EXERCICE 

: Sélection naturelle

L’archipel des Galapagos est un ensemble d’îles volcaniques qui abrite une biodiversité exceptionnelle.
Les observations de Charles Darwin en 1835 ont permis de conforter sa théorie de la sélection naturelle.

L’évolution des pinsons est suivie depuis une

quarantaine d’année. Les chercheurs se sont intéressés
à l’espèce Geospiza fortis. Ils ont remarqué, chez cette
espèce, une variabilité de la dimension du bec et en
2002, ils ont identifié un gène (Bmp4) dont il existe
différents allèles et qui détermine la forme et les
dimensions du bec.

Question 1 : Comment expliquer l’existence d’une diversité de la dimension du bec chez cet oiseau ?

Cette dimension s’est identifiée d’année en année grâce à la découverte d’un gène sur le bec des
oiseaux. Ce bec se nomme Bmp4, et grâce à des allèles présentes sur ce dernier, elles vont
déterminer la forme et les différentes dimensions d’un bec. De plus, il y a question de hasard et de
sélection naturelle puisque les oiseaux vivent en communauté et se développent entre eux. Les
oiseaux se nourrissent également de différentes graines, ce qui peut donner déjà une idée sur la
taille du bec.

Les chercheurs ont mesuré annuellement la fréquence de ces deux types de pinsons et ont tenté de
corréler leurs mesures à des variations de conditions environnementales (document 2 ci-dessous). Do

Question 2 : Analyser les documents afin de proposer une explication sur l’influence de la sécheresse de
1976-1977 sur la biodiverité des Geospiza fortis ?
On remarque sur le document 3, qu’avant 1975 les pinsons à petit bec étaient dominants dans la
population. Après la sécheresse de 1975-1977 ce sont les pinsons à gros bec qui dominent.

70% de petit bec contre 30% de gros bec

Le document 2 montre l’évolution de la taille et de la dureté des graines au cours du temps. Avant
et après la sécheresse les graines sont plutôt petites et tendres. Pendant la sécheresse, elles sont
grosses, dures et moins nombreuses

La modification de la taille et de la dureté des graines entraine une variabilité de la taille des becs
des pinsons. Les pinsons à petit bec ne peuvent pas se nourrir des grosses graines. Donc la
population des pinsons à gros bec peut mieux se nourrir et donc se reproduire. Inversement
lorsque les graines sont petites. (ici une adaptation par rapport à la nourriture)

Question 3 : Quelle a été l’influence de la sécheresse de 2003-2006 sur la biodiverité des Geospiza fortis
? Proposer une explication.

La sécheresse de 2004 – 2005 a eu un impact inverse sur la taille des becs des pinsons que celle de
1975. En effet, on observe que les pinsons à gros becs dominent avant 2004 mais des pinsons se
nourrissant exclusivement de grosses graines apparaissent depuis 1983. Après la sécheresse de
2005, les pinsons à gros becs sont devenus minoritaires par rapport à ceux à petits becs.

On peut penser qu’avant la sécheresse, il y a eu compétition entre les pinsons à gros becs et ceux
se nourrissant exclusivement de grosses graines. La population des pinsons à gros becs a donc
décliné. Les pinsons à petits becs ont profité des petites graines non consommées par les pinsons
mangeurs de grosses graines et sont devenus dominant par rapport aux pinsons à gros becs.

On peut émettre l’hypothèse que la sécheresse n’a pas eu d’influence sur la répartition des deux
types de pinsons mais qu’il s’agit plutôt de la présence d’une nouvelle espèce.

CONCLURE et donner d’autres exemples de ce phénomène.

L’environnement a une influence sur la biodiversité. Les conditions environnementales et l’accès à

la nourriture peut modifier la répartition des individus dans une population. Par ailleurs, la présence
ou l’absence de d’autres espèces va aussi avoir une influence en créant une compétition ou en
libérant de l’espace et de la nourriture.

Les individus les plus adaptés au milieu vont mieux se reproduire alors que les autres vont moins
se reproduire ou mourir.

Exemple : girafe dans la savane. Modification de la végétation.