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NOTES DE COURS DE
PEDOLOGIE INTERTROPICALE
EN L2 GGE
PLAN DU COURS
Introduction
- Silice (SiO2)
- Aluminium (Al2O3)
- Fer (Fe2O3)
- Eléments basiques (Na, K, Ca, Mg)
- Matière Organique et Argiles
Introduction
- Sols Fersiallitiques
- Sols Ferrugineux
- Sols Ferrallitiques
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INTRODUCTION GENERALE
DESSIN
- Les études pédologiques proprement dites commencent vers les années 1925 –
1930 avec les travaux d’ERHAT et AGAFONOFF.
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1. DIVISIONS DE LA PEDOLOGIE
B. LA PEDOGENE
- Le sol n’est pas un milieu inerte et stable. Il prend naissance et évolue sous
l’influence d’un certain nombre des facteurs du milieu. L’ensemble des
processus à la base de la genèse et de l’évolution des sols constituent LA
PEDOGENESE, tandis que l’ensemble des données du milieu susceptibles
d’influencer la Pédogénèse constitue LES FACTEURS PEDOGENETIQUES.
Les Processus Pédogénétiques sont des mécanismes fondamentaux susceptibles
d’être influencés par les facteurs Pédogénétiques.
1. FACTEURS PEDOGENETIQUES
a. Le Matériau Parental (P)
b. Le Climat (C)
c. Facteurs biologiques
d. Le Temps (t)
Le temps est un facteur passif qui conditionne l’intensité de l’action des autres
facteurs. Si l’actions des autres facteurs ne se modifient pas, le temps fera qu’un
équilibre climat-végétation-sol s’établisse c’est le climax. Une telle évolution
est qualifiée de « Progressive » ;
Souvent, cet équilibre est rompu par la modification d’un des 4 facteurs (ex. la
déforestation, variation climatiques…), le sol entame alors une évolution à
rebours appelée « évolution régressive » qui se manifeste par un décapage plus
ou moins profond des horizons formes précédemment (érosion) ou au contraire
par un dépôt de matériaux nouveaux (alluvion, colluvions) qui enterrent les sols
précédents.
Des paléosols : anciens sols plus ou moins rajeunis par l’érosion mais
présentant uniquement des caractères hérités des phases climatiques anciennes ;
Des sols fossiles : sols anciens enfouis sous les dépôts plus ou moins récents ;
Des sols polycycliques ou polygénétiques : sols qui montrent des caractères
hérités de plusieurs phases climatiques dont l’actuelle, chacune d’elles ayant
laissé son empreinte dans le profil.
2. PROCESSUS PEDOGENETIQUES
a) Addition – Pertes
b) Transformations
Désagrégation physique de la roche qui reste liée aux processus tels que : la
thermoclastie, la cryoclastie et la bioclastie.
Altération chimique de la roche, dont les principaux facteurs sont l’eau et la
température qui se présente sous différentes formes suivantes :
1° La Dissolution
2° L’Oxydo-réduction
Ce processus affecte essentiellement le Fer qui, le plus souvent est présent dans
les Silicates sous forme F2+ (Fer bivalent). Dès que le milieu est suffisamment
oxygéné, le Fer s’oxyde et prend la forme Ferrique F3+ ;
Les processus d’oxydo-réduction sont particulièrement importants dans les sols
Hydromorphes (engorgement temporaire ou permanent)
Un engorgement temporaire se traduit par des colorations avec plages ocres et
plages grises (Pseudo-gley). L’anaérobie liée à l’engorgement favorise la
mobilisation du fer pour deux raisons :
o La pénurie de l’O2 crée un milieu réduction
F3+ insoluble--------- F2+ soluble et réduit
L’activité biologique minéralisatrice : ce qui provoque l’accumulation
des composés organiques solubles qui complexent le Fer.
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3° Hydrolyse
1. Situation géographique
2. Conditions climatiques
La verticalité des rayons solaires toute l’année qui réduit fortement les pertes de
rayonnement solaire par réflexion ;
Faiblesse de l’Albedo des étendues d’eau, de forêts et de savanes qui joue en
faveur de ce bilan ;
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Les fortes chaleurs enregistrées toute l’année dans la région ont comme
conséquence l’accroissement de la capacité hydrométrique de l’air.
C’est également dans cet ensemble régional qu’on trouve les zones
pluvieuses les plus étendues du globe (Indonésie-Amazonie) et surtout les records
absolus des précipitations (situation de Tcherapoundjie en Inde).
Les pluies sont abondantes et réparties sur toute l’année, les moyennes
annuelles sont de l’ordre de 1800 à plus de 2000 mm. La saison sèche est presque
absente ou très discrète. Elle s’exprime par un fléchissement des pluies de 1 à 2 mois
sans pour autant affecter l’humidité de sol.
En Afrique, il caractérise une vaste zone couvrant les régions qui vont de
la Gambie au Soudan dans le Sud de la RDC, le Nord et le centre de l’Angola.
Ce sont les climats des marges désertiques couvrant les régions qui
s’étendent entre 20° et 35° de latitude en moyenne.
L’air devient très sec puisque l’humidité relative est inférieure à 60%. La
Nébulosité est faible et ne dépasse pas 2/10, l’insolation moyenne devient supérieure à
10 heures/jour.
a) Forêt Equatoriale
En général, dans son ensemble, la zone intertropicale est dominée sur les
¾ de son étendue par une structure géologique pratiquement identique « LE
SYSTEME DE GONDWANA ».
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Un vieux socle ;
Une épaisse couverture détritique ;
Divers accidents tectoniques.
La couverture détritique
Emergés depuis longtemps, aplanis par des érosions très violentes, ces
socles se sont fossilisés sous leurs propres débris. Cette épaisse couverture est
essentiellement détritique et quartzeuse, il s’agit des grès et conglomérats variés d’âge
allant du carbonifère supérieure à l’Eocène.
CARACTERISTIQUES GENERALES
Dans toutes les classifications des sols du monde, les sols des régions
intertropicales sont généralement classés dans la catégorie des sols riches en oxydes de
Fer (Fe2O3) et d’Aluminium (Al2O3) ou en sesquioxydes de Fe et d’Al
1° Une coloration très vive, ce sont en général, des sols rouges à ocre à cause de
l’abondance des sesquioxydes de Fer. Ceci tient à la fois au substrat géologique
local et surtout aux conditions bioclimatiques de la zone ;
3° Une altération très intense se traduisant par une décomposition très poussée des
minéraux primaires. Ces derniers étant réduits à leurs composants élémentaires
4° Généralement les profils de ces sols présentent presque toujours un horizon durci
suite à la concentration, la cristallisation et à l’induration des sesquioxydes. C’est
l’ Horizon cuirassé.
5° Les sols Tropicaux sont en général, des sols profonds c’es-à-dire, des sols très épais
(1 à 2 m d’épaisseur). Cette épaisseur est également la conséquence de l’altération
intense qui affecte les altérites au dépend de laquelle, ces sols se forment.
Les sols tropicaux sont en général des sols acides puisque à PH acide ;
Ces sols sont également riches en Argile Kaolinitique (argile du type 1/1), ils
sont de ce fait, caractérisés par une capacité d’échange cationique (C.E.C) très
faible d’où leur pauvreté en éléments nutritifs des végétaux.
7° Enfin, les sols tropicaux sont aussi caractérisés par une pauvreté en humus et ceci
malgré l’importance de l’apport de la matière organique fraiche en milieu forestier.
Cette situation s’explique par :
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8° Conséquence de tout ceci, les sols tropicaux sont parmi les filus fragiles du monde
puisque se dégradent facilement en perdant par lessivage une bonne partie de leurs
éléments chimiques et aussi leurs propriétés physico-chimiques. Ceci justifie la
pratique de jachère par les anciens.
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a) LA SILICE (SiO2)
C’est donc sous forme soluble (monosilicique) que la silice migre dans le
profil et intervient dans la pédogenèse. Selon les conditions du milieu, cas des milieux
suffisamment confinés, c’est-à-dire à drainage modéré, la silice est absorbée par l’Al
pour donner des argiles 2/1
Par contre, un milieu marqué par l’absence d’Al c’est-à-dire où la silice ne trouve pas
des partenaires, la silice cristallise sous forme de Quartz
b) L’ALMINIUM (Al2O3)
DESSIN
c) Le Fer (Fe2O3)
La forme ionique est pratiquement inexistant en milieu aéré où elle évolue très
vite vers les formes oxydées stables par contre, en milieu réducteur (à forte
hydromorphie) le fer ferreux (Fe2+) est très mobile et migre facilement.
Cependant comme pour Aluminium, cette mobilité est également réduite à
cause du rôle de cation de liaison que le fer joue entre les argiles et l’humus
Le fer trivalent F3+ forme des complexes argiles-fer-humus très stables, cette
évolution est appelée BRUNIFICATION
Le principal mode de migration de fer se produit sous forme de complexes
organométalliques ou chélates
En général, ces éléments migrent dans les sols sous forme ionique donc
solubles suivant le processus de LUXIVIATION
Très mobile en milieu bien drainé, l’ion Na+ est facilement éliminé du profil par
lessivage, d’où sa rareté dans la plupart des sols des régions tropicales ;
En milieu aride à semi-aride, l’ion Na peut constituer un élément important du
complexe absorbant, l’augmentation de la salinité (par évaporation intense ou
pas irrigation avec les eaux jaunâtre) est un facteur qui favorise l’adsorption de
Na+. C’est le phénomène d’alcalinisation, processus qui consiste en une dilution
de la solution entrainant l a baisse de teneur en sel neutre et la concentration
relative des sels alcalins tels que le carbonate de sodium ;
Dans les mêmes régions, l’intense évaporation peut entrainer des remontées
capillaires à la base de la formation des croutes salines à la surface du sol.
Ces deux ions sont également très sensibles à l’hydrolyse d’où leur
mobilité et leur élimination facile par lessivage. L’ion Mg++ bien que très soluble et
très mobile ne disparait pas totalement du milieu d’altération puisque souvent ils
s’insèrent dans les structures cristallographiques de certaines argiles cas de chlorites.
d) La Matière Organique
Migration chimique
Migration mécanique
e) Les Argiles
Cette migration des argiles dans le profil se fait au travers des pores
moyens et grossiers, des fissures, des fentes de retraits, des clivages entre éléments
structuraux, des canaux d’origine biologique (faunes, racines).
Cette dynamique marquée par une accumulation relative ou absolue de ces éléments a
comme conséquence l’apparition, au niveau du profil des sols de l’horizon éluvial (A)
et de l’horizon illuvial (B) susceptible d’évoluer en horizon cuirassé par induration des
éléments accumulés.
Outre ce mode d’enrichissement des horizons par lessivage vertical en oblique, les
horizons sont également réalisés dans certaines conditions par des remontées
capillaires liées à une intense évaporation des régions arides à semi-arides et aux
fluctuations des nappes phréatiques dues aux régimes hydriques locaux.
Généralement, les horizons indurés plus ou moins continus sont également de 2 types :
Les sols latéritiques se caractérisent par un modèle structural terreux. Les éléments fins
qui les constituent s’organisent en édifice structural poreux, de structure spongieuse,
de couleur généralement rouge vive.
La cimentation se réalise le plus souvent dans les éléments grossiers (0>2µ) tels que
sable, graviers, cailloux ou matériau secondaire comme le pseudo-sable, concrétions,
gravillons, blocs d’anciennes cuirasses.
Ils ont un rôle important dans la formation des horizons indurés, les plus fréquemment
rencontrés sont :
a) Le Fer
La goethite & Fe2O3H2O ou FeO(OH) fréquent dans les cuirasses, très souvent
les agrégats cryptocristallins retiennent de l’eau en quantité variable et donne
des produits rouges (la limonite)
Lépidocrocite y Fe2O3H2O ou FeO(OH) est un monohydrate qui se présente
sous forme des cristaux extrêmement petits
La magnétite Fe3O4 minéral résiduel de cuirasse
Hématite Fe2O3 présent sous forme des lamelles, grenue ou pulvésulente.
b) L’Aluminium
Hydroxydes d’aluminium :
Gibbsite Al2O3 3H2O, présent dans les cuirasses sous forme des lamelles
homogènes de petite dimension
Bohemite Al2O3H2O ou AlO(OH)
Diaspore Al2O3H2O
Corindon Al2O3
Par rapport à la définition génétique des horizons, le profil des sols tropicaux présente
une autre particularité qui les distingue des sols du reste du monde : il s’agit des sols à
horizons de stone-line faisant ainsi des sols tropicaux, les sols à 3 niveaux :
PROFIL DE SOL
DESSINS
DESSINS
DESSINS
DESSINS
DESSINS
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LA STONE LINE
1. Généralités
On l’observe au niveau des parois des fosses pédologiques des tranchées des routes ou
des carrières. Elles sont généralement parallèles à la surface topographique ou de tracé
sinueux et irrégulier.
2. Origine de la Stone-line
La phase gravillonnaire grossière parcourt sur le versant une distance courte qui la
recouvrent : cas de filons, de quartz rabattus près de surface au niveau de tranchées des
routes ou d’un bowal (ou plateau cuirassé) en démentellement, les débris de ces
derniers s’étalent pendant que les fines en provenance d’amont viennent recouvrir la
nappe de gravats. Cette dynamique serait commandée par la simple gravité.
DESSINS
DESSINS
DESSINS
Théorie colluviale allochtoniste, évolution d’un bowal avec infusion des matériaux et
formation de S.L
Elle est en rapport avec l’action des termites mettant en place des horizons successifs
par des remontées vers la surface des éléments fins, au même moment, les éléments
grossiers lourds descendent par gravité. (Cailleux et Tricart, 1957). Cette théorie exclut
tout transport latéral et tient uniquement compte de l’évolution grossièrement verticale.
Origine physico-chimique
Sols fersiallitiques
Sols ferrugineux
Sols ferrallitiques
A. SOLS FERSIALLITIQUES
Une hydrolyse partielle donnant des argiles du type 2/1 qui résulte en partie de
l’héritage de la néoformation ;
Une forte individualisation des oxydes de Fer notamment des hématites
responsable de la rubéfaction de l’ensemble l’abondance de l’hématite (Fe2O3)
est la conséquence de la rapide cristallisation des oxydes de Fer liée aux
contrastes saisonniers importants
Le complexe absorbant le plus souvent saturé à cause de la faiblesse du
lessivage des cations basiques ;
Une accumulation en surface ou en profondeur de carbonate de calcium
(CaCO3), ce sont des sols à horizon Ca (Horizon Calcique)
Présence de l’horizon argillique (Bt) de couleur Brune-rouge ou rouge, cet
horizon résulte du lessivage des argiles fines
Selon leur évolution, les sols fersiallitiques comprennent les sous groupes
suivants :
o Sols bruns fersiallitiques (Terra FUSCA)
o Sols rouges fersiallitiques (Terra ROSA)
o Sols fersiallitiques acidifiés et appauvris.
Sont des formes intermédiaires entre les sols brunifiés des régions tempérées et les
fersiallitiques au sens strict. Ils sont marqués par une brunification très atténuée à
cause de la présence à la fois de l’hématite et de la goethite.
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Sont caractéristiques des régions à climat méditerranéen humide, couverts par des
forêts des chênes et développés sur le matériau calcaire ou non bien drainés libérant
suffisamment du fer et du carbonate de calcium.
Ils sont plus évolués que les précédents et constituent la transition vers les ferrugineux.
Les sols sont fortement acidifiés en surface et appauvris en argile au point qu’AL
décoloré passe sans transition à Bt rubifié.
Sont des sols intermédiaires entre les fersiallitiques et les ferralitiques. Il s’agit des sols
du groupe écologiquement plus secs que les ferrallitiques. Ces sols résultent d’une
pédogenèse à dominante d’une altération poussée mais dont certains minéraux
primaires subsistent encore.
La désilicification et la perte des bases plus accentuées de sorte que les argiles du type
2/1 deviennent minoritaires par rapport aux argiles kaolinitiques néoformées.
La gibbsite est encore absente sauf au sommet de certains profils. Les oxydes de fer
entrainent la rubéfaction du milieu suivant le pédoclimat notamment les contrastes
saisonniers.
1° En zone subtropicale humide, sans saison sèche (S.E US. Et la Chine méridionale,
ils constituent les ultisols US.) Ce sont des sols à forte acidité et à lessivage de l’argile
plus accentué et plus visible (argillanes visibles)
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2° La zone équatoriale sans saison sèche, les sols ferrugineux évoluent vers les
ferrallitiques.
De façon générale, les sols ferrugineux se développent sans forêt sèche et brousse à
épineux, donc, en climat tropical sec avec moins de 1000 mm de moyenne
pluviométrique annuelle avec saison sèche accentuée.
A assez mince, développé sur une masse argileuse, d’argile sableuse beige
Bt rougeâtre car très ferrique
Complexe absorbant plus saturé avec CEC élevée.
Les variétés moins lessivées, donc plus rouges sont de bonnes terres consacrées à la
culture d’arachide au Sénégal (C’est Dior sénégalais)
Les Ferrisols
Sous-classes du ferrugineux défini en RDC, il s’agit des sols de transition vers les
ferrallitiques :
Ces sols représentent la phase terminale de l’évolution des sols de la région équatoriale
humide sans saison sèche, caractérisée par la forêt dense développée sur un matériau
de nature diverse et à drainage suffisant.
L’altération des minéraux primaires (sauf le quartz) est pratiquement totale, les argiles
toutes néoformées sont kaolinites les oxydes libres bien cristallisés sont abondants :
gibbsite et hématite ou goethite surtout. Ils confèrent à l’ensemble une coloration vif
ocre, rouge.
La C.E.C. des argiles très faible < 16 m eq/100 gr. le taux de saturation assez bas d’où
la pauvrété en cations basiques des sols.
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Si cette influence est limitée ou nulle, le milieu reste bien ocré, la structure comprend
des agrégats Hématite-Kaolinite très stables et de couleur rouge.
Si par contre, cette influence est très marquée, la structure est plus massive et moins
aérée, une redistribution de Fe mobilisé et transformé en goethite ocre intervient.
Les Kaolinites sont ainsi déstabilisées et entrainées à une grande profondeur donnant
naissance à une accumulation diffuse c’est l’horizon Kanolique de ces sols.
Ce sont des sols développés sur les affleurements des roches très basiques, donc
pauvres en silice et très bien drainées.
Sont des sols présentant en profondeur des horizons cuirassés parfois très épais en
plein zone équatoriale. Ces cuirasses essentiellement ferrugineuses ou faiblement
manganifères sont mis en place par la fluctuation des nappes phréatiques qui
enrichissent les milieux en sesquioxydes.
Ces types des cuirasses sont fréquents dans les vallées allouées. Les sols originels leur
servent du matériau de réception.
La fertilité des sols tropicaux décrit en raison inverse du dégré d’altération, elle
diminue donc des sols fersiallitiques aux sols ferrallitiques.
D’autre part leur structure se dégrade à mesure que l’altération augmente tantôt trop
massive et mal aérée, tantôt formation en B des agrégats durcis, impropres à retenir
l’eau utile.
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