Vous êtes sur la page 1sur 89

Année universitaire : 2022-2023

Université Mohammed V
Faculté des Sciences de la terre
Département des Sciences de la terre

MASTER GEOSÉANCES : EXPERTISE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE


Module : Cyclostratigraphie et Micropaléontologie

MICROPALÉONTOLOGIE

Pr. JAYDAWI Soukaina


« Qui méprise les petites
choses n'en aura jamais
de grandes »

Proverbe français ; Le dictionnaire historique des proverbes (1842)


INTRODUCTION

 La micropaléontologie est une branche de la paléontologie dont l'objet est l'étude


des microfossiles.

 Il s'agit de fossiles à paroi minérale et de taille généralement inférieure à 4 mm– très


souvent en dessous du millimètre ce qui impose le recours au microscope électronique.

 Les fossiles « classiques » (i.e. dont l'étude est réalisable à l'œil nu ou à faible
grossissement) sont parfois appelés macrofossiles par comparaison.

 La limite entre les deux types de fossiles est par ailleurs fluctuante et largement
déterminée par la taille des éléments caractéristiques du fossile, plutôt que par sa taille
générale.
INTRODUCTION

 La micropaléontologie concerne les microfossiles et les nanofossiles


(ceux-ci de taille inférieure à 50μm), dont l’étude nécessite des
observations au microscope.
 Ces fossiles sont constitués par:
- Les vestiges de microbiotes (ou microorganismes) uni ou pluricellulaires;
- Les éléments dissociés et les menues fragments squelettiques de
macrobiotes.
INTRODUCTION

Le domaine de micropaléontologie est vaste; les microfossiles sont nombreux et


variés, et le micropaléontologiste a un triple but:

S’efforcer, enfin, de préciser leur rôle pétrogénique, leur signification


3 paléogéographique, leur valeur stratigraphique , et leur intérêt
paléobiologique.

2 Tenter de les classer, et de déceler leur origine et leurs affinités systématiques

1 S’attacher à l’étude de leur morphologie, de leur microstructure, de leurs


compositions chimique et minéralogique
INTÉRÊTS DES MICROFOSSILES :

L’étude des microfossiles nous fournies plusieurs informations:


 Les microfossiles sont des indicateurs paléoécologiques des anciens milieux
de vie. Les associations et leur taphonomie permettent de caractériser les
sédiments continentaux ou marins et de décrypter les conditions de dépôt.
 C’est grâce a leurs nombres élevées et a leurs répartitions dans tout les
milieux aquatiques aux microfossiles qu’on a pue donner une datation
précise aux différents niveaux géologiques depuis le Protérozoïque.
 Un découpage chronologique a partir de microfossiles qui sont considérer
comme index de biozone (Foraminifères, coccolithophoracées,
chitinozoaires, etc.) à permis l’établissement des échelles
biostratigraphiques mais également stratigraphique..
INTÉRÊTS DES MICROFOSSILES :
 Les microfossiles s’avèrent un matériel d’étude remarquable en géologie pétrolière par le
faible cout de leur utilisation et les nombreux domaines de biostratigraphie les
employant (pétrogenèse de réservoir, implication diagenétique, marqueur temps,
marqueur de paléoenvironnement, marqueur de maturation), dans le domaine de
l’exploitation pétrolière les microfossiles ont été utilisés dans la datation des niveaux
traversés par les forages scientifiques sans oublier leur rôle dans la datation des fonds
océaniques a été et est encore fondamental. La réalisation des cartes géologiques
récentes fait, pour une large part, appel au micropaléontologie.

 Leur compétitivité tient à leur fréquence élevée et à leur grande diversité dans tous les
milieux aquatiques.
HISTORIQUE

Si les toutes premières trouvailles de microfossiles remontent au XVIIIe siècle, la micropaléontologie


naît au XIXe siècle avec le développement des microscopes.

Le terme « micropaléontologie » est précédé du terme « microgéologie » (« Mikrogeologie »), créé


et employé dans le même sens par le savant Ehrenberg en 1836, et de la formule « paléontologie
microscopique » employée sporadiquement au XIXe siècle.

Ses deux pères fondateurs sont le micrographe allemand Ehrenberg et le Français Alcide
d'Orbigny (auteur d'une volumineuse monographie sur les foraminifères) qui publient vers 1830-1840
leurs travaux fondamentaux.
Un autre grand nom domine cette discipline, le britannique Henry Clifton Sorby dont les publications
sont un peu postérieures, à partir de 1856.

L'essor de cette discipline scientifique a lieu dans les années 1960 et 1970 avec l'introduction
progressive de microscopes électroniques de plus en plus performants, le développement
des campagnes océanographiques et l'exploration pétrolière.
Microfossiles et
techniques 1
micropaléontologiques
LE TERRAIN
▪ Le travail du micropaléontologiste débute sur le terrain, devant l’affleurement, par un levé
détaillé de la coupe, complété par des croquis annotés et des photographies. Les
échantillons prélevés sont soigneusement localisés.
▪ Dans le cas d’un sondage, on note avec précision la profondeur à laquelle ils ont été pris.

Les fossiles peuvent être presque n'importe où les roches


sédimentaires affleurent. C'est l'étude des cartes géologiques qui va
permettre de cibler sa recherche sur des zones où affleurent certains
niveaux. Tout d'abord il faudrait porter notre choix sur une zone ou
les affleurements sont plus ou moins dégager ceci pourrait nous
permettre un bon échantillonnage c-à-dire une meilleure récolte. Les
bons endroits à regarder sont le long des falaises ou des talus de
fleuves, et dans les excavations telles que des carrières de roche et
les coupes de route. Les falaises en bordure de mer sont souvent très
intéressantes
LA RÉCOLTE DU MATÉRIEL

La seconde étape est la récolte des différents échantillons supposes


contenir des microfossiles selon le tracé de la coupe géologique, ces
échantillons peuvent être dur (calcaire) ou meuble (marne) chaque
échantillons est minutieusement localisé sur la coupe géologique avec une
description détailler des différents affleurements traversés.
LES TECHNIQUES DE PRÉPARATION

 Elles varient selon:


❖ La taille et la nature chimiques des microfossiles recherchés;

❖ Les propriétés et la nature chimique du milieu de fossilisation.


LES TECHNIQUES DE PRÉPARATION
Il existe des procédés d’extraction des microfossiles l’un mécanique et l’autre chimique:
 Le procédé mécanique englobe trois techniques: le lavage des sédiments meuble/tendres (sables,
argiles, marnes, etc.), la réalisation des lames minces pour les roches indurés (grés, calcaires…etc)
et le frottis.
 Le procédé chimique comporte la dissolution de la fraction minérale des roches, par action
chimique pour recueillir les microfossiles conservés en matière organique ultra-résistante.
 Les extractions réalisées pour les préparations palynologiques utilisent l’acide chlorhydrique et
l’acide fluorhydrique.
TECHNIQUES D'ÉTUDES FONDAMENTALES

• Lames minces pour les roches indurées (grès, calcaires, etc.).

Les cinq étapes de la confection de la matière organique


• Lavages à l'eau du robinet sur des tamis à mailles très fines, pour
les roches meubles/tendres (sables, argiles, marnes, etc.).

Les outils de tri Technique du lavage

• Techniques des acides forts pour les microfossiles organiques


Conservation

Une fois les fossiles dégagés, il est essentiel de les protéger


correctement contre les dommages dus au transport, puis ensuite à
leur rangement. Chaque échantillon doit être emballé, dans du papier
journal par exemple pour les formations dures et dans des sachets en
plastique pour les formations meubles. Ces échantillons sont
soigneusement étiqueté avec le nom de la zone et le numéro de
prélèvement de chaque un.
Micropaléontologie

Désagrégation
Tamisage Séparation Triage Etiquetage
d’échantillons

Echantillons
Non indurés Echantillons
ou pas indurés

Lavage o l’eau Traitements mécaniques Traitement physico-chimiques


oxygénée (10-15%),
neutralisée par
Concassage En fonction du type de la roche
l’ammoniaque
(Mortier,
Broyeur…)
CONSIGNES D’ECHANTILLONNAGES

Représentativité de l’échantillonnage Problèmes de l’échantillonnage

Surface Subsurface

Toute roche (échantillon


frais (non altéré) est
susceptible de renfermer Echantillons ne doivent - Poids (micropaléontologie): 200g
des micro-organismes) pas être contaminés -> 2kg;
- Echantillonnage (si nécessaire les - Ensachage (sacs plastiques
représentatif: (surtout à nettoyer) épais);
chaque changement de - Etiquetage (étiquette dans sac);
facies lithologique). - Fossiles (Sacs spéciaux)
- Echantillonnage
statistique: (A intervalle
+/- constants dans des
formations monotones)
LES TECHNIQUES DE PRÉPARATION
1. Les instruments d’observation
L'outil d'observation le plus communément utilisé est la loupe binoculaire ; il est parfois nécessaire d'avoir
accès à de plus forts grossissements et donc de se servir d'un microscope optique, voire d'un microscope
électronique à balayage.

La loupe binoculaire Microscope optique


DOMAINES DE VIE DES ORGANISMES ET MILIEUX DE
SÉDIMENTATION
Environnement du domaine
marin
 Le plateau (ou plate-forme
continentale), qui correspond au
domaine littoral (s.l.), est
subdivisé en étages infralittoral
et circalittoral.
 L'étage bathyal, englobe la
pente continentale (ou talus) et
le glacis jusqu'à une profondeur
d'environ 3.000 m.
 L'étage abyssal se situe au delà
de 3.000 m.
DOMAINES DE VIE DES ORGANISMES ET MILIEUX
DE SÉDIMENTATION
Modes de vie
On distingue :
 Les formes benthiques (benthos) vivant
sur le fond, soit directement sur le
substratum (épibiontes), soit enfoncées
dans celui-ci (endobiontes), soit près du
fond (vagiles) ;
 Les formes pélagiques qui sont soit
nageuses (necton), soit passivement
entraînées par les eaux (plancton).

Illustration de différents modes de vie en milieu marin


(d’après Babin 1991, modifié
MILIEUX DE VIE

 Domaine continental : Milieu lacustre Dans ce milieu prédominent les Ostracodes, les Charophytes
et les Diatomées (surtout Pennales). Il faut toutefois signaler la présence de rares Dinoflagellés,
Coccolithophoracées et Tintinnides.
 Domaine marginolittoral : Milieu lagunaire, on retrouve essentiellement des Ostracodes, des
Charophytes et des Diatomées (surtout Pennales). Peu diversifiés, ils sont représentés par de
nombreux individus.
 Domaine marin littoral : Les Foraminifères benthiques, les Diatomées (surtout Centrales) et les
Dinoflagellés prédominent. En nombre plus restreint, on peut noter la présence de Foraminifères
planctoniques, de Coccolithophoracées.
 Domaine marin bathyal : Les Foraminifères planctoniques, les Diatomées, les Radiolaires, les
Coccolithophoracées, les Dinoflagellés prédominent et sont associés à des Ostracodes.
INFLUENCE DES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX :

Plusieurs facteurs interviennent dans la répartition des microfossiles :


 la lumière : Elle est primordiale surtout pour les Algues qui l’utilisent pour la photosynthèse. Elle
s'atténue rapidement, en traversant l'eau. Ainsi la majorité du phyto-plancton vit dans les quinze
premiers mètres.
 la température: Elle agit sur la répartition géographique des microfossiles par exemple les
Diatomées prolifèrent dans les régions polaire
 la turbidité : peut atténuer la transparence des eaux et par conséquent la lumière.
 les substances nutritives : Il s'agit surtout de phosphates, nitrates et carbone organique.
DOMAINES DE VIE DES ORGANISMES ET MILIEUX DE
SÉDIMENTATION
Microfossiles et sédimentation :
 Dans les eaux peu profondes des plates-formes continentales, l'activité benthique
prédomine et détermine une variété considérable de sédiments carbonatés. Les
Foraminifères, Ostracodes, Métazoaires à coquilles calcaires et les Algues calcaires sont
abondantes.

 Dans les eaux profondes, la sédimentation est relativement peu variée. Elle est dominée
par les boues à Radiolaires et les boues à Coccolithes.
Chez le vivant, les parties fossilisables sont de nature chimique variable :.

04 composés organiques non minéralisés

03 en phosphates de calcium

02 en carbonates

01
en silice
La Classification des microfossiles:
Les microfossiles ont été classé selon de leurs taille comme suit :
• Les. microfossiles (dimensions comprises entre 0,05 mm et quelques mm) ;
• Les nannofossiles (dimensions inférieures à 50um) ;
• Les organites ou fragments isolés de macrofossiles reconnaissables à leur forme et/ou leurs
Caractères microstructuraux
Micropaléontologie Palynologie

Etudie des micro-organismes d’origine animale ou


Etudie les tests, squelettes, pièces de nature minérale de végétale
petits organismes d’origine animale ou végétale. Comportant une membrane ou un test organique
(chitineux)…

Parmis les groupes des micro-organismes les plus souvent


Microfossiles
utilisés:
Microfossiles d’origine planctoniques d’origine
- LES FORMAINIF2RES
continentale tels que marine ou lagunaire
- LES CONODONTES
les spores et les tels que les Acritarches,
- LES OSTRACODES
pollens. les Dinoflagellés, les
- LES NANNOFOSSILES CALCAIRES
Chitinozoaires.
- LES ALGUES PLURICELLULAIRES
Microfossile
de nature
minérale
carbonatée
LES OSTRACODES

 Les ostracodes sont des animaux pluricellulaires (Métazoaires)


faisant partie de l’embranchement des Arthropodes, de la
superclasse des crustacés et classe des Ostracoda.
 Les Ostracodes sont parfois définis comme des "mini-
Crustacés à coquille" (Arthropodes).
 Le corps des ostracodes est protégé par une coquille bivalve,
articulée dans la région dorsale, de petite taille (0,4 à 1,5 mm).
 Les ostracodes paléozoïques et certaines formes actuelles
pélagiques peuvent atteindre une taille de l’ordre du cm.
• Le corps, peu segmenté, ne se différencie pas de la tête et
porte sept paires d’appendices: antennules, antennes,
mandibules, maxillaires et 3paires de pattes thoraciques.
• Les antennes, les mandibules et le corps sont fixés à la
carapace par des muscles dits antennaires et adducteurs.

Morphologie d'un Ostracode vivant (femelle)


LES OSTRACODES

Le corps de ces animaux aquatiques est protégé


par une carapace formée de deux valves le plus
souvent calcifiées, articulées par une charnière
située sur le bord dorsal.

On distingue une valve droite et une valve


gauche, comportant chacune :
▪ Un bord ventral et un bord dorsal (dit aussi
bord de la charnière)
▪ Une extrémité antérieure et une extrémité
postérieure.
Vue interne d'une valve droite
LES OSTRACODES
 Les valves sont attachées au corps par des
muscles dont les traces de fixation ou
empreintes musculaires sont situées dans la
partie ventrale.
 A la périphérie de la coquille une zone marginale
est formée par une lamelle interne calcifiée
doublant la couche externe.
 Cette zone marginale est parcourue par des
canaux de pores.

Vue interne d'une valve droite


LES OSTRACODES

 Les carapaces sont lisses ou diversement


ornementées extérieurement : filet, granules,
tubercules, épines, stries, côtes.
LES OSTRACODES

Écologie :

 La majorité des Ostracodes sont benthiques.


 Ils se trouvent dans tous les milieux
aquatiques aussi bien d'eaux douces que
d'eaux salées: dans les étangs, marais,
fleuves, lagunes, estuaires, sur le plateau
continental et le talus, ainsi que dans les
zones bathyale et abyssale.
LES OSTRACODES
 A la mort de l'animal, les parties molles disparaissent très
rapidement (en quelques heures): seule la carapace peut être
fossilisée, complète ou valves séparées.
 Les espèces planctoniques, à test faiblement minéralisé, sont
rarement fossilisées. Quelques cas de préservation des parties
molles ont été observés.
 Ces fossilisations exceptionnelles sont dues à des incrustations
de phosphates ou de silice.
 La forme et l’ornementation de la carapace, le type de charnière
et les empreintes musculaires sont, entre autres, utiles pour
déterminer les différentes espèces d’ostracodes.
LES OSTRACODES
LES OSTRACODES
Les charnières très variées, se ramènent à trois
types fondamentaux :
 Type adonte : une valve est creusée d'un sillon
simple où s'encastre la barre simple de l'autre
valve ;
 Type mérodonte : le sillon d'une valve et la barre
de l'autre sont respectivement encadrés par deux
dents et alvéoles ;
 Type amphidonte ou hétérodonte : possèdent une
dent et une alvéole supplémentaires terminant
respectivement la partie antérieure de la barre et
du sillon.

Principaux types de charnières de g. à d. : 2 types


adontes, 2 types mérodontes et 3 types amphidontes.
LES OSTRACODE
Grands traits de la classification
La classe comporte 3 ordres qui se différencient
grâce au profil et à la structure des zones
marginales.
 Les Paleocopida sont caractérisées par leur
bord dorsal long et droit, leurs angles dorsaux
bien définis (l’angle antérieur est plus grand que
l’angle postérieur). Ils sont en majorité
paléozoïque.
 Les Mydocopida possèdent une coquille légère,
peu ou pas sculptés, et une ouverture frontale.
 Les podocopida regroupent des individus
possédant un bord dorsal incurvé ou rectiligne,
plus court que la longueur total des valves.
LES OSTRACODES
Stratigraphiquement
 Au cours des temps géologiques, les Ostracodes montrent
les tendances évolutives suivantes:
 Durant le Paléozoïque, on note une diminution de la taille,
une modification du contour, avec le bord dorsal rectiligne
et horizontal, plus ou moins convexe et incliné ensuite,
 à la fin du Paléozoïque une complication de la charnière,
 à partir du Jurassique supérieur une réduction du nombre
des empreintes musculaires, une calcification progressive
de la lamelle interne
 dès le Lias une apparition de pores normaux criblés,
 à partir du Crétacé inférieure un allongement et
complication des pores marginaux, qui acquièrent une allure
flexueuse et ramifiée.

Extension stratigraphique des différents


groupes d’Ostracodes.
LES OSTRACODES

 La solidité de leur carapace, leur grande sensibilité aux conditions du milieu et leur évolution assez
rapide sont des caractères qui offrent une place majeur a ces organismes dans plusieurs domaines
de la paléontologie.
 Les ostracodes fossiles sont très utilisés pour reconstituer les conditions physico-chimiques des
milieux de sédimentation, en particulier dans les formations quaternaires, où toutes les espèces
rencontrées ont encore leurs équivalents vivants.
 Dans les séries géologiques plus anciennes, où la plupart, voire la totalité des espèces ne sont pas
représentées dans la nature actuelle, les interprétations paléoécologiques sont plus délicates.
 Les ostracodes sont connus dès le Cambrien. Ils ont un intérêt stratigraphique important. Les
espèces ont généralement une évolution suffisamment rapide pour permettre de caractériser un
étage ou une biozone à l’intérieur de celui-ci.
LES CALPIONELLES
 Protozoaires planctoniques d'affinité
taxonomique incertaine (Ciliés ?).
 Des microfossiles en forme d’urne
 De petite taille (longueur :45 à 150 µm en
moyenne).
 Leurs coques calcitiques, fibro-radiée appelées
Loricas sont presque toujours fossilisées dans
des calcaires. C’est la raison dans laquelle elles
ont été étudiées uniquement en lames minces.

Boue (wackestone) à Calpionelles


▪ La paroi peut être légèrement épaissie et posséder un bourrelet oral près de l'insertion du col de
la Lorica.

Morphologie des Calpionelles


Loricas

▪ On en connait 15 Genres et une quarantaines d’espéces.


▪ Six formes sont particulièrement intéressantes, tant par leur
fréquence dans les sédiments que par leur valeur
stratigraphique.
▪ Leur distinction est fondée sur l’aspect, en section axiale, de
l’ouverture et du col.

Reconstitution schématique des


Calpionelles les plus importantes
• Distribution géographique et Stratigraphique: Leur répartition
paléogéographique est vaste. Elles sont connues autour de la
Méditerranée et du golfe Persique, ainsi que dans les provinces caraïbes.

• Stratigraphiquement: Les calpionelles apparaissent brusquement à la fin


du Jurassique (Tithonique), atteignent leur appogée au Valangenien, et
disparaissent à l’Albien.
• Il n’est pas définitivement établi que l’Hauterivien ait livré des
Calpionelles.

Répartition a) stratigraphique des


Calpionelles et Colomielles et b)
Diversification des Calpionelles.
géographique des Calpionelles.
Coquille calcaire Coquille siliceuse
CaCO3 SIO2 nH2O

hétérotrophes FORAMINIFERES RADIOLAIRES

Autotrophes NANNOFOSSILES DIATOMES


CALCAIRES (Coccolithes)
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES
• Les Coccolithes (coccolithophoridés) sont des algues unicellulaires (protophytes) exclusivement marines.
• Restes fossiles appelés : nannofossiles calcaire.

La cellule est globuleuse et entourée


par une enveloppe sphérique: la
coccosphére, qui est constituée par Coccosphère
un assemblage de plaques calcaires
qu’on appelle les Coccolithes .
Coccolithe

Coccolithophoridé du plancton actuel


• Petites pièces calcitiques de 10 à 15 µ de diamètre moyen. Emiliana huxleyi (MEB)
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES
Morphologie
• La cellule d'un Coccolithophoridé est limitée par une paroi
pectique.
• Dix à trente pièces calcaires (les coccolithes) sont noyées
dans cette paroi ou portées à sa surface.
• La cellule est biflagellée ; les coccolithes situés à
proximité du départ des flagelles sont souvent plus
ornementés.
• La cellule est pourvue d'un noyau et de
deux chloroplastes (les Coccolithophoridés sont aussi
appelés Coccolithophycées).
• La reproduction sexuée des Coccolithophoridés est très
mal connue.

Les coccolithes y puisent du carbonate de calcium dans l’eau

pour fabriquer leur enveloppe calcaire.


LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

 Les coccolithophoridées actuelles sont des


protophytes planctoniques des océans et des
mers largement ouvertes vers le large.
 Ils se rencontrent surtout dans les domaines
tempérés et chauds, à des profondeurs faibles:
50 m en moyenne sous les tropiques, 10 à 20 m
dans les région tempérées.
 Ils sont quelquefois fort nombreux, jusqu’à 5 à
6 millions d’individus par litre d’eau.
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

 Les coccolithophoridés participent en grande


partie à l’absorption du CO2 de l’atmosphère
pour se développer. Il nettoient donc le
surplus rejeté par l’activité humaine.
 Cependant, une trop grande prolifération de
ce type de phytoplancton serait nuisible à
l’équilibre biologique des écosystèmes.
 Lorsque la microalgue meurt, les squelettes
tombent rapidement au fond de l’eau et, une
dizaine de jours après, s’entassent sur le
plancher océanique.
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

Observation des nannofossiles calcaires


Instrument d’observation

Observation au microscope optique en lumière


naturelle ou analysée et polarisée à un grossissement
compris entre × 1000 et ×1500. avec comptages
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

Description systématique et mode de vie

• Les nannofossiles calcaires sont principalement


représentés par les Coccolithes.

• Les Coccolithes isolés ont des formes variées, ce


qui a permis de définir des espèces et des genres.

• Une même Coccosphère peut être constituée de


Coccolithes de formes différentes.
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

• Leurs accumulations vont composer une partie importante des


roches sédimentaires d’origine biologique que l’on appelle la
craie.
• Les nanofossiles de coccolithes ont été observés du Trias
jusqu’à nos jours et sont fréquents au Crétacé, l’âge de la craie.
Ils forment les importantes couches de sédiments qu’on peut
observer dans les falaises de Douvres ou d’Étretat en
Normandie. Quelques composants de la craie

• La craie utilisée sur les tableaux ou ardoises de l’école est


composée en très grande partie de coccolithes.
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

Les falaises de craie blanche à silex d’Étretat se sont formées au Crétacé supérieur (entre 94 et 86 Ma)
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

➢ Répartition géographique des Coccolithophoridés

➢ Les Coccolithophoridés actuels vivent dans des


mers suffisamment éclairées pour permettre leur
autotrophie :
➢ jusqu'à 50 m de profondeur dans les eaux
tropicales
➢ jusqu'à 20 m de profondeur dans les eaux
tempérées
➢ les individus retrouvés à plus grande profondeur
(jusqu'à 4000 m) seraient hétérotrophes.
➢ Les Coccolithophoridés actuels sont très rares
dans les mers froides et en eau douce. Répartition géographique des Coccolithophoridés
LES NANOFOSSILES CALCAIRES : LES COCCOLITHES

Répartition stratigraphique : connues depuis


le Trias jusqu'à nos jours. Il y a
d'importants renouvellements de formes à
l'Oxfordien, à l'Albien, au Paléocène et au
Quaternaire.
Microfossile
de nature
minérale
silicatée
Coquille calcaire Coquille siliceuse
CaCO3 SIO2 nH2O

hétérotrophes FORAMINIFERES RADIOLAIRES

Autotrophes NANNOFOSSILES
CALCAIRES (Coccolithes) DIATOMES

MICROFOSSILES SILICEUX
LES MICROFOSSILES SILICEUX: LES RADIOLAIRES ET LES
DIATOMÉES
 Ces protistes possèdent tous un squelette siliceux en opale, mais appartiennent à des groupes
variés.

2 ➢ Protozoaires des sous-embranchement des Actinopodes: Radiolaires.

1 ➢ Protophytes de l’embranchement des Chrysophycophytes: Diatomées (ou Baccillariophycées).


LES DIATOMÉES

 Les diatomées sont des algues unicellulaires brunes du groupe des


Chrysophycophytes.
 La cellule est soutenue par un squelette siliceux intracytoplasmique
en opale, ainsi elle est constituée de deux valves siliceuses
imbriquées l'une dans l'autre, comme une boite avec son couvercle;
elles constituent la Frustule.
 Chaque frustule est composé de 2 valves (ou thèques) légèrement
inégales, formé chacune par une plaque valvaire et un cingulum. La
plus petite des valves est emboitée dans la plus grande.
 Elle vivent dans tous les milieux aquatiques, seule ou en colonie.
 Les diatomées vivent dans les océans parmi le phytoplancton, même
dans les zones froides, et aussi dans les eaux douces et saumâtres.
 Les diatomées sont des producteurs primaires au sein de la chaîne
alimentaire et employées dans la terre de diatomées issue de boues,
les boues à diatomées. Détails anatomiques de diatomées : en a, présentation du raphé
; en b la nomenclature des valves ; en c l'anatomie interne ; en
d, l'apparition des valves nouvelles suite à une division
LES DIATOMÉES

Détails anatomiques de diatomées


LES DIATOMÉES

Les diatomées
LES DIATOMÉES

A près la mort des diatomées, le squelette siliceux reste sous sa frustule. Ces
frustules montrent une grande diversité dans la forme, mais ils sont
généralement presque bilatéralement symétrique, d'où le nom du groupe.
LES DIATOMÉES
La classification repose principalement sur la forme et l’ornementation des frustules. On distingue:

Les diatomées centriques (ou centrale) : circulaires, Les diatomées pennées (ou pennales) : naviculaires,
elliptiques ou polygonales, à ornementation avec une ligne (raphé ou pseudo-raphé) qui partage
concentrique ou radiaires = axe de symétrie central la valve en deux moitiés = à symétrie bilatérale

Frustule circulaire

Frustule allongé
Variété des frustules de Diatomées
LES DIATOMÉES

Frustule de Diatomée Frustule de Diatomée


centrale pennale à raphé
▪ Écologie :

• Dans la nature actuelle, les diatomées se rencontrent dans toutes les eaux aussi bien
continentales que marines, et quelle que soit leur température.
• Certaines vivent dans la terre humide. Elles sont surtout abondantes dans les mers froides.

• Les diatomées pennées, très répandues dans les eaux douces, sont surtout benthiques ;
• Les diatomées centriques, surtout marines et planctoniques, dominent dans les eaux de
surface des régions froides et des régions d'upwelling côtier.

Les Diatomées centriques sont essentiellement


pélagiques alors que les pennées sont plutôt
benthiques.

 Répartition stratigraphique : Crétacé "moyen" (Aptien) jusqu'à Actuel, abondantes à partir du


Crétacé supérieur.
LES DIATOMÉES
Habitat et modes de vie
Les diatomées ont une grandes amplitude écologique, on les trouve dans tous les types de milieux et des
conditions des plus favorables aux plus rigoureuses.
IDENTIFICATION DES DIATOMÉES
LES DIATOMÉES
DIATOMÉES

Grande diversité et nombre élevé= Milieu chaud

Diversité limitée et nombre restreint= Milieu froid


DIATOMÉES ET QUALITÉ DES EAUX

 Le développement des diatomées dans les cours d’eau est


directement lié aux conditions du milieu, et notamment aux
caractéristiques physico-chimiques de l’eau : le niveau de
salinité, le pH, les nutriments (surtout l’azote et le
phosphore), les matières organiques et l’oxygénation.
 Les perturbations du milieu peuvent se traduire par une
diminution de la diversité et de l’abondance des diatomées
les plus sensibles. Ainsi, l’impact d’une pollution se
ressentira sur le cortège de taxons présents (les
résistants/indifférents à la pollution se développeront
tandis que les polluo-sensibles diminueront ou
disparaîtront).
 Les communautés de diatomées sont ainsi utilisées pour
évaluer la qualité de l’eau : c’est la bioindication.
 Les diatomées ont habituellement un cycle de vie assez
court. Leur temps de réponse à une perturbation est
rapide, les effets perdurant assez peu (quelques semaines).
DIATOMÉES

Les Diatomées d’eaux douces


sont de bon indicateurs de
qualité des eaux : des eaux de
bonne qualité et des eaux de
qualité médiocre ne
présenteront pas les mêmes
associations d’espèces..
DIATOMÉES

 L’accumulation des Diatomées produit une


roche légère, poreuse et friable, la diatomite.
Cette roche est exploitée industriellement
comme abrasif léger (dans les dentifrices par
exemple), comme adjuvant de filtration,
absorbant (litière pour animaux domestiques),
isolant, stabilisant de la nitroglycérine dans la
dynamite ou encore comme insecticide.
 La production mondiale actuelle de diatomite
s’élève à 1,8 Mt.an−1 . Les gisements de
diatomite sont d’origine marine (accumulation
de diatomées dans des zones d’upwelling) ou
continentale (lacustre ou en contexte
volcanique) et les principaux gisement Exploitation des diatomites
d’intérêt économique datent du Miocène.
INTÉRÊTS SCIENTIFIQUES DES DIATOMÉES

 Certaines espèces de Diatomées sont des fossiles stratigraphiques


intéressants. Leur abondance et leur aire de répartition large permet
d’effectuer des corrélations stratigraphiques entre des régions éloignées.

 Les Diatomées sont très utilisées pour les reconstitutions paléo-


environnementales et paléoocéanographiques.
LES RADIOLAIRES
• Protozoaires (Actinopodes) à squelette intracytoplasmique
siliceux (opale) formé par des trabécules pleins constituant une
sorte de grillage.
• Ces organismes dont la taille est comprise entre 50 et 300µm
sont des eucaryotes monocellulaires (protistes) hétérotrophes
(protozoaires) appartenant au clode de Rhizaires.
• Ils possèdent un squelette à base de dioxyde de silicium SiO2 (on
parle de plancton siliceux) autour duquel rayonnent de fins
pseudopodes.
• Leur cytoplasme contient fréquemment des symbiontes
photosynthétiques (zooxanthelles). Ils sont donc abondants sans
la partie superficielle de la colonne d’eau, mais leur test s’y
Schéma d’organisation d’un radiolaire sphérique
dissout facilement s’il n’est pas transporté vers les profondeurs . Modifié d'après De Wever et al. (1994),
LES RADIOLAIRES

Les radiolaires
LES RADIOLAIRES
La classification
Les radiolaires comprend trois groupes:
 Les Polycystines, au squelette solide en opale.
 Les Acanthaires et les Phéodaires, dont les éléments squelettiques vacuolaires, de composition siliceuse
plus complexe, se dissolvent plus rapidement dans l’eau de mer.

Le registre fossile étudié par les paléontologues des radiolaires est donc quasi-exclusivement constitué
de Polycystines. Ceux-ci se divisent encore en deux ensembles de morphologies différentes:
➢ Les Nassellaires
➢ Les Spumellaires
LES RADIOLAIRES

Les polycystines Nassellaires: se caractérisent


par un test grillagé, issu d’un spicule fondamental
en fer à cheval, sur lequel viennent s’ajouter des
arches, formant une cloche (cephalis) réticulée à
symétrie axiale et une "ouveture" basale.

Nassellaires Morphologies de Nassellaires


LES RADIOLAIRES
 Les polycystines Sphaerellaires ou
Spumellaires: présentent une coque
sphérique, à symétrie radiale, dépourvue
d'ouverture, constituée soit d'une sphère,
soit de plusieurs sphères emboîtées et reliées
entre elles par des trabécules, munie ou non
d'épines radiaires.

Morphologies de Spumellaires
Spumellaires
LES RADIOLAIRES

 Les Radiolaires figurent parmi les organismes lithogènes : Ils représentent la composante
principale des boues siliceuses des grands fonds, en dessous de 5000 m. Leurs tests, accumulés
et cimentés par de la silice, fournit des radiolarites ou des jaspes.

 Ces fossiles sont, avec les Diatomées, (qui n’apparaissent qu’au Crétacé récent) les seuls
disponibles dans les milieux profonds en dessous de la profondeur de compensation des
carbonates.
LES RADIOLAIRES

Ecologie : Ils vivent en principe à l’état isolé, mais il existe quelques formes coloniales dans lesquelles
chaque individu garde son identité fonctionnelle propre. Ils vivent dans les grandes profondeurs et en
existé à toutes les époques géologiques du Cambrien à l’actuel.

Répartition stratigraphique : L' histoire fossile des radiolaires du Paléozoïque inférieur est dominée
par Spumellaria jusqu'à la période carbonifère , au cours de laquelle la faune nassellaire a connu une
forte augmentation de sa diversité. Les diversités nassellaire et spumellaire ont été relativement
similaires depuis le Mésozoïque , avec des baisses de diversité après des événements d' extinction de
masse et une augmentation de la diversité spumellaire et nassellaire au cours du Quaternaire
LES RADIOLARITES
Sont des roches dans lesquelles a silice a été rapporté par
les tests de radiolaires. On retrouve la trace de ces
organismes en lame mince, parfois bien conservés noyés
dans un ciment de calcédoine ou de quartz microcristallin.
Ce sont des roches compactes à cassure conchoïdale.
Il existe 3types:
 Jaspes: sont rouges, sombres, la couleur rouge est due
à des oxydes de fer. Les radiolaires sont bien
conservés dans ce type de ce roche. Le terme jaspilite
désigne des roches présentant des lits alternés de Roche radiolarite Lydienne Roche Rugueuse De Jaspilite
jaspe et d’hématite.
 Lydiennes : ce sont des radiolarites entièrement
noires, leur matrice quartzeuse microcristalline est
obscurcie par un pigment graphiteux. Les vestiges de
radiolaires sont difficiles à identifier.
 Phtanites : ce sont des radiolarites fortement
recristallisées en quartz, souvent colorées en vert pale
par de l chlorite.

Un bloc de phtanite
Microfossiles phosphatés: fossiles de dents
de petits organismes vertébrés
LES CONODONTES

 Les éléments conodontes sont des structures phosphatées ressemblant à


des dents.
 Les premières idées ont conclu que le Conodontophoridé était un
organisme nectonique à corps mou et à symétrie bilatérale, bien qu’il y ait
encore beaucoup de débats concernant un mode de vie benthique,
nectonique ou combiné.
 Les conodontes posent le problème de leur appartenance Zoologique.
 Ce sont des petits éléments de 0,2 à 3mm, en forme de dent, de peigne
ou de plaque, à base d’apatite.
 On les met en évidence après dissolution de la roche par un acide faible.
LES CONODONTES

 Dans certains gisements, on a reconnu des assemblages


naturels d’une ou plusieurs paires de Conodontes, disposées
symétriquement.
 La signification de ces microfossiles reste incertaine.
 De nombreuse hypothèse ont été proposées. On les a d’abord
rapprochés des Scolécodontes, dont la morphologie est au
moins pour certains d’entre eux comparable, mais leur
composition chimique diffère nettement : apatite chez les
conodontes, chitine chez les Scolécodontes.
 D’après opinion qui prévaut actuellement, les conodontes
représenteraient des éléments du squelette brachial de
vertébrés très primitifs, au corps mou, non fossilisable,
symétrique, à mode de vie marin et pélagique, que l’on désigne
sous le nom de Conodontophoridés.
Structure des conodontes

Tous les éléments conodontes, quelle que soit leur morphologie ont une structure interne semblable.
Ils sont constitués de deux parties :
• Une partie supérieure ou couronne qui correspond à l’élément observé
• Une partie inférieure ou corps basal que l’on n’observe rarement car elle se sépare très
facilement de la couronne.

Les deux parties ont une structure lamellaire qui peut


être détruite et remplacée par une matière blanche qui
se situe dans les régions axiales des denticules et des
dents principales.
Trois types de formes sont distingués :
• des cônes (a) ;
• des lames dont un côté est recouvert de denticules (b) ;
• des plates-formes sculptées de rides et couvertes de tubercules, prolongées par une
lame denticulée (c).
Répartition stratigraphique: Ils apparaissent au cambrien, abondant dans les calcaires et
les dolomies glauconieuses au Dévonien et au Carbonifère, et disparaissent à la fin du
Trias.

Vous aimerez peut-être aussi