Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module 2
PRÉSENTATION DES ANIMATEURS ET COORDONNÉES
Dorothée PIC – Si-Lex & Associés Sylvestres SALIN – Si-Lex & Associés
Juriste - Procédures administratives Management de projet
Fonctions : Fonctions :
▪ Associée – consultante senior ▪ Directeur de projet – Si-Lex &
Expertise Administrative pour Si- Associés
Lex & Associés (SCOP SARL) Coordonnées :
Coordonnées Si-Lex & Associés: ▪ 36 rue Turbil – 69003 LYON
▪ 36 rue Turbil – 69003 LYON ▪ 07.77.26.81.28
▪ 06.98.63.59.64 ▪ s.salin@si-lex.fr
▪ d.pic@si-lex.fr ▪ www.si-lex.fr
▪ www.si-lex.fr
5 – Maîtrise du foncier
6 – Stratégie d’ordonnancement
Conseils pratiques
d’optimisation du pilotage et de l’organisation
• Détecter les risques planning liés au projet
• Définir une stratégie d’ordonnancement des procédures
Comprendre
l’articulation des procédures
• Comprendre l’articulation études / procédures
• Comprendre les articulations entre procédures
Il faut distinguer :
▪ Les textes qui vont s’appliquer au projet : on tiendra compte de
– Ses caractéristiques physiques, techniques
– Son montant (investissement HT ou TTC selon le cas)
▪ Les textes qui vont s’appliquer à la personne du maître d’ouvrage :
– S’agit-il de l’Etat, d’un de ses établissement public (SNCF, SGP, VNF…) ?
– D’une collectivité locale (communes, départements, régions, EPCI…) ?
– D’une personne privée (concessionnaire de l’Etat ou d’une collectivité…) ?
▪ Les textes qui vont s’appliquer en raison de la sensibilité des sites dans
lesquels on veut réaliser le projet : prise en compte de l’environnement.
8 août 2016
11 août 2016
31 août 2016
1060 Information paysages agricole et
et participation du mesures de
public (IPP) compensation
(LAAAF 2014)
25 avril 2017
3 mai 2017
26 janvier 2017
Décrets 2017-81 et
2017-82
Autorisation
environnementale
(et certificat de
projet)
Travaux
Les recours s’exercent sur les décisions « faisant grief » et non sur les actes
préparatoires directement :
▪ Exemples d’actes préparatoires :
– Actes liés à la concertation
– Arrêtés d’ouverture d’enquête publique
– Mesures de publicité
▪ Exemples de décisions susceptibles de recours :
– La déclaration de projet ou la DUP
– Les autorisations environnementales
La suspension n’est pas « automatique » (sauf si omission d’étude
d’impact ou attente de l’avis de l’UE sur Natura 2000) => les études et
procédures non liées peuvent continuer !
Par contre, lorsque les travaux sont démarrés, on peut demander la
suspension de ceux-ci durant leur exécution.
Document 1 :
Présentation des
Document 2 :
procédures +
Principales
document de
nomenclatures
synthèse des
logigrammes
Document 3 :
Document 4 :
Dossiers
Liste des textes
réglementaires
• Références
juridiques
principales sur les • Exigences
procédures réglementaires des
administratives et les dossiers nécessaires
réglementations pour obtenir les
applicables autorisations
Issue des évolutions liées aux lois Grenelle, la notion d’effets cumulés sur l’environnement avec d’autres
projets existants ou approuvés (connus) implique de tenir compte des projets qui ne sont pas liés à
l’opération envisagée, mais qui peuvent avoir une incidence en raison de la proximité ou de la sensibilité
des sites concernés.
L’article R. 122-5 du code de l’environnement prévoit que l’étude d’impact doit décrire « les incidences
notables que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement résultant, entre autres :
▪ du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas
échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des
zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées.
▪ Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :
– ont fait l'objet d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R.
181-14 et d'une enquête publique ;
L'étude d'impact doit contenir une analyse des effets cumulés du projet avec
« d'autres projets existants ou approuvés »
▪ L'objectif de la réforme est de ne pas cantonner l'analyse au seul cumul avec les
ouvrages et aménagements existants, c'est-à-dire en fait à réaliser un état initial de
l'environnement à l'horizon du démarrage des travaux.
▪ L'objectif est que la capacité de charge de l'environnement ne soit pas dépassée, ce qui
ne peut s'appréhender qu'en prenant en compte d'autres projets validés mais non
encore réalisés.
Le périmètre géographique de prise en compte des projets existants ou
approuvés doit être déterminé en fonction des impacts potentiels du projet et
DU PROGRAMME…
La jurisprudence en premier lieu, puis la loi Grenelle II, avaient formalisé une
notion supérieure à celle du projet, permettant de tenir compte d’opérations
complexes, échelonnées dans le temps et la maîtrise d’ouvrage : notion de
« programme » au sens du code de l’environnement.
Cette notion permettant, pour l’évaluation des incidences environnementales,
sociales et économiques d’un projet, d’intégrer un horizon plus large que celui de
la seule opération de travaux prévue à court terme.
Cette notion, précisée à l’ancien article L. 122-1 du code de l’environnement, se
définissait ainsi :
▪ « Un programme de travaux, d’aménagements ou d’ouvrages est constitué par des
… AU PROJET « GLOBAL »
Modification
Projet routier (élargissement) d’un
giratoire
Bassin versant 1
Projet ZAC
Création d’une
aire de
stationnement
Modification
d’un
Projet routier (élargissement) échangeur
Création
ICPE
« Projet global » : Lorsqu'un projet est constitué de plusieurs travaux, installations, ouvrages ou autres interventions dans le
milieu naturel ou le paysage, il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de fractionnement dans le temps et
dans l'espace et en cas de multiplicité de maîtres d'ouvrage, afin que ses incidences sur l'environnement soient évaluées dans
leur globalité
6 - 8 juin 2017 Module 2 39
1
Objectif :
▪ L'évaluation environnementale est un processus constitué de :
– l'élaboration, par le maître d'ouvrage, d'un rapport d'évaluation des incidences sur
l'environnement, dénommé ci-après « étude d'impact »,
– de la réalisation des consultations prévues par le code de l’environnement,
– ainsi que de l'examen, par l'autorité compétente pour autoriser le projet, de l'ensemble des
informations présentées dans l'étude d'impact et reçues dans le cadre des consultations
effectuées et du maître d'ouvrage.
▪ Elle porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires,
cumulatifs, transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et
temporaires, positifs et négatifs du projet
* Les ponts, tunnels et tranchées couvertes supportant des infrastructures ferroviaires (5) ou routières (6) doivent être
étudiés au titre de la rubrique concernée.
* Les ponts, tunnels et tranchées couvertes supportant des transports guidés doivent être étudiés au titre de la rubrique
concernée.
PROJETS soumis à
CATÉGORIES PROJETS soumis à
évaluation
de projets examen au cas par cas
environnementale
Milieux aquatiques, littoraux et maritimes
Ouvrages de canalisation, de reprofilage et de régularisation des cours
d'eau s'ils entraînent une artificialisation du milieu sous les conditions de
respecter les critères et seuils suivants :
-installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil
en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau sur une
longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m ;
10. Canalisation et -consolidation ou protection des berges, par des techniques autres que
régularisation des cours végétales vivantes sur une longueur supérieure ou égale à 200 m ;
d'eau. -installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours
Le contenu de l’étude d’impact est fixé par l’article R. 122-5 du code de l’environnement.
Le contenu de l'étude d'impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la
zone susceptible d'être affectée par le projet, à l'importance et la nature des travaux,
installations, ouvrages, ou autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage
projetés et à leurs incidences prévisibles sur l'environnement ou la santé humaine.
L'étude d'impact comporte les éléments suivants, en fonction des caractéristiques
spécifiques du projet et du type d'incidences sur l'environnement qu'il est susceptible de
produire :
▪ un résumé non technique des informations prévues ci-dessous. Ce résumé peut faire
l'objet d'un document indépendant ;
▪ une description du projet, y compris en particulier :
▪ une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur
l'environnement résultant, entre autres :
– de la construction et de l'existence du projet, y compris, le cas échéant, des
travaux de démolition ;
– de l'utilisation des ressources naturelles, en particulier les terres, le sol, l'eau et la
biodiversité, en tenant compte, dans la mesure du possible, de la disponibilité
durable de ces ressources ;
– de l'émission de polluants, du bruit, de la vibration, de la lumière, la chaleur et la
radiation, de la création de nuisances et de l'élimination et la valorisation des
déchets ;
– des risques pour la santé humaine, pour le patrimoine culturel ou pour
▪ Pour les projets soumis à autorisation unique IOTA, l'étude d'impact vaut document
d'incidences si elle contient les éléments exigés par l'article R. 214-6 du code de
l’environnement.
▪ Pour les projets soumis à une étude d'incidences [Natura 2000], le formulaire
d'examen au cas par cas tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 lorsqu'il
permet d'établir l'absence d'incidence sur tout site Natura 2000.
– S'il apparaît après examen au cas par cas que le projet est susceptible d'avoir des incidences
significatives sur un ou plusieurs sites Natura 2000
– ou si le projet est soumis à évaluation des incidences systématique, le maître d'ouvrage fournit
le document d’incidence Natura 2000.
– L'étude d'impact tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 si elle contient l’ensemble
des éléments exigés par la réglementation.
ÉTUDE D’IMPACT
A anticiper :
▪ Veiller à bien définir le périmètre du projet « global » et l’articulation
avec les autres projets existants ou approuvés (en distinguant ceux-ci
des autres opérations envisageables à long terme)
ÉTUDE D’IMPACT
Conduite de la procédure
▪ Service instructeur :
– Pour l’élaboration : principalement DREAL / DDT(M)
– Pour l’avis : Ae locale (préfet de région ou MR-Ae) ou nationale (Ae-CGEDD)
▪ Toute production d’étude d’impact donne lieu à avis de l’Ae (dans le cadre de
la procédure d’autorisation / approbation) et des collectivités territoriales et
de leurs groupements susceptibles d’être concernés / intéressés par le projet.
Délais :
ÉTUDE D’IMPACT
PROCÉDURE D’EXAMEN AU CAS PAR CAS
Procédure de cas par cas :
▪ Le MOA complète le formulaire comprenant les informations relatives au projet, au site
d’implantation, aux principaux enjeux environnementaux, à l’impact potentiel du projet
sur l’environnement et la santé humaine.
▪ Il transmet la demande à l’autorité environnementale compétente, qui en instruit la
complétude sous 15 jours,
▪ L’AE dispose d’un délai de 35 jours à compter de la réception d’un formulaire complet
pour donner son avis sur la réalisation ou non d’une étude d’impact – le silence à l’issue
de ce délai = obligation de réaliser une étude d’impact.
▪ Lorsque l'autorité environnementale a décidé après un examen au cas par cas qu'un
projet ne nécessite pas la réalisation d'une évaluation environnementale, l'autorité
ÉTUDE D’IMPACT
PROCÉDURE D’EXAMEN AU CAS PAR CAS
ÉTUDE D’IMPACT
CADRAGE PRÉALABLE (FACULTATIF)
Cadrage préalable (facultatif) de l’étude d’impact :
▪ Le MOA peut demander son avis à l’AE sur le degré de précision des informations à fournir dans
l’étude d’impact => il saisit l’autorité compétente pour prendre la décision d’exécution (ex. : préfet de
département si DUP)
▪ Dans son avis, l'autorité compétente précise les éléments permettant au maître d'ouvrage d'ajuster
le contenu de l'étude d'impact à la sensibilité des milieux et aux impacts potentiels du projet sur
l'environnement ou la santé humaine, notamment le degré de précision des différentes
thématiques abordées dans l'étude d'impact. Cet avis comporte tout autre renseignement ou
élément qu'elle juge utile de porter à la connaissance du maître d'ouvrage, notamment sur les
zonages applicables au projet, et peut également préciser le périmètre approprié pour l'étude de
chacun des impacts du projet.
▪ A la demande du maître d'ouvrage, l'autorité compétente organise une réunion d'échange
ÉTUDE D’IMPACT
CADRAGE PRÉALABLE (FACULTATIF)
ÉTUDE D’IMPACT
AVIS DE L’AE COMPÉTENTE
Article 3 du décret n°2015-1229 du 2 octobre 2015 : « La formation d'autorité
environnementale du Conseil général de l'environnement et du développement durable
exerce les attributions de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière
d'environnement fixées au II de l'article R. 122-6 et à l'article R. 122-17 du code de
l'environnement […]. Cette même formation exerce également, par délégation du ministre
chargé de l'environnement, les compétences que tient ce dernier du I de l'article R. 122-6 du
code de l'environnement. »
Le décret n°2016-519 du 28 avril 2016 portant réforme de l'autorité environnementale crée
notamment les « missions régionales de l’Ae-CGEDD » (MR-Ae) constituées dans chaque
région (arrêté du 12 mai 2016)
Autorité environnementale compétente :
ÉTUDE D’IMPACT
AVIS DE L’AE COMPÉTENTE
▪ Missions régionales de l’Ae-CGEDD (MR-Ae) : projets ayant fait l’objet d’un débat public
obligatoire, mais qui ne relèvent pas de la catégorie précédente :
– Infrastructures : coût > 300 M€ ou linéaire > 40 km
o Création de route express ou de route à 2x2 voies à chaussées séparées
o Élargissement de route existante à 2 ou 3 voies pour en faire une route à 2x2 voies ou
plus à chaussées séparées
– Toutefois, si le projet porte sur plusieurs régions (donc si plusieurs MR-Ae sont compétentes)
alors l’Ae compétente est l’Ae-CGEDD.
▪ Préfet de région pour les autres projets
L’avis de l’Ae est mis en ligne sur le site internet de l’Ae, dès son adoption (donc
avant enquête publique).
ÉTUDE D’IMPACT
AVIS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE LEURS GROUPEMENTS
Les collectivités consultées disposent d’un délai de 2 mois pour rendre leur avis. Le
Les avis (ou l’information sur l’absence d’avis) sont mis en ligne sur le site internet
de l’autorité compétente pour prendre la décision, dès leur adoption (donc avant
l’enquête publique).
ÉTUDE D’IMPACT
CONTENU DE LA DÉCISION D’AUTORISATION
L’article L. 122-1-1, I du code de l’environnement prévoit que
▪ « L'autorité compétente pour autoriser un projet soumis à évaluation environnementale
prend en considération l'étude d'impact, l'avis [de l’Ae compétente, des collectivités
territoriales et de leurs groupements] ainsi que le résultat de la consultation du public
et, le cas échéant, des consultations transfrontières.
▪ La décision de l'autorité compétente est motivée au regard des incidences notables du
projet sur l'environnement.
▪ Elle précise les prescriptions que devra respecter le maître d'ouvrage ainsi que les
mesures et caractéristiques du projet destinées à éviter ou réduire et, si possible,
compenser les effets négatifs notables.
▪ Elle précise également les modalités du suivi des incidences du projet sur
ÉTUDE D’IMPACT
AUTORISATION SUPPLÉTIVE
Les incidences sur l'environnement d'un projet dont la réalisation est subordonnée à la
délivrance de plusieurs autorisations sont appréciées lors de la délivrance de la première
autorisation.
▪ Lorsque les incidences du projet sur l'environnement n'ont pu être complètement identifiées ni
appréciées avant l'octroi de cette autorisation, le maître d'ouvrage actualise l'étude d'impact en
procédant à une évaluation de ces incidences, dans le périmètre de l'opération pour laquelle
l'autorisation a été sollicitée et en appréciant leurs conséquences à l'échelle globale du projet.
▪ En cas de doute quant à l'appréciation du caractère notable de celles-ci et à la nécessité d'actualiser
l'étude d'impact, il peut consulter pour avis l'autorité environnementale sur la nécessité
d'actualiser l'étude d'impact d'un projet ou sur le périmètre de l'actualisation, et lui transmet les
éléments disponibles sur le projet.
▪ L'autorité environnementale dispose d'un délai d'un mois pour rendre son avis. En l'absence de
La procédure d'évaluation environnementale est dite coordonnée lorsque le maître d'ouvrage d'un projet
prévu par un plan ou programme, au titre duquel la procédure de participation du public et la consultation
[de l’Ae et des collectivités] ont été réalisées, est dispensé de demander un nouvel avis de l'autorité
environnementale et de conduire une nouvelle procédure de participation du public.
▪ l'autorité environnementale, saisie pour avis sur le plan ou le programme, évalue les incidences
notables sur l'environnement du plan ou du programme ainsi que celles du ou des projets présentés
en vue de la procédure coordonnée.
▪ Lors du dépôt de la demande d'autorisation du projet, l'autorité compétente saisit l'autorité
environnementale compétente au titre du projet qui dispose d'un délai d'un mois pour déterminer
si le rapport sur les incidences environnementales du plan ou du programme peut valoir étude
d'impact du ou des projets présentés, en particulier quant au caractère complet et suffisant de
l'évaluation des incidences notables du projet sur l'environnement.
▪ L'autorité environnementale peut demander des compléments au maître d'ouvrage si les éléments
Les projets de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements prennent en compte les SRCE et
précisent les mesures permettant d’éviter, de réduire et, le cas échéant, de compenser les atteintes aux
continuités écologiques que la mise en œuvre des projets ou infrastructures linéaires sont susceptibles
d’entraîner.
▪ Art. D 371-2, IV c. env. : « Le comité national […] peut être saisi pour avis […], préalablement à leur approbation ou
autorisation et par l'autorité compétente pour ce faire, […] des projets relevant du niveau national, lorsqu'ils
comprennent des mesures portant sur les continuités écologiques, leur préservation ou leur remise en bon état ou
qui sont susceptibles d'avoir un effet notable sur celles-ci. »
▪ Art. D. 371-8, III c. env. : « Le président du conseil régional et le préfet de région peuvent, chacun en ce qui le
concerne et dans le cadre de leurs compétences respectives, consulter le comité régional sur […] tout projet sur
lesquels ils sont amenés à émettre un avis ou prendre une décision, dès lors que cet avis ou cette décision traitent
expressément des continuités écologiques identifiées dans le schéma régional de cohérence écologique ou sont
susceptibles d'avoir un effet notable sur ces continuités, leur préservation ou leur remise en bon état. »
Article L. 371-5 du code de l’environnement :
Nouvel article L. 411-1-A du code de l’environnement, créé par la loi Biodiversité => renforce
les obligations des collectivités (Etat et collectivités locales) concernant la transmission des
données d’information sur le patrimoine naturel (dont la fourniture des données des études
d’impact)
On distingue notamment :
▪ Les ZNIEFF dites « de type I » : Une ZNIEFF de type I est un périmètre correspondant à
une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Elle abrite (au sens biologique du
terme) obligatoirement au moins une espèce caractéristique, remarquable ou rare
(déterminante) justifiant d’une valeur patrimoniale plus élevée que celle des milieux
environnants.
– Par unité écologique homogène, on entend un espace possédant une combinaison donnée de
conditions physiques et une structure écologique cohérente, abritant des groupes d’espèces
végétales et animales caractéristiques de l’unité considérée.
▪ Les ZNIEFF dites « de type II » : Une ZNIEFF de type II contient des milieux naturels
approuve
Champ d’application : le système se fonde sur des «listes» fixant les programmes
ou projets de travaux, ouvrages, aménagements obligatoirement soumis à
évaluation des incidences Natura 2000 :
▪ Liste nationale (article R. 414-19, I, c. env.) qui fixe la liste des activités
soumises à procédures administratives d’autorisation / approbation, et qui
s’applique sur l’ensemble du territoire national. Elle vise notamment :
– Les travaux et projets devant faire l'objet d'une étude ou d'une notice d'impact,
– Les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou déclaration
au titre de la police de l’eau.
▪ 1ère liste locale qui complète la liste nationale en intégrant d’autres activités
▪ S'il résulte de l'analyse précédente que le projet peut avoir des effets significatifs
Remarque : ces informations peuvent être intégrées à l’étude d’impact ou au dossier d’autorisation
Conduite de la procédure :
▪ Service instructeur : DREAL
Délais : les délais dépendent des procédures applicables.
▪ Lorsque l’avis de la Commission Européenne est requis, la procédure est suspendue jusqu’à réception
de cet avis.
Notion d’atteinte aux objectifs de conservation d’un site Natura 2000 :
▪ Identification de tous les aspects d’un programme / projet pouvant, par eux-mêmes ou en
combinaison avec d’autres, affecter lesdits objectifs, compte-tenu des meilleures connaissances
scientifiques en la matière.
▪ Cette identification se fait donc en fonction de l’importance des sites pour le maintien ou le
rétablissement, dans un état de conservation favorable, d’un type d’habitat naturel ou d’une espèce
et pour la cohérence du réseau Natura 2000, ainsi que les menaces de dégradation ou de destruction
L’article 28 de la LAAAF crée un nouvel article L.112-1-3 du CRPM qui précise que :
▪ « Les projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements publics et privés qui, par leur
nature, leurs dimensions ou leur localisation, sont susceptibles d'avoir des conséquences
négatives importantes sur l'économie agricole font l'objet d'une étude préalable
comprenant au minimum une description du projet, une analyse de l'état initial de
l'économie agricole du territoire concerné, l'étude des effets du projet sur celle-ci, les
mesures envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet ainsi
que des mesures de compensation collective visant à consolider l'économie agricole
du territoire.
▪ « L'étude préalable et les mesures de compensation sont prises en charge par le maître
d'ouvrage. »
Sont soumis à la réalisation d’une étude préalable des incidences sur l’économie agricole (3
conditions cumulatives) :
1. les projets soumis à étude d’impact systématique
2. dont l’emprise est située en tout ou partie :
– sur une zone agricole, forestière ou naturelle (zones A et N du document
d’urbanisme opposable), et qui est ou a été affectée à l’activité agricole dans les 5
années précédant le dépôt du dossier de demande d’autorisation
ET/OU
– sur une zone à urbaniser (zone AU du document d’urbanisme opposable) qui est
ou a été affectée à l’activité agricole dans les 3 années précédant le dépôt du
dossier de demande d’autorisation
3. lorsque la surface prélevée de manière définitive sur les zones concernées est
supérieure ou égale :
– à un seuil fixé par défaut à 5 Ha ;
OU
– à un ou plusieurs seuils définis par arrêté préfectoral pris après avis de la
CDPENAF, compris entre 1 et 10 Ha, et tenant compte des types de production et
de leur valeur ajoutée.
Lorsqu'un projet est constitué de plusieurs travaux, installations, ouvrages ou autres interventions (projet
« global »), la surface à prendre en compte correspond à celle prélevée pour la réalisation de l'ensemble du
projet.
L'étude préalable comprend :
▪ Les mesures envisagées et retenues pour éviter et réduire les effets négatifs notables
du projet. L'étude établit que ces mesures ont été correctement étudiées. Elle indique,
le cas échéant, les raisons pour lesquelles elles n'ont pas été retenues ou sont jugées
insuffisantes. L'étude tient compte des bénéfices, pour l'économie agricole du
territoire concerné, qui pourront résulter des procédures d'aménagement foncier
▪ Le cas échéant, les mesures de compensation collective envisagées pour consolider
l'économie agricole du territoire concerné, l'évaluation de leur coût et les modalités
de leur mise en œuvre.
▪ Dans le cas d’un « projet global », l'étude préalable porte sur l'ensemble du projet. À cet
effet, lorsque sa réalisation est fractionnée dans le temps, l'étude préalable de chacun
des projets comporte une appréciation des impacts de l'ensemble des projets. Lorsque
Objectif : évaluer puis faire le bilan des projets des grandes infrastructures,
équipements et matériels de transport selon une approche multimodale, qui
tienne compte :
▪ des besoins des usagers, des impératifs de sécurité et de protection de l'environnement,
▪ des objectifs de la politique d'aménagement du territoire, des nécessités de la défense,
▪ de l'évolution prévisible des flux de transport nationaux et internationaux,
▪ du coût financier et, plus généralement, des coûts économiques réels et des coûts
sociaux, notamment de ceux résultant des atteintes à l'environnement.
Champ d’application :
▪ Quelque soit le MOA :
▪ Si le MOA est une collectivité locale ou un de leur groupement, sont en outre pris en
compte les projets suivants, lorsqu'ils sont soumis à une étude d'impact :
– Projets d'infrastructures de transports ferroviaires ou guidés définis par l'article L. 2000-1 ;
– projets de routes nouvelles d'une longueur supérieure à 15 km
Contenu du dossier :
▪ une analyse des conditions et des coûts de construction, d'entretien, d'exploitation et
de renouvellement de l'infrastructure projetée ;
▪ une analyse des conditions de financement et, chaque fois que cela est possible, une
estimation du taux de rentabilité financière ;
▪ les motifs pour lesquels, parmi les partis envisagés par le maître d'ouvrage, le projet
Conduite de la procédure :
▪ Déclaration annuelle : le ministre ou le représentant des EP informe le
commissaire général à l'investissement du projet d'investissement en lui en
transmettant une description synthétique, comportant notamment les
informations relatives à son financement.
– Cette information intervient avant tout acte d'engagement comptable et
budgétaire, hormis les dépenses relatives aux études préalables, dont l'évaluation
socio-économique, et, le cas échéant, dans un délai compatible avec la contre-
expertise.
– Le dossier complet d'évaluation socio-économique relatif au projet est transmis au
Délais :
▪ Élaboration de la contre expertise (mandatée par le CGI) : 1 à 4 mois
▪ Avis du CGI sur dossier d’évaluation : 1 mois à compter de la réception
de la contre-expertise
▪ Décision de l’Etat ou des représentants des EP de l’Etat sur les suites à
donner à l’avis : 1 mois à compter de la réception de l’avis CGI
Concertation inter-administrative
CONCERTATION INTER-ADMINISTRATIVE
CONCERTATION INTER-ADMINISTRATIVE
SERVICES INSTRUCTEURS
Acronyme et nom intégral Compétences et champ d'intervention
MEEM Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer
Sous l’autorité du préfet de région, elle a pour mission :
▪ d’élaborer et mettre en œuvre les politiques de l’État en matière d’environnement, de développement
et d’aménagement durables et ce dans tous les domaines (changements climatiques, patrimoine
naturel, sites et paysages, aménagement durable des territoires, transports, circulation et sécurité
routières, contrôle et sécurité des activités industrielles, gestion de l’énergie, prévention des pollutions,
Directions Régionales des risques, gestion du littoral, connaissance et évaluation environnementales...)
de l'Environnement, de ▪ d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques de l’Etat en matière de logement : développement de
l'Aménagement et du l’offre, rénovation urbaine et lutte contre l’habitat indigne ;
DREAL Logement ▪ de veiller à l’intégration des objectifs du développement durable, d’assister les autorités
administratives compétentes en matière d’environnement sur les plans, programmes et projets ;
▪ de promouvoir la participation des citoyens dans l’élaboration des projets ayant une incidence sur
l’environnement ou l’aménagement du territoire ;
▪ de contribuer à l’information, à la formation et à l’éducation des citoyens sur les enjeux du
développement durable et à leur sensibilisation aux risques.
Ile-de-France : DRIEE / ▪ Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie
SERVICES INSTRUCTEURS
Acronyme et nom intégral Compétences et champ d'intervention
Elle met en œuvre la politique culturelle et patrimoniale de l’État, sous l'autorité du préfet de région et en
lien avec les collectivités territoriales. La Drac exerce dans ce cadre une fonction de soutien, de conseil,
d'expertise et de contrôle. Elle est l'interlocutrice privilégiée des élus, artistes, professionnels, associations
Direction régionale des et de tous les acteurs du secteur culturel.
DRAC
affaires culturelles La Drac participe à l’aménagement du territoire et aux politiques de cohésion sociale et de développement
durable. Elle met en œuvre la réglementation ainsi que le contrôle scientifique et technique dans les
domaines relevant du ministère de la Culture et de la Communication. Elle contribue à la recherche
scientifique dans les matières relevant de ses compétences.
La MISEN n’est pas un service de l’Etat en tant que tel, elle n’assure donc pas directement des missions
Mission Interservices d’instruction de dossiers ou de police. Elle a un rôle de coordination des services de l’Etat dans le
MISEN
de l’Eau et de la Nature département dans le but d’améliorer l’efficacité, la cohérence et la lisibilité de l’action publique. La MISEN
est pilotée par la DDT, le Directeur Départemental des Territoires assurant la fonction de chef de la MISEN.
Les agences régionales de santé sont des établissements publics, autonomes moralement et
financièrement, placés sous la tutelle des ministères chargés des affaires sociales et de la santé.
Agence régionale de Le pilotage de la politique de santé publique en région comprend trois champs d’intervention :
ARS
santé ▪ La veille et la sécurité sanitaires, ainsi que l’observation de la santé.
▪ La définition, le financement et l’évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé.
▪ L’anticipation, la préparation et la gestion des crises sanitaires, en liaison avec le préfet.
Cette instance donne des avis, rendus publics, sur les évaluations des impacts des grands projets et
SERVICES INSTRUCTEURS
PARTICIPATION DU PUBLIC
À LA CONCEPTION DU PROJET
Le moment de la concertation :
▪ « avant que le projet ne soit arrêté dans sa nature et ses options essentielles, et que ne soient pris les
actes conduisant à la réalisation effective de l'opération »
Sur quoi et pourquoi concerter ?
▪ La participation effective du public à la prise de décisions permet à ce dernier de formuler des avis et
des préoccupations pouvant être utiles pour les décisions en question et au décideur de tenir compte
de ces avis et préoccupations, ce qui favorise le respect de l'obligation de rendre des comptes et la
transparence du processus décisionnel et contribue à sensibiliser le public aux problèmes de
l'environnement et à obtenir qu'il apporte son soutien aux décisions prises.
Une décision
Un dossier
informant le
permettant de
public de la
prendre
tenue d’une
connaissance du
concertation /
projet et de ses
d’un débat (où ?
motivations
quand ?)
Décision de
Concertation au titre l’autorité
du code de l’urbanisme
ou droit
d’initiative
DÉBAT PUBLIC
Objectif : assurer la participation du public sur l’opportunité, les objectifs et caractéristiques principales du
projet, les modalités d’information et de participation du public après le débat.
Champ d’application :
▪ Projets concernés (articles R. 121-1 et R. 121-2 c. env.) : création ou élargissement d'autoroutes, de
routes express ou de routes à 2 × 2 voies à chaussées séparées ; élargissement d'une route existante
à 2 voies ou 3 voies pour en faire une route à 2 × 2 voies ou plus à chaussées séparées, création de
lignes ferroviaires :
o Coût du projet > 300 M€ ou longueur du projet > 40 km = saisine obligatoire
DÉBAT PUBLIC
Conduite de la procédure :
▪ la procédure dépend de la décision de la CNDP (cf. infra). Toutefois la loi Grenelle 2 a
prolongé le rôle de la CNDP jusqu’à la réception des équipements et travaux des projets
dont elle a été saisie.
▪ Remarque : le débat public peut notamment concerner les projets de TCSP dont le
montant et/ou le linéaire dépasse les seuils fixés. Toutefois ces projets, s’ils font l’objet
d’une obligation de saisine (obligatoire ou facultative), ne font pas pour autant l’objet
d’un débat (décision souveraine de la CNDP qui tient compte du caractère d’intérêt
Module 2
124
2
DÉBAT PUBLIC
Nouvel article L. 121-2 du code de l’environnement (en vigueur à une date qui sera fixée
par décret et au plus tard au 1er janvier 2017) : mission de conciliation de la CNDP
▪ « En cas de risque de conflits ou de différends, la commission peut être saisie pour tout
projet tel que défini à l'article L. 122-1 [ projet : la réalisation de travaux de construction,
d'installations ou d'ouvrages, ou d'autres interventions dans le milieu naturel ou le
paysage, y compris celles destinées à l'exploitation des ressources du sol], par les parties
concernées, lorsqu'elles sont identifiées, d'une demande commune et motivée de
conciliation en vue d'aboutir à la reprise du dialogue entre ces parties et à un accord
Contenu du dossier :
▪ Choix du maître d’ouvrage
▪ Le dossier doit faire partager les démarches et études (identification des besoins,
analyse de solutions…) menées.
▪ Les modalités de la concertation permettent, pendant une durée suffisante et selon des
moyens adaptés au regard de l'importance et des caractéristiques du projet, au public
▪ Les projets qui sont soumis à déclaration d’intention (en vue de l’exercice du droit d’initiative) de
l’article L. 121-18 du code de l’environnement : ce texte distingue en fonction de la personne du
maître d’ouvrage (public ou privé).
– Pour la maîtrise d’ouvrage publique, lorsque le montant des dépenses prévisionnelles d'un tel
projet réalisé sous maîtrise d'ouvrage publique est supérieur à 10 millions d’€ HT
– Pour la maîtrise d’ouvrage privée, l’obligation liée à la déclaration d’intention sera déterminée
par « le montant total des subventions publiques à l’investissement accordées sous forme
d’aide financière nette », lorsque ce montant est supérieur à 10 millions d’€ HT
– La décision issue de l’examen au cas par cas, et qui conclut à la nécessité de réaliser une étude
Dossiers :
▪ Contenu de la déclaration d’intention (article L. 121-18 du code de l’environnement). Celle-ci doit
comprendre :
– Les motivations et raisons d’être du projet ;
– Le cas échéant, le plan ou le programme dont il découle ;
– La liste des communes correspondant au territoire susceptible d'être affecté par le projet ;
– Un aperçu des incidences potentielles sur l'environnement ;
– Une mention, le cas échéant, des solutions alternatives envisagées ;
– Les modalités déjà envisagées, s'il y a lieu, de concertation préalable du public.
Service instructeur :
▪ Si désignation d’un garant : Commission nationale de débat public (CNDP)
▪ Décision liée à l’exercice du droit d’initiative : le représentant de l’Etat
▪ Décision de mener une concertation :
– Soit décision du maître d’ouvrage (volontaire)
– Soit décision de l’autorité compétente pour prendre l’autorisation si aucune
concertation n’a été menée par le MOA (si projet non soumis à déclaration
Le représentant de l'Etat informe sans délai le maître d'ouvrage et, si elle est distincte,
l'autorité compétente pour autoriser le projet.
Pour les projets non soumis à déclaration d’intention, et pour lesquels le MOA n’aurait pas
menée de concertation préalable, la décision de mener une telle concertation peut être prise
par l’autorité compétente pour autoriser le projet, dans les 15 jours suivant le dépôt de la
demande. Le délai d’instruction de l’autorisation est alors prorogé d’une durée ne pouvant
excéder la durée complète de mise en œuvre de la concertation.
Les concertations amont sont des procédures qui préparent l’enquête publique
ultérieure, et non qui retardent le projet !!
6 - 8 juin 2017 Module 2 141
6
MISE EN PRATIQUE
Mise en pratique
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 143
6
Mise en pratique
l’objet d’une mise en œuvre à un
horizon à déterminer
Mise en pratique
l’agglomération. public.
Mise en pratique
intégrés suite aux échanges avec les stagiaires
6 - 8 juin 2017 Module 2 146
3
150
3
La théorie du bilan coût-avantages est aujourd’hui renforcée dans le cadre des apports des 2 lois Grenelle.
▪ La loi Grenelle 1 notamment rappelle dans son article 1er (alinéa 2) que : « pour les décisions
publiques susceptibles d'avoir une incidence significative sur l'environnement, les procédures de
décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l'environnement, en
apportant la preuve qu'une décision alternative plus favorable à l'environnement est impossible à
un coût raisonnable ».
L’utilité publique est définie par le Conseil d’Etat par le considérant suivant :
▪ «Considérant qu'une opération ne peut être légalement déclarée d'utilité publique que si les
atteintes à la propriété privée, le coût financier et, éventuellement, les inconvénients d'ordre social
ou l'atteinte à d'autres intérêts publics qu'elle comporte ne sont pas excessifs eu égard à l'intérêt
qu'elle présente…»
La connaissance de la notion d’utilité publique démontre que le juge souhaite que l’on apporte au public
l’ensemble des éléments qui doivent lui permettre de se forger une appréciation globale du projet et
ainsi formuler ses observations.
Le dossier d’enquête a pour unique objectif de réunir les informations qui devront permettre
l’appréciation de cette utilité publique (et nonModule
6 - 8 juin 2017
de démontrer
2
que la solution retenue est la meilleure). 151
3
DÉCLARATION DE PROJET
DÉCLARATION DE PROJET
PUBLICITÉ DE LA DÉCLARATION DE PROJET : 2 CAS DE FIGURES
DÉCLARATION DE PROJET
Module 2
158
3
159
3
Champ d’application :
▪ sont soumis à enquête publiques les projets de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements exécutés
par des personnes publiques ou privées devant comporter une étude d'impact (hors création de
ZAC, défrichements < 10 Ha, les constructions (permis de construire) soumises à étude d’impact au
cas par cas et certains travaux temporaires – autorisation temporaire loi sur l’eau / ICPE).
Champ d’application :
▪ Dans tous les cas : la réalisation du projet nécessite la réalisation d’acquisitions
foncières susceptible de se résoudre par voie d’expropriation
▪ Selon le projet :
– Les projets soumis à étude d’impact : enquête publique préalable à DP puis DUP ou
DUP tenant lieu de DP
– Les projets non soumis à étude d’impact : enquête publique DUP seule
174
3
176
3
Le document de levée des réserves est accessible au grand public, et servira de document
d'analyse pour le juge sur la régularité de la décision prise (DUP/DP)
L’ordonnance du 3 août 2016 intègre la possibilité, pour l’autorité compétente pour prononcer
la décision, d’organiser une réunion publique de réponse aux réserves, recommandations ou
conclusions défavorables (code de l’environnement) en présence du MOA, après en avoir
informé la commission d’enquête, dans un délai de 2 mois maximum après la clôture de
l’enquête
Enquête complémentaire :
▪ à l’issue de l’enquête publique, et au vu des conclusions et rapport de la commission
d’enquête, le MOA peut demander une enquête complémentaire pour modification du
projet.
▪ Le délai pour la prise de décision court à compter de la clôture de l’enquête
complémentaire.
Le choix dépend des circonstances du projet (et de ses contraintes), de son historique, des
moyens du MOA pour faire face aux démarches appropriées en termes de concertation /
élaboration des dossiers…
Croire que l’on va gagner du temps via 1 seule procédure peut être une « fausse bonne idée »
▪ L'enquête publique concernant cette opération a porté à la fois sur l'utilité publique ou l'intérêt général
de l'opération et sur la mise en compatibilité du SCoT ou du PLU(i) qui en est la conséquence ;
– Ce qui implique que le dossier MECDU doit porter sur le document d’urbanisme en vigueur au jour d’ouverture de
l’enquête publique du projet.
▪ Les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du SCoT ou du PLU(i) ont fait l'objet
d'un examen conjoint de l'Etat et des personnes publiques associées (identifiées au code de
l’urbanisme pour chaque procédure)
– Examen conjoint qui a lieu avant l’enquête publique
DUP ou déclaration de projet non compatible avec les documents d’urbanisme = illégalité =
annulation.
Les EBC étant des protections d’urbanisme, leur déclassement n’entraîne pas
« compensation par reclassement » du fait du MOA => seule la personne
compétente en urbanisme peut classer des espaces boisés en EBC.
Contenu du dossier :
▪ notice explicative
▪ documents opposables (plan de zonage, règlement et/ou liste des ER) à l’ouverture de
l’enquête (usage : non précisé par les textes)
▪ documents mis en compatibilité (plan de zonage et liste des ER modifiés ou règlement(s)
modifié(s))
▪ Les modifications apportées aux documents d’urbanisme donnent lieu :
– Soit à nouvelle évaluation environnementale
– Soit à actualisation de l'évaluation environnementale initiale
Délai moyen :
▪ Celui de la procédure d’enquête
▪ Procédure au cas par cas : 2 mois
▪ Avis de l’Ae sur évaluation environnementale : 3 mois
L’enquête publique est conduite par la Commission d’Enquête => ce n’est pas une opération de
communication !
Le MOA est sensé avoir recours à l’enquête DUP dès lors que la réalisation du projet implique l’acquisition
de terrains !
▪ On ne gagne pas forcément du temps en choisissant de mener une enquête sans expropriation en
pensant qu’on pourra acquérir tous les terrains à l’amiable ! (il suffit d’un terrain non acquis !)
▪ Les juges ne sont pas très favorables à cette démarche.
LES RISQUES
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
ET DU CADRE DE VIE
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE ET
CERTIFICAT DE PROJET
Les expérimentations, toujours en cours, ont donné lieu dès 2015 à un groupe de travail
visant à évaluer les processus mis en œuvre (fin du GT AU IOTA décembre 2015).
Fin 2016, une consultation publique a été menée sur les projets d’ordonnance et de décret
pour l’autorisation environnementale. Ces textes ont été publiés en janvier 2017 => nouvelle
AEU (autorisation environnementale unique) et certificat de projet.
Le champ de cette autorisation environnementale (par rapport aux AU IOTA / ICPE) a été
élargi puisqu’ont été regroupées, dans un même processus :
▪ Les autorisations environnementales liées à l’autorisation loi sur l’eau
CERTIFICAT DE PROJET
CONVENTIONNEMENT DES PROCESSUS D’INSTRUCTION
Si le MOA le souhaite, avant de présenter une demande d’autorisation
environnementale, l’autorité compétente (préfet de département) établit, en
fonction de la demande présentée (IOTA, ICPE…) et au vu des informations
fournies un certificat de projet qui indique :
▪ Les régimes juridiques relevant de sa compétence et applicables au projet : l’Etat
engage sa responsabilité quant aux régimes juridiques applicables au projets au regard
de l’autorisation environnementale (c’est-à-dire sur les autorisations intégrées).
CERTIFICAT DE PROJET
DOSSIER ET DÉMARCHES INTÉGRÉES
Dossier de demande du certificat de projet (sous réserve des textes définitifs) :
▪ L'identité du demandeur ;
▪ La localisation avec un plan parcellaire et des références cadastrales, la nature et les caractéristiques
principales du projet ;
▪ Une description succincte de l'état initial des espaces concernés par le projet et ses effets potentiels
sur l'environnement.
La demande de certificat peut être accompagnée, le cas échéant :
▪ Du formulaire de demande d'examen au cas par cas au titre de l’étude d’impact;
CERTIFICAT DE PROJET
INSTRUCTION
CERTIFICAT DE PROJET
CONTENU DU CERTIFICAT DE PROJET
Contenu du certificat de projet (sous réserve des textes définitifs) : en fonction de la
demande présentée et au vu des informations fournies, le certificat de projet :
▪ Identifie les régimes, procédures et décisions relevant de la compétence du préfet de
département auxquels le projet envisagé est soumis, décrit les principales étapes de
l'instruction et donne la liste des pièces requises pour chacune d'elle ; il mentionne le
cas échéant l'intention du préfet de demander l'organisation d'une concertation avec
le public (au titre du code de l’environnement).
▪ Lorsqu'il fixe un calendrier d'instruction pour les procédures et les décisions
CERTIFICAT DE PROJET
ARTICULATION AVEC L’ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
Le certificat de projet précise également (après avis du préfet de région), sur la
base des informations transmises, si le projet :
▪ est localisé en zone de présomption de prescription archéologique (ZPPA)
ou
▪ donnera lieu à prescription de diagnostic archéologique préventif compte tenu de ses
caractéristiques et du champ d’application de cette réglementation.
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
2.1.5.0. Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces 3.1.2.0. Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à
superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur
du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du d'un cours d'eau, à l'exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0,
bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau :
projet, étant : ▪ 1° Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à
▪ 1° Supérieure ou égale à 20 ha (A) ; 100 m (A) ; [articulation avec rubrique 10 de la
▪ 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D). nomenclature étude d’impact à contrôler]
▪ 2° Sur une longueur de cours d'eau inférieure à 100 m
3.1.1.0. Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit (D).
mineur d'un cours d'eau, constituant : [articulation avec ▪ Le lit mineur d'un cours d'eau est l'espace recouvert par
rubrique 21 d) de la nomenclature étude d’impact à contrôler] les eaux coulant à pleins bords avant débordement.
3.1.5.0. Installations, ouvrages, travaux ou activités, 3.2.2.0. Installations, ouvrages, remblais dans le lit
dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à majeur d'un cours d'eau :
détruire les frayères, les zones de croissance ou les ▪ 1° Surface soustraite supérieure ou égale à 10
zones d'alimentation de la faune piscicole, des crustacés 000 m2 (A) ;
et des batraciens, ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, ▪ 2° Surface soustraite supérieure ou égale à
étant de nature à détruire les frayères de brochet : 400 m2 et inférieure à 10 000 m2 (D).
▪ 1° Destruction de plus de 200 m2 de frayères (A) ; ▪ Au sens de la présente rubrique, le lit majeur
[articulation avec rubrique 10 de la du cours d'eau est la zone naturellement
nomenclature étude d’impact à contrôler] inondable par la plus forte crue connue ou
▪ 2° Dans les autres cas (D). par la crue centennale si celle-ci est
supérieure. La surface soustraite est la surface
soustraite à l'expansion des crues du fait de
L'étude d'incidence environnementale établie pour un Lorsque le projet est susceptible d'affecter les
projet qui n'est pas soumis à étude d'impact est ressources en eau et les milieux aquatiques, l'étude
proportionnée à l'importance de ce projet et à son d'incidence environnementale porte sur :
incidence prévisible sur l'environnement, au regard des ▪ la ressource en eau, le milieu aquatique,
intérêts protégées par les réglementations concernées ▪ l'écoulement, le niveau et la qualité des eaux, y
par la demande d’autorisation. L’étude d’incidence compris de ruissellement, en tenant compte des
environnementale : variations saisonnières et climatiques.
▪ Décrit l'état actuel du site sur lequel le projet doit ▪ Elle précise les raisons pour lesquelles le projet a
être réalisé et de son environnement ; été retenu parmi les alternatives au regard de ces
▪ Détermine les incidences directes et indirectes, enjeux.
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
PHASE D’EXAMEN PRÉALABLE
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
PHASE D’EXAMEN PRÉALABLE - RECUEIL DES AVIS
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
PHASE D’ENQUÊTE PUBLIQUE
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
PHASE D’INSTRUCTION ET DE DÉCISION
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
DÉCISION, DURÉE DE VALIDITÉ ET PUBLICITÉ
TIERCE EXPERTISE
Principe Exceptions
De façon générale, Déclaration de transfert Pour certaines installations une nouvelle
adressée au préfet dans les 3 mois suivant ce autorisation préalable est nécessaire :
dernier.
▪ Les installations de stockage des déchets, à
▪ La déclaration mentionne, s'il s'agit d'une
personne physique, les nom, prénoms et domicile l'exclusion des installations de stockage de
du nouveau bénéficiaire et, s'il s'agit d'une déchets inertes ;
personne morale, sa dénomination ou sa raison ▪ Les carrières ;
sociale, sa forme juridique, l'adresse de son siège ▪ Les installations figurant sur la liste des
social ainsi que la qualité du signataire de la
installations dans lesquelles des substances,
Objectif :
▪ sont soumis à déclaration les installations, ouvrages, travaux et activités qui,
n'étant pas susceptibles de présenter de tels dangers, doivent néanmoins
respecter les prescriptions générales ou particulières relatives à la
préservation …des eaux superficielles, souterraines,…sources et gisements
d’eaux minérales…
▪ A compter de la publication et de l’entrée en vigueur des textes relatifs à
Conduite de la procédure :
▪ Service instructeur : DREAL / MISE
Délai moyen :
▪ 15 jours pour obtention du récépissé de dépôt + délai de 2 mois pour opposition préfectorale.
▪ Si le projet est soumis à étude d’impact et à un régime déclaratif, le maître d’ouvrage dépose son
dossier de déclaration. Le préfet dispose alors d’un délai de 9 mois pour autoriser le projet déclaré
(ne pas s’opposer).
Conduite de la procédure :
Délai : 4 mois
▪ Le délai de quatre mois à compter de la date d'enregistrement de la déclaration.
▪ Pour s'opposer à ces travaux, le préfet de région doit, avant l'expiration du délai de quatre mois,
engager la procédure de classement du monument et en informer le demandeur.
Sous réserve du cas des projets soumis à étude d’impact et régime déclaratif : autorisation supplétive ?
Les travaux soumis à autorisation sont les constructions ou travaux, de quelque nature que ce
soit, qui sont de nature soit à affecter la consistance ou l'aspect de la partie classée de
l'immeuble, soit à compromettre la conservation de cet immeuble.
Constituent notamment de tels travaux :
▪ Les affouillements ou les exhaussements dans un terrain classé ;
▪ Le déboisement ou le défrichement sur un terrain classé ;
▪ Les travaux qui ont pour objet ou pour effet de mettre hors d'eau, consolider, aménager, restaurer,
mettre aux normes, mettre en valeur, dégager ou assainir un immeuble classé ainsi que les travaux
Contenu du dossier :
▪ La demande d'autorisation de travaux sur un immeuble adossé à un MH précise :
– L’identité du ou des demandeurs ;
– la localisation et la superficie du ou des terrains ;
– la nature des travaux envisagés
– l’attestation de propriété ou de la capacité d’expropriation
▪ Lorsque le projet a pour objet d'édifier ou de modifier une construction :
– Un plan-masse coté dans les trois dimensions ainsi qu'une représentation de l'aspect extérieur de la
construction faisant apparaître les modifications projetées ;
Conduite de la procédure :
▪ La demande d'autorisation de travaux est adressée par lettre recommandée avec demande d'avis de
réception ou déposée à la mairie de la commune dans laquelle les travaux sont envisagés par le
propriétaire ou une personne ayant qualité pour bénéficier de l'expropriation pour cause d'utilité
publique.
▪ La demande d'autorisation et le dossier qui l'accompagne sont établis en trois exemplaires. Un
exemplaire supplémentaire du dossier est fourni lorsque les travaux portent sur un immeuble inscrit
au titre des monuments historiques.
▪ Service instructeur : SDAP / préfet de région
AUTORISATIONS D’URBANISME
AUTORISATIONS D’URBANISME
RÈGLES GÉNÉRALES
Objectif : Veiller au respect des règles d’occupation du sol dans les communes : 1 déclaration
et 3 autorisations (permis d’aménager, permis de construire, permis de démolir).
Champ d’application : il est complexe par le nombre d’exceptions prévues.
▪ Le principe de dispense : « Sont dispensés de toute formalité au titre du présent code, en raison de
leur nature, sauf lorsqu'ils sont implantés dans un secteur sauvegardé dont le périmètre a été
délimité :
– Les murs de soutènement ;
– Tous les ouvrages d’infrastructure terrestre […] ainsi que les outillages, les équipements ou
AUTORISATIONS D’URBANISME
DÉLAIS D’INSTRUCTION - PRINCIPES
Les délais sont variables selon l’autorisation nécessaire et/ou les consultations impliquées
par la localisation/sensibilité des sites concernés.
Lorsqu'il y a lieu de consulter le préfet, Le délai d'instruction des permis est porté à
lorsqu'il s'agit d'une réserve naturelle :
nationale ou, en Corse, d'une réserve ▪ 10 mois lorsqu'un permis porte sur des
travaux soumis à autorisation spéciale du
classée par l'Etat : ministre de la défense ou du ministre chargé
▪ Le délai d'instruction de la déclaration de l'aviation civile et soumis à autorisation
préalable est de 2 mois ICPE
▪ Le délai d'instruction des permis est porté à 5 ▪ 5 mois lorsqu'un permis porte sur des travaux
AUTORISATIONS D’URBANISME
AUTORITÉ COMPÉTENTE
L'autorité compétente pour se prononcer sur la Par exception, l'autorité administrative de l'Etat
déclaration préalable ou délivrer un permis est : est compétente pour se prononcer sur un projet
▪ Le maire, au nom de la commune :
portant notamment sur :
– dans les communes qui se sont dotées d'un
plan local d'urbanisme ou d'un document ▪ Les travaux, constructions et installations réalisés
d'urbanisme en tenant lieu, ainsi que dans les pour le compte d'Etats étrangers ou
communes qui se sont dotées d'une carte d'organisations internationales, de l'Etat, de ses
communale après la date de publication de la
loi ALUR.
établissements publics et concessionnaires ;
– Dans les communes qui se sont dotées d'une ▪ Les ouvrages de production, de transport, de
carte communale avant cette date, le maire est distribution et de stockage d'énergie, ainsi que
compétent, au nom de la commune, après ceux utilisant des matières radioactives ; un
CHAMPS D’APPLICATION
DÉCLARATION PRÉALABLE À UN AMÉNAGEMENT
Lorsqu'ils sont susceptibles de contenir de 10 à 49 Les travaux autres que ceux exécutés sur des constructions
unités, les aires de stationnement ouvertes au public, existantes ayant pour effet, lorsqu'ils ont lieu sur un
les dépôts de véhicules et les garages collectifs de territoire non couvert par un plan local d'urbanisme ou par
caravanes un document d'urbanisme en tenant lieu, de modifier ou de
supprimer un élément identifié comme présentant un
intérêt patrimonial, paysager ou écologique, par une
À moins qu'ils ne soient nécessaires à l'exécution d'un délibération du conseil municipal, prise après
permis de construire, les affouillements et l'accomplissement de l'enquête publique prévue par le code
exhaussements du sol dont la hauteur, s'il s'agit d'un de l’urbanisme
exhaussement, ou la profondeur dans le cas d'un
affouillement, excède 2 m et qui portent sur une Dans les secteurs sauvegardés dont le périmètre a été
superficie supérieure ou égale à 100 m² délimité, les travaux, à l'exception des travaux d'entretien ou
de réparations ordinaires, ayant pour effet de modifier
l'aménagement des abords d'un bâtiment existant doivent
Les coupes et abattages d'arbres dans les bois, forêts ou
CHAMPS D’APPLICATION
DÉCLARATION PRÉALABLE À UNE CONSTRUCTION
En dehors des secteurs sauvegardés et des sites classés Dans les secteurs sauvegardés dont le périmètre a été
ou en instance de classement, les constructions délimité, les ouvrages d'infrastructure doivent
nouvelles suivantes doivent être précédées d'une également être précédés d'une déclaration préalable.
déclaration préalable : Dans les secteurs sauvegardés, dans un site classé ou
▪ Les constructions dont soit l'emprise au sol, soit la en instance de classement, dans les réserves naturelles,
surface de plancher est supérieure à 5 m² et dans les espaces ayant vocation à être classés dans le
répondant aux critères cumulatifs suivants : une cœur d'un futur parc national dont la création a été
hauteur au-dessus du sol inférieure ou égale à 12 prise en considération et à l'intérieur du cœur des
m + une emprise au sol inférieure ou égale à 20 parcs nationaux, les constructions nouvelles suivantes
m² + une surface de plancher inférieure ou égale à doivent être précédées d'une déclaration préalable :
20 m² ; ▪ Les constructions nouvelles répondant aux
CHAMPS D’APPLICATION
DÉCLARATION PRÉALABLE À UNE CONSTRUCTION
Doit être précédée d'une déclaration préalable ▪ Les travaux exécutés sur des constructions
l'édification d'une clôture située : existantes ayant pour effet de modifier ou de
▪ Dans un secteur sauvegardé, dans le champ de supprimer un élément que le plan local
visibilité d'un monument historique, dans une d'urbanisme ou un document d'urbanisme en
ZPPAUP ou dans une AVAP ; tenant lieu a identifié, comme présentant un
▪ Dans un site inscrit ou dans un site classé ou en intérêt d'ordre culturel, historique, architectural
instance de classement ou écologique ;
▪ Dans un secteur délimité par le plan local ▪ Les travaux exécutés sur des constructions
d'urbanisme comme présentant un intérêt d'ordre
culturel, historique, architectural ou écologique ; existantes ayant pour effet, lorsque ces
constructions sont situées sur un territoire non
▪ Dans une commune ou partie de commune où le
couvert par un plan local d'urbanisme ou par un
CHAMPS D’APPLICATION
DÉCLARATION PRÉALABLE À UNE CONSTRUCTION
▪ Les travaux qui ont pour effet la création soit ▪ Dans les réserves naturelles ou à l'intérieur du
d'une emprise au sol, soit d'une surface de cœur des parcs nationaux
plancher supérieure à 5 m² et qui répondent aux ▪ Sur un immeuble protégé identifié comme
critères cumulatifs suivants : une emprise au sol présentant un intérêt patrimonial, paysager ou
créée inférieure ou égale à 20 m² + une surface de écologique ;
plancher créée inférieure ou égale à 20 m². ▪ Dans une commune ou périmètre d'une
– Ces seuils sont portés à 40 m² pour les commune où le conseil municipal ou l'organe
projets situés en zone urbaine d'un plan délibérant de l'établissement public de
local d'urbanisme ou d'un document coopération intercommunale compétent en
d'urbanisme en tenant lieu, à l'exclusion de matière de plan local d'urbanisme a décidé de
ceux impliquant la création d'au moins 20
CHAMPS D’APPLICATION
PERMIS DE CONSTRUIRE
Les constructions nouvelles doivent être Sont dispensées de toute formalité au titre du
précédées de la délivrance d'un permis de code de l’urbanisme, en raison de leur nature ou
construire sauf les cas particuliers de leur très faible importance, sauf lorsqu'ils
d’exonération prévus par le code de sont implantés dans un secteur sauvegardé ou
l’urbanisme. dans un site classé ou en instance de
Sont soumis à permis de construire les travaux classement :
suivants, exécutés sur des constructions ▪ Les constructions nouvelles répondant aux
existantes, à l'exception des travaux d'entretien critères cumulatifs suivants : une hauteur au-
dessus du sol inférieure ou égale à 12 m² + une
ou de réparations ordinaires, les travaux ayant
emprise au sol inférieure ou égale à 5 m² + une
CHAMPS D’APPLICATION
PERMIS D’AMÉNAGER
Lorsqu'ils sont susceptibles de contenir au Dans les secteurs sauvegardés, les sites classés ou
moins 50 unités les aires de stationnement en instance de classement et les réserves
ouvertes au public, les dépôts de véhicules et naturelles doivent être précédés de la délivrance
les garages collectifs de caravanes ou de d'un permis d'aménager :
résidences mobiles de loisirs ▪ les aménagements d’aires de stationnement
ouvertes au public, les dépôts de véhicules et
les garages collectifs de caravanes ou de
À moins qu'ils ne soient nécessaires à résidences mobiles de loisirs, quelle que soit
l'exécution d'un permis de construire, les leur importance ;
affouillements et exhaussements du sol dont la ▪ les affouillements et exhaussements du sol
CHAMPS D’APPLICATION
PERMIS DE DÉMOLIR
Doivent être précédés d'un permis de démolir les ▪ Située dans un site inscrit ou un site classé
travaux ayant pour objet de démolir ou de rendre ou en instance de classement
inutilisable tout ou partie d'une construction située
▪ Identifiée comme devant être protégée en
dans une commune ou une partie de commune où
étant située à l'intérieur d'un périmètre
le conseil municipal a décidé d'instituer le permis
de démolir.
délimité par un plan local d'urbanisme ou
un document d'urbanisme en tenant lieu
ou, lorsqu'elle est située sur un territoire
Doivent en outre être précédés d'un permis de non couvert par un plan local d'urbanisme
démolir les travaux ayant pour objet de démolir ou
ou un document d'urbanisme en tenant
de rendre inutilisable tout ou partie d'une
AUTORISATIONS D’URBANISME
DÉCLARATION PRÉALABLE D’URBANISME
AUTORISATIONS D’URBANISME
PERMIS (DE CONSTRUIRE / D’AMÉNAGER / DE DÉMOLIR)
Objectif : informer le préfet et les maires de communes concernées par les travaux de
l’existence d’une nuisance sonore particulière.
Champ d’application : tous chantiers de construction, de modification ou de transformation
significative d’infrastructures
Contenu du dossier : tout élément d’information utile sur le chantiers :
▪ les ouvrages prévus,
▪ les installations,
ORGANISATION ET PILOTAGE
MISE EN PRATIQUE
Mise en pratique
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 272
6
Document d’incidence Natura OUI étude d'impact = évaluation des incidences Natura 2000
2000 NON quelque soit la proximité d'un site
Etude préalable des impacts OUI EI systématique + à confirmer sur zonages impactés (A, N, AU)
sur l’économie agricole + surface emprise définitive
NON
Evaluation économique et OUI Tout projet de route nouvelle de collectivité locale > 15 km
sociale du code des transports NON (projet = 18 km)
OUI
Débat public
NON
Concertation au titre du code OUI Pas de procédure concertation code environnement mais
Mise en pratique
de l’environnement NON déclaration d'intention à prévoir (> 10 M€ HT) + préciser L.
103-2 code urbanisme.
Concertation au titre du code OUI Investissement routier en partie urbanisée (!!) de commune >
de l’urbanisme NON 1,9 M€
6 - 8 juin 2017 Module 2 273
6
Mise en pratique
OUI démolitions possibles + demandes futures à intégrer (ex :
Autorisations d’urbanisme
NON parking co-voiturage) = prévoir une période pour procédure
MAÎTRISE DU FONCIER
Maîtrise du foncier
5
MAÎTRISE DU FONCIER
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 276
5
Maîtrise du foncier
est supérieur, il faut passer par la voie de l’expropriation.
Délai moyen : (usage) env. 2 à 4 mois.
6 - 8 juin 2017 Module 2 277
5
ACQUISITIONS AMIABLES
Contenu du dossier :
▪ 1 dossier de négociation
▪ 1 document d'arpentage
▪ contrat définitif d'acquisition.
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 278
5
EXPROPRIATIONS
L’article L. 1 c. expro prévoit que «l'expropriation d'immeubles, en tout ou partie, ou de droits réels
immobiliers, ne peut être prononcée qu'autant qu'elle aura été précédée
▪ d'une déclaration d'utilité publique intervenue à la suite d'une enquête
▪ et qu'il aura été procédé contradictoirement à la détermination des parcelles à exproprier, ainsi qu'à la
recherche des propriétaires, des titulaires de droits réels et des autres intéressés. »
L’autre principe demeure le versement d’une « juste et préalable indemnité » avant toute prise de
possession.
La procédure d’expropriation a été jugée, en 1998, comme inéquitable par la Cour Européenne des
Droits de l’Homme (CEDH).
Suite à cette décision, la procédure a été modifiée en 2005, et les conséquences d’une
expropriation illégale sont aujourd’hui indiquées au code de l’expropriation :
▪ Restitution du bien exproprié (totale ou partielle) si elle est possible
▪ Dommages et intérêts si le bien n’est pas en état d’être restitué
▪ Avec indemnités liées au préjudice causé par l’irrégularité de l’expropriation
▪ Possibilité pour le juge d’ordonner :
– La suppression de l’ouvrage construit (aux frais de l’expropriant)
– Ou le maintien des ouvrages et leur remboursement par l’exproprié à l’expropriant (hors frais de publicité foncière)
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 279
5
EXPROPRIATIONS
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 280
5
EXPROPRIATIONS
Contenu du dossier :
– Dossier d’enquête parcellaire (1 dossier par commune) :
o plan parcellaire,
o état parcellaire : liste des parcelles avec propriétaires et surfaces à exproprier
– Dossier transmis pour les ordonnances d’expropriation:
o DUP + arrêté de prorogation le cas échéant
o Plan parcellaire des terrains et bâtiments
o Arrêté d’ouverture d’enquête parcellaire
o Justificatifs des notifications faites dans le cadre de la procédure parcellaire
o PV établi à l’issue de l’enquête parcellaire
o Arrêté de cessibilité (ou DUP valant arrêté de cessibilité) de moins de 6 mois
o Toute autre pièce nécessaire
Maîtrise du foncier
Délai moyen : 1,5 à 2 ans
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 282
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 283
5
ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
Champ d’application :
▪ Les aménagements et ouvrages dispensés d'autorisation d'urbanisme,
soumis ou non à une autre autorisation administrative, qui doivent
être précédés d'une étude d'impact
▪ Les travaux d'affouillement, de nivellement ou d'exhaussement de sol
liés à des opérations d'aménagement d'une superficie supérieure à 10
000 m2 et affectant le sol sur une profondeur de plus de 0,50 mètre
Maîtrise du foncier
▪ …
ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 285
5
ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 286
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 287
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 288
5
Champ d’application :
▪ les projets dont la DUP prévoit que le MOA devra remédier aux dommages
causés aux exploitations agricoles.
▪ La DUP précisera également le caractère linéaire de l’aménagement
(influence sur l’inclusion ou l’exclusion d’emprise).
Contenu du dossier :
▪ (Cf. également : étude préalable des impacts sur l’économie agricole)
▪ Elaboration d’une pré-étude d’aménagement foncier par le MOA est
conseillée (plus détaillée qu’étude d’impact !)
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 289
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 290
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 291
5
Maîtrise du foncier
l’aménagement foncier !
6 - 8 juin 2017 Module 2 292
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 293
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 294
5
Maîtrise du foncier
6 - 8 juin 2017 Module 2 295
6
MISE EN PRATIQUE
Mise en pratique
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 297
6
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
Stratégie d’ordonnancement
Analyser les risques et optimiser les délais
6
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
Stratégie d’ordonnancement
€ et
6 - 8 juin 2017 Module 2 299
6
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… APPRÉHENDER LE PROJET DANS SA GLOBALITÉ
Un projet est en interface avec un contexte géographique,
environnemental, économique, sociétal… et d’autres projets.
Stratégie d’ordonnancement
Vous ne réalisez pas un projet pour vous faire plaisir, mais pour
son « utilité ».
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… DÉFINITION DU PROGRAMME,
Stratégie d’ordonnancement
chose qu’une 2x1 avec créneaux de dépassement
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… RECENSER LES PROCÉDURES
Stratégie d’ordonnancement
6 - 8 juin 2017 Module 2 302
6
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janvier … …
2016 2016 2017
Dépôt en Envoi Saisine Saisin Arrêté
Avis Ae
préfecture aux CNPN e Ae d’ouverture
services d’enquête
pour avis
Notification aux
Stratégie d’ordonnancement
Instruction et reprises sur dossier parcellaire Finalisation propriétaires
(3 sem. mini
avant E.P.)
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/…RECENSER LES PROCÉDURES
Stratégie d’ordonnancement
▪ De nouvelles modalités - de nouveaux moyens de concertation.
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… ÉLABORER UN SCHÉMA DIRECTEUR DES ÉTUDES
Stratégie d’ordonnancement
▪ Intégrer l’ensemble des procédures dans un séquencement
« normal »,
▪ Inclure des temps d’ajustement (parallélisme des taches).
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… OPTIMISER LES DÉLAIS
L’optimisation des délais passe par :
▪ Une bonne appréciation du chemin critique du projet,
▪ Le juste dimensionnement des moyens nécessaires pour la conduite du
projet,
▪ Une anticipation des tâches critiques, notamment celles liées à la
sensibilité environnementale du projet (obtention des prescriptions
environnementales)
– Le lancement, le plus tôt possible de l’évaluation environnementale pour
définir les sensibilités du site d’implantation
– La rencontre des services instructeurs,
▪ Une gestion éclairée de la concertation amont :
– Avec le public,
Stratégie d’ordonnancement
– Avec les services de l’Etat et les autres collectivités
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… OPTIMISER LES DÉLAIS
L’optimisation peut nécessiter le lancement de certaines
études ou procédures « sensibles » :
▪ Approfondissement des études anticipé (phase AVP -> PRO en 1 fois).
▪ Lancement des procédures préalables susceptibles de générer des
prescriptions environnementales
▪ L’archéologie préventive peut être largement anticipée (contrepartie =
coût de la redevance d’archéologie préventive)
▪ Les acquisitions amiables peuvent être anticipées, mais ne doivent pas
être maintenues trop longtemps après la DUP (pour assurer la maîtrise
du foncier avant la fin du délai de validité de la DUP)
Stratégie d’ordonnancement
Les moyens à mettre en œuvre en phase amont de la DUP
doivent être proportionnés à la difficulté de cette phase.
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… OPTIMISER LES DÉLAIS
Stratégie d’ordonnancement
6 - 8 juin 2017 Module 2 308
6
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/… OPTIMISER LES DÉLAIS
Stratégie d’ordonnancement
6 - 8 juin 2017 Module 2 309
6
Lesquels ?
Les risques évoluent…
Comment ?
▪ Expérience :
Souviens-toi de, fais attention à…
▪ Le brainstorming,
▪ L’expertise,
Stratégie d’ordonnancement
▪ ….
Prévenir
▪ Diminuer la fréquence,
Protéger
Fréquence
▪ Diminuer le gravité,
Le mieux ?
▪ Faire les deux !
Stratégie d’ordonnancement
Gravité
6 - 8 juin 2017 Module 2 311
6
Un suivi
▪ Qui,
▪ Quand,
▪ Comment,
Stratégie d’ordonnancement
« La criticité du risque évolue ce qui implique un suivi dynamique ».
STRATÉGIE D’ORDONNANCEMENT
…/…LES ASSISTANCES POSSIBLES
Stratégie d’ordonnancement
6 - 8 juin 2017 Module 2 313
6
ET POUR CONCLURE
Stratégie d’ordonnancement
6 - 8 juin 2017 Module 2 314
6
ETUDE DE CAS
Définir le projet
Recenser les procédures
Elaborer un schéma directeur
Mise en pratique
6
PRÉSENTATION DU PROJET
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 316
6
Mise en pratique
l’objet d’une mise en œuvre à un
horizon à déterminer
Mise en pratique
l’agglomération. public.
CAS PRATIQUE
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 319
6
• Avis Ministre agriculture : réalisé dans le cadre de la procédure d’enquête publique par les services instructeurs compétents.
• Archéologie préventive : la saisine est obligatoire. Toutefois le préfet de région peut décider qu’il n’est pas nécessaire de
réaliser un diagnostic archéologique préventif (peu probable toutefois en création d’infrastructure).
• AFAF : sera facultatif sur décision CCAF/CDAF => prévoir de bien argumenter l’impact sur l’économie agricole et sur le
foncier agricole pour anticiper les démarches vis-à-vis du Département compétent.
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 320
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 321
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 322
6
Mise en pratique
6 - 8 juin 2017 Module 2 323
6
• Le choix de mener la concertation L. 103-2 CU avant la désignation du MOE est raisonnable, mais cela implique
soit que le MOA dispose des moyens en interne, soit la désignation d’un autre prestataire (en général on fait
Mise en pratique
intervenir un prestataire spécialisé).
• OK sur planification de l’enquête publique + stratégie de lancement des enquêtes parcellaires après enquête
AEU intéressante
• OK sur planification AF amiables jusqu’à ordonnances d’expropriations.
Etudes env.
Marchés
Dossiers Expropriations
Maîtrise du Archéologie Archéologie
foncier parcellaires (diagnostic) (fouilles)
Mise en pratique
Marché
Identifier les jalons Identifier les tâches Identifier les risques et
Légende objectifs puis les grandes préparatoires ou incertitudes à approfondir
tâches à mener démarches nécessaires potentiels
6 - 8 juin 2017 Module 2 325
ANNEXES
Acronymes
Rappel des procédures initiales intégrées à
l’autorisation environnementale
Annexes
Acronymes utilisés
Architecte des Bâtiments de Direction Générale de Collectivités Commission Particulière de
ABF DGCL CPDP
France Locales Débat Public
AMO Assistant à Maître d'Ouvrage DP Déclaration de Projet POS Plan d'Occupation des Sols
AVP Avant-Projet DUP Déclaration d'Utilité Publique PRO Projet
Schéma d'Aménagement et
c. env code de l'environnement EBC Espaces Boisés Classés SAGE
de Gestion des Eaux
Études Préliminaires (ou
Schéma de Cohérence
c. expro code de l'expropriation EP établissement public, selon le SCoT
Territoriale
contexte)
Schéma Départementale
c. urba code de l'urbanisme ER Emplacements Réservés SDAGE d'Aménagement et de
Gestion des Eaux
Commission Communale Installations Classées pour la
CCAF ICPE SDE Schéma Directeur d'Etudes
d'Aménagement Foncier Protection de l'Environnement
Surface Hors Œuvre
Commission Départementale des Institut National de Recherches SHOB/SHO Brute/Nette
CDSPP INRAP
Sites, Perspectives et Paysages Archéologiques Préventives N => SDP => devenu Surface de
Plancher
Conseil d'Etat (ou Commission Loi d'Orientation des Transports Site d'Intérêt Communautaire
CE LOTI SIC (pSIC)
d'Enquête selon le contexte) Intérieurs (projet de…)
CG Conseil Général MH Monument Historique TA Tribunal Administratif
CIA Concertation Inter-Administrative MOA Maître d'ouvrage TC Transports en commun
commissions locales d'information Zone de Protection du
et de surveillance (traitement des Patrimoine Architectural,
déchets, aujourd’hui renommées ZPPAUP Urbain et Paysager
CLIS PC Permis de Construire
commissions de suivi des sites AVAP Aire de Mise en Valeur de
autour des installations l’Architecture et du
industrielles) Patrimoine
Commission Nationale de Débat
CNDP PLU Plan Local d'Urbanisme ZPS Zone de Protection Spéciale
Public
Commission Nationale de Zone Spéciale de
CPDP PN Parc National ZSC
Protection de la Nature Conservation
Conseil Départemental de
Parc Nationaux de France
CoDERST l'Environnement et des Risques PNF
(établissement public)
Annexes
Sanitaires et Technologiques
6 - 8 juin 2017 Module 2 327
DÉROGATIONS ESPÈCES PROTÉGÉES (CNPN)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 328
DÉROGATIONS ESPÈCES PROTÉGÉES (CNPN)
Contenu du dossier [actuellement prévu par arrêté] : dossiers très « techniques » (support scientifique)
avec
▪ Les nom et prénoms, l'adresse, la qualification et la nature des activités du demandeur ou, pour une
personne morale, sa dénomination, les nom, prénoms et qualification de son représentant, son
adresse et la nature de ses activités ;
▪ La description, en fonction de la nature de l'opération projetée :
– du programme d'activité dans lequel s'inscrit la demande, de sa finalité et de son objectif : le demandeur doit
démontrer qu'il est dans un des 5 cas de dérogations prévus par les textes, et qu'il a mis en œuvre tous les
moyens pour éviter de demander une dérogation et présenter de façon concise les principales caractéristiques
du projet ;
– des espèces (nom scientifique et nom commun) concernées : cette analyse s'appuie sur des analyses de
terrains et l'analyse de la situation des différentes espèces concernées
– du nombre et du sexe des spécimens de chacune des espèces faisant l'objet de la demande ;
– de la période ou des dates d'intervention ;
– des lieux d'intervention ;
– s'il y a lieu, des mesures d'atténuation ou de compensation mises en œuvre, ayant des conséquences
bénéfiques pour les espèces concernées : elles doivent être décrites, localisées, budgétées et garanties dans le
cadre de leur maintien et de leur suivi ;
– de la qualification des personnes amenées à intervenir ;
– du protocole des interventions : modalités techniques, modalités d'enregistrement des données obtenues ;
– des modalités de compte rendu des interventions.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 329
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
DOSSIER DE DEMANDE DE DÉROGATIONS ESPÈCES PROTÉGÉES (« VOLET CNPN »)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 330
DÉROGATIONS ESPÈCES PROTÉGÉES (CNPN)
Conduite de la procédure :
▪ Service instructeur : DREAL
▪ la concertation amont avec les services instructeurs est fondamentale pour assurer la pertinence des
études menées.
▪ Les associations de protection de l’environnement doivent également être intégrées à la démarche.
Délai moyen :
▪ Les textes ne précisent pas de délais (usage = env. 6 mois à compter du dépôt de la demande mais
délai fortement variable)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 331
DÉROGATIONS ESPÈCES PROTÉGÉES (CNPN)
(HORS AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE À COMPTER DE SON ENTRÉE EN VIGUEUR OU CAS
DES PROJETS SOUMIS À ÉTUDE D’IMPACT ET À AUCUN AUTRE RÉGIME PARTICULIER)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 332
SANCTIONS LIÉES AUX INFRACTIONS AUX RÈGLES DE PROTECTION
DES ESPÈCES
Article L. 415-3 code de l’environnement : « Est puni de six mois d'emprisonnement et de 9 000 euros
d'amende :
▪ 1° Le fait, en violation des interdictions prévues par les dispositions de l'article L. 411-1et par les règlements pris en
application de l'article L. 411-2:
– a) De porter atteinte à la conservation d'espèces animales non domestiques, à l'exception des perturbations
intentionnelles ;
– b) De porter atteinte à la conservation d'espèces végétales non cultivées ;
– c) De détruire des sites contenant des fossiles permettant d'étudier l'histoire du monde vivant ainsi que les
premières activités humaines, de détruire ou d'enlever des fossiles présents sur ces sites ;
▪ 2° Le fait d'introduire volontairement dans le milieu naturel, de transporter, colporter, utiliser, mettre en vente, vendre
ou acheter un spécimen d'une espèce animale ou végétale en violation des dispositions de l'article L. 411-3ou des
règlements pris pour son application ;
▪ 3° Le fait de produire, détenir, céder, utiliser, transporter, introduire, importer, exporter ou réexporter tout ou partie
d'animaux ou de végétaux en violation des dispositions de l'article L. 412-1 ou des règlements pris pour son
application ;
▪ 4° Le fait d'être responsable soit d'un établissement d'élevage, de vente, de location ou de transit d'animaux
d'espèces non domestiques, soit d'un établissement destiné à la présentation au public de spécimens vivants de la
faune, sans être titulaire du certificat de capacité prévu à l'article L. 413-2;
▪ 5° Le fait d'ouvrir ou d'exploiter un tel établissement en violation des dispositions de l'article L. 413-3ou des
règlements pris pour son application.
▪ L'amende est doublée lorsque les infractions visées aux 1° et 2° sont commises dans le cœur d'un parc national ou
dans une réserve naturelle.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 333
SANCTIONS LIÉES AUX INFRACTIONS AUX RÈGLES DE PROTECTION
DES ESPÈCES
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 334
DÉFRICHEMENT
Objectif :
▪ Est un défrichement toute opération volontaire ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain
et de mettre fin à sa destination forestière.
▪ Est également un défrichement toute opération volontaire entraînant indirectement et à terme les
mêmes conséquences, sauf si elle est entreprise en application d’une servitude d’utilité publique.
Champ d’application :
▪ L’autorisation de défrichement s’impose à toute personne physique ou morale, autre que l’Etat (et
ceux agissant en son nom et pour son compte) ;
▪ Le code forestier distingue (cf. tableau suivant) :
– Les bois des particuliers
– Les bois des collectivités
▪ Lorsque le défrichement porte sur une superficie totale, même fragmentée :
– De 0,5 Ha et qu’il est soumis à autorisation : étude d’impact au cas par cas
– De plus de 25 Ha : étude d’impact obligatoire
▪ Lorsque le défrichement est supérieur à 10 Ha et soumis à étude d’impact, alors l’autorisation en
peut intervenir qu’après enquête publique (sous réserve des évolutions futures)
Si le projet est soumis à AU IOTA (ou à future autorisation environnementale),
c’est cette procédure qui permettra d’obtenir l’autorisation de défrichement.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 335
AUTORISATION DE DÉFRICHEMENT : CHAMP D’APPLICATION
Bois des particuliers Bois des collectivités
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 336
DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION DE DÉFRICHEMENT
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 337
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
DOSSIER D’AUTORISATION DE DÉFRICHEMENT (« VOLET DÉFRICHEMENT »)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 338
DÉFRICHEMENT
Conduite de la procédure :
▪ Service instructeur : DDTM
▪ L’autorisation de défrichement est valable 5 ans, prorogeable pour 3 ans supplémentaire :
– en cas de recours devant la juridiction administrative contre l'autorisation de défrichement ou
contre une autorisation nécessaire à la réalisation des travaux en vue desquels le défrichement
est envisagé, d'une durée égale à celle écoulée entre la saisine de la juridiction et le prononcé
d'une décision juridictionnelle définitive au fond ou la date à laquelle aurait expiré
l'autorisation de défrichement
– sur décision de l'autorité administrative qui les a autorisés, en cas d'impossibilité matérielle
d'exécuter les travaux de défrichement, établie par tous moyens par le bénéficiaire de
l'autorisation, de la durée de la période pendant laquelle cette exécution est impossible.
Délai moyen : Si le projet n’est pas soumis à étude d’impact ni à enquête publique :
▪ autorisation de défrichement sous 2 mois à compter du dépôt de la demande (silence = accord tacite
pour les bois des particuliers, mais rejet pour les bois des collectivités)
▪ délai prorogeable à 4 mois si reconnaissance de terrain est estimée nécessaire.
Si le projet est soumis à étude d’impact => la procédure sera à articuler avec la
future autorisation environnementale.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 339
AUTORISATION DE DÉFRICHEMENT
(HORS ÉTUDE D’IMPACT ET FUTURE AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 340
SANCTIONS LIÉES AU DÉFRICHEMENT SANS AUTORISATION
BOIS DES COLLECTIVITÉS
Article L. 261-12 du code forestier :
▪ « Le fait d'ordonner ou de réaliser un défrichement de bois et forêts de collectivités ou d'autres personnes morales
mentionnées au 2° du I de l'article L. 211-1 en infraction aux dispositions de l'article L. 214-13 est puni des peines
prévues pour les infractions de même nature [aux articles L. 362-1 et suivants du code forestier].
▪ La même peine peut être prononcée contre les utilisateurs du sol et les bénéficiaires du défrichement. »
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 341
SANCTIONS LIÉES AU DÉFRICHEMENT SANS AUTORISATION
BOIS DES COLLECTIVITÉS
Article L362-2 du code forestier :
▪ « En cas de coupe non conforme à un plan simple de gestion ou non autorisée, mentionnée à l'article
L. 312-11, l'interruption de la coupe ou de l'enlèvement des bois ainsi que la saisie des matériaux et
du matériel de chantier peuvent être ordonnées dans les conditions prévues à l'article L. 363-4 pour
les travaux de défrichement illicite.
▪ Est puni d'un emprisonnement de six mois et de l'amende prévue au premier alinéa de l'article L.
362-1 le fait de continuer la coupe en violation d'une décision en ordonnant l'interruption. »
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 342
SANCTIONS LIÉES AU DÉFRICHEMENT SANS AUTORISATION
BOIS DES PARTICULIERS
Article L363-1 du code forestier :
▪ En cas d'infraction aux dispositions de l'article L. 341-3, lorsque la surface défrichée est supérieure à
10 mètres carrés, les auteurs, les complices ou les bénéficiaires sont chacun condamnés à une
amende qui ne peut excéder 150 euros par mètre carré de bois défriché.
▪ Les dispositions du présent article, de même que celles des articles L. 341-3, L. 341-5 et L. 341-10,
sont applicables aux semis et plantations exécutés en remplacement de bois défrichés,
conformément à la décision administrative mentionnée à l'article L. 341-8.
▪ Les personnes physiques encourent les peines complémentaires suivantes :
– 1° L'affichage de la décision prononcée, selon les modalités prévues à l'article 131-35 du code pénal ;
– 2° L'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou sociale selon les modalités prévues aux articles 131-
27 et 131-29 du même code, notamment celles résultant des opérations ou activités au profit desquelles le
défrichement a été réalisé ;
– 3° L'exclusion des marchés publics pour une durée de trois ans au plus ;
– 4° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction et de la chose qui en est le
produit, selon les modalités prévues à l'article 131-21 du même code.
▪ Les personnes morales encourent les peines complémentaires suivantes :
– 1° Pour une durée de trois ans au plus, les peines mentionnées aux 2°, 4° et 5° de l'article 131-39 du même
code ;
– 2° Les peines mentionnées aux 8° et 9° de l'article 131-39 du même code.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 343
SANCTIONS LIÉES AU DÉFRICHEMENT SANS AUTORISATION
BOIS DES PARTICULIERS
Article L363-2 du code forestier : « Le fait de défricher des réserves boisées dont la conservation est imposée en
application de l'article L. 341-6 est puni d'une amende de 3 750 euros lorsque la surface défrichée est inférieure ou égale à
10 mètres carrés. Lorsqu'elle est supérieure, l'amende est de 450 euros par mètre carré défriché. »
Article L363-3 du code forestier : « L'action ayant pour objet les défrichements effectués en infraction à l'article L. 341-
3 se prescrit par six ans à compter de l'époque où le défrichement a été consommé. »
Article L363-4 du code forestier :
▪ « Lorsqu'un agent désigné au 1° ou au 2° de l'article L. 161-4 constate par procès-verbal un défrichement réalisé en
infraction aux dispositions du présent livre, ce procès-verbal peut ordonner l'interruption des travaux et la
consignation des matériaux et du matériel de chantier. Copie en est transmise sans délai au ministère public.
▪ La juridiction saisie des faits ou, pendant l'enquête préliminaire, le juge des libertés et de la détention peuvent à tout
moment, d'office ou à la demande du bénéficiaire de l'opération, se prononcer sur la mainlevée ou le maintien des
mesures conservatoires prises pour assurer l'interruption des travaux.
▪ Le représentant de l'Etat dans le département est avisé de la décision judiciaire et en assure, le cas échéant,
l'exécution.
▪ Lorsque aucune poursuite n'a été engagée, le procureur de la République en informe le représentant de l'Etat dans le
département, qui met fin aux mesures prises.
Article L363-5 du code forestier:
▪ « Le fait de continuer un défrichement illicite nonobstant la décision judiciaire ou le procès-verbal, mentionnés à
l'article L. 363-4, en ordonnant l'interruption est puni de six mois d'emprisonnement et d'une amende de 3 750 euros
lorsque la surface défrichée est inférieure ou égale à 10 mètres carrés ou de 450 euros par mètre carré défriché
lorsque la surface est supérieure à 10 mètres carrés.
▪ Ces peines sont également applicables en cas de continuation d'un défrichement nonobstant la décision de la
juridiction administrative prononçant la suspension ou le sursis à exécution de l'autorisation de défrichement. »
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 344
SITES INSCRITS, SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU CLASSEMENT
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 345
EVOLUTIONS À PRÉVOIR SUITE À LA LOI BIODIVERSITÉ
Les monuments naturels ou les sites inscrits avant la publication de la loi n° 2016-
1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des
paysages [10 août 2016] font l'objet, avant le 1er janvier 2026 :
▪ soit d'une mesure de classement [au titre des sites] ou d'une mesure de
protection au titre du code du patrimoine lorsque leurs caractéristiques
justifient ces mesures ;
▪ soit d'un décret mettant fin à leur inscription, pris après mise à la disposition
du public, et après consultation de la CSSPP et de la CDNPS, lorsque cette
mesure est justifiée par leur état de dégradation irréversible ou par leur
couverture par une autre mesure de protection, de niveau au moins
équivalent, prévue [au code de l’environnement] ou au code du patrimoine ;
▪ soit d'un maintien sur la liste [des inscriptions], par arrêté du ministre chargé
des sites.
▪ Jusqu'à l'intervention de l'une de ces décisions, les monuments naturels ou les
sites concernés restent inscrits.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 346
EVOLUTIONS À PRÉVOIR SUITE À LA LOI BIODIVERSITÉ
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 347
SITES INSCRITS, SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU CLASSEMENT
Contenu du dossier :
▪ Les textes actuels ne précisent pas le contenu réglementaire de la déclaration
ou du dossier de demande d’autorisation
▪ Toutefois, il faut distinguer 2 cas de figures :
– Pour les projets d’infrastructures, l’autorisation relève de la compétence
ministérielle
– Pour les projets soumis à déclaration au titre du code de l’urbanisme, ou
l’édification ou modification de clôture, l’autorisation relève de la compétence du
préfet de département (ou du directeur de l’EP du parc national qui devient compétent Si le
monument naturel ou le site classé ou dont le classement est envisagé est situé en dehors des
espaces urbanisés du cœur d'un parc national)
▪ Si le projet implique, dans le site classé ou en instance de classement, une
autorisation au titre du code de l’urbanisme, c’est le contenu du dossier de
demande d’autorisation (permis d’aménager par exemple) qui précise les
pièces à intégrer.
▪ Le ministre chargé des sites dispose d’un pouvoir d’évocation sur toute
demande d’autorisation.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 348
SITES INSCRITS, SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU CLASSEMENT
Dossier prévu dans le cadre de l’AU IOTA : lorsque l’AU IOTA vaut autorisation de
modification de l’état des lieux ou de l’aspect d’un site classé ou en instance de classement,
le dossier de demande est complété par les informations et pièces complémentaires
suivantes :
▪ Une description générale du site accompagnée d’un plan de l’état existant ;
▪ Un plan de situation du projet, à l’échelle 1/25 000, figurant le périmètre du site classé ou en
instance de classement ;
▪ Un report des travaux projetés sur le plan cadastral à une échelle appropriée ;
▪ Un descriptif des travaux en site classé précisant la nature, la destination et les impacts du projet à
réaliser accompagné d’un plan du projet et d’une analyse des impacts paysagers du projet ;
▪ Un plan de masse et des coupes longitudinales adaptées à la nature du projet et à l’échelle du site ;
▪ La nature et la couleur des matériaux envisagés ;
▪ Le traitement des clôtures ou aménagements et les éléments de végétation à conserver ou à créer ;
▪ Des documents photographiques permettant de situer le terrain respectivement dans
l’environnement proche et si possible dans le paysage lointain. Les points et les angles des prises de
vue sont reportés sur le plan de situation ;
▪ Des montages larges photographiques ou des dessins permettant d’évaluer dans de bonnes
conditions les effets du projet sur le paysage en le situant notamment par rapport à son
environnement immédiat et au périmètre du site classé.
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 349
AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE
DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION DE TRAVAUX EN SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU
CLASSEMENT
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 350
SITES INSCRITS, SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU CLASSEMENT
Conduite de la procédure :
▪ Services instructeurs : DREAL / SDAP (selon nature site / monument)
▪ Consultations obligatoires :
– ABF sur déclaration préalable ou sur autorisation préfectorale (+ possibilité de
consulter la CDNPS)
– CDNPS si autorisation ministérielle (+ CSSPP si le Ministre le juge nécessaire) sauf si
évocation ministérielle d’un dossier à compétence préfectorale.
Délai moyen :
▪ Déclaration de travaux en site inscrit : 4 mois avant le début des travaux (sous réserve du
cas des projets soumis à étude d’impact et régime déclaratif : autorisation supplétive ?)
▪ Autorisation
– préfectorale : délai de la déclaration au titre du code de l’urbanisme (2 mois)
– ministérielle :
o 6 mois pour la décision ministérielle ; silence = rejet
o avis de la CDSPP dans les 4 mois ; si silence de la CDNPS = avis favorable
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 351
SITES INSCRITS, SITES CLASSÉS OU PROPOSÉS AU CLASSEMENT
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 352
DÉCLARATION DE TRAVAUX EN SITE INSCRIT
(HORS ENQUÊTE PUBLIQUE, ÉTUDE D’IMPACT ET FUTURE AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 353
AUTORISATION MINISTÉRIELLE DE TRAVAUX EN SITES CLASSÉS
(HORS ENQUÊTE PUBLIQUE, ÉTUDE D’IMPACT ET FUTURE AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE)
Annexes
6 - 8 juin 2017 Module 2 354