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INTITULÉ DU

COURS :
PROCÉDÉS DE
CONSTRUCTION
DURABLE
PLAN DE LA
PRESENTATION
RÉSILIENCE URBAINE ET
01 INTRODUCTION CLIMATIQUE COMME
04 ALTERNATIVES
OBJECTIF DU ARCHITECTURE
02 COURS 05 BIOCLIMATIQUE
FINALITÉ DE DIFFERENTS
CETTE MATERIAUX
03 APPROCHE 06 UTILISÉS

07 GROUPES DE TRAVAIL
01 INTRODUCTION
Tous les pays du monde sont témoins des graves répercussions du
changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre
continuent à augmenter et ont plus que doublé depuis 1990. Qui plus
est, le réchauffement mondial provoque des modifications durables de
notre système climatique, qui font peser une menace aux conséquences
irréversibles si nous n’agissons pas tout de suite.
Renforcer la capacité de résistance et d’adaptation des régions les plus
vulnérables, telles que les pays sans littoral et les États insulaires, doit
aller de pair avec des efforts pour sensibiliser et incorporer des
mesures dans les politiques et stratégies nationales. Il est encore
possible, avec la volonté politique et un large éventail de mesures
technologiques, de limiter la hausse de la température mondiale
moyenne à deux degrés Celsius au-dessus du niveau préindustriel.
Cela implique une action collective urgente.
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QUELS SONT LES


FAITS ?
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▰ Croissance rapide de la population mondiale : La population mondiale actuelle de
7.2 milliard va atteindre 9.6 milliards d’ici 2050 d’ où 6 milliards d’habitants seront
urbain.
• L’urbanisation rapide a lieu dans les pays d’Asie et d’Afrique.
• Les villes africaines vont voir leur population tripler d’ici 2050 en passant de
470 million d’urbain en 2015 à 1.3 milliard en 2050.
▰ La croissance de la population urbaine suscite d’énormes besoins d’énergie, de
logements, des services urbaines, d’espace urbains public, etc.
▰ Les bâtiments modernes en zone tropicale son énergivores car ils consomment en
moyenne 50% de la production totale d’énergie électrique nationale.
• Les grandes villes consomment plus de 75% de l'électricité produite et
émettent 70 % des GES qui sont à l’origine du changement climatique.
• La villes capitales consomment plus de 50% de toute l’énergie produite.
• La règlementation, les normes et codes de constructions et d’urbanisme sont
muets sur les questions de écohabitat et maitrise d’énergies.
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NÉCESSITÉ DES ODD
POUR JUSTIFIER LE
CHANGEMENT DE
PARADIGME
01
Au lendemain de la conférence tenue en octobre
2016 à Quito en Equateur, le nouveau programme
pour les villes, induit un nouveau Mindset qui
permet de placer les Objectifs du Développement
Durable (ODD) au cœur du développement des
villes.
A cet effet, un certain nombre de normes et de principes alliant dans une approche systémique
la planification, la construction, le développement des territoires, la gestion des espaces en
cohérence avec les différents piliers du Développement Durable s’avère indispensable pour une
amélioration durable des conditions et du cadre de vie des populations.
Dès lors, les futurs managers des projets que vous êtes devez-vous approprier ce nouveau
paradigme en cohérence avec les politiques nationales urbaines, la législation et la régulation
urbaine, la planification et la conception urbaine d’une part ainsi que l’économie et les finances
locale à l’ère de la décentralisation
01
Cet effort ne sera possible sans la coopération entre tous les niveaux de
gouvernements et que tous les acteurs sont nécessaires pour rendre
possible la pleine durabilité de nos villes et de nos villages.
 Le développement urbain durable au service de l’inclusion sociale et
de l’élimination de la pauvreté,
 Prospérité durable et perspectives pour tous en milieu urbain,
 Un développement urbain écologiquement viable et résilient,
 Mise en place d’un cadre d’appui à la structure de gouvernance
urbaine,
 Planification et gestion du développement spatial urbain.

Sont entre autres les piliers stratégiques qui définissent le nouveau


mindset des ODD : économie, social, environnement et culture.
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Le pilier économique
En effet, ce concept vise principalement à
développer un pays en optant pour un
usage raisonné des ressources naturelles à
sa disposition. Pour cela, il encourage
l’utilisation de sources d’énergies
renouvelables afin de réduire la pression
sur les ressources naturelles. La gestion
optimale d’une énergie figure également
parmi les points essentiels de ce volet
économique.
01
Le pilier social
Le volet social est important, que ce soit au niveau d’une
entreprise ou d’une politique de développement. Dans ce
cas, ce modèle de gestion vise principalement à éviter
l’exclusion tout en assurant l’équité sur le plan
économique, sanitaire, emploi, etc. Cela inclut les
personnes à mobilité réduite.
Cependant, cette notion est particulièrement difficile à
appliquer, en particulier pour les pays en voie de
développement. Ainsi, dans ces circonstances, il est
nécessaire d’engager un dialogue social entre les parties
prenantes afin de garantir l’équité sociale.
01
Le pilier environnemental
L’enjeu environnemental figure parmi les enjeux les plus
importants du développement durable. En effet, le principe
fondamental même de cette notion met l’accent sur la
nécessité de préserver l’environnement dans les projets.
Concrètement, cela consiste à mettre en place un projet de
développement économique tout en minimisant son impact
sur l’environnement et en réduisant le besoin en ressources
naturelles. Cela concerne notamment les techniques de
fabrication et les moyens de production, mais aussi le mode
de consommation qui vise surtout à limiter les déchets.
La notion de développement durable sur le plan environnemental concerne à la fois les
particuliers et les entreprises. Dans ce dernier cas, cette notion fait partie de la
responsabilité sociétale et environnementale des entreprises.
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Le pilier culturel
La culture est également considérée comme le 4e pilier
du développement durable. Elle représente en effet la
relation de la notion de développement et son impact sur
les parties prenantes, en particulier la population. En
effet, selon l’UNESCO, la culture est un composant
essentiel du développement, notamment pour les
politiques publiques, indispensables à l’atteinte des
objectifs du développement durable. La culture inclut la
connaissance, la créativité et la capacité à mettre en place
une conversation en faveur de la pérennité de chaque
expression culturelle.
OBJECTIF DU
02 COURS
 Développer chez les architectes, urbanistes et gestionnaires
urbains ainsi que chez les différents professionnels publics ou
privés en activité ou en formation, une bonne maîtrise des
défis à relever ainsi que des stratégies et des actions à mettre
en œuvre pour construire ou rénover des bâtiments, des
infrastructures et aménagements urbains et d’une manière
générale des villes répondant aux exigences et aux défis de la
transition énergétique.
 Donner à ces professionnels les clés pour comprendre et
prendre en compte les enjeux de la transition énergétique
(accès universel et équitable aux services énergétiques,
réduction des risques de changement climatique par la
sobriété énergétique, l’efficacité énergétique et les énergies
renouvelables…) dans leurs métiers.
FINALITÉ DE CETTE
03 APPROCHE
 Identifier les stratégies, les outils, les techniques et les méthodes d’intégration de ces enjeux afin que
chacun puisse adapter en conséquence ses pratiques professionnelles et agir en faveur de
l’amélioration du cadre de vie dans la mise en œuvre d’un mieux vivre ensemble dans un
environnement durable. Sur les plans Micro, Méso et Macro.
La finalité au terme de ce cours étant de vous faire prendre conscience que la responsabilité des uns et
des autres relativement à l’appropriation optimale et à l’implémentation effective de ce nouveau
paradigme dans les choix techniques émis aux fins de:
 Prendre en compte la durabilité entendu ici par la recherche dynamique de l’équilibre entre
l’environnement, l’économique et le social du fait de leur incidence notable dans la conception des
projets quelques soit leur portée et l’échelle d’intervention,
 Adopter l’approche systémique dans la mise en œuvre de tout processus de développement (politique,
plan/programme, projet) en lien avec les secteurs de l’aménagement urbain, de la construction et du
bâtiment,
 S’approprier le concept de la transition énergétique et son application dans la pratique quotidienne des
professionnels.
RÉSILIENCE URBAINE ET CLIMATIQUE COMME
04 ALTERNATIVES
Une des actions à mener en relation avec les ODD 7 et 11, serait d’améliorer de façon
significative l’efficacité énergétique du secteur de la construction. En effet, ce secteur est
particulièrement concerné par la consommation d’énergie, les impacts sur le climat et
l’épuisement de ressources difficilement renouvelables. Ainsi, le fonctionnement des
bâtiments serait à l’origine, au niveau mondial, de 32% de la consommation d’énergie
finale et de 19% des émissions de gaz à effet de serre.
La phase de construction, en particulier la fabrication des matériaux, génère des
émissions additionnelles. Ces problématiques sont particulièrement importantes dans les
pays qui font face à une croissance démographique et à une urbanisation importante tel
que la Cote d’Ivoire, le Nigeria, le Cameroun, etc...
Cette consommation a des conséquences environnementales, sociétales et économiques
lourdes surtout si l’on tient compte de la transformation et du transport des matériaux
requis.
La construction durable est donc confrontée à une opposition entre son pilier social – qui
exige de construire plus – et son pilier environnemental – qui demande à limiter la
production de matériaux.
04
Deux démarches sont en mesure d’apporter des réponses : la
première, serait l’emploi des matériaux locaux de construction et le
recours aux produits recyclés ; la seconde, la bioéconomie, a pour
objet de substituer de la biomasse aux ressources minérales.
Face à des exigences contradictoires – construire plus avec moins
d’impacts environnementaux et socio-économiques, les matériaux
de construction biosourcés sont en mesure d’apporter un ensemble
de réponses tant directes (stockage du carbone, consommation
d’énergie grise, « renouvelabilité » des matières premières)
qu’indirectes (efficacité énergétique, confort, santé, etc.). Ils sont
aussi des vecteurs de développement local, de création d’emplois et
de limitation des transports. Ils doivent être considérés dans une
approche globale des bâtiments et des territoires.
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Eu égard à ce qui précède, le cadre de la lutte contre les changements climatiques
et leurs effets négatifs dans le monde et en particulier en Cote d’Ivoire, il a été
question de mieux appréhender ces aléas afin de permettre une industrialisation et
adaptation de nos méthodes de construction qui permettrait la préservation de
l’environnement.
En effet, au regard de la diminution des matières premières nécessaires à la
production de l’énergie, de l’augmentation des prix du carburant et autres
produits pétroliers, des conséquences visibles des changements climatiques avec
le phénomène de l’effet de serre et la production en dioxyde de carbone (CO2) du
secteur de l’habitat de 6% par an, l’habitat a besoin de prendre en compte les
éléments du confort thermique.
De plus, l’Afrique est un continent où la croissance démographique est forte,
l’urbanisation galopante. Cela est susceptible d’augmenter le phénomène de
réchauffement climatique car l’empreinte carbone d’une personne étant estimée à
11,2 tCO2e/an, une population de plus en plus nombreuse accompagnée par une
disparition des zones rurales au profit des zones urbaines entraine une
augmentation de l’empreinte carbone.
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Pour maitriser ce phénomène, il est important de pouvoir proposer un style
d’habitat qui permet de réduire la consommation énergétique du bâtiment par le
choix du matériau et par la ventilation naturelle.
Il est donc important que les bâtiments respectent les normes énergétiques.
D’après la réglementation environnementale notamment la RE2020, la
consommation énergétique d’un logement ne doit pas dépasser douze (12)
KWh/m².an.
La notion de résilience en écologie à la capacité d'un écosystème ou d'une espèce
à revenir à une situation stable après avoir subi un choc exogène. Par extension,
elle peut être présentée comme les mécanismes mis en place par différents acteurs
pour s’adapter à une nouvelle situation (contraintes environnementales inédites,
gestion des inerties environnementales, prise en compte d’un nouvel
environnement législatif, etc.). Ces dimensions font appel à différents acteurs
(société civile, autorité politique, expertise technique…) et mobilisent différentes
disciplines scientifiques (géographie, aménagement, économie…). Cette notion
connaît un intérêt grandissant en lien avec les questions de vulnérabilité et
d'adaptation.
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LES CIBLES DE
L’ODD 11
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Les cibles de l’ODD11 renvoient aux thématiques suivantes :
 Accès au logement décent : D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à un
logement et des services de base adéquats et sûrs, à un coût abordable,
et assainir les quartiers de taudis.
 Transports sûrs, accessibles et viables : D’ici à 2030, assurer l’accès de
tous à des systèmes de transport sûrs, accessibles et viables, à un coût
abordable, en améliorant la sécurité routière, notamment en
développant les transports publics, une attention particulière devant être
accordée aux besoins des personnes en situation vulnérable, des
femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes
âgées.
 Urbanisation durable : D’ici à 2030, renforcer l’urbanisation durable
pour tous et les capacités de planification et de gestion participatives,
intégrées et durables des établissements humains dans tous les pays.
 Préservation du patrimoine : Renforcer les efforts de protection et de
préservation du patrimoine culturel et naturel mondial.
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 Prévention et limitation de l’impact des catastrophes : D’ici à 2030,
réduire considérablement le nombre de personnes tuées et le nombre de
personnes touchées par les catastrophes, y compris celles d’origine
hydrique, et réduire considérablement le montant des pertes
économiques qui sont dues directement à ces catastrophes exprimé en
proportion du produit intérieur brut mondial, l’accent étant mis sur la
protection des pauvres et des personnes en situation vulnérable.
 Impact environnemental : D’ici à 2030, réduire l’impact
environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant
une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment
municipale, des déchets.
 Accès aux espaces verts et lieux publics sûrs : D’ici à 2030, assurer
l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes
âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces
publics sûrs.
04  Développement territorial : Favoriser l’établissement de liens
économiques, sociaux et environnementaux positifs entre zones
urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du
développement à l’échelle nationale et régionale.
 Politiques intégrées pour des territoires résilients : D’ici à 2020,
accroître considérablement le nombre de villes et d’établissements
humains qui adoptent et mettent en œuvre des politiques et plans
d’action intégrés en faveur de l’insertion de tous, de l’utilisation
rationnelle des ressources, de l’adaptation aux effets des changements
climatiques et de leur atténuation et de la résilience face aux
catastrophes, et élaborer et mettre en œuvre, conformément au Cadre de
Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), une
gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux.
 Bâtiments durables et résilients : Aider les pays les moins avancés, y
compris par une assistance financière et technique, à construire des
bâtiments durables et résilients en utilisant des matériaux locaux.
ARCHITECTURE
05 BIOCLIMATIQUE
L’architecture bioclimatique est ce concept capable de proposer des bâtiments
qui s’intègrent dans leur environnement et qui utilisent en grande partie les
énergies renouvelables surtout l’énergie solaire. Elle suppose une analyse du
site et de son environnement naturel. Il s’agit d’analyser les données sur le
climat, la végétation, l’hydrographie, l’ensoleillement, les vents, la géologie et
les sols. Ces caractéristiques jouent un rôle dans le confort et l’efficacité
thermique du bâtiment. Cette optimisation de la relation de l’habitation avec le
climat, cherche à assurer des ambiances confortables à travers un équilibre
entre la conception et la construction, son milieu (climat, environnement, ...)
ainsi que les modes de vie des habitants.
Donc une ambiance architecturale ou urbaine émerge de l'interaction entre
l'environnement construit et les pratiques sociales. Elle est
multidimensionnelle et dépend de plusieurs paramètres : physiques,
émotionnels, psychologiques, esthétiques... Elle permet aussi de réduire les
besoins énergétiques, de maintenir des températures agréables, de contrôler
l'humidité et de favoriser l'éclairage naturel. Cette discipline est notamment
utilisée pour la construction d'un bâtiment à haute qualité environnementale
(HQE).
05
Pour ce faire, la conception du bâtiment intègre ces données
pour une meilleure orientation du bâtiment en fonction de la
vue, des vents dominants, de l’intimité.
L’architecture bioclimatique nécessite une conception
minutieuse et des compétences pointues pour être mise en œuvre
correctement. Ces compétences ne sont pas disponibles
localement à moins de former des professionnels dans le secteur
et cela s’avère coûteux.
L’architecture climatique permet de créer un modèle d’habitat
adapté à l’environnement physique de son milieu dans lequel en
période de températures élevées, la température est régulée à
l’intérieur du logement de façon à ne pas avoir besoin d’une
ventilation artificielle.
DIFFERENTS MATERIAUX
06 UTILISÉS
Les biomatériaux sont des matériaux de construction respectant
l’environnement. Ils s’utilisent pour produire des édifices
exemplaires à bas carbone, en production intense de la chaleur et
aussi à un cout raisonnablement abordable. Avec les exigences du
nouvel agenda Urbain, il conviendrait de construire 96.150
logements par jour d’ici l’an 2030. L’ampleur de ces logements
laissent ainsi à croire la vulnérabilité de l’utilisation des
biomatériaux qui de par ses fondements, sont simples. Selon le site
« leshorizons.ne », les matériaux biosourcés vont façonner la ville
de demain. En France, à l’horizon 2030, l’utilisation du bois pour la
construction individuelle et le petit habitat collectif devrait être
quasi-systématique. Paille, chanvre, terre crue, miscanthus… de
nombreuses solutions issues de la nature ou de co-produits agricoles
viennent chambouler le culte du tout-béton qui nous anime depuis
l’après seconde guerre mondiale.
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Les matériaux à utiliser pour l’architecture bioclimatique varient
notamment de :
 La pierre : Elle est capable de stocker la chaleur à l’extérieur du
bâtiment pendant un fort ensoleillement tout en évitant une forte
chaleur à l’intérieur du bâtiment. Lorsque les températures sont
basses, ce matériau emmagasine le froid tout en permettant à
l’intérieur une température moins basse ;
 La ouate de cellulose : La ouate de cellulose ou la laine de roche
s’utilise pour obtenir un bon confort thermique ;
 La toiture végétalisée, le mur végétal : La toiture végétalisée et le
mur végétal sont des solutions qui permettent d’obtenir une
efficacité énergétique des bâtiments. Ils présentent l’avantage de
permettre le confort et le bien être des occupants par la dépollution
de l’air, la protection de l’enveloppe du bâtiment, l’isolation
thermique et phonique.
06 A ces solutions, nous ajouterons :
 La pose des isolants thermiques sur les planchers, les murs maçonnés ;
 Les brise-soleil ;
 Les pompes à chaleur : Ils permettent de transférer la chaleur d’une pièce à
l’autre permettant ainsi un meilleur confort et une bonne climatisation ;
 Les panneaux photovoltaïques : C’est une ressource qui permet d’utiliser le
soleil et donc de diminuer l’utilisation de l’énergie fossile ;
 Les solutions de rafraichissement adiabatique : Il s’agit de refroidir les pièces
par un système de refroidissement et de ventilation qui utilise l’eau comme
réfrigérant ;
 Un système de Ventilation Mécanique Contrôlé (VMC) à haut rendement :
isolation mécanique, récupération de chaleur ;
 La gestion de l’eau par la collecte et l’utilisation de l’eau de pluie, le recyclage
des eaux grises et l’assainissement naturel.
Il existe localement comme matériau de construction la pierre qui est
susceptible de pouvoir être utilisé en architecture bioclimatique.
GROUPES DE
07 TRAVAIL
Groupe 1 : Matériaux biosourcés et géosourcés
 Présenter les différents matériaux locaux de construction accessibles sur le territoire national ;
 Présenter les obstacles à l’utilisation des matériaux locaux de construction ;
 Présenter les procédés de production des matériaux locaux de construction ;
 Présenter la plus-value de l’industrialisation de la production des matériaux locaux de construction en mettant en exergue
le ratio coût-qualité ;
 Présenter les avantages de l’utilisation de ces matériaux locaux en matière d’efficacité énergétique, bio architecture et
écoconstruction.

Groupe 2 : architecture bioclimatique et efficacité énergétique dans le bâtiment : levier déterminant en vue de
valoriser et faire revivre les cultures constructives de manière plus résilientes

Groupe 3 : techniques de mise en œuvre des matériaux bio sourcés et géo sources : de la valorisation à la
standardisation en vue de la production en masse
 Présenter les différents procédés dans le monde et sur le territoire national ;
 Présenter les obstacles à la vulgarisation desdits procédés ;
 Présenter les contraintes coût-qualité desdits procédés de production des matériaux locaux de construction ;
 Présenter les avantages de la standardisation par l’innovation desdits procédés de construction comme réponse à la
production en masse des logements.

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