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CLASSE DE 1ère C
1ère PARTIE :
LA GÉODYNAMIQUE EXTERNE
2ème PARTIE :
LA GÉODYNAMIQUE INTERNE
3ème PARTIE :
MÉTABOLISME ÉNERGÉTIQUE
1ère PARTIE :
LA GÉODYNAMIQUE EXTERNE
CHAPITRE 1 :
LES MOUVEMENTS ATMOSPHÉRIQUES ET LES MOUVEMENTS OCÉANIQUES
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
On appelle constance solaire ou flux solaire la puissance reçue par une unité
de surface (1 m²) orientée perpendiculairement au soleil.
En parvenant sur Terre, une partie de l’énergie est réfléchie par l’atmosphère et le sol.
On appelle Albédo, le rapport entre l’énergie réfléchie et l’énergie incidente.
L’albédo varie selon la nature de la surface réfléchissante. Il est en moyenne de 30 %.
Les 70 % restant sont absorbés par l’atmosphère et la surface de la Terre sous forme
de chaleur. La surface de la Terre émet un rayonnement infrarouge qui est en grande
partie absorbé par certains gaz atmosphériques (CO2, vapeur d’eau…) : c’est l’effet
de serre (mécanisme par lequel des gaz de la basse atmosphère captent les
infrarouges et entraînent un réchauffement de la planète.)
L’énergie solaire reçue par la Terre au niveau d’une surface donnée varie :
• d'une part selon la latitude : on note une diminution de l’ensoleillement moyen
de l’équateur vers les pôles ;
• d’autre part, l’énergie solaire reçue varie à une même latitude au cours d’une
année, c’est d’ailleurs ce que témoigne l’alternance des saisons.
La Terre rote sur elle-même autour d’un axe incliné de 23,5° par rapport à la
perpendiculaire au plan de révolution autour du soleil (plan de l’écliptique), c’est ce
qui explique la variation du flux solaire à une même latitude puisqu’au cours de
l’année, la Terre incline tantôt son pôle Nord tantôt son pôle Sud vers le soleil.
L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre a également pour conséquence de faire
varier les durées relatives du jour et de la nuit au cours d’une même année.
III. CARCTERISTIQUES DES MOUVEMENTS DES ENVELOPPES FLUIDES
• les mouvements verticaux engendrés par des différences de densité créées par la
température ;
Les mouvement affectant les masses d’eau superficielle sont régis par les vents
et obéissent aux mêmes lois que celles qui régissent les mouvements atmosphériques.
Les courants océaniques de surface sont lents, de l’ordre de 1 à quelques mètres par
secondes.
Le courant du Labrador est un exemple de courant océanique superficiel. C’est
un courant océanique froid et riche en nutriments passant au large du Nord-Est du
Canada. Le courant du Labrador trouve son origine dans l'océan Arctique et se dirige
vers le sud en traversant la baie de Baffin, le détroit de Davis et la mer du Labrador,
avant de pénétrer dans le Nord de l'océan Atlantique. Il est peu profond, se concentre
le long des côtes et charrie souvent des plaques de glace et des icebergs, ce qui
accentue le phénomène de dessalement. Le courant du Labrador rejoint le courant
chaud du Gulf Stream au sud de Terre-Neuve, où la rencontre des deux masses d'eau
provoque des tourbillons et des brouillards.
En un point donné, le rayonnement solaire reçu par la Terre est plus grand le
jour que la nuit, et est plus important les jours chauds que les jours froids. En raison
de la forme de la Terre, l’épaisseur de l’atmosphère à traversée est plus importante
aux pôles qu’à l’équateur. On appelle bilan énergétique ou bilan radiatif, la
différence entre l’énergie que la Terre absorbe et l’énergie qu’elle émet sous forme
d’infrarouge vers l’espace.
Dans chaque hémisphère, le bilan radiatif est positif entre 0° et 40° de latitude
environ, ce qui signifie que ces régions absorbent davantage d’énergie qu’elles n’en
perdent. Ce bilan est négatif de 40° à 90° de latitude, ce qui prouve que ces régions
perdent davantage d’énergie qu’elles n’en absorbent. Ce bilan étant différent selon
les latitudes et constant à une latitude donnée, on admet qu’il est entretenu par un
transfert de chaleur permanent de l’équateur vers les pôles, assuré par les
circulations océaniques et atmosphériques.
Une masse d’air en mouvement est soumise à une force dite force de Coriolis
qui a pour effet de dévier sa trajectoire horizontale à droite dans l’hémisphère Nord
et à gauche dans l’hémisphère Sud. Cette force est liée la rotation de la Terre et que
les masses atmosphériques et océaniques tournent moins vite à cause des
frottements.
Les mouvements atmosphériques et océaniques résultent donc, d’une part de
l’inégale répartition géographique de l’énergie solaire sur la Terre et d’autre part de
la rotation de la Terre.
CONCLUSION
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
• de l’alternance du gel et du dégel de l’eau infiltrée dans les fissures des roches ;
• de l’action des organismes vivants, tels que les racines d’arbres et les animaux
fouisseurs.
Les roches se dilatent ou se contractent suivant la température, occasionnant
l’émiettement, la desquamation et l’exfoliation des couches superficielles. Le gel et les
organismes agrandissent les fissures, exposant les couches plus profondes à
l’altération chimique.
NB : la précipitation des éléments dissous est la conséquence d’un changement des conditions
de solubilité.
III. SÉDIMENTATION
• les plaines abyssales sont des grands fonds de pente faible avec beaucoup
d’accidents tectoniques (failles et volcanisme).
• la cimentation : l’eau qui circule entre les particules élémentaires contient des
substances diverses en solution qui peuvent précipiter et contribuer à souder ces
particules initiales. Ce ciment est souvent calcaire ou siliceux ;
Si les roches ignées forment le gros du volume de la croûte terrestre, les roches
sédimentaires forment le gros de la surface de la croûte. Quatre processus conduisent
à la formation des roches sédimentaires: l'altération superficielle des matériaux qui
produit des particules, le transport de ces particules par les cours d'eau, le vent ou la
glace qui amène ces particules dans le milieu de dépôt, la sédimentation qui fait que
ces particules se déposent dans un milieu donné pour former un sédiment et,
finalement, la diagenèse qui transforme le sédiment en roche sédimentaire. Le
matériel sédimentaire peut provenir de trois sources : une source terrigène, lorsque
les particules proviennent de l'érosion du continent; une source allochimique,
lorsque les particules proviennent du bassin de sédimentation, principalement des
coquilles ou fragments de coquilles des organismes; une source orthochimique qui
correspond aux précipités chimiques dans le bassin de sédimentation ou à l'intérieur
du sédiment durant la diagenèse.
Les roches sédimentaires sont donc des roches formées par accumulation et
par consolidation des produits d’altération. En fonction de leur origine, on distingue
les roches sédimentaires d’origine détritique, chimique et biologique (organique ou
biochimique). Le tableau suivant présente les origines et les compositions chimiques
des roches sédimentaires.
V. STRATIGRAPHIE
2. Notion de stratigraphie
Pour reconstituer l’histoire d’une région, on utilise deux types de datation :
• la datation relative permet de replacer les éléments étudiés par rapport à
d’autres évènements connus ;
• la datation absolue fournit un âge réel plus ou moins précis. Elle est basée sur les
principes de stratigraphie et la répartition des fossiles. Il s’agit d’étudier la
succession des dépôts sédimentaires.
• le principe de recoupement qui stipule que toute structure qui recoupe une
autre est plus récente que cette dernière ;
La paléoécologie n’est pas une science expérimentale car le passé n’est pas
accessible à l’expérience. La reconstitution des paléo-environnements est une tâche
difficile en raison du peu de données exploitables. Parmi celles-ci, les fossiles surtout
les microfossiles qui sont des bons indicateurs des conditions du passé.
VI. RECONSTITUTION DES MILIEUX SÉDIMENTAIRES ANCIENS
1. Par la sédimentologie
L’étude des phénomènes actuels (érosion, transport et sédimentation) fournit
les « clés » permettant d’analyser les phénomènes anciens. D’après le principe de
causes actuelles ou principe de l’uniformitarisme, les agents responsables de la
modulation de la croûte terrestre au cours de sa longue histoire géologique sont les
mêmes qui continuent à agir de nos jours. De part le roches sédimentaires, il est
possible de reconstituer l’histoire d’une région donnée puisque ces roches conservent
une multitude d’indices qui renseignent sur son origine, ses conditions de formation,
de dépôt, bref sur tous les phénomènes qu’elles ont pu subir.
2. Par la paléontologie
L’étude des fossiles existant dans une région donnée permet de reconstituer
l’histoire de ladite région. On distingue deux types de fossiles :
CONCLUSION
2ère PARTIE :
LA GÉODYNAMIQUE INTERNE
CHAPITRE 3 :
STRUCTURE INTERNE ET SOURCE DE CHALEUR DE LA TERRE
Objectifs pédagogiques :
• Les ondes S sont des ondes de cisaillement qui ne se propagent que dans les
solides. Les particules oscillent dans un plan vertical, à angle droit par rapport à
la direction de propagation de l'onde.
• Les ondes de Rayleigh qui sont assimilables à une vague; les particules du sol se
déplacent selon une ellipse, créant une véritable vague qui affecte le sol lors des
grands tremblements de terre.
2. Enregistrement des ondes sismiques
Les séismes ne se produisent pas toujours dans les zones habitées. Les
témoignages humains ne sont pas eux-mêmes toujours rigoureux. Aujourd’hui, on
utilise des sismographes ou séismographe. Un sismographe est un appareil constitué
d’une base rigide fixée au sol, supportant un pendule associé à un levier inscripteur
frottant sur un cylindre tournant. Lorsque le sol vibre, il se produit un déplacement
relatif du pendule et du cylindre et un tracé sinueux s’inscrit sur celui-ci. La courbe
tracée par un sismographe est appelée sismogramme.
1.1. La croûte
C’est la couche externe qui représente 1,5 % du volume de la Terre. Elle est
limitée à la base par la discontinuité de Mohorovicic ou Moho. On distingue deux
types de croûte :
• la croûte continentale épaisse en moyenne de 35 km (épaisseur pouvant
atteindre 70 km sous les hautes chaines de montagne) ;
1.2. Le manteau
Il représente 82,5 % en volume de la Terre. Son épaisseur est de 2900 km. Il est
limité à la base par la discontinuité de Gutenberg. On peut distinguer au sein de ce
manteau deux unités :
• le manteau supérieur qui s’étend sur 670 Km ;
• le manteau inférieur dont la profondeur est comprise entre 670 et 2900 Km.
1.3. Le noyau
• le noyau interne ou graine dont la profondeur est comprise entre 5100 et 6370
Km.
2. Propriétés physiques des différentes couches
De manière générale, la pression et la température augmentent avec la
profondeur. La distinction croûte-manteau-noyau peut alors être élucidée :
2.1. La lithosphère
2.2. L’asthénosphère
C’est une zone « molle » ou « plastique » qui s’étend depuis la limite inférieure
de la lithosphère jusqu’à 670 Km de profondeur. Elle est de densité 3,5. La
discontinuité avec la lithosphère est thermique. Du fait que l’asthénosphère est molle
et répond aux contraintes tectoniques sans se casser, on dit qu’elle est ductile.
2.3. Le manteau inférieur ou mésosphère
C’est un bloc rigide. Sa limite supérieure (670 Km) est marquée par la
croissance brutale de la vitesse des ondes sismiques jusqu’à la discontinuité de
Gutenberg (2900 Km). Sa densité est également croissante avec cette profondeur, elle
est ici de 5.
• les achondrites qui sont qualifiées de météorites différenciés car certains sont
pauvres en calcium et donc ont une composition proche de celle du manteau ;
d’autres sont riches en calcium et ont de ce fait une composition proche de celle
de la croûte océanique ; d’autres enfin, les sidérites (météorite composé de nickel
et de fer) ont les mêmes éléments chimiques que le noyau.
Ces analyses laissent penser qu’il y a 4,6 milliards d’année, sous l’effet de la gravité,
les poussières interstellaires de type météorite se sont regroupés en masse formant
les objets du système solaire par accrétion (croissance d’un objet géologique par
apport successif de matière). Puis les impacts qui ont percuté le globe en formation
ont dégagé une chaleur considérable.
Lorsque la Terre a acquis sa taille actuelle, elle était formée de matériaux fondus. La
Terre primitive était une sphère de magma au sein de laquelle les éléments
chimiques se sont progressivement séparés par gravité : on parle de différenciation
planétaire. Ainsi, se sont formées les enveloppes concentriques de densité croissante
vers le centre.
1. La croûte terrestre
1.1. La croûte continentale
Elle est formée des roches sédimentaires en surface et des basaltes puis des
gabbros en dessous. Les minéraux systématiquement présents sont les plagioclases et
les pyroxènes.
NB : la croûte terrestre est souvent appelée SIAL en raison de sa riche composition en silice
(50 à 60 % en moyenne) et en alumine (Al2O3 : 15 à 16 % en moyenne).
2. Le manteau
Il est formé d’une roche grenue, la péridotite, elle-même constituée de 2
minéraux principaux : l’olivine et le pyroxène. Le manteau a moins de silicium (40 %
seulement de sa composition) que la croûte, il est donc très basique. Le manteau
contient une forte proportion de magnésium d’où son appellation de SIMA.
3. Le noyau
Le noyau est quasiment composé de Fer et contient une petite quantité de
Nickel, ce qui lui donne souvent l’appellation de NIFE.
La terre a une énergie interne qu’elle dissipe dans l’atmosphère sous forme de
chaleur, elle est donc une planète active. Les séismes et le volcanisme sont deux
exemples des manifestations de cette libération d’énergie d’origine interne.
C’est une chaleur qui a été mise en place puis emmagasinée lors de l’accrétion
des particules célestes ayant permis la formation des planètes. Cette chaleur continue
a être dissipée lentement. Sa proportion est estimée entre ¼ et ½ de l’énergie interne
totale.
Une partie de l’énergie interne de la Terre (les autres 50 %) est produite par
désintégration radioactive de certains éléments chimiques. Ces éléments sont soumis
à des réactions qui sont exo-énergétiques et donc libèrent de l’énergie. Les principaux
éléments radioactifs contenus dans les roches terrestres sont : l’Uranium (235U et
238U), le Thorium (232Th) et le Potassium (40K).
CONCLUSION
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
1. Preuves morphologiques
Dès 1620, François Bacon remarqua la similitude des formes entre la côte
occidentale de l’Afrique et la côte orientale de l’Amérique du Sud, il ne proposa
cependant aucune explication. Plus tard, Alfred Wegener avait remarqué que les
continents pouvaient s’imbriquer les uns les autres comme un puzzle, c’est le cas des
côtes ouest africaines et des côtes est américaines. On peut selon lui, envisager
qu’autrefois ces deux continents n’en formaient qu’un seul et que progressivement ils
se sont éloignés l’un de l’autre : l’Amérique migrant vers l’Ouest et l’Afrique
dérivant vers l’Est. De manière générale, on peut considérer qu’à une certaine
époque géologique la majeure partie des continents ne formait qu’un continent
unique qui s’est ensuite morcelé en plusieurs unités qui se sont séparées au cours des
temps géologiques. Il découle de cet argument que les continents de part et d’autre
de l’atlantique ont des formes complémentaires.
2. Preuves paléontologiques
3. Preuves pétrographiques
Des roches anciennes sont présentent dans le Sud-Est du Brésil et dans l’Ouest
de l’Afrique. Par ailleurs, les chaînes de montagnes anciennes qui existent de part et
d’autre de l’Atlantique (Afrique et Amérique) ont une sublime ressemblance (nature
des roches et types de plissements), ce qui suggère que ces chaînes de montagnes ne
formaient qu’une seule et ont subi en ce moment le même phénomène géologique
qui a été à leur origine et ensuite à leur déformation.
4. Preuves climatiques
• les plaques mixtes constituées à la fois d’une croûte océanique et d’une croûte
continentale. La plupart des grandes plaques sont mixtes, par abus de langage on
les appelle des plaques continentales. Il s’agit des plaques, africaine, eurasienne,
Nord et Sud américaines et indo-australienne ;
La tectonique des plaques est une théorie selon laquelle la lithosphère formée
de plaques rigides se déplace sur l’asthénosphère ductile.
• les alignements des volcans des points chauds : un point chaud est une
remontée de magma à travers la plaque lithosphérique. Certaines plaques
océaniques ont un alignement de volcans qui ont la particularité d’être disposés
selon un âge croissant. On explique ces faits par la présence d’un point chaud
fixe dans le manteau profond qui créé du magma qui remonte progressivement
et perce la croûte.
Il arrive des moments où la croûte océanique, sous son propre poids cède et
s’enfonce dans le manteau sous une croûte continentale : c’est la subduction.
Généralement, c’est la présence d’un continent qui provoque la subduction d’une
lithosphère océanique. Il peut aussi arriver que la lithosphère océanique cède avant
de rencontrer un continent, il y a donc subduction d’une lithosphère océanique sous
une lithosphère océanique.
• les séismes dont les foyers qui accompagnent cette descente montrent qu’ils sont
de plus en plus profonds au fur et à mesure que l’on se rapproche du continent.
La ligne inclinée le long de laquelle glissent les deux plaques est le plan de
Bénioff ;
• l’orogenèse qui est la formation des reliefs d’une chaine de montagne. On peut
distinguer trois (03) cas de figures : la collision entre deux (02) plaques
océaniques formant une série d’îles lithosphérique ; la collision entre une plaque
océanique et une plaque continentale formant une chaine de volcans sur le
continent et une collision entre deux (02) plaques continentales.
• les déformations et les failles inverses associées : on distingue les plis et les
failles.
• les plis : certaines roches, sous l’effet des forces tectoniques ne se cassent pas
mais se plient. Ces plis peuvent être droits ou plus ou moins couchés.
L’orientation de l’axe défini le type de plis : si l’axe est vertical et les
affleurements symétriques, le pli est droit ; si l’axe est oblique, le pli est déjeté
(0-45°) ; déversé (45-89°) ou couché (90°) ;
• les failles : ce sont des accidents de type cassant qui affectent les roches. Elles
consistent en une cassure accompagnée d’un déplacement relatif des
compartiments qu’elles déterminent. Le plan de faille désigne la surface de
glissement des deux (02) blocs. Le rejet se définit comme l’ampleur de
déplacement relatif d’un compartiment et le regard est le coté vers lequel est
situé le compartiment abaissé.
En fonction du plan de faille, on peut avoir une faille normale si le plan de faille est
incliné vers le bloc affaissé ou une faille inverse (chevauchante) si le plan de faille
surplombe le bloc affaissé (compression).
Selon le pendage, on peut avoir une faille conforme si l’inclinaison du plan de faille
est orientée dans le même sens que celui des couches ou une faille contraire si le
plan de faille est orienté inversement au sens de celui des couches.
NB : pour déterminer l’âge d’une faille, on analyse son rapport avec les terrains
environnants : elle est toujours plus jeune que le terrain qu’elle affecte et plus
ancienne que les terrains non déformés qui la recouvre éventuellement.
CONCLUSION
CHAPITRE 5 :
QUELQUES VOIES DE RÉGÉNÉRATION D’ÉNERGIE PAR LES ORGANISMES
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
1. Absorption intestinale
Au terme de la digestion des protides, ce sont les acides aminés qui sont
obtenus. Ceux-ci ne peuvent pas être mis en réserve mais sont utilisés pour la
synthèse de nouvelles protéines : hormone protidique, protéines plasmatiques,
protéines de structure et enzymes.
1. La respiration cellulaire
Ici, le déchet formé est exclusivement organique (lactate). Dans la vie courante, ce
processus est utilisé pour la fabrication des yaourts.
Exercice d’application :
Sachant que l’oxydation complète d’une mole de glucose libère 2860 kJ.
Calculer le rendement énergétique (Rr) de la respiration et le rendement énergétique
(Rf) de la fermentation.
Solution :
Le rendement énergétique se calcule selon la formule suivante :
4. Comparaison entre respiration et fermentation
RESPIRATION FERMENTATION
Localisation Cytosol puis mitochondrie Cytosol uniquement
Oxydation des
Complète Incomplète
substrats
Présence de Anaérobiose et Aérobiose
Aérobiose stricte
dioxygène (fermentation acétique)
Nombre d’ATP 36 ATP par mole de
02 ATP par mole de glucose
produit glucose
Rendement
Important (40%) Faible (2%)
énergétique
CONCLUSION
CHAPITRE 6 :
LES DÉPENSES ÉNERGÉTIQUES DES ORGANISMES
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
NB : QR= 1 pour les glucides, 0,7 pour les lipides et 0,85 pour les protides.
CONCLUSION
Somme toute, le maintien de la structure et des activités vitales chez tous les
êtres vivants impliquent une dépense énergétique qui est couverte par la libération
de l’énergie potentielle des aliments consommés. Les facteurs qui influent sur la
dépense énergétique est sont la température et l’activité physiologique.
CHAPITRE 7 :
FLUX D’ÉNERGIE ET CYCLE DU CARBONE DANS LES ÉCOSYSTÈMES
Objectifs pédagogiques :
A la fin de ce chapitre, je serai capable :
- de définir écosystème, chaîne alimentaire et réseau trophique ;
- d’expliquer la dissipation progressive de l’énergie le long de la chaîne alimentaire ;
- de citer les différents réservoirs du carbone ;
- de représenter schématiquement le cycle du carbone.
INTRODUCTION
La chaîne alimentaire est une suite ordonnée d’êtres vivants dans laquelle
chacun mange celui qui le précède pour être mangé par celui qui le suit. Il arrive que
des chaînes alimentaires s’entrecroisent : on parle de réseau trophique. Le réseau
trophique est donc un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elle au sein
d’un écosystème et par lequel l’énergie circule. Une chaîne alimentaire complète
comprend trois (03) grands niveaux trophiques : les producteurs, les consommateurs
et les décomposeurs.
1. Les Producteurs
2. Les Consommateurs
Ce sont les animaux et les végétaux non chlorophylliens qui font la synthèse
de leur substance organique à partir des nutriments résultant de la digestion de leurs
aliments. On distingue :
3. Les Décomposeurs
• le rendement de production (RP) qui montre quelle part des aliments absorbés
est effectivement intégrée dans la matière vivante :
Les réservoirs sont des lieux de stockage dans l’environnement. Le carbone est
présent à la surface du globe sous forme de CO2 et de carbonate. Les réservoirs du
carbone sont : l’atmosphère, l’hydrosphère la biosphère et la lithosphère.
Dans l’atmosphère, le carbone est contenu sous la forme de CO2, sa quantité
totale est estimée à 700 gigatonnes, tandis que dans l’hydrosphère, il est présent sous
forme dissoute et est estimé à 600 gigatonnes. Le carbone est également présent en
grande quantité dans la lithosphère où il est immobilisé sous forme organique dans
les combustibles fossiles (Tourbe, houille, pétrole, charbon…) ou sous forme
minérale dans les roches et sédiments carbonatés qui constituent le stock le plus
important de la planète Terre.
CONCLUSION
Somme toute, l’énergie qui circule dans les écosystèmes provient du soleil.
Cette énergie lumineuse est transformée en matières organiques par les végétaux
verts. L’énergie contenue dans la matière organique est transmise d’un niveau
trophique à un autre avec des pertes dues au fonctionnement des structures des êtres
vivants à chaque niveau. Dans les écosystèmes, les éléments sont présents soit à l’état
organique soit à l’état minéral ; le passage d’un élément chimique des milieux
abiotiques (inertes) vers les êtres vivants puis des êtres vivants vers les milieux
inertes constitue le cycle biogéochimique : c’est le cas du carbone, qui, dans
l’écosystème passe de l’état minéral à l’état organique et vis-versa.
4ème PARTIE :
EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
CHAPITRE 8 :
EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
Objectifs pédagogiques :
INTRODUCTION
I. L’EFFET DE SERRE
Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le CO2, le méthane,
l’ozone, l’oxyde nitreux ainsi que le chlorofluorocarbure (CFC). A l’exception du
CFC, tous ces gaz sont présents naturellement dans l’atmosphère. Leur concentration
dans l’atmosphère est très faible (< 1%) mais leur capacité à piéger la chaleur
(rayonnement infrarouge) émise par la terre est très forte ; leur capacité à créer l’effet
de serre est donc elle aussi très forte. Contrairement, l’azote et l’oxygène composent
majoritairement l’atmosphère (99%) mais n’ont aucune influence sur l’effet de serre.
La couche d’ozone est une couche de gaz qui est présente naturellement dans
l’atmosphère de la Terre. Elle se situe dans la stratosphère, une couche de
l’atmosphère située entre 20 et 50 Km d’altitude, mais plus de 90% de la quantité
d’ozone se situe entre 20 et 30 Km d’altitude. La concentration totale en ozone est très
faible : moins de 10 molécules d’ozone pour 1 million de molécule d’air. La couche
d’ozone est donc fragile du fait de sa très faible concentration.
La couche d’ozone se forme par l’action de certains rayons du soleil, les
ultraviolets (UV). Ces rayons cassent les molécules de dioxygène (O2) présentes dans
l’atmosphère. Ces molécules d’oxygène cassées s’associent alors entre elles pour
former l’ozone (O3). Au final, le phénomène naturel de formation et de destruction
de l’ozone permet d’avoir un taux d’ozone relativement constant dans le temps.
La couche d’ozone agit comme véritable
parasol à l’égard du rayonnement ultraviolet responsable des cancers de la peau, des
perturbations du système immunitaire, de la réduction de la croissance végétale, des
modifications de l’ADN (mutations). L’absence de la couche d’ozone serait donc
catastrophique pour l’ensemble des êtres vivants de la Terre ; d’ailleurs, la vie sur
terre n’a pu sortir des océans que lorsque cette couche d’ozone est apparue il y a
environ 350 millions d’année.
Remarque : le trou de la couche d’ozone est une partie de la couche d’ozone où la
concentration en ozone est plus faible que la normale.
CONCLUSION
Somme toute, les variations du taux de CO2, principal gaz à effet de serre, sont à
l’origine des modifications climatiques observées de nos jours dans les écosystèmes.
Ces modifications qui s’avèrent néfastes pour le maintien de la vie sur Terre,
interpellent chacun d’entre nous à adopter un comportement sain visant à préserver
la couche d’ozone et par conséquent notre environnement.