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Ce guide ainsi que d’autres supports d’information, qui vous seront présentés quelques
pages plus loin, ont été réalisés avec le soutien des institutions régionales :
2
Mieux comprendre l’affichage environnemental ................ 4
• L’affichage environnemental, pourquoi ? ...................................................... 4
• L’affichage environnemental, c’est quoi ? ..................................................... 4
• Le contexte de l’affichage environnemental ............................................... 5
• Un des enjeux de l’expérimentation : comment communiquer les
informations au consommateur ? ................................................................... 6-7
• 3SUISSES ........................................................................................................... 16
• AUCHAN ........................................................................................................... 17
• BONDUELLE .................................................................................................... 18
• BOULANGER ................................................................................................... 19
• IDS ....................................................................................................................... 20
• LEROY MERLIN ................................................................................................ 21
• OXYLANE ........................................................................................................... 22
• POCHECO .......................................................................................................... 23
• SAINT AMAND ................................................................................................. 24
• VERTBAUDET .................................................................................................... 25
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Mieux comprendre l’affichage environnemental
En 2011 et 2012, en région Nord-Pas de Calais et partout en France, des entreprises expérimentent
l’affichage environnemental au sein de leur entreprise.
Ce guide explique pourquoi et comment ces entreprises se sont lancées dans l’expérimentation ;
ainsi que les outils et méthodes appliqués pour réaliser l’affichage environnemental de leurs produits.
Ces démarches sont complémentaires des obligations règlementaires déjà existantes en matière
d’affichage (par exemple les étiquettes énergies, émissions CO2), des normes sanitaires, des
certifications et labels de production (biologique, locale, équitable,…), qui sont souvent monocritères
et liées à une seule étape du cycle de vie.
4
Le contexte de l’affichage environnemental
L’affichage environnemental est aujourd’hui un thème qui suscite l’intérêt de nombreux pays.
En effet, la France n’est pas le seul pays à avoir lancé des démarches d’affichage environnemental :
• une centaine d’entreprises suédoises utilisent déjà le référentiel international (EPD System)
pour afficher les impacts de leurs produits sur l’effet de serre.
• le Japon a également lancé un programme d’affichage du critère effet de serre sur certaines
catégories de produits.
Toutes ces démarches prennent en compte des impacts sur l’effet de serre (émissions de gaz à effet
de serre, ex : dioxyde de carbone, méthane,…), tout au long du cycle de vie des produits concernés.
Cependant, la France est le seul pays à expérimenter une approche dite « multicritères », c’est-à-dire
qui prend également en compte les impacts sur la qualité de l’air et de l’eau, l’effet de serre, les
ressources non-renouvelables,…
Engagement fort du Grenelle de l’environnement, l’affichage environnemental se traduit par la mise
à disposition progressive d’indicateurs environnementaux sur les produits de grande consommation
avec une phase d’expérimentation se déroulant sur les années 2011-2012.
BPX 30-323 et ses
ann sectorielles
2008
Juillet 2010 Juillet 2011 Juillet 2012
La région Nord-Pas de Calais a été moteur sur l’affichage environnemental depuis son commencement.
En effet, dès 2008, les magasins E.Leclerc de Templeuve et Wattrelos ont été parmi les premiers à
lancer l’affichage des impacts de certains produits sur l’effet de serre.
5
Un des enjeux de l’expérimentation : comment communiquer les informations au consommateur ?
Les indicateurs environnementaux sont exprimées selon les unités spécifiques de chacun des
indicateurs (par exemple : les grammes équivalents en CO2 informent sur la contribution à l’effet
de serre ou les m³ d’eau informent sur la contribution à l’épuisement des ressources en eau).
Certaines entreprises proposent également une note unique, basée sur leur propre méthode de
pondération des différents indicateurs d’impacts1.
Karina DELPIERRE,
Responsable Environnement,
LEROY MERLIN
De juillet 2011 à juillet 2012, les entreprises engagées dans l’expérimentation peuvent créer le
format d’affichage ou la disposition des informations qu’elles souhaitent.
En revanche, le contenu des différents affichages est issu d’une même méthodologie et a pour
même objectif d’informer sur les valeurs de multiples indicateurs environnementaux.
Des traitements complémentaires (graphique, échelle,...) peuvent être utilisés par les entreprises
pour faciliter la compréhension par le consommateur.
Stéphane BRUN,
Responsable Webshop,
3 SUISSES
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Si la pondération est utilisée, alors les valeurs physiques doivent être disponibles pour le consommateur (site internet où à proximité directe)
6
Les consommateurs pourront retrouver une multitude de formats et de supports selon les produits
et les enseignes.
L’information environnementale du produit peut ainsi se retrouver sur un ou plusieurs supports :
• le produit ou son emballage
• l’étiquette informative en magasin
• le site internet
Alexis DEPRAT,
• les applications de smartphone Responsable méthodes, standards et sécurité,
VERTBAUDET
“La solution de l’affichage web nous permet de
faire passer plus d’informations que sur le catalogue
papier où le rendement informatif de chaque cm2
est un frein. Nous travaillons actuellement sur le
format et l’agencement d’une étiquette afin de
l’intégrer dans notre prochain catalogue ou sur notre
site internet.”
Cécile LOVICHI,
Chef de projet Environnement,
BONDUELLE
Raounak EL HAFI,
Responsable Qualité & Environnement,
BOULANGER, SOURCING & CREATION
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Évaluation des impacts environnementaux
L’effet de serre permet de retenir la chaleur apportée par le soleil. S’il augmente trop, il engendre le dérèglement
climatique, ce qui peut avoir des impacts sur les écosystèmes, la santé humaine et les biens matériels. Cet
indicateur mesure donc la quantité des différents gaz à effet de serre émis (dioxyde de carbone, méthane,
protoxyde d’azote…). Comme chaque gaz à effet de serre a un potentiel de changement climatique différent, le
CO2 sert de référence pour calculer l’effet de chaque gaz sur le changement climatique.
L’unité est le kilogramme équivalent dioxyde de carbone.
Unité de référence : kg eq.CO2
L’ÉPUISEMENT DES RESSOURCES MINÉRALES ET FOSSILES NON-RENOUVELABLES
Cet indicateur rassemble les quantités d’eau consommées qui pourraient alors induire des manques
d’approvisionnement en eau.
L’unité est le m3.
Unité de référence : m
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On mesure ici l’enrichissement excessif des milieux aquatiques en nutriments (notamment azote et phosphore),
entraînant ainsi la prolifération d’espèces envahissantes (algues, plantes aquatiques). De façon extrême, ce
phénomène prive les autres espèces (poissons par exemple) d’oxygène et provoque donc leur disparition du
milieu naturel concerné par la pollution.
L’unité est le kilogramme équivalent phosphate et le kilogramme équivalent azote.
Unités de référence : kg eq P
(eaux douces)
kg eq N
(eaux marines)
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ACIDIFICATION DE L’AIR
Il s’agit de mesurer la quantité de différents gaz qui acidifient l’air (dioxyde de soufre, oxydes d’azote, ammoniac,
acide chlorhydrique). Lorsque l’air devient de plus en plus acide, cela provoque des pluies acides qui ont des effets
nocifs sur les milieux naturels (forêt, lac,…) mais aussi sur l’urbanisme (détérioration des bâtiments).
L’unité est le kilogramme équivalent dioxyde de soufre.
Cet indicateur mesure la quantité de différents gaz (notamment les oxydes d’azote et les composés organiques
volatiles) qui, au contact des rayonnements ultraviolets du soleil, s’oxydent et induisent la production d’ozone. Cet
ozone est un polluant qui provoque l’irritation des yeux et des muqueuses ainsi que des troubles respiratoires.
L’unité est le kilogramme équivalent de composé organique volatile non métane.
Unité de référence : kg eq.COVNM
L’ÉCOTOXICITÉ AQUATIQUE
On mesure la quantité de substances polluantes qui pourraient se retrouver dans les milieux naturels aquatiques
et ainsi détruire la quantité et la qualité de la biodiversité de ces milieux (par exemple via la perturbation de la
reproduction des espèces à cause de molécules chimiques).
L’unité est l’unité de comparaison toxique.
Unité de référence : CTU
Caroline BONNE,
Qualité Environnement Ressources,
SAINT AMAND
Nota Bene :
PLUS CES INDICATEURS SONT ÉLEVÉS,
PLUS LE PRODUIT CONCERNÉ A UN IMPACT FORT SUR L‘ENVIRONNEMENT
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La méthodologie de l’évaluation : l’Analyse de Cycle de Vie (ACV)
L’Analyse de Cycle de Vie est donc une méthode qui permet de fournir une vision exhaustive des enjeux
environnementaux d’un produit.
• La première étape est de définir la fonction du produit ou service et de déterminer une « unité fonctionnelle ».
L’ensemble des résultats sera ramené à cette unité.
Par exemple, la fonction de la peinture est de décorer une surface de mur. L’impact environnemental de chaque
peinture sera exprimé pour l’unité fonctionnelle commune de recouvrir, avec le même rendu, 1m² de mur.
• On identifie ensuite les étapes principales du cycle de vie du produit ou du service (production des matières
premières, manufacture et assemblage, transports, utilisation, fin de vie) et on précise toutes les actions
nécessaires à la réalisation de chacune de ces étapes (ex : pour les étapes de transport, il est nécessaire, en
amont, d’extraire du pétrole afin de produire le carburant).
• Pour chacune de ces étapes, il faut encore préciser tout ce qui entrera dans le calcul de l’impact environnemental,
c’est-à-dire tout ce qui est consommé et rejeté au cours du processus (matières, énergies, déchets, pollutions,
infrastructures,…).
2
normes ISO 14040 : 2006 et ISO 14044 : 2006
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• On peut avoir de 500 à 1000 informations (consommations ou rejets) ainsi répertoriées dans ce qu’on appelle
« l’ICV » (Inventaire de cycle de vie).
• Pour rendre ces informations lisibles, on les regroupe en catégories d’impacts selon leur contribution à
4 ou 5 problèmes environnementaux majeurs (ex : effet de serre, épuisement des ressources non-renouvelables,
eutrophisation….). Les informations appartenant à une même catégorie d’impacts s’expriment dans une unité
commune (par exemple, on utilise le g éq CO2 comme unité commune pour le réchauffement climatique).
L’ACV permet ainsi une évaluation très précise et très exhaustive. Elle permet également d’identifier les étapes,
les actions et les flux (consommations et rejets) les plus impactants et ainsi d’aider les entreprises à éco-concevoir
leurs produits et services.
Elodie BIA,
Responsable Développement,
Pocheco
Bon à savoir :
Une base de données publique
L’ADEME travaille à l’élaboration d’une base de données publique contenant des données génériques d’ACV et
destinée à être mise à disposition des entreprises pour limiter les coûts de l’ACV. Cette base données pourra être
consultée en ligne, avec une interface facilitant le calcul des indicateurs issus des informations génériques mais
aussi spécifiques à l’entreprise.
Un centre ressource ACV en région Nord-Pas de Calais
La plateforme [avniR] fédère les acteurs de soutien aux entreprises et experts scientifiques pour permettre
l’intégration de l’Analyse du Cycle de Vie dans la stratégie des entreprises (des TPE jusqu’aux grands groupes) et
rendre accessible la démarche.
Pour répondre à cet objectif, la plateforme [avniR] s’appuie sur une dynamique collaborative des :
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Référentiel méthodologique : règles communes et sectorielles
Depuis septembre 2008, la plateforme ADEME-Afnor réunit plus de 860 organisations, plus de 1200 experts
(industriels issus de PME et de grands groupes, distributeurs, ONG, associations de consommateurs, consultants,
pouvoirs publics).
Cette démarche collaborative vise à permettre à toutes les entreprises petites, moyennes et grandes, de pouvoir
inscrire l’affichage environnemental dans leur logique économique et leur stratégie de produit.
Plateforme générale
valide les propo ons issues des groupes de travail (GT)
Groupe de travail
méthodologique
Cette plateforme a publié le référentiel BP X30-323 qui établit les bonnes pratiques de l’affichage environnemental.
Ce référentiel est un texte chapeau qui est complété par des annexes, par catégories de produits. Autrement dit,
certaines règles d’affichage sont communes, alors que d’autres se déclinent différemment entre les catégories
de produits :
• les règles méthodologiques de calcul des impacts, ou encore les lignes directrices que l’on doit
impérativement retrouver dans les guides sectoriels sont communes.
• en revanche, les indicateurs d’impacts retenus et l’unité fonctionnelle sont définis en fonction de
chaque catégorie de produit.
Jérémie PIOLET,
Chef de projet Environnement et Éco-conception,
OXYLANE
“Participer à l’élaboration des référentiels méthodologiques via le
GT 10 des équipements de sports permet à Oxylane de gagner un
temps précieux pour la mise en pratique de notre affichage, par
exemple sur les sacs à dos de randonnée.
Outre le guide des bonnes pratiques, commun à tous les produits,
les référentiels sectoriels permettent d’avoir une évaluation et donc
un affichage environnemental plus fin pour chaque catégorie de
produit.”
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L’affichage environnemental étape par étape
Voici le processus que les entreprises de la région ont suivi pour mettre en place l’affichage environnemental,
de la prise de décision stratégique à l’affichage des résultats :
• Démarche d’éco-conception
Démarche d’amélioration
• Actualisation des indicateurs
continue • Format et support pour une meilleure lecture
• Du discours et de la sensibilisation pour une meilleure utilisation
par le consommateur
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Contact : Stéphane BRUN
Responsable Webshops
Sylvie DEROZIÈRES Vente par correspondance
Directrice communication et par internet d’article de mode
de décoration de la maison.
Pour aller plus loin, les informations sur la consommation d’énergie, les compositions des produits et
leur coût lié au cycle de vie nous ont parus essentielles et pertinentes pour le client et pour l’aider
dans son achat.
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
En interne, nous avons eu une sensibilisation renforcée auprès des collaborateurs et beaucoup de
curiosité de leur part.
Auprès de nos clients, nous avons constaté des taux de clics très intéressants sur le badge affiché dans
les fiches de nos produits, ce qui dénote un intérêt réel de leur part.
Nous pressentons par ces résultats qu’il y a une vraie demande à en savoir plus sur la dimension
environnementale produit.
De plus, le résultat du coût d’utilisation par mois est très simple et très
facilement compréhensible par nos internautes.
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Contact : Yves MASSART
Manager Environnement
Grande Distribution
De plus en tant que membre actif de la fédération du commerce (FCD) nous avons participé au test
préalable sur les 300 produits, il nous a donc paru logique de continuer l’expérimentation d’affichage
environnement. Nous souhaitions que nos clients puissent nous donner leur avis d’une façon très
directe et que cela soit l’occasion d’identifier les bonnes pistes de travail
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Les résultats ne sont pas communicables en l’état, il est encore trop tôt.
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Contact : Cécile LOVICHI
Chef de projet Environnement
Spécialiste du légume sous
toutes ses formes
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Le fait d’afficher sur le site internet du Groupe l’impact environnemental d’un produit phare de
l’activité BONDUELLE concrétise pour l’ensemble des salariés les sensibilisations et recommandations
qu’ils suivent dans leur travail quotidien.
La participation à l’expérimentation nationale montre à nos clients que les actions internes
revendiquées sont de réels axes de travail pour le Groupe et la profession légumière.
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Contact : Raounak EL HAFI
Responsable Qualité & Environnement
Véronique LAHAYE - Relations presse
Conception et Distribution d’équipements
multimédia et électroménager
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
La mise en place de l’affichage environnemental sur nos produits est encore trop récente pour tirer des
conclusions d’ordre stratégique. Néanmoins nous avons constaté en interne une prise de conscience
collective et une « envie » d’apprendre (formation e-learning) et d’échanger notamment avec nos clients.
Épuisement des
Une fois les résultats de l’ACV obtenus, nous avons ressources naturelles
2,82 E-13 Année-1
AA B C D E
développé plusieurs modèles d’affichage pour optimiser
l’étiquette finale et sa compréhension par le client mais
également par nos fournisseurs.
Pollution de l’eau
5,78 E-02 kg eq PO4
A B CC D E
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Contact : Pierre VILLANDRE
Gérant
Fabricant de cintres
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Nous sommes entrain de présenter les résultats à nos clients. Nous constatons que nos clients sont
attentifs aux résultats et particulièrement intéressés par la démarche.
En interne, les résultats ont conforté notre avis et « bouleversé » notre façon de penser. Cette étude
nous a convaincu de développer un produit éco-conçu en carton qui présente des caractéristiques
techniques similaires au produit en PP, jusqu’à 50% moins impactant sur certains critères
environnementaux et à qui nous pouvons ajouter une fonction de communication puisque ce produit
est imprimable..
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Contact : Karina DELPIERRE
Chef de Projet développement durable
Commerce de détail de quincaillerie,
peintures et verre en grandes surface
L’affichage environnemental va dans la continuité de cet engagement. Il nous permet de mieux informer nos clients
pour mieux choisir des produits à plus faible impact environnemental, mais aussi de travailler avec nos fournisseurs
pour savoir évaluer nos produits et développer une offre encore plus respectueuse de son environnement.
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Nous affichons aujourd’hui les impacts environnementaux de près de 2000 produits dans 11 magasins
pilotes. Des études vont être réalisées dans nos magasins dans le courant du mois d’avril, elles nous
permettront d’évaluer la perception qu’ont nos clients de cet affichage.
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Contact : Raffaële DUBY
Chef de projet Environnement
Conception et Distribution de
produits sportifs
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Résultats constatés en interne :
L’affichage environnemental permet de motiver les équipes sur l’environnement en généralisant la mise à
disposition d’informations environnementales pour le client. Ainsi il y a un lien concret qui se fait entre leurs
actions d’éco-conception et l’achat du client.
Résultats escomptés pour nos clients :
Nous espérons donner aux clients les informations lui permettant de favoriser la consommation des
produits à moindre impact. Ce choix éclairé valorisera économiquement nos efforts pour réduire l’impact
environnemental de nos produits et favorisera le développement de nouveaux produits à démarche
environnementale.
3 / Quelle a été la méthodologie mise en place pour atteindre les résultats ?
Nous avons développé en interne, un outil en cohérence avec le référentiel de bonnes pratiques publié par
l’AFNOR : « Principes généraux pour l’affichage environnemental des produits de grande consommation
(BP X30-323) », qui nous permet de réaliser des ACV simplifiées de nos produits.
C’est dans ce contexte que nous avons réalisé une ACV sur 53 sacs à dos et 19
pantalons.
Nous avons ensuite décidé d’afficher les résultats sur notre site internet car étant
encore dans une phase d’expérimentation, il n’est pas toujours évident de former
les chefs de rayon à ce nouvel affichage et le web facilite l’approche pédagogique
vers le consommateur.
En 2008, Décathlon a fait un test dans 20 magasins sur une période de 3 mois,
en région Nord-Pas de Calais.
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Contact : Élodie BIA
Responsable Qualité Sécurité Environnement
(QSE) Conception et fabrication
d’enveloppe
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
- Notre équipe peut utiliser les résultats de l’affichage environnemental pour argumenter son discours
quant à la démarche d’éco-conception de nos produits.
- Mise en valeur du savoir-faire de notre bureau d’études POCHECO Canopée Conseil.
- Introduire le facteur environnemental dans le processus d’achat de nos clients
- Informer précisément notre client de l’impact environnemental du produit.
- Rendre visible et compréhensible nos efforts pour réduire les impacts environnementaux de nos produits.
- Communiquer sur les avantages écologiques d’envoi du courrier postal.
Nous avons ensuite réalisé une ACV sur l’ensemble de nos produits,
quelque soit le format, le type de papier utilisé ou le mode de
conditionnement.
Enfin, ces études nous ont permis de diffuser nos résultats au grand public.
Les chiffres ont été adaptés au référentiel ADEME/AFNOR pour lequel
nous avons participé à la création. (Référentiel GT8 groupe Ramettes/
Enveloppes).
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Contact : Caroline BONNE
Qualité Environnement Ressources
Distribution d’eaux
minérales
La communication environnementale est très présente sur notre marché. L’affichage environnemental est
donc une suite logique dans l’accompagnement des consommateurs. Cette opportunité nous permet de
communiquer autour de programmes de respect de l’environnement mis en place depuis longtemps par la
profession : plan de gestion de la biodiversité, évaluation totale de la consommation d’eau.
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
L’objectif est de donner aux consommateurs une information simple et réelle des impacts
environnementaux d’une bouteille 1.5L, souvent surestimés par les consommateurs.
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Contact : Alexis DEPRAT
Responsable méthodes, normes et sécurité
Prêt-à-porter, meubles et
décoration pour enfants
2/ Quels sont les résultats constatés ou escomptés en interne et auprès de vos clients ?
Résultats de l’analyse client-consommateur seront disponible fin juin .
Grâce à l’intérêt porté par les fournisseurs pour la démarche et à une forte réactivité, nous avons
rapidement obtenu les résultats de ces ACV.
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Notes :
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