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26/11/2012

Journée Métier

La conduite d’opération en
infrastructures

Organisation de la formation

 Jeudi matin : Origine et bases de la


réglementation, acteurs de
l’environnement, dossiers
réglementaires…

 Vendredi matin: Evolution de la


réglementation

 Vendredi après-midi: Résumé,


Questions, Cas pratiques 2

Sommaire général
1. Tour de table – Présentation
2. Introduction générale : Les évolutions du
métier Environnement
3. Réglementation, les origines
4. Les acteurs
5. Les procédures d’instruction des projets
d’infrastructures
6. Les dossiers réglementaires
7. Les évolutions liées au Grenelle
8. Les conséquences sur votre métier
9. Echanges – discussion 3

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1. Tour de table - Présentation


 Les participants

 Fonction

 Expérience dans le domaine

 Niveau de connaissance sur les études


d’impact, la loi sur l’eau, l’air, le bruit,
les milieux naturels, le paysage…

 Les attentes

2. Introduction générale - Evolutions du


métier Environnement
 Evolution de la Maitrise d’ouvrage

 Réorganisation des services


 Réorganisation des modes de travail (mode projet)
 Eclatement des compétences (Etat, CG, Agglos…)

 Evolution du contexte des projets

 Un public informé, averti et organisé


 L’Environnement: un enjeux fort
 Une communication renforcée (voire forcée?) du MOA

2. Introduction générale - Evolutions du


métier Environnement

 Evolution de la règlementation

 Contraintes de plus en plus fortes


 Thématiques de plus en plus nombreuses (faune,
flore, eau, bruit, air, trafic…)
 Procédures de validation renforcées (Autorité
Environnementale, Police de l’eau, CNPN…etc)
 Grenelle 2 et réforme EI et Enquête publique

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3. Règlementation, les origines

A. Droit de l’Environnement

B. Les grands principes du Droit de


l’Environnement

C. La réparation des dommages à


l’Environnement (qui est responsable, combien
cela peut coûter…)

Qu’est que le droit de l’environnement ?

L’ensemble des règles existantes relatives à


l’environnement, qui ont pour objet sa protection.

C’est donc un droit finalisé : le droit de l’environnement


est un droit pour l’environnement et un droit à
l’environnement.

La Charte de L’Environnement
 La Charte de l'environnement est un texte de
valeur constitutionnelle, intégré en 2004 dans le bloc de
constitutionnalité du droit français, reconnaissant les droits et
les devoirs fondamentaux relatifs à la protection de
l'environnement. Elle énonce notamment trois grands
principes : le principe de prévention, le principe de précaution,
et le principe pollueur-payeur.
 Cette charte est l'aboutissement d'un projet initié et annoncé
par le Président de la République française, Jacques Chirac, et
préparé par la Commission Coppens.
 La charte reprend un certain nombre de droits ou de principes
dits de "3e génération" déjà consacrés dans des textes à
valeur législative ou le plus souvent dans des textes
internationaux (les Droits de l'homme de 1789 étant la
première génération et les droits sociaux du XXe siècle la
deuxième). Elle a une valeur constitutionnelle. 9

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Le Code de L’Environnement

Article L. 110-1 du Code de l’environnement

« I. - Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la


qualité de l'air, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres
biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la
nation.

II. - Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en
état et leur gestion sont d'intérêt général et concourent à l'objectif de
développement durable qui vise à satisfaire les besoins de développement et
la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. Elles s'inspirent, dans le cadre des
lois qui en définissent la portée, des principes suivants :

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Le Code de L’Environnement
1° Le principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes,
compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne
doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à
prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à
un coût économiquement acceptable ;
2° Le principe d'action préventive et de correction, par priorité à
la source, des atteintes à l'environnement, en utilisant les meilleures
techniques disponibles à un coût économiquement acceptable ;
3° Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des
mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci
doivent être supportés par le pollueur ;
4° Le principe de participation, selon lequel chacun a accès aux
informations relatives à l'environnement, y compris celles relatives aux
substances et activités dangereuses, et le public est associé au processus
d'élaboration des projets ayant une incidence importante sur l'environnement
ou l'aménagement du territoire. »

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Réparation des dommages

Selon l’article 4 de la charte de l’environnement, « toute


personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle
cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi ».

Si la réparation des dommages à l’environnement pose


d’importantes difficultés juridiques, le délinquant écologique
peut néanmoins être sanctionné et sa responsabilité mise en
œuvre.

L’atteinte à l’environnement peut ainsi donner lieu, y compris


cumulativement sous certaines conditions, à une sanction
pénale, une sanction administrative ou une indemnisation
au civil.
12

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4. Les principaux acteurs

 Ministère

 Conseil Général de l’Environnement et du


Développement Durable (CGEDD)

 DREAL

 DDT

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5. Les procédures d’instruction des projets


d’infrastructures

 INTRODUCTION
Quelques rappels juridiques - principes juridiques processuels

 LES PROCEDURES APPLICABLES


5.1 Les procédures avant enquêtes publiques « Consultations et
Concertations »
5.2 Les études préalables et les enquêtes publiques / Domanialité,
Maîtrise d’ouvrage et enquête publique
5.3 Les procédures et les principales autorisations avant travaux
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OBJECTIFS

Connaître les procédures applicables :


 Quels projets y sont soumis ? Comment interpréter les seuils ?
 Quel est le déroulement de la procédure ? Quelle articulation
avec les autres procédures ? Comment maîtriser les délais ?
 Quel(s) dossier(s) faut
faut--il élaborer ? Avec quel niveau d ’études
?
 A quels points particuliers faut
faut--il être particulièrement attentif,
notamment pour éviter les recours ?

Organiser et piloter les procédures :


 Articulations procédures « externes » et procédures
« internes »
 Quelles prestations commandées ?
 Conseils pratiques d’organisation 15

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CHAMPS DE LA FORMATION

 Procédures « publiques »
 s’appliquent à tous les MOA (év
év.. yc privés)
 définies par des textes législatifs et réglementaires
 pas d’adaptation possible mais sujets à interprétation(s)
 instruits par les Préfectures, les Services de l’Etat, voire les
Ministères => risque délai important (recours) et
difficile à maîtriser
 Non abordées : procédures d ’usage =
Procédures internes
 définies par chaque MOA (exemples : circulaire et instruction pour
le Ministère des Transports, délibération de l’organe exécutif pour
les Collectivités locales)
 pas de valeur juridique (seulement l’usage)
 susceptible d ’adaptation ( et d’évolution) 16

LA VALEUR DES TEXTES


Charte de
BLOC CONSTITUTIONNEL l’environnement
Directives
UE
Partie L des Codes
Lois et Ordonnances = principes et objectifs
(∞)
Partie R des Codes
Règlement = décrets (modalité
d’applications)
Arrêtés (prescriptions techniques ou
Partie A des Codes locales)

Circulaires, instructions
ministérielles
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LE RESPECT DES REGLES GENERALES

 Au
Au--delà du respect des strictes procédures réglementaires, il
convient de veiller :
 à ne pas méconnaître le respect des principes généraux
du droit...
 … y compris européen (même si peu ou mal traduit en
droit interne ou processuel).

PRINCIPE DE PARTICIPATION DU PUBLIC DURANT


L ’ELABORATION DU PROJET
RESPECT DES REGLES DE DEVELOPPEMENT
DURABLE (dont principe de précaution)
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OU TROUVER LES INFORMATIONS JURIDIQUES...

 Les TEXTES en vigueur :


Journal Officiel (lois, ordonnances, décrets, arrêtés) ; JO des
Ministères (arrêtés, circulaires…) ; Revues juridiques spécialisées
(Le Moniteur…)
legifrance.gouv.fr ; site officiel des ministères...
 La JURISPRUDENCE :
legifrance.gouv.fr
revues juridiques spécialisées (éditions législatives ; les annales
de la voirie, le Moniteur, les jurisclasseurs,…)
jurisclasseurs,…)

 Les textes en cours d ’élaboration… :


legifrance.gouv.fr (dossiers législatifs)
 sites internet de l ’Assemblée Nationale et du Sénat 19

5. Les procédures d’instruction des projets


d’infrastructures

LES PROCEDURES
APPLICABLES AUX PROJETS
D ’INFRASTRUCTURES

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Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 21
tunnels...

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5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

 A quel moment faut-


faut-il concerter ?
 Depuis les premières études jusqu’à la saisine du Préfet
en vue de l ’Enquête Publique
 Sur quoi et pourquoi concerter ?
 Besoins et opportunité d ’un projet
 Choix des partis d ’aménagement – enjeux
environnementaux
 Variantes de tracé
 Avec qui concerter ?
 Au préalable : élus, collectivités et services de l ’Etat
 Les riverains
 Les associations
 Les professionnels et les socio-
socio-professionnels (CCI, 22…)

5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

Comment organiser la concertation ?


 Stratégie de concertation et études nécessaires
 Définition des modalités et délibérations des communes
 Elaboration des supports (dossier + plaquette, panneau,
site internet…)
 Déroulement de la concertation
 Rédaction du bilan
 Délibération(s
Délibération(s)) sur le bilan
 Mise à disposition du bilan dans les communes pour 1
mois

23

5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

 Le dossier de la concertation
 un dossier synthétique
 un dossier simplifié pour être à la portée du public
 une présentation claire et cohérente
 mise à disposition de registres et éventuellement de
permanences
 Le bilan de la concertation
 Qui délibère sur le bilan ?
 Contenu du bilan (forme de la concertation / fond)
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5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

 Quelle portée pour les engagements du MOA pris durant la


phase de concertation ?
 Les risques réglementaires à éviter :
 sur le moment du lancement de la concertation : « avant
que le projet ne soit arrêté dans sa nature et ses options
essentielles et que ne soient pris les actes conduisant à la
réalisation effective de l’opération » (CE, n°228883, 228883,
07
07..02
02..2003
2003))
 attention à la qualification et à la notification des marchés
de MOE
 sur l ’objectif de la concertation : « qu’elle a duré pendant
une période suffisante pour permettre à l’ensemble des
personnes et groupements intéressés d’émettre leur avis »
(CE, n°160449
160449,, 15
15..03
03..1999
1999))
25

5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

5.1.3 La consultation des services de l ’Etat


(concertation inter-
inter-administrative)

 Aujourd’hui : plus aucune obligation réglementaire de


consultation formelle
Circulaire du 05 octobre 2004 relative à la « concertation
applicable aux projets de travaux, d ’aménagements et
d ’ouvrages de l ’Etat et des Collectivités territoriales » a été
prise par le Premier Ministre.
Ministre.
 Principes généraux : cadre souple, « propice au dialogue
constructif », en vue d ’une prise en compte, le plus en amont
possible, des préoccupations environnementales.
environnementales.

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5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

5.1.3 La consultation des services de l ’Etat


(concertation inter-
inter-administrative)

- Pour les projets de l ’Etat : consultation menée par le


préfet du département (ou par préfet désigné par le ministre
responsable du projet si celui-
celui-ci porte sur plusieurs
départements) => la consultation à l ’échelon central est
exceptionnelle.
- Pour les projets des collectivités : saisine du préfet, et
obligation, pour les services de l ’Etat, de répondre dans des
délais aussi brefs que possibles => objectif : sécurisation
juridique des projets,
projets, notamment pour application des polices
spéciales..
spéciales

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5.1. LES PROCEDURES PREALABLES A L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

5.1.3 La consultation des services de l ’Etat


(concertation inter-
inter-administrative)

 Deux étapes :
- phase de dialogue : dès l’identification du besoin et la
définition du périmètre d ’étude
’étude.. Elle peut porter sur
l’appréciation des enjeux (économiques, sociaux,
environnementaux…
environnementaux…) des variantes envisagées et sur les
mesures compensatoires ou correctrices.
correctrices.
- phase de consultation formalisée pendant l’élaboration du
dossier d’enquête publique : vérification de la conformité du
projet aux exigences des polices spéciales et vérification de la
pertinence et de l ’opportunité des mesures correctrices et
compensatoires..
compensatoires 28

 Indispensable d ’informer ou de faire informer


en premier les élus
 Intérêt pour procéder à la vérification du respect des
prescriptions applicables, ainsi qu ’à la recevabilité du dossier
présenté :
 associer les administrations au projet
 mieux cibler les études nécessaires à l’élaboration du
dossier d’enquête
 éviter un allongement des délais pour irrecevabilité du
dossier
 éviter les risques de recours (forme du dossier)
 Intérêt pour gagner du temps :
 lors du contrôle a priori de l ’enquête publique effectué par
le préfet …
 … au cours duquel il consulte ses services…
 … dont la réponse est plus rapide s ’ils connaissent déjà le
dossier !
IRIS conseil 29

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 30
tunnels...

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5. Les procédures d’instruction des projets


d’infrastructures

5.2. PROCEDURE D ’ENQUETE


PUBLIQUE

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5.2. LES PROCEDURES D’ENQUÊTE PUBLIQUE

CADRE JURIDIQUE des Enquêtes Publiques :


 Loi n°83
83--630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des
enquêtes publiques et à la protection de l’environnement
 Le Code de l ’Expropriation pour Cause d ’Utilité Publique et le
Code de l ’Environnement
Décret n°85
85--453 du 23 avril 1985 pris en application de la loi n°83
83--
630 du 12 juillet 1983
Les textes régissant les thèmes transversaux,
transversaux, et qui ont une
influence sur le dossier d ’enquête publique
 Grenelle 2…

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5.2. LES PROCEDURES D’ENQUÊTE PUBLIQUE

Développement en 4 étapes :
 Les études préalables nécessaires aux enquêtes publiques (2.1)
 Les enquêtes publiques - le domaine public
(2.2)
 Rôle du MOA pendant les Enquêtes Publiques
La mise en compatibilité des documents d ’urbanisme (2.3)

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5.2.1 Les études préalables nécessaires

Il s’agit d’études obligatoires (et non de procédures) qui doivent faire


partie des dossiers soumis à l ’enquête.

TEXTES :
 Étude d’impact : article L122-1 et suivants du code de
l’environnement (loi du 2 juillet 1976 relative à la protection de la
nature) et décret n°77-1141 du 12 octobre 1977 modifié.
 Évaluation économique et sociale : loi LOTI du 30 décembre 1982
et décret n°84-617 du 17 juillet 1984 (Loi d’Orientation des
Transports Intérieurs)

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L ’Etude d ’Impact

A. Évaluation des effets, directs et indirects, temporaires et permanents, de


l ’infrastructure sur l ’environnement au sens large
B. Projets > 1.9 M€ TTC (programmes) – sauf entretiens et grosses
réparations – soumis à étude d ’impact, à l’exclusion des travaux de
modernisation (DPF, DPM), des travaux de renforcement et des travaux
de sécurité localisés (voies publiques ou privées), de l ’électrification de
voies ferrées… (intitulés un peu différents des seuils pour l ’enquête L123
- 1 dite "Bouchardeau") : voies ferrées, canaux, routes, ZAC (création),
gares (création ou extension)…
C. Contenu du dossier : défini par article 2 du décret n°77-1141 du 12
octobre 1977
D. A joindre au dossier d ’enquête (si pas d’enquête publique, l’Etude
d’Impact doit être rendue publique) avec avis conforme de l’autorité
environnementale
E. Délai moyen : environ 12 mois (période végétative)

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Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l’article L 300 Code
travaux
urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 36
tunnels...

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26/11/2012

5. Les procédures d’instruction des projets


d’infrastructures

5.2. PROCEDURE D’ENQUETE


PUBLIQUE

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5.2.2 Les enquêtes publiques

 L ’enquête publique est une procédure « type » qui a pour


objectif le recueil de l ’avis du public sur un projet…
projet…
 Cette procédure s ’applique à de nombreux cas et sous
différentes formes, l ’enquête publique préalable à la DUP en est
une, ainsi que :
 les enquêtes publiques préalables au classement /
déclassement de voirie (modification du Code de la Voirie
Routière par la loi n° 2004
2004--1343 du 9 décembre 2004
2004),
), à la
suppression des PN, etc
etc..
 les enquêtes publiques préalables à l ’obtention de
certaines autorisations avant travaux (enquête loi sur l ’eau,
enquête autorisation d ’exploitation d ’une ICPE…
ICPE…)
 etc
etc..
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5.2.2 Les enquêtes publiques

CADRE JURIDIQUE : 3 types d ’enquêtes publiques


 L ’enquête publique préalable à la DUP, dite enquête
« de droit commun » (art
(art.. L 11
11--1 et suivants et R 11
11--1 et suivants du
Code de l ’Expropriation)

 L ’enquête publique dite Bouchardeau ou «L «L..123


123--1»,
débouchant sur la Déclaration de Projet (loi n°83
83--630 du 12
juillet 1985 -> art
art.. L 123
123--1 et suivants du Code de l ’Environnement ; décret
n°85
85--453 du 23 avril 1985
1985))

 L ’enquête publique « R 11
11--14
14--1 », applicable aux
projets soumis à Bouchardeau et préalable à la DUP (loi
n°83
83--630 du 12 juillet 1985 ; décret n°85
85--453 du 23 avril 1985 ; art
art.. R 11
11--
14
14--1 et suivants du Code de l ’Expropriation)
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L ’ENQUETE PUBLIQUE « L 123


123--1 C. Env
Env.. »

A. Elle vise à la reconnaissance de l’intérêt général des projets et au


respect de l ’environnement dont la réalisation ne nécessite pas
d’expropriation.
B. Décret du 23 avril 1985 : Création de nouveaux ouvrages routiers ou
modification d ’assiette d ’ouvrages routiers existants > 1,9 MEuros ;
construction de ligne ferroviaire ou d’une portion de ligne nouvelle ou
d’un embranchement particulier > 5km…
C. Dossier défini au décret d ’application de 1985 et notamment raisons
du choix du parti d ’aménagement retenu.
D. La procédure d’enquête est menée conformément aux articles L 123-
4 à L 123-16 du Code de l ’Environnement. Dans un délai d’un an au
plus tard à compter de la clôture de l’enquête, la DP doit être
prononcée, sinon l ’enquête devra être recommencée.
E. Délai moyen : 6 à 12 mois à compter de la clôture de l ’enquête
publique.
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L ’ENQUETE PUBLIQUE «R 11
11--14
14--1 »

A. Elle vise à la Déclaration d’Utilité Publique du projet : acte fondateur de la possibilité


effective de réaliser un projet (intérêt général > intérêts particuliers)
B. Décret du 23 avril 1985 + expropriations nécessaires à la réalisation
du projet : Création de nouveaux ouvrages routiers ou modification
d ’assiette d ’ouvrages routiers existants > 1,9 MEuros ; construction
de ligne ferroviaire ou d’une portion de ligne nouvelle ou d’un
embranchement particulier > 5km… …
C. Dossier de l ’article R 11-3 du Code de l ’Expropriation + document
énumérant les textes régissant l ’enquête + document décrivant
l ’insertion de l’enquête dans la procédure administrative.
D. Procédure : art. R 11-14-1 et suivants du Code de l ’Expropriation ; le MOA, le cas
échéant, doit se prononcer sur l ’intérêt général du projet dans un délai de 6 mois (DP).
L’utilité publique n’est valablement déclarée qu’après la DP.
E. Délai moyen : 12 ou 18 mois après la clôture de l ’enquête soit 15 à 22 mois jusqu’au
prononcé de la DUP
41

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

 A - Textes régissant l ’enquête et document d ’explication sur


l ’insertion de l ’enquête dans la procédure administrative.
 B - Plan de situation
 C - Notice explicative et caractéristiques principales des
ouvrages les plus importants et appréciation sommaire des
dépenses
 D - Plan général des travaux
 E - Etude d ’impact
 F - Evaluation économique et sociale
 G - Autres pièces (déclassement, mise en compatibilité …)
 H – Annexes (bilan(s) de concertations, délibérations, …)
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LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

 Avis de l’autorité administrative de l’État


compétente en matière d’environnement
 L122-1 Cenv

 Avis des collectivités sur la mise en compatibilité des


documents d’urbanisme
 L.11-4 Cexpro L. 123-16 du Curb

 Observations du ministre de la culture en cas


d’expropriation d’un immeuble classé au titre des
monuments historiques
 L 621-20 Cpatr

43

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

 Avis du ministre chargé des sites


 L341-14 Cenv

 Avis de la commission départementale de la nature, des


paysages et des sites
 341-10 Cenv R341-16 - Loi littoral loi montagne

 Avis du ministre de l’agriculture vignes AOC


 R 11-16 Cexpr

44

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

 Quel niveau de rédaction du Dossier ?


 Quel niveau d ’approfondissement pour quels volets ?

 Doit-on approfondir de la même façon le volet environnemental, le volet


économique, le volet relatifs aux acquisitions / expropriations…

 Quel niveau de précision pour les cartes et plans ?


 L ’importance de la Cohérence dans le Dossier d ’enquête publique :
plusieurs rédacteurs = risques d ’incohérence entre les différents volets

 Le dossier d ’enquête publique : argumentation « quasi contentieuse »


du projet

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15
26/11/2012

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

Principes généraux concernant le dossier

 Au stade de l’enquête, le dossier n’a pas pour objet de déterminer


avec précision les parcelles à acquérir, mais de permettre aux
intéressés de connaître la nature et la localisation des travaux
envisagés.
 Le dossier doit être complet, conforme aux textes, et permettre au
public d’apprécier les avantages et les inconvénients comparatifs du
projet.
 Son niveau de détail doit être adapté à l’importance du projet

46

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

La notice explicative art R 11-3 C. Exp (1)


 Doit contenir des précision suffisantes pouvant éclairer éventuellement le plan des
travaux.
 Ce dernier doit être aujourd’hui entre 1 ou 5/000 ème (tenir dans un double A3)
 Les discordances entre le projet finalement DUP et la notice explicative doivent être
minimes : les intéressés ne doivent pas avoir pu se méprendre sur la nature, la portée
et les conséquences de l’opération déclarée d’utilité publique.
 Les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de l’insertion dans
l’environnement, parmi les partis envisagés, le projet soumis à l’enquête a été retenu.
 Ce n’est pas nécessaire si l’opération est expressément prévue par un précédent
texte réglementaire (PLU SCOT).
 Les partis sont seuls envisagés mais pas les variantes …

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LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

Le plan de situation et le plan général des travaux


 A priori le plan de situation est à relativement grande échelle, le
plan général des travaux à une échelle plus réduite ;

 L’échelle doit être adaptée à l’importance du projet :


 Un plan général au 100 000 suffit pour une grande
infrastructure à condition que des plans ou précisions plus
détaillés apportent des précisions sur les ouvrages sensibles.

 Le terme « plan général » n’exclut pas l’établissement de plusieurs


plans distincts à des échelles différentes lorsque cela est justifié.

48

16
26/11/2012

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))

Caractéristiques principales des ouvrages les plus importants

 Une aire de service de 24 ha constitue un tel ouvrage et si elle n’est pas décrites
elle n’est pas déclarée d’utilité publique

 Doivent figurer les profils en travers des ouvrages routiers, les caractéristiques des
grands tunnels ou des très grands ouvrages d’art. S’ils ne sont pas décrits dans le
dossier toute l’opération risque de ne pas être déclarée d’utilité publique.

 Il n’y a pas lieu à descriptif détaillé.

 Il convient de ne pas trop se fier à une certaine indulgence de la Section du


contentieux.

49

LE DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE (article R 11


11--3
du Code de l’Expropriation pour Cause d’Utilité Publique – Décret
du 23 avril 1985
1985))
La notice contient l’évaluation financière
 Une exigence de juste évaluation en fonction des capacités budgétaires de la
collectivité ;
 Une modification de la subvention publique pour une opération à péage n’est pas
substantielle au regard de l’utilité publique
 La mise à péage d’une section gratuite est une modification substantielle (la DUP
porte alors sur les ouvrages nécessaires à la perception du péage).
 Toutes les dépenses doivent figurer dans la notice y compris les dépenses futures
certaines et celles effectuée par d’autres collectivités

D’autres dépenses n’ont pas à figurer au dossier


 Celles relatives à des opérations éventuelles, notamment l’aménagement
foncier ou des fouilles archéologiques futures et non déjà connues
 Celles qui ne peuvent être envisagées au moment de l’enquête mais qui
sont décidées ultérieurement.
 Attention aux réévaluations du projet votées après DUP alors qu’il y a un
contentieux = risque d’annulation pour sous évaluation démontrée par la
réévaluation. 50

LE DEROULEMENT DE L ’ENQUETE PUBLIQUE

Préparation (saisines, nomination du commissaire enquêteur ou de la


commission d ’enquête, arrêté d ’ouverture d’enquête*, publicité) :
~2 mois

enquête : 1 à 2 mois

rapport CE : usuellement 1 à DP : 6 mois max après DUP : 12 mois max


3 mois après enquête (6 clôture enquête si DUP après clôture d ’enquête
mois max à compter de ou 12 mois (au + tard) (18 mois si DUP en
l’ouverture de l’enquête) après clôture de Conseil d ’Etat)
l’enquête si pas DUP
(selon MOA)

 Attention aux dates d’enquête (congés, élections, …) 51

17
26/11/2012

LA DECLARATION DE PROJET
 Le MOA doit se prononcer sur l’intérêt général du projet.
 La délibération en vue de la DP est définie par l’article L 126-1 du
Code de l’Environnement
 Objet de l'opération tel qu'il figure dans le dossier soumis à l'enquête ;
motifs et considérations qui justifient son caractère d'intérêt général ; le
cas échéant, nature et motifs des principales modifications qui, sans en
altérer l'économie générale, sont apportées au projet au vu des résultats
de l'enquête publique.
 Publicité obligatoire : dans les conditions définies au code général des
collectivités territoriales et affichage dans chacune des communes
concernées par le projet.
 Délai au plus tard : 6 à 12 mois à compter de la clôture de l ’enquête
publique.
 Validité = 5 ans.

 Attention : pas de DP = pas d’autorisation de travaux 52

LA DECLARATION D ’UTILITE PUBLIQUE

 Ne peut être valablement prononcée que si la DP a été prononcée


 Les autorités compétentes pour prononcer la DUP sont prévues aux
art. R 11-1 et R 11-2 du Code de l ’Expropriation => compétence de
principe du préfet, sauf certains projets soumis à la compétence du
Conseil d ’Etat (travaux de création d’autoroutes et de routes express,
travaux de création ou de prolongement de lignes du réseau ferré
national > 20 km).
 La DUP est indispensable pour la mise en œuvre de la procédure
d ’expropriation. Elle est valable 5 ans, renouvelable pour 5 années
supplémentaires à la demande du MOA (soit 10 ans max).
 Délai au plus tard : 12 mois (arrêté de DUP) ou 18 mois (décret de
DUP en Conseil d ’Etat) après clôture de l ’enquête publique
53

LA DECLARATION D’UTILITÉ PUBLIQUE : autorité


compétente pour prononcer la DUP

PRINCIPE EXCEPTION
DUP préfectorale DUP en Conseil d ’Etat
 Par arrêté du préfet du lieu des  Les travaux de création
immeubles faisant l'objet de l'opération d'autoroutes et de routes express, à
lorsque l'opération se situe sur le l'exclusion, sur les autoroutes et les
territoire d'un seul département routes express existantes, des travaux
de réalisation d'ouvrages annexes,
 Par arrêté conjoint des préfets
d'élargissement et de raccordement à
intéressés, lorsque l'opération concerne
d'autres voies publiques
des immeubles situés sur le territoire de
plusieurs départements  Les travaux de création ou de
prolongement de lignes du réseau
 Par arrêté du ministre responsable du
ferré national d'une longueur
projet, pour les opérations poursuivies
supérieure à 20 kilomètres à
en vue de l'installation des
l'exclusion des travaux
administrations centrales, des services
d'aménagement et de réalisation
centraux de l'Etat et des services à
d'ouvrages annexes sur le réseau
compétence nationale.
existant
54

18
26/11/2012

LE RÔLE DU MOA DANS L ’ENQUÊTE PUBLIQUE

 Avant l’enquête publique, le MOA doit s ’assurer que toutes les


procédures et études préalables ont été respectées, et il doit
établir un dossier complet d ’enquête publique (contrôle a priori
du préfet).
 Durant l ’enquête publique :
 Le MOA doit veiller au bon déroulement de l ’enquête (afin
d ’éviter les risques de recours)…
 … Sans pour autant nuire au déroulement de la mission de
la commission d’enquête (principes
principes de transparence et
d’impartialité de la commission d’enquête).
d’enquête
 Le MOA peut assurer la logistique de l ’enquête
’enquête, pas la
conduite de l ’enquête
’enquête..
55

LE ROLE DU MOA APRES L’ENQUETE

 Le rapport de la Commission d ’Enquête :


 Rapport favorable
 Rapport avec recommandations
 Rapport avec réserves : obligation pour le MOA de lever les
réserves
 La possibilité d’un dialogue préalable avec la Commission
d ’Enquête
 Déclaration de Projet (selon le cas) : décision de poursuivre le
projet
 Décisions opérationnelles relatives à la poursuite de
l ’instruction du projet (procédures, études…
études…)

56

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 57
tunnels...

19
26/11/2012

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

AVEC QUELS DOCUMENTS D ’URBANISME ?

 POS / PLU (articles L 123-14 et suivants ; R 123 - 23 et suivants du


Code de l ’Urbanisme)

 SD / SCOT(articles L 122-15 et suivants ; R 122-5 du Code de


l ’Urbanisme)

58

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

MISE EN COMPATIBILITE AVEC LES POS/PLU

A. L ’objectif est de mettre le projet en compatibilité avec le POS/PLU


de la (des) commune(s) concernée(s) par le projet.
B. Tout projet soumis à l’enquête publique et traversant une commune
dotée d’un POS / PLU non compatible avec le projet.
C. 1 dossier par commune concernée. Le dossier devra de préférence
être pré-validé par le service urbanisme de la DDE (contrôle
fond/forme). Il est joint au dossier d ’enquête publique.
D. Début : le projet est présenté par le Préfet avant l ’enquête aux
communes … qui sont invitées à délibérer après l ’enquête. La DUP
et/ou la DP emporte mise en compatibilité avec le(s) POS/PLU
concerné(s) si elle est prononcée.
E. Délai moyen : celui des enquêtes correspondantes.
59

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

MISE EN COMPATIBILITE AVEC LES SD/SCOT

A. L’objectif est de mettre en compatibilité le projet avec le SCOT


/ SD.

B. L’article L 122-15 du Code de l’Urbanisme prévoit que la DUP


et/ou la DP ne peut intervenir que si le projet est compatible
avec le SD / SCOT.

C. Même dossier que pour POS/PLU, à adapter.

D. Même procédure que pour POS / PLU, à adapter.

E. Délai moyen : celui des enquêtes correspondantes.


60

20
26/11/2012

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

 Modalités de mise en compatibilité des POS/PLU :


 modification du règlement de(s) zone(s) concernée(s)
ou
 création d’un emplacement réservé (ER) au profit du
demandeur (attention aux conséquences)

 Contenu du dossier de chaque commune concernée :


 notice explicative
 documents opposables (plan de zonage, règlement et/ou liste
des ER)
 documents mis en comptabilité (plan de zonage et liste des ER
modifiés ou règlement(s) modifié(s)

61

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

Elaboration DUP + Dépôt des dossiers en


dossiers de mise en préfecture
compatibilité
Examen conjoint des PV de
propositions de mise en réunion
compatibilité du POS/PLU
AVIS DES
Arrêté d’ouverture
d’enquête publique
Publicité E.P. COMMUNES *
Remise du rapport du 2 mois max
commissaire enquêteur

DUP /
DP
* Expresse ou tacite / si silence pendant les 2 mois : avis réputé favorable
62

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

CAS DES ESPACES BOISES CLASSES


 Protection des espaces boisés en milieu urbain
 Zones, boisées ou non, constituées de forêts ou de
parcs, attenant ou non à des habitations, mais
également des arbres isolés, des haies ou des
plantations d ’alignement.
 Coupes et abattages d ’arbres soumis à autorisation
spéciale, interdiction de défricher
 Interdiction de changer l ’affectation ou l ’occupation
du sol de nature à compromettre la conservation, la
protection ou la création de boisements.
63

21
26/11/2012

La mise en compatibilité des documents


d ’urbanisme

CAS DES ESPACES BOISES CLASSES

 le déclassement des EBC ne peut se faire par la


mise en compatibilité des PLU
 Nécessité de procéder à une révision simplifiée
du PLU par la commune concernée (délibération du
Conseil Municipal après enquête publique)

64

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 65
tunnels...

5. Les procédures d’instruction des projets


d’infrastructures

5.3. LES PROCEDURES


POSTERIEURES A L’ENQUETE
PUBLIQUE

66

22
26/11/2012

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 67
tunnels...

5.3 LES PROCEDURES APRES ENQUETES PUBLIQUES

5.3.1 L’enquête Loi sur l’Eau (art. L 214-1 à L 214-11 du


Code de l’Environnement ; décrets n° 93-742 et 93-743 (nomenclature)
du 29 mars 1993)

DECLARATION
A. Avoir connaissance des activités pouvant entraîner des dangers et
produire des effets dommageables sur la ressource en eau et les
écosystèmes aquatiques.
B. Installations, ouvrages, travaux et activités régies par les
prescriptions des articles L 211-2 et L 211-3 du code de
l ’environnement (nomenclature fixée par le décret n°93 du
29/03/93, plusieurs fois modifié).
C. Identification du demandeur, emplacement de l ’opération, nature,
consistance, volume et objet de l’opération envisagée et rubrique
de classification ; documents d ’incidence ; moyens de surveillance
et d’évaluation des prélèvements et déversements prévus.
D. Instruction préfectorale => arrêté préfectoral et récépissé de
déclaration.
E. Délai moyen : 2 mois à compter de la recevabilité du dossier
68

5.3 LES PROCEDURES APRES ENQUETES PUBLIQUES

5.3.1 L’enquête Loi sur l’Eau (art. L 214-1 à L 214-11 du


Code de l’Environnement ; décrets n° 93-742 et 93-743 (nomenclature)
du 29 mars 1993)

AUTORISATION
A. Valider les installations, ouvrages, travaux et activités
représentant des dangers et pouvant avoir des effets importants
(modification importante) sur les eaux superficielles et
souterraines.
B. Installations, ouvrages, travaux et activités énumérés en annexe
du décret 93-743 du 29/03/93, plusieurs fois modifié).
C. Contenu du dossier d’autorisation : dossier de déclaration +
éléments graphiques nécessaires à la bonne compréhension du
dossier + moyens de surveillance prévus et moyens d ’intervention
en cas d ’accident ou d ’incident.
D. La demande d’autorisation va donner lieu à une enquête publique
(qui peut être conjointe avec enquête publique préalable à la
DUP). L ’autorisation sera prise par arrêté préfectoral.
E. Délai moyen : environ 9 à 10 mois
69

23
26/11/2012

5.3.1 L’enquête Loi sur l’Eau (art. L 214-1 à L 214-11 du


Code de l’Environnement ; décrets n° 93-742 et 93-743 (nomenclature)
du 29 mars 1993)

 interprétation de la nomenclature (et services


instructeurs : MISE ou DISE)
 découpage en bassins versants ( plusieurs dossiers)

70

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 71
tunnels...

5.3.2 La procédure d’expropriation

PROCEDURE EN 3 PHASES

Procédures Administratives Procédure Judiciaire

Enquête parcellaire Ordonnance


Expropriation
et arrêtés de d’expropriation
judiciaire
cessibilité

Modification de la procédure par Décret n°


n°2005
2005--
467 du 13 mai 2005

72

24
26/11/2012

5.3.3 L’aménagement foncier agricole et forestier (art. L 16-5 du Code de


l ’Expropriation ; art. R 352-1 code rural (notion déséquilibre grave) ; art. L 121-1 et
suivants code rural ; R 121-20 et suivants code rural ; Loi n°2005-157 du 23 février
2005 « développement des territoires ruraux »)

A. Eviter le morcellement des propriétés agricoles :


compensation de l’impact du projet sur l ’activité agricole.
B. Touche les domaines agricoles dont les parcelles sont
« bouleversées » par le projet et qui en subissent un
déséquilibre grave.
C. Elaboration d ’une pré-étude d’aménagement foncier, d’un
avant -projet d’aménagement foncier, puis classement des
terres.
D. Les procédures sont menées par les CG avec les CCAF
(mises en place par le MOA=CG) et instruites par la DDAF
(DDT). Les CCAF doivent se prononcer sur l’opportunité
dans un délai de 2 mois
E. Délai moyen ≈ 4 ans
73

5.3.4 L ’archéologie préventive (art. L 521-1 et suivants du Code du


Patrimoine ; décret n° 2004-490 du 3 juin 2004)

A. Détection, conservation ou sauvegarde, à terre et sous les eaux,


des éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles
d'être affectés par les travaux publics ou privés concourant à
l'aménagement
 études préalables (bibliographies et reconnaissances
pédestres)
 diagnostic
 fouilles (Mise en concurrence INRAP)
B. Toutes opérations d’aménagement, de construction d’ouvrages ou
de travaux qui, en raison de leur localisation, de leur nature ou de
leur importance, affectent ou sont susceptibles d’affecter des
éléments du patrimoine archéologique (article 1er et article 4 du
décret du 3 juin 2004). Dans certaines zones définies par arrêté
préfectoral,le projet est présumé faire l ’objet de prescriptions
archéologiques.
Obligation de signaler tout objet identifié pendant les
travaux ⇒ risque d’interruption de chantier. 74

5.3.4 L ’archéologie préventive (art. L 521-1 et suivants du Code du


Patrimoine ; décret n° 2004-490 du 3 juin 2004)

C. Dossier avec plan parcellaire ; références cadastrales ; descriptif du


projet et son emplacement sur le terrain d’assiette ainsi que, le cas
échéant, une notice précisant les modalités techniques envisagées
pour l’exécution des travaux.
D. DIAGNOSTIC : 2 possibilités :
 En cours d ’études : le MOA peut saisir le préfet d’une demande
anticipée de prescription de diagnostic
 Avant les travaux :
- dans les zones définies par arrêté préfectoral : obligation de
saisir le préfet d’une demande de diagnostic archéologique
- dans les zones non définies : soit le préfet demande à l’autorité
chargée d ’instruire une demande d ’autorisation ou déclaration de
travaux de lui transmettre le dossier, soit cette autorité peut saisir le
préfet.
PREFET DE REGION
 Coût du diagnostic : redevance (0,50 €/m² x surface terrain
IRISd’assiette)
conseil + moyens mis à disposition. 75

25
26/11/2012

Panorama général de la réglementation applicable aux


projets d ’infrastructures de transports linéaires
5.1
5.2 5.3
PROCEDURES
PROCEDURES LES PROCEDURES
PREALABLES A
D ’ENQUÊTE POSTERIEURES A LA
L ’ENQUÊTE
PUBLIQUE DUP
PUBLIQUE
5.1.1 Débat public 5.2.1 Etudes 5.3.1 Procédures
réglementaires d ’autorisation
5.1.2 Concertation de
concomitantes préalables aux
l ’article L 300
travaux
Code urbanisme 5.2.2 Les enquêtes
publiques 5.3.2 Procédures relatives
5.1.3 Concertation avec
à maîtrise foncière
les services de 5.2.3 Mise en
l ’État : circulaire compatibilité des 5.3.3 Procédures
du 5 octobre 2004 documents préalables à
d ’urbanisme l’exploitation
Procédures
spécifiques :
Loi Montagne, loi
littoral, sécurité des 76
tunnels...

5.3.5 Autres autorisations


ICPE : DECLARATION(Livre V - titre 1er du code de l ’environnement/
Décret 77-1133 du 21/09/77 modifié par Décret 53-578 du 20/05/53 modifié -
nomenclature)

A. Connaître les installations soumises à des prescriptions préfectorales


générales en vue de la protection des populations, de
l ’environnement et du patrimoine.
B. installations ne présentant pas de graves dangers pour les
populations, la santé, la sécurité ou la salubrité publique,
l ’environnement ou le patrimoine culturel et historique, mais
soumises à certaines prescriptions en vue de la protection de ces
derniers.
C. Identité du pétitionnaire ; nature et volume des activités ; rubriques
de classement de l ’activité (nomenclature); plan de cadastre et plan
d ’ensemble ; conditions d ’évacuation et d ’épuration des eaux
résiduaires et souterraines ; élimination des déchets ; dispositions
prévues en cas de sinistres.
D. Instruction puis envoi récépissé de déclaration et arrêté type au
demandeur
E. Délai moyen = 3 - 4 mois

5.3.5 Autres autorisations


ICPE : AUTORISATION(Livre V - titre 1er du code de l ’environnement/
Décret 77-1133 du 21/09/77 modifié par Décret 53-578 du 20/05/53 modifié -
nomenclature)

A. Autoriser l’installation d ’activités pouvant présenter des risques


importants pour le site, son environnement et la population à
proximité.
B. Installations présentant de graves dangers ou inconvénients soit
pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la
salubrité publique pour l’environnement ou la conservation des sites
& monuments historiques. Ex : ateliers d ’entretien de véhicules,
carrières, gros dépôts, ...
C. dossier de déclaration + procédés de fabrication, capacité technique
et financière de l ’exploitant + étude d’impact + étude dangers +
notice hygiène et sécurité du personnel… (et autres documents
spécifiques).
D. Enquête publique puis passage en Comité Départemental d’Hygiène
(CDH) ou CDC (carrières) puis arrêté d ’autorisation d ’exploitation.
E. Délai moyen = 8 mois
78

26
26/11/2012

5.3.5 Autres autorisations

PERMIS DE CONSTRUIRE (art. L 421-1 à L 421-9 ; R 421-1 et suivants du


code de l ’urbanisme/ art. L 118-8.1 du code de la construction et de l ’habitation)

A. autorisation administrative qui a pour but d ’assurer le contrôle du


respect des différentes règles relatives à l ’occupation des sols.
B. toutes constructions publiques ou privées, sauf les ouvrages
n ’ayant pas le caractère de construction
C. Identification du demandeur ; plan de situation et superficie du
terrain ; plan de masse des constructions, et leur raccordement aux
réseaux existants ; plan de façades ; études d ’impact ; autorisation
d ’occupation du domaine public le cas échéant.
D. Autorité compétente pour délivrer le permis de construire : maire /
Préfet par arrêté (après consultation des services concernés).
E. Délai moyen = 6 à 9 mois.

79

5.3.5 Autres autorisations

PERMIS DE CONSTRUIRE (art. L 421-1 à L 421-9 ; R 421-1 et suivants du


code de l ’urbanisme/ art. L 118-8.1 du code de la construction et de l ’habitation)

Articulation Autorisation ICPE / Permis de construire


Instruction ABF le cas
Dépôt du échéant
dossier
Dossier Permis de construire avec visa ABF
Instruction
PC

RECEPISSE

Dossier Enquête
Instruction
ICPE publique

Dépôt du
dossier
Arrêté d’autorisation ICPE

80

5.3.5 Autres autorisations

PERMIS DE CONSTRUIRE (art. L 421-1 à L 421-9 ; R 421-1 et suivants du


code de l ’urbanisme/ art. L 118-8.1 du code de la construction et de l ’habitation)

Articulation Autorisation de défrichement / Permis de construire


Dépôt du
dossier
Dossier
Instruction Autorisation de défrichement
défrichement

Dépôt du
dossier
Dossier
Instruction Permis de
permis de
construire
construire

81

27
26/11/2012

5.3.5 Autres autorisations

DEFRICHEMENT (Article L.311-1 du code forestier)

A. Toute opération volontaire entraînant directement ou indirectement la


destruction de l'état boisé d'un terrain et mettant fin à sa destination
forestière (Article L.311-1 du code forestier)

Tout défrichement, aussi minime soit-il, dans un espace boisé d’au


moins 1 ha d’un seul tenant, même divisé en plusieurs propriétés
distinctes, nécessite l’obtention d’une autorisation préalable.

B. Lorsque la réalisation de travaux soumis à autorisation administrative


nécessite un défrichement, l’autorisation de défrichement doit être
obtenue préalablement à la délivrance de cette autorisation
administrative.

82

5.3.5 Autres autorisations

DEFRICHEMENT (Article L.311-1 du code forestier)

C. Identification du demandeur ; plan de situation et superficie du terrain


; plan cadastral des parcelles touchées, état des surfaces à défricher
(bâtiments, abords, voiries, ...), études d ’impact, attestation de
propriété des terrains à défricher.
Ainsi qu’une délibération du conseil municipal (ou de l'organisme
propriétaire des terrains) autorisant le maire (ou le président de
l'organisme délibérant) à déposer une demande d'autorisation de
défrichement.
Les défrichements de 25 ha et plus d’un seul tenant sont soumis à
un enquête publique préalable organisée par le préfet après
établissement du procès-verbal de reconnaissance des bois.

D. Autorité compétente : Préfet par arrêté (après consultation des


services concernés).
E. Délai moyen = 6 à 9 mois.
83

5.3.5 Autres autorisations

BRUIT : PROTECTION DES RIVERAINS : ARTICLES R. 1334-36 ET R.


1336-7 DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

« les chantiers de travaux publics ou privés, ou les travaux intéressant les


bâtiments et leurs équipements soumis à une procédure de déclaration ou
d’autorisation »

Le maire peut, « par arrêté motivé, soumettre à des prescriptions particulières


relatives aux conditions d'horaires et d'accès à certains lieux et aux niveaux
sonores admissibles les activités s'exerçant sur la voie publique, à
l'exception de celles qui relèvent d'une mission de service public » (article L.
2213-4 du code général des collectivités territoriales)

Des arrêtés préfectoraux ou municipaux peuvent ainsi apporter des prescriptions


complémentaires au code de la santé publique, en particulier sur les horaires
possibles et les périodes autorisées d’activité des chantiers.

Certains travaux considérés comme gênants peuvent être soumis à un contrôle, à


travers une autorisation de travaux ou encore un permis de construire .
 Accordée par le Maire
84

28
26/11/2012

5.3.5 Autres autorisations

Liste indicative des autres procédures

 Permis de démolir, d’aménager


 Autorisation clôtures, installations et travaux
divers
 Limitation du bruit des infrastructures
 ...

85

6. Les dossiers réglementaires

Le cadrage préalable

86

Le cadrage préalable

•Décrets du 20 mars 2006 et du 1er


août 20037;
•Moment privilégié de la concertation
entre MOA et autorité environnementale;
•Sur la base des premières études de
diagnostic et de tracés

•Permet au MOA de se voir préciser le


contenu des études spécifiques qui
devront être réalisées;

•Identifie les effets potentiels sur


l’environnement et préfigure du contexte
87

29
26/11/2012

6. Les dossiers réglementaires

L’Evaluation
Environnementale

88

89

6. Les dossiers réglementaires

L’Etude d’impact (∞)

90

30
26/11/2012

L ’Etude d ’Impact : contenu du dossier

 résumé non technique


 analyse de l ’état initial et des impacts à l ’échelle du programme
 analyse de l ’état initial du site et de son environnement
 analyse des effets directs, indirects, temporaires et permanents du
projet sur l ’environnement
 raisons, notamment environnementales, du choix du parti retenu
 mesures envisagées par le MOA pour supprimer, réduire ou compenser
les conséquences dommageables du projet sur l ’environnement et la
santé.
 évaluation du coût des mesures d’insertion
 L ’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur
l ’environnement et le détail des auteurs des études.
Pour les projets  L ’analyse des coûts collectifs des pollutions et nuisances, des
d ’infrastructure avantages induits pour la collectivité
s de transport  L’évaluation des consommations énergétiques résultant de
l ’exploitation du projet
 Dossier(s) d’incidence Natura 2000 : à insérer dans le dossier
d ’enquête (voire dans l ’étude d ’impact - annexes)
91

6. Les dossiers réglementaires

LES DOSSIERS DE POLICE


DE L’EAU

92

LA PROCÉDURE

Article L214-1 du Code de l’Environnement

PROJET

Exempté de toute procédure Soumis à déclaration Soumis à autorisation

93

31
26/11/2012

94

LA NOMENCLATURE

Tableau de l’article R214-1 du Code de l’Environnement


(∞)

1. Prélèvements

2. Rejets

3. Impacts sur le milieu aquatique ou la sécurité


publique

4. Impacts sur le milieu marin

5. Régimes d’autorisation valant autorisation au titre des


articles L.214-1 et suivant du Code de l’Environnement
95

7. Les évolutions liées au Grenelle (Grenelle 2)

 La réforme de la procédure d’enquête publique (∞)


 Décret 2011-2018 du 29 décembre 2011
 « Enquête Bouchardeau » n’existe plus = Opérations
susceptibles d’affecter l’environnement
 Tous les projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements
soumis à étude d’impact (sauf ZAC et autres aménagements
décrits au R123-1)
 Durée : entre 1 et 2 mois, prolongeable 30 J
 Enquête publique unique, remplace l’enquête publique
conjointe
 Possibilité d’obtenir une nouvelle motivation des conclusions
du CE
 Modifications apportées en cours de procédure (suspension,
enquête complémentaire)
 Prorogation de la validité de la DUP
 Obligation de mise à disposition au public sous forme
numérique
96

32
26/11/2012

 La réforme de la procédure d’étude d’impact (∞)


 Décret 2011-2019 du 29 décembre 2011
 Champ d’application
 Procédure du cas par cas
 Les nouveautés sur le contenu
 Le cadrage préalable
 Avis AE / Avis unique (lien DPE)
 Mise à disposition du public en l’absence d’EP

97
97

Règlementation et procédures: Grenelle 2

 La réforme de la procédure d’étude d’impact : Les


nouveautés sur le contenu
 Description du projet
 Etat initial
 Faune flore ZH
 Urbain
 Analyse des effets
 Addition /interaction
 Positif / négatif
 Analyse des effets cumulés
 Présentation des mesures
1. Suppression
2. Réduction
3. Compensation
4. Accompagnement
 Précision des mesures
 Définition, localisation, réalisation, suivi, chiffrage
98

8. Les conséquences sur votre métier

 Elargir votre vision

 Besoin de Généralistes – Vision globale


 Besoin de spécialistes – expertise, modélisations
 Connaissance des métiers connexes
 AMO procédures et planification
 Communication/Concertation (Services instructeurs,
public)

99

33
26/11/2012

8. Les conséquences sur votre métier

 En amont de la mission : le cadrage du marché

 Analyse des enjeux et du contexte


 Planification de la prestation
 Cadrage des missions – Anticiper les avenants
 Ce qui est demandé dans le CCTP
 Ce qui est nécessaire (ou indispensable)
 Ce qui est disponible (entrants)

La plupart des CCTP sont aujourd’hui irréalistes


(missions prévues – délais).

100

8. Les conséquences sur votre métier


 Durant la mission : le cadrage de la prestation

 Planification de la prestation au lancement

 Validation des attendus de l’AE: depuis le début de


l’année, le MOA peut saisir l’autorité administrative pour
avoir un avis formel et écrit de l’A.E

101

8. Les conséquences sur votre métier

 Durant la mission : le cadrage de la prestation

 Formalisation et suivi du recueil des données

 Formalisation du suivi des études (CR, Fiche


modificatives)

 Besoin croissant de sous-traitance spécialisée, mais


parfois trop technique => Pilotage du sous-traitant

 Validation par étape

 Importance des procédures qualité

102

34
26/11/2012

8. Les conséquences sur votre métier


 Durant la mission : la réalisation des études

 Besoin fort de pédagogie pour anticiper les avis de


l’AE (rédaction, qualité des visuels, cartographies,
photo, photomontage)

 BET: partie prenante dans la communication sur les


projets

 Panneaux, Powerpoint, concertation


 Fournitures d’entrants pour les sociétés
spécialisées (sites internet)
 BET associé au suivi d’enquête (réponses au
commissaire enquêteur)

 Importance du volet cartographique - SIG 103

35

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