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Type bac spé svt géologie

Exercice 1 :

Les zones de subduction sont des domaines de convergence de la


lithosphère. Elles abritent des activités magmatiques et volcaniques très
fortes. Mais à quoi sont-elles dues ? Pour répondre à cette question,
nous allons tout d’abord aborder les caractéristiques de ces zones de
subduction, puis nous allons ensuite étudier les facteurs de ses activités
magmatiques.
Dans un premier temps, nous allons aborder les caractéristiques
des zones de subduction.
La lithosphère est découpée en douze plaques.
Celle-ci se Activité magmatique rencontrent
fréquemment en créant la plupart du
temps des séismes. Nous pouvons donc remarquer suite à
ces séismes deux limites de
plaques : des zones de
divergence (lorsque deux
plaques s’éloignent) et des
zones de convergence
(lorsque deux plaques se
rapprochent). Cette convergence entraîne
soit une subduction ( disparition de lithosphère
océanique dans le manteau asthénosphérique par
plongement dans la
Schéma de la morphologie d’une zone de subduction lithosphère océanique
ou continentale) ou une collision (deux plaques qui se rentrent dedans
l’une dans l’autre). Les zones de subduction ont une morphologie assez
reconnaissable. En effet, leur création entraîne plusieurs évènements,
comme la formation de fosses océaniques, de chaînes de montagnes,
de séismes, la déformation de la lithosphère avec des plis et failles, ou
encore la mise en place d’une activité magmatique intense. Une grande
partie de ces zones de subduction bordent l’océan Pacifique, au niveau
de la « Ceinture de feu » , abritant plus de 400 volcans de zone de
subduction appelés « Les Andes ».
Dans un deuxième temps, nous allons étudier les facteurs de
l’activité magmatique au niveau des zones de subduction.
L’activité volcanique et
magmatique au niveau des zones
de subduction est à l’origine de
plusieurs éléments importants. La
fabrication du magma demande de
nombreux composants et étapes.
Tout d’abord, certaines roches
doivent être présentes dans le
manteau lithosphérique, comme les
schistes verts et bleus, qui sont
issus d’une transformation
métamorphique. Ensuite, la croûte
océanique doit se déshydrater
(grâce à la température et la
pression) et le manteau doit au Schéma en coupe d’une zone de subduction
contraire s’hydrater, par infiltration
d’eau suite à la subduction. Cela
permet aux péridotites de fusionner
après hydratation (par
métamorphisme) au-dessus du
plan de Bénioff, formant du magma,
qui remonte ensuite à la surface. Le magma forme ensuite de nouvelles
roches en étant au contact de l’air comme l’andésite ou la rhyolite qui
sont des roches volcaniques, ou encore le granite et la diorite, qui sont
des roches plutoniques, obtenues grâce à la cristallisation du magma.

Nous pouvons donc conclure suite à notre étude que le


magmatisme des zones de subduction est dû à plusieurs facteurs,
comme la convergence de deux plaques, créant tout un mécanisme
complexe pour fabriquer du magma.
Exercice 2 :
Le golfe d’Aden, situé entre l’Afrique et l’Arabie, est un domaine
maritime large d’environ 50 à 100 km. Les géologues ont élaboré un
modèle qui montre qu’il s’agit d’un océan en formation. Nous verrons
dans un développement construit comment expliquer la formation d’un
océan dans Le golfe d’Aden.
Dans un premier temps, revenons sur la définition d’une formation
d’une dorsale. La formation de la dorsale océanique est étroitement liée
aux mouvements des plaques tectoniques. Elle s'est formée et a évolué
à la suite de l'étalement de la lithosphère terrestre - la croûte et le
manteau supérieur de la terre, son enveloppe solide - aux frontières
divergentes entre les plaques tectoniques
Ensuite, précisons quelques points géographiques sur le golfe
d’Aden. Le golfe d’Aden est situé entre les deux plaques tectoniques
Africaine et Arabique. Nous pouvons voir sur le document 1b que ces
deux plaques sont en mouvement. En effet, des études ont été réalisées
montrant des anomalies magnétiques entre ces deux plaques,
expliquant que de nouvelles roches sont en formation au niveau de la
dorsale, prouvant le mouvement de divergence entre ces plaques. La
dorsale continue de s’agrandir, car les roches sont de plus en plus
récentes en son centre.
De plus, grâce au document 4, nous pouvons voir qu’une activité
est toujours présente dans la dorsale. En effet, la tomographie sismique
du golfe d’Aden montre des températures élevées au centre de la
dorsale, prouvant que les roches la composant sont encore en fusion.
Nous pouvons voir que cette zone chaude se situe au maximum à une
profondeur de 200km, correspondant à la couche lithosphérique. Cela
élimine donc la possibilité de formation d’un volcan (puisque les roches
en fusion ne proviennent pas des couches inférieures) et prouve qu’il
s’agit de la formation d’une dorsale.
Les documents 2 et 3 nous informent de la composition des roches
de la dorsale océanique : on retrouve des pyroxènes et des plagioclases
contenant les minéraux basaltes, gabbro, andésite et granodiorite. Le
basalte et l’andésite sont des minéraux microlitiques, non cristallisés, ce
qui prouve que le magma s’est refroidi rapidement en rentrant en contact
avec l’eau. Cela montre également que le golfe d’Aden est une zone de
subduction.
Nous pouvons donc conclure qu’une dorsale rapide s’est formée
au cœur du golfe d’Aden, formant dans quelques millions d’années un
océan.

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