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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - UN But - Une Foi


MINISTER DE L’EDUCATION
NATIONAL

EXPOSANTS : Classe : 1er S SOUS LA COORDONATION DE

SALIMATA MONSIEUR
MBENGUE
DIANE
FATIMA KANE
ELIMANE CISSE ANNEE : 2021-2022
1
I INTRODUCTION A LA GEOLOGIE
DEFINITION DE LA GEOLOGIE

LES PRINCIPALES BRANCHES DE LA GEOLOGIE

ETUDE DE LA CARTE GEOLOGIE


II LECTURE D'UNE CARTE GEOLOGIQUE

LA CONFECTION D'UNE COUPE GEOLOGIQUE

III LA GEOLOGIE DU SENEGAL


LES ENSEMBLES GEOLOGIQUES DU SENEGAL

LES POTENTIALITES ET LES RISQUES


GEOLOGIQUES DU SENEGAL

2
La géologie traite l’histoire de la terre tandis que l’histoire de la
vie est établie par la paléontologie et couvre tous les processus
physiques en action à la surface de la terre et dans les
profondeurs de la croute terrestre. Au sens large la science
géologique analyse les interactions entre les roches, les sols, les
eaux, l’atmosphère et les formes de vie sur terre. En pratique, les
géologues orientent leurs recherches vers la géologie historique
ou vers la géologie physique, qui inclut la géophysique, la
pétrographie et la minéralogie, se concentre sur les processus et
les forces qui façonnent la couche externe de la terre ou opèrent
en profondeur. La géologie historique traite d’abord de
l’évolution de la surface de la terre au cours du temps ; elle
englobe la stratigraphie, la paléographie et la géochronologie.

1. DEFINITION DE LA GEOLOGIE :
Étymologie. Le terme géologie vient du grec ancien : γῆ (gễ,
«terre ») et λογία (logía, « étude »). La géologie est
la science traitant de l’origine de la Terre, de son histoire, de sa
forme, des matériaux qui la composent et des processus qui
influent ou qui ont influé sur elle.
La géologie s’intéresse aux roches et aux matériaux dérivés qui
composent les couches externes du globe terrestre.
3
La géologie s’intéresse aux roches et aux matériaux dérivés qui
composent les couches externes du globe terrestre. Afin de
comprendre la genèse de ces matériaux, les géologues recourent
aux connaissances d’autres domaines scientifiques, comme la
physique, la chimie et la biologie. Ainsi, des secteurs
aujourd’hui très importants de la géologie, comme la géochimie,
la géophysique, la géochronologie (emploi des méthodes de
datation) ou encore la paléontologie, peuvent-ils maintenant être
considérés comme des disciplines à part entière, qui donnent aux
géologues la possibilité de mieux appréhender le fonctionnement
de la planète Terre à travers le temps. Si chacune des sciences de
la Terre suit sa propre démarche, toutes sont étroitement liées à
la géologie. Ainsi, l’étude des eaux de la Terre, dans leur relation
avec les processus géologiques (hydrogéologie), fait appel aux
connaissances de l’hydrologie et de l’océanographie ; de la
même façon que la mesure et l’établissement des cartes de la
surface de la Terre utilisent les acquis de la cartographie et de la
géodésie. L’étude des corps célestes, et notamment de la Lune,
de Mars et de Vénus, fournit également des indices sur les
origines de la Terre. Limitées à l’origine aux observations
télescopiques à partir de la Terre, ces investigations ont connu
un essor formidable avec le développement de la recherche
spatiale à partir des années 1960. La géologie ne se cantonne pas
à l’étude des formes du relief terrestre (géomorphologie) et
autres caractéristiques de la surface de la Terre ; elle considère
également la structure interne de la planète. Les connaissances
qu’elle en dégage sont bien sûr d’un intérêt scientifique
primordial ; mais ce savoir sert aussi directement l’homme.
Ainsi, la géologie appliquée a-t-elle pour fonctions essentielles
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la prospection de minéraux utiles, la localisation des structures
géologiques susceptibles de servir de soubassement aux
bâtiments et ouvrages divers et la prévision des risques naturels
associés aux forces géodynamiques.

2. LES PRINCIPALES BRANCHES DE


LA GEOLOGIE

La géologie est une science qui consiste à étudier les parties


de la terre accessible à l’observation et à élaborer des
hypothèses qui permettent de reconstitué leur histoire et
expliquer leur agencement. C’est avant tout une science de
terrain comme en témoigne la classique image du géologue
armé d’un marteau pour prélever des échantillons d’une
loupe pour en faire un premier examen de crayon d’un carnet
d’une carte pour noter ce qu’il voit. Pour tirer parti de ses
prélèvement et de ses observations, la géologie doit
s’appuyé sur plusieurs discipline complémentaire :

 La pétrographie (étude des roches s’appuyant sur la


minéralogie et la cristallographie)

La pétrographie traite de l’origine, de la disposition, de la


structure et de l’histoire des roches, notamment des roches

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magmatiques et des roches métamorphiques (la
pétrographie des sédiments et des roches sédimentaires
porte le nom de sédimentologie). Les pétrographes
étudient les modifications qui se produisent dans les
masses rocheuses lorsque les magmas se solidifient,
lorsque les roches sont soumises à fusion totale ou
partielle ou lorsque les sédiments sont soumis à des
transformations chimiques ou physiques. Les principaux
phénomènes étudiés sont la cristallisation des minéraux, la
solidification de la matrice vitreuse des roches
magmatiques effusives (processus magmatiques), la
recristallisation des minéraux à des températures élevées
sans phase de fusion (processus métamorphiques),
l’échange d’ions entre les minéraux des roches solides et
les fluides interstitiels en mouvement (processus méta
somatiques et dia génétiques), ainsi que les processus
sédimentaires comprenant l’érosion, le transport et le
dépôt.

 La volcanologie (étude des volcans)


 La sédimentologie (étude de la façon dont se dépose
les sédiments)
La sédimentologie est l’étude des phénomènes sédimentaires et
de leurs origines. Elle traite des dépôts terrestres et marins,
anciens ou récents et de leurs faunes, flores, minéraux, textures
et évolution dans le temps et dans l’espace. Les sédimentologies
étudient les caractéristiques des pierres dures et tendres dans
leurs séquences naturelles, dans le but de restituer les
6
environnements primitifs de la Terre dans leurs cadres
tectoniques et stratigraphiques. L’étude des roches sédimentaires
intègre les données et les méthodes empruntées aux autres
branches de la géologie, comme la stratigraphie, la géologie
marine, la géochimie, la minéralogie et la géologie
environnementale.

 La géochimie (étude du comportement chimique


des éléments)
La géochimie étudie la chimie de la Terre considérée comme un
tout. On la subdivise en géochimie sédimentaire, géochimie
organique, géochimie environnementale (comportement
chimique des éléments dans les eaux, l’atmosphère, etc.).
L’origine et l’évolution des éléments ainsi que les principaux
groupes de roches et de minéraux sont les préoccupations
majeures du géochimiste. Ce dernier étudie notamment la
répartition et les quantités d’éléments chimiques dans les
minéraux, les roches, les sols, les formes de vie, l’eau et
l’atmosphère. La connaissance du mode de circulation des
éléments dans la nature — par exemple, les cycles géochimiques
du carbone, de l’azote, du phosphore et du soufre — a de
nombreuses implications pratiques, de même que l’étude de la
répartition, de l’abondance et de la stabilité de leurs isotopes.
Quant à la prospection géochimique, elle consiste dans
l’application pratique des principes géochimiques théoriques à la
prospection minière.

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 La stratigraphie (étude de la succession des
sédiments)
Géologie structurale
Limitée, à l’origine, à l’analyse des déformations des couches
sédimentaires, la géologie structurale prend en compte
aujourd’hui les déformations des ensembles régionaux. L’étude
des formes structurales conduit à des comparaisons entre les
éléments observés et à la classification des formes apparentées.
On distingue la géologie structurale comparative, qui envisage
les grands ensembles, et les approches théoriques et
expérimentales, qui portent leurs efforts sur l’analyse
microscopique des minéraux dans les roches déformées. La
prospection minière recourt à la géologie structurale, et
notamment la recherche pétrolière qui a pour objet la détection
des « pièges » structuraux susceptibles de retenir les huiles
minérales.

 La tectonique (étude des déformations de la partie


superficielle de la terre)
 La paléontologie (étude des fossiles)

 La géomorphologie (étude des reliefs)


La géomorphologie décrit les formes du relief à la surface du
globe et rend compte de leur modelé par l’action des glaciers, les
processus fluviatiles, les processus de transport et
d’accumulation éoliens, l’érosion et l’altération. Les autres
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champs de la géomorphologie traitent des influences tectoniques
sur les reliefs (morpho tectonique), de l’influence des climats sur
les processus morphogénétiques (géomorphologie climatique),
de la mesure et de l’analyse statistique des données
morphologiques (géomorphologie quantitative). Elle est parfois
rattachée à la géographie.

La géologie appliquée


La géologie appliquée qui utilise ces différentes disciplines dans
des domaines d’intérêt tels que les mines, le pétrole, les travaux
publics, l’eau, etc.
 Géotechnique
Les ingénieurs-géologues appliquent les connaissances de
la géologie à l’étude des matériaux naturels — sol, roche,
eau de ruissellement et eau souterraine — qui se trouvent
impliqués dans la conception, la construction et la
réalisation des ouvrages d’art du génie civil (barrages,
ponts, autoroutes, pipelines, projets immobiliers, gestion
des déchets). Un domaine d’application récent de la
géologie est constitué par la collecte et l’analyse des
données géologiques dans le but de résoudre les
problèmes résultant de l’utilisation par l’homme de son
environnement naturel. Parmi les principaux problèmes de
ce type, on peut citer : les dangers liés à la construction
d’habitations et d’autres structures dans des zones sujettes
à des risques naturels tels que les séismes, les glissements
de terrain, l’érosion côtière et les inondations. Ce domaine

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de la géologie est particulièrement vaste, car il intègre
aussi bien la géochimie et l’hydrologie, que les sciences
biologiques et sociales et le génie civil.

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Une carte géologique est une représentation plane des
terrains géologiques affleurant. Ces terrains sont
représentés par une couleur selon leur âge pour les roches
sédimentaires et selon leur nature pour les roches
cristallines.
Sur une carte géologique, il est fait abstraction des sols, (il
existe des cartes pédologiques à cet effet), cependant
certaines formations superficielles peuvent avoir un intérêt
géologique, elles sont alors représentées (alluvions d'un
cours d'eau...).
Ces cartes indiquent aussi :
L’inclinaison des couches sédimentaires ou pendage qui
est indiqué par un signe conventionnel.
Les failles ou les chevauchements qui sont indiqués par un
trait plus épais.
L'emplacement des carrières.

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1. LECTURE D’UNE CARTE
GEOLOGIQUE
La carte géologique est une représentation sur un fond
topographique des terrains qui affleurent à la surface du
sol ou qui ne sont cachés que par une faible épaisseur de
formations superficielles récentes (sols...), dont on ne tient
pas compte.

La carte géologique comprend deux documents :


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la carte géologique proprement dite auquel est superposé
l'urbanisation et les courbes de niveau pour avoir la topographie,
assortie d'une légende géologique, qui donne la signification des
différentes couleurs et signes employés, et d'une légende
technique (matériaux exploités, carrières, sources, etc.) ;
La notice explicative qui contient un aperçu géographique et
géologique, la description détaillée des différents terrains
(échelle stratigraphique), un résumé de l'histoire tectonique
régionale, des indications sur les ressources du sous-sol
(hydrogéologie, mines, carrières), et une documentation
générale.
De ce fait, une carte doit être efficace dans la
communication de l'information spatiale. Les éléments courants
d'une carte sont le titre, Les points de côtés, la légende,
l'échelle…
ECHELLE : Rapport entre une longueur réelle et sa
représentation sue un plan ou une carte.
LEGENDE : la légende est un encart expliquant la
signification des lettres, signes et couleurs employés sur
la carte.
COURBE DE NIVEAU : Une courbe de niveau est
une ligne imaginaire qui joint tous les points situés à la
même altitude. C'est aussi la ligne d'interaction d'un plan
horizontal avec le relief du terrain. La distance
verticale séparant deux courbes de niveau
s'appelle l'équidistance. Le profil topographique
est une représentation graphique sur un plan,
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d'une partie du relief avec ses formes. Il met en
évidence les éléments de relief les plus
caractéristiques

Exemple de méthode pour représenter le relief sur une


carte :
 Pomme de terre
 Couteaux tranchants
 Feuille de papier blanc
 Règle
 Aiguille
 Crayon noir

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Ce que tu dois faire
 Enlève un coté de la pomme de terre et place cette
dernière sur une feuille de manière à ce qu'elle ait
l'aspect d'une colline
 Place les aiguilles au centre de la pomme de terre
 Couper une encoche longitudinalement sur la pomme de
terre
 Gradue la pomme de terre par unité 1cm
 Coupe transversalement la pomme de terre au niveau des
graduations en tranche ou rondelles parallèles épaisses d'un
centimètre
 Trace le contour des tranches de pomme de terre en
commencent par la tranche inférieure puis les tranches
successives sur une feuille de papier
 Reconstruire la pomme de terre à l'aide des aiguilles.
Notion d’équidistance.

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2. LA CONFECTION D’UNE COUPE
GEOLOGIQUE
 Réalisation d’un profil topographique :
Réaliser un profil, c'est transposer les valeurs d'altitude sur un
croquis représentant une tranche de terrain.
Pour construire une coupe topographique :
 Tracer une ligne dite trait de coupe.
 Sur une feuille millimétrée, après avoir tracé deux axes
comme sur le schéma ci-dessous, indiquer les altitudes en
commençant par le point le plus bas. Conserver l'échelle
horizontale de la carte

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 Placer la bordure de la feuille millimétrée le long du trait de
coupe, noter les points de départ et d'arrivée (A-B) ainsi que
toutes les courbes de niveau et les points cotés qui coupent
ce trait.
 Projeter ces altitudes sur votre croquis en respectant
l'échelle verticale.
 Raccorder à la main les points entre eux afin d'obtenir le
profil topographique
 Lorsque que le profil est terminé, il faut l'orienter (indiquer
le sens du tracé à l'aide des points cardinaux (NE - SW),
mettre un titre, et placer quelques repères géographiques.
Sachant que sur la carte l'équidistance est de 10 m, poursuivre
le profil topographique.

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Une coupe géologique est ce qu'on verrait si on faisait une
tranchée verticale de 2-3 km de profondeur, et qu'on regarde une
paroi de cette tranchée.
Dans tous les cas (recommandation pour les profils topo):
 La coupe doit être orientée
 Les échelles verticales et horizontales doivent être
identiques.
 Il est préférable de repérer géographiquement certains
points particuliers (sommets, villages,...)
 Utiliser les figurés conventionnels.
 Réalisation d'une coupe géologique :
La coupe géologique est une représentation en 2 dimensions de
la disposition des structures géologiques en profondeur telles que
les limites stratigraphiques, les failles...
Pour réaliser une coupe géologique
 Réaliser comme ci-dessus un profil topographique.
 Poser la bordure de la feuille millimétrée le long du tracé,
repérer les limites des formations géologiques, les failles,
etc...;
 Reporter les informations relevées sur le profil
topographique.
 Dessiner les couches géologiques en profondeur en utilisant
les données de direction et de pendage, dessiner surtout en
faisant une lecture attentive de la carte. Respecter

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l'épaisseur des couches, elle est généralement indiquée dans
la légende de la carte.
 Utiliser des figurés pour représenter les différentes couches.
 Ajouter une légende.

Réaliser la coupe géologique à partir des documents suivants :

 La coupe géologique à «main levée»


C’est une caricature de la réalité, une simplification éliminant
tout ce qui ne nous intéresse pas et renforçant ce qui nous semble
important.
 Il faut éviter les ambiguïtés possibles. (Faille normale ou
inverse, discordance ou pas ...)
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 Il faut respecter les conventions usuelles.
 Il faut comprendre la géologie de la région (pour ce faire,
on regarde toute la carte et pas seulement 5 mm au-dessus
du trait de coupe ; en particulier, on ne masque pas la
moitié des informations en posant une bande de papier sur
le trait de coupe),
 Il faut comprendre ce qu'on fait, et il faut faire des choix.
Pour choisir, il faut avoir compris la géologie de la région.

Remarque
Une coupe « à main levée » ne veut pas forcément dire une
coupe créée à la main.

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Coupe « à main levée » numérique des monts du Cantal

 La coupe normale précise


C'est un exercice de géologie, et pas de dessin, ni un simple
report de limites de couches.
C'est une représentation la plus exacte possible de la réalité,
comme la photographie d'une tranchée virtuelle.
Comme pour la coupe à mainlevée, on comprend la géologie de
la région.
Pour ce faire, on regarde toute la carte et pas seulement 5 mm
au-dessus du trait de coupe ; en particulier, on ne masque pas la
moitié des informations en posant une bande de papier sur le
trait de coupe.
Méthode
Tout d'abord on fait une rapide coupe à main levée,

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On reporte précisément les altitudes, les affleurements.
On détermine l'épaisseur des couches, la valeur des pendages...
On respecte particulièrement les conventions séculaires de la
géologie (coupe en N&B...) et les règles de base (épaisseur
constante des couches).

Exemple de construction d'une coupe à partir du pointage


cartographique
Fondamental
• Une coupe doit être orientée
• Echelles verticales et horizontales identiques
• Repérer géographiquement (Toponymie)
• Figurés conventionnels.

22
 Erreur à éviter

Attention à garder une échelle horizontale et verticale identique.


Les premiers éléments marquant sont une géométrie rappelant les
structures plissées. La coupe géologique devra donc en tenir compte.

23
 Exemple de coupe géologique
Ces quelques exemples ont pour but de mettre en lumière certains
aspects des coupes géologiques auxquels il faut prêter attention. Il s'agit
principalement des structures les plus caractéristiques.
L'importance des formations étudiées

L’importance du type de formation étudié

Dans cet exemple, le traçage des couches des formations sédimentaires


aura généralement une structure monoclinale alors que les formations
cristallines montreront des contours beaucoup plus compliqués ou en
relation avec leur genèse (coulée de lave = formation superficielle donc
en discordance sur les autres formations).
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Complément
A l'heure actuelle, les coupes géologiques sont le plus
souvent créées par outil informatique et sont en couleur.
Ces couleurs utilisent la norme colorimétrique imposée
par la Commission Internationale de Stratigraphie.
Pour des soucis de lisibilité, les échelles horizontales et
verticales sont différentes quand il s'agit de coupes
géologiques représentant de grandes distances.

Coupe géologique du Bassin parisien

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 AUTO EVALUATION :
La trace d'une limite de couche sur une carte géologique n'est pas perturbée par la
topographie quand :
la couche géologique est horizontale
la couche géologique a une puissance très
faible
la couche géologique est verticale

La limite inférieure d'une couche géologique est :


le toit de la couche

le mur de la couche

Une lacune stratigraphique est :


Haut du formulaire
une zone de sédimentation calme

un manque dans l'enregistrement sédimentaire

une erreur de report des informations obtenues sur le terrain

Dans le cas d'une structure monoclinale non renversée, la couche la plus vieille est :
la plus élevée

la moins élevée

26
Correction
la couche géologique est horizontale

la couche géologique a une puissance très faible

la couche géologique est verticale

le toit de la couche
le mur de la couche

une zone de sédimentation calme


un manque dans l'enregistrement sédimentaire
une erreur de report des informations obtenues sur le terrain

la plus élevée

la moins élevée

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La structure géologie du Sénégal est formée au fil des
différentes ères géologiques : le précambrien, l’ère
primaire, l’ère secondaire, l’ère tertiaire et l’ère
quaternaire.
Au Sénégal on note une opposition de la disposition des
couches géologiques entre le Sud-Est et le reste du
territoire.
1. LES ENSEMBLES GEOLOGIQUES DU
SENEGALES
Le substratum du territoire sénégalais est constitué de deux
grands ensembles géologiques : le Bassin sédimentaire qui
occupe plus du quart du territoire et le Socle précambrien
représentant la partie sud est du pays.
 Le socle précambrien et son recouvrement

La géologie est la science qui traite de l'histoire de la Terre et


des matériaux qui composent ses couches externes. Les
géologues ont subdivisés le temps en plusieurs longues périodes
appelées ères. Les ères sont subdivisées en périodes et en
époques. Le socle est l'ensemble des terrains anciens recouvert
ou non par des sédiments récents. Au Sénégal le socle date du
Précambrien. On le retrouve uniquement dans le sud-est du
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Sénégal. Il est constitué de roches légèrement métamorphisées
(les schistes). A l'ère primaire, ces formations ont été recouvertes
partiellement par des dépôts de sédiments (argile, calcaire, grès,
etc.).
Le bassin sédimentaire du Secondaire et du Tertiaire
Ce bassin très étendu couvre plus des 4/54/5 du territoire
sénégalais. Les couches qui se sont succédé pendant très
longtemps sont épaisses de 5000m5000m autour de Saint-Louis
et en Basse Casamance, et de 6000m6000m à hauteur de Dakar.
La fin de l'ère Tertiaire est marquée au Sénégal par des
phénomènes volcaniques dans la presqu'île du Cap-Vert. La
description et la connaissance du bassin ont été rendues
possibles surtout grâce aux données de forages hydrauliques et
pétroliers. Les formations secondaires sont constituées de
calcaires exploités à Bandia et à Pout par les cimenteries, les
sables, grès et argiles du Maestrichtien. Le Paléocène et le
Maestrichtien sont également connus comme de grands aquifères
qui contribuent de manière importante à l'alimentation en eau
des villes et villages situés dans le bassin. Les formations
tertiaires recèlent d'importantes ressources en phosphates,
calcaires industriels, attapulgites, et argiles céramiques,
combustibles solides etc.

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 Le Quaternaire
Les dépôts quaternaires sont variés et hétérogènes. Cela est dû
aux changements climatiques, à la variation du niveau de l'océan
et au volcanisme qui ont marqué la dernière ère géologique. On
note des dépôts marins aux embouchures des fleuves Sénégal,
Gambie, Casamance, et des dépôts fluviaux. A la fin du tertiaire
et au début du quaternaire, un volcanisme actif s'est produit à
l'extrémité de la presqu'île du Cap-Vert : Mamelles, Cap Manuel,
île de Gorée. La répartition de ces différentes couches
géologiques explique la monotonie du relief du Sénégal, un pays
relativement plat.

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 les potentialités et les risques géologiques
Du Sénégal
Le Sénégal dispose d’un potentiel géologique important avec
une grande diversité de substances minérales comprenant des
métaux précieux (or et platinoïdes), des métaux de base (fer,
cuivre, chrome, nickel), des minéraux industriels (phosphates,
calcaires industriels, barytine etc.), des minéraux lourds (zircon
et titane), des pierres ornementales et matériaux de construction,
etc. Mais l’exploitation minière était limitée aux phosphates, aux
calcaires industriels et à l’attapulgite. L’exploitation des
phosphates en particulier constitue un des piliers de l’économie
depuis l’indépendance du pays en 1960.
Cependant, grâce aux importants efforts de promotion des
investissements déployés par le gouvernement du Sénégal, la
diversification de l’activité minière se développe à travers le
développement de la filière phosphates-fertilisants, la relance du
projet intégré sur le fer de la Falémé, l’accélération de
l’exploitation du secteur aurifère dans la région de Kédougou,
l’encadrement et la promotion des mines artisanales,
l’accélération de l’exploitation des gisements de zircon et enfin,
le développement d’un hub minier régional.

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Mais ces derniers renferment des risques.
Les risques géologiques majeurs sont de deux types :
les risques naturels directement liés à l'activité de notre planète
et les risques liés aux activités humaines.
Ce pays d’Afrique occidentale est particulièrement vulnérable à
une multitude de catastrophes naturelles et d’origine humaine,
notamment les inondations, les sécheresses, la dégradation des
terres, l’élévation du niveau de la mer (qui devrait avoir
augmenté d’un mètre d’ici la fin du siècle, selon des
prévisions) glissements de terrain, volcanisme, séisme les
infestations de sauterelles. Les inondations sont une source
considérable de préoccupation et, avec un littoral
particulièrement étendu, il s’agit du plus important risque de
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catastrophe naturelle auquel le Sénégal est confronté. Les zones
urbaines dans la capitale de Dakar et ses environs, ainsi que dans
les autres grandes villes, sont les plus à risque. Une évaluation
des besoins post-catastrophe réalisée en 2009 suite à des
inondations a indiqué que celles-ci avaient causé plus de
100 millions de dollars en dommages et pertes, principalement à
Dakar et dans ses environs.

La géologie est une science d'une importance majeure tant sur


les plans scientifiques, qu'économiques ou technologiques.
Intérêt scientifique : elle permet de connaître l'histoire de la
Terre depuis sa formation et tente de prévoir son avenir.
Intérêt économiques :
Elle permet de connaitre les richesses qui sont à l’intérieur d’un
pays pour ensuite l’exploiter pour développement de ce pays.
Grace à ses études géologiques des ressources naturelles sont
révélés comme le pétrole, or, zircon...

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PALÉONTOLOGIE: Science des êtres vivants ayant existé sur la terre
aux temps géologiques fondée sur l'étude
OCÉANOGRAPHIE : Ensemble des études et recherches effectuées sur
la partie du globe terrestre recouverte par les eaux
GÉODÉSIE : Science qui étudie la forme et les dimensions de la terre
COUCHE SÉDIMENTAIRE: L’accumulation de sédiments qui se
déposent le plus souvent en couche ou en lit
superposés appelés Strate
TOPOGRAPHIE : Techniques du levé des cartes et des plans de terrain
GEODYNAMIQUE : Étude des modifications de l'écorce terrestre.

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Monsieur Toure, Monsieur Sow, Madame
Sagna, professeurs d’histoire et de géographie
au lycée Cheikh Mouhamed Fadillou Mbacké.
Monsieur Diouf professeurs SVT à Mariama Ba.
Notre Professeurs Monsieur Diané
EL Hadji Malick IST, Zeyna Faye.
Ainsi à nos camarades de classes qui
n’arrêtaient pas de nous demander si on a
pu terminer ou pas pour nous apporter leur
soutien.

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Depuis qu’on a reçu notre thème
(introduction à la géologie) on n’arrête pas
de dire qu’on va inviter son excellence le
président Macky Sall le jour de notre exposé
vu que c’est un grand géologue. Mais
comme cela n’est facile on a décidé de lui
dédier ce modeste travail.

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