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BÂTIMENT ET

DÉMARCHE HQE®
Sommaire
Bâtiments: répondre aux défis
du XXIe siècle ............................................................................................................................................................................................................... 2-3

La démarche HQE® 4-7


.............................................................................................................................................................................................

Comment faire? 8-9


.......................................................................................................................................................................................................

Les événements ................................................................................................................................................................................................................10

Les références ......................................................................................................................................................................................................................11

Les exemples 12-19


.........................................................................................................................................................................................................
Bâtiments:
répondre aux défis du XXIe siècle
Réaliser des bâtiments neufs et autour de 43% de la consommation natio-
améliorer des bâtiments existants nale d’énergie, ce qui correspond à 25%
qui auront dans leur ensemble des des émissions françaises de gaz à effet de
impacts limités sur l’environnement: serre. Il faut donc à la fois lutter contre le
telle est la réponse que veulent gaspillage de ressources énergétiques de
apporter l’ADEME et ses parte- plus en plus rares et contre une brutale
naires à travers la démarche de accélération des changements climatiques
Haute Qualité Environnementale. de la planète. Autant de problématiques qui
sont au cœur des missions de l’ADEME et
Les temps changent. Aujourd’hui à plus grande
de ses partenaires.
vitesse que jamais. Les progrès scientifiques et
techniques ont amélioré notre qualité de vie. 3. De nouveaux ressorts pour le marché
Mais ils nous font toucher du doigt, en même du bâtiment: de nouvelles préoccupa-
temps, la fragilité de notre environnement. tions se sont faites jour aussi chez ceux qui
L’effet de serre, le changement climatique, entreprennent de construire. Leurs attentes
l’épuisement des ressources énergétiques et leurs motivations ne se limitent plus au
fossiles, ne sont plus de vagues menaces loin- confort et au coût des bâtiments. Elles
taines. Elles se précisent à l’horizon de vingt intègrent également le respect de l’envi-
à trente ans. ronnement et la prise en compte des risques
sanitaires. Ce sont là de nouveaux ressorts
1. Une sensibilité du grand public à la qui pourraient, dans un avenir proche, repré- 5. Généraliser la démarche HQE® : lancée
qualité environnementale: cette sen- senter un moteur important pour le main- au début des années 90, la démarche HQE®
sibilité s’est notablement renforcée avec tien d’une dynamique du marché du bâti- est aujourd’hui reconnue grâce au travail
l’apparition de nouvelles menaces pesant ment. Un marché estimé en France à effectué par l’Association HQE et ses parte-
sur la santé publique. Le constat peut en 100 milliards d’euros par an sans compter naires, au premier rang desquels se trouve
être fait dans beaucoup de domaines, dont les dépenses nécessaires à la vie de ces l’ADEME. Le but maintenant est d’aller plus
celui du bâtiment, et ce, pour bien des bâtiments (eau, énergie, services…). loin. De faire en sorte que l’on passe du
raisons. Le bâtiment a d’abord un impact stade expérimental à une diffusion plus large
visible sur l’environnement. En terme 4. Une réponse aux nouvelles attentes: de la démarche. Les actions de soutien tech-
d’esthétique, de consommation d’espace, soutenue par l’ADEME depuis ses débuts, nique et financier de l’ADEME à travers son
d’éventuelles nuisances, bien sûr. Mais de la démarche HQE® (Haute Qualité Envi- réseau de délégations régionales participent
plus en plus, ses impacts s’élargissent à ronnementale) appliquée au secteur du bâti- de cette volonté.
d’autres critères touchant directement les ment est une réponse à ces nouvelles
occupants: les conforts d’usage (thermique, attentes. Elle permet d’élargir le champ de 6. Installer la notion de développement
acoustique, olfactif, lumineux…), la gestion recherche des solutions les plus perfor- durable dans le bâtiment : réussir ce
des différents types de déchets, l’action sur mantes en considérant tous les stades de passage, c’est réaliser des bâtiments neufs
le comportement des usagers, etc. vie et tous les impacts du bâtiment. Elle et améliorer des bâtiments existants qui
assure un meilleur contrôle de l’acte de auront dans leur ensemble des impacts
2. Les grands équilibres de la planète bâtir : la seule phase d’exploitation, par limités sur l’environnement, quelles que
sont en jeu : ces impacts se mesurent exemple, est en général à l’origine d’envi- soient leurs destinations. C’est aussi instal-
surtout et en particulier sur le terrain éner- ron 80 % des impacts environnementaux ler la notion de développement durable
gétique. Le grand public a commencé à des bâtiments sur l’ensemble de leur cycle dans le secteur du bâtiment. Bref, contri-
réaliser que les bâtiments ne sont pas sans de vie, de la construction à la démolition. buer à répondre aux défis du XXIe siècle.
effet sur les grands équilibres de la planète.
Un chiffre: en 2003, les secteurs résidentiel
et tertiaire en France ont consommé près
de 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole,

2
Genèse de la démarche HQE®
La démarche de Haute Qualité Environne- Les référentiels, qui fondent la démarche
mentale, initiée au début des années 90, HQE® dans le secteur du bâtiment, ont été
s’est développée sous l’égide du Plan élaborés dans le consensus par un groupe de
Construction Architecture (PCA) à la faveur travail de l’Association HQE. Ils ont été rendus
des travaux de l’ATEQUE (Atelier d’Évaluation publics dans leur première version en
de la Qualité Environnementale) et d’une novembre 2001 au cours des “Premières
douzaine de réalisations expérimentales dans Assises de la Démarche HQE®”.
le domaine de l’habitat social (REX HQE).
L’Association HQE – dont l’ADEME est
membre fondateur – a ensuite capitalisé ces
expériences et mobilisé progressivement l’essen-
La dimension urbaine
tiel des acteurs du bâtiment en France. C’est
La rencontre de l'approche environne- d'un bâtiment, dès lors que ses utilisateurs
cette entité, représentant la quasi-intégralité de
mentale de l’urbanisme et de la démarche doivent consommer beaucoup de carbu-
ceux-ci, qui participe pour la France aux rendez-
HQE® apparaît comme une nécessité à rant pour s'y rendre ? La question de la
vous mondiaux des acteurs d’une construction
beaucoup d'acteurs. La cible N°1 (cf. page 6) maison individuelle en secteur diffus en est
respectueuse de l’environnement que sont les
ne considère que partiellement les effets une illustration.
SB & GBC (Sustainable Building & Green
des choix d'implantation d'un bâtiment, en Des expériences assez nombreuses, à des
Building Challenge - voir page 10). particulier les besoins fonciers liés aux voiries échelles diverses, ont déjà été menées. Leur
et réseaux divers ainsi qu'aux transports. A généralisation n'est cependant pas encore
quoi sert en effet la performance énergétique envisageable.
Une approche méthodologique et pratique
des lotissements a été mise au point à l’ini-
tiative des acteurs publics concernés :
ADEME, DGUHC (Direction Générale de
l'Urbanisme, de l'Habitat et de la
Construction au ministère en charge du
logement) en partenariat avec l’Association
HQE et le SNAL (Syndicat National des
professionnels de l'Aménagement et du
Lotissement). Elle doit maintenant être testée
pour en valider la pertinence et l’efficacité.
Par ailleurs, une réflexion de fond, avec tous
les acteurs intéressés, est conduite par le
groupe de travail "aménagement" de
l'Association HQE.

Association HQE:
4, avenue du recteur Poincaré
75016 Paris
www.assohqe.org

3
La démarche HQE®
Qu’est-ce que Construisez ronnementale tente d’apporter une réponse à
l’ensemble de ces problématiques parfois
la HQE® ? local, pensez contradictoires.

Donner en quelques mots une définition de la


global !
Haute Qualité Environnementale n’est pas forcé-
ment simple. Il ne s’agit pas d’une nouvelle La construction au XXIe siècle ne peut plus
La question
norme, ni d’un label supplémentaire. La HQE®,
est d’abord une démarche, celle de “management
séparer le local du global. Plus clairement,
il n’est plus possible d’ignorer l’influence
du coût
de projet” visant à limiter les impacts d’une qu’une construction locale peut avoir sur La HQE® progresse aussi dans le privé, plus
opération de construction ou de réhabilitation l’environnement ni des exigences que ce particulièrement dans les établissements de
sur l’environnement tout en assurant à l’inté- dernier impose au projet. santé, les maisons de retraites, les grandes
rieur du bâtiment des conditions de vie saines surfaces commerciales et les bureaux. Ces
À l’échelle locale, l’acte de construire garde ses
et confortables. Esthétique, confort, agrément de opérateurs privés y trouvent leur compte: en
impératifs. Il se doit de prendre en compte la
vie, écologie, durabilité: la Haute Qualité Environ- effet, si le surcoût immédiat ne peut souvent
préservation des écosystèmes remarquables et
nementale prend en compte la globalité, joue être négligé notamment du fait du temps
de la biodiversité. Il doit préserver les paysages,
le développement durable et représente ainsi supplémentaire nécessaire au management de
le patrimoine historique et culturel, etc.
l’état le plus avancé de l’art de construire. projet, cet inconvénient peut être équilibré par
Cela tout en assurant une qualité de vie pour
les économies réalisées et les coûts évités. Cela
Un bâtiment conçu, réalisé et géré selon une les occupants et usagers du bâtiment et
quelquefois dès l’investissement, mais en géné-
démarche de qualité environnementale possède – le cas emblématique de l’amiante en est
ral tout au long de la vie du bâtiment, les coûts
donc toutes les qualités habituelles d’architec- l’illustration –, apporter toutes les garanties
de fonctionnement tout comme ceux de main-
ture, de fonctionnalité, d’usage, de performance d’innocuité des locaux en terme de santé.
tenance se trouvant minimisés. En terme de
technique et autres que l’on est en droit Mais cet acte de construire, même s’il se réalise coût global, qui tient compte à la fois du coût
d’attendre. Mais en plus, ses impacts sur l’envi- localement, ne peut plus oublier les enjeux d’investissement et du coût de fonctionnement,
ronnement ont été durablement minimisés. globaux de protection de l’environnement : l’approche HQE® est donc avantageuse par
Cela, aussi bien par le choix des matériaux de éviter notamment l’effet de serre, la destruc- rapport à une approche ordinaire. Cela sans
construction, que par la prise en compte de tion de la couche d’ozone et le gaspillage des compter le gain inestimable en terme de
la maintenance du bâtiment, éventuellement ressources en énergie et matériaux. La protection de la santé des occupants et de
même de sa déconstruction et, surtout, par les démarche d’amélioration de la qualité envi- l’environnement de tous…
économies d’énergie qu’il permet et qui limi-
teront l’accroissement de l’effet de serre dont
est menacée la planète.
Les opérations issues de l'appel
à projets consacré aux bâtiments
du tertiaire : une nouvelle étape
La période des opérations pionnières, au 2002, en partenariat avec l'Association HQE
cours de laquelle la démarche HQE® s'est et le CSTB, a permis de sélectionner une
progressivement élaborée, a donné suite à vingtaine d'opérations de bureaux, d'ensei-
une nouvelle ère, plus codifiée, d’application gnement, de piscines, d’un immeuble de
de la démarche dans un cadre mieux défini. grande hauteur, d’un hôpital et de tester le
L’appel à projets “Démarche HQE® et bâti- projet de certification “NF Bâtiments Tertiaires
ments tertiaires”, lancé par l'ADEME en juin – Démarche HQE®”.

4
construction ou d’adaptation d’un bâtiment. Le Ces documents sont consultables sur le
Des “référentiels” SME est élaboré, mis en place et géré par le site www.assohqe.org

pour définir maître d’ouvrage pour définir, mettre en œuvre,


vérifier l’exigentiel ainsi que l’état final de

la démarche l’opération du point de vue de l’environnement.

Deux documents, rendus publics fin 2001 lors Le référentiel DEQE (Définition Explicite
des premières Assises de la démarche HQE®, de la Qualité Environnementale) : Il définit,
constituent le fondement de la démarche HQE®. comme son nom l'indique, ce que sont dans la
Il s'agit du “SME”, système de management pratique les qualités environnementales des
environnemental et du “DEQE”, définition bâtiments. Il formalise le contenu des quatorze
explicite de la qualité environnementale. Ces "cibles" de la HQE® (cf. pages 6 et 7) pour
documents généraux, millésimés, sont appelés à lesquelles un certain nombre d'exigences et
évoluer pour tenir compte de l'expérience d'indicateurs, qualitatifs ou quantitatifs, sont
accumulée. proposés.

Documents de référence pour la certification, ils La certification de la démarche HQE® : La


sont plus précisément des “méta-référentiels”à certification, décrite page 9, est encadrée dans son
décliner pour chacun des secteurs de la principe par une note de l’Association HQE de
construction. 2001. Elle formalise, lorsqu’un maître d’ouvrage le
demande, l’accomplissement d’une démarche
Le référenciel SME (Système de HQE®. Les opérations de logement social, dont la
Management Environnemental) : il s’agit certification est portée par QUALITEL et
de l’ensemble de l’organisation, des procédures CERQUAL, peuvent ainsi bénéficier d'une
et des pratiques spécifiques à une opération de extension de dégrèvements fiscaux.

Hiérarchiser ses “exigences”


L’une des phases importantes de la démarche chisation, quatre ou cinq autres cibles seront
HQE®, est celle de la hiérarchisation des “exi- retenues pour un traitement particulier. Les
gences” environnementales. Pour une construc- cibles restantes se devant d’être traitées d’une
tion neuve, tout n’est pas possible en même façon évidemment très correcte, au minimum
temps. Le maître d’ouvrage doit donc établir conformes à la réglementation ou aux bonnes
une liste de priorités en choisissant parmi les pratiques.
quatorze “cibles de construction”, les trois ou Ces choix se font en fonction du terrain sur
quatre qui lui semblent les plus importantes, lequel sera installée la construction, de la desti-
dont l’énergie, sur lesquelles un maximum d’ef- nation du bâtiment et de toutes les caracté-
fort sera concentré. De même, dans cette hiérar- ristiques propres au projet.

Niveau “très performant”

Niveau “performant”
au moins
3 cibles

au moins
4 cibles

Niveau “réglementaire ou de pratique courante”

autres cibles
Niveau “initial” (pour mémoire, en réhabilitation)

5
Les quatorze “cibles” de la
Cette liste comprend actuellement 14 cibles. Chaque cible
se décompose en cibles élémentaires. On en distingue actuellement 52.
Il s’agit de la définition exigentielle de la démarche HQE®. La liste
qui peut être consultée sur le site de l’association (www.assohqe.org),
permet de savoir avec une bonne précision sur quoi vont porter

L’ensemble des 14 cibles est organisé

Domaine D1
Les cibles de maîtrise des impacts
sur l’environnement extérieur
• Famille F1 • Famille F2
Les cibles d’écoconstruction: Les cibles d’écogestion:

Cible n° 01 “Relation harmonieuse des bâti- Cible n° 04 “Gestion de l’énergie”:


ments avec leur environnement immédiat”: – renforcement de la réduction de la demande
et des besoins énergétiques;
– utilisation des opportunités offertes par le
– renforcement du recours aux énergies
voisinage et le site;
environnementalement satisfaisantes;
– gestion des avantages et désavantages de la
– renforcement de l’efficacité des équipements
parcelle;
énergétiques;
– organisation de la parcelle pour créer un
– utilisation de générateurs propres lorsqu’on
cadre de vie agréable;
à recours à des générateurs à combustion.
– réduction des risques de nuisances entre le
bâtiment, son voisinage et son site. Cible n° 05 “Gestion de l’eau”:
– gestion de l’eau potable;
Cible n° 02 “Choix intégré des procédés et
– recours à des eaux non potables;
produits de construction”:
– assurance de l’assainissement des eaux usées;
– adaptabilité et durabilité des bâtiments ;
– aide à la gestion des eaux pluviales.
– choix des procédés de construction;
– choix des produits de construction. Cible n° 06 “Gestion des déchets d’activités”:
– conception des dépôts de déchets d’activités
Cible n° 03 “Chantier à faibles nuisances”:
adaptée aux modes de collecte actuel et
– gestion différenciée des déchets de chantier,
futur probable;
– réduction du bruit de chantier;
– gestion différenciée des déchets d’activités,
– réduction des pollutions de la parcelle et du
adaptée au mode de collecte actuel.
voisinage;
– maîtrise des autres nuisances de chantier. Cible n° 07 “Entretien et maintenance”:
– optimisation des besoins de maintenance;
– mise en place de procédés efficaces de
gestion technique et de maintenance;
– maîtrise des effets environnementaux des
procédés de maintenance.

6
Qualité Environnementale
les exigences. Etablie en 1997 la liste sera probablement appelée à
évoluer, la HQE® étant une démarche vivante. Mais ces quatorze cibles
et leurs sous-cibles constituent toujours une bonne base. Les publica-
tions ultérieures ont continué à s’y référer, y compris le manuel de
référence de l’ADEME sur la “Qualité Environnementale des Bâtiments”.

en deux domaines et quatre familles:

Domaine D2
Les cibles de création d’un environnement intérieur
satisfaisant
• Famille F3 • Famille F4
Les cibles de confort: Les cibles de santé:

Cible n° 08 “Confort hygrothermique”: Cible n° 12 “Conditions sanitaires”:


– permanence des conditions de confort – création de caractéristiques non aériennes
hygrothermique; des ambiances intérieures satisfaisantes;
– homogénéité des ambiances hygrother- – création des conditions d’hygiène;
miques; – facilitation du nettoyage et de l’évacuation
– zonage hygrothermique. des déchets d’activités;
– facilitation des soins de santé;
Cible n° 09 “Confort acoustique” :
– création de commodités pour les personnes
– correction acoustique;
à capacités réduites.
– isolation acoustique;
– affaiblissement des bruits d’impact et d’équi- Cible n° 13 “Qualité de l’air”:
pements; – gestion des risques de pollution par les
– zonage acoustique. produits de construction;
– gestion des risques de pollution par les équi-
Cible n° 10 “Confort visuel” :
pements;
– relation visuelle satisfaisante avec l’extérieur;
– gestion des risques de pollution par l’entre-
– éclairage naturel optimal en termes de confort
tien ou l’amélioration;
et de dépenses énergétiques;
– gestion des risques de pollution par le radon;
– éclairage artificiel satisfaisant et en appoint
– gestion des risques d’air neuf pollué;
de l’éclairage naturel.
– ventilation pour la qualité de l’air.
Cible n° 11 “Confort olfactif” :
Cible n° 14 “Qualité de l’eau” :
– réduction des sources d’odeurs désagréables;
– protection du réseau de distribution
– ventilation permettant l’évacuation des odeurs
collective d’eau potable;
désagréables.
– maintien de la qualité de l’eau potable dans
les bâtiments;
– amélioration éventuelle de la qualité de l’eau
potable;
– traitement éventuel des eaux non potables
utilisées;
– gestion des risques liés aux réseaux d’eaux
non potables.

7
Comment faire?
Management tout un champ
d’améliorations dans

environnemental: lequel il va falloir


définir des priorités.

une méthode Cet arbitrage entre


le possible et les
pour la priorités permettra
d’établir le plan
démarche HQE® d’amélioration.

Les maîtres d’ouvrage publics ou privés, les Dans ce type d’opé-


entreprises, les artisans, les architectes, bureaux ration, les parte-
d’études, fournisseurs de matériaux et tous les naires peuvent
“maillons” de la chaîne du bâtiment ont pris même parfois mieux
la mesure aujourd’hui de l’intérêt de la appréhender le
démarche HQE®. cadre de travail que

Ce constat a conduit à la mise au point Réhabiliter dans le cas de la “page blanche” d’un projet
neuf. Exemple: l’ADEME a acquis un savoir-faire
de méthodes d’intégration du programme
environnemental dans le montage d’un projet c’est possible en réhabilitation énergétique. La réhabilitation en
HQE®, qui intègre par ailleurs cette notion, ressort
de bâtiment et dans la conduite d’une opéra- Peut-on appliquer la démarche HQE® aux de la même logique: l’établissement d’un diagnos-
tion de construction. Les préoccupations bâtiments existants? La réponse est oui. Une tic suivi de l’élaboration de propositions d’amé-
environnementales, en effet, ne doivent différence cependant: la palette des possibilités liorations dont on évalue la portée technique
pas bouleverser le processus habituel. Au est forcément plus restreinte. et le coût. Il faut bien sûr élargir le schéma,
contraire, le management environnemental Par exemple, la structure du bâtiment, son passer du monocritère au multi-critères, établir
doit s’intégrer dans le programme fonction- orientation, son implantation sont déjà les priorités, etc.
nel, architectural et technique de l’opération. déterminées. Pour un bâtiment ancien, c’est de
C’est l’objet même du SME. Le Système de l’existant qu’il faut partir. Il est donc nécessaire Ajoutons que les opérations de rénovation béné-
Management Environnemental se veut une d’établir un diagnostic et d’analyser cet “état des ficient du même type d’aide financière de
sorte de discours de la méthode. Il définit lieux” à partir des 14 “cibles”. S’ouvre alors l’ADEME que pour le neuf.
des étapes et précise les processus de la
démarche HQE®.

SME (Système de Management


Environnemental): le fil conducteur
du maître d’ouvrage
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, s’est appuyé sur un système qui était déjà rodé:
l’obtention de la QE (Qualité Environnementale) la norme ISO 14001, définie au niveau inter-
est moins une question technique qu’une ques- national pour décrire les modalités et les
tion de management environnemental. Le plus méthodes relatives à la gestion de l’environne-
important tient dans une organisation efficace ment. Il en a retenu la logique et s’attache
et rigoureuse. Maîtriser cette organisation, c’est comme elle au management environnemental
l’objet du SME, le Système de Management des projets mais tout en s’assurant que les
Environnemental qui représente ainsi un fil performances de la réalisation finale correspon-
conducteur pour le maître d’ouvrage. dent aux objectifs initiaux fixés par le maître
Le SME, “référentiel” de la démarche HQE® d’ouvrage.

8
La certification secteur tertiaire (bureaux et enseignement en
premier lieu), puis le logement individuel et

de la démarche collectif.
Pour le secteur tertiaire, le projet de certifica-
L'offre de certification de la démarche HQE® tion, porté par le CSTB, a été rendu public
répond essentiellement au besoin d'une recon- dans sa première version dès décembre 2002,
naissance du travail accompli par les acteurs puis testé sur les opérations issues de l'appel
d'une opération conduite selon une démarche à projets “Démarche HQE et bâtiments
HQE® et de la réalité des qualités environne- tertiaires”. Le dispositif de certification a vu offi-
mentales obtenues. Tout comme son engage- ciellement le jour début 2005 et les premiers
ment dans la démarche, le recours à la certifi- certificats ont été délivrés en mars 2005. Dans
cation reste un acte volontaire de la part du la pratique, trois audits sont réalisés, en fin de
maître d'ouvrage. La certification n'est, par consé- programmation, puis de conception et en fin
quent, aucunement obligatoire et ne constitue de construction, pour valider le système de
pas une condition pour se réclamer de la management de l'opération (SMO) et les quali-
démarche HQE®. tés environnementales respectivement exigées, CERQUAL). Elle préfigure une certification “NF
Les certifications "HQE" prendront, de façon prévues et obtenues. Cette certification “NF - logement – Démarche HQE®”, en préparation. Elle
générale la forme “NF "bâtiment" – démarche Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE®” sera est applicable aux opérations de logements neufs
HQE®”, l’appellation NF bâtiment posant comme progressivement ouverte à d'autres secteurs en immeubles collectifs et individuels groupés.
condition préalable le respect des réglementa- tertiaires et prolongée par un quatrième audit Dans le secteur individuel diffus, un projet de
tions en vigueur. A partir de référentiels millé- durant la phase d'exploitation. certification “NF-MI – Démarche HQE®”, porté
simés, approuvés tant par l'AFNOR (pour la par CEQUAMI et prévu courant 2006, étendra
marque NF "bâtiment") que par l'Association Dans le logement, une certification "Habitat & à des critères environnementaux le champ de
HQE (pour la marque démarche HQE®), ces Environnement" est proposée depuis 2003 par la certification “NF-MI” déjà délivrée par
certifications ont concerné les bâtiments du QUALITEL (elle est à présent délivrée par l'AFNOR.

ADEME : mettre en œuvre un SME, Système de


Management Environnemental.
pouvant couvrir jusqu'à 40% d'un
éventuel surcoût d'investissement, dans

partenaire de Quatrième étape : les délégations


régionales de l'ADEME instruisent les
la limite d'un plafond de surcoût
de 500 000 €, si l'exemplarité de l'in-

votre projet demandes des maîtres d'ouvrage enga-


gés dans une démarche HQE®, ou qui
vestissement le justifie et dans le cadre
des règles d'encadrement commu-
Concrètement, comment procéder pour envisagent de le faire. Elles ont, de façon nautaires.
entamer une démarche HQE® ? générale, la possibilité de délivrer deux D'une région à l'autre, les dispositifs d'aide
Première étape: établir un contact avec types d'aides : peuvent varier du fait d'accords passés
la délégation régionale de l’ADEME est 1. une "aide à la décision" permet- localement entre l'ADEME et les collec-
souhaitable pour élaborer une stratégie le tant de financer jusqu'à 50% du coût, tivités territoriales. Il est donc important
plus tôt possible en amont du projet. d'une part des études préalables ou de prendre contact aussi tôt que possible
Deuxième étape: avec l’ADEME, prendre d'optimisation, d'autre part de l'inter- avec la délégation régionale concernée.
les contacts nécessaires ou utiles avec tous vention d'un "Conseiller en démarche Cinquième étape : suivre les phases
les acteurs concernés, en particulier les HQE®" aux côtés du maître d’ouvrage, de déroulement du SME, et associer la
collectivités. dans la limite d'un plafond de coût délégation régionale de l’ADEME à ses
Troisième étape : s’entourer des de 75 000 €. étapes clés.
conseils éventuellement nécessaires, si 2. une "aide aux opérations exem- Tout au long de ces étapes, l’ADEME peut
ceux-ci ne se trouvent pas en interne plaires" (OX), plus exceptionnelle également participer à l’information et à
(conseillers en environnement) pour dans le cadre de démarches HQE®, la formation technique des acteurs.

9
Les événements
Les assises de la
HQE® :
Les premières assises de la démarche HQE®
en 2001 à Bordeaux, ont constitué une étape
importante dans la perception générale de la
démarche HQE® : les réflexions et expériences
ont été portées à la connaissance non seule-
ment d’acteurs toujours plus nombreux, mais
aussi des sphères des décideurs, tant locaux que développement durable dans le bâtiment. le champ est en principe limité à celui d'opé-
nationaux ou à celle du grand public. Les "réfé- Un élu, lors d'une de ces Assises, a ainsi fait rations de construction ou de restructuration
rentiels", présentés à cette occasion, ont consti- remarquer que la démarche HQE®, bien de bâtiments - atteint par effet d'entraînement,
tué les bases théoriques et pratiques, voire qu'essentiellement concentrée sur le volet envi- des résultats parfois plus probants que ceux
éthiques, des initiatives ultérieures. ronnemental du développement durable - dont obtenus par des politiques plus ambitieuses.
Les assises de 2002, 2003 et 2005 ont rassem-
blé chaque fois plus de cinq cent personnes.
Elles ont contribué à la diffusion du concept,
tant au plan national par la mise en évidence
Des rencontres de maîtres d'ouvrage:
de la diversité et du nombre des opérations, Constatant que les responsables des services maîtres d'ouvrage impliqués dans un effort de
l’élaboration des certifications,… qu'à l’échelle des maîtres d’ouvrage, en particulier les services qualité environnementale des bâtiments, ont été
internationale avec la présentation de travaux publics, ne disposent pas d’un cadre institution- organisées depuis quelques années. Ces
de normalisation, d’expériences d'exportation nel propre pour échanger et mutualiser leurs rencontres ont été jusqu’alors centrées sur
de méthodes de travail ou des participations à résultats et leurs expériences, l'ADEME a déve- l’échange d’expériences et de pratiques profes-
des manifestations internationales. Elles ont loppé un “Programme de formation et sionnelles entre équipes de maîtres d’ouvrage
surtout démontré la vitalité du "mouvement d’échanges d’expériences professionnelles des publics (et privés) engagés dans des programmes
HQE" au travers de nombreux débats. équipes de maîtres d’ouvrage publics et privés de qualité environnementale des bâtiments.
Le concept de HQE® trouve dans ces présen- pilotes pour la qualité environnementale des
tations et ces débats ses perspectives d'évolu- bâtiments”.
tion et contribue à l’ancrage de la notion de Dans ce cadre, des rencontres nationales de

Sustainable Building
& Green Building Challenge :
le sommet mondial du bâtiment durable
Le SB & GBC regroupe deux manifestations. un processus international d’évaluation de la la performance environnementale d’un bâti-
Le Sustainable Building, colloque qui a lieu performance environnementale des bâtiments ment, tout en laissant une possibilité d’adap-
tous les deux ans, porte sur les démarches (en projet ou déjà construits) dans différents tation au contexte de chaque pays partici-
environnementales et de développement pays. pant. Des projets français ont été présentés
durable dans le secteur du bâtiment. Le projet Ce processus avait été initié par Ressources à chacune de ces manifestations. Les projets
“Green Building Challenge” (en français “Défi Naturelles Canada en 1996, visant à établir sélectionnés pour 2005 à Tokyo figurent en
des Bâtiments Écologiques”) est, quant à lui, un cadre de référence permettant d’évaluer pages 12 à 19*.

*Remerciements à Sylviane Nibel (CSTB) pour sa collaboration à la réalisation de ces fiches.

10
Les références
Qualité Environnementale des Bâtiments:
un manuel à l’usage de la maîtrise d’ouvrage et des acteurs du bâtiment
Publié par ADEME Éditions, le manuel de la – phases opérationnelles du projet, mention- du sujet qu’elle traite, suggère les exigences
“Qualité Environnementale des Bâti- nant les possibilités d’y intégrer des préoc- possibles concernant le thème donné et
ments” a pour ambition de constituer un cupations environnementales en y associant propose des références pratiques et réglemen-
outil de référence et de dialogue entre les divers des indicateurs, taires utiles. Y figurent également une biblio-
intervenants d’une opération. Il vient combler – stratégies de conception prenant en compte graphie, un répertoire des abréviations, ainsi
aussi un manque: il n’existait jusqu’à présent les thématiques environnementales dans qu’un petit annuaire des principaux interlo-
que peu de littérature sur la pratique multi- l’élaboration du projet. cuteurs.
critères de management de projet qu’est la
démarche de Haute Qualité Environnementale. La seconde partie se compose de 50 fiches
thématiques. S’y retrouvent tous les thèmes de Pour se le procurer:
Cet ouvrage de près de 300 pages propose la HQE : par exemple, respect de ceux qui
® Bon de commande à télécharger
d’accompagner les partenaires d’une opération, vont vivre avec le bâtiment, dialogue avec le sur www.ademe.fr
plus particulièrement la maîtrise d’ouvrage et Titre: “Qualité Environnementale
site, choix des techniques, produits et maté-
ses conseils, tout au long de celle ci. Pour faci- des Bâtiments”
riaux, déconstruction et gestion des déchets, Référence de l’ouvrage: 3182
liter la lecture, il a été découpé en plusieurs économies d’énergie pour l’éclairage, la venti- Prix: 40 €
parties bien distinctes. lation, l’électroménager; énergies renouvelables, Bon de commande à retourner ensuite
cogénération, couche d’ozone, effet de serre, par courrier ou télécopie à
Le premier tiers du livre, qui en constitue le
entretien-maintenance, confort acoustique, ADEME Éditions,
corps, est lui même constitué de trois chapitres: 2, square La Fayette - BP 90406
qualité de l’eau.
– enjeux et préoccupations justifiant de 49004 ANGERS CEDEX 01
s’investir dans une démarche HQE®, Chaque fiche constitue une courte présentation

Un outil
pour le management
des opérations
La conduite d'une opération représente sinon l'essentiel, du
moins sa colonne vertébrale, et doit pouvoir s'appuyer sur un
outil cohérent. Un "livret de bord d'opération" a été tout d'abord
mis à disposition par l'ADEME, suivi plus récemment par un
"outil d'aide à la mise en œuvre du système de management
des opérations".

A la fois "check-list" et mémoire de l'opération, il en permet


l'organisation, la conduite, et assure la traçabilité des décisions.
Il permet le suivi et l'évaluation des indicateurs et constitue, le
cas échéant, une pièce essentielle pour des audits de certifica-
tion. Cet outil est téléchargeable sur le site www.ademe.fr,
rubrique Bâtiment, puis “Qualité environnementale des bâtiments”.

11
Lycée
professionnel
Blanquefort - Gironde, 33

• Management environnemental • Gestion de l’énergie


- Mise en place d’un Système de Management - Consommation d’énergie primaire des différents
• Maître d’ouvrage : Environnemental complet sur toutes les phases du bâtiments (coefficient C) : réduction de 10% à 26%
Conseil Régional d'Aquitaine projet. par rapport à la valeur de référence RT2000.
assisté de BMA - Constitution d’un comité de pilotage et d’un groupe - Ventilation mécanique double-flux avec récupération
• Assistant à maîtrise d’ouvrage de concertation impliquant tous les acteurs de chaleur, pour les locaux orientés au nord.
pour la démarche environnementale : concernés. - Bonne conception architecturale évitant la
IMBE, Dominique de Valicourt - Organisation d’ateliers thématiques et rédaction d’un climatisation.
“Cahier de conception environnementale” (recueil - Chauffage et ECS : 55 % gaz (chaudière haut
• Architectes : Isabelle Colas
de fiches détaillées). rendement) et 45% bois.
BDM architectes : Bouey, Digneaux et - Energie solaire : 700 m2 de vitrages, 120 m2 de
Maurice • Intégration du projet dans son capteurs solaires (ECS + plancher chauffant dans le
• Expert environnement : environnement immédiat et urbain gymnase) et 140 m2 de panneaux photovoltaïques.
ADRET, Daniel Fauré - Rationalisation des accès et des modes de - Taux de couverture des besoins totaux par les
• Bureau d’études énergie : déplacement, circulation piétonnière sur le site, abris énergies renouvelables (solaire + bois) : 42%.
CAP INGELEC deux-roues totalisant 150 places.
- 70 % de la surface de la parcelle est perméable ; • Gestion de l’eau
fossé périphérique de rétention des eaux pluviales. - Equipements hydro-économes.
• Type d’ouvrage : lycée
- Conservation des pins existants, choix d’une - Rétention des eaux pluviales (bassin de 800 m2) et
(nouvelle construction + restructuration) végétation rustique, toitures végétalisées. récupération pour l’arrosage (2/3 des besoins) et
• Date d'achèvement : mars 2006 - Intervention d’un paysagiste, amélioration de la valeur l’alimentation des machines de certains ateliers.
• Surface du terrain : 103 317 m2 écologique du site, création d’un parc.
• SHOB : 19 901 m2 - Jardins d’eau et phyto-épuration des eaux de • Gestion des déchets d’activité
• SHON : 18 623 m2 ruissellement. - 3 déchetteries réparties sur le site (30 m2, pour les
• Nombre d’utilisateurs : 1200 élèves déchets d’activités spécifiques et le compostage.
• Procédés et produits de construction
- Analyse multicritère pour le choix des produits de • Environnement intérieur
• Consommation annuelle d'énérgie
construction, création / recueil de 70 fiches - Confort d’été amélioré grâce à des protections
finale (chauffage, eau chaude sanitaire, matériaux. solaires et des vitrages solaires.
éclairage) : 72 kWh/m2 - Brique “monomur”, bardage bois, double vitrage peu - Facteur de lumière du jour minimum de 2% dans
• Consommation annuelle émissif, laine de verre confinée, linoléum. toutes les classes, étagères à lumière, ateliers éclairés
d'eau potable : 5,4 m3/élève naturellement.
• Émissions annuelles de CO2 : • Chantier à faibles nuisances - Classes orientées au sud : sonde de qualité d’air
8 kg/m2 - Signature d’une charte de chantier à faibles intérieur signalant (par voyant lumineux) la nécessité
nuisances, information et sensibilisation des d’ouvrir les fenêtres.
• Coût d'investissement :
entreprises.
998 €/m2 H.T. - Tri des déchets selon 8 catégories, traçabilité assurée • Suivi et maintien des performances
• Certification : par bordereaux de suivi. environnementales
NF bâtiments tertiaires - Démarche HQE®
- Deux fosses de décantation des laitances de béton. - GTB (Gestion Technique du Bâtiment) : fonctions
pour les phases :
de contrôle / commande et suivi des
programmation
consommations (énergie, eau) par logiciel “Ecoweb”.
et conception
- Cahier de recommandations détaillées pour
l’exploitation et la maintenance.

Panneaux photovoltaïques

Organisation du réseau d’eaux pluviales

Eclairage naturel
de la bibliothèque

Réservoir
d’eau de
pluie de
800 m3

Nouvelle construction
1. Salles de classe 6. Restaurant
Bâtiments existants 2. Bibliothèque 7. Internat
3. Administration 8. Logements de fonction
4. Ateliers 9. Chaufferie + déchetterie
5. Gymnase 10. Abri 2 roues
12
Les éclairages naturels

Résultats de l’évaluation GBC 2005


Résultats prévisionnels sur la base des données à la phase projet

Résultats en valeur absolue

Respect des qualités écologiques du site


Note : les valeurs ci-dessus concernent les nouveaux bâtiments du projet, sauf pour l’eau et l’énergie contenue dans les
matériaux qui concernent les bâtiments neufs et existants.
Mpha : millions de personnes-heures par an.

Résultats en valeur relative

Etagères à lumière

Briques de parement
dans les couloirs
(sans besoin
de peinture) 0 : niveau moyen
3 : bon niveau
5 : très bon niveau

Utilisation de bois d’œuvre Profil final


A - Choix du site, projet
d’implantation et d’aménagement
B - Consommation d’énergie
et de ressources

C - Impacts sur l’environnement

D - Confort et santé à
l’intérieur des bâtiments
E - Fonctions et possibilités de
contrôle/commande des systèmes
Résultat
F - Pérennité des performances
global pondéré 2,6

G - Aspects sociaux et économiques

13
Bâtiment 270
des EMGP
Aubervilliers - Seine Saint-Denis, 93

• Gestion de l’eau
- Systèmes hydro-économes, conduisant à environ
• Maître d’ouvrage : 20 % d’économie d’eau potable.
Compagnie Foncière EMGP - Rétention des eaux pluviales (réservoir souterrain de
(Entrepôts et Magasins Géneraux de Paris) 230 m2).
• Assistant à maîtrise d’ouvrage - Installation d’un réseau de récupération des eaux
pour le management de projet : pluviales pour les WC et l’arrosage (mais avis
Tertial défavorable de la DDASS).
• Assistant à maîtrise d’ouvrage
• Gestion des déchets d’activité
pour la démarche environnementale : - Etude spécifique et sensibilisation pour la mise en
THOR Ingénierie Détail de façade :
triple vitrage peu émissif
place du tri sélectif.
• Architectes : Brenac et Gonzales - Démarche globale pour l’ensemble des bâtiments
• Bureau d’études énergie : INGENI du parc EMGP.
• Management environnemental
• Type d’ouvrage : Bureaux - Mise en place d'un système de management
• Date d'achèvement : Juin 2005 environnemental pour l’analyse des attentes des
• Surface du terrain : 2121 m2 parties intéressées, la communication externe et
interne, la planification et le pilotage de l’opération.
• SHOB : 15824 m2
• SHON : 9398 m2 • Intégration du projet dans son
• Nombre d’utilisateurs : 500 personnes environnement immédiat et urbain
- Projet inclus dans le parc d’affaires EMGP
• Consommation annuelle d'énergie (50 hectares).
finale (chauffage, ventilation, climatisation, - Proximité des transports publics, création d’une
éclairage) : 121 kWh/m2 nouvelle ligne de bus.
• Émissions annuelles de CO2 : - Navette électrique EMGP, prises pour le rechar-
gement des véhicules électriques.
14 kg/m2
- Terrasse végétalisée.
• Coût d'investissement :
1450 €/m2 H.T. • Chantier à faibles nuisances
• Certification : - Gestion des déchets de chantier en collaboration
NF bâtiments tertiaires - Démarche HQE® avec un prestataire spécialisé, traçabilité assurée par Ambiance lumineuse dans les
bordereaux de suivi. bureaux paysagers
pour les phases : programmation,
conception et réalisation - Utilisation d’huile de décoffrage végétale, réduction
de la pollution locale, propreté du chantier, suivi des
consommations d’énergie et d’eau. • Environnement intérieur
- Confort d’été assuré par des poutres froides
• Gestion de l’énergie rayonnantes.
- Isolation thermique extérieure et triples vitrages peu - Ventilation nocturne (free-cooling).
émissifs. - Isolement acoustique renforcé pour les bureaux
- Appareils d’éclairage performants (consommation donnant sur l’avenue Victor Hugo (DnTA,tr = 38 dB)
inférieure de 30 % par rapport à la valeur de - Simulation des facteurs de lumière du jour dans les
référence RT2000) : lampes à haute efficacité, bureaux paysagers.
capteurs de luminosité, détecteurs de présence, - Luminaires T5 très basse luminance avec variateur à
pilotage par GTB commande individuelle.
- Chauffage électrique, pompe à chaleur sur l’air neuf, - Stores vénitiens intérieurs et éclairage artificiel pilotés
dry-cooler. par la GTB et/ou les utilisateurs.
Plan de masse - Climatisation dans les bureaux par poutres froides - Filtration de l’air neuf, sondes de qualité de l’air
rayonnantes. intérieur et extérieur.

• Suivi et maintien des performances


environnementales
- GTB (Gestion Technique du Bâtiment) : détection de
défaut (énergie, eau), indicateur de colmatage des
filtres (en plus des fonctions classiques).
- “Carnet sanitaire” pour la maintenance de la qualité
de l’air et de l’eau.
- Guide à destination des futurs utilisateurs.

Vue sur la
Plan d’étage courant terrasse végétalisée

14
Collège
Guy Dolmaire
Mirecourt - Vosges, 88

• Management environnemental • Gestion de l’énergie


- Conception transversale (ex. : énergie + acous- - Enveloppe double-peau.
• Maître d'ouvrage :
tique + sécurité incendie) et prises de décisions - Apports solaires passifs en façade sud, grâce à un
Direction Vosgienne du Patrimoine
collégiales espace tampon vitré
• Architectes : - Architectes entourés d’une équipe de concepteurs - Ventilation naturelle par 2000 ventelles orientables en
Architecture Studio et Olivier Paré aux compétences variées verre situées en façade sud, évitant la climatisation
• Bureau d'études énergie : - Chaudière bois (bas-NOx) complétée par une
Choulet (ingénierie) • Intégration du projet dans son chaudière gaz
BEHI (simulation thermique) environnement immédiat et urbain - Part des énergies renouvelables dans la consomma-
- Organisation architecturale en “village pédago- tion d’énergie primaire en phase d’exploitation : 62 %.
• Type d'ouvrage : école gique”ouvert sur la nature
• Date d'achèvement : juin 2004 - Ratio d’espaces verts : 36 % • Environnement intérieur
• Surface du terrain : 27770 m2 - Prise en compte des vents dominants pour la venti- - Avancée de toiture avec effet parasol sur la façade
• SHOB : 12160 m2 lation et le rafraîchissement naturels, ainsi que pour sud
la localisation de la chaufferie bois - Ventilation naturelle assistée et contrôlée (ventila-
• SHON : 10488 m2
- Espace réservé aux bus, places de parking limitées teurs à modulation de débit)
• Nombre d'utilisateurs : 800 élèves - Température résultante maximale en juin : 29°C
et garage à vélos
(simulation dynamique)
• Consommation annuelle d'énérgie
• Procédés et produits de construction - Planchers acoustiques (5 couches) limitant les bruits
primaire : 81 kWh/m2 (sans le chauffage
- Large utilisation du bois local : structure porteuse de chocs
de la zone tampon). - Large exploitation de la lumière naturelle.
apparente, planchers, bardages, charpente, menui-
• Coût d'investissement :
series
992 €/m2 H.T. - Traitement non agressif du bois, structure bois inté- • Suivi et maintien des performances
rieure protégée par de l’huile de lin. environnementales
- GTB (Gestion Technique du Bâtiment) : suivi des
• Chantier à faibles nuisances consommations et détection de défaut (énergie,
- Technique de construction par filière sèche eau)
réduction du bruit, de la consommation d’eau
et des rejets d’effluents liquides Aménagement extérieur

Détail de la façade
sud vitrée

Vue sud est

Plan de masse

Ensoleillement du bâtiment

Ossature en bois

15
15
Résidence
Universitaire
Vert-Bois
Montpellier - Hérault, 34

• Management environnemental - 31 m2 de cellules photovoltaïques sur le pignon sud,


- Comité de concer tation (groupe de travail) couvrant 20 % des besoins d’éclairage.
• Maître d’ouvrage :
réunissant toutes les parties intéressées. - 44 m2 de capteurs solaires thermiques en toiture,
CROUS de Montpellier
- Tableau synthétique d’aide à la décision, croisant les associés à 3000 litres de stockage, couvrant 60 %
• Assistant à maîtrise d’ouvrage pour aspects environnementaux et économiques des des besoins d’ECS.
la démarche environnementale : différentes solutions et options, à destination du - Chaudière gaz à haut rendement.
ARCHIVOLT Architecture maître d’ouvrage. - Equipement électrique intérieur économe en
• Architectes : énergie : réfrigérateur, lampes.
ARCHIVOLT Architecture • Intégration du projet dans son
• Bureau d’études énergie : environnement immédiat et urbain • Gestion de l’eau
IZUBA Energies - Plantes grimpantes sur les façades. - Chasses des WC à double capacité (3 / 6 litres).
- Amélioration des espaces extérieurs (jardin, balcons)
en particulier les espaces ombragés. • Environnement intérieur
• Type d’ouvrage : - Inertie thermique.
logements étudiants (restructuration) • Gestion de l’énergie - Végétalisation des façades créant une zone tampon
• Date d'achèvement : - Isolation thermique extérieure et double vitrage. limitant les apports solaires en été.
novembre 2003 - Besoins de chauffage divisés par 4 par rapport à la - VMC simple flux hygroréglable.
• Surface du terrain : 66581m2 situation initiale. - Augmentation des surfaces vitrées, améliorant
• SHOB : 3515 m2 l’éclairage naturel.
• SHON : 2928 m2
• Nombre d’utilisateurs : 136 étudiants

• Coût d'investissement :
693 €/m2 de SHON T.T.C.

Panneaux
photovoltaïques et
balcons avec treillis
Capteurs solaires pour plantes grimpantes
pour l’eau chaude sanitaire

Ballons de stockage
de l’eau chaude
sanitaire et
échangeur de
chaleur

16
Pôle
administratif
de la Mairie
Les Mureaux - Yvelines, 78

• Management environnemental
- Procédures de suivi des performances environ-
• Maître d’ouvrage : nementales et de gestion des modifications, aux
Ville des Mureaux différentes phases.
• Assistant à maîtrise d’ouvrage pour - Séances de formation et de sensibilisation, actions de
la démarche environnementale : communication.
S'PACE Environnement, Alain Schnaidt
• Architectes : • Intégration du projet dans son
Jean-Luc Hesters et Marie-Sylvie Barlatier environnement immédiat et urbain
- Espaces verts : toitures végétalisées + 3 patios Plan de masse
• Expert environnement :
(294 m2).
ELAN • Chantier à faibles nuisances
- Proximité des transports en commun.
• Bureau d’études énergie : - Application d’une charte de chantier à faibles
- Requalification urbaine du quartier.
ALTO Ingénierie nuisances réduction des pollutions locales et des
nuisances sonores.
• Procédés et produits de construction
- Tri sélectif et valorisation de 83 % de la masse totale
• Type d’ouvrage : bureaux - Conservation et réhabilitation de l’ancienne Mairie
des déchets, traçabilité assurée par bordereaux de
• Date d'achèvement : mars 2005 - Matériaux durables, produits démontables (vissés),
suivi.
facilité d’accès et d’entretien.
• Surface du terrain : 4660 m2 - Récupération des pierres issues d’ouvrages déconstruits
• SHOB : 7379 m2 • Gestion de l’énergie
pour le soubassement du bâtiment. Sols en linoléum.
• SHON : 4437 m2 - Emetteurs : planchers chauffants / rafraîchissants à eau.
- Chauffage : pompe à chaleur eau/eau (COP = 3.5)
• Nombre d’utilisateurs : 300 personnes
alimentée par la nappe phréatique (forage à 30 m
de profondeur).
• Consommation annuelle d'énergie - Rafraîchissement : utilisation d’eau à la température
finale (chauffage, ventilation, climatisation, de la nappe (12°C).
eau chaude sanitaire, éclairage) : - ECS : 10 m2 de panneaux solaires couvrant 55 %
90 kWh/m2 des besoins.
• Emission annuelle de CO2 : 15 kg/m2 - Consommation d’énergie primaire (coefficient C) :
réduction de 15 % par rapport à la valeur de
• Coût d'investissement : référence RT2000.
1473 €/m2 H.T.
• Certification : • Gestion de l’eau
NF bâtiments tertiaires - Démarche HQE® - Systèmes hydro-économes, récupération des eaux
pour les phases : pluviales (réservoir de 20 m3) pour les chasses des
programmation, conception WC et l’arrosage économie de 600 m3 d’eau par
et réalisation an, soit 50 % des besoins de la Mairie.

• Gestion des déchets d’activité


Patio - Local déchets de 40 m2, tri et valorisation des
déchets
- Sensibilisation : mise en place d’“ambassadeurs du tri”.

• Environnement intérieur
- Ventilation : système simple flux pour les bureaux et
double flux pour les grandes salles (avec
récupération de chaleur).
Coupe longitudinale - Protections solaires extérieures.
- Accès à la lumière du jour : 100 % des bureaux
(facteur de lumière du jour > 2% pour 80 % des
Planchers chauffants/ bureaux) et 60 % des autres locaux.
rafraîchissants
• Suivi et maintien des performances
environnementales
- GTB (Gestion Technique du Bâtiment) : 120 points
de contrôle / commande, télégestion.
Toiture végétalisée - Implication du service municipal chargé de
l’entretien-maintenance dans la phase conception.
- Conception rationnelle des réseaux (arrivée des
fluides en un seul endroit) et des locaux techniques
(regroupés), accessibilité aisée aux équipements.

Chaufferie et
pompe à
Capteurs solaires chaleur

17
Hôtel de
l’Agglomération
Rennes Métropole - Ille-et-Vilaine, 35

• Management environnemental • Environnement intérieur


- Mise en place d’un Plan Directeur Assurance - Forte inertie thermique (béton), stores extérieurs
• Maître d'ouvrage :
Qualité. Signature d’une Charte “Chantier à faibles et possibilité de free-cooling nocturne.
Rennes Métropole
nuisances” par les entreprises. - Les bureaux ne dépassent que très rarement les
• Assistant à maîtrise d'ouvrage 28°C en été (résultat de simulation).
pour la démarche environnementale : • Intégration du projet dans son environ- - Isolation acoustique renforcée pour les châssis vitrés
Territoires BEHI nement immédiat et urbain et les allèges en béton.
• Architectes : - Aménagement d’une grande place. - Cloisons épaisses et dalles avec chapes flottantes.
- Transport : 134 emplacements vélos, proximité du - Verre feuilleté acoustique (protégeant contre le
Patrick Berger et Jacques Anziutti
métro. bruit de pluie, RA,tr = 37 dB) pour la verrière de
• Expert environnement : - Rétention des eaux pluviales par les toitures la salle du Conseil.
Sophie Brindel-Beth terrasses. - Panneaux acoustiques perforés (métal ou bois)
pour les circulations et les salles de réunion.
• Type d'ouvrage : bureaux • Procédés et produits de construction - Eclairage des bureaux : facteur de lumière du jour
- Bois utilisé en menuiserie et décoration intérieure. 2 % à 4,5 m de profondeur réduction des
• Date d'achèvement : - Linoléum pour le sol. besoins d’éclairage d’environ 30 %.
septembre 2006
• Surface du terrain : 5 194 m2 • Gestion de l’énergie • Suivi et maintien des performances
- Ventilation double flux avec récupération de chaleur. environnementales
• SHON : 19 343 m2 - L’entretien-maintenance a été chiffré poste par
- Chauffage par réseau urbain (valorisation des
• Nombre d'utilisateurs : déchets ménagers). poste sur une durée de 20 ans.
Bureaux : 420 personnes - Planchers chauffants dans les bureaux. - GTB (Gestion Technique du Bâtiment).
Salle du conseil : 300 personnes - Climatisation limitée à la salle du Conseil, aux salles
de réunion et à la restauration.
• Consommation annuelle d'énergie
• Gestion des déchets d’activité
finale (chauffage, ventilation, climatisation
- Identification et quantification de tous les types de
et eau chaude sanitaire) : 57 kWh/m2 déchets.
• Emission annuelle de CO2 : 8 kg/m2 - Tri poussé : papier blanc, papier couleur, carton,
verre, emballages, autres.
- Local déchets pouvant accueillir 18 conteneurs. L’avenir de la station service ?

Les ormes conservés


Un carrefour à aménager 12000 m2 de bureaux
230 logements
L’hôtel de la communauté

La rue du champ de l’Orme

Une grande place

Insertion dans le site

Plan du rez-de-chaussée

Plan d’étage courant Plan de détail en façade

18
70 logements
étudiants
Rosières-près-Troyes - Aube, 10
• Management environnemental
- Compétences environnementales présentes à la fois
• Maître d’ouvrage : chez le maître d’ouvrage et chez les concepteurs.
OPAC de l'Aube - Signature d’une charte de chantier à faibles nuisances
• Assistant à maîtrise d’ouvrage par toutes les entreprises, mise en œuvre par
pour la démarche environnementale : l’entreprise de gros-œuvre.
BCDE Architecture
• Architectes : E&F Architect S.A., • Intégration du projet dans son
environnement immédiat et urbain
Hervé Elleni et Bernard Figiel
- Espaces extérieurs perméables.
• Expert environnement : - Bâtiment formant obstacle aux vents dominants.
Michel Raoust - Façades non exposées au bruit venant du sud.
• Bureau d’études énergie : - Habillage végétal de certaines façades et pignons.
E&F ARCHITECT S.A. - Jardin central, coursives et passerelles, bassin alimenté
par les eaux pluviales.
• Type d’ouvrage : logements - Local vélos de 43 m2.
• Date d'achèvement : mars 2005
• Procédés et produits de construction
• Surface du terrain : 1 335 m2
- Utilisation de 62,5 m3 de bois (hors menuiserie
• SHOB : 4 620 m2 intérieure) : mur à ossature bois pour les façades,
• SHON : 3 411 m2 bardage, volets en chêne.
• Nombre d’utilisateurs : 77 personnes - Linoléum et caoutchouc pour les revêtements
intérieurs. Utilisation d’acier galavanisé et de bardage bois
• Coût d'investissement : - Acier galvanisé pour les escaliers, coursives et
1050 €/m2 de SHON T.T.C. passerelles.
• Gestion de l’eau
• Certification : - WC équipés de chasse 4 litres et d’accélérateur de
• Gestion de l’énergie
Habitat et Environnement débit de chute.
- Isolation thermique extérieure, double vitrage peu
émissif à remplissage argon. - Récupération des eaux pluviales (2 réservoirs
- Raccordement au réseau de chauffage urbain, souterrains en béton de 20 m3) pour l’alimentation
radiateurs basse température. des WC et l’arrosage ; utilisation d’eau de pluie :
- VMC simple flux hygroréglable. 940 m3/an (estimation).
- 50 m2 de cellules photovoltaïques en terrasse.
- Consommation d’énergie primaire (coefficient C) : • Environnement intérieur
réduction de 19 % par rapport à la valeur de - Confort d’été : inertie thermique, effet de zone
référence RT2000. tampon procuré par les façades végétalisées.
- Ventilation traversante pour certains logements.
- Façades ouest : brise-soleil, volets repliables à
Plan de masse
persiennes.
- Panneaux à base de bois à faible émission de
formaldéhyde.
- Prévention de la légionellose par une pompe de
circulation et la possibilité de réaliser des chocs
thermiques.

Réservoir
Cycle solaire hivernal
d’eau pluviale
Cycle solaire estival
Sens des vents dominants
Volets à persiennes, repliables

Ventilation Vue en coupe Rafraîchissement de nuit


traversante des et inertie thermique
logements
Hygrométrie favorisée Extracteur
par la végétation

Projet de récupération
de chaleur dans le sol
Bâtiment côté ouest Bâtiment côté est (Finalement abandonné)

19
Les implantations de l’ADEME
■ ALSACE ■ HAUTE-NORMANDIE ■ POITOU-CHARENTES
8, rue Adolphe Seyboth - 67000 Strasbourg “Les Galées du Roi” 6, rue de l’Ancienne Comédie
Tél. 03 88 15 46 46 - Fax 03 88 15 46 47 30, rue Gadeau de Kerville BP 452 - 86011 Poitiers cedex
ademe.alsace@ademe.fr 76100 Rouen Tél. 05 49 50 12 12 - Fax 05 49 41 61 11
Tél. 02 35 62 24 42 - Fax 02 32 81 93 13 ademe.poitou-charentes@ademe.fr
■ AQUITAINE ademe.haute-normandie@ademe.fr
6, quai de Paludate - 33080 Bordeaux cedex ■ PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
Tél. 05 56 33 80 00 - Fax 05 56 33 80 01 ■ ÎLE-DE-FRANCE 2, boulevard de Gabès - BP 139
ademe.aquitaine@ademe.fr 6-8, rue Jean Jaurès 13267 Marseille cedex 08
92807 Puteaux cedex Tél. 04 91 32 84 44 - Fax 04 91 32 84 66
■ AUVERGNE Tél. 01 49 01 45 47 - Fax 01 49 00 06 84 ademe.paca@ademe.fr
63, boulevard Berthelot ademe.ile_de_france@ademe.fr
63000 Clermont-Ferrand ■ RHÔNE-ALPES
Tél. 04 73 31 52 80 - Fax 04 73 31 52 85 ■ LANGUEDOC-ROUSSILLON 10, rue des Émeraudes
ademe.auvergne@ademe.fr Résidence Antalya 69006 Lyon
119, avenue Jacques Cartier Tél. 04 72 83 46 00 - Fax 04 72 83 46 26
■ BASSE-NORMANDIE 34965 Montpellier cedex 2 ademe.rhone-alpes@ademe.fr
CITIS Immeuble “Le Pentacle” Tél. 04 67 99 89 79 - Fax 04 67 64 30 89
Avenue de Tsukuba - B.P. 210 ademe.languedoc-roussillon@ademe.fr ■ GUADELOUPE
14209 Hérouville Saint Clair cedex Immeuble Café Center - Rue Ferdinand Forest
Tél. 02 31 46 81 00 - Fax 02 31 46 81 01 ■ LIMOUSIN 97122 Baie-Mahault
ademe.basse-normandie@ademe.fr 38 ter, avenue de la Libération Tél. 05 90 26 78 05 - Fax 05 90 26 87 15
87000 Limoges ademe.guadeloupe@ademe.fr
■ BOURGOGNE Tél. 05 55 79 39 34 - Fax 05 55 77 13 62
“Le Mazarin” 10, avenue Foch ademe.limousin@ademe.fr ■ GUYANE
BP 51562 - 21015 Dijon cedex 28, avenue Léopold Heder
Tél. 03 80 76 89 76 - Fax 03 80 76 89 70 ■ LORRAINE 97300 Cayenne
ademe.bourgogne@ademe.fr 34, avenue André-Malraux Tél. 05 94 29 73 60 - Fax 05 94 30 76 69
57000 Metz ademe.guyane@ademe.fr
■ BRETAGNE Tél. 03 87 20 02 90 - Fax 03 87 50 26 48
33, boulevard Solférino - CS 41217 ademe.lorraine@ademe.fr ■ MARTINIQUE
35012 Rennes cedex 42, rue Garnier Pagès
Tél. 02 99 85 87 00 - Fax 02 99 31 44 06 ■ MIDI-PYRÉNÉES 97200 Fort-de-France
ademe.bretagne@ademe.fr Technoparc - Bât. 9 Tél. 05 96 63 51 42 - Fax 05 96 70 60 76
Rue Jean Bart ademe.martinique@ademe.fr
■ CENTRE BP 672 - 31319 Labège cedex
22, rue d’Alsace-Lorraine Tél. 05 62 24 35 36 - Fax 05 62 24 34 61 ■ LA RÉUNION (& MAYOTTE)
45058 Orléans cedex 1 ademe.midi-pyrenees@ademe.fr Parc 2000 - 3, avenue Théodore Drouhet
Tél. 02 38 24 00 00 - Fax 02 38 53 74 76 BP 380 - 97829 Le Port cedex
ademe.centre@ademe.fr ■ NORD-PAS DE CALAIS Tél. 02 62 71 11 30 - Fax 02 62 71 11 31
Centre Tertiaire de l’Arsenal ademe.reunion@ademe.fr
■ CHAMPAGNE-ARDENNE 20, rue du Prieuré
116, avenue de Paris 59500 Douai ■ NOUVELLE-CALÉDONIE
51038 Châlons-en-Champagne cedex Tél. 03 27 95 89 70 - Fax. 03 27 95 89 71 (& WALLIS ET FUTUNA)
Tél. 03 26 69 20 96 - Fax 03 26 65 07 63 ademe.nord-pas-de-calais@ademe.fr 56, rue Bataille - BP C5
ademe.champagne-ardenne@ademe.fr 98844 Nouméa cedex
■ PAYS DE LA LOIRE Tél. 00 687 24 35 16 - Fax 00 687 24 35 15
■ CORSE “Sigma 2000” ademe.nouvelle-caledonie@ademe.fr
Parc Sainte-Lucie - Le Lætitia 5, boulevard Vincent Gâche
BP 159 BP 90302 ■ POLYNÉSIE FRANÇAISE
20178 Ajaccio cedex 1 44203 Nantes cedex 2 DAT - BP 115 - 98713 Papeete cedex
Tél. 04 95 10 58 58 - Fax 04 95 22 03 91 Tél. 02 40 35 68 00 - Fax 02 40 35 27 21 Tél. 00 689 468 455 - Fax 00 689 468 449
ademe.ajaccio@ademe.fr ademe.pays-de-la-loire@ademe.fr ademe.polynesie@ademe.fr

■ FRANCHE-COMTÉ ■ PICARDIE ■ SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON


25, rue Gambetta 67, avenue d’Italie DAF - BP 4244
BP 26367 - 25018 Besançon cedex 6 80094 Amiens Cedex 03 97500 Saint-Pierre-et-Miquelon
Tél. 03 81 25 50 00 - Fax 03 81 81 87 90 Tél. 03 22 45 18 90 - Fax 03 22 45 19 47 Tél. 05 08 41 19 80 - Fax 05 08 41 19 85
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■ CENTRE DE PARIS-VANVES ■ CENTRE D’ANGERS ■ CENTRE DE VALBONNE ■ BUREAU DE BRUXELLES


Siège social
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20
Coordination rédactionnelle : ADEME - Y. Moch - Coordination éditoriale : ADEME - W. Persello - Conception & Réalisation : Graphie 4 - Papier écologique
ISBN 978-2-86817-850-2

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MARS 2006

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