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Table des matières

INTRODUCTION......................................................................................................................................2
I- GENERALITES.....................................................................................................................................2
I-1 Historique......................................................................................................................................2
II-MACHINES À COURANT CONTINU.......................................................................................................4
II.1 Principe et constitution de la machine à courant continu............................................................4
II-2 Schémas équivalents de la machine, fonctionnements en moteur et en génératrice..................5
II-3 Montages série et parallèle (shunt)..............................................................................................7
III-MACHINE A COURANT ALTERNATIVES...............................................................................................7
III-1 Notion de champ tournant..........................................................................................................7
III-2 Machines synchrones..................................................................................................................9
III-3 Fonctionnements moteur et alternateur,écoulement des puissances et rendement...............11
III-4 Alternateur couplé à un réseau.................................................................................................12
CONCLUSION........................................................................................................................................13
INTRODUCTION

Comme toutes les machines tournantes, les machines électriques à courant continu sont
constituées d'un stator et d'un rotor. Le stator crée une magnétisation longitudinale fixe à
l'aide d'enroulements (inducteur) ou d'aimants permanents. Le rotor est constitué d'un
ensemble de bobines reliées à un collecteur rotatif. Le collecteur rotatif permet de maintenir
fixe la direction transversale de magnétisation du rotor lorsque celui-ci tourne. Grâce à ce
dispositif, les magnétisations, rotorique et statorique, sont toujours décalées de façon
optimale (en quadrature). Ce décalage provoque un couple selon la loi du flux maximum (un
pôle nord attire un pôle sud), provoquant ainsi la rotation du rotor. Pour les applications de
faible et moyenne puissance (jusqu'à quelques kilowatts), le réseau monophasé standard
suffit. Pour des applications de forte puissance, les moteurs à courant alternatif sont
généralement alimentés par une source de courants polyphasés. Le système le plus
fréquemment utilisé est alors le triphasé (phases décalées de 120°) utilisé par les
distributeurs d'électricité.
Ces moteurs alternatifs se déclinent en trois types :

 Les moteurs universels ;


 Les moteurs asynchrones ;
 Les moteurs synchrones.

I- GENERALITES
I-1 Historique
En 1821, après la découverte du phénomène du lien entre électricité et magnétisme,
l'électromagnétisme, par le chimiste danois Ørsted, le théorème d'Ampère et la loi de Biot et
Savart, le physicien anglais Michael Faraday construit deux appareils pour produire ce qu'il
appela une « rotation électromagnétique » : le mouvement circulaire continu d'une force
magnétique autour d'un fil, en fait la démonstration du premier moteur électrique.
En 1822, Peter Barlow construit ce qui peut être considéré comme le premier moteur
électrique de l'histoire : la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique découpé
en étoile et dont les extrémités plongent dans un godet contenant du mercure qui assure le
passage du courant. Elle ne produit cependant qu'une force juste capable de la faire tourner,
ne lui permettant pas d'application pratique.
Le premier commutateur utilisable expérimentalement a été inventé en 1832 par William
Sturgeon. Le physicien hongrois Ányos Jedlik en 1827 et le physicien prussien Moritz
Hermann von Jacobi ont travaillé au développement du moteur électrique à courant continu
sur le continent européen. Jacobi a développé le premier moteur électrique pratique à
Königsberg en mai 1834. Le 13 septembre 1838 à Saint-Pétersbourg, il pilota un navire mû
par son moteur électromagnétique d’une puissance de 220 W. Le bateau de Jacobi (de)
naviguait à contre-courant sur la Néva avec une dizaine de passagers à bord : il put ainsi
parcourir 7,5 km à une vitesse d'environ 2,5 km/h, ce fut également la première application
pratique d'un moteur électrique.
Le premier moteur à courant continu fabriqué avec l'intention d'être commercialisé a été
inventé par Thomas Davenport en 1834 puis breveté en 1837. Ces moteurs n'ont pas connu
de développement industriel à cause du coût des batteries à l'époque.
On doit la vérification pratique de la réversibilité des machines électriques au physicien
italien Antonio Pacinotti en 1864.
En 1869, l'inventeur belge Zénobe Gramme rend possible la réalisation des génératrices à
courant continu en imaginant le collecteur. Il améliore les premières versions archaïques
d'alternateurs (1867) et devient célèbre en retrouvant le principe de l'induit en anneau de
Pacinotti. En 1871, il présentera à l'Académie des sciences de Paris la première génératrice
industrielle de courant continu, que l'on appela machine de Gramme.
En 1873, Hippolyte Fontaine, partenaire de Zénobe Gramme, réalise la première
application industrielle de la transmission électrique des forces. Tout en démontrant à
l'occasion de l'exposition de Vienne, la réversibilité de la machine de Gramme, il présente
une expérience associant dynamo et moteur à courant continu, séparés par 2 km de fils
électriques. Avant cette expérience décisive, l'énergie mécanique des cours d'eau devait être
utilisée sur place, car intransportable sur de longues distances.
Le physicien Nikola Tesla dépose un brevet de « machine électrique-dynamo » en 1886
(publié en 1887).
La paternité de la machine asynchrone est controversée entre trois inventeurs : en 1887, le
physicien Nikola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone (publié en 1888),N 2,
puis en mai de l'année suivante cinq autres brevets. Pendant la même période Galileo
Ferraris publie des traités sur les machines tournantes, avec une expérimentation en 1885,
puis une théorie sur le moteur asynchrone en avril 1888. En 1889, Michail Ossipowitsch
Doliwo-Dobrowolski, électricien allemand d'origine russe, invente le premier moteur
asynchrone à courant triphasé à cage d'écureuil qui sera construit industriellement à partir
de 1891.

Le schéma de la roue de Barlow.


II-MACHINES À COURANT CONTINU
II.1 Principe et constitution de la machine à courant continu
Le principe de la machine à courant continu repose sur l’application de forces de Laplace
sur des conducteurs solidaires du rotor et baignées dans une induction magnétique. La
particularité de la machine à courant continu est qu’elle est pourvue d’un système appelé «
association balais/collecteur » qui permet de répartir les courants dans les conducteurs du
rotor suivant une disposition fixe qui ne dépend pas de la rotation du rotor. En conséquence,
cette machine peut produire un couple sur son rotor indépendant de la vitesse de rotation
de ce dernier (théoriquement du moins). Cette particularité lui vaut, si elle est la machine
posant le plus de problèmes technologiques de complexité et d’usure, d’être celle qui
propose le fonctionnement le plus simple et le plus linéaire.
 Allure du circuit magnétique et différents bobinages
L’allure en coupe d’une machine à courant continu est décrite sur la figure 1. On recense sur
cette représentation schématique la présence de deux bobinages qu’il est important de bien
dissocier :
Le bobinage inducteur. C’est celui qui, alimenté en courant continu, permet la création du
flux dans la machine. On appelle « courant inducteur » le courant Ie qui le traverse. Toutes
les grandeurs mécaniques et électriques dans la machine seront liées au flux inducteur, et
donc au courant Ie. L’aimantation du circuit magnétique peut également être réalisée à base
d’aimants permanents. Il n’y a dans ce cas-là pas de bobinage inducteur et il faut considérer
le flux dans la machine constant.
Le bobinage induit. C’est lui qui permet la circulation, grâce au système « balais/collecteur »
(non représenté) d’un courant continu fixe et perpendiculaire au flux d’induction. Ce courant
peut être imposé par une alimentation, auquel cas la machine fonctionnera en moteur en
produisant un couple mécanique qui fera tourner le rotor, soit être induit par la rotation
forcée du rotor, auquel cas la machine se comportera en génératrice.

Figure 1 Constitution d’une machine à courant continu


II-2 Schémas équivalents de la machine, fonctionnements en moteur et en génératrice
La machine est composée, vue de l’induit d’un bobinage comportant sa résistance propre et
son inductance propre. Par ailleurs, lors de la rotation du rotor, l’inducteur étant parcouru
par un courant donné, il se produit aux bornes de la machine une force électromotrice dite «
interne ». Cette force électromotrice ne dépend que de la vitesse de rotation et de la valeur
du flux inducteur. Ces caractéristiques sont communes aux fonctionnements moteur et
générateur. En définitive, le schéma équivalent de la machine à courant continu est commun
à tous les régimes de fonctionnement, à la convention de représentation du courant près.
On représente ce schéma, les diverses conventions et les équations caractéristiques de la
machine sur la figure 2 On retiendra tout particulièrement sur cette figure les relations
reliant les grandeurs électriques et mécaniques.

Figure 2 Schémas équivalents et relations importantes de la machine à courant continu.


 Bilans de puissance dans la machine à courant continu et rendement
Il est important d’identifier les divers éléments du schéma équivalent en terme de puissance.
Il est également important de porter une attention particulière à l’expression du rendement
de la machine en fonction de son régime de fonctionnement (moteur ou générateur). On
représente sur la figure 3 l’écoulement des puissances au sein de la machine dans les deux
types de fonctionnement, ainsi que l’expression des rendements correspondants.
Figure 3 Écoulement des puissances et rendement.

II-3 Montages série et parallèle (shunt)


En mettant à part les machines à aimants permanents, on peut recenser deux types de
montages très répandus dans les utilisations classiques des machines à courant continu : le
montage « série » et le montage parallèle dit aussi « shunt ». Ces deux montages consistent
à se servir de la source de tension alimentant l’induit pour alimenter, en série ou parallèle
avec ce dernier, le bobinage inducteur. On représente dans la figure 4 les schémas
électriques correspondants ainsi que les considérations à retenir.

Figure 4 Schémas équivalents et relations importantes de la machine à courant continu.

III-MACHINE A COURANT ALTERNATIVES


III-1 Notion de champ tournant
Les machines électriques à courant alternatif (alternateurs, moteurs synchrones et
asynchrones, etc.) reposent en grande majorité sur le principe du champ tournant, il est
donc impératif de bien comprendre cette notion et ses caractéristiques avant d’aborder les
différents modèles.
 Champ tournant inducteur d’un système de tensions triphasées :
principe de l’alternateur
La façon la plus simple et la moins calculatoire de comprendre ce qu’est un champ tournant
et son utilisation est d’envisager le cas d’un matériau aimanté présentant deux pôles (un
Nord, un Sud) tournant à vitesse angulaire constante ω au sein de bobinages disposés sur
une partie fixe, le stator. Un schéma de principe est repré-senté sur la figure 5 où on
s’intéresse au cas d’un bobinage triphasé. De ce champ constant et tournant, on s’intéresse
à la valeur du flux qui balaye les bobinages. On simplifie considérablement le problème en
considérant que, lors de la rotation du rotor, les flux interceptés par les bobinages sont
cosinusoïdaux (maximaux quand le flux est en phase, nuls quand le flux est perpendiculaire).
À partir des flux embrassés par les bobinages, on déduit facilement les tensions développées
par les bobinages en appliquant la loi de Lenz.

Figure 5 Champ tournant inducteur d’un système de tensions triphasé direct.


 Réciproque du principe présenté :
création d’un champ tournant à partir d’un système triphasé
Le fait qu’un champ tournant induise des tensions et des courants triphasés dans les
bobinages en regard est un phénomène tout à fait réversible. On peut formuler cette
réversibilité en disant qu’un système de courants triphasés circulant dans trois bobinages
déphasés angulairement de 120° produisent au sein de ces bobinages un champ tournant
d’amplitude constante et de vitesse angulaire ω (rad/s). Cette formulation correspond au
théorème de Ferraris, théorème qui est valable de façon générale pour tout système
polyphasé (par forcément triphasé donc). Il est important de noter la configuration
conventionnelle correspondant au schéma de la figure 7, celle-ci fige les conventions
d’écriture des tensions en système triphasé direct ainsi que le sens de rotation du champ
anti-horaire. Il suffit ainsi d’inverser deux phases pour inverser le sens de rotation du champ.
 Modification des nombres de pôles statoriques et rotoriques
Nombre de pôles rotoriques
Dans l’exemple de la figure 7, le rotor comportait une paire de pôles (un Nord,un Sud). Il est
possible d’augmenter ce nombre conformément au schéma représenté sur la figure 7 sur
l’exemple d’un rotor bipolaire. Il est à noter qu’en faisant un tour, ce rotor va ainsi induire
deux périodes de tensions sinusoïdales aux bornes des bobinages. L’alternateur équivalent,
en tournant à la vitesse angulaire ω va donc créer des tensions à la fréquence

avec N la vitesse de rotation en tr/min. En généralisant ces constatations à


nombre p de paires de pôles, on comprend

que la fréquence des tensions créées correspondra à

Figure 6 Modifications du nombre de pôles rotoriques et statoriques, formule générale


vitesse/fréquence.

III-2 Machines synchrones

Le schéma de principe présenté sur la figure 8 correspond à celui d’un alternateur, machine
utilisée de façon généralisée pour la création d’énergie électrique sous la forme de systèmes
triphasés. Cette même machine peut pourtant être également utilisée en moteur, il suffit
pour cela de créer le champ tournant en alimentant les bobinages par un système de
tensions triphasé, ce champ entraînant le rotor par attraction des champs rotoriques et
statoriques. Pourtant, le « moteur synchrone » ainsi formé reste un moteur difficile à piloter
étant donné qu’il il est tributaire d’un phénomène de « décrochage » lorsque les champs
statoriques et rotoriques sont déphasés de plus de 90°. C’est cet inconvénient qui justifie
globalement que la structure de la machine synchrone soit principalement utilisée en
alternateur. Il ne faut néanmoins pas négliger le moteur synchrone qui, soit synchronisé sur
un réseau soit pourvu d’une commande idoine, représente aujourd’hui un des meilleurs
moteurs électriques sur le plan du rendement et des vitesse atteintes.
 Modèle de Behn-Eschenburg des machines synchrones, cas de l’alternateur
On représente le circuit triphasé correspondant aux caractéristiques de la machine sur la
figure 5.3. L’écriture des équations de maille de chaque phase met en évidence un schéma
monophasé équivalent simple basé sur une inductance équivalente dite inductance
synchrone. Ce modèle s’appelle le modèle linéaire de Behn-Eschenburg. Ce modèle est basé
sur la linéarité du circuit magnétique qui constitue la machine, linéarité qui se traduit par la
légitimité d’utilisation des inductances (propre et mutuelle). Pourtant, quand on relève la
valeur efficace de la force électromotrice E

Figure 8 Schéma électrique et schéma monophasé équivalent de Behn-Eschenburg


en fonction du courant d’excitation Ie, on constate que celle-ci présente une saturation. On
représente sur la figure 5.4 l’aspect typique de la tension E(Ie) ainsi que le schéma
équivalent résiduel en mode saturé. En effet, si le fonctionnement de la machine fait
intervenir une saturation magnétique, l’inductance synchrone n’est plus valable et le modèle
devient faux. On fait alors intervenir uniquement dans le modèle l’inductance de fuites de la
machine (qui n’est pas saturable) et la tension à vide réelle (mesurée au préalable).
L’étude des fonctionnements en régime saturé fait intervenir des méthodes particulières
non développées ici.
Figure 9 Zone linéaire et zone de saturation de la machine.

III-3 Fonctionnements moteur et alternateur,écoulement des puissances et rendement

 Fonctionnement en moteur et alternateur


Lors d’un fonctionnement moteur, les schémas équivalents restent strictement les mêmes,
la seule chose qui change est la convention (récepteur) de représentation du courant. Il est
également important de noter que l’expression du rendement de la machine sera différent
puisque la puissance utile devient la puissance mécanique. On résume sur la figure 5.5 les
conventions moteur et générateur (alternateur donc) :

Figure 10 Fonctionnements moteur et alternateur.


 Écoulement des puissances et rendement des machines synchrones
On représente sur la figure 10 l’écoulement et l’expression des puissances correspondantes
aux deux modes de fonctionnement.
Figure 11 Écoulement des puissances et rendement.

III-4 Alternateur couplé à un réseau


Le cas particulier d’un alternateur couplé à un réseau est important à étudier. Dans ce cas, la
tension aux bornes de l’alternateur, V, est constante (en amplitude et en phase) puisque
c’est la tension du réseau. Par ailleurs, on néglige souvent la résistance R du schéma
équivalent devant l’inductance synchrone. Le diagramme de 11 Fresnel de la relation de
maille du schéma monophasé équivalent est alors représenté sur la figure On y précise les
relations particulières qui relient les projections de la tension jXs · I aux puissances active (P
= 3 · V · I · cosϕ) et réactive (Q = 3 · V · I sinϕ)

Figure 12 Diagramme de Fresnel de l’alternateur couplé au réseau.


CONCLUSION

Arriver terme de notre devoir ou l’objectif était étude des machines à courant continu et les
machines à courant alternatif. Nous avons pour cela commencé sur les généralités, ensuite
des machines à courant continu, en enfin les machines à courant alternatif.tous ceci nous a
permis de comprendre le fonctionne et savoir comment faire le choix pour les différents
applications.

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