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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE

L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

INTRODUCTION

De nos jours, la technologie atteint un niveau de développement déjà très haut et elle ne
cesserait pas de nous impressionner. En effet, des calculs se font dans le domaine de la route et
des ouvrages comme le pont, les dalots, les buses. Les routes sont conçues pour supporter les
trafics mais l’augmentation de leur nombre peut aussi entrainer les dégradations de celle-ci. La
conception d’une route n’est pas simple mais composé de nombreuse étape.

C’est là l’élément de base de ma mémoire qui s’intitule « REHZABILITATION DE LA


ROUTE RELIANT FENOARIVOBE ET AMBOHITROMBY »

Le travail se divise en quatre parties dont la première est la présentation générale, la deuxième
est l’étude technique et la réalisation, la troisième est l’étude financière, et enfin la quatrième
est l’informatisation.

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PARTIE I :

PRESENTATION GENERALE

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PRESENTATION DE L’Institut Supérieur Polytechnique de


Madagascar (ISPM)

Historique

L’ISPM ou Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar, premier institut polytechnique


privé de Madagascar avait vu le jour en janvier 1993 à Antananarivo sur l’initiative du
professeur RABOANARY Julien Amédée. C’est un Institut à vocation académique et
professionnelle agrée par l’Etat suivant le décret N°3725 du 19 Août 1994 du Ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.

A sa création en 1993, il était connu sous le nom de : Ecole Supérieure des Sciences et
Technique de l’Information à Madagascar ou ESSTIM. Il s’implantait à Ankadindramamy, et
avait composé la filière suivante: Electronique, Systèmes Informatiques et Intelligence
Artificielle (ESIIA).

Actuellement, grâce à l’inspiration du fondateur et ses collaborateurs, on constate les évolutions


au vu de la réalisation des grands bâtiments sis à Antsobolo.

De nos jours, l’Institut propose cinq départements avec plusieurs filières, à savoir :
- Le département Informatique et Télécommunication ;
- Le département Technique des Affaires ;
- Le département Biotechnologie et Agronomie ;
- Le département Génie Civil et Industriel ;
- Le département Technique du Tourisme ;

1.1.1. Le département Informatique et Télécommunication

C’est le département existant lors de la création de l’Institut en 1994, il comporte quatre (4)
filières :
- IGGLIA : Informatique de Gestion, Génie Logiciel et Intelligence Artificielle ;
- MSI : Maintenance de Systèmes Informatiques ;
- IMTICIA : Informatique Multimédia, Technologie de l’Information et de la
Communication et Intelligence Artificielle (2004) ;
- ISAIA : Informatiques Statistiques Appliqués et Intelligence Artificiels (2010).

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1.1.2. Le département Technique des Affaires

Quatre (4) filières :


- CAA : Commerce et Administration des Affaires (1993) ;
- FIC : Finance et Comptabilité (2004) ;
- DTJA : Droit et Technique Juridique des Affaires (2009) ;
- EMP : Economie et Management de Projet (2009).

1.1.3. Le département Biotechnologie et Agronomie

Trois (3) filières :


- IAA : Industrie Agro-Alimentaire (1994) ;
- PIP : Pharmacologie et Industrie Pharmaceutique (1994) ;
- AEE : Agriculture et Elevage (2004).

1.1.4. Le département Génie Civil et Génie Industriel

- Trois (3) filières :


- EMII : Electromécanique et Informatique Industriel (1998) ;
- GCA : Génie Civil et Architecture (1999);
- ICMP : Industrie Chimique, Minière et Pétrolières (2009).

1.1.5. Le département Technique du Tourisme

- Deux (2) filières :


- TEE : Tourisme et Environnement (1997) ;
- TEH : Tourisme et Hôtellerie (2009).

Objectif

L’ISPM forme des techniciens licenciés après trois années d’études et des Ingénieurs, pendant
cinq années d’étude universitaire, soient le premier et le second cycle.

1.2.1. Le premier cycle

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Dans le premier cycle, les étudiants suivent trois (3) années d’étude pour obtenir le diplôme de
Licence. La formation est complétée par trois mois de stage obligatoire au sein d’une entreprise,
suivi d’un mémoire à soutenir devant des jurys et en séance publique.

1.2.2. Le second cycle

C’est une étude théorique et de mini projet de deux ans après l’obtention du diplôme de Licence.
Six mois de stage avec mémoire qui est obligatoire pour avoir le diplôme d’Ingénieur.

1.2.3. La recherche en troisième cycle

Le troisième cycle existait depuis l’année 2000, c’est une formation qui a pour but de faire des
études approfondies, les Ingénieurs seuls peuvent y accéder.

Actuellement, le système LMD est plus ou moins réputé ; alors que l’ISPM veut être leader
dans ce domaine.

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Cursus des études à l’ISPM

Le cursus de formation comprend trois parties à savoir :


- Trois années de formation théorique et pratique suivies d’un stage de trois mois au sein d’une
entreprise. Ce stage fait l'objet d’un mémoire soutenu en public en vue de l’obtention du
Diplôme de Licence ;
- Deux années d’approfondissement théorique et pratique suivies d’un stage généralement des
travaux de recherche de six mois en entreprise et conclues par une soutenance en public pour
l’obtention de Diplôme d’Ingénieur ;

- Des années de recherche pour la préparation à l’obtention de Doctorat.


Figure 1 : Cursus d’étude

(Source : www.ispm-édu.com)

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Organigramme de l’Institut

Le schéma suivant représente l’hiérarchie de l’Institut Supérieur Polytechnique de


Madagascar:

Figure 2 : Organigramme de l’ISPM

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L’ISPM en bref

L’ISPM est la seule Ecole Polytechnique Privée à Madagascar avec :

- Plus de 1200 Ingénieurs et plus de 2000 Techniciens Licenciés formés qui sont spécialistes
dans différentes disciplines techniques telles que l’Informatique, les Industries Agro-
alimentaires, l’Electronique, l’Electromécanique, l’Agriculture, l’Elevage, le Génie Civil, le
Commerce, le Tourisme, l’Environnement, la Pharmacologie.
- 23 ans d’existence
- Plus de 2000 étudiants
- Plus de 700 m2 de surface bâtie
- Deux laboratoires d’Informatique
- Deux salles de soutenance
- Un laboratoire de langues
- Un laboratoire de l’Electronique
- Un laboratoire de chimie et de biologie
- Plus de 60 salles de classe
- Des bureaux d’administrations
- Une grande salle (ESPACE ISPM) servant de salle de fête ou de lecture pouvant accueillir
1500 personnes
- Un amphithéâtre de 3000 places
- Deux cafétérias
- Un terrain de basket-ball
- Un terrain de football
- Un terrain de volley-ball

L’ISPM a comme devise <<Fahaizana- Fampandrosoana-Fihavanana>>. Il a aussi un hymne


<<Ilay ISPM tena maminay>>. Sa tenue a comme couleur bleu nuit. Il a aussi un calendrier
universitaire ainsi qu’une brochure.
Et comme toutes les écoles, il possède un logo comme suit :

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Figure 3 : logo ISPM

La toque montre que les sortants acquièrent un savoir qui mérite un diplôme, la carte de
Madagascar située au milieu du globe terrestre indique que la formation obtenue peut faire
progresser notre île au milieu du monde et enfin, les deux mains qui se serrent montrent le
« fihavanana ».
Et dernière nouvelle, ISPM possède maintenant son Site Web www.ispm-edu.com

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Performance de l’ISPM

Les étudiants formés par l’ISPM ont été embauchés à hauteur de 95%, les 5% restants ont
continué leurs études. Voici quelque prix obtenus par l’ISPM depuis son existence.
Tableau 1 : prix obtenus par l’ISPM depuis son existence

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Situation géographique de l’ISPM

L’ISPM se situe à Antsobolo Commune Urbaine d’Antananarivo, région Analamanga

Photo 1 :googleMap

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PRESENTATION DE L’ENTREPRISE SOLOFOMAMI

Présentation

L’entreprise SOLOFOMAMI a été créée en 1996, ce qui fait 20 ans d’expériences. Son siège
est installé au logement 180 Cité civil à Ambohipo Antananarivo. Cette entreprise privée n’a
jamais cessé de donner son mieux pour satisfaire les maitres d’ouvrages comme le Ministère
des TP, les régions, etc…. Les travaux achevés sont durables et bien faites c’est-à-dire, suivent
les normes de prescriptions. Les techniques de spécialisations de SOLOFOMAMI sont la route,
le pont, le barrage, le bâtiment et l’adduction d’eau potable .En bref, cette entreprise se
spécialise presque dans tous les domaines du génie civil.

Référence en travaux similaires

Lors des offres en marché public, la présentation sur les dossiers à fournir est un atout très
remarquable à l’obtention de travaux. En effet, de nombreux offres a été acquis par l’entreprise,
servant de référence comme les suivants :

-Travaux de construction et de réhabilitation de 11 ponts de District d’Iakora Région Ihorombe.


-Travaux de construction d’un pont définitif de 11ml du District d’Iakora Région Ihorombe.
- Travaux d’Entretien routier de la RN 7 Ankaramena Ihosy Région Ihorombe.
- Réhabilitation d’un radier 14 ml District Ivohibe Région Ihorombe RNT 27.
- Aménagement des points critiques sur la routes reliant Fandriana-Miarinavaratra du PK 0+000
au PK 8+000.
- Travaux d’urgence contre la propagation du choléra dans la ville de Fianarantsoa-Volet-
Assainissement de Fianarantsoa.
- Aménagement des points critiques du CIP 1301-F Ikongo Androrangavola Région Vatovavy
Fitovinany.
-Travaux de réhabilitation d’un pont Semi-Définitif de 9ml au PK 9+700 RNT 14.
- Travaux d’Entretien améliorant RNT 36 du PK 50+000 au PK 128+000.
-Travaux d’Entretien courant de la RNT 36 du PK 73+000 au PK 128+000
- Travaux d’Entretien courant de la RNS 1 en terre du Pk 150+000 au Pk 241+000.

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Communication

-Adresse postale: Lot 4 TH 14 Tsarahonenana Tsiroanomandidy; Tél: 033 40 506 80

-Adresse e-mail: hilairesolofomandranto@yahoo.com

Les moyens matériels pour ce projet

Tableau 2 : Programme d’utilisation des matériels sur chantier

PROGRAMME D'UTILISATION DES MATERIELS SUR CHANTIER

N° Désignation Nombre Utilisations Uté 1er mois 2eme mois 3eme mois
1 Moto 1 Vehicule de liaison à la disposition de l'ingenieur u 1 1 1
2 Bicyclette VTT 1 à la disposition du chef de chantier u 1 1 1
3 Niveleuse 112F CAT 1 assure le nivellement de la route et repandage des remblais u 1 1
4 Compacteur BOMAG CA 25 1 Compacte la route reprofilée et les remblais repandés u 1 1
5 Pelle chargeuse P45 RICHIER 1 Qui fait le foisonnement et le chargement des camions au carrière u 1 1
6 Bull D4 1 ouveture de chaussée et reprofilage lourd u 1 1
7 Camion porte-Engin 1 Transporter les engins u 1 1
8 Camion benne des 6 m³ 1 transporter les matériaux importés et locaux u 2 2
9 Camion citerne à eau 1 arrosage de la chaussée en terre avant compactage u 1 1 1
10 Moto pompe 1 Chargement de l'eau dans le citerne u 1 1 1
11 Betonnière de 250 litres 1 Malaxage du béton u 1 1
12 Pervibrateur autonome 1 vibrer le béton u 1 1
Lot de petit outillage
13 Brouettes 5 u 5 5 2
14 Angady 10 u 10 10 5
Outillage des ouvrages, terrassements , chaussées
15 Pelles 15 u 15 15 10
16 Piques 6 u 6 6 3

Les moyens personnels pour ce projet

L’Entreprise a mis en place un Conducteur de travaux. Il a établi les plans d’exécution avec les
notes de calcul éventuelles à l’appui et les a présenté à l’Ingénieur chargé de contrôle , pour
l’évaluation de l’avancement des travaux. Il a assisté aux réunions périodiques et a transmis
des directives aux chefs de chantier.

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Organigramme des personnels :

SIEGE

CONDUCTEUR DES
TRAVAUX

DEUX CHEFS DE
CHANTIER

MAGASINIER ET REPONSABLE DES


GARDIEN MATERIELS

CHEFS D'EQUIPE CHEFS D'EQUIPE


TERRASSEMENT GENIE CIVIL

MINIERS ET CHAUFFEURS ET
GRAVIONNEURS CONDUCTEURS

OUVRIERS OUVRIERS
SPECIALISES SPECIALISES

Manoeuvre Manoeuvre

Figure 4 : Organigramme des personnels

Approvisionnement des matériaux

Le planning d’approvisionnement des matériaux est détaillé dans l’annexe.

2.6.1. Matériaux

Les blocs pour enrochement, les granulats, les gravillons pour béton, les moellons et les sables
ont été obtenus par l’extraction à partir des carrières et des gîtes d’emprunt agréés par
l’Ingénieur chargé du contrôle. Les bois ronds pour coffrage ont été approvisionnés dans les
lieux soumis à l’autorisation du Service des Eaux et Forêts. Et les autres matériaux comme les
ciments, les bois de coffrage ont été transportés par les camions sur les travaux.

2.6.2. Matériaux importés

Toutefois, un échantillon devra être présenté à l’agrément de l’Ingénieur chargé de contrôle


avant l’achat de la quantité nécessaire. Il a été prévu à utiliser comme couche de revêtement des
chaussées sur le tronçon de la route en forte pente les matériaux nommés « CARBON COR »
à importer de l’Afrique du sud.

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PRESENTETION DU PROJET

Présentation

Ce projet consiste à la réhabilitation et à l’entretien de la route reliant FENOARIVOBE


et AMBOHITROMBY dans la région de BONGOLAVA. Le chantier est réalisé par
l’Entreprise SOLOFOMAMI pour un délai de 3 mois.

Carte du projet

Cette route est placée entre Ambohitromby indiqué par la pointe en rouge et Fenoarivo ou
Fenoarivobe dans la region de Bongolava.

Photo 2 : Carte du projet

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Importance du projet

Le projet a des impacts importants liés directement dans le développement économique et social
des zones concernées par la route. C’est aussi une grande opportunité pour augmenter le
développement de la population des villages bénéficiaires. Les évolutions des produits agricoles
et miniers comme l’or seraient visible et en augmentation après la réalisation de la réhabilitation
la route. La diminution du temps de déplacement serait appréciée et le frais de transport peut
aussi diminuer.

Situation géographique

3.4.1. Données météorologiques

La détermination d’un climat repose sur l’analyse statistique du temps qu’il a fait chaque jour
sur une longue période, en général de l’ordre de trente années consécutives.
Contrairement à la météorologie qui étudie les variations su temps à très court terme, la
climatologie s’intéresse à l’analyse quantitative à plus long terme de la moyenne des paramètres
requis pour caractériser les états de l’atmosphère : principalement la température de l’air, la
lame d’eau précipitée, la durée d’insolation, la direction et la vitesse du vent. Le climat
représente donc le « temps moyen » en un lieu donné.

Vu le projet se trouvant dans la région de Bongolava, les données météorologique se


présente comme suit :

La région du Bongolava fait partie du régime climatique tropical d’altitude supérieure à 900m
et comporte deux saisons bien marquées : une saison estivale chaude et humide (novembre à
mars) alternant avec une saison hivernale fraîche et sèche de 5 à 6 mois (mi-avril à mi-octobre).
La moyenne thermique annuelle se situe autour de 20°C, mais en raison de la multiplicité des
conditions locales et du relief, elle est surjetée selon les stations à des variations dans le temps
et dans l’espace. Dans l’ensemble, elle augmente d’est en ouest et décroît en fonction de
l’altitude. Les plus fortes chaleurs ont eu lieu en été pour lequel la température moyenne se
situe autour de 24°C juillet est en général le mois le plus frais avec une moyenne thermique
variant entre 15°C et 19°C selon les stations. La moyenne annuelle des précipitations varie entre
1400 à 1800 mm dont plus de 90% des pluies tombent pendant l’été. En hiver, les précipitations

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se présentent en général sous forme d’averses fines et de crachins (erika) et le nombre de mois
écologiquement secs est de 2 à 4 mois. Le minimum des pluies a lieu en juin ou juillet. Dans
l’ensemble, la quantité et le nombre de jours de pluie diminuent d’est en ouest et du nord au
sud. Néanmoins, les stations de la région présentent des variations en fonction de leur position
géographique, le relief et leur exposition au vent d’alizé. En été et souvent en fin d’après-midi
et en soirée, les averses peuvent prendre un caractère orageux avec tonnerres et éclairs.

3.4.2. Géologie

Les connaissances géologiques sont importantes pour la conception d’une route. Ils sont
nécessaires de déterminer les situations géotechniques du sol, mais avant cela, nous devons
déterminer la nature géologique du sol. Les descriptions géologiques sont les suivantes :
La région repose sur des terrains cristallins anciens, sous-sol essentiellement constitué de
granites, de migmatites et de gneiss d’âge Précambrien. La structure géologique et la
topographie actuelle du territoire sont le résultat d’un long processus évolutif marqué par
l’érosion et l’aplanissement du relief original qui a conduit à la formation caractéristique des
hautes pénéplaines (1100 à 1600m) et celles de moyenne altitude (800 à 1000m) actuelles.

3.4.3. Hydrographie

Le choix de tracé de la route nécessite la connaissance hydrographie de l’entourage. Les


données concertantes dans la région sont les suivantes :
- Lacs et étangs

Des lacs et grands étangs de plus de 20 ha sont répartis en divers endroits de la région
Analandradirana (37 ha), Loko (28 ha), Mandrosoa (22 ha) et Amparihilava (20 ha).

- Fleuves et rivières
Le passage à travers la région Bongolava de nombreuses rivières et de plusieurs affluents des
principaux fleuves du versant occidental de Madagascar permet d’y délimiter quatre principaux
bassins versants. La partie orientale du district de Fenoarivobe (BV 1) est alimentée par les
rivières Masiaka et Isandrano, affluents de l’Ikopa. La partie occidentale (BV 2) du même
district est desservie par des affluents du fleuve Mahavavy-Sud dont les rivières de
Manamidona, Kiranomena et Mahasambo qui traversent les communes de Kiranomena et de
Tsinjoarivo. La partie nord du district de Tsiroanomandidy (BV 3) est traversée d’Est en Ouest
par le fleuve Manambolo. Des affluents de la Mahajilo qui s’écoulent du Nord-Est vers Sud-

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Ouest, alimentent l’autre moitié sud du district de Tsiroanomandidy (BV 4) : l’Imanga et la


Sakay qui traverse la commune d’AnkadinondrySakay en longeant la limite orientale de ce
district. La rivière Mandalo prenant sa source au Nord-Ouest de Miandrarivo rejoint ensuite
l’Imanga dans la partie sud du district. Au sud du chef-lieu de commune Belobaka, la rivière
Manandaza orientée d’Est-Ouest se dirige ensuite vers le Sud pour se jeter dans la Mahajilo,
qui va rejoindre le fleuve Tsiribihina dans les environs de Miandrivazo. Les caractéristiques
géomorphologiques et la nature fragile du sol favorisent l’érosion hydrique et éolienne de ces
bassins versants qui sont par ailleurs exposés régulièrement aux actions néfastes des feux de
brousse.

Faisabilité du projet

Nous pouvons citer de nombreuses causes de la faisabilité de ce projet comme :


- pour la faisabilité technique :
 Accessibilité au projet ;
 Disponibilité des matériaux ;
- pour la faisabilité financière :
 Etude de rentabilité du projet acceptable ;
- pour la faisabilité environnementale
 Bon impact environnemental.

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PARTIE II :

Etude TECHNIQUE ET REALISATION

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METHODOLOGIE ET OUTIL

Etude géotechnique au laboratoire

Les essais effectués dans l’étude géotechniques sont les suivantes :

Etude des roches :

 essai de Los Angeles ;

 essai de Micro-Dival en présence de l’eau ;

Etude des sols :

 essai de granulométrie ;

 essai de limite d’Atterberg ;

 essai Proctor ;

 essai de portance Californian Bearing Ratio.

Etude hydrologique

Nous avons utilisé la méthode BCEEOM :


Cette formule est applicable pour un bassin versant de surface S<10 km²
𝑄 = 2,78 ∗ 𝐶 ∗ 𝑖 ∗ 𝑆
Les outils utilisés sont :

 Carte : pour regarder les bassins versants ;


 Règle graduée : pour déterminer la superficie des bassins versants sur la carte.

Etude hydraulique

1 2
Nous avons utilisé la formule de Manning Strickler : 𝑄 = 𝐾 ∗ 𝐼 2 ∗ 𝑅 3 ∗ 𝑆
Les outils utilisés sont :

 Décamètre : utilisé pour les mesures des ouvrages sur terrain ;

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Etude du tracé

Nous avons utilisé la méthode CBR pour la détermination des épaisseurs de la couche de la
chaussée.
Les géomètres ont utilisé un théodolite pour les études topographiques du tracé
Nous avons aussi utilisé un décamètre pour les mesures des tracés.

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ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES

Etude démographique, administrative et géographique

Tableau 3 : Etude démographique, administrative et géographique

Administration

Pays Madagascar

Province Antananarivo

Chef-lieu Tsiroanomandidy

Districts Fenoarivobe, Tsiroanomandidy

Démographie

Population 235 000 hab. (2004)

Densité 14 hab./km2

Géographie

Coordonnées 18° 46′ 12″ Sud 46° 03′ 00″ Est

Superficie 1 682 100 ha = 16 821 km2

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Photo 3 : Carte de Madagascar

Localisation de la région de Bongolava à Madagascar. Bongolava est l'une des vingt-deux


régions de Madagascar. Elle est située dans la province d'Antananarivo, dans le centre de l’île.
La région de bongolava est divisée en deux districts, Fenoarivobe et Tsiroanomandidy, et 26
communes:

1. Tsiroanomandidy Ville,
2. TsiroanomandidyFihaonana,
3. Fierenana,
4. Belobaka,
5. Bemahatazana,
6. TsinjoarivoImanga,
7. Mahasolo,
8. AnkadinondrySakay,
9. Miandrarivo,
10. Ambararatabe,
11. Maroharona,

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12. Soanierana,
13. AnkeranaAvaratra,
14. Ambalanirana,
15. Bevato,
16. Anosy,
17. Ambatolampy,
18. Marotampona,
19. Fenoarivobe,
20. MoraranoMarotampona,
21. Firavahana,
22. Mahajeby,
23. Kiranomena,
24. Tsinjoarivo 22,
25. AmbatomaintyAtsimo,
26. Ambohitromby,

Population

La population totale de la région de Bongolava en 2005 a été évaluée à 443 000 habitants (d :
22,71hab/km2) si elle était de 434 522 h en 2004 (d : 22,28 hab/km²). Le district de
Tsiroanomandidy avec une densité moyenne de 26,8 hab/km² est plus peuplé (72,7%) que celui
de Fenoarivobe où cette densité est plus faible (15,3 hab/km²). Et 80% de la population vit en
milieu rural. Les projections faites entre 1975 et 2004 font état d’un accroissement significatif
des densités de la population. Néanmoins, cette tendance croissante s’est plus ou moins
stabilisée durant les années 2004 et 2005 (22,28 et 22,71 ha b/km²). Le recensement RGPH en
1993 a révélé un taux d'accroissement naturel très élevé de 3,3% pour toute la région. Le district
de Fenoarivobe, une zone enclavée se caractérise par un plus fort taux d’accroissement naturel,
de l’ordre de 3,46%, lié à des taux élevés de natalité (43,5‰) et de mortalité (8,9‰). En 2005,
50,6% de la population est représenté par le sexe féminin dont 88% se trouve en milieu rural.
La population agricole compte environ 395 729 habitants, soit 89% de la population totale.
Dans l’ensemble, la population est relativement jeune et cette situation fournit à la région de
Bongolava une forte potentialité, essentielle pour entreprendre des activités de développement.

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Santé

Tableau 4 : Accès aux infrastructures sanitaires de Bongolava

Accés aux infrastructures sanitaires

District Année CSB 1 CSB 2 CHD 1 CHD 2 CHRR


Fenoarivobe 2004 8 8 2
2006 7 publics et 2 privés 7 publics et 1 privé 1 public
Tsiroanomandidy 2004 9 39 2
2006 9 publics et 3 privés 21 publics et 28 privés 1 public 1 public
Ensemble région 2004 17 47 4
2006 12 49 1 1 1

Source : Service de Santé de District de Tsiroanomandidy et de Fenoarivobe

Accès à l’eau potable

La population de la Région Bongolava dispose plusieurs modes d’approvisionnement en eau


mais leur utilisation par les ménages diffère selon les districts et communes concernés, ainsi
que suivant leur existence ou non, en milieu rural et milieu urbain. En 2006, pour les zones
urbaines, 9,88% de la population seulement ont accès à l’eau potable de la JIRAMA provenant
de branchements particuliers (BP) et de bornes fontaines (BF). Les ressources utilisées par la
JIRAMA pour l’approvisionnement dans la Région sont :c
- Tsiroanomandidy :Ambohiby
- Fenoarivobe :Masiaka
- Sakay :Gogolo
- Mahasolo : Manjanoa.
Pour les zones rurales, 39,56% de la population ont accès à l’eau potable. Pour le reste de la
population, l’eau consommée provient généralement des sources naturelles et cours d’eau. Dans
l’ensemble mais surtout en milieu rural, l’amélioration de l’accès à l’eau potable devrait passer
par une augmentation notable des modes d’approvisionnement ou de la couverture de sa
distribution.
Concernant les points d’eau, ils commencent à disparaître partout à cause des feux de brousse
(Ex : cas de Gogolo - Sakay. Cette ressource est menacée par les feux de brousse et le
tarissement. Avant, il y avait 15 sources, actuellement il n’y en a plus que10). Des appuis
techniques sont nécessaires pour améliorer cette situation. La Région est très faiblement

25
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

équipée en infrastructures ou équipements d’assainissement public et familial de type amélioré


ou moderne, la majorité des localités ne dispose même pas du minimum d’infrastructures
requises. Même le Commune urbaine ne dispose pas d’infrastructures d’assainissement. Ce
manque justifie le sous-objectif n°04 « Accélérer l’amélioration des conditions de vie de la
population par l’intensification des filets de sécurité, des adductions d’eau potable et des
travaux d’assainissement ».
- Mesures économiques et institutionnelles pour la gestion durable de l'eau (cf O3.2, O3.3)

La principale mesure est la création d’associations des usagers de l’eau (AUE). Des « dina »
établies par les membres des associations régissent ces AUE. 70 fokontany ont des AUE
touchant 1 080 membres. En plus de la cotisation mensuelle par ménage pour l’entretien des
bornes fontaines publiques, une cotisation mensuelle est effectuée par les membres pour
l’entretien des réseaux d’irrigation mais il n’y a pas encore de mesures économiques pour la
gestion durable de l’eau.

Niveau d’instruction

Tableau 5 : Ratio maitre/élèves de Bongolava

Ratio maître/élèves (année scolaire 2004-2005)

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3


District Enfants Nombre Ratio Enfants Nombre Ratio Enfants Nombre Ratio
scolarisés d'enseignant élève-maitre scolarisés d'enseignant élève-maitre scolarisés d'enseignant élève-maitre
Public 14709 254 58 702 36 20 72 14 5
Fenoarivobe
Privé 7635 173 44 521 23 23
Public 39601 654 61 3320 115 29 612 23 27
T siroanomandidy
Privé 19331 490 39 2402 99 24 469 36 13
Public 54310 908 60 4022 151 27 684 37 18
ensemble région
Privé 26966 663 41 2923 122 24 469 36 13

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Source : DREN Tsiroanomandidy

Tableau 6 : Taux brut de scolarisation

Taux brut de scolarisation (2004)

District Enfants (5 à 14 ans) Enfant scolarisées Taux brut de scolarisation %


Fenoarivobe 43771 25920 59,22
Tsiroanomandidy 84565 58474 62,15
Ensemble région 128336 84394 65,76

Source : Division Programmation

Tableau 7 : Niveau d’instruction de la population

Niveau d'instruction de la population

Localisation Sans instruction % Primaire % Secondaire % Universitaire % Total %


Region Bongolava 24,4 57,2 13,9 3,4 100
Madagascar 28,1 55,4 13,5 3,1 100

Source : INSTAT/DSM/EPM - 2005

Principale source d’énergie

La principale source d’énergie utilisée par la grande majorité de la population de la Région reste
le bois : presque 100 % réparti en bois ramassé : 88,8%, bois acheté : 4,2 % et charbon : 6,9%).

Dans ce cadre précis, le taux d’électrification est très faible. Seul Tsiroanomandidy, chef-lieu
de région, est connecté au réseau de distribution de la JIRAMA. Mais un programme
d’électrification au niveau des communes de Firavahana, Belobaka,Mahasolo, Kiranomena,
Miandrarivo,Bemahatazana et Sakay est prévu.

Structure économique

- Structure des activités économiques

 Secteur primaire : agriculture, élevage, sylviculture, pêche

27
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 Secteur secondaire : industrie, mines, bâtiments et artisanat


 Secteur tertiaire : commerce, services, tourisme, agent de l’Etat, transport, profession
libérale et autres structurellement, l’économie de la région Bongolava est marquée par la
prédominance du secteur primaire axé sur des activités agricoles, de pêche et d’élevage.
- Structure de l’emploi
37% de la population active est en situation de sous-emploi, y compris jeunes et femmes.
Les métiers informels à faible productivité prédominent (70,9%) et le développement des
secteurs II et III est réduit, ceci étant illustré par un taux d’occupation respectif de 0,16% et de
6,80%. En 2006, le taux de chômage était de 1,45%. Il est élevé chez les jeunes et les femmes
avec un taux respectif de 44,2 % et 48%.d’approvisionnement.

Communication et information

- Télécommunication et couverture téléphonique


L’installation récente dans la Région des 3 principaux opérateurs en cellulaires (GSM ou
portables), Telma, Orange et Zain, a contribué à une nette amélioration de la couverture et de
la communication avec l’extérieur.

Toutefois, il subsiste encore un déséquilibre flagrant de couverture entre les zones rurales et
urbaines.
- Services postaux
Le réseau de bureaux et d’agences postaux est réparti principalement entre les 2 chefs-lieux de
district et ceux de 8 communes. Les services postaux assurés par ce réseau concernent les
recettes et l’émission de mandats, la vente des timbres et la distribution des courriers. Les
problèmes de leur fonctionnement concernent surtout l’acheminement des courriers et leur
distribution dans les zones excentrées ou enclavées. Source : Monographie des communes
- Information et couverture en media
L’accès aux informations est satisfaisant du fait de la réception des émissions audiovisuelles du
réseau national public (RNM et TVM) et des quelques radios ou télévisions privées locales. Il
en est de même pour les informations de la presse écrite, les grands quotidiens de la capitale,
les hebdomadaires et certaines revues journaux sont vendus à Tsiroanomandidy.

28
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Sécurité

La répartition dans les districts des unités de sécurité publique est indiquée dans le tableau ci-
après :
Tableau 8 : Unité de sécurité publique_ Région Bongolava

Unité de sécurité publique -Region Bongolava

Tsiroanomandidy Fenoarivobe Total


Compagnie GN 1 0 1
Peloton mobile 0
Brigade 6 2 8
Unité Poste avancé 8 2 10
commissariat SP 1 1
DAS & SOUS /DAS 65 35 100
Poste fixe 4 4
Gendarmerie 184 56 240
Effectif Police nationale 69 69
Détachement militaire 136 79 215
Total effectif 389 135 524

Source : Région Bongolava - 2005

L’enclavement d’une grande partie de l’espace régional constitue un facteur non négligeable
pouvant augmenter les risques d’insécurité, notamment en zones rurales. Les divers aspects de
l’insécurité en milieu rural vont des simples actes de vandalisme à des vols à main armée mais
elle est surtout marquée par les vols de bovidés liés au phénomène du grand banditisme
(dahalo). Cette situation pourrait être une entrave au développement durable de la région.

De 2003 à mars 2006, 6 046 zébus volés ont été recensés. 22 communes sur 26 sont classées
zones rouges. Il s’agit notamment de :

- District Fenoarivobe : 6 communes sont classées zones rouges sur 7 enquêtées


(Ambohitromby, Tsinjoarivo, Fenoarivobe, Firavahana, Kiranomena et Maritampona) ;
Ambatomainty, Mahajeby.

- District Tsiroanomandidy : 16 communes classées zones rouges sur les 17 enquêtées


(TsiroanomandidyFihaonana, Ambatolampy, Bevato, AnkadinondrySakay, AnkeranaAvaratra,
Miandrarivo, Tsinjoarivo,

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Anosy, Soanierana, Ambararatabe, Belobaka, Ambalanirana, Bemahatazana, Maroharana,


TsiroanomandidyRenivohitra et Fierenana).

Structure de l’économie

- Structure des activités économiques :


 Secteur primaire : agriculture, élevage, sylviculture, pêche
 Secteur secondaire : industrie, mines, bâtiments et artisanat
 Secteur tertiaire : commerce, services, tourisme, agent de l’Etat, transport, profession
libérale et autres structurellement, l’économie de la région Bongolava est marquée par la
prédominance du secteur primaire axé sur des activités agricoles, de pêche et d’élevage.
- Structure de l’emploi :
37% de la population active est en situation de sous-emploi, y compris jeunes et femmes.
Les métiers informels à faible productivité prédominent (70,9%) et le développement des
secteurs II et III est réduit, ceci étant illustré par un taux d’occupation respectif de 0,16% et de
6,80%.
En 2006, le taux de chômage était de 1,45%. Il est élevé chez les jeunes et les femmes avec un
taux respectif de 44,2 % et 48%.

Activité agricole

- Agriculture:
Comme dans tout Madagascar, l’agriculture constitue l’activité principale. En effet, les
conditions agro-climatiques et humaines permettent une vaste gamme de cultures. La région
Bongolava possède de vastes potentialités agricoles. 42,51% des surfaces disponibles sont
cultivables mais dont 7% seulement sont exploitées.
Source : Monographie de la Région Bongolava – 2003 ; MAEP - 2004
Le mode d’exploitation des terres en agriculture est indiqué par la superficie physique des
exploitations(en ha) selon l’emplacement des parcelles cultivées :

30
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 9 : Superficie physique des exploitations

Superficie physique des exploitations (en ha) selon l'emplacement des parcelles

Localisation Plaine/ Bas-fond Vallée Plateau Colline Gardien / Terrasse Baiboho Total
Région Bongolava 8984 36795 28105 780 517 18220 93412
% Region 9,63% 39,39% 30,09% 0,84% 0,55% 19,50% 100%
Madagascar 574045 377092 607352 252033 31843 241224 2083590
% National 27,55% 18,10% 29,15% 12,10% 1,53% 11,58% 100%

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP–
2006

Généra lement, les profils de spéculation indiquent une forte diversification des cultures : les
cultures vivrières et de rente sont présentes partout bien que leur pratique varie sur le plan
‘’intensité’’. La culture sur tanety et la culture pluviale concerne particulièrement la partie Nord
du district de Fenoarivobe (Ambohitromby, Ambatomaintyatsimo, etc) et de la partie Sud de
celle de Tsiroanomandidy (Ambararatabe, Bemahatazana, etc). La culture du riz irriguée ainsi
qu’une diversification de plus en plus importante des cultures de rente se rencontre à Firavahana
et Ambohitromby dans le district de Fenoarivobe, ainsi que de Bevato, Mahasolo, Tsinjoarivo
et Belobaka dans celui de Tsiroanomandidy. Dans l'ensemble de la région, les exploitations
rizicoles prédominent du fait de son importance dans l’alimentation familiale et de sa
commercialisation comme source de revenus, suivies du maïs et du manioc. En riziculture, la
culture de deuxième saison demeure la plus courante.
La répartition des superficies consacrées à l’ensemble de ces différents types de culture indique
un degré d’occupation du sol relativement élevé :

Tableau 10 : Superficie rizicole total selon le type de riziculture

Superficie rizicole total (ha) selon le type de riziculture - Région Bongolava compagne agricole 2004-2005

Irriguée Tanéty Tavy Total


Région Bongolava 54610 8106 62716
Madagascar 979802 104950 160095 1244847

31
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 11 : Répartition des superficies cultivées par type de cultures

Répartition des superficies (ha) cultivées par type de cultures ( 2004-2005)

Type de culture Spéculation Région Madagascar


Tubercules et racines Manioc 19068 388779
patate 752 123913
pomme de terre 200 36830
Saonjo 473 10828
Igname 4 1168
Légumineuses Haricot 1601 74446
Voanjobory 2153 17657
Pois de cap 13842
Autre légumineuses 50602
Céreales autre que le riz Mais 10635 252828
Blé 275
Autre céréale 1 1542
Cultures industrielle temporaire Arachide 2780 54506
Soja 27 3324
Coton 9266
Tabac 73 3265
Canne à sucre 599 40791
Culture industrielles permanentes Café 63 115020
Cacao 7504
poivre 4 10386
Girofle 37231
Vanille 63764

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP -
2006
Mesures techniques pour la gestion durable de l'eau (cf O3.4)

Le PRD prévoit l’Aménagement de nouvelles surfaces rizicoles par la construction des


ouvrages hydro-agricoles (barrage, pont-canal, digue de protection, …) comme solution aux
problèmes sur la riziculture. 20 lots d'ouvrages hydro-agricoles permettant d'assurer
l'aménagement de 3.810 ha de nouvelles rizières sont projetés pour la région.
Production et rendement moyen des principales cultures

Pour l’ensemble de la région, les données disponibles, pouvant se prêter à saisir les tendances
de l’évolution de la production agricole et du rendement moyen des principales cultures, sont
celles de la période 2000 – 2004. De 2000 à 2002, il a été constaté un état de stagnation en
termes de production et de rendement. Néanmoins, un examen plus détaillé de la situation dans
les 2 districts montrera des nuances remarquables, notamment pour les rendements qui peuvent
être plus ou moins supérieurs aux moyennes de la région. A partir de 2002, les quelques données
disponibles font état d’une plus nette amélioration, surtout de la production, mais qui semble
liée le plus souvent à l’extension des superficies pour les cultures les plus rémunératrices. Au

32
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

point de vue environnemental, la faiblesse de la production et du rendement est généralement


imputée aux problèmes liés à la non maîtrise de l’eau et à l’ensablement des rizières, liés aux
phénomènes d’érosion des pentes et de dégradation des bassins versants.
Mode de faire-valoir des exploitations agricoles :

Tableau 12 : Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode de faire-valoir


durant la compagne (2004-2005)

Superficie physique (ha) des exploitations agricoles selon le mode de faire-valoir durant la compagne (2004-2005)

Localisation Propriétaire avec titre Propriétaire sans titre Fermage Métayage Occupation gratuit Total
Région Bongolava 2811 78585 3019 2245 6753 93413
%Région 3,01% 84,13% 3,23% 2,40% 7,23% 100%
Madagascar 172436 1627144 66744 72900 144371 2083594
% National 8,28% 78,09% 3,20% 3,50% 6,93% 100%

Source : Direction des Systèmes d’Information – Service des Statistiques Agricoles – MAEP –
2006
Adoption de techniques culturales améliorées :
- Elevage :
C’est une zone à vocation d’élevage bovin extensif. Les bovidés sont destinés à l’élevage
(travaux agricoles, transport, fumure) et au commerce. Le Moyen-Ouest assure les deux tiers
de l’approvisionnement en viande des marchés de la capitale du pays, Antananarivo.

Tableau 13 : Evolution de l’effectif du cheptel bovin

Evolution de l'effectif du cheptel bovin

Année District Tsiroanomandidy District Fenoarivobe Total Région


2001 149685 56548 206233
2006 156933 76745 233678

Source : DRDR Tsiroanomandidy

33
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 14 : Evolution de la part des recettes encaissées sur les bovidés

Evolution de la part des recettes encaissées sur les bovidés par rapport à l’ensemble des recettes propres
de la Commune Urbaine de Tsiroanomandidy

Exercice budgetaire 2002 2003 2004


Recette propre 67293131 58801237 117258626
Recette sur les bovidés 35529900 29830500 46282300
En pourcentage 52,80% 50,73% 39,47%

Source : Région Bongolava

Tableau 15 : Nombre de bovidés par catégories au commerce et à l’élevage (2005)

Nombre de bovidés par catégorie destinés au commerce et à l’élevage (2005)

Taureaux Coupés Vaches Taurillons Génisses Veaux / Velles Total


Total par catégorie 1479 33217 17210 25561 4414 2819 84 700

Source : Région Bongolava

Foresterie

Les bois exploités sont essentiellement des essences exotiques issues de petits peuplements
existants dans la région Bongolava comme ceux d’Eucalyptus et de Pin mais aussi du bois de
Mangiferaindica (Manguier) et de Eugenia spp.(Rotra), ainsi que de divers bois de 4ème et
5ème catégories.

34
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

ETUDE TECHNIQUE ET REALISATION

6.1. Etude de l’état actuel du projet

La route s’étant jusqu’à 25 kilomètres dont les dégradations vues dans ces routes sont les
suivantes :
- Il n’y a pas de fossé dans toutes les routes ;
- le profil en travers est en dos d’âne : sur le PK 1+500 jusqu’au PK 2+500 ;
- des ravinements repérés sur : PK 1+500 jusqu’au PK 2+500 ; PK 5+000 jusqu’au PK
6+500 ;
- il y a une végétation : du PK 2+500 jusqu’au PK 5+000 ; PK 5+000 jusqu’au PK 6+000 ;
du PK 8+500 jusqu’au PK 10+000 ;
- glissement de terrain vue sur : PK 5+000 jusqu’au PK 6+000 ;
- il y a des brèches sur : PK 5+000 jusqu’au PK 6+000 ; PK 7+250 jusqu’au PK 7+375 ;
- la plateforme est étroite sur le PK 22+687 jusqu’au PK 22+812 ;
- il y a présence d’eau de source sur le PK 22+600 ;
- présence des érosions régressives.

6.2. Résumé des travaux de l’entreprise

Les objectifs fixés par l’entreprise pour ce projet sont les suivants :

- Identification, répertoriassions et inventorisation des différents types de dégradation


couramment observé sur le réseau routier ;
- identification des origines et causes probables des dégradations ;
- maitrise des évolutions des dégradations sous les effets simultanés du climat et du trafic,
- conception et mise en œuvre des techniques adaptées de la remise en état.

35
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.3. Objectif personnel

Le présent travail de mémoire me permet de:

- de développer des études dans le dimensionnement des chaussées et des ouvrages allant
jusqu’à l’informatisation du système ;
- de mettre en œuvre les travaux suivant les normes et qualités requises au sein de l’Entreprise
;
- m’intégrer dans des expériences d’analyse de travaux routiers et de construction des
ouvrages.

6.4. Description des différentes tâches à faire dans chaque type de travaux

6.4.1. Terrassement

Décaissement ou purge

 L’extraction des boues ou mauvais sols et leur chargement ;


 leur transport hors de l’emprise sur une distance maximale de 500 mètres ;
 leur mise en dépôt, en un lieu agréé par l’Ingénieur de Contrôle et toutes sujétions de
chantier.

Déblai meuble

 L’extraction des terres et leur chargement ;


 leur transport hors de l’emprise sur une distance maximale de 500 mètres ;
 leur mise en dépôt, en un lieu agréé par l’Ingénieur de Contrôle, la réalisation des bermes
et risbermes éventuelles, le réglage des talus et toutes sujétions de chantier.

Remblai d’emprunt

 La recherche des matériaux adéquats, l’extraction, le chargement, le transport sur toute


distance ;
 le décapage et la préparation de l’assise du remblaiement ;

36
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 le régalage par couches de 20cm, l'arrosage, le compactage selon les prescriptions


techniques et toutes les autres sujétions de chantier.

6.4.2. Ouvrage

Maçonnerie de moellon

 Réalisation de piédroits, murs de tête, murs de soutènement, murs de protection, puisards,


regards, tête de buse ou de dalots, réceptacles d'eau pluviale, descentes d'eau, fossés revêtus
(quelle que soit la section ou le type) ;
 rehaussement de fossés maçonnés existants, escaliers divers, parapets, massifs d'appui,
massifs de signalisation, etc.
Il concerne :
 les terrassements et fouilles en terrain de toute nature pour la réalisation et la préparation
de la surface d’appui, le compactage, chargement de terre excédentaire et leur dépôt sur
des lieux agréés ;
 les travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquages à vif, lavage, ragréage,
l’extraction, la fourniture des matériaux à pied d’œuvre, la mise en place de tous les gabarits
nécessaires pour obtenir les surfaces planes ou courbes, horizontales ou inclinées définies
aux plans types ou aux plans d'exécution ;
 l’exécution de la maçonnerie au mortier dosé à 300kg/m3 avec des barbacanes
régulièrement espacées si nécessaire ;
 le façonnage en relief des joints sur toutes les surfaces visibles, l'exécution d'un
couronnement lissé (chape) de trois (3) centimètres d'épaisseur sur toutes les parties
supérieures au moyen d'un mortier dosé à 400kg/m3 ;
 le comblement de fouille ou les remblaiements latéraux en matériaux sélectionnés, et
toutes les sujétions de mise en œuvre et d'exécution ;
 Il ne comprend pas le couronnement en béton B2 armé de huit (8) centimètres d'épaisseur
à réaliser sur les murs et murettes d'accotement jouxtant une chaussée ou un accotement,
ni les semelles de fondation en béton B1 ou B2.

Gabion

Les travaux pour la réalisation des gabions comprennent :

37
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 les terrassements et la préparation du terrain (réglage et compactage) pour l’assise des


cages de gabion ;
 la fourniture à pied d'œuvre et la mise en place des cages et des accessoires de montage;
 l’extraction, la taille, la fourniture à pied d’œuvre et la reprise des blocs ou moellons ;
 la mise en place des blocs ou moellons, des tirants et des diaphragmes à l'intérieur des
cages, la fermeture et la ligature des cages ;
 le remblaiement en arrière des cages et le compactage soigné des matériaux;
 l'évacuation et la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
 la remise en état du terrain, toutes les sujétions d'exécution et notamment celles résultant
de la topographie, de l'accès et de la présence d'eau.

Descente d’eau maçonnée

Les travaux pour la réalisation de descente d’eau maçonnée sont :

 les terrassements et la préparation du terrain (réglage et compactage) ;


 la mise en œuvre des maçonneries de moellons ;
 l’exécution des chapes au mortier dosé à 400 kg/m3 de deux (2) centimètre d’épaisseur des
parties supérieures et fond ;
 ainsi que toutes sujétions d’exécution.

Chape en mortier de ciment dosé à 400 kg/m3

Il concerne :
 la fourniture des matériaux ;
 la mise en œuvre ;
 le réglage ;
 les finitions ;
 toutes les sujétions d’exécution.

Béton de propreté B1 dosé à 200 kg/m3 de ciment

 Les fouilles en terrain de toute nature ;


 la préparation de la surface ;
 la fabrication par malaxage mécanique avec une bétonnière ;

38
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 la mise en œuvre, la vibration, le réglage du béton.

Béton B2 dosé à 300 kg/m3 de ciment

Il concerne :
 préparation de coffrage ;
 la fabrication par malaxage mécanique avec une bétonnière ;
 la mise en œuvre, la vibration, le réglage du béton ;
 arrosage tous le 24 h.
Utilisation : infrastructure d'ouvrages radiers de fossés et murettes.

Fossés maçonnés 40 x 40 cm

Il concerne :
 les opérations d'implantation et de mise en place des repères de nivellement ;
 le calage de la crête du piédroit coté chaussée à 5 cm plus bas que le niveau de l’accotement
adjacent pour les cas de routes en terre ;
 les terrassements et les fouilles correspondants en terrains de toutes natures y compris
terrain rocheux ;
 le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et le réglage des terres en
excès ;
 le réglage du fond de fouille selon la pente prévue ;
 l'exécution de béton de propreté dosé à 200 kg/m 3 de ciment par m3 ;
 l'exécution du radier en béton dosé à 300 kg/m de ciment par m3 ;
 la fourniture des moellons et leur hourdage au mortier à 300 kg de ciment/m3 (M300) ;
 l'exécution des éventuelles barbacanes ;
 l'exécution des joints rasés sur les deux parements intérieurs du fossé ;
 l'exécution d'un couronnement de trois (3) cm d'épaisseur au mortier dosé à 400 kg /m3;
 le remblaiement des fouilles et le régalage des terrains ;
 le compactage, la remise en état des abords, et toutes sujétions.

Dalot mixte maçonnerie - BA de 70 x 80 cm

Il concerne :
 la mise en place et l'entretien des repères topographiques ;

39
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L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 l'implantation de l'ouvrage et le nivellement de son fil d'eau, si nécessaire, la fourniture et


la mise en place des systèmes de détournement, d'épuisement et de protection contre les
eaux courantes et d'infiltration ;
 les terrassements et fouilles en terrain de toute nature ;
 la mise en place des armatures de la dalle de radier ;
 mise en œuvre de béton de propreté dosé à 200 kg/m3 ;
 la mise en œuvre du béton dosé à 350 kg de ciment par m3 pour le radier ;
 la maçonnerie des moellons pour les piédroits ;
 les coffrages soignés et tous les étaiements nécessaires à la dalle de compression ;
 les armatures en acier prévues au plan type ;
 la mise en œuvre du béton dosé à 350 kg/ m3 pour la dalle ;
 tous travaux de reprise utiles tels que piquages à vif, lavage, ragréages ;
 le comblement de fouille et remblaiement ;
 le compactage de remblais ;
 le chargement, le transport vers un dépôt agrée, des terres et gravois en excès ;
 la remise en état des abords ;
 les sujétions de raccordement aux têtes amont et aval, notamment en cas d'ouvrages biais,
et toutes autres sujétions d'exécution ;
 les ouvrages de tête ou les puisards.

6.4.3. Chaussée

Reprofilage léger

Il concerne:

 le désherbage de la plate-forme avec décapage et enlèvement des éboulements ;


 la régularisation du profil en long avec une niveleuse ;
 la mise en forme, et au gabarit, de la plate-forme conformément aux profils en travers-
type ;
 l'arrosage, et le compactage des matériaux de plateforme sur plusieurs passes 95  de
l’OPM ;
 l’ouverture, le dégagement ou l'exécution des fossés latéraux et de leurs divergents
(saignées et exutoires des fossés) ;

40
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 Il ne comprend pas l'apport de matériaux sélectionnés pour renforcer ponctuellement les


zones ornièrées ou affaissées.

Reprofilage lourd

Il concerne :
 l'élargissement de la piste ou la rectification du tracé, par la reprise des talus ou la
constitution de petits remblais ;
 le désherbage et le décapage de la plateforme avec un bulldozer ;
 l'enlèvement des éboulements et des déblais pour purges ;
 déblayage jusqu’au niveau du profil en long, avec suppression des points singuliers tels
que bosses, cassis, dos d'âne, bourbier, excavations de purges etc....

Remblai d’emprunt

Il comprend :

 La recherche des matériaux sélectionnés ;


 l’extraction, le chargement, le transport sur une distance moins de 2km500 ;
 le répandage et le régalage par couches 20 cm ;
 l'arrosage ;
 le compactage à 95  de l'OPM, et toutes les autres sujétions.

Couche de roulement en CarbonCor

Les travaux de mise en œuvre comprennent :


 Préparation de la couche de base et sa réception à travers l’exécution des différents essais
requis ;
 humidification du sol support jusqu’à saturation à l’aide des arrosoirs ;
 disposition des sacs du produit au sol de manière à obtenir l’épaisseur recherchée à travers
l’utilisation des règles métalliques rectangulaires d’épaisseur requise ;
 ouverture des sacs du produit et l’étalage à l’aide des râteaux ;
 arrosage du produit d’eau propre à l’aide d’arrosoirs pour déclencher la réaction chimique
permettant la consolidation des particules ;

41
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 compactage à l’aide des compacteurs manuels (03 passes environ) et ouverture de la


circulation après 4 à 8 heures de temps en fonction des conditions climatiques et du degré
d’humidité du mélange.
En ce qui concerne la réparation des nids de poules, fissures déflâchage, resurfaçage de la
chaussée par le produit CARBONCOR, la procédure est la suivante :

 Préparer la surface à l’aide d’une scie, d’une pelle ou d’une pioche afin de découper et
décaisser les zones matérialisées. La surface doit être débarrassée de tout débris organique
(plantes, herbes) de petites pierres et autres. Le trou doit être parfaitement propre.
 Si la surface est profonde de plus de 30 mm, la remplir d’agrégats de caractéristiques
portantes suffisantes compactés pour ramener à une profondeur de 30 mm au maximum
 Utiliser un compacteur pour bien compacter la base ;
 la surface de base doit être propre ;
 humidifier la surface de base ainsi que les bords de la surface ;
 vider le contenu du sac CARBONCOR dans la surface et étaler avec un râteau ;
 S’assurer que le produit est bien étalé sur la surface.
 Laisser dépasser le produit sur les bords de la surface ainsi que sur le dessus de la surface
existante.
 Arroser avec de l’eau et bien compacter. L’eau et le compactage permettront aux particules
fines de remonter en surface, scellant ainsi la surface.
 La route peut être ouverte une heure après à la circulation. Si le trafic est dense laisser
reposer 4 à 8 heures.
Remarque : Les parties en CARBONCOR sont dans le PK 5+500 au PK6+500 et le PK7+000
au PK8+000

6.5. Etudes géotechniques

Dans le cadre du présent projet, l’entreprise a effectué deux étude géotechnique le long de l’axe
de la manière suivante avec la précision comme ci-après :
1-Etude des roches comme les essais Los Angeles et essais Micro-Dival qui a aboutis aux
caractéristiques physiques nécessaires aux emplois de matériau dur des carrières comme les
gravillons, les moellons, les blocages….

42
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

2-Caractéristiques mécaniques de sol en place en vue de déterminer les portances de la chaussée


ainsi que la qualité des gites d’emprunts de matériaux sélectionnés.

6.5.1. Objectif des études géotechniques

A tout ouvrage d’art, route, on devra toujours procéder à l’étude de sol, parce que ce sont des
éléments nécessaires, essentiels à la conception et à l’exécution des travaux routiers.
Les buts d’étude géotechniques sont pour :
- Déterminer les engins à utiliser ;
- dimensionner les différentes structures de chaussées ;
- dimensionner les fondations des ouvrages ;
- définir les caractéristiques de portance du sol de plate-forme de la chaussée ;
- identifier le sol de tracé.

Essai de Los Angeles

- But de l’essai
Il a pour but de déterminer la résistance de fragmentation au choc des roches.

- Principe de l’essai

L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inferieurs à 1,6 mm, produite en soumettant
aux chocs de 7 à12 boulets sphériques de 47mm ± 1mm de diamètre et pesant entre 420 g et
445 g dans la machine rotative Los Angeles. Sa vitesse de rotation régulière est comprise entre
30 et 33 tours par minute. Au finale, on obtient les résultats des matériaux écrasé sous forme de
pourcentage exemple : LA=80 qui signifie que la roche n’est pas dure.

43
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Le matériau soumis à l’essai est choisi parmi les granulaires suivants :

Tableau 16 : module AFNOR

TAMIS A MAILLES CARREES MODULE AFNOR N°

4/6.3
37/39
6.3/10
39/41
10/14
41/X
10/25
X/45
16/31 puissance 5
43/46
25/50
45/48

X : tamis à mailles carrées de 14 mm

La connaissance du résultat de l’essai Los Angeles permet, pour les trafics importants, de
déterminer le choix de l’origine des granulats et la conception de corps de chaussée.
Si M est la masse de matériaux soumis à l’essai, m est la masse des éléments de diamètre
inférieur à 1,6 mm produits au cours de l’essai, la résistance à la fragmentation par chocs est
exprimée par :
Coefficient de Los Angeles= 100*(m/M)

- Prise de l’échantillon

La quantité de matériau remise au laboratoire pour effectuer l’essai doit avoir au moins une
masse de 1500 g environ. Si l’échantillon reçu est en bloc brut, il sera concassé au laboratoire.
La préparation de la prise d’essai à partir de l’échantillon à étudier s’effectue de la façon
suivante :
- Tamiser la prise d’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie ;
- Laver la fraction recueillie sous un jet d’eau jusqu’à ce que l’eau soit claire, ensuite
sécher à l’étuve à 105°C jusqu’à obtention de la masse constante ;
- La masse M de l’échantillon pour essai est de 5000 g ± 2 g.

44
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

- Exécution de l’essai

Après avoir placé le couvercle et serré les boulons de fixation de la machine Los Angeles, on
fait tourner cette machine pour 500 rotations à une vitesse régulière comprise entre 30 et 33
tours/ minute (pour la classe 25 – 50, on effectuera 1.000 rotation). Après l’essai, on enlève le
matériau de la machine et on le recueille dans un bac sous l’appareil en prenant soin d’amener
l’ouverture juste au-dessus de ce bac afin d’éviter les pertes. Ensuite on le sèche à l’étuve à
105°C jusqu’à la masse constante.

Essai de Micro-Dival en présence d’eau

- But
De déterminer la résistance au frottement en présence d’eau des roches
- Principe
L’essai s’effectue sur un échantillon de granulats de classe granulaire d’origine naturelle, qui
est placé avec une charge constituée de billes d’essai sphériques de 10 mm de diamètre dans un
cylindre métallique.
Le matériau préparé pèse 500 g et l’eau ajoutée lors de l’essai est de 2,50 litres.
La rotation du cylindre autour de son axe disposé horizontalement entraine une usure par
frottement des granulats et des billes, et la formation d’une certaine quantité d’élément fins de
dimension inférieure à 1,6 mm. Le pourcentage en poids de ces éléments fins produits lors de
l’essai représente le coefficient d’usure Micro-Deval en présence d’eau (M.D.E) est exprimé
par :
- Le coefficient Micro-Deval
𝑚
𝑀𝐷𝐸 = 100
500

Avec m : la masse sèche de la fraction de matériau passant au tamis 1.6 mm après essai.

Essai de granulométrie

- But
Déterminer la proportion de différente particule classée en fonction de leur grosseur.
- Principe

45
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Les ouvertures des mailles et le nombre de tamis sont choisis en fonction des dimensions des
grains de la précision attendue. Les masses sèches des différents refus cumulés R ; sont
rapportée à la masse initiale sèche Ms du matériau. Le pourcentage ainsi obtenu est exploité,
soit sous leur forme numérique, soit sous une forme graphique dénommée courbe
granulométrique.
Les tamis utilisés ont des ouvertures conformes à la norme NFX 11.501. Parmi ces tamis définis
dans cette norme, on utilise, généralement les tamis à mailles carrées suivants, donnés par la
norme NFP 18.304.
Le Module de tamis est calculé par : N= 10 log C + 1
Avec C : ouverture des tamis
- Exécution de l’essai
 verser le matériau lavé et séché dans la colonne de tamis. Cette colonne est constituée
par l’emboitement des tamis classés de haut en bas dans l’ordre d’ouverture de
mailles décroissantes ;
 agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne puis reprendre un à un les
tamis en commençant par celui qui a la plus grande ouverture en adaptant un fond et
un couvercle. On agite chaque tamis en donnant à la main des coups secs. On dit
qu’un tamisage est terminé lorsque le refus ne se modifie pas de plus de 1% en une
minute de tamisage ;
 verser le tamisât recueilli dans le fond sur le tamis immédiatement inférieur ;
 peser le refus du tamis ayant la plus grande maille, soit R1 la masse de ce refus ;
 reprendre la même opération avec le même tamis immédiatement inférieur, ajouter
le refus obtenu à R1 et peser l’ensemble, soit R2 la masse des deux refus cumulés de
la colonne pour obtenir les masses des différents refus cumulés R2, R3,…, Rn.

46
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 17 : essai granulométrique

Module des tamis Ouverture des Appellation des principales classes de


mailles matériaux
50 80.0 Gros pierres concassées
49 63.0 (matériaux de
48 50.0
47 40.0 concassée)
46 31.5
45 25.0 Moyens Cailloux (matériaux

roulés)

Petits

44 20.0 Gros
43 16.0
Graviers et gravillons
42 12.5
Moyens Concassés ou roulés
41 10.0
40 8.0
Petits
39 6.3

38 5.00
37 4.00
Gros
36 3.15
35 2.50
34 2.00
Sable concassé ou roulé
33 1.60
32 1.25
31 1.00
30 0.80
29 0.63
Moyen
28 0.50
27 0.40
26 0.315
25 0.250
24 0.200
Fin
23 0.160
22 0.125
21 0.100
20 0.08

47
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

- Courbe granulométrique

Figure 5 : Analyse granulométrique

Essai de limite d’Atterberg

- Domaine d’application
Cet essai s’applique aux sols fins doués de cohésion et éventuellement aux sols graveleux,
caillouteux ou poussiéreux contenant une fraction d’élément fins, généralement doués de
cohésion. Les limites d’Atterberg s’effectuent sur une fraction du sol qui passe au tamis à
mailles carrées de 0.40mm.
- Principe
L’essai s’effectue en deux phases :
 premièrement, détermination de la limite de liquidité WL définie comme la teneur
en eau qui marque le seuil de passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique.
Cette teneur en eau correspond à la coupelle de l’appareil CASAGRANDE.
 deuxièmement, recherche de la limite de plasticité WP définie comme la teneur en
eau qui précise le seuil de passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide et qui
permet la formation d’un rouleau de 3mm de diamètre.
L’indice de plasticité est la différence entre les limites liquidité et de plasticité.
IP= WL – WP

48
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

𝑊−𝑊𝑃
L’indice de liquidité : 𝐼𝐿 = 𝐼𝑃
𝑊𝐿 −𝑊
L’indice de consistance : 𝐼𝐶 = 𝐼𝑃

Figure 6 : Limite d’atterberg

Tableau 18 : Indice de plasticité

Essai Proctor

- Généralités
On distingue :
 l’essai Proctor normal
 l’essai Proctor modifié.
 L’essai Proctor normal est généralement utilisé pour les travaux de remblai alors
que l’essai Proctor modifié est réservé pour les travaux de confection du corps de
la chaussée.
 Cet essai Proctor consiste à déterminer la teneur en eau optimale Proctor et le poids
volumique sec maximal Proctor pour une énergie donnée.
- Principe
Dans les deux cas, et pour limiter la dispersion, l’essai s’effectue dans le moule CBR sur des
matériaux passant au tamis à mailles carrées de 20mm. Au départ, l’échantillon de sol étudié

49
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

est arrosé avec une teneur en eau voulue, et divisé en 5 couches, dont chacune a une épaisseur
de 2.5 cm. Ensuite, ces différentes couches sont compactées successivement à l’aide d’une
dame normalisée, en leurs donnants respectivement 55 coups. Après démoulage, des
échantillons sont prélevés afin de déterminer la teneur en eau et le poids volumique sec. La
même opération est reproduite avec une augmentation de 2% de la teneur en eau précédente sur
5 ou 6 échantillons préparés. Le traçage de la courbe teneur en eau en fonction du poids
volumique sec permet de déterminer les valeurs de l’optimum Proctor.
Calcul :
- Teneur en eau : W%= We/ Ws *100
- Poids volumique sec : d= We/V
Avec We : Poids d’eau
Ws : poids du sol sec du matériau contenu dans le moule après compactage
V : volume du moule.

Essai de Portance Californian Bearing Ratio (CBR)

- But
L’objectif de cet essai est de caractériser l’évolution de la portance d’un sol compacté soumis
à des variations de régime hydrique.
- Domaine d’application
L’essai CBR s’applique aux sols et matériaux d’origine naturelle au artificielle destinés pour le
sol-support et des couches de la chaussée.
- Principe de l’essai
Le processus de détermination de l’indice de portance CBR consiste à mesurer la résistance au
poinçonnement du sol.
L’indice de portance CBR exprime en pourcentage, le rapport entre la pression produisant par
le même temps, dans le sol étudié d’une part et dans un matériau type d’autre part. Par
définition, ces indices sont prises égaux à la plus grande de 2 valeurs suivantes :
Calcul indice de portance : Max
𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 à 2.5 𝑚𝑚 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 à 5𝑚𝑚 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑓𝑜𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
( ; )
0.7 1.05

50
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.5.2. Les données géotechniques et qualité des matériaux requises

 Pour la plateforme de terrassement :


-Teneur en matière organique inférieur à 5% ;
-Limite de liquidité Wl≤ 65% ;
-Poids volumique apparent sec maximale obtenu à l’essai Proctor modifié supérieur ou égale à
16 KN/ 𝑚3 ;
-Indice de portance après 96 heures d’immersion supérieur à 10 (CBR ≥ 10) à 90% de l’OPM ;
-Gonflement relative < 2%
Conclusion : on a ici un matériau de bonne qualité utilisable dans la plateforme.
 Pour la couche de roulements : Etude de courbe granulométrique
 Terre pour remblai :
- Il ne doit pas y avoir de matières organiques et des éléments durs ;
- l’indice de portance de CBR > 10 après 4 jours d’inhibition et 95% de l’OPM ;
- l’indice de plasticité Ip ≤ 25 ;
- le poids volumique sec à l’OPM ≥ 16.5 KN/m3 ;
- il doit y présenter un gonflement linéaire au moule CBR à la densité probable de mise en
œuvre ≤ 2% ;
- la limite de liquidité est WL≤ 40.
 Sable pour mortier du béton :
Le sable pour mortier de béton sera un sable de rivière. Il ne devra pas contenir en plus de 5%
de grains traversant le tamis de 900 mailles/cm2.
Il ne devra pas renfermer des grains dont la plus grande dimension dépassera les limites ci-
après :
sable pour maçonnerie, enduit et ragréments : compris entre 0,02 mm et 1 mm ;
sable pour béton armé : compris entre 0,002 mm à 2,5 mm;
sable pour gros béton : compris entre 0,002 mm et plus de 5 mm.
 Gravillon pour béton :
Les granulats moyens et gros pour les bétons proviendront du concassage de roches
parfaitement saines dont le coefficient de Los Angeles suivra la norme NFP 28 573 donc ≤ 40.
Ils seront conformes aux spécifications de la norme NFP 18 301 et, en particulier, auront en
pourcentage de soufre total (sulfate + sulfure) exprimé en S03≤1.

51
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Les granulats seront criblés de façon à obtenir les deux classes 5/15 et 15/25 exprimées en
diamètres de passoires au sens de la norme NFP 18 306.
Préalablement à l’étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, le Titulaire devra produire
la quantité minimale de 50 m3 également répartie entre les diverses classas des composants.
Dans cette production, à la sortie de la station de criblage le Titulaire aura à sa charge les essais
suivants :
- essais de granulométrie ;
- essai de coefficient volumique.
Les résultats de ces essais seront soumis à l’agrément de l’Autorité Chargée du contrôle qui
disposera d’un délai de 5 jours pour donner son accord ou formuler ses observations. En cas
d’essai non satisfaisant, le bétonnage ne pourra démarrer avant que le Titulaire ait fait la
preuve qu’il peut produire un volume minimal 50 m3 de granulats avec les qualités conformes
aux spécifications.

6.6. Etude hydrologique et hydraulique

6.6.1. Facteurs influençant le choix des ouvrages hydrauliques

Le choix des ouvrages sera guidé par le souci permanent de la pérennité de la route, de la
sécurité des usagers, du coût d’investissement et des modalités d’entretien ultérieur de
l’ouvrage. Les facteurs influençant le choix sont :
• l’importance du débit à évacuer qui fixe la section d’écoulement et le type de l’ouvrage;
• les caractéristiques hydrauliques de l’ouvrage :
- coefficient de rugosité (K),
- coefficient d’entonnement (Ke) créant une perte de charge à l’entrée,
- forme de la section d’écoulement ;
• la largeur du lit : un ouvrage unique adapté au débit à évacuer et à la largeur du lit du
cours d’eau est généralement préférable à des ouvrages multiples qui augmentent les
pertes de charge et rendent plus difficile le passage des corps flottants ;
• la hauteur disponible entre la cote du projet et le fond du talweg* ;
• les charges statiques et dynamiques qui sollicitent l’ouvrage hydraulique ;
• les conditions de fondation des ouvrages ;
• la rapidité et la facilité de mise en œuvre : les produits préfabriqués (buses) peuvent

52
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

constituer une solution intéressante pour réduire les délais d’exécution et dans le cas où l’accès
au chantier est difficile ;
• la résistance au choc : les ouvrages massifs résistent mieux aux chocs et à l’abrasion par le
charriage des matériaux solides.

6.6.2. Protections des ouvrages hydrauliques

La surélévation du niveau d’eau en amont des écoulements et l’accroissement des vitesses en


sortie d’ouvrage nécessitent le plus souvent des protections en amont et en aval des ouvrages.
Toute rectification du tracé nécessitera :
• la continuité de l’écoulement hydraulique,
• la protection efficace des berges.
Les techniques de renforcement par enrochements et gabions* devront être réservées aux
sections fortement sollicitées par la vitesse de l’écoulement;
• les écoulements en pente importante p > 4% posent des problèmes spécifiques telles que : la
détermination de la hauteur d’eau en amont, la vitesse d’écoulement dans les ouvrages et la
nature du sol en place.
Par ailleurs, il existe comme protection celles que l’on dispose à l’entrée et à la sortie de
l’ouvrage :
La tête amont sera protégée par une parafouille et un mur de tête, le talus par des murs
en aile et un mur de tête jusqu’à la hauteur d’eau amont précédemment déterminée (prise en
compte de la crue exceptionnelle).
La tête aval est également protégée par un para fouille et un mur de tête.
En outre, le lit et les berges seront protégés, par une protection végétale en priorité et le
cas échéant, par un revêtement ou des enrochements, lorsque la vitesse de l’eau à la sortie est
telle que des érosions sont à craindre (V> 2 à 4 m/s suivant les sols), ou lorsque le tracé du
cours d’eau forme un coude à l’aval de l’ouvrage.
Le remblai routier traversé par l’ouvrage hydraulique doit impérativement être protégé
jusqu’à la hauteur d’eau amont pendant la crue de projet ou crue exceptionnelle.

6.6.3. Ouvrage de protection sur le tracé

L’implantation d’un ouvrage se ferait en priorité dans le lit du cours d’eau. Si cela n’est pas
possible (tracé sinueux, biais prononcé) il faudra assurer :

53
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

• la conservation d’un bon écoulement hydraulique à l’amont et à l’aval de l’ouvrage (une


rectification du lit peut s’avérer nécessaire) ;

• la protection des coudes du nouveau lit et zones remblayées de l’ancien. Si l’écoulement est
pérenne, il faut également tenir compte dans le projet de la mise en place d’une déviation
provisoire du cours d’eau ou éventuellement de la construction de l’ouvrage à côté du lit. Le
calage de l’ouvrage est lié à la pente du lit et aux contraintes éventuelles liées au niveau du
profil en long de la voie. Si la pente du lit est peu élevée (0,5 % à 6 %) et s’il n’y a pas de
contraintes de profil en long de la voie, l’ouvrage sera calé suivant le profil en long du cours
d’eau (radier à -0,20 m environ par rapport à ce profil en long théorique). Si la pente du lit est
trop élevée, d’autres types de solutions sont possibles :

• aménager des dispositifs de ralentissement de l’eau (dissipateurs d’énergie) en conservant le


profil en long du lit. Cette solution, valable uniquement dans le cas de dalots peut nécessiter la
réalisation d’ancrages de l’ouvrage;

• caler l’ouvrage avec une pente plus faible que celle du cours d’eau en faisant déboucher
l’ouvrage à flanc de talus ou en creusant la tête amont par rapport au terrain naturel.

Figure7 : Tracé à suivre

54
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.6.4. Entretien et exploitation des ouvrages hydrauliques

L’accès aux ouvrages hydrauliques doit tenir compte des contraintes d’exploitation.
Une visite annuelle et une visite après une crue sont nécessaires pour prévoir, le cas échéant des
travaux d’entretien de l’ouvrage et l’évacuation des différents atterrissements. Le diamètre
minimal des ouvrages hydrauliques pour les routes nationales est de 800 mm. Cette
dimension devra, dans tous les cas de figure, être compatible avec les capacités d’entretien du
gestionnaire.

6.6.5. Estimation des débits des crues

Le débit de cure d’un bassin et la quantité d’eau nécessaire à évacuer à la sortie du bassin par
unité de temps (m³/s). Plusieurs méthodes déterminent le débit de crue d’un bassin versant
suivant les facteurs tenus en compte :
- La climatologie, la topographie,
- géologie (constituant de la terre, imperméabilité),
- la couverture du terrain.
Pour une méthode rationnelle:
Cette méthode est applicable au bassin de surface S < 100 km².
L’avers est supposé homogène dans l’espace et dans le temps et que la durée de l’avers est au
moins égale au temps de concentrions du bassin versant
𝑄 = 𝐶∗𝑖∗𝑆
C : Coefficient de ruissellement
I : intensité de la crue en mm/h
S : superficie du bassin en km²
Pour la méthode BCEEOM :
Cette formule est applicable pour un bassin versant de surface S<10 km²
𝑄 = 2,78 ∗ 𝐶 ∗ 𝑖 ∗ 𝑆
C : coefficient de ruissellement
i: intensité de la pluie pour une durée de l’avers au temps de concentration en mm /h
S : surface du bassin versant.
Pour l’évaluation des crues, on prendra la méthode BCEEOM où
𝑄 = 2,78 𝐶 ∗ 𝑖 ∗ 𝑆

55
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒𝑙𝑙é𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙′𝑒𝑥𝑢𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒


C=𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒ç𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡

Les dimensions des ouvrages conçus sont prix par étude préalable et les calculs de précipitation
et de bassin versant correspondent donc à la dimension des ouvrages.

Sur le pk 5+000 à pk 7+500, on a : S1= 0.94 km²

Sur le pk 10+000 à 12+500, on a : S2= 0.80 km²

C=0.20
𝑡𝑐
i est donné par : 𝑖𝑒( )𝑏−1
24
𝑃𝑗 (%)
Avec : 𝑖𝑒 =
24
pj 2 +1))
PJ(%) = 𝑒 (𝑢√ln(𝐶𝑣
√(𝐶𝑣 2 + 1)
PJ : pluie moyenne journalière (mm)
Cv : coefficient de variation climatique est égal à 0.45
Tableau 19 : Détermination de la variable de Gausse

U : variable de Gausse, déterminé par le tableau :

Fréquence 50 20 10 2 1

Période de 2 5 10 50 100
retour

Variable de 0 0.64 1.28 2.05 2.237


gausse

𝐴
𝑡𝑐 = 7.62 ∗ √
𝑃𝑚

56
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

A : surface du bassin versant (m²)

Pm : pente moyenne 20%

b: exposant climatique 0.33

Cv : 0,5

Pj= 40mm

U:0

PJ(%)=35,77

𝑖𝑒 = 1,49

tc1=16,52

tc2=15,24

Q1a=0.5 m3/s, Q1b=0.5 m3/s

Q2a=0.45 m3/s, Q2b=0.45 m3/s

6.7. Dimensionnement

6.7.1. Etude hydraulique des fossés

Les fossés concentrent toutes les eaux de ruissellement ayant une action directe sur la route
qu’elles proviennent des impluviums extérieurs ou bien de la plateforme proprement dites et
des talus attenants.
1 2
On a : 𝑄 = 𝐾 ∗ 𝐼 2 ∗ 𝑅 3 ∗ 𝑆

 Fossé N°1 : entre PK 3+000 et PK 4+000 avec une longueur de 10 ml


Le débit que reçoit le fossé N°1 est : Q1max =0.4 m3/s
d’où h=0.4 m et b=0.4 m

57
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 Fossé N°2 : entre PK 5+000 et PK 6+000 avec une longueur de 130 ml.
Le débit que reçoit le fossé N°2 est : Q2max=0.6 m3/s
d’où h=0.4 m et b=0.4 m

 Fossé N°3 : entre PK 5+500 et PK 6+500 avec une longueur de 120 ml.
Le débit que reçoit le fossé N°3 est : Q3max=0.58 m3/s
d’où h=0.4 m et b=0.4 m

 Fossé N°4 : entre PK 7+500 et PK 8+500 avec une longueur de 50 ml.


Le débit que reçoit le fossé N°4 est bas car la pente est négligeable mais on choisit quand même
un fossé 40*40.
 Fossé N°5 : entre PK 8+000 et PK 9+000 avec une longueur de 60 ml.
Le débit que reçoit le fossé N°5 est bas car la pente est négligeable mais on choisit quand même
un fossé 40*40.

 Fossé N°6 : entre PK 10+000 et PK 11+000 avec une longueur de 10 ml


Le débit que reçoit le fossé N°6 est bas car la pente est négligeable mais on choisit quand même
un fossé 40*40.
 Fossé N°7 : entre PK 11+500 et PK 12+500 avec une longueur de 65 ml
Le débit que reçoit le fossé N°3 est : Q7max= 0.55 m3
d’où h=0.4 m et b=0.4 m

6.7.2. Détermination de l’épaisseur minimale de la route

Généralement, les dégradations ou mauvais état de la route sont dues à l’incapacité au sol à
supporter les contraintes venant des roues. Ainsi, on a mis en place certaines couches de
matériaux d’une certaine épaisseur pour aborder ces contraintes. L’objet du dimensionnement
consiste à déterminer les différentes épaisseurs de ces couches constituant la structure de la
chaussée.
Calcul :
𝐞 = 𝐞𝐦𝐢𝐧 + 𝐞𝐮𝐬
1𝑐𝑚
𝑒𝑢𝑠 = ∗ 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑒= 5 cm
𝑎𝑛

𝑁
100 + (75 + log(10)√𝑃
𝑒𝑚𝑖𝑛 =
𝐶𝐵𝑅𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é + 5

58
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

On a pour ce projet :

 N=46 veh/j
 BC=15 d’où P=5
 D’où emin= 15 cm
 Et e= 20 cm

5t 10 t

BC =15T

Figure 8 : Détermination de P

Avec :

P : poids max d’une roue


e : épaisseur à adopter
emin : épaisseur minimale
eus : épaisseur usuelle
N : Nombre de poids lourd par jour

59
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 20 : récapitulation du dimensionnement

Localisation
Section CBR CBR* Ep min (cm) Ep usure (cm) Ep totale (cm)
PK début PK fin
1 0+000 1+200 13 18,57 15,48 5 20
2 1+200 2+550 4 5,714 34,057 5 39
3 2+550 4+500 6 8,57 26,889 5 32
4 4+500 7+050 8 11,43 22,208 5 27
5 7+050 10+200 5 7,143 30,048 5 35
6 10+200 13+300 7 10 24,3255 5 29
7 13+300 17+100 12 17,143 16,478 5 21
8 17+100 18+350 9 12,857 20,43 5 25
9 18+350 20+050 15 21,43 13,805 5 19
10 20+050 21+100 13 18,57 15,48 5 20
11 21+100 22+300 11 15,714 17,61 5 23
12 22+300 24+600 13 18,57 15,48 5 20
13 24+600 25+000 10 14,286 18,92 5 24

60
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.7.3. Etude des cubatures de déblai et de remblai par profil

Tableau 21 : Tableau récapitulatif des cubatures de déblai et de remblai

61
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 22 : Tableau récapitulatif des emprises et du décapage du T.N

62
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 23 : Tableau de l’utilisation des CARBON COR

6.7.4. Calcul d’ouvrage en béton armé à l’état limite BAEL

Béton sur le dalot

On va faire une étude de flexion simple avec une fissuration préjudiciable avec les prescriptions
technique suivantes :

- Epaisseur de la dalle en BA : 0,16 m.


- Longueur de la dalle : 6,00 m.
- Ouverture Hydraulique du dalot : 80×70 cm.
- Piédroit 0,40 m de largeur et de 0,70 m de hauteur.
- Radier en béton ordinaire dosé à 350 kg /m³ : longueur 6,00 m /épaisseur 1,6 m.
- Béton de propreté dosé à 250 kg/m³.

63
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Figure 9 : Dalot

Note de calcul

- Dosage 350 kg/m³


- Densité du béton : 25 KN/m³
- Résistance à la compression 𝑓𝑐28 = 25 Mpa
- Acier à HA FeE500
- Fissuration peu préjudiciable
- Charge sur la dalle : 6t = 60 KN/m²

 Caractéristique des matériaux


 Béton
𝟎, 𝟖𝟓 × 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝒇𝒃𝒖 =
𝜽 × 𝜸𝒃

Avec 𝜃 = 1 et 𝛾𝑏 = 1,5 d’où 𝑓𝑏𝑢 = 14,166 𝑀𝑝𝑎

 Acier
fe
fed =
γs
AN :

64
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

fe = 500 Mpa et γs = 1,15 et fed = 434,78 Mpa


 Sollicitation
l
α = lx =0,266
y

𝐺 = ℎ0 × 1 × 𝛾𝑏𝑒𝑡𝑜𝑛
Q = 60 KN/m²

 A l’ELU
𝑃𝑢 = 1,35G+1,5Q
𝑃𝑠𝑒𝑟 = 𝑄 + 𝐺
𝑃𝑢
𝛾=
𝑃𝑠𝑒𝑟

 Moment
ELU pour une bande de largeur unité = 1m de dalle
𝑀0𝑥𝑢 = 𝜇𝑥 𝑃𝑢 𝑙𝑥 2

1
𝜇𝑥 =
8(1 + 2,4𝛼 3 )

𝑀0𝑦𝑢 = 𝜇𝑦 𝑀0𝑥𝑢

𝜇𝑦 = 𝛼²(1 − 0,95(1 − 𝛼)2 )

 Dans une dalle


En travée
𝑀𝑡𝑥 = 0,85𝑀𝑜𝑥
𝑀𝑡𝑦 = 0,85𝑀𝑜𝑦
AN : 𝑀𝑡𝑥 = 24,828 mKN/m

𝑀𝑡𝑦 = 0,858 𝑚𝐾𝑁/𝑚

65
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Sur appui

𝑀𝑎𝑥𝑢 = 𝑀𝑎𝑦𝑢 = 0,5 𝑀𝑜𝑥𝑢

 Calcul des armatures

On a 𝑓𝑒 E500HA

→ 104 𝜇𝑙𝑢 = 3220𝛾 + 51𝑓𝑐28 − 3100

Suivant 𝒍𝒙

𝑀𝑡𝑥
𝜇𝑏𝑢𝑥 =
𝑏0 𝑑²𝑓𝑏𝑢


𝑑 = 12 − 𝐶 −
2

∅ ≤ 12 𝑚𝑚
𝐶 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑒 = 1𝑐𝑚 → 𝐶 = 12 𝑚𝑚 = 1,2 𝑐𝑚
1 𝑐𝑚

AN : 𝑑 = 10,2 cm

𝑏0 = 1 𝑚 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒
𝜇𝑏𝑢𝑥

On a : 𝜇𝑏𝑢𝑥 < 𝜇𝑙𝑢 donc A’=0

𝑀𝑡𝑥
𝐴𝑥 =
𝑍𝑏 𝑓𝑒𝑑
Avec 𝑍𝑏 = 𝑑(1 − 0.6 𝜇𝑏𝑢𝑥 )

Suivant 𝒍𝒚

66
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

𝑀𝑡𝑦
𝜇𝑏𝑢𝑦 =
𝑏0 𝑑²𝑓𝑏𝑢


𝑑 = 12 − 𝐶 −
2

∅ ≤ 12 𝑚𝑚
𝐶 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑒 = 1𝑐𝑚 → 𝐶 = 12 𝑚𝑚 = 1,2 𝑐𝑚
1 𝑐𝑚

𝑏𝑜 = 1𝑚 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒

𝜇𝑏𝑢𝑦 < 𝜇𝑙𝑢

𝑀𝑡𝑦
𝐴𝑦 =
𝑍𝑏 𝑓𝑒𝑑
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍𝑏 = 𝑑(1 − 0.6 𝜇𝑏𝑢𝑦 )

 Armatures minimales
Suivant 𝒍𝒙
3−α
Axmin − Aymin =
2

Suivant 𝒍𝒚

𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 6ℎ0
AN : 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 < 𝐴𝑦 et Axmin < 𝐴𝑥

67
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 Récapitulation
Tableau 24 : Armature

Armatures
Longitudinales Transversales
Types HA12 HA12
Espacements (cm) 12 12
Nombre 51 11
Longueur partielle 5 150 5 5 70 5
Ld=160 Ld=80
Longueur totale (ml) 81,6 88
Poids au mètre linéaire 0.888 0.888
(kg/ ml
Poids (kg) 72,46 54,296

6.8. Réalisation des travaux

6.8.1. Programmation de travaux

Au début, le conducteur de travaux se rendra sur le chantier pour :


- Effectuer une visite de courtoisie auprès des autorités locales et les informer aux
interventions prévues ;
- procéder aux recrutements locaux ;
- installer la première vague de personnel (miniers, main d’œuvre,…) ;
- entamer une négociation préliminaire auprès des propriétaires (privés et/ou collectivités)
des gisements (agrégats, emprunts) ;
- établir les programmes d’exécution approuvée par l’Ingénieur de contrôle.

6.8.2. Installation de chantier

Mise en place des installations de chantier

68
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Prévus dans le projet, les espaces ci-après ont été mis en place :

- Base de la vie de l’entreprise : autorité de contrôle : logement installé à Fenoarivobe.


- Bureau du titulaire et salle de réunion : installé à Fenoarivobe .Ce local contient aussi le
magasin de stockage et le parc matériel.
- Bureau de la mission de contrôle : installer à Fenoarivobe.
- Carrière : comme on a, dans cette première anticipation, trois points utilisant plus d’agrégats
(PK 5+500, PK7+800, PK23+000), l’entreprise adopte les carrières suivantes : PK5+300,
PK7+800 (coté pont) et PK23+000.
- Sable : au PK7+800.
- Gite d’emprunt : au PK5+500 et 7+400.

Composition des équipes et ateliers prévus

Ils ont été mis à pieds d’œuvres les équipes et les équipements suivants :

- Véhicule de liaison :
 01 voiture 4*4,
 02 Moto CROSS 125.
- Atelier de maintenance :
Personnel :
 01 chef d’équipe,
 02 mécaniciens,
 02 manœuvres.
- Atelier de terrassement et chaussée :
Matériels :
 01 niveleuse 120G,
 01 bull D4,
 01 compacteur mixte vibrant (10 tonnes),
 01 dame sauteuse,
 01 pelle hydraulique RICHIER P45,
 01 citerne à eau 3000 litres,
 01 motopompe à diesel avec accessoires,
 01 camion benne double pont 8m3,

69
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 01 camion benne double pont 5m3,


 01 camion porte engin et porte citerne à eau.
Personnel :
 01 chef de chantier,
 01 topographe,
 02 chefs d’équipe,
 04 ouvriers,
 et 12 manœuvres.
Outillages et équipements :
 01 appareil topographique avec accessoires,
 01 hache,
 02 coupecoupes,
 12 pelles,
 04 brouettes,
 06 racleurs métalliques.
- Assainissement :
Matériels :
 01 dame sauteuse,
 01 citerne à eau 3000 litres,
 01 motopompe à diesel avec accessoires,
 01 camion benne double 8m3,
 01 camion benne pont 5m3,
 01 bétonnière (250 litres),
 Pervibrateur électrique avec aiguille de 35.
Personnels :
 01 chef de chantier,
 01 topographe,
 04 chefs d’équipe,
 16 ouvriers,
 et 18 manœuvres,
Outillages et équipement :
 01 appareil topographique avec accessoires,

70
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 12 brouettes,
 04 barres à mine,
 04 piques,
 12 bèches,
 12 pelles.
- Approvisionnement :
Matériels :
 01 camion benne double pont 8m3,
 01 camion benne double pont 5m3,
Personnels:
 02 chefs d’équipe,
 et 12 manœuvres
Equipement :
 Lot outillage : pelle, brouettes.

Matériaux à approvisionner

Les quantités fixées dans le planning d’approvisionnement ont permis d’acheminer sur chantier
ces matériaux ci-après :

- Agrégat : sables, produits de carrières (moellons, gravillons, blocage,…),


- ciments,
- eau : une citerne à eau, de capacité 3000 litres, montée sur un camion qui
approvisionnera le chantier. Le remplissage se fera par pompe à eau autonome,
- CARBON COR

6.8.3. Les matériels mis en œuvre pour la construction de la route

La reconnaissance des matériels est très importante pour la réalisation de la route et ainsi les
conducteurs doivent être des professionnels des tâches à exécuter.
Les matériels mis en œuvre pour la construction d’une route sont :
- Pelle hydraulique
- Bulldozer

71
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

- Compacteur
- Niveleuse
- Camion à benne
- Camion-citerne
- Camion porte-engin

Les conducteurs d’engin

Les conducteurs de pelles hydrauliques, le conducteur de bulldozer, le conducteur du camion


et le conducteur de compacteur qui ont exercé leur métier sur des chantiers d'infrastructures
(routes, aérodromes, barrages, voies ferrées, mines et carrières) ainsi que sur les chantiers des
exploitations forestières ou agricoles ou industrielles ont été affecté sur ce chantier. Ils
interviennent seuls ou en équipe avec d'autres conducteurs d'engins constituant l'échelon de
terrassement. Quel que soit la nature du chantier et sa taille, le conducteur d’engin possède
toujours un degré d'autonomie importante dans l'exécution des tâches qui lui sont confiées par
l'encadrement de chantier. Il doit intégrer dans ses actions l'ensemble des contraintes
d'environnement, de sécurité et de qualité, afférentes au chantier et à l'ouvrage, ainsi que des
contraintes naturelles liées au sol et aux conditions météorologiques.
Le conducteur de niveleuse est appelé à effectuer, en liaison avec d'autres spécialistes, les
travaux de nivellement les plus variés et, en particulier, sur chaussées ou terrassements. Le
conducteur est un des hommes essentiels du chantier et devient spécialiste sur niveleuse après
avoir été polyvalent sur plusieurs machines. Maître de son travail, il a une influence
déterminante sur la qualité des ouvrages. Le conducteur de niveleuse est un praticien. Il met en
œuvre des matériaux de construction, toujours avec goût et précision en ayant le souci de
régularité.

Les engins

- La pelle hydraulique :
Les principales opérations de terrassement que le conducteur de pelles hydrauliques peut
réaliser sont :
· l’excavation au front de taille ;
· le talutage ;
· les fouilles en tranchée ;

72
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

· la création de fossés ;
· le chargement de camions ;
· la manutention et la pose de canalisations entre blindages ou non.
- Le camion
· le transport de matériaux et des équipements ;
. l’approvisionnement divers.
- Le bulldozer
Les principales opérations de terrassement que le bulldozer peut réaliser sont :
· l'excavation et réglage des déblais ;
· le stockage, étalement et nivellement de matériaux ;
· le défonçage ;
· le décapage de terres végétales ;
· le petit défrichage de terrain ;
· le décaissement de chaussée ;
· le chargement, déchargement.
- Le compacteur :
. Le compactage de remblai de la plateforme, couches de la chaussée.

6.9. Entretien routier

6.9.1. Relevé de dégradation

 Identification, répertoriassions et inventorisation des différents types de dégradations


couramment observées sur un réseau
 Identification des origines et causes probables.
 Maîtrise de leur évolution sous l’effet simultané du trafic et du climat.
 Conception et mise en œuvre des techniques adaptées de remise en état.

73
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.9.2. Description des dégradations

 Bourbiers
Concentration de boue profonde.
 Flaches
Affaissement localisé apparaissant sur le passage des véhicules et pouvant affecter
entièrement la couche de roulement.
 Profil en W
Deux tranchés parallèles sur les tracés des roues.
 Usure de la couche de roulement
Perte de matériaux de la couche de roulement sous l’effet conjugué du trafic et des effet
nocif : eau, huile, etc….
 Usure des accotements
Perte de matériaux de l’accotement due aux érosions et des bandages métalliques des
roues charretiers.

 Ornières
Affaissements suivant la longueur de la chaussée apparaissant sur les passages de pneu,
et pouvant affecter entièrement la couche de roulement et la couche de base surtout
après la stagnation de l’eau de surface.

Photo 4 : Ornière

74
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

 Ravinement
Dégradations transversales à cause des passages d’eau vers les accotements.

Photo 5 : Ravinement transversal

 Tôle ondulée
Ondulations de faible longueur d’onde perpendiculaires à l’axe de la route à cause des
déplacements de fines surtout après le passage de vent.

75
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Photo 6 : Tôle ondulée

 Affaissement
Dégradation longitudinale plus ou moins grandes dimensions à cause de la mauvaise
qualité de matériaux de chaussée et après passage de poids lourd.

Photo 7 : Affaissement

 Nids de poule
Cavité de forme arrondie à bords plus ou moins francs à la surface de la couche de
roulement et jusqu’à la couche de base.

76
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Photo 8 : Nids de poule

6.9.3. Causes principales et évolutions

• FLACHE
Dégradation

• Portance inssuffisante du sol support;


• mauvais drainage;
Causes • tassement du matériau ayant servi à boucher un nid de poule.

• Agravation en surface ou en profondeur de la couche de roulement


(approfondissement rapide des affaissements pendant la saison de
Evolutions pluie);

Figure 10 : Flache

77
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

• USURE DES ACCOTEMENTS


Dégradation

• Perte des matériaux;


• agression de la circulation lors de croisementou dépassement;
• agression des intemperies si les sols constitutifs sont finS et
Causes relativement peu cohésifs;
• attaque des eaux de surfaces

• Usure de plus en plus prononcé des accotements;


• départ important des matériaux;
Evolutions • etenndue de dégradation à la couche de roulement.

Figure 11 : Usure des accotements

• ORNIERES
Dégradation

• Sous dimensionnement de la chaussée ;


• compactage insuffisant ;
• humidité importante dans les couches inférieures de la chaussée ;
Cause • absence ou insuffisance de drainage;
• mauvaise qualité de materiaux.

• Bourbier ou point noir.


Evolution

Figure 12 : Ornières

78
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

• NIDS DE POULE
Dégradation

• Arrachements localisés de matériaux;


• irrégularité et mauvais compactage du matériau de surface.
Causes

• Approfondissement et élargissement des trous;


• accumulation d’eau pendant la saison des pluies;
Evolution • fragilisation du corps de la chaussée.

Figure 13 : Nids de poule

• Usure de la couche de roulement


Dégradation

• Intensité et caractéristique du trafic;


• deperdition accentuée par abondance des precipitations;
• perte trop forte en profil en long et en travers;
• materiaux succeptibles à l'érosion
Causes
• Inssuffisance de drainage;
• Déssitation des matériaux en période de sècheresse.

• Apparition de signe de fatigue (flache importante);


• poinconnement localisé, nids de poule plus nombreux;
• disparition brutale sur plusieurs kilomètres de la couche de roulement à
Evolutions
la faveur de la pluie forte.

Figure 14: Usure de la couche de roulement

79
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

• AFFAISSEMENT
Dégradation

• Surcharge et frequence importante du trafic;


• pentes trop fortes en profil en long et en travers;
• matériaux susceptibles à l’érosion;
Causes • insuffisance de drainage;
• dessiccation des matériaux en période de sécheresse.

• Usure de la couche de roulement


• apparition de signes de fatigue ( flaches importantes poinçonnement
localisés, nids-de-poule plus nombreux );
Evolutions • disparition brutale sur plusieurs kilomètres de la couche deroulement, à
la faveur de pluies fortes.

Figure 15 : Affaissement

• TOLES ONDULEES
Dégradation

• Manque de stabilité de la couche de roulement;


• cohésion insuffisante des matériaux;
Causes • présence importante de fine.

• Arrachements des matériaux entraînant la formation de nids-de-poule à


la suite des premières pluies.
Evolutions

Figure 16 : Tôle ondulée

80
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

• PROFIL EN W
Dégradation

•Poinçonnement des roues de charette à bandage métallique;


•chute de portance;
Causes •défaut de compacité.

•Approfondissiment et élargissement du profil en W


Evolutions

Figure 17 : Profil en W

•RAVINEMENT
Dégradation

•Absence du bombement et manque des ouvrages d'assainissement;


•Absence de couche de roulement en MS.
Causes

•Approfondissement et élargissement des ravinements.


Evolutions

Figure 18 : Ravinement

81
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

6.9.4. Entretien de dégradations

Tableau 25 : Entretien de la route

Ornières Reprofilage avec apport de matériaux.

Reprofilage léger en remblai ou en déblai suivant la période


Tôles ondulées

Réfection localisée, reprofilage (point-à-temps route en


Ravinement
terre)

Réfection localisée (point-à-temps route en terre)


Nids-de-poule

Affaissement Réfection localisée (rechargement en matériaux


sélectionnés)

Bourbier -Reprofilage léger si le sol d’apport est<100 m3/ml

-Reprofilage lourd si le MS EST > 100 m3/ml

Flache -Cantonage mensuel

- Bouchage des trous

-Ne jamais laisser la couche de roulement descendre en


Usure de la couche de
dessous d’une épaisseur de 5cm
roulement
- Renforcement de la couche de roulement par des matériaux
améliorants : MS, CarbonCOR, bitume, gaveleux
-Rechargement des accotements
Usure des
accotements

Pour le projet, on retrouve les dégradations dans le schéma d’itinéraire dans l’annexe7

82
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

PARTIE III :

83
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

ETUDE FINANCIERE

7.1. Estimation des quantités

L’estimation des quantités permet de dresser le devis quantitatif. Ce devis donne aussi par
catégorie les quantités d’ouvrage élémentaire nécessaire à la réalisation des travaux. Pour ce
devis, on a besoin des données obtenues dans le mètre. Les différents types de séries de prix
dans les travaux sont :

 Terrassements : décaissement/purge, remblai, déblai ;


 Ouvrages : maçonnerie de moellons, fourniture et pose de gabions, descente
d’eau maçonnée, chape au mortier de ciment dosé à 400kg, béton B1 dosé à 250
kg/m3 de ciment, béton B2 dosé à 300 kg/m3 de ciment, fossés maçonnés 40 x
40 cm en butée de chaussée, dalot mixte maçonnerie - BA de 70 x 80 cm ;
 Chaussées : reprofilage léger, reprofilage lourd, Couche de roulement en MS,
Carboncor).

7.2. Attachements

Ce sont des documents qui constatent des travaux terminés. Les attachements permettent à
l’entreprise de demander par la suite le règlement de travaux en cause par constatation des
travaux exécutés. A cet effet, les attachements doivent être très détaillé et particulièrement
précis. Il existe 2 formes d’attachement.

7.2.1. Attachement partiel

Cet attachement se présente sous forme d’un texte accompagné de croquis qui comporte tous
les éléments nécessaires en vue de la détermination des prix des travaux en cause.

7.2.2. Attachement de travaux terminés

Rédigé comme un attachement écrit, accompagné de croquis, qui permet de payer directement
l’entreprise.

84
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tout attachement que ce soit partiel au pour les travaux terminés, ils doivent être signé par
l’entreprise et l’Ingénieur de contrôle.

7.2.3. Procédure de contrôle de travaux

Les attachements sont faits dans le financement du FER où il y a le maitre de l’ouvrage et le


maitre d’œuvre comme signataires.
 Le maitre de l’ouvrage
C’est l’Etat représenté par le Personne Responsable du Marchée Public (PRMP) qui fait la
signature du contrat.
 Le maitre d’œuvre
- Ingénieur en chef
. Garantit la gestion des attachements en concordance avec le marché ;
. effectue les réceptions provisoires et définitives des travaux avec le responsable de l’Entreprise
- Ingénieur de contrôle
. Effectue les vérifications des attachements ;
. etablit le décompte des paiement de l’Entreprise.
- Ingénieur de surveillance
. Etablit avec l’Entreprise les attachements des travaux terminés
L’attachement est établi par mois.

7.3. Coefficient de majoration K1

Le coefficient de majoration K1 est un pourcentage permettant d’évaluer le montant de l’offre


de l’Entreprise mettant en valeur leur bénéfice, tous les frais financiers et les imprévus.

Puisque l’Entreprise a pour objectif de faire un bénéfice raisonnable dans chacune de ses
opération, elle aura à tenir ses couts réelle des travaux en dessous ou au niveau des prix estimés,
c’est-à-dire avec K1 supérieur ou égale à UN (K1≥ 1).

Le tableau dans l’annexe 2 montre le calcul de coefficient de majoration K.

7.4. Le calcul de bordereau de détail estimatif (BDE)

85
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Dans le BDE, les quantités à réaliser, le prix unitaire et le montant de travaux sont distingués
dans chaque ouvrage sur chantier. C’est à partir du BDE qu’on déduit le montant estimé pour
la réalisation d’un ouvrage avec des modifications suite à des études anticipées tenant compte
des réalités sur terrain.
Le tableau dans l’annexe 3 montre le BDE du projet

Tableau 26 : Récapitulation du BDE

Désignation Montant

………………………………………
400 - TERRASSEMENT 101 970 168
…………………:

………………………………………
500 - OUVRAGES 126 829 097
…………………:

………………………………………
600 - CHAUSSEES 181 765 648
……..………….:

……………………………………...…
TOTAL 410 564 913
………….……:

………………………………………
TVA (20%) 82 112 983
…………………:

………………………………………
TOTAL TTC 492 677 895
…………………:

86
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

PARTIE III :

87
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

INFORMATISATION DES CALCULS

8.1. Objectif de la programmation

Quand on a des ouvrages d’assainissement à dimensionner, on rencontre parfois certains


problèmes à cause de la complexité des formules. Pour cela, on a réalisé un programme de
calcule de débit d’eau dans les bassins versants sur Microsoft Visual Studio 2010 en langage
de programmation C ♯.Le but est d’entrer toutes les données dans les formules et le logiciel
calcule le reste. En plus, cela augmente le gain de temps et la précision de calcul, donc on évite
les erreurs.

8.2. Avantage de ce logiciel

Ce logiciel assure la rapidité de calcul et aussi tout le monde peut l’utiliser. Ce logiciel est
applicable dans tous les bassins versants.

8.3. Conception du logiciel

Dans cette partie, il y a les différents programmes et les résultats dans le C♯. On va donc
élaborer un calcul de débit de crue (débit dans le bassin versant).Dans le programme se trouve
les codes de montage du logiciel de calcul de débit de crue.

8.3.1. Code pour l’interface d’accueil

using System;
using System.Collections.Generic;
using System.ComponentModel;
using System.Data;
using System.Drawing;
using System.Linq;
using System.Text;
using System.Windows.Forms;

namespace DANIEL_PATRICK
{
public partial class Form1 : Form
{
public Form1()
{
InitializeComponent();

88
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

private void Form1_Load(object sender, EventArgs e)


{

private void button2_Click(object sender, EventArgs e)


{
this.Close();
}

private void button1_Click(object sender, EventArgs e)


{
Form2 f = new Form2();
f.Show();
this.Hide();
}
private void pictureBox1_Click(object sender, EventArgs e)
{

}
}
}

8.3.2. Code pour l’interface de calcul

using System;
using System.Collections.Generic;
using System.ComponentModel;
using System.Data;
using System.Drawing;
using System.Linq;
using System.Text;
using System.Windows.Forms;

namespace DANIEL_PATRICK
{
public partial class Form2 : Form
{
public Form2()
{
InitializeComponent();
}

private void button1_Click(object sender, EventArgs e)


{
Form1 f = new Form1();
f.Show();
this.Hide();
}

private void richTextBox1_TextChanged(object sender, EventArgs e)


{

private void button2_Click(object sender, EventArgs e)

89
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

{
double S = Double.Parse(textBox1.Text);
double A = Double.Parse(textBox2.Text);
double Pm = Double.Parse(textBox3.Text);
double U = Double.Parse(textBox4.Text);
double CV = Double.Parse(textBox5.Text);
double PJ = Double.Parse(textBox6.Text);
double C = Double.Parse(textBox7.Text);
double b = Double.Parse(textBox8.Text);
double i = 0,Ie = 0,Pi = 0,Q = 0, TC = 0;
Pi = ((PJ * Math.Exp(U * Math.Sqrt(Math.Log(Math.Pow(CV , 2 )+1)))) /
(Math.Sqrt( Math.Pow(CV,2) + 1)));
Ie = Pi / 24;
TC = 7.62 * Math.Sqrt( A / Pm );
i=(Ie * Math.Pow((TC / 24) , (b - 1))) ;
Q = 2.78 * C * i * A ;
richTextBox1.Text = "Le Debit du bassin versant est:\n Q =" + Q + " m/s
\nIntensité de la pluie i est: " + i + " mm/h";
}

private void label1_Click(object sender, EventArgs e)


{

private void Form2_Load(object sender, EventArgs e)


{

private void textBox5_TextChanged(object sender, EventArgs e)


{

private void label8_Click(object sender, EventArgs e)


{

private void label5_Click(object sender, EventArgs e)


{

private void groupBox1_Enter(object sender, EventArgs e)


{

}
}
}

90
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

8.3.3. Interface d’accueil

Photo 9 : Interface d’accueil

91
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

8.3.4. Interface de calcul

Photo 10 : Interface de calcul

92
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

CONCLUSION

Les études dans ce mémoire consistent à réhabiliter une route non classée reliant
Fenoarivobe et Ambohitromby dont le but d’apporter un appui directe au développement des
villages concernés. Ainsi, il sera destiné non seulement d’améliorer le confort des usagers mais
aussi de donner des opportunités économiques pour cette partie riche en pierres précieuses
comme l’or et le cristal et aussi le riz.

En plus des avantages économiques développés au pays, ce stage au sein de l’Entreprise


SOLOFOMAMI nous a permis de mettre en pratique les formations acquises à l’ISPM durant
les trois années d’étude. Le projet fait est constitué de nombreux études et son coût est estimé
à quatre-vingt-douze millions six cent soixante-dix-sept mille huit cent quatre-vingt-quinze
(Ar.492. 677. 895).

En bref, l’accomplissement de ce mémoire nous a offert l’opportunité d’approfondir


des notions théoriques. Ces formations sont donc dans une bonne cadre pour l’obtention de
licence en génie civil.

93
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

BIBLIOGRAPHIE

Les cours dispensés à l’ISPM :

1- Madame RAMAROMANANA Sahoby Auto CAD 2e, 3e année

2- Madame RAMASINDRAIBE Saminaivo Route 2e, 3e année

3- Monsieur RABENJARISON Haja MDC, Géotechnique 3e année

4- Monsieur ROBIMANDIMBY Radoniaina Informatique 3e année

5- Monsieur TSIATOPSON Billy BAEL, dessin 2e, 3e année

Livre et ouvrage :

6- SURDA, manuel de gestion des routes de desserte agricole projet1999- 2002

7- ANNAL INBTP

8- Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques tomes 3

9- Pratique du BAEL

Site web :

10- http://fr.wikipedia.org

11- www.googlemap.com

12- www.google.com

94
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Table des matières

PRESENTATIONDE L’Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar ........... 3

Historique .................................................................................................................... 3

1.1.1. Le département Informatique et Télécommunication .......................................... 3

1.1.2. Le département Technique des Affaires ............................................................... 4

1.1.3. Le département Biotechnologie et Agronomie .................................................... 4

1.1.4. Le département Génie Civil et Génie Industriel ................................................... 4

1.1.5. Le département Technique du Tourisme .............................................................. 4

Objectif ........................................................................................................................ 4

1.2.1. Le premier cycle ................................................................................................... 4

1.2.2. Le second cycle .................................................................................................... 5

1.2.3. La recherche en troisième cycle ........................................................................... 5

Cursus des études à l’ISPM ......................................................................................... 6

Organigramme de l’Institut ......................................................................................... 7

L’ISPM en bref ........................................................................................................... 8

Performance de l’ISPM ............................................................................................. 10

Situation géographique de l’ISPM ............................................................................ 11

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE SOLOFOMAMI ............................... 12

Présentation ............................................................................................................... 12

Référence en travaux similaires ................................................................................. 12

Communication ......................................................................................................... 13

Les moyens matériels pour ce projet ......................................................................... 13

Les moyens personnels pour ce projet ....................................................................... 13

Approvisionnement des matériaux ............................................................................ 14

2.6.1. Matériaux ................................................................................................................ 14

95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

2.6.2. Matériaux importés ................................................................................................. 14

PRESENTETION DU PROJET......................................................................... 15

Présentation ............................................................................................................... 15

Carte du projet ........................................................................................................... 15

Importance du projet .................................................................................................. 16

Situation géographique .............................................................................................. 16

3.4.1. Données météorologiques .................................................................................. 16

3.4.2. Geologie .................................................................... Erreur ! Signet non défini.

3.4.3. Hydrographie ...................................................................................................... 17

Faisabilité du projet ................................................................................................... 18

METHODOLOGIE ET OUTIL ......................................................................... 20

Etude géotechnique au laboratoire ............................................................................ 20

Etude hydrologique.................................................................................................... 20

Etude hydraulique ...................................................................................................... 20

Etude du tracé ............................................................................................................ 21

ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES ................................................................. 22

Etude démographique, administrative et géographique ............................................ 22

Population .................................................................................................................. 24

Santé .......................................................................................................................... 25

Accès à l’eau potable ................................................................................................. 25

Niveau d’instruction .................................................................................................. 26

Principale source d’énergie ....................................................................................... 27

Structure économique ................................................................................................ 27

Communication et information .................................................................................. 28

Sécurité ...................................................................................................................... 29

96
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Structure de l’économie ............................................................................................. 30

Activité agricole ........................................................................................................ 30

Foresterie ................................................................................................................... 34

ETUDE TECHNIQUE ET REALISATION ...................................................... 35

6.1. Etude de l’état actuel du projet .................................................................................. 35

6.2. Résumé des travaux de l’entreprise ........................................................................... 35

6.3. Objectif personnel...................................................................................................... 36

6.4. Description des différentes tâches à faire dans chaque type de travaux .................... 36

6.4.1. Terrassement ...................................................................................................... 36

Décaissement ou purge .......................................................................................... 36

Déblai meuble ........................................................................................................ 36

Remblai d’emprunt ................................................................................................ 36

6.4.2. Ouvrage .............................................................................................................. 37

Maçonnerie de moellon .......................................................................................... 37

Gabion .................................................................................................................... 37

Descente d’eau maçonnée ...................................................................................... 38

Chape en mortier de ciment dosé à 400 kg/m3 ...................................................... 38

Béton de propreté B1 dosé à 200 kg/m3 de ciment ............................................... 38

Béton B2 dosé à 300 kg/m3 de ciment .................................................................. 39

Fossés maçonnés 40 x 40 cm ................................................................................. 39

Dalot mixte maçonnerie - BA de 70 x 80 cm ........................................................ 39

6.4.3. Chaussée ............................................................................................................. 40

Reprofilage léger .................................................................................................... 40

Reprofilage lourd ................................................................................................... 41

Remblai d’emprunt ................................................................................................ 41

97
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Couche de roulement en CarbonCor ...................................................................... 41

6.5. Etudes géotechniques ................................................................................................ 42

6.5.1. Objectif des études géotechniques ..................................................................... 43

Essai de Los Angeles ............................................................................................. 43

Essai de Micro-Dival en présence d’eau ................................................................ 45

Essai de granulométrie ........................................................................................... 45

Essai de limite d’Atterberg .................................................................................... 48

Essai de Proctor ...................................................................................................... 49

Essai de Portance Californian Bearing Ratio (CBR) ............................................. 50

6.5.2. Les données géotechniques et qualité des matériaux requises ........................... 51

6.6. Etude hydrologique et hydraulique............................................................................ 52

6.6.1. Facteurs influençant le choix des ouvrages hydrauliques .................................. 52

6.6.2. Protections des ouvrages hydrauliques .............................................................. 53

6.6.3. Ouvrage de protection sur le tracé ...................................................................... 53

6.6.4. Entretien et exploitation des ouvrages hydrauliques .......................................... 55

6.6.5. Estimation des débits des crues .......................................................................... 55

6.7. Dimensionnement ...................................................................................................... 57

6.7.1. Etude hydraulique des fossés ............................................................................. 57

6.7.2. Détermination de l’épaisseur minimale de la route ............................................ 58

6.7.3. Etude des cubatures de de déblai et remblai par profil....................................... 61

6.7.4. Calcul d’ouvrage en béton armé à l’état limite BAEL ....................................... 63

6.8. Réalisation des travaux .............................................................................................. 68

6.8.1. Programmation de travaux ................................................................................. 68

6.8.2. Installation de chantier ....................................................................................... 68

Mise en place des installations de chantier ............................................................ 68

98
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Composition des équipes et ateliers prévus ........................................................... 69

Matériaux à approvisionner ................................................................................... 71

6.8.3. Les matériels mis en œuvre pour la construction de la route ............................. 71

Les conducteurs d’engin ........................................................................................ 72

Les engins .............................................................................................................. 72

6.9. Entretien routier ......................................................................................................... 73

6.9.1. Relevé de dégradation ........................................................................................ 73

6.9.2. Description des dégradations ............................................................................. 74

6.9.3. Causes principales et évolutions ........................................................................ 77

6.9.4. Entretien de dégradations ................................................................................... 82

ETUDE FINANCIERE ...................................................................................... 84

7.1. Estimation des quantités ............................................................................................ 84

7.2. Attachements ............................................................................................................. 84

7.2.1. Attachement partiel ............................................................................................ 84

7.2.2. Attachement de travaux terminés ....................................................................... 84

7.2.3. Procédure de contrôle de travaux ....................................................................... 85

7.3. Coefficient de majoration K1 .................................................................................... 85

7.4. Le calcul de bordereau de détail estimatif (BDE) .................................................... 85

INFORMATISATION DES CALCULS ........................................................... 88

8.1. Objectif de la programmation .................................................................................... 88

8.2. Avantage de ce logiciel .............................................................................................. 88

8.3. Conception du logiciel ............................................................................................... 88

8.3.1. Code pour l’interface d’accueil .......................................................................... 88

8.3.2. Code pour l’interface de calcul .......................................................................... 89

8.3.3. Interface d’accueil .............................................................................................. 91

99
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

8.3.4. Interface de calcul .............................................................................................. 92

100
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : prix obtenus par l’ISPM depuis son existence ...................................................... 10

Tableau 2 : Programme d’utilisation des matériels sur chantier .............................................. 13

Tableau 3 : Etude démographique, administrative et géographique ........................................ 22

Tableau 4 : Accès aux infrastructures sanitaires de Bongolava ............................................... 25

Tableau 5 : Ratio maitre/élèves de Bongolava ........................................................................ 26

Tableau 6 : Taux brut de scolarisation ..................................................................................... 27

Tableau 7 : Niveau d’instruction de la population ................................................................... 27

Tableau 8 : Unité de sécurité publique_ Région Bongolava .................................................... 29

Tableau 9 : Superficie physique des exploitations ................................................................... 31

Tableau 10 : Superficie rizicole total selon le type de riziculture ............................................ 31

Tableau 11 : Répartition des superficies cultivées par type de cultures ................................... 32

Tableau 12 : Superficie physique des exploitations agricoles selon le mode de faire-valoir


durant la compagne (2004-2005) ............................................................................................. 33

Tableau 13 : Evolution de l’effectif du cheptel bovin .............................................................. 33

Tableau 14 : Evolution de la part des recettes encaissées sur les bovidés ............................... 34

Tableau 15 : Nombre de bovidés par catégories au commerce et à l’élevage (2005) .............. 34

Tableau 16 : module AFNOR .................................................................................................. 44

Tableau 17 : essai granulométrique .......................................................................................... 47

Tableau 18 : Indice de plasticité ............................................................................................... 49

Tableau 19 : Détermination de la variable de Gausse .............................................................. 56

Tableau 20 : récapitulation du dimensionnement .................................................................... 60

Tableau 21 : Tableau récapitulatif des cubatures de déblai et de remblai ................................ 61

Tableau 22 : Tableau récapitulatif des emprises et du décapage du T.N ................................. 62

Tableau 23 : Tableau de l’utilisation des CARBON COR ....................................................... 63

Tableau 24 : Armature.............................................................................................................. 68

101
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Tableau 25 : Entretien de la route ............................................................................................ 82

Tableau 26 : Récapitulation du BDE ........................................................................................ 86

102
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 :googleMap ................................................................................................................. 11

Photo 2 : Carte du projet .......................................................................................................... 15

Photo 3 : Carte de Madagascar ................................................................................................. 23

Photo 4 : Ornière ...................................................................................................................... 74

Photo 5 : Ravinement ............................................................................................................... 75

Photo 6 : Tôle ondulée ............................................................................................................. 76

Photo 7 : Affaissement ............................................................................................................. 76

Photo 8 : Nids de poule ............................................................................................................ 77

Photo 9 : Interface d’accueil ..................................................................................................... 91

Photo 10 : Interface de calcul ................................................................................................... 92

103
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Cursus d’étude ........................................................................................................... 6

Figure 2 : Organigramme de l’ISPM ......................................................................................... 7

Figure 3 : Logo ISPM................................................................................................................. 9

Figure 4 : Organigramme des personnels ................................................................................. 14

Figure 5 : Analyse granulométrique ......................................................................................... 48

Figure 6 : Limite d’atterberg .................................................................................................... 49

Figure 7 : Tracé à suivre ........................................................................................................... 54

Figure 8 : Détermination de P .................................................................................................. 59

Figure 10 : Flache ..................................................................................................................... 77

Figure 11 : Usure des accotements ........................................................................................... 78

Figure 12 : Ornières .................................................................................................................. 78

Figure 13 : Nids de poule ......................................................................................................... 79

Figure 14 : Usure de la couche de roulement ........................................................................... 80

Figure 15 : Affaissement .......................................................................................................... 80

Figure 16 : Tôle ondulée .......................................................................................................... 81

Figure 17 : Profil en W ............................................................................................................. 81

Figure 18 : Ravinement ............................................................................................................ 81

Figure 19 : Fossé maçonné……………..…………………………………........…..Annexe 10

Figure 20 : Fossé maçonné coupe A-A……………………………………………...Annexe 10

Figure 21 : Dalot 80*70……………………………………………………………..Annexe 11

Figure 22 : Dalot coupe A-A………………………………………………………...Annexe 11

Figure 23 : Dalot coupe B-B………………………………………………....……....Annexe 11

Figure 24 : Tète de dalot……………………………………………………………..Annexe 11

Figure 25 : Tète de dalot coupe A-A………………………………………………...Annexe 11

104
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Figure 26 : Descente d'eau maçonnée……………………………………………….Annexe 12

Figure 27 : Descente d'eau maçonnée coupe A-A……..……………………………..Annexe12

Figure 28 : Descente d'eau maçonnée coupe B-B…………………………………...Annexe 12

Figure 29 : Profil en long N°1………………………………………………...……..Annexe 13

Figure 30 : Profil en long N°2………………………………………………………..Annexe13

Figure 31 : Profil en travers 1……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 32 : Profil en travers 2……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 33 : Profil en travers 3……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 34 : Profil en travers 4……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 35 : Profil en travers 5……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 36 : Profil en travers 6……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 37 : Profil en travers 7……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 38 : Profil en travers 8……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 39 : Profil en travers 9……………………………………………...………...Annexe 13

Figure 40 : Profil en travers 10……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 41 : Profil en travers 11……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 42 : Profil en travers 12……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 43 : Profil en travers 13……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 44 : Profil en travers 14……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 45 : Profil en travers 15……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 46 : Profil en travers 16……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 47 : Profil en travers 17……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 48 : Profil en travers 18……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 49 : Profil en travers 19……………………………………………...…….....Annexe 13

Figure 50 : Profil en travers 20……………………………………………...…….....Annexe 13

105
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

Figure 51 : Profil en travers 21……………………………………………...…….....Annexe 13

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DU PREMIER CYCLE EN VUE DE
L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE SOLOFOMAMI

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1: Bordereau de prix

Annexe 2 : Calcul du coefficient de majoration

Annexe 3 : Sous détail de prix

Annexe 4 : BDE initial et anticipé

Annexe 5 : Planning d’exécution

Annexe 6 : Programme de mobilisation des matériels

Annexe 7 : Programme d’affectation des personnels

Annexe 8 : Schémas d’itinéraire

Annexe 9 : Section des aciers

Annexe 10 : Plan de fossé

Annexe 11 : Plan de dalot

Annexe 12 : Plan de descente d’eau

Annexe 13 : Profil en long et en travers

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