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Sommaire
Introduction ..................................................................................................................................... 4
Une étape de l’évaluation environnementale (notion d’impact) ................................................. 4
Un principe : respecter les préoccupations d ‘environnement .................................................... 5
Etape essentielle de l’évaluation environnementale des travaux et projets d’aménagement .......... 6
Qui est responsable de l’étude ?...................................................................................................... 7
Etude d’Impact sur l’Environnement de la décharge contrôlée provinciale d’Ouarzazate............. 9
CADRE JURIDIQUE ET LEGISLATIF ...................................................................................... 10
Textes relatifs aux déchets et décharges .................................................................................... 10
Textes relatifs au plan directeur .................................................................................................... 10
Texte relatif aux décharges contrôlées ...........................................................................................11
Justification du projet .................................................................................................................... 12
Situation du projet ......................................................................................................................... 14
ZONE D'ETUDE .......................................................................................................................... 15
Evolution et caractérisation du tonnage annuel des déchets produit par la population concernée 16
Composition des déchets au niveau de la zone d’étude ................................................................ 17
Composantes techniques de la nouvelle décharge d’Ouarzazate .................................................. 17
Mode d’exploitation de la nouvelle décharge contrôlée ............................................................... 18
Aménagement des casiers d’enfouissement.................................................................................. 19
Géomorphologie de la zone d’etude ............................................................................................. 20
Climat............................................................................................................................................ 21
Température .................................................................................................................................. 21
Humidité ....................................................................................................................................... 22
Vent ............................................................................................................................................... 22
Géologie ........................................................................................................................................ 23
Hydrographie ................................................................................................................................ 25
Pédologie....................................................................................................................................... 26
Milieu Biologique ......................................................................................................................... 27
La flore .......................................................................................................................................... 27
Faune ............................................................................................................................................. 28
ANALYSE DES IMPACTS .......................................................................................................... 28
IDENTIFICATION DES INTERRELATIONS ............................................................................ 28
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EVALUATION DE L’IMPORTANCE DES IMPACTS ............................................................... 29
Conclusion générale ...................................................................................................................... 30
Références ..................................................................................................................................... 31
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Introduction
Ce rapport rentre dans le cadre de recherche bibliographique, sur la réalisation d’une
étude d’impact sur environnement avec un exemple d’une décharge contrôlé.
Une étude d’impact bien faite doit montrer comment chaque projet répond à:
• des besoins économiques et sociaux,
• une préoccupation de la politique de protection de l’environnement (maintien de la
diversité biologique, préservation des grands équilibres) qui conditionnent
l’utilisation, la préservation et la transmission de ce patrimoine collectif.
Un impact sur l'environnement peut être défini comme l'effet, pendant un temps
donné et sur un espace défini, d'une activité humaine sur une composante
environnementale pris dans son sens large, c'est à dire englobant les aspects
physiques, biologiques et humains, en comparaison avec la situation prévalant avant
la réalisation de l'activité humaine en question.
L’évaluation environnementale désigne l’ensemble de la démarche destinée à:
Analyser les effets sur l’environnement d’un projet d’aménagement, d'un
programme de développement, d'une action stratégique, mesurer leur acceptabilité
environnementale, éclairer les décideurs.
Elle vise à:
o améliorer la décision par une prise en compte explicite et sélective des
considérations environnementales,
o fournir une base solide pour la gestion des conséquences sur
l’environnement des actions d’aménagement,
Permettre aux citoyens de s’exprimer sur les modifications prévisibles de leur
cadre de vie, favoriser l’intégration des objectifs fondamentaux que sont la
protection de l’environnement et le développement durable.
L’évaluation environnementale dispose de nombreux outils (cf. ci-dessous). Parmi
ceux-ci, l’étude d’impact sur l’environnement analyse les effets positifs et négatifs
des projets de travaux et d’aménagement sur l’environnement et le cadre de vie.
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Un principe : respecter les préoccupations d ‘environnement
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Le code de l’environnement pose le principe général de la protection de l’environnement en
rappelant que: • les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, les espèces
végétales et animales, la diversité et les équilibres biologiques font partie du patrimoine
commun de la nation, • leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en
état et leur gestion sont d’intérêt général et concourent à l’objectif de développement durable
qui vise à satisfaire les besoins de développement des générations présentes sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il pose quatre principes
fondamentaux qui s’appliquent directement à l’évaluation environnementale: • le principe de
précaution l’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques
du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à
prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût
économiquement acceptable; • le principe d’action préventive et de correction, par priorité à
la source des atteintes à l’environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles à
un coût économiquement acceptable; • le principe pollueur-payeur les frais résultant des
mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci sont supportés
par le pollueur; • le principe de participation chaque citoyen doit avoir accès aux informations
relatives à l’environnement, y compris celles relatives aux substances et activités dangereuses.
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Parce qu’elle est préalable à la décision administrative d'autorisation ou
d'approbation d'un équipement, d'un ouvrage ou d'un aménagement, l’étude
d’impact contribue:
À informer l’autorité administrative compétente pour autoriser les travaux (ministre,
préfet, président du Conseil régional ou général, maire) sur la nature et le contenu
de la décision à prendre (autorisation, approbation, refus);
À guider celle-ci pour définir les conditions dans lesquelles cette autorisation est
donnée (mise en œuvre des mesures de suppression, de réduction et de compensation
des effets dommageables, par exemple);
À définir les conditions du respect des engagements pris par le maître d'ouvrage
(suivi des conséquences du projet sur l’environnement pendant les phases de
réalisation et d'exploitation, par exemple);
❖ informer le public et le faire participer à la prise de décision
Depuis les premières ébauches du projet jusqu’à l'enquête publique, la participation
active et continue du public est essentielle car elle contribue à la définition des
alternatives et des variantes du projet étudié.
Résumé :
L'étude d'impact • aide le maître d'ouvrage à concevoir un meilleur projet pour
l'environnement, • éclaire l’autorité administrative sur la nature et le contenu de la
décision à prendre, • contribue à l’information du public en le faisant participer à la
décision finale.
La réalisation
L'étude d'impact est réalisée sous la responsabilité du maître d'ouvrage qui est également
responsable de son contenu. Il supporte la totalité des coûts afférents (investigations de
terrain, analyses et enquêtes, rédaction, reproduction et diffusion du rapport d'étude
d'impact).
Le contrôle
Le contrôle du contenu et de la pertinence de l’étude d’impact est en général effectué par
les services instructeurs des administrations de l'État et parfois par les services techniques
des collectivités territoriales. Cette phase est essentielle car la responsabilité du maître
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d’ouvrage et celle de l’État seraient engagées s’ils délivraient leur autorisation en dépit
d’une étude d’impact insuffisante
Le contenu de l’étude
«Le contenu de l’étude d’impact comprend au minimum une analyse de l’état initial du site
et de son environnement, l’étude des modifications que le projet y engendrerait, l’étude de
ses effets sur la santé et les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible,
compenser les conséquences dommageables pour l’environnement et la santé».
Le dossier de l’étude d'impact d’un projet
une analyse de l'état initial du site et de son environnement portant notamment sur :
- les richesses naturelles,
- les espaces (naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs), affectés par
les aménagements ou ouvrages;
une analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur
l'environnement et plus particulièrement sur:
- la faune et la flore,
- les sites et les paysages,
- le sol, l'eau, l'air,
- le climat,
- les milieux naturels et les équilibres biologiques,
- la protection des biens et du patrimoine culturel,
- la commodité de voisinage (effets liés aux bruits, vibrations, odeurs, émissions
lumineuses et autres émissions polluantes),
- l’hygiène,
- la santé1, la sécurité et la salubrité publique;
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Le dossier d’étude d’impact d’un projet présente une analyse de l’état initial du
site et de son environnement, une analyse de ses effets sur l’environnement, les
raisons du choix du projet notamment au regard des préoccupations
d'environnement et les mesures destinées à supprimer, réduire et compenser les
effets dommageables. Pour tous les projets, l'étude d'impact analyse les effets sur
la santé. Pour les projets d’infrastructures, le dossier est complété par une analyse
des coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages induits pour la
collectivité, et une évaluation des consommations énergétiques résultant de
l’exploitation du projet. Le dossier précise aussi les méthodes utilisées et les
difficultés rencontrées pour évaluer les effets du projet. Il présente les conclusions
de l’étude d’impact dans un résumé non technique destiné à faciliter la
participation du public.
Cette étude a pour objet l‟étude d‟impact sur l‟environnement du projet de la création de
la décharge contrôlée provinciale d‟Ouarzazate. Elle s‟inscrit dans le cadre de l‟étude du
plan directeur provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés de la province
d‟Ouarzazate.
L‟objet du présent rapport consiste à étudier en détail l‟impact de la création de ladite
décharge. Il sera établi conformément à la loi 12-03 relative aux études d‟impact sur
l‟environnement et ses décrets d‟application. Les objectifs spécifiques qui suivent seront
recherchés :
✓ Description de l‟état initial de la zone d‟étude ;
✓ Identification de tous les impacts environnementaux susceptible d‟être engendrées
au cours des phases de construction et d‟exploitation de la déchargé contrôlée ;
✓ Proposition des mesures d‟atténuation ou de compensation à prendre pour réduire,
voire éliminer les impacts négatifs éventuels, ainsi que les impacts résiduels ;
✓ Elaboration du plan de surveillance et de suivi des paramètres environnementaux.
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CADRE JURIDIQUE ET LEGISLATIF
Au cours de la dernière décennie, les autorités nationales chargées de l‟environnement ont
déployé des efforts notables en matière de renforcement du cadre juridique relatif aux
déchets.
• Loi n° 78-00 portant charte communale telle que modifiée et complétée en 2002
par la loi 01-03 et en 2009 par la loi 17-08 (Dahir 1-08-153 du 18 février 2009)
L'exploitant est tenu de s'assurer que le sous-sol ou substrat géologique est étanche de façon
naturelle et permet ainsi d'assurer à long terme la prévention de la pollution des sols, des
eaux souterraines et de surface par les déchets et les lixiviats. Lorsque le site ne dispose
pas de cette étanchéité naturelle, les autorités gouvernementales chargées de l'intérieur et
de l'environnement décident par un arrêté conjoint des modalités techniques
d'étanchéifiassions artificielle. La conception de la décharge doit:
o Garantir l'interception, le stockage et l'élimination des eaux pluviales ou de
ruissellement contaminé par les déchets ;
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o Assurer la collecte et l'évacuation des eaux de ruissellement des zones avoisinantes
sans contamination de celle-ci par les déchets ;
o Garantir le drainage, la collecte, le stockage et l'élimination des lixiviats s'écoulant
au fond de la décharge ;
o Comprendre une clôture périphérique et des portes d'entrée afin d'en limiter l'accès
aux seules personnes autorisées ;
o Permettre une bonne intégration paysagère du stock de déchets ;
o Permettre la collecte et la valorisation ou la combustion du biogaz produit par les
déchets ;
Justification du projet
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✓ Site de pâturage des ovins et caprins, avec le risque réel sur la santé animale et
humaine.
Ainsi, la décharge actuelle d‟Ouarzazate/Tarmigte est génératrice de multiples nuisances
ayant des impacts négatifs sur l‟environnement local et régional. On cite : lixiviats, odeurs,
fumées, envol des déchets, pratiques insalubres des chiffonniers,…etc. La mise à niveau
de ladite décharge contribuera à la diminution de la dégradation de l‟environnement et
donc au développement durable de la région. L‟absence d‟une gestion contrôlée de la
décharge et les nuisances qui en découlent fait appel à la mise à niveau de la décharge.
Cette mise à niveau consiste à :
➢ La réhabilitation et fermeture de l‟ancien casier non contrôlé ;
➢ La construction d‟une décharge contrôlée.
La mise à niveau de la décharge d‟Ouarzazate/Tarmigte permettra l‟amélioration des
conditions de vie des populations, préservera l‟environnement et contribuera à la
promotion, localement et au niveau régional, des activités économiques.
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Figures : L’état de la décharge actuelle d’Ouarzazate/Tarmigte
Situation du projet
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ZONE D'ETUDE
La délimitation de la zone d‟étude retenue pour la présente étude permet de caractériser
les diverses composantes physiques, biologiques et socio-économiques du milieu
récepteur. L‟aire de l‟étude délimite la zone dans laquelle les impacts du projet seront
évalués et mis en évidence. Elle a été limitée à l‟étendue possible des impacts potentiels
généralement observée sur ces composantes lors de projets similaires. Comme les
différentes composantes des milieux humain et naturel sont susceptibles d‟être affectées à
des degrés divers et sur des étendues différentes par rapport au site de la future décharge
contrôlée provinciale. La zone d‟étude est globalement définie dans la description par le
territoire de la province d‟Ouarzazate. En guise de détails, la zone d‟étude de la décharge
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contrôlée d‟Ouarzazate est définie par un cercle de 15 km de rayon et ayant le site de la
décharge comme centre. La figure ci-dessous représente la zone d‟étude du projet de la
future décharge contrôlée provinciale d‟Ouarzazate :
La quantité estimée des déchets générée chaque jour par la population concernée par
les services de collecte est donnée par le tableau suivant :
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Composition des déchets au niveau de la zone d’étude
La décharge contrôlée provinciale d‟Ouarzazate est une décharge classe 1, elle sera
destinée pour l‟élimination des déchets ménagers et assimilés des villes de la
province et du centre urbain de la commune de Tarmigte et les douars limitrophes,
et éventuellement les déchets ménagers des centres urbains des autres communes
rurales de la province, ceci dans le cadre d‟un groupement intercommunal.
Une décharge contrôlée est caractérisée par :
➢ Terrassements des casiers pour l‟enfouissement des déchets ;
➢ Etanchéification du sol ;
➢ Drainage, récupération et traitement des lixiviats ;
➢ Drainage et récupération des eaux superficielles ;
➢ Récupération des biogaz ;
➢ Voies de circulation à l‟intérieur de la décharge ;
➢ Etalement et compactage des déchets ;
➢ Recouvrement périodique des déchets ;
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➢ Système de contrôle ;
➢ Couverture finale ;
➢ Intégration paysagère.
La figure suivante montre l‟implantation des ouvrages de la décharge contrôlée
d‟Ouarzazate :
Dans le cadre de la gestion du projet, le mode d‟exploitation proposé pour ce projet est en
échelons et il consiste à exploiter les casiers de la décharge d‟une manière séquentielle en
plusieurs phases, à travers l‟exploitation des cellules. Le schéma suivant montre un
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exemple du phasage d‟exploitation du casier au niveau de la décharge contrôlée
d‟Ouarzazate :
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• Géomembrane en PEHD, certifiéeAsqual, très résistante aux agressions chimiques
d‟une épaisseur de 2 mm ;
❖ Géotextile anti-poinçonnement, certifié Asqual, type non tissé ;
❖ Stabiliser l‟Ancrage du GED.
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et il est caractérisé par des pentes assez élevées qui dépassent 30 %. Il constitue
l‟unique zone de contact entre la chaine du Haut-Atlas et l‟Anti-Atlas.
• La pénéplaine de Taznakhte, située au Sud-Ouest de la province d‟Ouarzazate, elle
se caractérise par sa forme plane où les pentes topographiques ne dépassent pas 5
%.
• Haut-Atlas : Il s‟agit d‟une chaîne montagneuse dont le pendage des flancs dépasse
de loin les 30 %. Cette chaine de montagnes délimite toute la province du Nord, et
les altitudes au niveau de cette chaine dépassent majoritairement les 3000 m.
Le territoire de la province d‟Ouarzazate est sillonné par le bassin versant de Haut Drâa,
ce dernier est formé par trois principaux sous bassins, à savoir:
• le sous bassin d‟Oued Dades ;
• le sous bassin d‟Oued Ouarzazate ;
• le sous bassin d‟Oued N‟Ait Douchchène-Fint.
Climat
Température
Au niveau de la zone d‟étude, les mois les plus chauds, se situent entre Mai et
septembre. La moyenne mensuelle la plus forte, est enregistrée en juillet (30°C), les
mois de juin, août et septembre ont des moyennes fortes mais sont relativement
moins chauds. Par contre les mois les plus froids s‟étendent de novembre à avril. La
moyenne interannuelle des températures est de l‟ordre de 20°C. Le coefficient de
variation des températures moyennes mensuelles est de 7%.
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Humidité
Au niveau de la zone d‟étude, l‟humidité de l‟air croit du mois d‟août jusqu‟au
mois de décembre, puis elle va en décroissant jusqu‟à atteindre une valeur minimale
au mois de juillet. Cette variation évolue relativement en sens inverse avec la
température.
Vent
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Géologie
On trouve dans la province d‟Ouarzazate différents faciès correspondants aux divers aires
géologiques, depuis le précambrien II jusqu‟au quaternaire6.
Précambrien II : On y rencontre des quartzites épais (plus de 1000 m d‟épaisseur)
constituant la grande crête du massif de Saghro, des roches volcaniques et des schistes, qui
constituent majoritairement le grand massif volcanique de Siroua. Les terrains
précambriens II affleurent aussi au niveau de la boutonnière dite de Zenaga dans la région
de Taznakhte, représentant des granites, schistes et quartzites.
Précambrien III : Appartiennent à ce système des conglomérats et vulcanites de base
(Rhyolites et Andésites), des granites et des schistes. Ce type de formations sont bien
développées dans la partie centrale du massif de Saghro, aux abords de la boutonnière de
Zenaga et au Nord du massif de Siroua.
Infracambrien et géorgien : G. Choubert y distingue les termes suivants :
• Adoudounien inférieur : La série de base comprend un niveau calcaire ou
dolomitique transgressif sur le Précambrien, suivi par une série schisteuse, des
brèches ou conglomérats existent localement à la base ; cette série diminue
rapidement d‟épaisseur vers l‟Est et disparait dans l‟Anti-Atlas central. Puis
viennent les dolomies et calcaires dolomitiques „‟inférieurs‟‟, puissante série
pouvant atteindre 1000 m d‟épaisseur, s‟amincissant vers l‟Est pour disparaitre
dans l‟Anti-Atlas central en bordure du bassin d‟Ouarzazate et de celui de Drâa-
moyen.
• Adoudounien moyen : Ces dépôts sont caractéristiques d‟une régression marine
dans presque toute la chaine de l‟Anti-Atlas. Cette série comporte du bas en haut :
des marnes violacées suivies de schistes violets francs, puis des schistes intercalés
de bans calcaires suivies de dolomies ou de calcaires dolomitiques. L‟épaisseur de
la série est très variable (400 à 500 m) à l‟Ouest, 300 m dans le chainon de Bou –
Azzer, mais diminue vers l‟Est pour disparaitre en biseau sur les flancs de
JbelSaghro.
• Adoudounien supérieur : Il s‟agit d‟une série de calcaires supérieurs massifs
comportant au Nord-Est des intercalations marno-calcaires blanches. L‟épaisseur
de la série est importante mais diminue vers l‟Est pour disparaitre au biseau de
flancs du JbelSaghro.
• Géorgien : La stratigraphie du Géorgien est assez complexe du fait des variations
de faciès de l‟Est en Ouest.
On rencontre ces formations surtout aux alentours de la boutonnière de Zenaga, aux flancs
Sud du massif de Saghro, et au Nord de Taznakhte.
Acadien : Des alternances de schistes et de grès affleurent sur les formations précédentes.
Plus tendres, elles constituent des zones déprimées où les Oueds élargissent leurs vallées
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et répandent leurs atterrissements. La limite montagne-plaine est ainsi extrêmement nette.
Ces formations affleurent nettement au Nord du bassin d‟Ouarzazate vers la limite Haut-
Atlas/Anti-Atlas et au Sud du massif Saghro.
Trias : Caractériser surtout par des argiles, qu‟on retrouve dans la zone de Skoura et
localement au Nord de cette Zone.
Jurassique : Il est représenté par des affleurements de calcaires et de marnes, ces
formations sont situées au Nord du grand accident Sud-Atlasique dans le Haut-Atlas et à
l‟Ouest de la région de Skoura.
Crétacé : Il s‟agit essentiellement d‟affleurements de grès, marnes et calcaires. On note
leur présence au Nord de Siroua, précisément dans la région d‟Ouzellagh.
Eocène : Il est marqué par des formations de marnes et des calcaires, qui affleurent
exclusivement dans la ligne marquant le grand accident sud-atlasique (sillon pré-africain),
qui est d‟ailleurs la limite entre le bassin d‟Ouarzazate et la chaine de Haut-Atlas.
Miocène continental : Il s‟agit d‟alternances de Marnes, grès et conglomérats. De telles
formations sont éparpillées dans le bassin d‟Ouarzazate.
Quaternaire : Les dépôts accordés à cet aire géologique, sont généralement des limons et
des calcaires lacustres. Ces dépôts sont abondants dans le bassin d‟Ouarzazate, bien que
peu épais en général. D‟anciens sols sont très développés dans les grands thalwegs, mais
aussi sur les pentes de reliefs précambriens surtout Rhyolitiques et Andésitiques avec
fréquemment des restes d‟une ancienne carapace calcaire.
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Hydrographie
Le site du projet fait partie de l‟unité hydraulique du bassin de Drâa qui forme une cuvette
entre le Haut Atlas au Nordetl‟Anti-Atlas au sud. D‟une superficie d‟environ 15.170 km2,
il est l‟un des bassins les plus importants du royaume.
La carte suivante représente le réseau hydrographique au niveau de la zone d‟étude :
Les principaux forages existants aux alentours du site du projet sont des puits locaux des
fermes situées au Nord-Ouest du site de la décharge et à l‟Est du site, en plus des puits des
carrières et entreprises de gravats qui sont placées généralement à l‟Est du projet.
L‟emplacement des principaux puits sont présentés dans la carte suivante :
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Pédologie
D‟une manière générale, les sols sont de nature alluvionnaire peu évolués et à tendance
alcalines. Ils présentent par endroit des teneurs en sel assez élevées. Au niveau des vallées,
la pédogenèse est très peu active du fait de l‟aridité du climat. Les types de sols identifiés
au niveau de la zone peuvent être regroupés en 3 grandes catégories :
• Les sols à profil non différencié : sols minéraux bruts (Lithosols reg sols, sols
alluvio-colluviaux) ;
• Les sols à profil peu différencié : sols peu évolués ;
• Les sols à profil différencié : sols isohumiques, sols à sesquioxydes de fer et sols
brunifiés.
Les sols des deux dernières catégories peuvent être affectés par l‟accumulation des sels
solubles.
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Milieu Biologique
La composante biologique de la zone d‟étude est intimement liée aux réseaux écologiques
que constituent l‟ensemble des éco-complexes et des écosystèmes de la région
d‟Ouarzazate. La description des différentes composantes biologiques caractéristiques sera
établie en s‟appuyant sur les visites de terrain, ainsi que sur les recherches
bibliographiques.
La flore
La répartition de la végétation est conditionnée par deux principaux facteurs limitant : le
climat et la géographie. Les formations forestières de cette zone se présentent dans un état
dégradé à cause des multiples mutilations qu‟ont dû subir, au fil des années, en raison
d‟une surexploitation accentuée par la sévérité climatique. Sur le secteur de montagnes, la
succession de végétation est relativement observée en allant des basses aux hautes altitudes.
Au niveau de la région d‟étude on trouve : Les steppes se composent généralement de
graminées en touffe pérennes (par exemple, Stipa Tenacissima), nain arbustes (maximum
50 cm de haut, par exemple, Artemisia herba alba), de grands arbustes (0,5-2 m de haut,
par exemple, AdenocapusBacquei, Ziziphus lotus), crassulescent arbustes (souvent
halophytes, par exemple Zygophyllum album, AtriplexSpec), des arbustes succulents
(glycophytes, par exemple EuphorbiaEchinus), des arbustes ou des pulvinatetragacanthic
(survenant chez les altitudes supérieures à 2000 m, arbustes épineux, essentiellement
coussin (par exemple, AlyssumSpinosum), et de la steppe forestière écotones (transition
entre la forêt et de steppe sèche), comme le Pinushalepensis.
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Faune
La zone d‟étude est un lieu où l'on peut découvrir une faune très spécifique : des espèces
d'oiseaux parfois rares et évoluant dans des reconstitutions de leurs milieux naturels.
Beaucoup d'oiseaux viennent de la réserve de l'Oued Massa. On rencontre dans la zone
d‟étude une avifaune particulière à différents statuts, notamment 9 espèces migratrices de
passage, et 10 espèces probablement nidificatrices.
Les sources d‟impact constituent en fait les différentes opérations qui auront cours lors de
la réalisation des travaux ou encore lors de la période de présence et d‟exploitation du
projet. Ces éléments découlent donc de la description du projet. Les composantes du milieu
susceptibles de subir des répercussions sont extraites de la description du milieu naturel et
28
humain. Il s‟agira en fait de faire ressortir les éléments inventoriés qui pourraient être
modifiés d‟une façon ou d‟une autre par le projet. Une fois ces deux groupes d‟éléments
connus, la grille d‟interrelations est établie et présente, d‟un côté, les sources d‟impact et
de l‟autre, les éléments du milieu. À l‟intérieur de ce tableau, on identifiera chacun des
éléments du milieu qui pourraient être affectés par une source d‟impact donnée.
Conclusion générale :
Dans la mesure où chaque projet de développement suscite des impacts environnementaux,
le projet de création de la future décharge contrôlée provinciale au niveau de la province
d‟Ouarzazate présentera des effets positifs notables, notamment au niveau de la protection
du cadre de vie de la population, ainsi que des effets négatifs affectant principalement la
qualité visuelle du site. Ceci étant, il est fondamental de mentionner que le fait de mettre
fin à l‟exploitation actuelle de la décharge sauvage d‟Ouarzazate/Tarmigte donnera fin à
un certain nombre de pratiques insalubres, et que sa mise à niveau sauvegardera la qualité
de l‟environnement local et même provincial. La mise à niveau de la décharge
d‟Ouarzazate/Tarmigte permettra :
❖ L‟amélioration du cadre de vie des populations ;
❖ La préservation de l‟environnement ; et
❖ La contribution à la promotion localement et au niveau régional, des activités
économiques.
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Références
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