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Département : Génie Electrique

Filière : Génie Electrique et Contrôle des systèmes


industrielles (GECSI)
2éme année (S4)

Réalisé par : Encadré par :


• MATINI Mounaim • Mme.SOULAMI

Année universitaire : 2021/2022


Introduction
En abordant les avancées des entreprises en termes « Développement durable », « responsabilité
sociétale des entreprises », sont souvent cités. Certains de ces termes sont parfois utilisés de
manière interchangeable bien qu’ils couvrent des concepts distincts.
Cette recherche ne peut donc être abordée sans clarifier ces différents concepts de base.

1. Développement durable :
Le développement durable est un concept très large. Il a été défini comme étant « un
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs ».
Cette conception constitue l’aboutissement d’une prise de conscience progressive de la
nécessité de gérer les impacts humains sur la planète et de préserver l’environnement et parmi
les objectifs de développement durable sont mener dans les domaines suivants :
• L’humanité : éliminer la pauvreté et la faim, sous toutes leurs formes et dans toutes
leurs dimensions, et faire en sorte que tous les êtres humains puissent réaliser leur
potentiel dans des conditions de dignité et d’égalité et dans un environnement sain.
• La planète : lutter contre la dégradation de la planète, en recourant à des modes de
consommation et de production durables, en assurant la gestion durable de ses
ressources naturelles et en prenant d’urgence des mesures pour lutter contre les
changements Climatiques,
• La prospérité : faire en sorte que tous les êtres humains aient une vie prospère et
épanouissante et que le progrès économique, social et technologique se fasse en
harmonie avec la nature.

2. Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) :


Cette conception s’est progressivement développée pour redéfinir le rôle de l’entreprise. En
effet, plutôt que de se limiter à maximiser ses profits en respectant les lois en vigueur, la

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Mission de l’entreprise s’est élargie à un devoir envers la société en général dans une
approche plus « longtermiste » : l’entreprise devrait prendre en compte les besoins de la
société et des générations futures en contribuant au développement durable.

I. Développement durable et RSE au Maroc :

Le Royaume du Maroc a depuis longtemps marqué son intérêt pour les problématiques
environnementales et sa mobilisation en faveur de leur maitrise en ratifiant plusieurs
conventions internationales ayant trait à ce sujet (ex. : convention de Marpol pour la
prévention de la pollution par les navires en 1973, convention de Rio sur la diversité
biologique en 1992, convention de Paris sur la lutte contre la désertification en 1994…).

Le royaume est aussi signataire des principales conventions internationales qui touchent à
divers aspects du développement durable : droits de l’Homme, droits de l’enfant, lutte contre
la torture et la discrimination, normes fondamentales du travail de l’OIT, principes directeurs
de l’OCDE, objectifs de développement durable de l’ONU…

Par ailleurs, le royaume continue à fournir des efforts considérables pour mettre en place un
modèle de développement durable. Plusieurs initiatives ont vu le jour dans ce sens dont la
stratégie nationale de transition énergétique qui vise à porter à 52% la part des énergies
renouvelables dans le mix énergétique du royaume à horizon 2030, l’élaboration de codes de
bonnes pratiques de gouvernance, le lancement de l’initiative du développement humain
(INDH) en 2005 en vue de lutter contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale, ou
encore la récente loi 77-15 interdisant les sacs en plastique. Aussi, le Maroc a abrité en
novembre 2016 la 22ème conférence des parties à la convention cadre des nations unies sur
les changements climatiques (COP22).

Les principales initiatives et contributions dans la mise en place d’un modèle de


développement durable et de démarche RSE au Maroc sont présentées ci-après

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II. Quel rôle joue l’état dans la perspective RSE et développement durable

L’introduction de la responsabilité sociale de l’entreprise au Maroc s’est faîte par le biais des
filiales des entreprises multinationales et de leurs partenaires locaux qui avaient intégré les
démarches responsables dans la gestion quotidienne de leurs activités.

Son développement a tout de même été favorisé et renforcé par un contexte global initié par
l’instauration des réformes institutionnelles et juridiques parmi lesquelles on citera: la réforme
du cadre législatif et le mouvement de normalisation, l’Initiative nationale pour le
développement humain (INDH), ainsi que les actions entreprises par la CGEM telles que
l’élaboration d’une charte et la création d’un label en faveur de la RSE et son développement
en collaboration avec de nombreux partenaires .

De ce fait, le passage du Maroc d’une logique pure de croissance à une logique de


développement à la fois humain et durable a poussé les autorités marocaines, parmi les
nombreuses stratégies adoptées, à élaborer entre autresla « Charte de l’Environnement et de
Développement Durable » et à intégrer le coût de l’environnement dans les équations
économiques, en faisant de la protection de l’environnement une priorité, en l’établissant
comme une condition sine qua non des appels d’offres pour l’obtention des marchés publics.

III. en tant qu'élève ingénieur responsable, où se situe votre responsabilité


actuelle ou future
L’expression « le métier d’ingénieur » est devenue bien trop étroite pour exprimer la diversité
et la complexité des multiples activités que l’ingénieur du 21ème siècle doit savoir exercer
pour assumer ses responsabilités.
Trois types de compétences se conjuguent maintenant dans les responsabilités de l’ingénieur :

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• Il doit maîtriser des compétences scientifiques et techniques de plus en plus pointues
et spécialisées
• En même temps, il doit exercer sa spécialité en étroite coordination avec d’autres
spécialistes eux-mêmes très pointus dans leur domaine, recouvrant une grande
diversité (technique, économique, sociale, commerciale, écologique, juridique,
politique, …). Il est en permanence immergé dans des « écosystèmes
interdisciplinaires » où l’efficience collective ne peut pas se résumer à une simple
addition de compétences individuelles. Il doit avoir une compétence de
l’interdisciplinarité, et de la systémique.
• Enfin, l’ingénieur est confronté aux défis d’une complexité croissante : incertitude,
imprévisibilité, multiplicité et imbrication des parties prenantes, mutations
technologiques, mutations sociétales, bifurcations brutales, ambiguïtés, contradictions,
antagonismes, etc. Il doit aussi apprendre, non pas à « maîtriser la complexité », car la
complexité est précisément toute ce qu’on n’arrive pas à comprendre complétement et
encore moins à maîtriser frontalement, mais à conduire ses projets « dans et avec » la
complexité ».
L’ingénieur est impliqué à plusieurs titres et sur plusieurs aspects de ces mutations. Il n’est
pas le seul, bien évidemment. Bien d’autres professions, et bien d’autres catégories d’acteurs
sont appelées à porter collectivement la responsabilité de la construction de notre futur.
L’ingénieur porte une responsabilité particulière sur trois registres :
• Il est fortement engagé dans la conception des systèmes nouveaux,
• Il est toujours engagé dans la mise en œuvre et l’organisation des solutions imaginées,
• Il se trouve dans l’obligation, pour conduire de façon éthiquement responsable la
conception et l’organisation de ces systèmes nouveaux, de se repenser lui-même, de se
donner les moyens d’une vigilance éthique et d’un recul critique sur son action et ses
choix

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Après avoir explicité ces trois aspects, nous pourrons examiner à quoi notre pays devrait
porter attention pour former ses ingénieurs, et les accompagner dans les différentes étapes de
leur vie professionnelle par un écosystème leur apportant appui à la réflexion, lieux et
occasions d’échanges d’expériences et de formation continue, et … de prise de parole !

IV. En tant que citoyen responsable quels sont vos obligations envers votre
environnement
La protection de l'environnement est aujourd'hui une préoccupation partagée par la plupart des
citoyens. Quel peut être le rôle de chacun d'entre nous dans ce domaine ? Comment pouvons-
nous agir collectivement ?
Le citoyen est une personne qui a, vis-à-vis de la collectivité dans laquelle il vit, à la fois des
devoirs et des droits : il doit respecter des règles d'utilité commune, mais il participe à
l'élaboration de ces règles. Cette combinaison de droits et de devoirs vaut aussi en matière
d'environnement.
• L'environnement est de plus en plus considéré comme un patrimoine à protéger, c'est-à-dire
comme une forme de droit : droit pour tous de profiter d'un cadre de vie préservé et d'un
environnement sain, droit pour les générations futures d'en hériter sans qu'il ait été dégradé.
Ce droit s'accompagne donc de responsabilités pour chacun d'entre nous. L'environnement
n'est pas uniquement menacé par les abus de quelques personnes, mais par les effets d'un
mode de vie et de développement économique dont nous profitons tous.
Depuis 2004, la Charte de l’environnement proclame le droit « de vivre dans un
environnement équilibré et respectueux de la santé ». Elle consacre la notion de
développement durable (« les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas
compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres
besoins ») et inscrit le principe de précaution dans la Constitution.

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Bibliographie

https://www.iesf.fr/offres/doc_inline_src/752/CHAPITRE_B3
_Responsabilite_ethique.pdf

https://www.assistancescolaire.com/eleve/6e/enseignement_m
c/reviser-une-notion/6eep01

https://www.vie-publique.fr/fiches/23905-pourquoi-doit-
respecter-lenvironnement-et-le-patrimoine-commun

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