L'alizé est un vent régulier des régions intertropicales (entre 23°27 nord et 23°27 sud), soufflant

d'est en ouest de façon régulière des hautes pressions subtropicales (crête subtropicale) vers les
basses pressions équatoriales (zone de convergence intertropicale). Dans l'hémisphère nord, il
souffle du nord-est vers le sud-ouest, dans l'hémisphère sud du sud-est vers le nord-ouest 1. Les alizés
s'étendent depuis le niveau de la mer (0 m) jusqu'à 1 500 ou 2 000 mètres d'altitude.

La racine latine alis qualifie en français du XIIIe siècle le « caractère lisse, poli et délicat de ces vents
mesurés qui soufflent avec régularité, ni trop ni trop peu, plus ou moins languides ou vigoureux
selon les saisons »2. Alizé s'emploie le plus souvent dans le syntagme vents alizés et se rencontre
donc rarement au singulier1.

En configuration normale d'été australe dans l'océan Indien, l'alizé boréal en provenance de
l'hémisphère Nord est dévié en flux de mousson de Nord-Ouest après avoir traversé l'équateur.
Celui-ci converge ensuite avec le flux d'alizé de Sud-Est, comme le montre l'illustration ci-dessous.
Cette situation sera favorable à la formation d'un tourbillon de basse couche, nécessaire au
lancement d'une cyclogenèse.

Or, sur la partie orientale du bassin, c'est à dire à l'Est du méridien 65E, la configuration actuelle est
toute autre. La mise en place d'une anomalie de vent d'Est au niveau de l'équateur, fait que l'alizé
des 2 hémisphères se fait sous forme d'une confluence de Nord-Est et Sud-Est et non par une
convergence de Nord-Ouest et Sud-Est.

L'origine des alizés réside dans la façon dont les rayons du soleil chauffent différentes parties de la
terre de différentes manières. Le processus de formation des alizés est résumé ci-dessous :

Parce que les rayons du soleil ont un impact plus important lors d'un impact complet, c'est-à-dire
verticalement, l'équateur de la Terre reçoit plus de chaleur qu'est la cause du réchauffement
climatique. Quant aux alizés, lorsque la chaleur du soleil tombe sur les terres et les eaux de la région
équatoriale, la chaleur finira par retourner en grande quantité à l'air de surface, provoquant ainsi
une surchauffe. Cet air se dilate et perd de sa densité lorsqu'il est chauffé, devient plus léger et
s'élève.

Au fur et à mesure que l'air chaud monte, l'air froid des tropiques comblera le vide.

En revanche, l'air chaud qui s'élève près de l'équateur se déplace vers une latitude de 30º, quel que
soit l'hémisphère dans lequel il se trouve.

Au moment où il atteint ce point, la majeure partie de l'air s'est suffisamment refroidie pour
retomber au niveau de la surface, formant une boucle fermée appelée batterie Hadley.

Toutefois, tout l'air ne se refroidira pas à nouveau. Une pièce se réchauffe et s'écoule vers la
batterie Ferrer située entre 30º et 60º de latitude, et continue d'avancer vers les pôles.

L'effet Coriolis est la cause que ces vents ne soufflent pas verticalement mais obliquement, et la
raison pour laquelle votre perception dans les deux hémisphères est partiellement inversée.

Aussi, le point de rencontre des alizés des deux hémisphères, ou la petite zone entre eux, est appelé
ITCZ, la zone de convergence tropicale. Cette zone est très importante pour les plaisanciers car elle a
une basse pression et de nombreux courants ascendants. Les fortes pluies intermittentes sont très
fréquentes et leur localisation exacte change constamment avec l'évolution de la masse d'air.

https://www.actes-sud.fr/node/41728
https://global-climat.com/2018/07/07/comment-la-variabilite-du-pacifique-a-ete-sous-estimee-par-
les-modeles/comment-page-1/

https://www.cycloneoi.com/archives-blog/cyclone/l-equateur-meteorologique-d-alize-une-
situation-inhabituelle-et-anti-cyclogenese.html#:~:text=La%20mise%20en%20place%20d'une
%20anomalie%20de%20vent%20d,%2DOuest%20et%20Sud%2DEst.&text=C'est%20cette
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