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Table des matières

INTRODUCTION......................................................................................................................................2
I-GNERALITES..........................................................................................................................................2
I-1 Historique......................................................................................................................................2
II-BILAN DES PUISSANCES.......................................................................................................................2
II-1 Calculs des puissances..................................................................................................................2
II-2 La Consommateurs de l’énergie réactive.....................................................................................3
II-3 Puissance d’utilisation..................................................................................................................3
II-3-1 Définition..................................................................................................................................3
II-3-2 Règle.........................................................................................................................................3
II-3-3 Théorème de Boucherot...........................................................................................................4
II-3-4 Description des facteurs de correction.....................................................................................4
III RESUME ET FORMULAIRE...................................................................................................................5
III-1 Courant d’emploi – Formules générales......................................................................................5
III-2 Valeurs normalisée des coefficients ku, ks et ke.........................................................................6
III-3 Installations d’éclairage..............................................................................................................6
III-4 Choix de la puissance nominale du transformateur....................................................................7
CONCLUSION..........................................................................................................................................9

Rédigé par WOUKOUO NCHUPASSE GUILLAUME


INTRODUCTION

La puissance électrique correspond au travail que peut fournir un appareil électrique à


chaque seconde. C’est la quantité d’énergie que pouvant transformer par un appareil durant
une période de temps. Les principaux objectifs du calcul d’un bilan de puissance sont :
 Dimensionner la ou les sources d’énergie (Transformateurs, Groupes diesels,
onduleurs, sources renouvelables) ;
 Evaluer le courant d’emploi circulant dans les circuits terminaux et de distribution ;
 Dimensionner la capacité des batteries de condensateurs de compensation ;
 Opter pour une puissance souscrite vis-à-vis du fournisseur d’énergie électrique

I-GNERALITES
I-1 Historique
L’ensemble des lois de lois de l’électricité, qui régissent le fonctionnement des réseaux
électriques, a été établi précédemment à la généralisation des réseaux et au besoin de faire
des calculs. Le développement au cours du temps des outils propres au calcul prédictif du
comportement des réseaux électriques peut se résumer sommairement en quatre étapes,
dont les périodes se recouvrent :
 1925-1970, calcul manuel des installations est des réseaux électrique ; en présence
de quelques simulateurs à modèles réduits nécessaires à l’extensibilité croissantes
des réseaux ;
 En 1970, création des simulateurs analogiques et hybrides à dispositifs électroniques
propres à modéliser certains éléments tels que les correcteurs ou régulateurs
 Depuis 1990, la généralisation de la simulation informatique universelle de calcul a
donné apparition des ateliers numériques conduisant à la création de bases de
données globales en temps réel et d’optimiser le fonctionnement de ces réseaux.

II-BILAN DES PUISSANCES


II-1 Calculs des puissances
La puissance électrique apparente fournie par les réseaux électrique de distribution sera
consommée par un appareil électrique sous l’une des trois formes suivantes : Active P,
exprimée en Watt, c’est la puissance réellement utile, Apparente S, exprimée en
Voltampère. Elle est toujours plus grande que la puissance active sauf si Z égale R, alors S=P
ou Réactive Q exprimée en Var, c’est la composante de la puissance absorbée par des
inductances pures ou des condensateurs décalés de 90 par rapport à la puissance active.

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II-2 La Consommateurs de l’énergie réactive
Tout système électrique fonctionnant sous tension alternative consomme de l'énergie sous
deux formes, l'énergie active et l'énergie réactive. La puissance réactive sert à l'aimantation
des circuits magnétiques des machines électriques (transformateurs et moteurs) et de
certains appareils tels que les lampes fluorescentes. Par contre, la transporter en même
temps que la puissance active conduit à sur-dimensionner les lignes de transport et de
distribution ce qui entraine à en augmenter le coût ou à les mettre en fonctionnement à
leurs limites. Un tel fonctionnement peut provoquer des instabilités néfastes pour la qualité
de service.
 Les principaux consommateurs d’énergie réactive concernent :
 Les moteurs asynchrones ordinaires ;
 Les fours à induction et à arc ;
 Les lampes à ballasts magnétiques à fluorescence ou à décharge ;
 Les machines à souder.

II-3 Puissance d’utilisation


II-3-1 Définition
La puissance installée (Pi) est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs
de l’installation. C’est la puissance totale de l’installation électrique. Cependant, tous les
récepteurs ne fonctionnant pas forcement ni à pleine charge ni en même temps, des
facteurs de correction sont affectés à la puissance installée, permettant de définir la
puissance maximale d’utilisation. Cette puissance appelée (Pa) d’utilisation sert à
dimensionner l’installation.
II-3-2 Règle
Pour étudier une installation, la connaissance de la réglementation est un préalable. Le
mode de fonctionnement des récepteurs (en régime normal, au démarrage, simultanéité,

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etc.) et la localisation, sur le plan du ou des bâtiments, des puissances utilisées permettent
de réaliser un bilan des puissances installées et utilisées. Ainsi, d'en déduire la puissance et
le nombre des sources nécessaires au fonctionnement de l'installation.
Des informations de la structure tarifaire sont aussi nécessaires pour faire le meilleur choix
du raccordement de l'installation au réseau au niveau de la moyenne tension ou de la basse
tension. Le bilan de puissance est en fait un bilan de courant car c'est la somme algébrique
des courants et des puissances apparentes qui est consommée au niveau de chaque
équipement jusqu’à la source.
II-3-3 Théorème de Boucherot

Dans l'ensemble d'un réseau où toutes les tensions et tous les courants sont alternatifs
sinusoïdaux à fréquence constante, il y a conservation de la puissance active d'une part, et
de la puissance réactive d'autre part :
 Puissance active totale consommée = somme algébrique des puissances actives
consommées par chaque élément : 𝑃𝑡 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + ⋯ + 𝑃𝑛
 Puissance réactive totale consommée = somme algébrique des puissances réactives
Consommées par chaque élément : 𝑄𝑡 = 𝑄1 ± 𝑄2 ± 𝑄3 ± ⋯ ± 𝑄𝑛
 Puissance apparente totale consommée = somme vectorielle des puissances
apparentes consommées par chaque élément : 𝑆⃗𝑡 = 𝑆⃗1 + 𝑆⃗2 + 𝑆⃗3 + ⋯ + 𝑆⃗𝑛

II-3-4 Description des facteurs de correction

i)- Facteur d'utilisation (ku)

ku est un coefficient qui caractérise le taux d'utilisation de la charge en fonction du


temps. Il est utilisé pour déterminer le courant circulant dans les circuits amont et
dimensionner la source. Par contre, il n'est pas pris en compte dans le choix de la
protection contre les surintensités du circuit et les caractéristiques de la canalisation.
L’application de ce coefficient nécessite la parfaite connaissance du fonctionnement
des récepteurs. En l’absence de données précises, en ce qui concerne la force
motrice, un coefficient de 0,8 peut être appliqué.

ii)- Facteur de simultanéité ou de foisonnement (ks)

Ce coefficient caractérise les conditions d’exploitation de l’installation notamment


pour les moteurs et les prises de courant. Il nécessite donc une connaissance
détaillée de l’installation. Il est utilisé pour le choix du jeu de barres ou de la
Canalisation Electrique Préfabriquée (CEP) auquel il est affecté, pour déterminer le

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courant circulant dans les circuits amont, et pour dimensionner la source. Il est
habituellement de 0.7 à 0.8 (ou 80%) dans les logements d'habitation. Ce coefficient
est donc très utilise pour définir la puissance souscrite (Ps) auprès du fournisseur
d'électricité.

iii)- Coefficient de d’extension ou réserve (ke ou kr)

Une installation peut être modifiée ou étendue. Ce coefficient (ke ou kr) est un
facteur de réserve, utilisé lors des extensions, afin de prendre en compte les
évolutions prévisibles de l’installation et ne pas modifier l’ensemble de l’installation.
Le facteur de réserve s’applique généralement au niveau des armoires de distribution
principale.

III RESUME ET FORMULAIRE

III-1 Courant d’emploi – Formules générales

Importantes notes

Rédigé par WOUKOUO NCHUPASSE GUILLAUME


1. Les relations [Eq1], [Eq2] et [Eq3] ne doivent être utilisées uniquement que
pour l’établissement du bilan de puissance.
2. Lors de la détermination de la section de la canalisation relative aux circuits
terminaux, il ne faut pas tenir compte du coefficient ku, (ku = 1).
3. Le rendement concerne tout appareil électrique même les appareils
d’éclairage.

III-2 Valeurs normalisée des coefficients ku, ks et ke


Ces valeurs sont issues de quelques normes en vigueur. Elles sont données à titre
indicatif. Elles sont le fruit de l’expérience. Elles peuvent être utilisées en, l’absence
de toute valeur plus.

[1] - L’application de ce coefficient nécessite la connaissance parfaite du


fonctionnement du ou des récepteurs.
[2] - Ce facteur peut être différent, il peut être imposé par le maître d’ouvrage.
[3] - Dans les installations industrielles, ce facteur peut être plus élevé.
[4] - Le courant d’emploi à prendre en compte pour chaque moteur est égal à : Ib
[5] - Ce coefficient peut être plus élevé. En l’absence de tout autre
renseignement, les valeurs ci-dessus peuvent être retenues.

III-3 Installations d’éclairage

Pour établir un bilan de puissance, il est nécessaire de prendre en compte la


consommation des ballasts. Facteurs de puissance courants (Valeurs courantes). Le
tableau ci-dessous donne les ordres de grandeurs des facteurs de puissance Cos  et
du rendement  des récepteurs courants.

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[1] - Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent être utilisées en
l’absence de tout autre renseignement.
[2] - Les rendements des moteurs électriques et des appareils d’éclairage sont
donnés dans les documents constructeurs.

III-4 Choix de la puissance nominale du transformateur

A partir du courant d’emploi total Itotal (A) (déterminé précédemment), calculer la


puissance d’utilisation « Pn » ou « Sn » en kVA que la source (transformateur) devra
fournir.
La puissance apparente nominale du transformateur est exprimée par :

(𝑘𝑉𝐴) = (𝑘𝑉) ∙ 𝐼𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 (𝐴) ∙ √3 ∙ 𝑘𝑒

avec : U(kV) : Tension nominale entre phases du transformateur = 0,4kV


ke : Coefficient d’extension ; (soit ke = 1,2).
S(kVA) : Puissance apparente en kVA
Itotal (A) : Courant d’emploi total en A
Note :

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Sauf exception le coefficient d’extension ke = 1,2 est compris entre 1,1 et 1,3 qui
permet de tenir compte d’une croissance normale des besoins en énergie (extension
possible). En toute rigueur un coefficient d’extension devrait être pris en
considération à chaque stade de la distribution, il peut être plus élevé.

Dimensionnement du transformateur
Quand la puissance d'utilisation d’une installation doit être alimentée par un
transformateur MT/BT a été déterminée, un dimensionnement approprié du
transformateur peut être déterminé en tenant compte des valeurs normalisées du
tableau ci-dessous :
• Des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de.
• Des extensions prévisibles de l'installation.
• Des contraintes d'installation (température, ..., etc.).
• Et des puissances nominales existantes.

Rédigé par WOUKOUO NCHUPASSE GUILLAUME


CONCLUSION
Arriver au terme de notre devoir ou l’objectif était étude des méthodes et calculs des
bilans de puissances d’une installlation.on a d’abord commence par les généralités plus
précisément historique. Ensuite, les bilans des puissances et enfin les résumés et les
formulaires. Cette étude nous a permis de comprendre comment fait choix de puissance de
la consommation d’une installation. Et bien choisi son abonnement au près des fournisseurs
de l’électricité

Rédigé par WOUKOUO NCHUPASSE GUILLAUME

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