robots sont plus efficaces que les humains dans divers travaux. Cela soulève la
question suivante : pourraient-ils un jour devenir plus intelligents que les humains et tout contrôler ?
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II. Impact de la Robotique
Aujourd'hui, la robotique fait partie intégrante de la société, tant sur le plan social qu'économique. En
confiant aux robots les multiples tâches de la vie quotidienne de l'homme, elle donne plus ou moins de
liberté et de flexibilité dans différents domaines. Néanmoins, cet exercice reste un défi majeur car la
société actuelle a beaucoup de difficultés à résoudre des problèmes tels que le chômage et la pauvreté.
C'est pourquoi, nous allons vous présenter les impacts de la robotique dans différents domaines.
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Cependant, les robots nécessitent généralement un investissement initial important, ce qui peut
influencer le coût initial de la production, ou un projet d'investissement.
De plus, les experts en robotique sont très difficiles à trouver, puisqu'il y a actuellement 600 experts en
robotique dans le monde, ce qui peut entraîner de nombreux litiges concernant la maintenance.
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Plus directement sensible à l'écologie, la robotique agricole limite l'usage des pesticides et augmente
les rendements.
De nombreuses entreprises ont décidé de s'y intéresser pour tenter de réduire l'impact
environnemental de l'être humain. On peut voir aujourd'hui des projets ambitieux, comme des
dispositifs de recyclage capables de transformer les déchets plastiques en énergie renouvelable ou
même en essence et bien d'autres ressources. C'est un moyen de stopper la dégradation de
l'environnement, et donc de la planète.
Malgré tout, fabriquer un robot, c'est utiliser des ressources naturelles. Difficile à croire : la fabrication
d'un robot nécessite l'extraction d'une pléthore de matières premières telles que la silice, le fer, l'étain,
le cuivre ou le zinc, qui seront transformées en composants électroniques. Mais ces ressources
naturelles ne sont pas renouvelables.
Les déchets issus de la fin de vie des robots sont difficiles à recycler. Le mercure, le plomb, le chrome ou
le cadmium sont autant de déchets toxiques générés par les composants électroniques des robots, qui
sont très compliqués à recycler en raison de leur composition. Des déchets qui non seulement polluent
la planète mais sont aussi très dangereux pour notre organisme.
L'évolution de la robotique prend progressivement sa place dans le domaine de l'écologie en prouvant
son efficacité à travers divers projets réussis et en montrant un côté positif de l'automatisation. De
nombreux pays ont adopté les robots à des fins écologiques, comme la Suisse, la Finlande et le
Cameroun, qui n'est pas en reste, avec de nombreuses innovations agricoles à son actif.
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La dernière limite technique concerne la fiabilité du robot. En effet, un robot, comme toute machine,
ne peut pas être fiable à 100%. Cette absence de fiabilité rend impossible le fait de confier
actuellement une tâche importante à un robot, où l’erreur serait fatale.
Il est très probable que ces limites ne seront plus un problème dans quelques années. La robotique a
donc seulement besoin de temps pour dépasser ces limites techniques.
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relations humaines ? Il est parfaitement possible, par exemple, que la société, poussée par des
contraintes économiques ou par sa propre évolution, réduise l'assistance humaine aux personnes
fragiles et la remplace par des machines.
Dans un autre registre, la robotique, ou les technologies qui en sont dérivées, laissent entrevoir la
possibilité de dispositifs d'assistance et de surveillance de la santé qui pourraient sans doute avoir des
impacts positifs. Le premier problème éthique concerne la protection des données médicales
collectées, qui pourraient être utilisées à des fins malveillantes ou pour des fraudes.
Un deuxième problème est soulevé par les psychologues qui craignent un risque de changement de
comportement des utilisateurs par exemple un patient face à un robot médecin.
Ces mêmes psychologues évoquent également le risque de perdre l'imprévu, qui est un élément
essentiel de la vie humaine, si les recommandations de ces appareils sont suivies de manière trop
stricte.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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