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Thème :
MEMBRES DU GROUPE
INTRODUCTION GENERALE
Caractériser les matériaux est depuis des générations au centre des préoccupations des
ingénieurs de construction, des chercheurs ou des scientifiques. Avec l’évolution du temps,
l’intérêt de caractériser et normaliser ces matériaux se fait très grandissant, on assistera ainsi
au fil des années à la mise en œuvre des essais mécaniques dans l’optique d’attribuer des
propriétés aux matériaux déjà existants. Ce désir s’est fait plus innovant avec l’avènement des
technologies du numérique pour des mesures plus fiables et rapides. C’est ainsi qu’à ce jour
on note différents types d'essais mécaniques parmi lesquelles l'essai de traction. En effet
certains objets manufacturés doivent avoir un minimum de solidité pour pouvoir supporter les
charges, le poids et bien d'autres efforts.
C’est dans cette mesure que l'essai de traction permet de caractériser les matériaux,
indépendamment de la forme de l'objet sollicité, ou la performance d'un assemblage
mécanique. Comme tout essai mécanique, l'essai de traction reproduit une sollicitation simple,
donc éloignée des sollicitations réelles, mais facilement maîtrisables et reproductibles. Cet
essai ou expérience consiste à placer une petite barre du matériau à étudier entre les mâchoires
d'une machine de traction qui tire sur la barre jusqu'à sa rupture. On enregistre l'allongement
et la force appliquée, que l'on convertit ensuite en déformation et contrainte. De nos jours on
distingue plusieurs machines à essai de traction.
Notre travail consistera premièrement à analyser succinctement chacune de ces machines
existantes afin d'en déterminer leur principe de fonctionnement, donner leurs atouts et
exprimer leurs limites et deuxièmement à concevoir une machine a essai de traction qui devra
non seulement fonctionner manuellement mais aussi être adapté au secteur local
CAMEROUNAIS à moindre coût.
Les premiers travaux écrits peuvent être attribués à Léonard de Vinci (1452-1519) pour
une machine décrite et dessinée et qui servait pour une ‘Expérience de la force capable d'agir
sur la longueur d'un fil de fer' mais on estime que c'est Galilée (1564-1641) le premier à
vraiment théoriser avec son ‘Discorsie dimostrazioni mathematiche' sur la tension et la flexion
des poutres. Ensuite on voit une évolution dans la science des matériaux avec Robert Hooke
(1635-1703) avec la théorie sur l'élasticité.
Réaumur (1683-1757) dans ses travaux sur la métallurgie teste, par traction, le fil
métallique alors que Pieter van Musschenbroek (1692-1761) construit une machine pour
tester la résistance de barres d'échantillons (minéraux, bois, métal) en traction et compression
et décrit ses expériences dans son livre ‘Institutiones' en 1734, en réponse Buffon (1707-1788)
construit une machine pour tester la résistance du bois et en déduit des tables de ‘force du
bois' qui seront utilisées en construction jusqu'au 19ème siècle, à la fin du 18eme siècle on note
les expériences de Franz Karl Achard (1753 -1821) qui réalisa des essais de traction,
compression, flexion et dureté sur près de mille matériaux.
éprouvette entaillée, l'énergie absorbée étant calculée grâce à la hauteur atteinte par le marteau
après le choc.
Les essais mécaniques sont des expériences dont le but est de caractériser les lois de
comportement des matériaux (mécanique des milieux continus). La loi de comportement
établit une relation entre les contraintes (pression=force/surface) et les déformations
(allongement unitaire adimensionnel). Il ne faut pas confondre une déformation avec un
déplacement ou une dilatation.
Cependant, la déformation d’une pièce dépend de la géométrie de la pièce et de la manière
dont sont exercés les efforts extérieurs sur cette pièce. Il faut donc normaliser les essais.
a- Définition
La flexion est la sollicitation d'une pièce qui se traduit par une courbure. Dans le cas
d'une poutre, elle tend à rapprocher les deux extrémités de la poutre. Dans le cas d'une plaque,
elle tend à rapprocher deux points diamétralement opposés.
L'essai de flexion est un essai mécanique appliqué sur une poutre ou une plaque dans le but
de tester et/ou mesurer la résistance en flexion du matériau. On utilise la flexion dite « trois
points » ou la flexion dite « quatre points ».
Des méthodes d’essai normalisées sont décrites dans les normes suivantes :
- EN 10045-1 : Matériaux métalliques - Essai de flexion par choc sur éprouvette Charpy -
Partie 1 : méthode d'essai.
- EN 10045-2 : Matériaux métalliques - Essai de flexion par choc sur éprouvette Charpy -
Partie 2 : vérification de la machine d'essai (mouton-pendule).
- ASTM D-790 (matières plastiques), -ASTM C-674 (céramiques fines cuites),
- ASTM D-797 (élastomères), -ASTM A-438 (fonte) et -ASTM D-86 (verre).
b- Principe de fonctionnement
La résistance à la flexion d'un matériau, principalement sous forme de poutre, peut être
mesurée par une machine à essai de flexion sous différents types de mises en charge.
L’éprouvette du matériau en forme de poutre est placée sur deux couteaux d’appui et soumis à
une charge en son centre. La contrainte maximale de fibre et la déformation maximale sont
calculées pour des valeurs croissantes de la charge. Les mesures des déformations et des
contraintes sont le plus souvent réalisées à partir des jauges d'extensomètre et affichées sur un
banc de mesure et finalement représentés sous la forme d’une courbe de
contrainte-déformation et la contrainte maximale de fibre détermine la résistance à la
flexion. Pour les matériaux qui ne se fendillent pas sous charge, le résultat est exprimé par la
limite d’élasticité en flexion.
b- Principe de fonctionnement
L’éprouvette du matériau en forme de poutre est immobilisée et soumis à deux efforts égaux
et opposés dans un plan de section droite. A l’aide des capteurs de mesures, on enregistre les
variations du glissement y en fonction de l’effort appliqué, pour obtenir finalement une
courbe de cisaillement : F=f(Δy).
Comme exemple, sur la figure ci-dessous, nous avons une courbe de cisaillement, ayant une
zone de déformations élastiques (OA) et une zone de déformations permanentes (ABC)
b- Objectif
c- Principe de fonctionnement
L’essai de torsion est réalisé sur machine à essai de torsion : composé le plus souvent
d’une plaque-support avec deux mors de serrage pour pincer à ses deux extrémités une
éprouvette de matériau à tester, le mors de serrage principal est relié à une cellule de charge
qui utilise un bras de levier pour mesurer le couple, un rapporteur placé sur le mors
secondaire mesure la rotation de l’éprouvette, une molette placée sous le rapporteur permet
d’appliquer la torsion a l’éprouvette, le mors de secondaire est placé sur un système
permettant de la déplacer latéralement afin de s’adapter à la longueur de l’éprouvette à tester.
A l’aide des capteurs de mesures, on enregistre les variations de l’angle de rotation de la
section ( ) en fonction du couple de force appliqué (Mt ), pour obtenir finalement une courbe
de torsion : Mt = f( ).
b- Principe de fonctionnement
L'éprouvette du matériau étudié (généralement de forme cylindrique) est placée entre les
plateaux de serrage d’une machine qui a pour but de compresser à vitesse constante
l’éprouvette jusqu’à sa rupture. Si le matériau est ductile cette rupture n'aura pas lieu. A l’aide
des capteurs, on enregistre alors le rétrécissement en fonction de la force de compression
appliquée, que l’on convertit ensuite en une courbe de compression.
L’essai de traction simple est difficile à réaliser pour les matériaux fragiles. Un essai simple
et spécifique a été mis au point pour ces matériaux : c’est un essai de traction diamétrale
consistant à appliquer une charge sur le côté d’un échantillon cylindrique court jusqu’à la
rupture. Des méthodes d’essai de traction normalisées sont décrites dans les normes
suivantes :
Française (AFNOR)
b- Objectif
Les essais de traction ont pour objectif principal de tracer une courbe dite de traction à
partir de laquelle les caractéristiques suivantes peuvent être déduites :
c- Principe de fonctionnement
L’essai de traction s’effectue sur une machine à essai de traction avec une éprouvette
normalisée cylindrique ou plate ( L0: longueur initiale, S0: section initiale).
Cet essai ou expérience consiste à placer une petite éprouvette du matériau à étudier entre les
mâchoires d’une machine de traction qui a pour but d’étirer à vitesse constante l’éprouvette
jusqu’à sa rupture.
Dans un premier temps, la déformation est élastique. La courbe de traction est donc
une droite, la pente de cette droite donne le module d'Young E
Dans un deuxième temps, à partir d'un certain allongement, la courbe s'infléchit : c'est
le début de la déformation plastique. La transition peut être franche (rupture de pente),
ce qui permet de déterminer facilement la limite d'élasticité Re.
Inventée au début du 19eme siècle pour des simples essais mécaniques, c’était une
machine de traction manuelle donc les différentes données en sortie étaient lues sur une règle
graduée, et possédait une technologie purement mécanique, elle était conçue en fonte lourd.
Sur le plan local (au Cameroun) les essais de tractions réalisés dans les
établissements scolaires et écoles de formation lors des séances de travaux pratiques, dans les
grands ateliers de fabrication mécanique, de soudure et même lors des études préalables de
conception sont réalisés au moyen des machines de tractions importées, ce qui rend les couts
des travaux très onéreux, et ce aussi à cause de l’interprétation numérique des résultats
d’essai. C’est l’une des raisons et même la principale pour laquelle nous nous sommes lancés
pour le cadre de notre projet de « bureau d’étude » dans la conception d’une machine d’essai
qui devra non seulement être manuelle (pas de source d’énergie extérieure) aussi, devra sortir
les courbes directement (pas de calculateur numérique) sur un tableau, et le plus grand enjeu
sera le prix à la portée de toutes les bourses. Elle facilitera donc les opérations d’essai sur tous
les plans et aussi sera une innovation sur le plan technologique au niveau locale.
b- Saisir le besoin
L’un des objectifs des scientifiques étant de déterminer le comportement élastique
d’un matériau, il s’est donc posé le besoin de concevoir une machine à essai de traction
manuelle pouvant le faire.
c- Enoncer le besoin :
Il consiste à se poser les 3 questions fondamentales suivantes :
Les réponses à ces questions sont consignées dans un graphe, le « Graphe de Bête à
Cornes »
Utilisateur / Eprouvette,
Opérateur échantillon
Machine à Essai de
traction manuelle
d- Valider le besoin :
Le besoin que le produit satisfait est le traçage de la courbe = ( ) et determination du
module d’Young manuellement ;
Sens Esthétique
Norme et
Eprouvette Réglementation
Milieu
Environnant
Masse
Utilisateur
Aspect
Sécurité Traceur
Cout
Encombrement Maintenance
Ergonomie
Sens Esthétique
Norme et
Eprouvette Réglementation
Milieu
Environnant
Masse
Utilisateur
Aspect
Traceur
Sécurité
Cout
Encombrement
Ergonomie
Maintenance
Qualité du traceur
Forme du traceur Cylindrique
Masse du traceur
Forme du tableau Rectangulaire
Couleur du traceur Noir
Couleur du tableau Blanc
Forme de la manivelle
Disposition de la manivelle Verticale
Eléments de transmission Complètement fermés
couverts
Support adapté Complètement fixe
Longueur
Largeur
Epaisseur
Forme
Disposition
Démontabilité facile
Remontabilité Facile
Disponibilité des pièces de Accessible
rechange
Bruit < 40 décibels
Position de la manivelle par
rapport à l’opérateur
Matériaux utilisés Disponible et peu
couteux
Conception (solutions
constructives)
mouvement En phase
Masse
Pesanteur Fonction de l’altitude et
de la latitude
Norme Respect absolu
Réglementation Respect absolu
Type de mors Adapter à l’éprouvette
Mode de fixation Serrage
Diamètre do mors Variable
Couleur Au gout de l’utilisateur
Forme Au gout de l’utilisateur
Température Inférieur ou égal à 30°
Humidité
Climat Résiste aux intempéries
Pression Pression atmosphérique
Classes de flexibilité
Flexibilité nulle
Peu négociable
Négociable
Très négociable
FP1 FP2 FS3 FS4 FS5 FS6 FS7 FS8 FS9 FS11 FS12 FS13 FS14 FS15 Points Poids (%)
FS1 FS1/1 FS1/1 FS1/1 FS1/2 FS1/2 FS1/2 FS1/2 FS1/3 FS1/2 FS1/1 FS1/0 FS1/3 FS1/2 22 20
FS2 FS2/2 FS2/1 FS2/2 FS2/2 FS2/2 FS2/2 FS2/0 FS2/2 FS2/1 FS2/0 FS2/3 FS2/1 18 16,363
FS3 FS4/1 FS3/2 FS3/1 FS3/1 FS3/1 FS3/0 FS3/2 FS3/1 FS13/1 FS3/2 FS3/0 10 9,09
FS4 FS4/2 FS4/1 FS4/0 FS4/1 FS9/1 FS4/1 FS4/0 FS13/2 FS4/2 FS4/0 8 7,272
FS5 FS6/1 FS7/1 FS8/1 FS9/2 FS5/0 FS12/2 FS13/2 FS5/1 FS15/1 1 0,909
FS6 FS6/1 FS6/0 FS9/1 FS6/1 FS6/0 FS13/1 FS6/2 FS6/1 6 5,454
FS7 FS7/1 FS9/2 FS7/1 FS7/0 FS13/1 FS7/1 FS15/0 4 3,636
FS8 FS9/2 FS11/1 FS12/1 FS13/1 FS8/1 FS15/1 2 1,818
FS9 FS9/1 FS9/1 FS13/1 FS9/2 FS9/1 13 11,818
FS11 FS12/1 FS13/2 FS11/1 FS15/1 2 1,818
FS12 FS13/1 FS12/2 FS12/0 6 5,454
FS13 FS13/1 FS13/1 14 12,727
FS14 FS14/1 1 0,909
FS15 3 2,727
TOTAL 110 100
c- Diagramme PARETO
Les fonctions qui réalisent les vaches à lait sont les fonctions suivantes : FP1, FP2, FS13,
FS9, FS3, FS4, FS6.
20
POIDS (EN %)
15
10
0
FP1 FP2 FS13 FS9 FS3 FS4 FS6 FS12 FS7 FS15 FS11 FS8 FS14 FS5
FONCTIONS DE SERVICES
Agripperl'éprouvette Mors
Fixerl'éprouvette
Serrer l'éprouvette -Vissage
-Goupil age
FP1 :
Etirerl'éprouvette
Etirer l'éprouvette
FS9
Assurer la liaison parfaite entre le mors
Etre synchrone avec le Suivre le mouvement du mobile et le système du traceur Tige rigide
déplacement du mors mors mobile
mobile
Saisir facilement la
manivelle Porter les gants
FS3
Moleter la manivelle
Faire tourner facilement la
manivelle Appliquer une force à l'extrémité de la Manuellement
manivelle
Exercer facilement un
couple
Tourner dans le sens des aiguilles d'une Manuellement
Réducteur
Couvercle
Couvrir les éléments de
Copeaux
FS4 transmission
Carter
Garantir la
sécurité de
l'opération
Matériau en plastique
Utiliser les vitres de
protection
Verre
Boulons
Ecrous
FS6 Utiliser les pièces
facilement Joints
Faciliter la Vis
maintenance
Nous allons représenter les diagrammes SADT des deux fonctions principales :
Fonction Principale 1 :
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Réglage de mors
Vertical
W C R E
Eprouvette étirée/rompue
Eprouvette Etirer l'éprouvette
Pertes (Chaleurs)
A-0
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Vertical
W C R E
Eprouvette fixée
Eprouvette Fixer l'éprouvette
A1 W R E
A0
O rd re d e l'o p é ra t e u r
E n e rg ie m é c a n iq u e
R é g la g e m a n u e l
O rd re d e l'o p é ra t e u r
E n e rg ie m é c a n iq u e
R é g la g e m a n u e l
W C R E
V e rt ic a l
Mors réglés
Eprouvette Régler les mors
W C R E
A11
Eprouvette
positionnée
Positionner l'éprouvette
entre les mors W C R E
A12
Clés à mors
A1
O rd re d e l'o p érateu r
En ergie m écan iq u e
Réglage m an u el
W C R E
Eprouvette étirée
Eprouvette fixée Actionner la manivelle
Chaleur
A21
A2
Fonction Principale 2
O rd re d e l'o p éra teu r
En erg ie m éca n iq u e
W C R E
Traceur
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Réglage manuel
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Réglage manuel
W C R E
Horizontal
Tableau
positionné
Eprouvette étirée
Positionner le tableau
W C R E
Tableau A1
Traceur
L'opérateur
positionné
Positionner le traceur
W C R E
Traceur
A2
Courbe
L'opérateur Etirer l'éprouvette Chaleur
A3 Bruit
A0
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Réglage manuel
Horizontal
Ordre de l'opérateur
Energie mécanique
Réglage manuel
W C R E
Horizontal
Traceur fixe
Traceur Fixer le traceur
W C R E
A21
L'opérateur
Guider le traceur en Traceur positionné
rotation
A22 Bruit
Mécanisme de guidage en
rotation
A2
O rd re de l'op érateur
Energie m écanique
W C R E
Tableau en translation
Mettre le tableau en
Tableau
translation Bruit
A11
Mécanisme de translation
A1
Classes d’équivalences
: 0 = {0} ; : = {4,5} ; : = {1,2,3} ; : = {9,10,15} ;
: = {11,12} ; : = {14,17} ; : = {6} ; : = {7,13}.
Types de liaisons
L1 = Glissière d’axe Z ; L2 = Liaison linéique ; L3 = Pivot d’axe Y ; L4 = Contact
ponctuel ; L5 = Contact ponctuel ; L6 = Pivot d’axe Y ; L7 = Contact ponctuel ;
L8 = Liaison hélicoïdale d’axe X ; L9 = Pivot d’axe X ; L10 = Liaison linéique ;
L11 = Pivot d’axe Y.
Graphe de liaisons
= ( )
AN : = 3(8 1) 2(10) 0=1
=
Schémas technologique 1
Principe de fonctionnement
L’opérateur tourne la manivelle 1, qui à son tour entraine en rotation le pignon 2
et la poulie I 3. Le pignon 2 entraine la crémaillère 4 en translation, ce qui
permet d’étirer l’éprouvette en déplaçant le porte mors mobile par les liaisons
glissières 5. Ce dernier met en translation la tige 2 qui par une liaison ponctuelle
permet de déplacer le stylo sur un plan. La poulie I 3 quant à elle, par une
transmission poulie-courroie entraine la poulie II 9 en rotation qui met l’arbre I
11 en rotation, à l’aide d’une transmission par engrenage conique, cet arbre
entraîne la vis (Arbre II) 12 en rotation. A l’aide d’une transmission vis-écrou
cette dernière entraine en translation l’écrou 17 sur lequel est fixé notre tableau
12 sur le même plan que celui sur lequel se déplace le traceur 13.
Avantages
- Traçage rapide de la courbe de traction
Inconvénients
Types de liaisons
L1 = Pivot d’axe Y ; L2 = Glissière d’axe Z ; L3 = Contact Ponctuel ; L4 = Contact ponctuel ;
L5 = Pivot d’axe Y; L6 = Pivot d’axe Y; L7 = contact ponctuelle ; L8 = Contact linéique ;
L9 = Liaison pivot ; L10 = Liaison hélicoïdale
Graphe de liaisons
= ( )
AN : = 3(8 1) 2(10) 0=1
=
Schémas technologique 2
Principe de fonctionnement
Avantages
- Utilisation des vérins hydrauliques facilitant l’étirement de l’éprouvette
Inconvénients
Classes d’équivalences
: 0 = {0} ; : = {1} ; : = {2,14,3} ; : = {4} ; : = {9,8,10} ;
: = {11,12} ; : = {19,13} ; : = {18,17}.
Types de liaisons
L1 = Liaison pivot d’axe X ; L2 = Liaison linéaire ; L3 = Pivot d’axe Z ; L4 = Liaison
hélicoïdale d’axe Z ; L5 = Contact ponctuel ; L6 = Pivot d’axe X ; L7 = Pivot d’axe X ; L8 =
Liaison linéique ; L9 = Liaison glissière d’axe Y
Graphe de liaison
= ( )
AN : = 3(8 1) 2(10) 0=1
=
Schémas technologique 3
Principe de fonctionnement
Lorsque l’opérateur tourne la manivelle 1, l’arbre I 2 se met en mouvement
de rotation, et transmet ce dernier aux axes filetés qui sont représentées par les
vis 4 par la roue conique 1 3 et la roue conique 2 16. La rotation des vis 4
entraine la translation du porte mors mobile 5, par un système vis – écrou par
conséquent l’étirement de l’éprouvette. La tige 1 6 liée rigidement à l’écrou va
aussi translater, et entrainer la tige 2 (porte – stylo) 7 en rotation, ce qui permet
le tracé de la courbe ( , ) sur le tableau 15 en translation. Il faut aussi noter que
la rotation de l’arbre I 2 va entrainer la rotation de l’arbre II 11, par conséquent
celle du pignon cylindrique 12 par l’intermédiaire d’une courroie 9. La rotation
du pignon cylindrique 12 va faire translater la crémaillère 13, d’où la translation
du tableau 15.
Avantages
- Moins coûteux ;
- Maintenance facile (démontable) ;
- Manœuvre facile (position et forme manivelle).
Inconvénients :
- Effort physique nécessaire
- Couple résistant important
- Encombrement considérable
I. PRESENTATION DE LA
METHODE D’AIDE A LA DECISION MULTICRITERE
Nous procèderons par une analyse critique pondérée et nous choisirons la solution ayant
le plus grand nombre de points. Les critères suivants lesquels nous allons évaluer les
différentes solutions sont les suivants :
• L’encombrement de la machine (faible encombrement) ;
• Le coût de mise en œuvre (faible coût) ;
• La maintenance de la machine (facilité de maintenance) ;
• Le rendement énergétique de la machine (rendement élevé) ;
• La manipulation de la machine (facilité de manipulation).
Le but pour nous ici est de trouver le meilleur modèle de schéma cinématique. Nous
avons 3 modèles potentiels qui ont été présentés plus haut :
Le tableau ci-dessous nous permet de déterminer l’importance d’un critère par rapport à un
autre suivant l’échelle suivante :
Points Critères
1 Important égale
2 Important modérée
3 Important forte
4 Importance très forte
5 Importance extrême
ENCOMBREMENT DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3
Variante 1 1 2 3
Variante 2 1/2 1 2
Variante 3 1/3 1/2 1
Totaux 1.8333 3.5 6
ENCOMBREMENT DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3 Moyenne
Variante 1 0.5455 0.5714 0.5 0.5390
Totaux 1 1 1 1
Variante 1 1 3 1
Variante 2 1/3 1 1/4
Variante 3 1 4 1
Totaux 2.3333 8 2.25
COUT DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3 Moyenne
Variante 1 0.4286 0.3750 0.4444 0.4160
Variante 2 0.1429 0.1250 0.1111 0.1263
Variante 3 0.4286 0.5000 0.4444 0.4577
Totaux 1 1 1 1
MAINTENANCE DE LA MACHINE
Variante 3 2 3 1
MAINTENANCE DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3 Moyenne
Variante 1 0.3 0.4286 0.2727 0.3338
Variante 2 0.1 0.1429 0.1818 0.1416
Variante 3 0.6 0.4286 0.5455 0.5247
Totaux 1 1 1 1
RENDEMENT DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3
Variante 1 1 3 1/2
Variante 2 1/3 1 1/4
Variante 3 2 4 1
Totaux 1.833 3.5 6
RENDEMENT DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3 Moyenne
Variante 1 0.3 0.375 0.2857 0.3202
Variante 2 0.1 0.125 0.1429 0.1226
Variante 3 0.6 0.5 0.5714 0.5571
Totaux 1 1 1 1
MANIPULATION DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3
Variante 1 1 3 1
Variante 2 1/3 1 1/3
Variante 3 1 3 1
Totaux 2.3333 7 2.3333
MANIPULATION DE LA MACHINE
Variante 1 Variante 2 Variante 3 Moyenne
Variante 1 0.4286 0.4286 0.4286 0.4286
Ici, nous faisons un récapitulatif en créant une matrice de solutions en y insérant les solutions
(variantes) dans la première colonne et les critères de décision dans la première ligne. Nous
utilisons les moyennes calculées précédemment pour remplir la matrice de solutions.
0.261
0.160
Il en ressort de cette analyse multicritère que la variante à adopter dans la suite est la
variante 3 car c’est elle qui correspond le plus aux exigences de notre projet suivi de la
variante 1 après la variante 2.
Dans le chapitre qui suit, il s’agira donc pour nous, de faire une étude de dimensionnement,
suivant le schéma cinématique de la variante 3, de l’ensemble des éléments mécaniques
entrant dans la constitution de notre machine manuelle à essai de traction.
Données de l’éprouvette
Pour parvenir à calculer le couple à l’entrée des axes filetés 4, il est nécessaire que nous
fassions d’abord un calcul de la transmission vis-écrou dans le but de trouver le rendement
de la transmission vis-écrou.
Données initiales :
Nature des hélices : sculpture trapézoïdale, car elle est la plus résistante et la plus
optimale.
le nombre de filet de la sculpture est : =
Le pas de profil de la sculpture = pas du filet est : P = 2 mm (étant donné que nous
avons un seule sculpture)
La force axiale de travail de l’écrou est : =
La course de l’écrou doit être supérieur ou égal à l’allongement maximale de l’acier
, c’est-à-dire c ≥ = 11,25 . On prendra =
Nous travaillerons avec une Vis en acier C40 et un écrou en bronze
×
AN : = , × × . ×
= 18,81 mm
Ainsi D’après la norme ISO 2901, le diamètre moyen standard est donné par :
= = ,
le diamètre extérieur sera : = + 0,5 = 18,81 + 0,5(2) = 19,81
D’où : =
Ainsi, d = 20 0,5(2) = 19
=
Le diamètre intérieur est donné par : =
× × × ,
AN : ≥ . ×
+ 20
≥ 34,58 mm
t (Ѱ) = ×
= , ×
0.033 ; donc Ѱ = , °
= arctg( )
( )
Puisque Ѱ = , ° ≤ = 10.26° alors notre transmission vis-écrou par glissement est auto-
freineuse, ce qui permet de contrôler la transmission.
. × ,
Finalement le rendement est : = ( , , )
= 0,1527
= , %
= ≥[ ]
× ×
= ×
= ×( , )
= 83,19 MPa
,
i= = , ,
= 4,56 mm
×
AN : λ = ,
= 15,78
Nous prendrons pour notre vis un acier de nuance 40 dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Etant donné que la condition : λ < est vérifiée pour notre vis, alors =
Tr = 0,5 Fad2tan( + )
AN: Tr = 0,5×20×19×tan(1,92° + 10,26° ) = 41,01 Nm
= + ,
× ×
AN : σ = , ×( , )
+3 , ×( , )
= 122,78
= 122,78 MPa
On a : [ ] = [ ]
= = 130 Mpa
= ( )
est la force de la sculpture trapézoïdale, = , .
= 1,25 × 20 =
D = 36 mm – diamètre extérieur de l’écrou ;
d = 20 mm – diamètre extérieur de la vis.
× ×
AN : σ = , ( )
= 35,54
= ,
Notre écrou étant en bronze, on a : [ ] = 40 MPa
Etant donné que ≤ [ ] alors la solidité du corps de l’écrou est assurée.
= ( )
Db = 45 mm – diamètre du bord de l’écrou
× ×
AN : σ = , ( ² )
= 34,94
= ,
Etant donné que é ≤ [ ] alors, la solidité du bord de l’écrou est assurée.
×
= ×
× , ×
AN: = × ×
= 3,75
= = , ⁄ = , ⁄
é = ,
,
AN : = ,
= 16,371
= ,
i. Couple de la vis
= =
,
AN : = × , × ,
= 41,7
= ,
Comme le rapport de transmission de la transmission Vis-écrous étant =8
= =
= =
,
AN : = = ,
= 17,053
= = ,
Les couples à l’entrée des axes filetés seront donc :
= =
,
AN : = = × , × ,
= 6,89
= = ,
Notre crémaillère subit une force extérieure F qui représente le poids de l’ensemble plateau et
éléments de liaison ; cette force est de nature radiale F = Fr = P = Mmax g = 9,8
On prendra une force maximale F = 9,8 N
L’effort tangentiel dans la transmission est donné par Ft = Fr / tan (20) = 27N
Cet effort crée sur le pignon un couple C1 = Ft × r = 0,344 Nm
Puissance transmise par le pignon : P1 = C1 × W = Ft × 2 = 0,18 W
Diamètre du pignon : = ⁄ = 400⁄3,14 × 5 = ,
Couple transmis au niveau du pignon : C1 = 0,344 Nm
Vitesse de rotation du pignon : N1 = 5 trs/min
Rendement de la transmission mécanique : = 0,97
Rapport de transmission mécanique : u = 5
Puissance reçue par la crémaillère : P2 =0,174 W
Couple reçu par la crémaillère : C2 = 1,662 Nm
Vitesse de rotation du pignon : N2 = 1tr/min = 200 mm/min
Choix des dentures : dentures droites car efforts transmis faibles, avec un angle de pression
: = °.
Notre transmission devant être assez légère pour faciliter le déplacement du tableau, et
assez dure pour supporter les efforts faibles qui s’exercent dans l’engrenage, nous optons
comme matériau pour notre pignon et crémaillère : le plastique. La masse plus légère du
plastique réduit aussi l’inertie pour une grande efficacité de l’engrenage avec un coût réduit.
Les plastiques les plus utilisés pour engrenages sont : les polyamides et les acétals.
Pour le cadre de notre projet, nous choisissons les polyamides comme matériau, avec les
caractéristiques suivantes :
- = – = HB > HB
Ainsi, les matériaux sont bien choisis pour la denture droite.
N.B : Une crémaillère est une barre garnie de dents. D’un point de vue
mathématique, elle peut être assimilée à une roue dentée (à denture droite ou
hélicoïdale) de diamètre fini. Donc le dimensionnement des systèmes pignons
crémaillères est semblable à celui des engrenages roues-pignons à contact
intérieur.
= 60ncLh
– nombre total de cycles de variations des efforts pour toute la durée de service
Lh = 775,625 heures
– fréquence de rotation (tr/min) ;
– nombre d’engrènement dans les transmissions pour un tour d’une roue dentée ou
nombre de contact simultané au cours du fonctionnement.
- Le nombre équivalent de cycle de notre pignon 1 est :
= 2,326 × 10
- Le nombre équivalent de cycle de la crémaillère est :
= 4,653 × 10
ZR : facteur de rugosité ;
ZV : facteur de vitesse circonférentielle ; pour V(0,08 m/s) ≤ 5 m/s, ZV = 1 ;
ZL : facteur de lubrification ;
ZX : facteur d’échelle, pour D (320 mm) 700 mm, ZX = 1 ;
Nous prendrons = 0.9
Pour le pignon et pour la roue, nous avons < donc dans les deux cas se
déterminera par la relation :
ZN1 = = 1,9081
ZN2 = = 2,3197
= ,
- La contrainte admissible de notre roue est :
σHP2= 420 × 2,319 × 0,9 / 1.1
= ,
= min ( + )
= ,
= ,
- La contrainte de flexion admissible au pied des dents de notre roue est :
= ,
Avec :
: coefficient prenant en considération l’effort dynamique extérieur. Dans le
projet on prend =1;
: coefficient prenant en considération l’effort dynamique apparaissant dans
l’engrenage ;
: coefficient prenant en considération la non uniformité de la distribution des
sollicitations sur la longueur des lignes de contact ;
: coefficient prenant en considération la distribution de la sollicitation
entre les dents par rapport aux erreurs de fabrication.
= , × /
La vitesse circonférentielle nous permet de choisir le degré de classe de précision égal
à nCT = 8 d’après le tableau 4.3.
- Le degré de classe de précision des surfaces des dentures de notre engrenage est :
=
= 0,5ψba ( 1) = ,
Comme notre engrenage est à denture droite et les duretés moyennes H1 et H2 de nos
matériaux sont inférieures à 350HB, il nous revient donc de choisir les valeurs de KHV et KFV
dans le tableau 4.4 page 25 du guide de Machines / Conception : KHβ = 1+ (K°Hβ – 1) KHW
= = 1,312
- Le coefficient de sollicitation lié à la flexion des dents de notre engrenage est :
= = 2,042
×
- L'entraxe aw’ (non normalisé) est : = (u ) × ×
= = × ou ×
= 20,7
La valeur normalisée de la largeur de la roue est =
- La largeur de la couronne dentée (non normalisée) du pignon b1’ est :
′ = 1,12 × = 22,4
( )
= =
=
- le nombre de dents du pignon Z1 est : =
le nombre de dents de la roue Z2 est : = + pour les engrenages cylindriques à
contact extérieur : =
Conclusion : Notre rapport de transmission réel est bel et bien proche de la valeur
préliminaire (U = 5) avec une marge d’acceptabilité de moins de 3%.
±
L'entraxe de votre engrenage est : =m
= 51
La hauteur de dent h est : h = 2,25 × m
= 3,375
= 0,0067 /
La résistance à la fatigue superficielle de notre engrenage est plus petite que la résistance
admissible, donc la condition est Vérifiée pour l'engrenage
σF = Ft × KF × YFS × Yβ × Yε / (bw × m)
Après calcul, on obtient : = 51,8301
= , ≤ = ,
= , ≤ = ,
Ainsi la résistance à la fatigue par flexion de notre engrenage est plus petite que les
résistances admissibles, donc la condition est Vérifiée pour l'engrenage.
RESTRICTIONS CONSTRUCTIVES
Concernant les possibilités de réalisation des paramètres calculés
RESTRICTION 1
La condition 'df1 = 21,75 mm ≥ 1,25 de = 31,875 mm' concernant le diamètre de pied du
pignon est vérifié
RESTRICTION 2
Le diamètre de bout d'arbre de l'arbre de sortie de l'engrenage doit être supérieur à 6,51 mm
L’écart entre les contraintes calculées et la contrainte admissible est calculée selon la
formule :
= ( )/ %
Nous avons bien alors les dimensions calculées peuvent être considérées comme
définitives.
RESTRICTIONS CONSTRUCTIVES :
Force, N Engrenage
Cylindrique
Denture droite
Radiale Fr Fr1 = Fr2 = Ft × tanα = 27 × tan (20°) = 9,827 N
Tangentielle Ft Ft1 = Ft2 = 2000 C/d = 2000 × 0,344/25,5 = 27 N
Normale Fn Fn1 = Fn2 = Ft /cosα = 27 / cos(20°) = 28,73 N
Module , = ,
= =
Nombre de dents du pignon 25,5 =
= =
1,5
Nombre de dents de la 400 =
= =
crémaillère × 3,14 × 1,5
Pas en mm 400 = ,
= =
85
Pas de base en mm = = ,
= 4,7 × 20
Saillie en mm = = ,
Creux en mm = 1,25 = ,
= 1,25 × 1,5
Hauteur de la dent en mm = 2,25 = ,
= 2,25 × 1,5
Largeur de la denture en mm = 10 = 10 × 1,5 =
Epaisseur sous la dent en mm = ( ) = ,
Longueur de la crémaillère en = . =
mm = 85 × 4,7
Distance centré pignon au = ,
primitif crémaillère en mm = =
2 2
25,5
=
2
Distance centré pignon au plan =
d’application de la crémaillère = + +
2
en mm
(1,25 + )+
2
25,5
+ 1,875 + 3,375
2
Données initiales :
Le rapport de transmission de la courroie est = ,
La vitesse de rotation de la courroie est = , ⁄ = , ⁄
Le rendement de la transmission poulie courroie est = 0,95
La puissance que doit fournir l’arbre d’entrée au pignon est donnée par :
0,180
= =
0,95
= ,
,
Le couple équivalent à transmettre sera : = = × , × ,
= ,
= =
a- Nature de la courroie
Il s’agit d’une courroie trapézoïdale
|5,07 4,77|
Δ = 100% ≤ %
4,77
c- Choix de l’entraxe (a) convenable pour la structure de la machine
0,55( + )+ ( )≤ ≤ 2( + )
2 (D1 + D2) = 2 (50 + 250) = 600 mm; 0,55 (D1 + D2) = 0,55 (50 + 250) = 165 mm
171 mm ≤ a ≤ 600 mm
- Calcul de la longueur préliminaire de la courroie (LP)
( )
=2 + ( + )+
2 4
Prenons a = 429 mm (Préliminaire)
AN :
3,14 (250 50)
= 2 × 429 + (50 + 250) + = 1352,31
2 4 × 429
D’après les valeurs normales standard, nous allons prendre LPn = 1400 mm
- Calcul de la valeur de l’entraxe réel (aréel)
1
é = 2 ( + ) + [2 ( + )] 8( )
8
AN :
1
é = 2 × 1400 3,14(300) + [2 × 1400 3,14(300)] 8(200) = 453,47
8
aréel = 453,47 mm
57( )
= 180°
AN :
( )
= 180° ,
= 153,86° ≥ 120° = [ ]; Condition vérifiée
( )
( + )
= 2 4
é
2 2 ( + )
2
AN :
3,14 (200)
1400 (300)
= 2 4 = 469,88
é
2 3,14
2 1400 (300)
2
afréel = 469,88 mm
1,4
= = 22,58 >[ ]
0,062
> [ ] ne garantit pas la durée de vie de la courroie et le respect de cette condition exprime
conditionnellement son fonctionnement pendant 1000 à 5000 heures.
g- Calcul des forces agissantes sur les arbres de la transmission
=2 2 = 4540,52
[ ]=[ ]. . . . . .
AN : [ ] = 0,9 × 1 × 0,92 × 1,05 × 0,9 × 0,975 × 0,85 = 0,64
[ ] = 0,64 / ²
D’où = 2330,64
j- Calculs des efforts du brin tendu et du brin mou
,
Brin tendu : = + = 2330,64 + = 3854,83
,
Brin mou : = = 2330,64 = 806,45
AN : = 365 × 3 × × 10 = 912,5
A la valeur trouvée, il est nécessaire de déduire 15% pour la prise en compte des périodes de
maintenance et jours fériés ; alors on aura :
= , é = ,
1- Choix du matériau
Données initiales :
= 23,625 / – vitesse de rotation du pignon conique ;
= 3,75 / – vitesse de rotation de la roue conique.
Les matériaux du pignon et de la roue sont choisis en tenant compte du coût unitaire des
différents matériaux et de la condition de dureté entre le pignon et la roue
( > ) Pour les dentures hélicoïdales
La nature de la denture de notre engrenage cylindrique est à Denture Hélicoïdale ; Les duretés
des matériaux du pignon et de la roue vérifient la denture hélicoïdale de notre engrenage.
= ×
= 60ncLh
– nombre total de cycles de variations des efforts pour toute la durée de service
Lh ;
– fréquence de rotation (tr/min) ;
– nombre d’engrènement dans les transmissions pour un tour d’une roue dentée ou
nombre de contact simultané au cours du fonctionnement.
- Le nombre équivalent de cycle de notre pignon 1 est :
= 1,09 × 10
- Le nombre équivalent de cycle de notre roue est :
= 174515,625
3- Contraintes Admissibles
ZR : facteur de rugosité ;
ZV : facteur de vitesse circonférentielle, pour V (1,25×10-4 m/s) ≤ 5 m/s, ZV=1 ;
ZL : facteur de lubrification ;
ZX : facteur d’échelle, ZX=1 ;
Nous prendrons = 0,9
= ,
- La contrainte admissible de notre roue est :
= ,
≤ = , ( + )≤ ,
=
- La contrainte de flexion admissible au pied des dents de notre roue est :
= ,
4- Calcul des coefficients de sollicitation
Vm = n1 [T1 /u]1/3/CVm
- Le degré de classe de précision des surfaces des dentures de notre engrenage est :
=
- Les coefficients de calcul de sollicitations sont de la forme : =
° °
= or = 1,8 = √1,8 = 1,34 ≥ 1,2
°
= or = 0,18 + 0,82 = 1,656 = 1,286 ≥ 1,5
= 1,05 = 1,1
- Le coefficient de sollicitation lié à la dureté des dents de notre engrenage est :
= 1,407
- Le coefficient de sollicitation lié à la flexion des dents de notre engrenage est :
= 1,415
= . ′. /[ ]
Conclusion : Notre nombre de transmission réel est bel et bien proche de la valeur
préliminaire (U = 6,3125) avec une marge d’acceptabilité de moins de 3%.
- Vitesse circonférentielle : = ×
Pour le pignon, = ×
= 0,018 /
Pour la roue, = ×
= 0,018 /
.
= × ≤
. . ( )
AN:
σ = 3 × 10 6,89 × 1,407
2,9 × 17,78 × 6,3125 × 0,291(1 0,291) = ,
σ = , ≤ = ,
La résistance à la fatigue superficielle de notre engrenage est plus petite que la résistance
admissible, donc la condition est Vérifiée pour l'engrenage !
= . = 1,34 × 1,05 = 1,407
σ = ≤σ
= = 1,2868 × 1,1 = 1,4
= (3,47 + 13,2)/ = = 19,78 ù =
0,842
= 0,94 + 0,084 = 1,47
× , × , × ,
AN : σ = , × × , × ,
= 108,177
= , ≤ =
σ = ≤σ
= (3,47 + 13,2)/ = =
787,31 ù = 0,021
× , × , × ,
AN : σ = , × × × ,
= 2,59
= , ≤ = ,
Ainsi la résistance à la fatigue par flexion de notre engrenage est plus petite que les
résistances admissibles, donc la condition est Vérifiée pour l'engrenage !
Force, N Engrenage
Conique
Denture hélicoïdale
Radiale Fr Fr1 = Fa2 = Ft1 (tanα.cosδ1 – sinβm.sinδ1) / cosβm = 293,89 N
Tangentielle Ft Ft1 = 2000T1/dm1 = 896,05 N
Ft2 = 2000T2/dm2 = 871,47 N
Axiale Fa Fa1 = Fr2 = Ft1 (tanα.sinδ1 + sinβm.cosδ1) / cosβm = 681,78 N
16. 10 .
=
.
Avec : = 10 N/mm2
,
AN : de = .
= 17,69 mm
d, mm 17 – 22
tcyl, mm 3
tcon, mm 1.5
r, mm 1,5
f, mm 1
AN : dp ≥ 20 + 2(3) = 26
dp = 26 mm
dp est arrondi à une valeur multiple de 5, nous prendrons =
Un paramètre important dans le choix du type de lubrifiant est la vitesse périphérique des
roues dentées, qui a la valeur suivante au niveau du cercle primitif.
Notre réducteur étant constitué de deux transmissions par engrenages, nous calculerons la
vitesse périphérique des roues dentées, pour chaque transmission.
v= (m/s) où n est la vitesse de rotation du pignon conique et dm1 est le diamètre primitif
du pignon.
V=
, × , × ,
AN: = = 0,018
= , /
Etant donné que 0 ≤ v ≤ 0,8 ; alors le type de lubrifiant qui sera utilisé dans les deux
engrenages coniques de notre machine est : la graisse.
A propos du choix du système de graissage, c’est-à-dire la manière d’apporter le lubrifiant
dans la zone d’engrènement, nous choisirons pour chaque engrenage un système de graissage
par immersion (barbotage)
Pour des raisons économiques, nous disposerons d’un seul système de vidange pour notre
machine.
Plan (XY)
Plan (XZ)
D’où, Lh ≥ [Lh] ; par conséquent, le choix des roulements pour l’arbre d’entrée
est correct.
Roulement à bille à contact radial
- Diamètre de tête de l’arbre dp = 30 mm
- Sélection des dimensions des roulements :
Selon le catalogue des roulements des constructeurs, pour le diamètre des arbres au niveau
des paliers (ou diamètre de l’alésage de la bague intérieure) dp = 30 mm, on a : D = 62 mm ;
B = 16 mm ; r = 1,5 mm, selon la série moyenne 2.
- Vérification des roulements choisis :
Les données d’entrée sont les suivantes : dp = 30 mm ; n1 = 30 trs/min ; Fr1 = Fa2 =
293,9 N ; [Lh] = 775,625 h ; Fa1 = Fr2 = 681,78 N
Pour le diamètre du tourillon dp, on a la capacité de charge dynamique C(N) = 19500
N et la capacité de charge statique ; C0 (N) = 11300 N selon la série moyenne 2.
La charge dynamique équivalente dans les roulements est : P = Fr
Calculons la durée de vie de chaque roulement :
Nous avons choisis pour nos différents arbres à savoir : l’arbre d’entrée, l’arbre qui qui
porte la grande poulie de la courroie des clavettes parallèles de type A dont les dimensions
sont données dans le guide du dessinateur.
I. DESSIN DE DEFINITION 2D
poulie
réceptrice
19 Crémaillère PA6/6 Usinage 7500 1 7500
20 Tableau 400mm Bois Usinage 400 1 400
× 300mm ×
5mm
21 Format A3 Bois Achat 150 1 150
22 Courroie Caoutchouc Achat 1500 1 1500
trapézoïdale
23 Tige PA Usinage 300 1 300
24 Barre en Polyamide Usinage 400 1 400
rotation (Porte
tige)
25 Traceur Laiton Achat 1000 1 1000
26 Vitre de Verre / Achat 8000 1 8000
protection plexiglas
27 Roulement à PA6/6 Achat 1500 7 10500
billes à contact
radial
28 Carter Fonte grise Moulage 8000 1 8000
29 Ecrou H Fonte Achat 300 1 300
30 Vis de serrage Achat 150 4 600
(Vis H M12)
31 Pignon de la PA Achat 5000 1 10000
crémaillère
32 Couvercle PA 6/6 Usinage 2000 1 2000
supérieur
33 Vis H M14 - Achat 150 4 600
34 Clavette PA 11 Usinage 1000 7 7000
parallèle de
type A
TOTAL 71 140 000
5- Diagramme PERT
2
1
2
X(0)
B(2)
6- Chemin critique
A–C–E–F–G Durée du projet : 10 jours
7- Ordonnancement
Tij Tj
Ti
i j
T'j
T'i
Marge totale : =
Marge libre : =
CONCLUSION GENERALE
Arrivé au terme de notre projet où il était question pour nous de concevoir une
machine à essai de traction manuelle dans le cadre d’un Bureau d’étude, il en ressort qu’afin
de pallier aux différentes difficultés que l’on rencontre dans le domaine des travaux pratiques
en ateliers dans les établissements scolaires ou centres de formations, à savoir le traçage d’une
courbe de traction = ( ). Nous pouvons rappeler à cet effet que le projet de conception
se déroulera en plusieurs étapes aussi importantes les unes que les autres à savoir une analyse
qualitative et professionnelle consistant à une analyse de l’existant, la conception et le choix
de la solution technologique constructive par la méthode multicritère, dimensionnement, le
chronogramme de production de la machine, le prototypage numérique (modélisation
numérique) qui fait office de preuve de l’efficacité et de la fonctionnalité de la dite machine
et une élaboration de devis estimatif. Donc nous pouvons affirmer avec certitude et bonne
conviction que notre machine sera après conception proprement dit efficace et rentable dont le
cout total s’élève à 145 000 Francs CFA. Mais cette dernière étant complètement manuelle la
question qui laisse à équivoque est celle de savoir si son rendement ne serait pas plus
important et consistant si on avait eu à concevoir une machine qui pouvait être électrique.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
Plan XY
Donnée initiales
AB = CD = D1 = 7 mm (largeur de la denture) ; AI = JD = Rm1 = 7,6 mm (rayon moyen du
pignon conique) ; BC = 50 mm ; DF = 40 mm ; FG = 35 mm ; GH = 30 mm ; Fa1 = 681,78 N ;
Fr1 = 293,89 N ; Ft1 = 896,05 N ; F1 = 3854,83 N ; F2 = 806,45 N ; F = F1 + F2 = 4661,28 N
( )=0 + + + + =0
. + . + . + . . + . + . =0
50 + 97 = 615288,96
( )=0
Supposons que =
50 + 97 = 615288,96
2 + = 5249,06
= = 839,06
= 6927,18
- Détermination des efforts de cohésion
( )= . + ( ) = 1132,95 11054,94
(7) = 3,124
(57) = 53,523
( )= . + ( )+ ( ) = 1972,01 58881,36
(57) = 53,523
(145,66) = 67,327
- 4ième tronçon (DF) : = 64 ≤ ≤ = 104
( )=0
( )= = 2265,9
( )= . + ( )+ ( )+ ( )
(64) = 72,508
(104) = 163,144
5ième tronçon (FG) : 0 ≤ ′ ≤ 35
( )=0
( )= = 4661,28
(0) = 0
( )= = ( )= 4661,28 67917,92
(35) = 163,144
( )= ( ) = 4661,28
( )=| ( )| = 163,144
Plan XZ
Donnée initiales
AB = CD = D1 = 7 mm (largeur de la denture) ; AI = JD = Rm1 = 7,6 mm (rayon moyen du
pignon conique) ; BC = 50 mm ; DF = 40 mm ; FG = 35 mm ; GH = 30 mm ; Fa1 = 681,78 N ;
Fr1 = 293,89 N ; Ft1 = 896,05 N ; F1 = 3854,83 N ; F2 = 806,45 N ; F = F1 + F2 = 4661,28 N
∑ =0 {( ): + + + =0
{2 + =0
( )=0 + + + + =0
. + . + . + . =0
50 + 97 = 57347,2
Supposons que =
50 + 97 = 57347,2
2 + =0
= = 398,244
= 796,488
- Détermination des efforts de cohésion
Nous avons 4 tronçons :
1er tronçon (AB) : 0 ≤ ≤ =7
( )= = 89,05
(0) = 0
( )= = 896,05
(7 ) = 6,272
( )= ( ) = 796,488
( )=| ( )| = 31,859
Dans la section D, on a :
Dans la section F, on a :
Puisque ( ) > ( ), alors la section dangereux est la section F et par suite, le moment
résultant de flexion est = ( ) = 163,144 avec un diamètre de = 30
( ) ( )
Contraintes de cisaillement dû aux efforts tranchants: = ( )=
[ , , )]
AN : = = 7,725
×
Contrainte de cisaillement dû à la torsion : ( )=
× , ×
AN : ( )=
, ×( )
= 2,053
Contrainte de cisaillement équivalente
= ( )+ ( )= ,
La contrainte équivalente dans la section dangereuse F selon le critère de Von Mises est :
= ( + ) + ( )
Où Ktt, Ktf et Kt sont les coefficients de concentration respectivement en traction, flexion et
torsion ; on a :
30
= = 0,85
35
3
= = 0,75
4
D’après l’abaque des coefficients de concentration des contraintes, on obtient les valeurs :
= , ; = , ; = ,
Notre arbre est en Acier C45 avec une limite élastique, Re = 540 MPa
Nous pouvons définir un coefficient de sécurité s = 1,5
La contrainte équivalente sera donc :