Rapport PFE Belmahjoub X Boujendar

Projet de Fin d'Études pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur d'État de l'EHTP
Département : Ponts, chaussées et transport

Option : Ingénierie du bâtiment
Sujet
Coordination, synthèse et phasage BIM des travaux de
construction du palais des congrès de BENGUERIR
Encadré par :
Réalisé par :
LAHLOU Khaled
BELMAHJOUB Abdessamad
CHEDADI Fatima-Zohra
BOUJENDAR Yousra
RAZZI Aissam
Rapport de projet de fin d’étude
Remerciements
Ce n’est pas parce que la tradition exige que cette page se trouve, mais parce que ceux à qui
s’adressent nos remerciements le méritent vraiment.
En préambule à ce rapport, nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux
personnes qui nous ont apportés leur aide et qui ont contribuées à son l’élaboration ainsi qu’à
la réussite de cette expérience fructueuse au sein de SOGEA-MAROC du GROUPE VINCI.
Que Monsieur Mohamed MOHOUT directeur d’exploitation de SOGEA MAROC trouve ici
l’expression de nos sincères reconnaissances de m’avoir accordé ce stage au sein de SOGEA
MAROC.
Mes remerciements s’adressent également à M. GREDER Sylvain, M. EZZAROUALI Jamal
et M. Aissam RAZZI respectivement directeur de travaux, directeur de projet et chef de projet
pour leur encadrement, leur disponibilité, leurs précieux conseils et leur accueil.
Nous remercions du fond de notre cœur Madame ROCHDI Noura et Madame CHEDADI
Fatima-Zohra pour leur assistance tout le long de ce projet. Ce travail n’aurait pas vu le jour
sans sa contribution et son aide.
De même, mes remerciements vont à M. ENMILI Achraf et M. ESSADIKI Atif ainsi qu’à
l’ensemble de leurs équipes, dynamiques, performantes mais surtout humaines, rendant ainsi
notre « séjour » aussi enrichissant qu’agréable.
Un merci spécial à M. EL KASIMI Ismail, M. ZORGANE Othamne, M. ELKAFY Youssef et
M. BOUTOURACH Lahcen qui ont facilité notre intégration, et bien sûr leurs disponibilités,
leurs aides et leurs très utiles conseils.
Un grand merci aussi à tout le personnel et à toute personne ayant contribuée de près ou de
loin à la réussite et au bon déroulement de ce stage.
II
Dédicaces
A mes chers parents

J’ai beau essayer mais je n’ai pas pu trouver les mots pour exprimer mon respect et ma
profonde gratitude envers les meilleurs parents du monde pour l'éducation qu'ils m'ont
prodiguée ; avec tous les moyens et au prix de tous les sacrifices qu'ils ont consentis à mon
égard, pour le sens du devoir qu'ils m’ont enseigné depuis mon enfance
A ma sœur et mon frère en témoignage de ma reconnaissance pour leur amour.
A mon cher binôme chez qui j’ai trouvé l’entente dont j’avais besoin.
A mes chers grands-parents que Dieu ait leurs âmes.
A mes chères grands-mères, mes oncles, tantes, cousins et cousines, pour leur encouragement
et leur soutien.
A mes enseignants auxquels je rends un grand hommage pour leur apport sur mes
connaissances le long du cursus de mes études.
A mes amis et tous qui me sont chers en reconnaissance d’une confiance que les mots ne
sauraient décrire
Boujendar yousra
III
Je dédie ce travail
A mes chers parents
La pudeur m’a longtemps empêchée de vous adresser ces quelques lignes. Et puis le temps
passe, il file même, et je réalise à quel point il est important de vous dire certaines choses.
Du plus loin que je me souvienne, mes souvenirs à vos côtés ont toujours été heureux.
J’espère toujours être à la hauteur de vos attentes et de ne jamais vous décevoir.
Je prie Dieu le tout puissant de vous donner santé, bonheur et longue vie afin que je puisse un
jour vous rendre ne serait-ce qu’un peu de ce que vous avez fait pour moi.
A mon frère et ma sœur
Mes sources de soutien morale et psychique pour votre aide et votre générosité
A ma grande mère pour son soutien continu
A mes chers grands-parents que dieu les bénissent
A toute ma famille pour vos encouragements et votre soutien
A mon amie et binôme pour les moments et les souvenirs partagés ces dernières années
A mes amis
Pour leur aide et leurs conseils très précieux
Je suis là grâce à vous et je serais toujours reconnaissant
Belmahjoub Abdessamad
IV
Résumé
Le palais des congrès à Benguerir est un projet fast track contraints par des délais serrés et des
chevauchements des phases de travail. Ces conditions favorisent l’apparition d’interférences
qui constituent des problèmes majeurs dans la construction. Ces conflits survenant sur le site
peuvent entraîner une série de problèmes qui peuvent avoir un impact énorme sur le projet en
termes de coût et de temps.
Le BIM « Building Information Modeling » est une révolution dans l’industrie de la
construction constitué d’un amalgame de technologie et de processus. Le concept de
"modélisation intelligente" renforce la possibilité de présenter un projet virtuellement avant sa
construction, permettant d'analyser et de planifier les maquettes 3D.
C’est dans cette optique qu’a été menée cette étude, qui s’est attelée à créer et exploiter la
maquette structure du parking souterrain pour planifier et phaser les différentes étapes de
travaux et aussi de formaliser le processus de détection d’interférences puis à identifier les
aspects pouvant être optimisés dans le projet du palais des congres.
Mots-clés : Building Information Modeling, 4D, Interférences spatiotemporelles, phasage, synthèse.
V
Abstract
The Congress Palace Benguerir is a fast-track project constrained by tight deadlines and
overlapping work phases. These conditions favor the appearance of interferences which
constitute major problems in construction. These conflicts occurring on the site can lead to a
series of problems that can have an enormous impact on the project in terms of cost and time.
BIM "Building Information Modeling" is a revolution in the construction industry consisting
of an amalgam of technology and process. The concept of "intelligent modeling" reinforces
the possibility of presenting a project virtually before its construction, allowing the analysis
and planning of 3D models.
It is with this in mind that this study was carried out, which set out to create and use the
structural model of the underground car park to plan and phase the various stages of work.
Also formalize the interference detection process and then identify the aspects that can be
optimized in the convention center project.
Key words: Building Information Modelling, 4D, Time and Space Interferences, Coordination, phasing,
synthesis
VI
TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ....................................................................................................................................... II
DEDICACES ................................................................................................................................................ III
RESUME ..................................................................................................................................................... V
ABSTRACT ................................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 1
PROBLEMATIQUE ET DEMARCHE................................................................................................................. 2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET ..................................................................................................... 3
1 FICHE D’IDENTITE DU PROJET : ........................................................................................................................... 3
2 ORGANIGRAMME DU PROJET : ........................................................................................................................... 4
3 OUVRAGES PRINCIPAUX : .................................................................................................................................. 5
3.1 Parkings P1 & P2 :.................................................................................................................................. 5
3.2 Palais des congrès :................................................................................................................................ 6
4 LA METHODE ORCHESTRA ................................................................................................................................. 8
5 ORGANISATION BIM DU PROJET .......................................................................................................................... 9
5.1 DESCRIPTION DES MISSIONS DES CONTRIBUEURS................................................................................ 9
5.2 ACTIONS DES CONTRIBUTEURS BIM.................................................................................................... 10
CHAPITRE 2: PRESENTATION GENERALE DU BIM ........................................................................................ 11
6 LE CONCEPT GENERAL DU BIM......................................................................................................................... 11
7 LE BIM, UNE REVOLUTION DANS LE SECTEUR DU BATIMENT................................................................................... 12
8 POURQUOI LE BIM ? ..................................................................................................................................... 12
9 QU’APPORTE-T-IL ? ....................................................................................................................................... 13
10 LES CAS D’USAGE DU BIM............................................................................................................................... 13
10.1 La modélisation BIM ....................................................................................................................... 13
10.2 Le calcul .......................................................................................................................................... 13
10.3 Outils métiers .................................................................................................................................. 13
10.4 La visualisation et de contrôle ........................................................................................................ 14
10.5 La collaboration ............................................................................................................................. 14
11 LES DIMENSIONS DU BIM ............................................................................................................................... 14
11.1 BIM 3D : .......................................................................................................................................... 14
11.2 BIM 4D : .......................................................................................................................................... 14
11.3 BIM 5D : .......................................................................................................................................... 14
11.4 BIM 6D : .......................................................................................................................................... 14
11.5 BIM 7D : .......................................................................................................................................... 14
12 LES FORMATS D’ECHANGE ............................................................................................................................... 15
CHAPITRE 3 : PHASAGE DES TRAVAUX DU PARKING DU PALAIS DES CONGRES ............................................ 15
1 PROBLEMATIQUE :......................................................................................................................................... 15
2 LE BIM 4D .................................................................................................................................................. 16
2.1 Visualisation ........................................................................................................................................ 16
2.2 Intégration ........................................................................................................................................... 17
3 PHASAGE DES TRAVAUX DU PARKING DU PALAIS DES CONGRES ............................................................................... 18
3.1 MODELISER LA MAQUETTE STRUCTURE DU PARKING SUR REVIT ...................................................... 18
3.2 Créer les phases de construction ......................................................................................................... 25
3.3 Associer des éléments de la maquette à une phase de construction .................................................. 26
3.4 Modifier les phases .............................................................................................................................. 27
3.5 Utiliser des filtres d’affichages des phases .......................................................................................... 27
3.6 Choisir les graphismes de remplacement ............................................................................................ 28
3.7 Visionner les différentes phases sur la maquette ................................................................................ 29
VII
CHAPITRE 4 : SYNTHESE DES PLANS DU PALAIS DES CONGRES .................................................................... 30

1 PROBLEMATIQUE........................................................................................................................................... 30
2 LES TYPES D’INTERFERENCES ............................................................................................................................ 30
2.1 Les conflits spatiotemporels ................................................................................................................ 31
2.2 Les conflits statiques et dynamiques ................................................................................................... 31
3 IMPACT DES INTERFERENCES DANS LA CONSTRUCTION .......................................................................................... 32
3.1 Impacts sur le coût............................................................................................................................... 32
3.2 Impacts sur les délais d’exécution ....................................................................................................... 32
3.3 Méthodes de détection ........................................................................................................................ 33
3.4 Qu’est-ce que Navisworks ?................................................................................................................. 34
3.5 Détection des clashs du palais des congrès à l'aide de Navisworks Manage ..................................... 35
3.6 Gestion et résolution des clashs .......................................................................................................... 40
3.7 Exemple d’interférences et leur résolution : ........................................................................................ 41
4 CONCLUSION ................................................................................................................................................ 45
CHAPITRE 5 : SUIVI DES TRAVAUX DU PROJET DU PALAIS DES CONGRES ..................................................... 46
1 PARKINGS 1 ET 2 ........................................................................................................................................... 46
1.1 Présentation de l’ouvrage ................................................................................................................... 46
1.2 Préparation de l’exécution des travaux ............................................................................................... 47
1.3 Suivi des travaux .................................................................................................................................. 50
2 PALAIS DES CONGRES ..................................................................................................................................... 55
2.1 Présentation générale ......................................................................................................................... 55
2.2 Préparation de l’exécution des travaux de maçonnerie ...................................................................... 56
2.3 Suivi des travaux de maçonnerie ......................................................................................................... 60
2.4 Procédure d’exécution des travaux de maçonnerie ............................................................................ 61
CONCLUSION : .......................................................................................................................................... 64
ANNEXES : ................................................................................................................................................ 65
1 ANNEXE DU CHAPITRE 2: PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ..................................................................... 65
1.1 Organigramme Vinci :.......................................................................................................................... 65
1.2 Organigramme Vinci Construction : .................................................................................................... 65
1.3 Organigramme SOGEA MAROC........................................................................................................... 66
1.4 Ressources humaines :......................................................................................................................... 66
1.5 Moyens mis à disposition : .................................................................................................................. 67
1.6 Domaines d’activités : ......................................................................................................................... 67
2 ANNEXE DU CHAPITRE 3.................................................................................................................................. 68
2.1 Carnet de la phase 1 : .......................................................................................................................... 68
2.2 Carnet de la phase 15 : ........................................................................................................................ 69
2.3 Carnet de la phase PARKING FINI : ...................................................................................................... 70
3 ANNEXE DU CHAPITRE 5.................................................................................................................................. 71
3.1 Planning coulage du radier :................................................................................................................ 71
3.2 Plannings rotation du matériel de coffrage : ...................................................................................... 72
3.3 Extraits du rapport journalier : ............................................................................................................ 74
3.4 Extrait mode opératoire du système Alphadeck ................................................................................. 76
3.5 Extrait du mode opératoire du système RAPID ULMA ........................................................................ 79
VIII
LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 ORGANIGRAMME DU PROJET .............................................................................................................................. 4
FIGURE 2 VUE SUR L’ENTREE DU PALAIS DES CONGRES .......................................................................................................... 5
FIGURE 3 COUPE LONGITUDINALE DU PARKING .................................................................................................................... 5
FIGURE 4 PHOTO DU HALL D’ENTREE DU PALAIS DES CONGRES ............................................................................................... 6
FIGURE 5 VUE DEPUIS LA SCENE SUR LES GRADINS ................................................................................................................ 7
FIGURE 6 LA ROUE ORCHESTRA DE VINCI ........................................................................................................................... 9
FIGURE 7 REVIT-INFORMATIONS DU PROJET...................................................................................................................... 19
FIGURE 8 REVIT-FONCTION POUR LIER UN PLAN DWG ....................................................................................................... 19
FIGURE 9 REVIT-PLAN IMPORTE ...................................................................................................................................... 20
FIGURE 10 REVIT-FONCTION QUADRILLAGE ...................................................................................................................... 20
FIGURE 11 CARACTERISTIQUES DE LA SEMELLE S1.............................................................................................................. 21
FIGURE 12 TYPES DE SEMELLES ISOLEES DANS LE PROJET ..................................................................................................... 21
FIGURE 13 TYPES DE SEMELLES FILANTES DANS LE PROJET.................................................................................................... 22
FIGURE 14 TYPES DE VOILES DANS LE PROJET .................................................................................................................... 22
FIGURE 15 PROPRIETES DU VOILE V3 .............................................................................................................................. 23
FIGURE 16 VUE EN PERSPECTIVE SUR LE NIVEAU SOUS-SOL DE LA MAQUETTE PARKING .............................................................. 24
FIGURE 17 VUE EN PERSPECTIVE SUR LE NIVEAU SOUS-SOL DU BLOC C DU PARKING 1 ............................................................... 24
FIGURE 18 PHASES DE CONSTRUCTION PARTIE 1................................................................................................................ 25
FIGURE 19 PHASES DE CONSTRUCTION PARTIE 2................................................................................................................ 26
FIGURE 20 ATTRIBUTION DE LA PHASE A L'OUVRAGE CORRESPONDANT .................................................................................. 26
FIGURE 21 FILTRE DES PHASES 1..................................................................................................................................... 27
FIGURE 24 EXEMPLE DE HARD CLASH.............................................................................................................................. 31
FIGURE 25 EXEMPLE DE SOFT CLASH ............................................................................................................................... 32
FIGURE 26 REPERAGE DES RESERVATIONS MISES A JOUR DU PLANCHER HAUT SOUS -SOL DES LOCAUX DUNE .................................. 33
FIGURE 27 VUE EN PERSPECTIVE DE LA MAQUETTE STRUCTURE DU PALAIS DES CONGRES ........................................................... 35
FIGURE 28 REVIT-FONCTION LIER UN FICHIER REVIT ........................................................................................................... 36
FIGURE 29 REVIT - FONCTION LIER UN IFC......................................................................................................................... 36
FIGURE 30 REVIT-LIENS REVIT CHARGES........................................................................................................................... 36
FIGURE 31 VUE EN PERSPECTIVE DE LA SUPERPOSITION DES MAQUETTES DU PALAIS DES CONGRES .............................................. 37
FIGURE 32 COUPE LONGITUDINALE DE LA MAQUETTE ......................................................................................................... 37
FIGURE 33 REVIT - EXPORTER SOUS FORMAT NWC ........................................................................................................... 38
FIGURE 34 VUE EN PERSPECTIVE SUR NAVISWORKS............................................................................................................ 38
FIGURE 35 NAVISWORKS - OUTIL CLASH DETECTIVE ........................................................................................................... 39
FIGURE 36 NAVISWORKS - RESULTAT DE LA DETECTION ....................................................................................................... 39
FIGURE 37 EXEMPLE DE FAUX CLASH ............................................................................................................................... 40
FIGURE 38 NAVISWORKS - RESULTAT DE L'ANALYSE DES CLASHS DETECTES.............................................................................. 40
FIGURE 39 CLASH GAINE X DALLE 1 ................................................................................................................................. 41
FIGURE 43 PROPOSITION DE RESOLUTION DU CLASH GAINE X DALLE ...................................................................................... 42
FIGURE 44 CLASH CHEMIN DE CABLE X VOILE 1 .................................................................................................................. 43
FIGURE 45 CLASH CHEMIN CABLE X VOILE 2 ...................................................................................................................... 43
FIGURE 46 PROPOSITION DE RESOLUTION DU CLASH CHEMIN DE CABLE X VOILE ....................................................................... 43
FIGURE 47 CLASH POUTRE X CONDUITE............................................................................................................................ 44
FIGURE 48 CLASH PROFILE EN ACIER X POUTRE 1 ............................................................................................................... 44
FIGURE 49 CLASH PROFILE EN ACIER X POUTRE 2 ............................................................................................................... 45
IX
FIGURE 50 PLAN D'INSTALLATION DU CHANTIER ................................................................................................................ 46

FIGURE 51 SYSTEME ALPHADECK.................................................................................................................................... 48
FIGURE 52 SYSTEME RAPID ULMA................................................................................................................................. 48
FIGURE 53 REPERAGE SPATIAL DES ZONES DE MAÇONNERIE ................................................................................................. 56
FIGURE 54 REPERAGE DES PORTES ET DES RAIDISSEURS ....................................................................................................... 57
FIGURE 55 PLANNING SPATIAL DES TRAVAUX DE MAÇONNERIE ............................................................................................. 59
FIGURE 56 EXTRAIT DU RAPPORT JOURNALIER - REPERAGE MAÇONNERIE................................................................................ 60
FIGURE 57 DELIMITATION DU PERIMETRE DU MUR............................................................................................................. 61
FIGURE 58 POSE DE LA PREMIERE RANGEE DE BRIQUES ....................................................................................................... 62
FIGURE 59 ALIGNEMENT DES AGGLOS ............................................................................................................................. 62
FIGURE 60 MUR REVETU............................................................................................................................................... 63
X
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 METRE DU PARKING ..................................................................................................................................... 47

TABLEAU 2 CALCUL DU TAUX DE DEPLACEMENT DU BETON DU 11 FEVRIER ............................................................................. 50
TABLEAU 3 CALCUL DU TAUX DE DEPLACEMENT DU BETON DU 16 FEVRIER ............................................................................. 51
TABLEAU 4 CALCUL DU RATIO DE FERRAILLAGE .................................................................................................................. 52
TABLEAU 5 CALCUL DU RATIO DE COFFRAGE...................................................................................................................... 52
TABLEAU 6 CALCUL DU RATIO DE BETONNAGE ................................................................................................................... 53
TABLEAU 7 DEMARCHE DU SUIVI DE LA MAÇONNERIE ......................................................................................................... 55
TABLEAU 8 METRE DE LA MAÇONNERIE ........................................................................................................................... 56
TABLEAU 9 DEDUCTION DES PORTES ET DES RAIDISSEURS .................................................................................................... 57
TABLEAU 10 CALCUL DU TAUX DE MORTIER ...................................................................................................................... 58
TABLEAU 11 CALCUL DU RATIO DE MAÇONNERIE ............................................................................................................... 61
LISTE DES EQUATIONS
ÉQUATION 1 TAUX D’UTILISATION DU COFFRAGE ............................................................................................................... 51

ÉQUATION 2 RATIO DE FERRAILLAGE ............................................................................................................................... 52
ÉQUATION 3 RATIO DE COFFRAGE ................................................................................................................................... 52
ÉQUATION 4 RATIO DE BETONNAGE ................................................................................................................................ 53
XI
Introduction
Nous avons effectué notre projet de Fin d’Études (PFE) au sein de l’entreprise SOGEA Maroc
de l’ensemble VINCI dans leur projet le palais des congres basé à Benguerir.
La ligne directrice de ce rapport est la mise en place d’un environnement BIM pour le travail
collaboratif sur une même maquette des départements structure, fluides et électricité du
bureau d’études.
L'industrie de la construction telle qu’elle est aujourd’hui s'appuie sur des pratiques de travail
qui ont faiblement évoluées depuis près de deux siècles, et ceci malgré les progrès techniques
et technologiques. Parmi ces pratiques obsolètes figurent l’utilisation massive de plans et de
documents en papiers pour générer et partager de l'information, qui est pourtant source
d'erreurs et d'omissions ; et le manque de coordination et de communication entre les
différents acteurs impliqués dans un projet de construction.
Pour remédier à ces problèmes, des plates-formes ont été créé permettant aux différents
intervenants d’un même projet de travailler étroitement et de façon intégrée. Le BIM Building
Information Model est l’outil basé sur l'intégration et la synergie de systèmes autour d'un
modèle virtuel. Bien que le concept de ce dernier ne soit pas nouveau, puisqu'il existe depuis
près de trois décennies, c'est encore une technologie méconnue au Maroc qui tend à s'installer
lentement mais surement dans le domaine de la construction.
Les interférences spatio-temporelles sur chantier sont l’un des principaux problèmes
rencontrés sur un chantier. Les ordres de changement et de résolution de ses conflits
engendrent des dépassements de coûts, des baisses de productivité et de qualité et des retards
importants qui peuvent ultimement déboucher sur des litiges entre les partis.
La meilleure stratégie à adopter serait d’éviter que des conflits ne surviennent pendant la
construction. La détection des clashs et leur correction pendant les phases de conception
constituent par conséquent un point important au sein de projets de construction.
A l’heure actuelle, de nombreux logiciels BIM offrent des fonctionnalités avancées de
détection de conflits. Néanmoins, le BIM est une technologie relativement nouvelle, les
pratiques et les processus qui y sont associés, qui diffèrent de ceux de la CAO 2D
traditionnelle, demeurent encore méconnus des professionnels de la construction. L'objectif de
ce projet d’application est de proposer un plan pour l’analyse, la synthèse, la détection et la
correction des interférences dans un environnement 4D combinant l’aspect géométrique (3D)
et l’aspect temporel.
Problématique et démarche
Le projet du Palais des congrès à Benguerir fait partie du large programme de l’Université
Mohammed VI polytechnique (UM6P) visant la promotion de la région de RHAMNA.
L’ensemble des projets de ce programme s’exécutent en mode fast track, c’est-à-dire que les
différentes phases du projet (conception – études – exécution) se font quasiment en même
temps à cause des délais serrés que le client impose. Ceci nous oblige, tout naturellement, à
adapter nos habitudes pour être assez costaud pour relever le défi, c’est pourquoi l’utilisation
de méthodes qui épaulerons nos efforts s’impose. Et ainsi est l’objet de notre projet de fin
d’études, utiliser le BIM pour réaliser un séquencement des travaux d’élévations des deux
parkings et aussi pour détecter les interférences entre les différents lots du palais des congrès.
Pour aboutir à notre objectif, nous commençons par modéliser les parkings en créant les
familles correspondantes, définissant les cadences journalières pour finir par la réalisation du
planning du phasage des travaux de telle sorte que la rotation des banches soit assurée et qu’il
n’y ait aucun jour où ils ne seront pas opérationnels. Ensuite, par le biais du logiciel REVIT
nous procédons à la superposition des maquettes des différents lots du palais des congrès que
nous utiliserons pour pouvoir détecter les conflits de conception par le logiciel
NAVISWORKS. Cette méthode nous permettra d’optimiser le temps nécessaire pour faire la
synthèse entre les lots. En effet, la méthode traditionnelle qui s’appuie uniquement sur
l’utilisation des plans 2D nécessite beaucoup de concentration et de temps tout en gardant en
tête le risque d’erreurs élevé. Par contre, bien que le temps de préparation des maquettes soit
plus ou moins supérieur à celui qu’on devrait allouer à un plan classique, les logiciels de
coordination et de synthèse livrent un résultat fiable et efficace.
2
Chapitre 1 : Présentation du projet

1 Fiche d’identité du projet :
Maître d’ouvrage
Maître d’ouvrage délégué
Maître d’œuvre
Architecte
Laboratoire
Contrôle technique
Bureau d’étude
GO/SE
Plomberie et Electricité et Lot technique
Charpente métallique
SCÉNOGRAPHE
Reprise des travaux Janvier 2022
3
2 Organigramme du projet :
Figure 1 Organigramme du projet
4
3 Ouvrages principaux :
Figure 2 Vue sur l’entrée du palais des congrès
3.1 Parkings P1 & P2 :

Il s’agit de deux parkings souterrains symétriques par rapport au palais des congrès et destinés
à recevoir les voitures des invités, couverts par une couche de terre végétale.
Figure 3 Coupe longitudinale du parking
5
3.2 Palais des congrès :
Le palais des congrès s’appréhende dans un premier temps depuis sa façade donnant sur le
parc central, tournant le dos au bâtiment administratif, face à la « Menara », grand bassin
d’eau, espace de promenade et de représentation, alimentant la flore du parc. L’entrée
principale accessible depuis un large parvis au sol clair revêtu de pavés de béton.
Figure 4 Photo du hall d’entrée du Palais des congrès
Le hall d’entrée d’une hauteur sous plafond d’environ 13 mètres est clair, réfléchissant
délicatement la lumière affluant des larges parois vitrées de la façade principale car revêtu de
marbre beige poli. Le hall d’entrée s’étend sur toute la périphérie du volume central
hébergeant le grand auditorium. Il est destiné à accueillir des expositions, des zones de
rencontre et de restauration. Cette espace en forme de « U » connecté aux extérieurs des
jardins est entièrement flexible car libre de cloisons compartimentant l’espace. Il peut ainsi
changer de silhouette en fonction des évènements. Les éléments fixes sont les bars et bornes
de réception du bar et du restaurant.
L’accès à la grande salle se fait en traversant l’épaisseur de l’escalier monumental de marbre
parallèle à la façade pour rejoindre sa partie basse. L’ascension par l’escalier mène à la partie
haute et aux balcons de la grande salle.
6
Figure 5 Vue depuis la scène sur les gradins
L’intérieur de la salle est revêtu de parquet en bois de chêne au sol ; les murs et le plafond de
panneaux de bois acoustiques ou de stucco de couleur beige et terre. Les 5 premières rangées
de fauteuils sont escamotables, laissant ainsi une flexibilité d’aménagement, adaptable selon
les représentations. Les rideaux de scène sont en velours blanc. Cette salle possède une
capacité d’accueil de 2.000 personnes.
La fin de l’ascension de l’édifice mène à la salle haute ; espace de réception, de banquet ou de
cocktail. Des poutres courbes métalliques portent la toiture et permettent de maintenir
l’espace libre de tout obstacle. La vue sur le paysage depuis l’intérieur est ainsi panoramique.
Toutes ses façades sont vitrées et le plafond revêtu de stucco beige dessine une élégante
courbe. Les sols sont en marbre beige et le mobilier en bois et métal revêtu de tissu.
L’éclairage est discret, composé par l’intégration d’appliques métalliques. Il est possible
d’accéder à la terrasse-jardin par les 4 façades de la salle haute.
7
4 La méthode Orchestra
Pour accompagner et anticiper les évolutions de ses métiers sans rien perdre de ses
fondamentaux, VINCI Construction France améliore en continu ses process et ses méthodes,
intègre le numérique et développe l’intelligence collective au service de ses projets et de sa
performance globale.
Démarche d’amélioration continue, la “roue Orchestra” a continué de tourner en 2014. À
la fois état d’esprit, méthode de travail, intégrateur naturel d’innovations, vecteur de
transmission de valeurs et d’approches des métiers, Orchestra a doté VINCI Construction
France d’un projet d’entreprise qui façonne, année après année, toute son organisation. «
L’objectif d’Orchestra est multiple. Au final, il s’agit de construire un groupe cohérent dont le
leadership est durablement garanti par la valeur ajoutée collective. Sous un aspect plus
pragmatique et plus immédiatement opérationnel, en cette période d’environnement
concurrentiel exigeant, Orchestra doit être pour toute l’entreprise le gage de la gestion de ses
risques, de l’optimisation et de la maîtrise de ses projets », affirme Hugues Fourmentraux,
directeur général adjoint en charge de la direction opérationnelle Grand Ouest. « L’enjeu est
aujourd’hui, au-delà des disparités qui subsistent encore, de faire converger toutes les entités
dans la “culture Orchestra”, ajoute Hugues Fourmentraux. Les réorganisations en cours ou à
venir doivent s’y employer pour offrir à Orchestra le biotope qui lui permettra tout à la fois de
s’enraciner en profondeur et de s’épanouir dans les actions quotidiennes : non dans une
optique de contrainte, mais pour donner à chacun, dans tous les métiers, un socle structurant
qui dynamise l’intelligence collective et soutient la performance globale ».
La base de données SAFE (savoir-faire entreprise) a pris une nouvelle dimension avec la
création d’un répertoire national de fiches partagées et validées par une structure associant les
directions Méthodes de chacune des directions déléguées. Pour chaque type d’ouvrage, ces
fiches décrivent les modes opératoires standards et spécifiques. Afin que ce référentiel soit
réellement partagé, un système original de validation par les “pairs” a été mis en place, Le
dispositif prend la forme d’un réseau social qui s’inspire du mode de révision des articles
scientifiques. Grâce à une plateforme collaborative conçue par la direction des Systèmes
d’information (DSI), chaque fiche est contrôlée en ligne par ce réseau de 22 directeurs
Techniques, Méthodes et Prévention représentant les directions déléguées. Ce réseau constitue
les prémices d’un dispositif de validation et d’appropriation du socle sur l’ensemble du
territoire. Partager un même référentiel de rigueur Également imaginé et développé en interne,
le chantier virtuel SITE est, quant à lui, un outil de simulation en 3D qui permet à l’utilisateur
de se projeter dans un chantier référence de VINCI Construction France. Plus encore, il s’agit
d’un outil opérationnel relié aux services Méthodes et Matériels, mais aussi Achats, Juridique,
Ressources humaines, etc., de chaque direction déléguée, qui préfigure le fonctionnement
interconnecté de demain.
L’année 2014 a vu par ailleurs démarrer les tests opérationnels du nouveau logiciel
d’études DPGF (du prix à la gestion financière). Cet outil conçu par les équipes de la DSI
renforcera la dynamique Orchestra en décloisonnant Études de prix et Exécution. Il permettra
de faire travailler ensemble, sans discontinuité, les études et les travaux dans un
environnement Orchestra orienté chantier, d’améliorer la fiabilité de gestion et l’optimisation
de la valeur ajoutée de chacun. Un processus continu qui s’appuiera, bien sûr, sur les dossiers
d’engagement et de suivi Études et Travaux, et tout particulièrement sur les notes
d’hypothèses Méthodes et Structures. Tous ces outils ont été conçus pour être dès à présent
compatibles avec la maquette numérique de projet, ou Building Information Modeling (BIM),
dont l’usage se multiplie et se rationalise.
8
Figure 6 La roue Orchestra de Vinci
5 Organisation BIM du projet

Dans ce projet, le BIM n’a pas été fait selon les règles de l’art. En effet, le client n’a pas défini
un cahier de charges censé définir leurs attentes, ceci nous mène à conclure que la volonté
était d’avoir des maquettes du projet pour la forme plus qu’autres choses. Néanmoins, les
équipes de SOGEA ont pris l’initiative de rédiger une convention BIM dans le but de réunir
les tous collaborateurs et créer un environnement de collaboration pour profiter des avantages
du processus en phase exécution.
5.1 Description des missions des contributeurs

Les contributeurs BIM sont les auteurs d’au moins un modèle d’informations pris en compte
dans au moins un des processus BIM définit par le protocole BIM du projet. Chaque
contributeur BIM est responsable de son propre modèle BIM, et du niveau d’information
exigé par le Maître d’Ouvrage. Un contributeur BIM désigne une entité produisant un ou
plusieurs modèles numériques du projet en phase de conception ou d’exécution. Chaque
contributeur BIM devra réaliser, renseigner et tenir à jour sa ou ses modèles durant toute la
phase du projet. Le modèle final devra correspondre fidèlement à l’état d’achèvement des
travaux. Les acteurs de l’opération au cours des différentes phases auront à bâtir et à
renseigner le modèle. La maquette numérique sera tenue à jour durant toute la durée du projet.
Il est donc essentiel de veiller à disposer d’un format d’échange et d’un environnement simple
de logiciels afin de faciliter les échanges d’informations au cours de la vie du projet et donc
de la maquette.
9
5.2 ACTIONS DES CONTRIBUTEURS BIM

Les actions de chaque contributeur BIM sont détaillées sur le schéma ci-dessous.
Le BIM Manager a pour mission de gérer le processus BIM, coordonner les données,
contrôler les modèles et mettre en place la collaboration. Les coordinateurs, responsables d’un
lot chacun, doivent assurer la coordination 3D et la qualité des modèles. Et finalement les
modeleurs se chargent de la création des modèles.
10
Chapitre 2 : Présentation générale du

BIM
1 Le concept général du BIM
Le BIM correspond au sigle anglais : Building Information Modeling. Bien que son nom
contienne le mot « building », le processus ne se limite pas aux bâtiments mais concerne tout
l’univers de la construction et englobe le cycle de vie d’un ouvrage depuis sa création jusqu’à
sa déconstruction et le recyclage de ses matériaux. Avec le BIM, nous pouvons désormais
structurer, produire, gérer et visualiser plusieurs données.
De nos jours, de plus en plus d’architectes, d’ingénieurs, et d’acteurs en construction
travaillent en BIM. Les tendances globales du BTP rendent les projets d’architecture et
d’ingénierie plus complexes tandis que les technologies permettent à ces professionnels de
travailler de manière plus efficace et rapide et c’est ici que le BIM entre en jeux. Le BIM est
un processus intelligent s’appuyant sur une maquette numérique qui connecte les
professionnels de la filière afin qu’ils puissent concevoir construire et gérer bâtiments et
infrastructures de manière plus efficace ceci est le BIM Building Information Modeling.
Avec le BIM Les concepteurs créent des modèles 3D intelligents et renseignés qui intègrent
des informations comprenant des caractéristiques et propriétés physiques et fonctionnelles des
matériaux et éléments qui composent le bâtiment ou l’ouvrage. La puissance du BIM permet
aux architectes, ingénieurs et entreprises de construction de collaborer à travers des modèles
coordonnées donnant ainsi à chacun de meilleures informations sur la qualité de leur travail
dans le contexte global du projet en temps réel qui le rend plus collaboratif et plus productif.
Les données dans les modèles définissent les éléments de conception, établi les
comportements et fixe les relations entre les composants. Toute modification effectuée dans
une vue est répercutée sur tous les éléments du modèle, plan, coupe façade nomenclature de
quantité, vue 3d …
On peut utiliser les informations du modèle pour améliorer le projet avant qu’il ne soit
construit. Ainsi on peut également obtenir une approbation et une validation des parties
prenantes plus rapidement grâce à la visualisation photo-réaliste, communiquer les intentions
de conception sur le chantier et plus important encore, préserver l’intelligence du modèle
depuis l’esquisse jusqu’à la construction est la clé du succès. Le BIM apporte des
informations critiques sur la constructibilité du projet, améliorant ainsi l’efficacité lors de la
phase chantier. Le BIM apporte aussi des informations sur l’utilisation la maintenance future
du bâtiment ou de l’ouvrage. Les maitres d’ouvrage peuvent s’appuyer sur le BIM pour faire
de la maintenance, assurer le suivi et la gestion de leur patrimoine, anticiper les rénovations
futures ainsi que la déconstruction éventuelle du bâtiment.
11
2 Le BIM, une révolution dans le secteur du bâtiment

Apparu il y a plusieurs décennies, le BIM fait de plus en plus parler de lui. Accueilli
par certains comme une réelle évolution du BTP, il signe un tournant vers le numérique pour
un secteur pilier de l’économie nationale. Guidé par les tendances globales, le marché de
l’architecture et l’ingénierie de la construction est en pleine mutation. Les entreprises qui
souhaitent gagner plus de contrats, livrer des projets de grande qualité et concevoir des
bâtiments et des ouvrage plus performants, doivent s’appuyer sur une méthodologie et un
processus fort collaboratif et efficace qui a pour nom BIM. Véritable révolution dans le
secteur du bâtiment, le BIM va vite devenir un élément indispensable pour rester performant
et compétitif dans ce domaine
3 Pourquoi le BIM ?
Réfléchissons aux différents usages de la technologie. Désormais quasiment tout le monde
dispose d’un smartphone ou une tablette pour consulter sa messagerie électronique, marquer
sa présence sur les réseaux sociaux et aussi pour garder un œil sur les dernières informations.
En observant le monde qui nous entoure, nous pouvons voir que tout est en train de devenir
numérique. Et au lieu d’essayer de résister à cette vague, nous pourrions plutôt nous
demander quelles sont, parmi nos activités, celles qui ne font pas encore appel aux
technologies numériques d’une manière ou d’une autre.
En fin de compte, l’ère du numérique emporte aussi l’industrie de la construction. À
l’évidence, ce changement de format procure un tas d’avantages. Du dessin assister par
ordinateur au BIM, le progrès est remarquable. Avec le BIM, les méthodes de travail
diffèrent ; les documents papier sont écartés pour une base de données intégrée. Désormais,
les architectes et les ingénieurs modélisent plutôt qu’ils ne dessinent les bâtiments.
Cependant, ce qui compte vraiment lorsqu’il s’agit de passer au numérique, ne se limite pas
au changement concret de format physique, la raison de tous ces avantages, mais aussi à ce
que la technologie numérique permet de faire avec les données. Les implications sont
profondes et l’approche évolue considérablement.
On peut parler d’informations ou de données liées à l’objet. C’est de la modélisation de
l’information. Dans la partie qui nous concerne, nous modélisons l’information relative au
processus de construction, qu’il s’agisse d’infrastructures, de génie civil, d’un gratte-ciel ou
d’un plan d’urbanisme.
Enfin, le client, l’utilisateur final et les gestionnaires d’installations peuvent prendre de
meilleures décisions concernant la conception, plus tôt dans le processus, ce qui signifie que
l’équipe de projet a davantage d’opportunités de coordination, de collaboration et de gains
d’efficacité dans la production.
12
4 Qu’apporte-t-il ?
Le BIM a un large et varié bouquet d’impacts sur le flux de production d’un projet. En voici
quelques apports :
• Facilite la conception : c’est dans cette phase du projet que le processus limite le plus
le gaspillage de temps et d’efforts. Dès les esquisses initiales basées sur les
informations recueillies auprès des clients à la sélection des produits et aux décisions
techniques, le BIM facilite la conception. Il améliore l'efficacité de la conception en
utilisant des objets existants avec des propriétés et des relations intégrées, telles que
des informations sur les coûts du modèle principal, les chiffres relatifs à l'empreinte
carbone, les données de production des fournisseurs et les spécifications de
performances.
• Simplifie la coordination : la construction numérique réunie tous les intervenants
autour d’une unique source d’informations, ceci rend la gestion de tous les données,
les représentations graphiques et les dimensions du projet plus simple. Le BIM facilite
la coordination entre les contenus graphiques et non graphiques.
• Sécurise davantage la construction : l’amélioration de la sécurité fût un des
principaux intérêts du BIM. Il s’agit de la sécurité au chantier et de considérer les
potentiels problèmes, sans oublier la prise de décision rapide et précoce privilégiant
santé et sécurité.
• Analyse la consommation d’énergie : Les bâtiments à fort taux d’occupation et les
infrastructures actuelles nous coûtent chères à exploiter, surtout ces derniers temps où
ls prix du gaz, du pétrole et de l’électricité ont augmenté. Pour un actif bâti, les
variables sur lesquelles nous pouvons agir pour songer à faire des économies
concernent plutôt celles liées à l’exploitation à l’état opérationnel qu’aux coûts de la
conception et la construction.
• Gère et entretient l’actif bâti : Une autre approche de la conception de modèles de
données consiste à considérer la nécessité d'intégrer toutes les informations dans la
représentation numérique d'un actif physique, afin que sa gestion et sa maintenance
puissent être garanties à long terme. Il faut se focaliser sur les résultats et les
informations dont vous aurez besoin plus tard, tout au long de la vie du projet. Pour la
construction d'un bâtiment, nous n’aurons plus besoin de plusieurs plans mais que
d’une maquette numérique intégrée.
5 Les cas d’usage du BIM

5.1 La modélisation BIM
Un outil de modélisation est un logiciel qui permet non seulement de dessiner en 3D mais
surtout d’identifier et caractériser les objets créés avec différentes informations.
5.2 Le calcul
Ces outils sont en général utilisés par les bureaux d’étude pour réaliser les différents calculs
liés à la conception du bâtiment ou lors de la construction de celui-ci, en structure, en CVC,
en thermique, ou en électricité…
5.3 Outils métiers

Les logiciels métiers, tout comme les logiciels de calculs, sont des outils plus spécifiques qui
correspondent à une fonction donnée pour un corps de métiers défini.
13
5.4 La visualisation et de contrôle

Ces outils permettent des actions spécifiques selon leur configuration, comme la détection
d'interférences, la visualisation, etc. Ces applications ne peuvent pas, en principe, faire des
modifications au modèle 3D original. Toutefois les résultats peuvent parfois être exportés vers
d'autres applications.
5.5 La collaboration
L’interopérabilité est la capacité d’un système ou d’un produit à travailler avec d’autres
systèmes ou produits sans un effort particulier de la part de l’utilisateur.
L’IFC est un format ouvert, élu comme standard international, nécessaire à l’échange de
modèles et de contenu d’information. Il est destiné à l’échange d’informations au sein d’une
équipe de projet et entre différents logiciels, pendant le développement des phases de
conception, de construction, d’exploitation et de maintenance.
6 Les dimensions du BIM

6.1 BIM 3D :
Il s’agit des trois dimensions nécessaires à la représentation d’un volume. C’est simplement
un modèle tridimensionnel du bâti permettant la visualisation améliorée de l’ensemble du
projet, la communication rationalisée et le partage des attentes de conception, la collaboration
facile entre plusieurs équipes quel que soit leur domaine d’expertise et la réduction du nombre
de reprises et de révisions grâce à une transparence totale dès le début.
6.2 BIM 4D :
Cette quatrième dimension est le temps, les avantages que cette dimension apporte sont
l’amélioration et l’optimisation de la planification, la coordination transparente entre les
différents intervenants, une meilleure préparation en termes de prochaines étapes à chaque
étape de construction et l’amélioration de la sécurité et du partage dans le but d’éviter les
retards couteux.
6.3 BIM 5D :
La cinquième dimension représente tout ce qui est relation au coût et au suivi budgétaire. Les
apports de cette dimension sont la visualisation des coûts en temps réel, le dénombrement
automatique des éléments associés à un projet, l’analyse budgétaire simplifiée et la
minimisation des retombées budgétaires.
6.4 BIM 6D :
La sixième dimension permet de reporter les performances du bâtiment ; l’analyse de la
consommation d’énergie et les estimations énergétiques aux étapes de conception initiales.
Cette approche permet de réduire la consommation d’énergie à long terme, une prise de
décision plus rapide et plus précise et une meilleure gestion opérationnelle du bâtiment.
6.5 BIM 7D :
La septième dimension concerne la gestion de la maintenance et de l’exploitation du projet.
Ceci permet d’optimiser la gestion des actifs et des installations, de changer et de réparer
facilement et de simplifier le processus de maintenance.
14
7 Les formats d’échange

7.1.1 IFC (Industry Foundation Classes)
L’IFC est un modèle de données structurées :

– permettant de partager les informations liées à la construction et à la gestion de patrimoine ;
– entre diverses applications utilisées dans le domaine de la construction ;
– orienté objet ;
– de spécification neutre et ouverte, open source, non contrôlé par un éditeur particulier.
Ce format d’échange standard est utilisé dans le cadre d’un travail BIM et contient pour
chaque objet de la maquette :
– sa géométrie ;
– les caractéristiques qui lui sont rattachées ;
– les relations avec les autres objets de la maquette…
Pour que l’ifc soit efficace, il faut que les principales applications en BIM soient capables
d’importer et d’exporter au format IFC. Les logiciels compatibles avec le format IFC sont
recensés par Building Smart, qui, parallèlement, fait certifier.
7.1.2 BCF (BIM Collaboration Format)
Le format BCF (BIM Collaboration Format) est le format des notes et commentaires IFC. Les
fichiers BCF, très légers, permettent d’envoyer des commentaires, éventuellement
accompagnés d’une vue, ou d’une sélection d’éléments de la maquette IFC. En effet avant le
format BCF, les utilisateurs qui désiraient échanger sur les problèmes d'échanges de données,
de détection de conflits ou des demandes de modifications sur la maquette, devait s'envoyer le
modèle au complet. Le receveur du modèle devait lui comparer avec la version précédente
afin de bien être sûr de voir tous les changements. Pas la manière la plus efficace on s'en
doute. Le format BCF permet maintenant également d'y attacher en plus des commentaires et
des vues. Aussi riches que les fichiers IFC, les fichiers BCF contiennent toutes les
informations de traçabilité : auteur, date, version.
7.1.3 Les plateformes collaboratives
L’Environnement de Données Commun (CDE, Commun Data Environment) fournit une

source d’informations centrale et unique pour le projet. La plateforme collaborative permet de
centraliser, gérer et distribuer des informations et des données graphiques et non graphiques.
Elle permet aux différents intervenants d'un projet de collaborer dans un environnement géré.
Les Environnements Commun de Données BIM :
• Seule source d’information dans un projet
• Utilisée pour collecter, gérer et partager tout document/ donnée du projet
• Pour tous les intervenants du projet
• Seule source de « Vérité » dans le projet
Chapitre 3 : Phasage des travaux du

parking du Palais des congrès
1 Problématique :
15
Le projet du palais des congrès de Benguerir comporte deux parkings sous terrains en
symétrie ayant les mêmes dimensions et les mêmes éléments structuraux. Ce chapitre traite le
phasage de ces éléments structuraux notamment les poteaux et les voiles sur le logiciel Revit.
Comme il s’agit d’un projet fast-track nous avons eu besoin d’un planning détaillé de la
réalisation des gros œuvres pour ces ouvrages, précisant la cadence, les dates et en prenant en
considération le matériel disponible pour effectuer ces travaux. C’est ainsi que nous avons
réalisé un phasage comportant les rotations des banches et des cylindres de coffrage pour les
poteaux, une solution rapide et efficace pour mieux visualiser les étapes de réalisation des
travaux. Nous avons commencé par la réalisation de la maquette 3D du parking, qui n’était
pas réalisée au préalable pour qu’ensuite nous puissions entamer le phasage et réaliser une
maquette méthode détaillant la procédure des travaux.
2 Le BIM 4D
Le BIM 4D est le résultat de la liaison d’un Building Information Model en trois dimensions
(3D) et le temps qui est la quatrième dimension. Il représente un modèle numérique du projet,
en plus d’incorporer les informations contenues dans un échéancier de projet.
La CAO 4D est un outil :
• De visualisation
• d’intégration
• d’analyse
2.1 Visualisation
La CAO 4D permet de visualiser la réalisation des composantes du modèle 3D étape par étape
en fonction du temps. Cette visualisation évite Toute incompréhension et mauvaise
interprétation du calendrier par toutes les parties est donc elle minimise les Problèmes de
connexion. En se basant sur le même modèle 4D, les intervenants peuvent mieux comprendre
la logique derrière l’échéancier. Une meilleure perception de ce dernier permet de détecter
d'éventuels problèmes et Contradictions dans la logique d'activité. Ces problèmes seront
également exposés dans le processus de conception du modèle 4D. En effet, les concepteurs
doivent traiter des problèmes non résolus ou non. Détecté dans l’échéancier.
L'une des tâches les plus importantes du planificateur est la détermination de la séquence
d’activités à adopter afin de distribuer le plus efficacement les ressources et d’utiliser de
manière optimale l’espace disponible, souvent limité. Pour tirer le meilleur parti de l'espace
limité et en plus de communiquer visuellement les dépendances temporelles entre Activités,
les modèles 4D montrent les conditions spatiales du chantier, dans le bâtiment. C'est une
caractéristique importante de ces modèles qui permet de détecter les collisions spatio-
temporelles. Les Outils de planification traditionnels ne permettent pas le repérage de tels
conflits. Bien qu'ils mettent au clair les dépendances temporelles, on note que les interférences
qui peuvent se produire entre deux activités partageant un même espace ne sont pas
représentés et ne peuvent être détectés. Si ces conflits ne sont pas repérés durant la
planification, il en résulte souvent un échéancier trop optimiste et des dépassements de coûts
en raison d’estimations irréalistes.
Les mises à jour en construction sont inévitables. Une fois le changement décidé, il doit être
inclus dans le calendrier. Les délais sont ainsi mis à jour régulièrement à cet effet. La
16
construction est séquentielle, donc les retards dus à des changements dans une activité
entraînent des retards dans les activités suivantes. Grâce au modèle 4D, les planificateurs
peuvent voir rapidement l'impact des changements en visualisant les activités et les
composants concernés.
2.2 Intégration
L'un des principaux obstacles à la conception du projet et à la collaboration pendant la

construction est dû au processus de construction traditionnel et aux canaux d’échange
d’informations. L'industrie de la construction s'appuie fortement sur la sous-traitance à des
entrepreneurs spécialisés. Par conséquent, la qualité de la communication entre un grand
nombre de participants est très importante pour la réussite du projet. Cependant, la réalité est
très différente car le processus est fragmenté en séquence.
Les informations utilisées par les concepteurs et les constructeurs manquent de
standardisation et de cohérence. Les experts de différentes disciplines interprèteront
différemment les dessins 2D et peuvent ne pas être conscients des contradictions.
Les modèles 4D peuvent être utilisés comme un outil pour surmonter les limites des dessins
2D en intégrant des informations dans une plate-forme unique. Le concepteur et le
constructeur peuvent travailler sur le même modèle en visualisant le modèle 4D, éliminant
ainsi le besoin de dessins séparés. En effet, les informations de forme et de délais sont
transmises via le même support.
Les modèles 4D sont, en particulier, utiles pour fournir une rétroaction sur la conception du
bâtiment à partir de la construction. Si le modèle 4D est réalisé dans les premières phases de
planification du projet, le planificateur étudierait les éventualités par rapport aux méthodes de
construction les plus efficaces d’un point de vue cout et temps. D’un autre côté, il peut faire
une rétraction sur la conception en réalisant des études de faisabilité et déterminer quelle
conception est la plus adaptée à la méthode construction retenue.
En créant un modèle 4D, les constructeurs peuvent évaluer et vérifier l’échéancier, mais aussi
détecter les restrictions de conception qui obligeraient l’échéancier à être séquencé d’une
autre manière. Ainsi, le modèle 4D peut être utilisé comme outil de collaboration pour
accroitre la construction entre les entités de conception et de construction.
En créant un modèle 4D, les constructeurs peuvent non seulement évaluer et revoir les
plannings, mais également identifier les contraintes de conception qui nécessitent être
séquencés différemment. Par conséquent, les modèles 4D peuvent être utilisés comme un outil
de collaboration pour améliorer la construction entre les entités de conception et d'ingénierie.
2.2.1 Analyse
La détection de conflits spatio-temporels potentiels dans le planning permet au planificateur

de l’affiner pour qu’il se rapproche au maximum du réel. Le bilan mettrait au clair les
congestions d’espaces de travail qui affecteraient le rendement des collaborateurs.
L’anticipation et la prévention de tels conflits peuvent minimiser des couts pouvant être
élevés durant la réalisation.
Malgré les efforts des nombreuses entreprises pour mettre en place des programmes de
prévention pour protéger leurs employés, prévoir les zones dangereuses sur le chantier
demeure une tâche difficile par rapport aux cadres du projet. En effet, les projets de
construction sont uniques par nature et les accidents sont principalement dus à une erreur
humaine. En visualisant le modèle 4D, le chef de projet peut identifier les zones où des
17
accidents peuvent se produire et prendre des précautions (telles que des panneaux). Plus
important encore, les chefs de projet peuvent utiliser ces modèles pour surveiller les heures et
les lieux des employés et analyser comment les équipes individuelles s'influencent
mutuellement et créent des situations dangereuses. Une fois ces problèmes identifiés, vous
pouvez les replanifier en déplaçant les activités simultanées.
L'une des contraintes auxquelles les constructeurs sont confrontés lors de l'allocation des
ressources et de l'équipement est la disponibilité de l'espace de travail. La plupart d'entre eux
sont dominés par de gros appareils et matériaux. Cela peut perturber le terrain et limiter la
mobilité des équipements et des équipes.
La gestion des espaces de travail crée particulièrement des casse-têtes dans le cas des projets
urbains. Dans certains de ces projets, les gestionnaires ne peuvent travailler que dans l'espace
occupé par le bâtiment. Le BIM 4D vous permet de gérer ces espaces en incorporant dans
votre modèle des informations sur les structures temporaires, les zones de montage, les voies
d'accès et les lieux de stockage des matériaux ou des équipements. Les décideurs pourront
voir quand et où l'espace est disponible et occupé, et gérer le site en conséquence.
3 Phasage des travaux du parking du Palais des congrès
• La représentation du phasage sur la maquette numérique du projet permet de :
➔ Vérifier la cohérence du phasage

➔ Mettre en page un carnet de phasage avec des vues en plan, en élévation et en 3D
• On peut utiliser cette méthode à différents degrés d’avancement de l’étude du projet :
➔ Phasage général du projet

➔ Cinématique de réalisation d’une partie de l’ouvrage
➔ Procédure d’exécution d’un élément
Il s’agit du phasage de la réalisation du parking sous terrain du projet du palais des congrès.
3.1 Modélisation de la maquette structure du parking sur revit
3.1.1 Informations du projet
On commence par intégrer les informations du projet :
18
Figure 7 Revit-informations du projet
3.1.2 Lier DWG
On lie le plan DWG du projet annexe à une vue en plan.
Figure 8 Revit-fonction pour lier un plan DWG
19
On paramètre la vue correspondante pour faire apparaitre le plan de coffrage seulement.
Figure 9 Revit-plan importé
3.1.3 Niveaux et quadrillages
On dessine les axes et les files sur le plan de coffrage déjà importé pour plus de précision.
Figure 10 Revit-fonction quadrillage
20
3.1.4 Eléments structuraux

Selon le plan de coffrage nous entamons la création des différentes familles des éléments
structuraux du parking (les poteaux, les poutres, les voiles, les dalles) dans chaque niveau.
Pour faciliter l’intégration des éléments structuraux nous avons créé des familles de chaque élément.
Création de la semelle S1 et les autres types des semelles isolées selon leurs dimensions :
Figure 11 Caractéristiques de la semelle S1
Figure 12 Types de semelles isolées dans le projet
21
Création des deux types de semelles filantes :
Figure 13 Types de semelles filantes dans le projet
Ajouter les familles de voiles (V1 ; V2 ; V3) :
Figure 14 Types de voiles dans le projet
22
Définir les propriétés de chaque type de voile :
Figure 15 Propriétés du voile V3
23
3.1.5 Vues
Après avoir ajouté tous les éléments structuraux selon le plan de coffrage on peut visualiser la
maquette structure du parking. Cette dernière est composée voile périphérique (v1 et v3) et des
voiles centrales (V2), des poteaux dont la base est circulaire de diamètre 60 cm et d'autres dont la
base est carre 30x30, des cages d’ascenseur et une rompe. Nous avons réalisé cette maquette selon
le plan du parking P2 qui est en symétrie au parking P1.
VOILE V1
VOILE V3
VOILE V2
Figure 16 Vue en perspective sur le niveau sous-sol de la maquette parking
On crée vue 3D sur le bloc C :
Figure 17 Vue en perspective sur le niveau sous-sol du bloc C du parking 1
24
3.2 Création les phases de construction
Le phasage du projet a été étudié préalablement et ceci en réalisant un planning des

coulages des dalles et une rotation des banches et des cylindres de coffrage des poteaux. Ce
planning est détaillé dans le chapitre 5 du suivi des travaux.
La première étape sur la maquette numérique consiste à créer les différentes phases de
construction
Figure 18 Phases de construction partie 1
25
Figure 19 Phases de construction partie 2
3.3 Associer des éléments de la maquette à une phase de construction
Il s’agit maintenant d’associer les éléments de la maquette aux phases de construction

correspondantes.
Figure 20 Attribution de la phase à l'ouvrage correspondant
26
3.4 Modification les phases

Il est impossible de supprimer des phases ou d’en changer l’ordre. Pour effectuer des
modifications, on peut :
- Regrouper plusieurs phases en une seule
- Modifier le nom des phases
3.5 Utilisation des filtres d’affichages des phases
Les filtres d’affichage des phases permettent de choisir les éléments de la maquette à afficher
en fonction de la phase, ainsi que le mode d’affichage.
Pour faire apparaitre le phasage, on utilise les filtres d’affichage des phases et ceci à travers
les étapes suivantes :
• On choisit le filtre des phases à adopter pour la visualisation
Figure 21 Filtre des phases 1
• Puis on choisit la phase à partir de laquelle appliquer le filtre

27
• Enfin on clique sur appliquer
3.6 Choix des graphismes de remplacement
28
Pour mettre en évidence le phasage, on choisit des graphismes de remplacement

On peut ainsi : - mettre en évidence les éléments construits lors de la phase en cours -
atténuer la visibilité des phases antérieures Les graphismes permettent aussi de mettre en
évidence les éléments démolis et les éléments temporaires si nécessaire.
3.7 Visionnage des différentes phases sur la maquette

• Les phases de construction ont été créées ;
• Les éléments des maquettes ont été affectés à ces phases ;
• Les filtres de phases ont été définis ;
• Les graphismes de remplacement ont été choisis …
Il ne reste plus qu’à afficher la maquette selon les phases de construction.
N.B. : Quelques exemples de carnet de phasage sont à retrouver en Annexe du chapitre
Le phasage est un outil qui nous a permis de mieux visualiser et planifier les travaux gros
œuvres du parking sous terrain du palais des congres, et ceci selon une maquette 3D. Le
processus BIM nous a aussi donné l’opportunité d’exploiter ces maquettes en synthèse, un
métier à part entière détectant les conflits sur chantier.
29
Chapitre 4 : Synthèse des plans du palais

des congrès
1 Problématique
Un projet fast-track est en même temps intéressant au niveau des délais et de la cadence de
travail pour réaliser un ouvrage en un temps record, mais aussi peut créer des problématiques
notamment les interférences sur chantier entre les différents lots.
Grace à la superposition des maquettes gros œuvre de SOGEA ainsi des cotraitants pour les
lots techniques, nous avons pu générer une base de données d’interférences dont nous avons
effectué le tri. La synthèse BIM a facilité nos seulement la détection des clashs qui n’étaient
pas forcement aperçus lors de la synthèse 2D, mais aussi le suivi de ces interférences sur
chantier et la mise en place de solutions adéquates grâce à la vue en 3D.
Quand le BIM est utilisé, tous les membres de l’équipe de projet doivent travailler ensemble
et chaque métier doit élaborer un modèle isolément. Cela entraîne évidemment des problèmes
de coordination, avec des chevauchements ou des redondances entre les systèmes, ou bien des
maquettes dont la réalisation n’est pas viable parce que d’autres éléments créent des
problèmes. Quand on réunit les modèles, il est important que ces problèmes soient résolus
après avoir été signalés grâce à des outils de détection des conflits.
La synthèse consiste en la superposition des maquettes ou des plans des différents lots pour
repérer puis résoudre les différentes interférences. Il existe plusieurs types de clashs qui
impactent les projets à la fois d’un point de vue budgétaire et du point de vue délais de
réalisation. Par la suite, nous en citerons quelques-uns.
Historiquement, la détection des conflits se faisait en superposant les plans en 2D, mais avec
le BIM on peut les relever dans un espace à trois, voire quatre dimensions. On parle de Hard
clashes (conflits durs) quand deux éléments occupent le même espace ou lorsqu’un élément
pénètre un autre. Il convient d’étudier aussi les conflits qui concernent les espaces nécessaires
au dégagement ou aux opérations de maintenance : ainsi, par exemple, veillez à ce qu’il reste
suffisamment d’espace autour des composants pour qu’il soit possible d’en assurer l’entretien
et pour qu’une porte puisse être ouverte sans rencontrer un obstacle.
2 Les types d’interférences
Les conflits dans la construction peuvent être divisés en deux catégories :

➢ Les conflits spatiotemporels : qui risquent d’apparaître pendant la phase d’exécution
du projet et qui concernent davantage les espaces de travail ;
➢ Les conflits statiques et dynamiques : déterminés suite à une analyse d’un modèle
virtuel, qui sont les conflits du point de vue de la CAO et qui concernent davantage les
composantes du bâti.
30
2.1 Les conflits spatiotemporels
Les conflits spatio-temporels ont une dimension temporelle, ce qui signifie qu'ils n'arriveront
qu'à un moment donné. Afin d'identifier clairement les conflits spatio-temporels, et
potentiellement les éviter, il est nécessaire de définir au préalable les différents types
d'espaces occupés durant les différentes phases de construction.
2.2 Les conflits statiques et dynamiques
• Les conflits statiques sont ceux trouvés lors de l'analyse du modèle virtuel 3D. Ils
correspondent à des interférences entre deux composants statiques Bâtiments (par
exemple poutre/tuyau).
• Les conflits dynamiques sont des conflits trouvés lors de l'analyse du modèle 4D, qui
font référence aux conflits qui surviennent pendant la construction. Ils correspondent
aux interférences entre composants dynamiques et composants statiques (ex.
Mur/équipement) ou entre deux composants dynamiques.
Ces conflits statiques et dynamiques incluent les sous-catégories suivantes :
• Conflit dur (Hard clash) : lorsque deux objets entrent en collision et occupent le
même espace, comme quand les poutres placées par les ingénieurs en structure se
trouvent sur le chemin de l’unité climatisation des ingénieurs MEP.
Figure 24 Exemple de Hard Clash
• Jeu (Soft clash) : lorsque deux objets sont trop proches l’un de l’autre et que
l’espace est insuffisant pour l’accès, l’isolation, la sécurité, la maintenance…
31
Figure 25 Exemple de Soft Clash
3 Impact des interférences dans la construction

3.1 Impacts sur le coût
Le BIM permet de réaliser de réelles économies grâce à la coordination des informations, en

rendant les reprises moins souvent nécessaires, en engendrant des gains d’efficience et en
rendant l’information plus exacte, du fait que tout le monde travaille en se référant à la même
base d’informations.
L’estimation du coût d’une interférence reste complexe à cause des nombreux paramètres à
prendre en compte tel que le coût de la main d’œuvre, de la reprise, les frais engendrés par le
retard ou l’impact sur les tâches subséquentes. D’autant plus, la diversité des conflits à traiter
survenant dans un projet ne veut que ces interférences doivent être traitées au cas par cas ce
qui complique d’avantage la tâche.
3.2 Impacts sur les délais d’exécution
Les pertes de productivité et les reprises consécutives à une interférence occasionneront

souvent des retards sur l’échéancier prévu. Par exemple nous avons constaté que deux conflits
spatiotemporels survenus sur le projet ont prolongé la durée de réalisation prévue de celui-ci
de 5 jours. En extrapolant ces résultats sur des projets de plus de grande envergure et des
densités de clashs plus élevées, on peut facilement conclure les conséquences que les
interférences peuvent avoir sur les délais d’exécution.
32
3.3 Méthodes de détection

La détection d’interférences consiste en l’inspection, le repérage et le rapport d’interférences
potentielles dans un plan 2D ou une maquette numérique (3D/4D). Pour le faire, différentes
approches sont possibles, qui ont connu une évolution remarquable à travers le temps.
3.3.1 La détection à la main
Communément, la détection se fait sur des plans 2D en utilisant des logiciels de CAO type
AUTOCAD ou simplement des plans papiers. Cette méthode est un peu difficile et requiert
beaucoup d’attention et de précision. Toutefois, cette démarche reste couteuse, lente et
faillible.
En effet, avant que la maquette ne soit prête, la seule méthode pour assurer une bonne
coordination et faire la synthèse est la traditionnelle en utilisant des plans 2D sur Autocad.
Pour réaliser cette tâche, il faut superposer le plan de coffrage du bureau d’études structure au
plan de réservations transmis par le bureau d’études MEP pour repérer s’il y a un décalage ou
un manque de réservations. Ensuite, nous dessinons un croquis pour marquer les réservations
à revoir sur le plan de coffrage. Cet exercice est fait après chaque mise à jour des deux plans.
Figure 26 Repérage des réservations mises à jour du plancher haut sous-sol des locaux dune
Une autre tâche que nous avons réalisée est la vérification des dimensions des équipements
par rapport aux accès dans le palais des congrès. Il fallait tracer le chemin emprunté pour
mettre en place ou exécuter des opérations de maintenance des équipements des locaux
techniques et de la cuisine pour valider les propositions des fournisseurs.
33
3.3.2 La détection dans un modèle BIM
Dans un modèle BIM, la détection géométrique d’interférences peut être conjuguée à la

représentation paramétrique pour reporter des clashs structurés et pertinents. Les outils BIM
actuels peuvent réaliser des détections de clashs statiques ou dynamiques. Une détection
d’interférence BIM peut utiliser la classification des composantes en différents systèmes
(électricité, structure, etc.) Pour faire des analyses efficaces de conflits Durs (« hard clash »)
ou de Jeux (« soft clashes »). L’automatisation de l’analyse réduit l’erreur due au facteur
humain lors de l’inspection.
Il a été prouvé que la détection automatique des interférences relève un nombre important de
conflits que les ingénieurs ont manqué. Toutefois, la méthode manuelle détecte quelques
conflits qui n’ont pas été identifié par l’outil BIM car les objets en conflits n’étaient pas
représentés dans le modèle. L’étude a également mis au clair des observations de conflits sur
chantier qui n’ont été identifiés ni manuellement ni par machine. Il est donc important de
compléter la détection automatique avec des avis d’experts afin de minimiser au maximum les
interférences sur chantier. Le BIM ne devrait pas être vu comme la solution qui éliminera
totalement les problèmes sur chantier mais comme un outil de support pour y parvenir.
3.4 Qu’est-ce que Navisworks ?

Navisworks est un logiciel de revue et de gestion de projet pour les professionnels de
l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC). Il permet de réviser dans leur
ensemble les données et modèles intégrés avec les parties prenantes pendant la phase de pré
construction pour un meilleur contrôle des conclusions du projet.
Ce produit Autodesk a deux éditions :
Navisworks Manage fournit des outils de détection des conflits, de coordination avancée,
d’analyse 5D et de simulation.
Navisworks Simulate se concentre davantage sur l’examen et la communication des détails du
projet via l’analyse et la simulation 5D...
3.4.1 Présentation des avantages de Navisworks
3.4.1.1 Réduction du temps de réalisation

La détection des clashs dans un projet est une tâche laborieuse qui reposait auparavant sur des
processus manuels tels que la superposition de dessins sur des tables lumineuses. Cependant,
en utilisant la technologie BIM améliorée offerte par Navisworks vous pouvez terminer plus
rapidement les projets.
3.4.1.2 Réduction des coûts
Les retards dans l’achèvement du projet à cause des interférences sont coûteux et peuvent
affecter considérablement les résultats de votre entreprise. On peut éviter cela et rationaliser
les flux de travail dans le processus à l’aide du BIM. Navisworks Manage permet de détecter
rapidement les conflits et de les résoudre rapidement. En tant que tel, vous pouvez respecter le
budget du projet, évité d’avoir à dépenser trop et gagner du temps.
34
3.4.1.3 Accès au cloud

Navisworks a une intégration simple mais robuste avec BIM 360 Glue qui offre la
connectivité cloud aux utilisateurs de Navisworks. Avec cela, vous pouvez faciliter le
workflow en évitant les goulots d’étranglement dus à l’incapacité des membres de l’équipe à
accéder aux fichiers de projet importants.
3.5 Détection des clashs du palais des congrès à l'aide de Navisworks Manage
3.5.1 Présentation du projet BIM et de la maquette
La complexité du projet due à la multitude des intervenants, cotraitants ou sous-traitants
soient-ils, d’une part, le délai serré et la volonté du client d’optimiser la maintenance du bâti,
l’adoption du BIM s’impose pour atteindre les objectifs. Dans cette partie, nous étudierons les
maquettes structures, MEP et de l’architecte pour faire la synthèse entre les différents lots et
assurer une bonne coordination.
3.5.2 Démarche de détection d'interférences
D’abord on ouvre la maquette structure du palais des congrès à laquelle on lie les fichiers
annexes (Revit et IFC) propres aux lots techniques et la maquette de la scène et des gradins
selon la démarche suivante :
Figure 27 Vue en perspective de la maquette structure du palais des congrès
35
Figure 28 Revit-fonction lier un fichier Revit
Figure 29 Revit - fonction lier un ifc
Figure 30 Revit-liens Revit chargés
36
La maquette résultante est la suivante :
Figure 31 Vue en perspective de la superposition des maquettes du palais des congrès
Figure 32 Coupe longitudinale de la maquette
Ensuite, on exporte la maquette sous format NWC tout en maintenant les liaisons faites. Une
autre méthode possible est d’ouvrir toutes les maquettes sur Navisworks, sauf que celle-ci
nous impose que les maquettes soient géoréférencées. Pour éviter ce problème nous optons
pour la première méthode qui est de lier les maquettes sur Revit puis exporter le fichier au
format NWC.
37
Figure 33 Revit - Exporter sous format NWC
On ouvre le fichier exporter sur Navisworks puis on adapte l’arrière-plan pour mieux
visualiser les clashs.
Figure 34 Vue en perspective sur Navisworks
A l’aide de l’outils clash détective, nous procédons à la détection des interférences entre les
différentes maquettes. Nous focalisons notre analyse sur les interférences qui impliquent la
maquette structure (SOGEA). Dans un premier temps, nous lançons la recherche des clashs
entre la maquette structure et la maquette des lots techniques, puis nous nous intéressons aux
clashs avec la maquette charpente (gradins et scène).
Pour ce faire, nous sélectionnons les maquettes et les niveaux en question pour lancer la
détection.
38
Figure 35 Navisworks - outil Clash Detective
Figure 36 Navisworks - résultat de la détection
Le logiciel Navisworks nous a permis de détecter plusieurs interférences de types différents

qui nécessite des interventions et des solutions diverses. Le nombre de collisions trouvé dans
le niveau RDC est 142. Toutefois, ce rapport contient des faux et des vrais clashs.
Ci-dessous un exemple d’un faux clash impliquant des armatures et un poteau.

39
Figure 37 Exemple de faux clash
3.6 Gestion et résolution des clashs
Après avoir lancé le test pour la détection des clashs, il faut parcourir le rapport rendu par le
logiciel pour trier les faux des vrais clashs. Au même moment, nous détectons les problèmes
dans le modèle impliquant des conflits entre les éléments ou pouvant en générer en vérifiant
par exemple les interférences avec les murs porteurs ou si l’espace autour des tuyaux est
suffisant pour pouvoir y installer une isolation.
Figure 38 Navisworks - résultat de l'analyse des clashs détectés
Avant de se lancer dans la résolution des clashs, différencier les clashs mineurs des clashs
majeurs est indispensable. Nous définissons les clashs majeurs ceux qui provoquent un impact
élevé sur le projet du point de vue de la productivité, et des pertes économiques engendrées, et
les clashs mineurs ceux qui n’engendrent quasiment aucun risque.
Dans le cas des clashs majeurs, il faut absolument remonter l’information aux parties
concernées pour essayer de trouver une solution adéquate pour procéder à la modification de
la maquette. Cependant, s’il s’agit d’un clash mineur, le passage à l’étape de modification
peut se faire systématiquement.
40
Bien que Navisworks soit un outil costaud d’analyse, sauf qu’il ne permet que la visualisation
et ne dispose pas de fonctions de modélisation. Cependant, il faut recourir à un logiciel de
modélisation comme Revit, des allers-retours de part et d’autre s’avère être nécessaires.
Toutefois, quelques extensions sont disponibles sur Navisworks pour simplifier cette tâche.
3.7 Exemple d’interférences et leur résolution :

Grace à plusieurs réunions et ateliers effectués avec la responsable synthèse du projet nous
avons pu réaliser le tri de des interférences réelles et non traitées. Les résultats trouvés sont
ainsi transmis aux responsables pour entamer la modification et la mise à jour des maquettes
soit gros œuvre, lots techniques ou charpente métallique.
• Absence d'une réservation et décalage d’autres
Figure 39 Clash gaine x dalle 1
41
Nous réalisons les modifications nécessaires au niveau de la maquette, sauf pour la

réservation en vert clair qui interfère avec une poutre et dont la position doit être revue par les
responsables de ce lot.
Figure 43 Proposition de résolution du clash gaine x dalle
42
• Clash entre un chemin de câble et un voile
Figure 44 Clash chemin de câble x voile 1
Figure 45 Clash chemin câble x voile 2
Dans ce cas nous procédons à une modification que nous transmettons au bureau d’études
pour mettre à jour les plans de coffrage et ferraillage.
Figure 46 Proposition de résolution du clash chemin de câble x voile
43
• Clash entre conduite et poutre
Nous remontons l’information au co-traitant pour qu’ils prévoient une modification de

leur réseau.
Figure 47 Clash poutre x conduite
• Clash entre des profilés des gradins et une poutre
Figure 48 Clash profilé en acier x poutre 1
44
Figure 49 Clash profilé en acier x poutre 2
De même, nous remontons l’information au co-traitant dans le but de trouver une solution
optimale.
4 Conclusion
En raison de l’environnement contraint de l’industrie de la construction, en plus de la densité
des travailleurs sur le terrain et de la complexité croissante. Pourtant, une approche structurée
de détection d’interférences focalisée autour du BIM 4D provoquerait une réduction
significative de ces problèmes sur chantier ; en réduisant les clashs, en améliorant la
coordination, en augmentant la productivité et en optimisant le coût final.
De manière générale, l’environnement BIM permettra de gagner un temps considérable et
encouragera les différentes parties à se lancer dans des projets fast track. Ce gain de temps est
observé essentiellement au niveau de la modélisation, en évitant les ressaisies et ainsi la perte
d’informations et les erreurs mais également au niveau de la coordination et la gestion
budgétaire. À terme, ce gain pourra contrebalancer l’investissement nécessaire au
développement du BIM.
45
Chapitre 5 : Suivi des travaux du projet du

Palais des congrès
1 Parkings 1 et 2
1.1 Présentation de l’ouvrage
Il s’agit de deux parkings sous-sol chacun mis à disposition des visiteurs du palais des
congrès. Les parkings sont d’une surface d’à peu près 10100 m² chacun et couverts d’une
couche de terre végétale dont la hauteur dépasse 1,20 m.
Figure 50 Plan d'installation du chantier
Ces ouvrages ont un système de fondation un peu particulier appeler dallage général, il est
constitué de plusieurs semelles isolées et des semelles filantes portants les voiles
périphériques interconnectés par un radier général.
46
1.2 Préparation de l’exécution des travaux

1.2.1 Réalisation du métré
Cet exercice a pour but principal de maîtriser l’ouvrage et les quantités, aussi, le résultat nous
sera utile pour mener le suivi des travaux, établir les plannings et réaliser le calcul des ratios.
Tableau 1 Métré du parking
DIMENSIONS
LOCALISATION Nbr Total
long. larg. haut.
SEMELLES ISOLEES
S1 40 4,20 4,20 0,20 141,12
40 3,60 3,60 0,60 311,04
S2 60 3,40 3,40 0,20 138,72
60 2,95 2,95 0,45 234,97
SC1 24 3,20 5,20 0,20 79,87
24 2,80 4,80 0,40 129,02
SC2 12 3,60 3,30 0,20 28,51
12 3,15 2,85 0,45 48,48
SC3 14 2,20 2,20 0,20 13,55
14 2,00 2,00 0,40 22,40
SEMELLES FILLANTS
S.F.V1 1 279,20 1,05 0,20 58,63
1 279,20 1,03 0,05 14,38
Rampe 2 41,46 1,05 0,20 17,41
Rampe 2 41,46 1,03 0,05 4,27
S.F.V3 1 124,18 2,65 0,20 65,82
1 124,18 2,58 0,15 48,06
RADIER
R1- Bloc A/B/C/D 4 3,60 2,43 0,20 7,00
4 11,12 6,90 0,20 61,38
-4 2,00 1,86 0,20 -2,98
4 3,15 2,22 0,45 12,59
4 10,67 6,45 0,45 123,88
-4 2,00 1,86 0,45 -6,70
Fosse 4 2,66 2,80 0,40 11,92
Contours fosse 4 9,32 0,80 0,40 11,93
47
1.2.2 Comparaison entre les systèmes de coffrage pour dalle

Il s’agit d’une comparaison entre le coffrage traditionnel et deux systèmes de coffrage pour
faire le choix d’une variante à adopter.
Présentations des différents types de coffrage
PERI Alphadeck
Le système de coffrage ALPHADECK est un produit de la société PERI visant la révolution
des méthodes d’exécution des dalles. Au biais d’une manipulation simple et intuitive, à un
montage rapide et à un potentiel de décoffrage anticipé, il a le pouvoir de réduire
significativement les coûts d’exécution. Ceci sans impacter ni la fiabilité ni les délais.
Figure 51 Système Alphadeck
RAPID ULMA
Il s’agit d’un coffrage réticulaire de grands rendements pour dalles développer par la société
ULMA. Ce coffrage à montage et démontage haute performance est conçu pour la
construction de tout type de structure horizontale en béton qu’elle soit dalle pleine ou allégée.
Ses principaux atouts consistent en sa simplicité et en la récupérabilité du matériel, en effet on
peut le récupérer 3 jours après le bétonnage sans avoir besoin ni de l’étayer ni de déplacer les
étais jusqu’à leur démontage.
Figure 52 Système Rapid ULMA
48
Avantages
PERI ALPHADECK
▪ Deux personnes seulement sont nécessaires pour la réalisation fiable et intuitive des
coffrages et de décoffrage par le bas
▪ Réduction des besoins en matériaux grâce à l'option de décoffrage anticipé
▪ Réduction des déchets de bois grâce aux panneaux d'aluminium réutilisables
▪ De grands panneaux pour une productivité exceptionnelle
▪ Fermeture familière et simple des zones de remplissage
▪ Panneaux faciles à nettoyer
RAPID ULMA
• Haute durabilité pour réutilisations multiples grâce au matériel utilisé, à la haute
résistance de l’acier et à sa finition avec des résines polyester.
• Système souple ; permet l’étaiement avec étai ou cintre léger ainsi que l’exécution de
finition contre poteau, voiles ou retombée de poutre et zones périphériques.
• Système économique ; Nombre réduit d’étaiement, montage et démontage rapides et
simples, matériel récupérable et réutilisable dès 3 jours après le bétonnage
• Panneau tricollé certifié
• Système sûr ; panneaux fermes permettent d’éviter le glissement des panneaux,
coffrage stable, protection collective grâce aux garde-corps conformes et filets de
sécurité sous dalle.
Synthèse de la comparaison
Pour exécuter le plancher dalle des parkings, trois types de coffrages sont possibles ; le
coffrage classique en utilisant des tours d’étaiement et des poutrelles primaires et secondaires,
le système ALPHADECK de PERI ou le système RAPID ULMA. Il faut donc déterminer la
meilleure solution prenant en compte, en corrélation, le coût et le ratio.
La nature du projet veut que le facteur temps, soit donc le ratio, soit beaucoup plus valoriser
que le coût, c’est pourquoi dans la suite nous ne prendrons en considération que les deux
derniers systèmes de coffrage dont le ratio est beaucoup plus avantageux que celui du
coffrage classique.
Théoriquement, en une heure et pour 4 personnes, en utilisant le système ALPHADECK nous
coffrons 80m² contre 64m² en utilisant le système RAPID ULMA. D’un point de vue
budgétaire, le système ALPHADECK est plus chère.
Pour des raisons de retard, il a été plus judicieux d’opter pour le système ALPHADECK pour
coffrer la dalle du Parking 1 pour essayer de se rattraper. Tandis que pour le Parking 2, le
système utilisé est le RAPID ULMA.
1.2.3 Procédures d’exécution des travaux
Il s’agit de rédiger les modes opératoires des différentes tâches en prenant en compte les
moyens humains et matériels nécessaires, les dispositions de sécurité à prendre en
considération et enfin les phases d’exécution.
Quelques exemples de modes opératoires sont à retrouver en Annexe du chapitre .
49
1.3 Suivi des travaux

1.3.1 Suivi de la consommation du béton
Cette opération a pour objectif de suivre en détails les volumes de béton coulés pour
minimiser les pertes, elle consiste à calculer le volume théorique propre à chaque élément de
l’ouvrage pour le comparer au volume réel selon la formule :
(𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙 − 𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) 𝑒𝑛 𝑚3

𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑚3
Ci-dessous un extrait du tableau du calcul des pertes du béton.
Tableau 2 Calcul du taux de déplacement du béton du 11 février
50
Tableau 3 Calcul du taux de déplacement du béton du 16 février
Pour maintenir un bon rendement par rapport au budget, le taux de déplacement doit être
inférieur à 1%.
1.3.2 Calcul du taux d’utilisation du coffrage
Dans le but d’optimiser les charges du matériel, il faut calculer le taux d’utilisation du
coffrage des voiles (banches Outinor) et des poteaux. Conventionnellement, le taux
d’utilisation du coffrage ne doit pas dépasser les 80% sous peine de ne pas avoir prévu une
bonne utilisation (optimisée) du matériel pour le chantier. Formule pour le calcul du taux
d’utilisation du coffrage :
Équation 1 Taux d’utilisation du coffrage
𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒍é𝒆 𝒆𝒏 𝒎²
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅′ 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒇𝒇𝒓𝒂𝒈𝒆 =
𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒇𝒇𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒏 𝒎²
Dans ce chantier, la hauteur des élévations (voiles et poteaux) est 2,95m, celle des systèmes
de coffrage est 3m. Le taux d’utilisation est donc supérieur à 98%.
1.3.3 Calcul du ratio de ferraillage, coffrage et bétonnage
Le calcul du ratio est calculé pour chaque opération exécutée par les ouvriers, il dépend du
nombre de mains d’œuvre et de la cadence des travaux. La valeur du ratio calculée et le
rendement sur site sont inversement proportionnels, c’est-à-dire plus le ratio est élevé moins
nous serons satisfaits du rendement.
51
Le ratio pour le coffrage est donné égal au produit du nombre de main d’œuvre par le
nombre d’heures pointées divisés par la masse d’acier.
Équation 2 Ratio de ferraillage
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕é𝒆𝒔 ∗ 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒅′𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆

𝑹𝒂𝒕𝒊𝒐 𝒅𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒏 𝒉⁄𝒌𝒈 =
𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅′𝒂𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒏 𝒌𝒈
Tableau 4 Calcul du ratio de ferraillage
Le ratio pour le coffrage est donné égal au produit du nombre de main d’œuvre par le nombre
d’heures pointées divisés par la surface coffrée.
Équation 3 Ratio de coffrage
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕é𝒆𝒔 ∗ 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒅′𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆

𝑹𝒂𝒕𝒊𝒐 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒇𝒇𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒏 𝒉⁄𝒎² =
𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒆𝒏 𝒎²
Tableau 5 Calcul du ratio de coffrage
52
Le ratio pour le bétonnage est égal au produit de main d’œuvre et le nombre d’heures pointées
sur le volume bétonné en 𝑚3 .
Équation 4 Ratio de bétonnage
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒅′ 𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆 ∗ 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕é𝒆𝒔

𝑹𝒂𝒕𝒊𝒐 𝒅𝒆 𝒃é𝒕𝒐𝒏𝒏𝒂𝒈𝒆 𝒉⁄𝒎𝟑 =
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒃é𝒕𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒍é 𝒆𝒏 𝒎𝟑
Tableau 6 Calcul du ratio de bétonnage
3
Date Désignation Nombre de
Heure_pointée
M.O (h) VOLUME (m ) Ratio (h/m3)
01/03/2022 B16 béton de propreté 8 1 8 1,0000
03/03/2022 B16 béton de propreté 6 1,2 8 0,9000
04/03/2022 B16 béton de propreté 5 1 8 0,6250
09/03/2022 B30-SEMELLES 5 1,5 40 0,1875
09/03/2022 B16 béton de propreté 8 0,9 8 0,9000
11/03/2022 B30 poteaux 3 0,25 3,584 0,2093
11/03/2022 B30 dalle 8 6,5 240 0,2167
13/03/2022 B30 Voile 4 0,3 14 0,0857
22/04/2022 B30 dalle 6 4 100 0,2400
17/05/2022 B30 poutre en allège 4 2 4,95 1,6162
Nous remarquons que les ratios pour le coulage du B16 sont, à peu près, 5 fois supérieurs aux
ratios pour le coulage du B30, ceci revient au fait que la mise en œuvre du béton de propreté
prend plus de temps en raison de son épaisseur (10 cm), en revanche la mise en œuvre du B30
est plus simple et rapide. Aussi, le ratio du coulage des poutres en allège paraît anormalement
élevé, c’est parce que l’ouvrage est très élancé, et ainsi le coulage prend beaucoup plus de
temps.
Le calcul des ratios permet de garder un œil sur le rendement des équipes sur site mais aussi
de générer une base de données qui nous servira pour savoir l’effectif et le temps nécessaires
pour réaliser une tâche donnée dans l’élaboration des plannings.
1.3.4 Planning prévisionnel
Après une analyse des cadences journalières des différentes tâches, du matériel disponible et
de l’effectif, nous établissons un planning prévisionnel détaillé pour le mois suivant en
précisant les zones de travaux concernés.
La cadence journalière est de 20ml de voiles et 6 poteaux et par rapport au dallage à peu près
2500 m² par semaine.
Cette opération nous permet d’anticiper les besoins en matériel et matériaux (béton et acier)
pour éviter les arrêts de travaux causés par les pénuries, d’avoir une vision sur les zones qui
seront libérées que nous pourrions exploiter en tant que zones de stockage et de garder un œil
sur l’avancement par rapport au délai.
En Annexe du chapitre , les plannings de coulage du radier, des poteaux et des voiles.
53
1.3.5 Reporting des avancements journaliers et hebdomadaires

Il s’agit de la présentation journalières et hebdomadaires incluant l’effectif, les pourcentages
d’avancement, les photos d’avancement et le repérage spatial.
En Annexe du chapitre quelques extraits du rapport journalier.
54
2 Palais des congrès

2.1 Présentation générale
Dans cette partie, nous traitons le suivi des travaux de maçonnerie et de seconds œuvres au
palais des congrès, ouvrage principal du projet.
Le palais des congrès s’appréhende dans un premier temps depuis sa façade donnant sur le
parc central, tournant le dos au bâtiment administratif, face à la « Menara », grand bassin
d’eau, espace de promenade et de représentation, alimentant la flore du parc. L’entrée
principale accessible depuis un large parvis au sol clair revêtu de pavés de béton.
Le hall d’entrée d’une hauteur sous plafond d’environ 13 mètres est clair, réfléchissant
délicatement la lumière affluant des larges parois vitrées de la façade principale car revêtu de
marbre beige poli. Le hall d’entrée s’étend sur toute la périphérie du volume central
hébergeant le grand auditorium. Il est destiné à accueillir des expositions, des zones de
rencontre et de restauration.
Procédure de Suivi des travaux de maçonnerie
Tableau 7 Démarche du suivi de la maçonnerie
55
2.2 Préparation de l’exécution des travaux de maçonnerie

2.2.1 Réalisation du métré
La réalisation du métré en maçonnerie a pour but de repérer les différents types de murs
(agglos brique avec ou sans couche d’enduit) et déterminer les quantités nécessaires pour
réaliser la maçonnerie de ce projet. Ceci nous a permis de bien mener le suivi des travaux
d’exécution de maçonnerie et réaliser les ratios et le planning et prévoir les commandes
nécessaires.
Tableau 8 Métré de la maçonnerie
SOUS SOL
SURFACE
PERIMETRE HAUTEUR DEDUCTIONS
MUR EN BLOCS
AGGLOMÉRÉE DE
20 CM + ENDUIT 2
FACES
ZONE A 95,00 3,55 16,77 320,48
ZONE B 141,33 3,55 42,06 459,67
ZONE C 24,55 3,55 1,90 85,25
ZONE D 175,80 3,55 36,84 587,25
ZONE H 37,62 3,55 0,00 133,55
ZONE G 37,62 3,55 0,00 133,55
ZONE I 94,20 3,55 18,18 316,23
ZONE J 15,20 3,55 14,54 39,42
ZONE E 53,96 3,55 0,00 191,56
ZONE F 101,36 3,55 25,61 334,21
Figure 53 Repérage spatial des zones de maçonnerie
56
2.2.2 Repérage des raidisseurs et des portes
Figure 54 Repérage des portes et des raidisseurs
Cet exercice a pour but de savoir les déductions à faire des murs et prévoir les bons de
commandes des portes et du ferraillage
Tableau 9 Déduction des portes et des raidisseurs
SOUS SOL
Nombre Agglo
Zone Surface U
PERIMETRE HAUTEUR DEDUCTIONS Type Epaisseur Briques
A 132,47 3,55 38,58 Agglo 20 431,69 m² 4369

A 57,57 3,55 0,00 Brique 10 204,37 m² 2069
B 443,45 3,55 107,67 Agglo 20 1466,6 m² 14844
B 4,89 3,55 1,70 Brique 10 15,66 m² 159
C 110,41 3,55 33,05 Agglo 20 358,91 m² 3633
C 34,99 3,55 15,27 Brique 10 108,94 m² 1103
D 183,22 3,55 44,12 Agglo 20 606,31 m² 6137
D 53,07 3,55 0,00 Brique 10 188,40 m² 1907
G 65,53 3,55 0,00 Agglo 20 232,63 m² 2355
G 0,00 3,55 0,00 Brique 10 0,00 m² 0
H 89,30 3,55 9,17 Agglo 20 307,84 m² 3116
H 0,00 3,55 0,00 Brique 10 0,00 m² 0
I 174,45 3,55 34,62 Agglo 20 584,67 m² 5918
I 93,85 3,55 24,68 Brique 10 308,48 m² 3122
J 15,20 3,55 14,54 Agglo 0 39,42 m² 399
J 0,00 3,55 0,00 Brique 10 0,00 m² 0
E 247,94 3,55 7,27 Agglo 20 872,92 m² 8835
E 0,00 3,55 0,00 Brique 10 0,00 m² 0
F 307,01 3,55 34,95 Agglo 20 1055 m² 10678
F 103,16 3,55 21,09 Brique 10 345,13 m² 3493
57
2.2.3 Calcul du taux de mortier et colle
Il s’agit de calculer et prévoir le nombre nécessaire de mortier par rapport à une palette de
brique ou agglo
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 (𝑚3 ) = 𝑁𝑏𝑟 𝑑𝑒 𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ⋅ 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 ⋅ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 ⋅ ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟
Tableau 10 Calcul du taux de mortier
Nombre Volume
Surface
Zone Type Agglo Mortier
(m²)
Briques (m3)
A Agglo 431,69 4369 2,62

A Brique 204,37 2069 1,24
B Agglo 1466,58 14844 8,91
B Brique 15,66 159 0,10
C Agglo 358,91 3633 2,18
C Brique 108,94 1103 0,66
D Agglo 606,31 6137 3,68
D Brique 188,40 1907 1,14
G Agglo 232,63 2355 1,41
G Brique 0,00 0 0,00
H Agglo 307,84 3116 1,87
H Brique 0,00 0 0,00
I Agglo 584,67 5918 3,55
I Brique 308,48 3122 1,87
J Agglo 39,42 399 0,24
J Brique 0,00 0 0,00
E Agglo 872,92 8835 5,30
E Brique 0,00 0 0,00
F Agglo 1054,94 10678 6,41
F Brique 345,13 3493 2,10
Cet exercice nous a permis d'anticiper la quantité de mortier nécessaire pour réaliser la
maçonnerie de chacune des zones.
58
2.2.4 Planning prévisionnel
Il est important avant de commencer les travaux de préciser à l’écrit les priorités d’exécution
et les objectifs à atteindre en déterminant en parallèle les délais de réalisation pour une bonne
organisation. Il s’agit de décomposer l’étage en plusieurs zones de travaux et préciser les
dates de clôture de l’action.
Figure 55 Planning spatial des travaux de maçonnerie
59
2.3 Suivi des travaux de maçonnerie

2.3.1 Réalisation de rapport journalier (extrait du 23-05-2022)
Il s’agit de présentation journalières et hebdomadaires incluant l’effectif, les pourcentages
d’avancement, les photos d’avancement et le repérage spatial.
Figure 56 Extrait du rapport journalier - repérage maçonnerie
60
2.3.2 Calcul du ratio

Le ratio pour la maçonnerie est donné égal au produit du nombre de main d’œuvre par le
nombre d’heures pointées divisés par la surface réalisée en maçonnerie.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡é𝑒𝑠 ∗ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑′𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒
𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑒𝑛 ℎ⁄𝑚² =
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑚²
Tableau 11 Calcul du ratio de maçonnerie
Heure
Surface Ratio
Date Effectif pointée
(m²) (h/m²)
(h)
05/05/2022 5 20 8 2,0
06/05/2022 5 15 8 2,7
09/05/2022 5 70 20 1,4
10/05/2022 10 35 8 2,3
11/05/2022 11 28 8 3,1
12/05/2022 11 26,5 8 3,3
13/05/2022 11 7 8 12,6
16/05/2022 11 35,6 20 6,2
17/05/2022 13 26 8 4,0
18/05/2022 26 52 8 4,0
19/05/2022 32 77,9 8 3,3
20/05/2022 30 77 8 3,1
23/05/2022 30 41 20 14,6
Le calcul du ratio de maçonnerie nous a permis d’organiser les équipes de maçonnerie (SOGEA et sous-traitant)
dans un premier lieu, et de réaliser le planning pour les niveaux suivants pour garantir le maximum d’efficacité.
2.4 Procédure d’exécution des travaux de maçonnerie

Une fois les fondations sèches, on commence à tracer les repères.
Figure 57 Délimitation du périmètre du mur
61
On commence par délimiter le périmètre du mur à l’aide de piquets et de ficelle pour

déterminer clairement le futur emplacement de votre mur
Figure 58 Pose de la première rangée de briques
C’est ainsi que l’édification du mur peut commencer ! On travaillera rangée par rangée, en
commençant par étaler une généreuse couche de mortier. Les parpaings sont toujours posés
alvéoles Vers le bas. À chaque nouvelle rangée, on vérifie le niveau à l’aide d’un niveau à
bulle, avant d’étaler une nouvelle couche de mortier. Chaque rangée de brique est décalée par
rapport à la précédente (on parle de croiser les joints). De ce fait, certaines briques sont
coupées.
Figure 59 Alignement des agglos
62
Une fois le mur terminé, on applique une couche de finition. On a opté pour de l’enduit, qui
offre les meilleurs rapports qualité/prix. La finition d’un mur ne doit pas être négligée, car un
mur sans revêtement risque d’être plus sensible aux intempéries.
Figure 60 Mur revêtu
63
Conclusion :
Notre projet de fin d’études, portait principalement sur l’application des missions d’un
coordinateur BIM et d’un ingénieur travaux au projet du palais des congrès de Benguerir.
Notre objectif était de séquencer les travaux des parkings via Revit, établir des analyses et une
synthèse des maquettes du projet et assurer le suivi des travaux du palais des congrès ainsi
que ses deux parkings.
Ce projet de fin d’études, en plus de nous avoir plongé dans le monde de la construction tous
corps d’état, nous a permis de dépasser les notions basiques du BIM acquises en classe vers
des concepts un peu plus poussé du volet exploitation du processus. Nous nous sommes
formés dans de nouveaux logiciels comme Navisworks, et avons découvert de nouvelles
fonctionnalités dans Revit.
Enfin, ce stage a constitué pour nous une réelle immersion dans le monde professionnel en
évoluant au sein d’un organisme accueillant, structuré, et fort de plusieurs certifications
variant de l’organisationnel à l’environnemental.
64
Annexes :
1 Annexe du chapitre 2 : Présentation de l’organisme d’accueil
1.1 Organigramme Vinci :
Le Groupe VINCI est considéré le premier groupe mondial de concessions et de construction,

il forme un réseau de compétences et d'entreprises sans équivalent dans le monde. En 2010,
leurs 163000 collaborateurs sont intervenus sur 262.000 chantiers dans une centaine de pays.
L’objectif du groupe VINCI est de concevoir, construire, financer et gérer des équipements
qui améliorent la vie de chacun : infrastructures de transport, bâtiments publics et privés,
aménagements urbains, réseaux d'eau, d'énergie et de communication. Leur chiffre d’affaires
annuel de l'ordre de 33.5 MD €. Les différents travaux de construction sont réalisés par
VINCI Construction.
1.2 Organigramme Vinci Construction :
VINCI Construction, leader français et major mondial du BTP, réunit un ensemble

d’expertises de premier ordre dans les domaines du bâtiment, du génie civil, des travaux
hydrauliques, de la maintenance multi technique et des services. Fortement enraciné sur ses
marchés locaux en France, en Europe et en Afrique, à travers ses réseaux de filiales, il est
aussi un acteur majeur sur le marché mondial de la conception-construction de grands projets
65
et du génie civil spécialisé à haute technicité ainsi que du dragage. SOGEA-SATOM est une
société de VINCI en charge des projets de construction du Groupe en Afrique.
1.3 Organigramme SOGEA MAROC
Figure 3 : Organigramme du groupe SOGEA-MAROC
SOGEA-MAROC dotée d’une organisation alliant réactivité, proximité, simplicité et

performance, elle dispose d’une très large palette d'activités, autour de ses 4 métiers
complémentaires : bâtiment, génie civil, hydraulique et service. L’entreprise bénéficie d’un
appui permanent du groupe VINCI en personnel et en matériel pour réaliser ses projets au
Maroc, elle s’appuie sur un réseau d’implantations exceptionnellement dense d’un système de
management privilégiant autonomie et responsabilité, transparence et fonctionnement en
réseau, esprit d’équipe et solidarité. SOGEA-MAROC regroupe les activités permanentes de
SOGEA SATOM au Maroc pour un chiffre d’affaires dépassant 1.5 Milliard de Dirhams et
plus de 2400 salariés sur l'ensemble des métiers du BTP (Bâtiment, Génie civil, Ouvrages
d’art et Hydraulique), dont une trentaine d’expatriés ou V.I.E.
1.4 Ressources humaines :

A travers ses métiers traditionnels - bâtiments industriels et génie civil et bâtiment, ce sont
près de 1500 à 2000 personnes (dont 25 expatriés) que SOGEA-MAROC emploie. Faire
travailler ensemble des hommes de nationalités différentes ayant des métiers divers, est une
fierté de SOGEA MAROC. Tous concourent à satisfaire le client. Qu’ils soient chefs
d’agence, conducteurs de travaux ou ouvriers, les membres du personnel, reconnus pour leur
polyvalence et leur professionnalisme, ont acquis un atout dont ils sont fiers : la confiance et
66
la fidélité de leurs clients. Une politique internationale de l’emploi a été mise en place depuis
de nombreuses années par la direction des Ressources Humaines. Ces équipes constituent un
des atouts majeurs de l’entreprise : mobiles et pluridisciplinaires, elles sont proches des
circuits de décision, ce qui leur permet de couvrir l’ensemble des projets quelle que soit leur
situation géographique.
Ce qui caractérise SOGEA-Maroc : Des valeurs humaines fortement ancrées reposant sur
l’autonomie, la responsabilité, la culture de la performance, le goût de l’innovation et de
l’initiative.
1.5 Moyens mis à disposition :

Les nombreuses activités de SOGEA Maroc nécessitent un parc de matériel important et
diversifié : scrapers, grues à tour, pelles hydrauliques, etc. Tous ces engins sont
approvisionnés, entretenus et réaffectés en fin de chantier.
Les professionnels responsables du matériel sont souvent les premiers et les derniers sur le
chantier. En plus de leurs capacités d’adaptation, ils sont souvent à faire preuve, sur le terrain,
de qualités pluridisciplinaires. Si besoin est, ils peuvent compter sur l’aide de la direction
Matériel au siège, chargée, entre autres, des approvisionnements et de la logistique.
1.6 Domaines d’activités :
SOGEA Maroc est présente dans quatre grands métiers :

❖ Le génie civil
❖ Le génie civil ouvrage d’art, Viaducs autoroutiers, Pont Moulay HASSAN….
❖ Le génie civil industriel : - Cimenteries : Usine Lafarge à Tétouan, CIMAR, CIMAT

BENI MELLAL - Usine RENAULT Tanger Med - Usine SONASID ELJADIDA - Le
génie civil hydraulique : Stations de traitement d’eau potable, stations de pompage et
réservoirs.
❖ L’hydraulique : - Canalisation : SOGEA Maroc a un grand savoir-faire dans le domaine

de fabrication et de pose de tuyaux et canaux en béton centrifugé précontraint ou armé,
elle dispose de deux usines, l’une à SIDI BOUKNADEL et l’autre près d’oued YQUEM
- Équipements électrohydrauliques de stations de traitement d'eau. - Fabrication de
tuyaux béton (Usine SOCA d’Ain ATIQ, usine de BOUKNADEL
❖ Le bâtiment : - Le complexe de formation pour le compte de RENAULT Tanger Med -

Le nouveau siège SOGEA Maroc - Le chantier Tétouan shore en cours d’exécution
❖ Les travaux maritimes : - SOGEA Maroc est présente en force dans ce domaine à travers
sa filiale DUMEZ. Parmi ses réalisations : La marina de BOUREGREG, le port de
SAIDIA…
67
2 Annexe du chapitre 3
2.1 Carnet de la phase 1 :
68
2.2 Carnet de la phase 15 :
69
2.3 Carnet de la phase PARKING FINI :
70
3 Annexe du chapitre 5
3.1 Planning coulage du radier :
71
3.2 Plannings rotation du matériel de coffrage :
72
73
3.3 Extraits du rapport journalier :
74
75
3.4 Extrait mode opératoire du système Alphadeck
76
77
78
3.5 Extrait du mode opératoire du système RAPID ULMA
79
80
81
82
83

Rapport PFE Belmahjoub X Boujendar

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Projet de Fin d'Études pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur d'État de l'EHTP

Département : Ponts, chaussées et transport

A mes chers parents

Mots-clés : Building Information Modeling, 4D, Interférences spatiotemporelles, phasage, synthèse.

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 4 : SYNTHESE DES PLANS DU PALAIS DES CONGRES .................................................................... 30

LISTE DES FIGURES

FIGURE 50 PLAN D'INSTALLATION DU CHANTIER ................................................................................................................ 46

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 METRE DU PARKING ..................................................................................................................................... 47

LISTE DES EQUATIONS

ÉQUATION 1 TAUX D’UTILISATION DU COFFRAGE ............................................................................................................... 51

Chapitre 1 : Présentation du projet

Maître d’ouvrage délégué

Plomberie et Electricité et Lot technique

Reprise des travaux Janvier 2022

Figure 1 Organigramme du projet

Figure 2 Vue sur l’entrée du palais des congrès

3.1 Parkings P1 & P2 :

Figure 3 Coupe longitudinale du parking

3.2 Palais des congrès :

Figure 4 Photo du hall d’entrée du Palais des congrès

Figure 5 Vue depuis la scène sur les gradins

Figure 6 La roue Orchestra de Vinci

5 Organisation BIM du projet

5.1 Description des missions des contributeurs

5.2 ACTIONS DES CONTRIBUTEURS BIM

Chapitre 2 : Présentation générale du

2 Le BIM, une révolution dans le secteur du bâtiment

5 Les cas d’usage du BIM

5.3 Outils métiers

5.4 La visualisation et de contrôle

6 Les dimensions du BIM

7 Les formats d’échange

L’IFC est un modèle de données structurées :

L’Environnement de Données Commun (CDE, Commun Data Environment) fournit une

Chapitre 3 : Phasage des travaux du

L'un des principaux obstacles à la conception du projet et à la collaboration pendant la

La détection de conflits spatio-temporels potentiels dans le planning permet au planificateur

3 Phasage des travaux du parking du Palais des congrès

• La représentation du phasage sur la maquette numérique du projet permet de :

➔ Vérifier la cohérence du phasage

➔ Phasage général du projet

3.1 Modélisation de la maquette structure du parking sur revit

3.1.1 Informations du projet

On commence par intégrer les informations du projet :

Figure 7 Revit-informations du projet

3.1.2 Lier DWG

On lie le plan DWG du projet annexe à une vue en plan.

Figure 8 Revit-fonction pour lier un plan DWG

On paramètre la vue correspondante pour faire apparaitre le plan de coffrage seulement.

Figure 9 Revit-plan importé

3.1.3 Niveaux et quadrillages

Figure 10 Revit-fonction quadrillage

3.1.4 Eléments structuraux

Figure 11 Caractéristiques de la semelle S1

Figure 12 Types de semelles isolées dans le projet

Création des deux types de semelles filantes :

Figure 13 Types de semelles filantes dans le projet

Ajouter les familles de voiles (V1 ; V2 ; V3) :

Figure 14 Types de voiles dans le projet

Définir les propriétés de chaque type de voile :

Figure 15 Propriétés du voile V3