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1. Généralités
- Introduction
- Relations géomorphologie écologie
- Talwegs et interfluves
- Erosion, Lithologie, structure
2. La structure
- Influence de la lithologie
- Structure générale du globe
- Classification des roches
3. Déformations tectoniques
L'équilibre isostatique
- Dérivé des continents et tectonique des plaques
- Formation des reliefs
- Les accidents tectoniques
- Données tectoniques: synclinal, anticlinal
- Reliefs des structures simples: cuestas
- Evolution des formes jurassiennes
- Reliefs des structures complexes
4. Facteurs externes de la morphologie
- Modalités de l'érosion
- Processus de l'érosion
- Erosion aréolaire
- Profils des versants
- Erosion linéaire: les terrasses
- Erosion périglaciaire
- Modèle Karstique
- Erosion éolienne: formations éoliennes
- Cuvettes hydroéoliennes: Daia
- Action anthropique et morphogenèse
5. Géomorphologie climatique azonale
- variations climatiques: le Quaternaire
- Système morphologique de l'Algérie * Domaine humide * Domaine aride * Domaine
désertique ou Saharien * Formes communes aux zones arides
- Evolution des formes dans les trois domaines
6. Prépondérances écologiques du facteur géomorphologie
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1. Généralités
- Introduction
La géomorphologie est la science qui étudie les formes de relief, les formations associées, leur
évolution, les mécanismes – d’origine interne ou externe – qui les façonnent et les facteurs qui
les contrôlent. Le point de départ de la démarche géomorphologique est l’observation des
formes [de Martonne, 1909] ; le terme implique non seulement une description mais
également un décryptage des formes de relief. L’observation est même la seule approche
possible pour aborder et comprendre la nature des reliefs sous-océaniques et des autres reliefs
planétaires (Mars par exemple). Le terme de « formations associées » doit être compris dans
son acceptation la plus large, qui inclut à la fois les formations superficielles (d’origines
alluviale, glaciaire, éolienne, altérologique) mais aussi les formations « corrélatives » de
certaines morphologies ou système morphogéniques aujourd’hui disparus ou ayant évolué. Il
en est ainsi des Sables de Lozère rencontrés dans la région parisienne, formations corrélatives
de grands épandages mis en place à la fin de l’ère tertiaire par des écoulements irréguliers
mais puissants descendus du Massif central alors que le réseau hydrographique n’était pas
encore encaissé.
La géomorphologie n’est pas qu’une science descriptive. Elle s’attache aussi aux mécanismes
qui sont à l’origine de l’élaboration des formes observées. À travers la notion de mécanisme,
on fait référence non seulement aux processus d’érosion nécessaires à l’altération des roches,
au transport des débris et à leur dépôt éventuel, …
Les bassins versants constituent un excellent cadre théorique pour l’étude de l’érosion, qui
peut être menée aux différentes échelles de grandeur, du bassin versant élémentaire (par
exemple, pour analyser les processus d’érosion des sols à l’échelle de la parcelle) jusqu’aux
grands bassins versants fluviaux (pour quantifier les bilans de dénudation actuels à l’échelle
du continent). Ils offrent aussi un cadre méthodologique idéal pour les modélisations
permettant d’aller plus loin dans la compréhension du fonctionnement des processus de
surface : en effet, aucun écoulement n’y pénètre de l’extérieur et tous les excédents de
précipitations s’écoulent vers un seul exutoire ; d’où son intérêt pour l’analyse des stocks et
des flux hydro-sédimentaires. Enfin, ils constituent le cadre physique dans lequel s’inscrit
concrètement la production des débris et des solutés, issus de la météorisation physico-
chimique des roches, lesquels seront ensuite pris en charge par d’autres agents sur les versants
jusqu’aux chenaux des rivières.
On partira donc du bassin versant comme cadre privilégié d’étude de l’érosion (chapitre 2)
avant d’aborder les processus de météorisation conduisant à l’ameublissement des roches
(chapitre 3) et facilitant ensuite leur prise en charge et leur transfert sur les versants par
d’autres processus (cf. deuxième partie)…
Le bassin versant est une entité topographique et hydrologique. C’est un espace concret drainé
par un réseau hydrographique, qui a une double fonction : assurer le transit des précipitations
qui tombent en tout point du bassin versant vers les talwegs et les rivières ; produire et assurer
le transit des particules de matière (solutés, sédiments) des continents vers les océans.
L’ensemble du bassin versant participe à ces deux fonctions et alimente, en tout ou partie, les
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écoulements du drain principal et de ses affluents, ce qui se traduit, en aval du bassin versant,
par l’individualisation d’un émissaire unique, au niveau d’un exutoire ou d’une embouchure.
La production et le transit des matériaux (solides ou dissous) s’effectuent sur les pentes et
dans les talwegs à l’aide et par l’intermédiaire de l’eau, sous l’influence des forces gravitaires.
C’est donc dans le cadre du bassin versant que l’on peut le mieux apprécier les différents
facteurs et modalités qui déterminent le cycle de l’eau et la migration des sédiments. Le
bassin versant est donc l’unité géomorphologique par excellence, qui permet aussi de
quantifier les différentes entrées et sorties du (sous-) bassin géomorphologique…
https://www.cairn.info/geomorphologie-dynamique-et-environnement--9782200246235-page-
53.htm
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la végétation. Hunt (1972, in Kruckeberg, 2002) a mis en évidence trois types de sols azonaux
: les lithosols, des sols peu évolués s’étant développés sur une roche dure, les regosols, des
sols également peu évolués, mais s’étant établis sur une roche meuble et, enfin, les sols
alluviaux, s’étant développés sur des alluvions (Foucault & Raoult, 2001). Les processus et
les formes géomorphologiques peuvent influencer la végétation à toutes les échelles (tabl.
3.3). A l’échelle d’une chaîne de montagnes, les discontinuités spatiales entraînent par
exemple des effets climatiques régionaux et locaux de grande importance pour la végétation :
l’orientation du versant, l’altitude, les températures, le vent et la disponibilité en eau sont tous
des facteurs fortement dépendants des formes et des processus géomorphologiques. La
complexité des relations existant entre processus, formes géomorphologiques et végétation est
résumé dans le concept de milieu naturel. En Suisse, un système de classification des
différents types de milieux naturels a été proposé récemment (Delarze et al., 1998). En
principe, c’est donc sur la base d’études régionales établies par des spécialistes en botanique
qu’un géomorphologue pourra apprécier la valeur écologique d’un relief. Sur la base des
études de Reynard (2006) et de Reynard et al. (2007b), nous proposons de retenir deux
critères assez simples dans l’analyse de la valeur écologique des formes du relief : l’influence
écologique et la présence de zones de protection. L’influence écologique fait référence à
l’importance d’une forme ou d’un processus géomorphologique dans l’établissement et le
maintien d’écosystèmes ou d’espèces particulières ou bien dans la présence d’une biodiversité
importante. La présence de zones de protection correspond par contre à l’existence de
mesures de protection pour des raisons écologiques.
http://elearning.univ-ghardaia.dz/course/info.php?id=2178&lang=ar
En tant qu'élément structurant des paysages, le relief à de multiples échelles joue un rôle dans
la répartition des êtres vivants. La géomorphologie est un domaine important de l'écologie du
paysage. Les formes et structures du paysage étant déterminantes pour la flore, la faune et
leurs fonctions au sein des écosystèmes, en particulier concernant les corridors biologiques et
certains points comme les îles, isthmes, lacs, fleuves, cols, détroits, creuses, etc. qui contrôlent
naturellement la circulation des flux de gènes, d'espèces et de populations.
La géomorphologie est donc une discipline qui analyse l'une des composantes du milieu
naturel, en relation étroite avec les autres disciplines de la géographie physique et des sciences
de la terre (géologie). Deux domaines se partagent le champ scientifique de la
géomorphologie :
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concerne aussi l’aspect particulier de telle forme en fonction d’un climat actuel ou des
héritages d’un climat passé (voir climatologie et biogéographie)
En tant qu’élément structurant des paysages , le relief joue un rôle dans la répartition des êtres
vivants à de multiples échelles. La géomorphologie est un domaine important de l’écologie,
les roches sur les quelles nous marchons et qui forment nos paysages sont le résultat d’une
suite de processus physique, chimique et biologique variées. Les masses continentales jouent
un rôle important sur les changements climatiques, aussi le relief peut modifier la
température, le régime des vents ainsi que la température de l’eau de surface donc ces
modifications des climats provoquent des changements des dépôts sédimentaires, des flores,
des faunes et des répartitions des végétaux et leur écologie (la biodiversité).
http://elearning.centre-univ-mila.dz/pluginfile.php/68121/mod_resource/content/1/Doc1.pdf
- Talwegs et interfluves
Un interfluve est un relief compris entre deux talwegs. Il est constitué de versants, séparés ou
non par une surface plane. La crête d'interfluve désigne la ligne où se partagent les eaux de
pluie.
les talwegs ont une largeur relativement faible : le lit d'un cours d'eau s'inscrit dans un
talweg ;
on appelle « interfluve » toute partie du relief terrestre qui n'est pas un talweg.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Talweg
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« chemin de la vallée » en allemand, les talwegs sont en grande majorité modelés par l'érosion
et fréquemment occupés par le réseau hydrographique. Le talweg s'oppose à la ligne de crête,
ligne de faîte ou ligne de partage des eaux. L'espace compris entre deux talwegs est appelé «
interfluve ».
En météorologie : creux barométrique situé entre deux zones de hautes pressions.
Talweg
Interfluves
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Altération = modification chimique et / ou physique des roches, principalement due à l'eau et
aux variations de températures et de pressions.➡ crée du sédiment
- Erosion
Érosion = ensemble des mécanismes de transport de sédiments physiques et chimiques à la
surface de la Terre, sous l’effet de l’eau et de la gravité.
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1. La loi de transport dépend de la nature du processus impliqué:
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Exemple : Couplage altération/érosion mécanique
4. Forçages extérieurs
Différences de forçage:
• climat et végétation
• lithologie
• anthropisation
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Kuitun he, Chine
4. Forçage anthropique
5. La dynamique d’évolution d’un paysage (et donc la loi de transport) dépend de l’échelle
d’observation.
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2. La structure
http://elearning.centre-univ-mila.dz/pluginfile.php/68121/mod_resource/content/1/Doc1.pdf
- Influence de la lithologie
Une analyse correcte du relief passe d’abord par sa description qui a pour but de caractériser
les principaux aspects du relief et de le localiser. La dégradation des roches produisent des
nombreux blocs et particules qui vent être déplacés sous forme dissoute dans la circulation
des eaux ou sous forme solide par gravité, c’est l’état d’équilibre- déséquilibre.
Les types lithologiques sont :
- Formation recoupée par un filon
- Formation souple (plis) et cassante (faille) affectant une série sédimentaire
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- Formation en discordance angulaire par joint de stratification des deux séries ne sont pas
parallèles (série sédimentaire horizontale peut reposes sur une autre qui subit des
déformations plis ou faille)
- Formation des versants réglés, ce phénomène mobilisé des volumes importants de roches qui
s’accumulent en cône de dépôts par chute élémentaires à partir d’une paroi rocheuse.
- Formation en loupes de solifluxions, dépôts sur des pentes sous forme des coulées des boues
après des pluies torrentielles
- Formation en fauchage est un basculement en forme décroché de couches géologiques
supérieures.
1/ Les socles
Grandes tables arasées formées de roches très anciennes et très dures, constituent la majeure
partie des continents, notamment dans la zone chaude et dans les régions polaires. Alors que,
le relief des boucliers de la zone froide offre les mêmes paysages uniformes ; découverte ou
encore cachée par une épaisse calotte glaciaire. La majeure partie du relief des socles se
caractérise néanmoins par la prédominance des formes horizontales.
2/ Les bassins sédimentaires
Depuis le début de l’ère secondaire, certaines parties des socles se sont affaissées. La mer les
a envahies et dans les régions immergées, les sédiments se sont accumulés ; leur variété tient à
la profondeur et aux conditions de température, de pression ou de salinité. Progressivement,
surtout après la surrection des grandes chaînes de montagnes, ces zones ont émergé,
découvrant des ensembles sédimentaires régulièrement disposés.
3. Les chaînes de montagnes récentes
Les montagnes récentes, comme les Alpes ou l’Himalaya, sont les éléments les plus
perceptibles du relief terrestre. Toutes ces chaînes sont formées de bandes parallèles dont le
matériel et la tectogénèse sont de natures différentes. Elles comprennent une partie centrale ou
zone axiale, formée le plus souvent de matériel cristallin et où se dressent les plus hauts
sommets.
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Différents types de plis en fonction des contraintes exercées sur les couches rocheuses
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refroidissement lent, les cristaux ont le temps de se former, avec une transformation chimique
suivant la teneur de SiO2 qui donne des roches plutoniques massif à structure grenue (cristaux
bien formés et même taille) et des roches de filon recoupant les structures de l’encaissant et
correspondant au remplissage d’une fracture et forment des apophyses qui consolident plus
près de la surface à structure microgrenue à microlitique (cristaux de petite taille) et parfois
vitreuse, ce sont celles qui ont été épanché par les volcans, soit à l’état de coulées ou des
produits de projection (cendre volcanique, bombe, poussière) elle se consolident en surface
suite à un refroidissement rapide . Ces roches sont appelées roches de profondeurs ou
intrusives.
2) Pétrographie sédimentaire, c’est le mécanisme d’altération accompagnée d’une érosion ou
la désagrégation d’origine chimique, mécanique et biologique conduit à la formation
d’élément par les agents d’altération et d’érosion qui produit des particules après un transport
avec plusieurs agents (eau, vent, être vivant) qui amène ces particules dans le milieu de dépôts
en fin la sédimentation ou le dépôt sans cimentation ou avec cimentation ou la diagénèse qui
transforme le sédiment en roche sédimentaire.
3) Pétrographie métamorphique, lors d’une période d’enfouissement à grande profondeur,
d’une longue exposition à forte pression et haute température (transformation de leur texture,
minéralogie et leur chimie) donc recristallisation des roches sédimentaires et des roches
magmatiques à l’état solide sous forme régionale (P,t) a cause au mouvement tectonique au
niveau des plaque tectonique a texture feuilleté ou de contact du magma et des solutions
chaudes avec les roches anciennes (t) avec une texture non feuilletés et dynamique (p) avec
des changement physique de la roche qui donne une texture en lentille.
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3. Déformations tectoniques
- L'équilibre isostatique
Quelque soit les caractéristiques de la croute continentale, les trois colonnes exercent la même
pression sur la surface de compensation
https://www.youtube.com/watch?v=905SmyLJsAU
Le mouvement constant des plaques tectoniques et les forces de la nature modèlent la croûte
terrestre. Certains phénomènes, comme l'érosion, l'aplanissent alors que d'autres, comme la
collision de deux plaques, la soulèvent. L'ensemble des formes que peut prendre la lithosphère
se nomme le relief. Chaque relief possède une origine particulière, des caractères spécifiques
et un effet sur l'activité humaine. On distingue généralement trois types de relief:
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1.1 Les montagnes et les vallées
Les montagnes résultent de la collision entre deux ou plusieurs plaques tectoniques. Elles
présentent d'importantes dénivellations. Lorsque plusieurs montagnes se suivent sur une
longue distance, on parle alors d'une chaîne de montagnes. L'Himalaya, les Alpes ou les
Rocheuses sont des exemples de chaîne de montagnes.
Au Québec, on retrouve une chaîne de montagnes anciennes: les Appalaches. Ces montagnes
sont peu élevées en comparaison des montagnes plus jeunes étant donné que, sur l'échelle des
temps géologiques, l'érosion et le passage des glaciers en ont réduit la hauteur.
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Il arrive parfois que la mer envahie certaines vallées profondes à la suite du retrait d'un glacier. Dans
ce cas, plutôt que de parler de vallée, on parlera de fjord. Par exemple, le fjord du Saguenay au
Québec présente des parois abruptes de plus de 200m de hauteur.
Généralement, la formation d'une plaine peut résulter du retrait de la mer qui la recouvrait ou
encore du retrait d'un glacier qui alors laboure sur le sol. La terre d'une plaine est souvent
fertile en raison de l'accumulation de résidus de végétaux et d'animaux. Les plaines sont donc
des sites idéaux pour l'agriculture.
Au Québec, la plaine du Saint-Laurent est un exemple de ce type de relief. Elle est née lors de
l'assèchement de la mer de Champlain qui recouvrait alors cette région il y a plusieurs milliers
d'années. La plaine du Saint-Laurent s'étend de part et d'autre du fleuve, de la Montérégie
jusqu'à la ville de Québec. C'est d'ailleurs dans cette zone que la majorité de l'agriculture a
lieu au Québec.
Une colline est un relief généralement modéré et relativement peu étendu qui s'élève au-dessus
d'une plaine ou d'un plateau.
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Les collines se forment soit par le retrait des glaciers il y a plusieurs milliers d'années, soit par une
montée de magma dans la croûte terrestre qui survient, par exemple, lorsqu'une plaque tectonique
passe au-dessus d'un point chaud. Ce ne sont donc que de petits renflements du relief qui,
contrairement aux montagnes, ne sont pas dues aux plissements de la croûte terrestre.
Un plateau est une grande plate-forme d’altitude plus ou moins élevée et où le relief est peu
accidenté.
Sur les plateaux, les cours d'eau y sont souvent creusés dans des vallées à forte pente. En général, on
considère que tous les plateaux sont situés à un minimum de 300m d'altitude. S'ils sont à une
altitude inférieure, on parlera plutôt de plaine.
Un bouclier est une partie très ancienne de relief qui a l'apparence d'un plateau légèrement bombé.
Le bouclier canadien est un exemple de plateau qui couvre presque la totalité du Québec. Il contient
d'immenses forêts parsemées de lacs et de rivières.
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Exemple : Un paysage typique du bouclier canadien
Le relief joue un rôle crucial dans l'activité humaine. En effet, on remarque que les plateaux
sont des régions qui regorgent de ressources naturelles. Cependant, ils sont impropres à
l'agriculture, ce qui explique qu'ils sont généralement peu peuplés. Par exemple, au Québec, le
Bouclier canadien a permis le développement de l'industrie minière et forestière. Aussi, grâce
aux dénivellations importantes sur le plateau, le gouvernement a pu y développer une
industrie hydroélectrique très importante.
Les plaines jouent un rôle essentiel dans l'industrie de l'agriculture dû aux terres fertiles qu'on
y trouve. Ces zones sont aussi des sites d'urbanisation, car l'installation d'un réseau de
transport et de communication y est plus facile que dans les montagnes ou les vallées. Les
plaines favorisent donc la concentration de la population et l'établissement d'agglomérations.
On retrouve d'ailleurs la majorité de la population québécoise dans les basses-terres du Saint-
Laurent, une région riche en terres fertiles. Les plus grandes villes de la province s'y trouvent.
La présence de collines permet, entre autres, l'installation d'éoliennes, qui ont la capacité de
transformer l'énergie du vent (énergie éolienne) en énergie électrique.
Les montagnes ne sont pas des lieux très hospitaliers pour la construction de maisons et de
routes, car le relief est très accidenté. Il est cependant possible d'y pratiquer des loisirs tels que
le ski alpin, l'escalade ou la randonnée pédestre. Les vallées, situées entre les montagnes,
nécessitent une adaptation de l'être humain afin d'y assurer sa survie. C'est pourquoi des ponts
doivent être construits pour favoriser les déplacements. L'agriculture peut également être
pratiquée dans ces lieux.
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- Les accidents tectoniques
https://www.universalis.fr/encyclopedie/tectonique/1-echelles-de-la-tectonique/
Les formes et accidents tectoniques font l'objet d'articles spéciaux ; il s'agit : pour les
déformations sans rupture (formes tectoniques), des plis ; pour les déformations avec rupture
(accidents tectoniques), des failles, lesquelles peuvent être compressives, extensives ou
coulissantes (décrochements), et des chevauchements et charriages (cf. roches -
Déformations).
Quoi qu'il en soit de la facilité ou non de reconnaître ces formes et accidents sur le terrain,
dans tous les cas il faut connaître la disposition originelle des couches, donc disposer de
critères de polarité ; le plus simple est l'ordre stratigraphique, quand cela est possible. Mais
d'autres critères sont utilisables : d'abord, d'ordre paléontologique, comme celui qui est fourni
par les organismes récifaux qui se développent, en position biologique, de bas en haut
(fig. 1) ; ensuite, d'ordre sédimentologique, soit dans l'épaisseur d'un banc (fig. 2), par
exemple, le granoclassement des grès, soit à la limite des bancs (fig. 3), comme l'existence de
figures d'origine biologique ou sédimentaire à la base des bancs de grès et que l'érosion
dégage ensuite à l'affleurement ; enfin, d'ordre minitectonique ou microtectonique.
On appelle anticlinal (opposé : synclinal) un pli convexe dont le centre est occupé par les couches
géologiques les plus anciennes1. Cela signifie que le terme « anticlinal » prend en considération une
notion stratigraphique, donc chronologique et pas géométrique. Un anticlinal peut donc dans de
rares cas avoir une charnière de pli vers le bas (synforme).
On appelle synclinal (opposé : anticlinal) un pli concave dont le centre est occupé par les couches
géologiques les plus récentes. Il existe des anticlinaux et synclinaux à différentes échelles
d'observations, depuis les microplis, affectant un échantillon, jusqu'aux plis régionaux, visibles
uniquement en cartographie. Les synformes sont des structures de formes équivalentes mais dont la
logique stratigraphique est inconnue ou inversée (strates les plus anciennes au milieu).
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Synclinal
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ologie_du_massif_du_Jura
Le Jurassique moyen (Dogger) est présent sur les plateaux occidentaux de la chaîne : plateaux
de la Haute-Saône, plateaux entre Doubs et Ognon, plateaux de Baume-les-Dames et de
Vercel, plateaux d'Amancey et d'Ornans et plateau de Lons-le-Saunier. Quelques
affleurements sont visibles dans la Petite Montagne, la zone des Avants-Monts, au sud de la
Haute-Chaîne et sur le faisceau salinois. Les principales roches sont les calcaires avec de
l'Oolithe, du marno-calcaire, et un peu de minerai de fer. La strate a une épaisseur de 250 m
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environ sur quatre étages : Callovien, Bathonien, Bajocien et Aalénien. Les roches sont très
visibles sur les falaises des reculées des plateaux externes du Jura a 11.
Empreintes de dinosaures
Plusieurs pistes d'empreintes de dinosaures ont été découvertes dans le Jurassique supérieur
du Jura. La plupart des pistes ont été identifiées dans le nord-est de la Suisse, dans la
formation de Reuchenette (Kimméridgien) qui correspond à un environnement d'estran
soumis à des émersions ponctuelles durant lesquelles les dinosaures ont laissé leurs
empreintes3,43
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- Erosion aréolaire
https://fac.umc.edu.dz/fst/pdf/cours/ame/gouachi1/7eme%20Cours%20erosion%20hydrique
%20et%20eolienne.pdf
L'érosion en nappe ou aréolaire : C'est le stade initial de la dégradation des sols par
érosion. Cette érosion en nappe entraîne ladégradation du sol sur l'ensemble de sa
surface, autrement dit c'est une forme d'érosion diffuse.De ce fait, elle est peu visible
d'une année à l'autre.Le signe le plus connu de l'érosion en nappe est donc la
présence de plages de couleur claire auxendroits les plus décapés. Également, il y a
un autre symptôme de l'érosion en nappe est laremontée des cailloux en surface par
les outils de travail du sol.
Erosion en nappe
L'étude des termes du bilan climatique (précipitation sous forme de neige ou de pluie,
évapotranspiration) est cruciale pour appréhender le fonctionnement hydrologique du bassin
versant.
Le schéma de la zone critique montre que les termes du bilan climatique impactent la surface
du bassin versant (compartiment « Air ») et modifient la répartition dans le temps et l'espace
de la répartition de l'eau.
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Illustration de la zone critique et du rôle clé du compartiment « Air » sur la répartition des
organismes vivants et des stocks et flux d'eau au sein du bassin.
Erosion linéaire
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- Erosion périglaciaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riglaciaire
Périglaciaire (étymologiquement "près des glaciers") est un mot qui caractérisait initialement les
régions avoisinantes des régions recouvertes de glaciers, et soumises pour cette raison à un climat
froid avec gel hivernal long et important et dégel estival. La notion a ultérieurement été élargie pour
désigner tous les processus géomorphologiques associés aux alternances de gel et de dégel de l'eau
dans les sols, les formations superficielles et les roches. Les régions périglaciaires n'ont donc pas
nécessairement été englacées. Bien que principalement associées au pergélisol, les dynamiques
périglaciaires peuvent également se développer en contexte de gel saisonnier. Le mot périglaciaire a
une signification différente de celle d'un mot voisin ayant la même origine étymologique :
paraglaciaire.
Sols structurés périglaciaires sur l'Île Devon, dans l'archipel arctique canadien
- Modèle Karstique
https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/erosion-karstique.xml
Le mot Karst est le nom allemand de la région des plateaux calcaires à l'est de Trieste, en
Slovénie.
Le karst est toujours défini, à tort, uniquement comme un type particulier de morphologie. Or
le paysage du karst résulte des écoulements souterrains particuliers qui se mettent en place
progressivement dans les roches carbonatées (calcaires et dolomies) et dans les roches salines
(gypse et parfois sel gemme). Le karst est donc également un aquifère puisque l'eau
souterraine est totalement impliquée dans sa formation et dans son fonctionnement. Ainsi, le
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karst est constitué par un ensemble de formes souterraines et de surface et de conditions
d'écoulements souterrains (Fig. 1), qui interagissent les unes sur les autres.
Dans ces roches, la dissolution et l'écoulement souterrain créent des conduits parfois pénétrables
par l'homme; ces conduits sont organisés en réseau hiérarchisé de l'amont (les points d'infiltration
d'eau dans la roche) vers l'aval (la source). En dehors du réseau karstique, les vides dans la roche sont
constitués par des cavités (Fig. 4) et par les discontinuités de la roche (fissures, fractures et plans de
stratification plus ou moins élargis par la dissolution) ; tous ces vides sont mal connectés
hydrauliquement aux conduits. Cette organisation (= réseau karstique ou réseau de drainage) se fait
à la manière de celle des fleuves et des rivières, en fonction de la pente générale et de la résistance
opposée par la roche (perméabilité) ; elle peut être plus ou moins linéaire et simple, ou très
complexe
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Figure 4. Cavité noyée possédant des connexions hydrauliques médiocres avec le réseau karstique
de drainage, dans le système karstique du Baget (Ariège, Pyrénées). 2003 Michel Bakalowicz
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Erosion éolienne
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5. Géomorphologie climatique azonale
Le système Terre, créé il y a de cela 4,5 milliards d’années, n’a cessé d’évoluer depuis. Le
climat de la planète, actuellement au centre des préoccupations, constitue l’une de ses
caractéristiques capable d’évoluer. Le climat correspond à la distribution statistique des conditions
atmosphériques dans une région donnée pendant une période de temps donnée (wikipedia.fr). Il ne
faut pas confondre climat et météorologie, cette dernière étant l’étude de l’évolution des conditions
atmosphériques en un lieu donné et sur une faible échelle de temps.
Comment étudier les variations climatiques sur le très long terme c’est-à-dire à l’échelle des
milliers à centaines de millions d’années? Quels sont les changements climatiques majeurs survenus
depuis l’époque pour laquelle nous disposons des premières données? Quelle est la durée nécessaire
à la mise en place d’un nouveau climat et comment pouvons-nous décréter qu’on change d’"ère
climatique"?
La Terre a connu par le passé de nombreuses conditions climatiques bien différentes les unes
des autres et ces variations intéressent particulièrement l’homme dans le contexte actuel de
bouleversement climatique. Afin d’analyser les climats qui ont précédemment régné sur la planète,
nous avons à notre disposition trois techniques principales : l’étude des glaces, des fossiles et des
roches.
Les calottes polaires ou inlandsis sont des glaciers continentaux c’est-à-dire que ce sont d’énormes
quantités de glace (98% de l’eau douce de la planète) qui résultent de dépôts successifs de neige
suivis de compaction qui la transforme en glace.
Au début des années 70, les Américains ont atteint 2138 m de profondeur avec le forage de Byrd,
mais dans une glace très déformée au-delà de 50 000 ans par l’écoulement et donc difficilement
exploitable. En effet, la glace présente des caractéristiques physiques qui en font un solide très
déformable qui s’écoule lentement. Aussi, les glaces d’un inlandsis sont-elles continuellement
remplacées, et les carottages sur le Groënland (2037m Dye core GISP2, 1981 ; 3085m, NGRIP, 2003)
ou sur l’Antarctique (Dome F, 3000m, 2007 ; EPICA, 3300m, forage jusqu’’à 3200 m, 2004) nous
fournissent des échantillons allant de l’actuel à 800 000 ans en Antarctic et seulement jusqu’à
400 000 ans environ pour le Groënland.
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Divers carottages de glace sur Terre avec leur profondeur
Les glaciers continentaux andins, africains, himalayens ou dans les Rocheuses et en Russie sont
capables e délivrer de l’information sur le climat du ou des derniers milliers à dizaines de milliers
d’années : Sajama Bolivie 25 000 ans ; Kilimanjaro, 12 000 ans ; Guliya Ice Cap, plateau Tibétain ou
Upper Fremont Glacier, environ 1000 ans. Ceslistes ne sont bien évidemment pas exhaustives.
L’étude des gaz emprisonnés dans les bulles de la glace des calottes polaires, tels que CO2 ou CH4,
permet de connaître la composition de l’atmosphère ancienne, car leur temps de résidence dans
l’atmosphère est court (environ 10 ans) mais suffisamment long pour permettre à l’atmosphère de
s’homogénéiser à l’échelle de la planète. En outre, la géochimie des poussières minérales permet de
remonter aux régions désertiques qui les ont émises ou aux volcans qui ont explosé, faisant des
calottes glaciaires de formidables sources d’information.
Outre les teneurs en gaz, les isotopes stables de l’eau constituent des traceurs géochimiques très
efficaces et très utilisés dans le décryptage de ces archives. En effet, le rapport 18O/16O est modifié
significativement lors de l'évaporation et de la précipitation du fait de la différence de masse entre
les deux molécules H218O et H216O. L'eau du réservoir atmosphérique est ainsi déprimée en 18O (plus
lourd que 16O) par rapport à l'eau du réservoir océanique ; inversement, l'eau de pluie est enrichie en
18
O par rapport à l'eau atmosphérique. Ainsi, avec le transport de l'air à travers les cellules
convectives (Hadley, Ferrel, et cellule polaire) et les précipitations successives qu'il peut subir
pendant son transport, l’air voit son rapport 18O/16O décroître. Lorsqu'il précipite finalement en neige
sous les hautes latitudes au niveau des calottes polaires, il constitue un réservoir solide (apparenté à
la géosphère) aux propriétés isotopiques très différentes de celles de l'océan ( 18O/16O plus bas de
quelques ‰). Durant les périodes glaciaires, le stockage de glace représente un énorme volume ; le
niveau de l’océan mondial s’est ainsi abaissé de 120m lors de la dernière glaciation. Cela provoque
un enrichissement de l'eau océanique en 18O par rapport à 16O, et inversement pendant les périodes
chaudes, il s'opère un déstockage de 16O. On peut suivre ces évolutions dans la composition
isotopique de l'oxygène grâce à la composition des glaces.
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carottages dans la glace nous fournissent donc des enregistrements continus de l’environnement
passé au cours des derniers cycles climatiques, dont la représentativité géographique n’est pas
limitée à la région.
On peut remonter beaucoup plus loin en étudiant la composition isotopique de l'oxygène des
carapaces des organismes vivants (CaCO3 par exemple) ou les sédiments. Mais cette lecture est
rendue complexe par deux phénomènes:
1. En premier lieu, le rapport 18O/16O est dépend de la température; il existe donc une stratification du
rapport 18O/16O avec la température et donc la profondeur de l'océan en région de basse latitude (voir
température de l’océan profond en fonction de la latitude, MC - Ocean - Thermocline - Belkatir &
Rondeau.htm). Mais ce phénomène sera peu ou pas notable en région polaire, on ne peut donc
utiliser ce rapport qu'en établissant un bilan (à travers les concentrations mesurées dans des coquilles,
souvent du plancton), entre des organismes vivant sur le fond de l'océan (benthiques) et des
organismes nageurs vivant en surface (pélagiques), et en interrogeant des organismes vivant sous des
latitudes très différentes.
2. En second lieu, les organismes vivants opèrent une sélection de 18O, et leur rapport 18O/16O est donc
différent de celui de l'océan contemporain. Ces mécanismes doivent être pris en compte dans le calcul
des paléo-températures océaniques. On exprime généralement ce rapport sous la forme 18O, qui
représente l’écart de ce rapport à la valeur moyenne de l’eau de mer, son unité est le ‰. De la même
manière on utilise beaucoup le rapport du Deutérium 2H (ou D) à l’hydrogène, et là encore on définit
un D, exprimé en ‰.
Pour les carbonates, les compositions isotopiques sont déterminées par le système CO2/HCO3-/CO32-
en solution. Outre la température, l’origine du CO2 entrant dans la constitution des carbonates est le
paramètre essentiel de leur composition isotopique. Ainsi lorsqu'un organisme vivant dans l'océan se
constitue une coquille de calcite (CaCO3) en pompant des ions de l'eau, c’est le stock océanique de
HCO3- (à composition isotopique assez constante) qui en définit le rapport 13C/12C. Toutefois, les
réactions du métabolisme cellulaire s’accompagnent le plus souvent d'un fractionnement isotopique
du 12C au détriment du 13C, et l'on constate ainsi que, lorsque le CO2 provient surtout de l’activité
bactérienne dans les sols et les vases, les carbonates diagénétiques[1]1 qui en résultent ont une
teneur en 13C beaucoup plus basse. C'est en analysant ce rapport 13C/12C que l'on a pu affirmer que
certains sédiments vieux de 3,8 milliards d’années portent la signature isotopique du vivant.
Dès 1983, le profil isotopique de Vostok étudié par Claude Lorius révéla sans ambiguïté une histoire
continue du climat sur plus de 140 000 ans, montrant la fin de la dernière glaciation vers -15 000 ans,
son maximum vers -25 000 ans, et la glaciation précédente vers -140 000 ans. La progression des
forages nous a permis d’étendre notre connaissance de l’évolution de l’atmosphère à 4 cycles
climatiques, en s’appuyant sur les concentrations en CO2 et CH4 qui ont oscillé depuis 400 000 ans
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respectivement entre 200-280 ppmv (partie par million en volume) et 350-700 ppbv (partie par
milliard en volume).
Domaine humide : l'Atlas tellien (ou le Tell), constitué de reliefs escarpés et de plaines
littorales dont les plus riches d'Algérie sont la Mitidja au centre, le Chelif à l'ouest et le
Seybouse à l'est ;
Domaine désertique ou Saharien : l'Atlas saharien forme une longue suite de reliefs orientés
NE-SO s'étendant de la frontière marocaine à celle de la Tunisie ; le Sahara, qui recèle
l'essentiel des ressources en hydrocarbures, est un désert formé de grandes étendues de dunes
(Erg Oriental et Erg Occidental), de plaines caillouteuses (regs) et parsemé d'oasis, qui sont
autant de centres urbains comme El Oued, Ghardaïa et Djanet (Ph. 1). Le massif des Eglab à
l'ouest et le massif du Hoggar à l'est forment, pratiquement, la limite méridionale du Sahara
algérien.
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