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Chapitre II :

Mécanismes de la circulation générale des


systèmes de vents: Alizés, Vent d’Ouest,
vents polaires.
La circulation atmosphérique

La circulation atmosphérique est le mouvement continu


des masses d'air entourant la Terre qui redistribue la chaleur
provenant du Soleil.
L'air qui entoure la Terre se déplace sans arrêt. Dû à son
inclinaison, la Terre ne reçoit pas partout la même quantité de
rayonnement solaire.
Comme le globe est une sphère,
la quantité d’énergie solaire reçue
par unité de surface varie selon la
latitude: elle est plus grande au
niveau de l’équateur qu’aux pôles,
ce qui entraine une variation des
températures à la surface de la
Terre. C'est ce qui est à l'origine
des différents climats.
Comment se fait la circulati on
atmosphérique ?

L'unique moteur de la circulation atmosphérique est


l'ensoleillement. Sous les contraintes de la gravité, de
la poussée d'Archimède et de la force de Coriolis due à
la rotation de la Terre (dévier un corps en mouvement
vers sa droite dans l’hémisphère nord et le contraire au
sud), les différences de température entre l'équateur
et les pôles font circuler l'air tout autour de la Terre.
Mouvement de l’air (Cellule de convection)
L’air d’une haute pression se déplace toujours
vers une zone de basse pression. Il en résulte un
déplacement de l’air: du vent.
Ce mouvement de l’air est appelé aussi :
Cellule de convection.

https://youtu.be/0U1Q5pcAN-g
Si on suppose que la terre est immobile et la température
constante, il y’aura pas du vent.
De l’air froid et de l’air chaud se sont rencontrés donnant ainsi
lieu à la formation d’un déplacement d’air appelé vent.
On identifie les vents en fonction de leur provenance grâce à la
rose des vents.
On les classe ensuite en vents constants s'il souffle de manière
assez continue dans la même direction (exemple : alizés et
contre-alizés).
A contrario, on parle de vents périodiques s'il se produit en
alternance et avec une certaine régularité dans des directions
opposées (exemple : moussons).
A-Mouvements à grande échelle
L'ensemble des trois cellules convectives (équatoriale,
tempérée et polaire) provoque une série de mouvements
circulaires de l'air qui enveloppent toute la planète et
produisent les vents planétaires.

§§Les vents planétaires dominants à basse altitude

Dans cette famille, on distingue trois grands groupes de vents


constants :
 les alizés (ou vents d'est tropicaux)
 les vents d'ouest
 les vents d'est polaires
La circulation atmosphérique ne se fait pas simplement des
pôles à l’équateur. Il y a trois zones de circulation des vents
entre l'équateur et les pôles.
-La première zone est nommée cellule de Hadley. Elle se situe
entre l'équateur et le 30e parallèle. On y retrouve des vents
réguliers appelés les alizés.
Les alizés soufflent du Nord-est dans l'hémisphère Nord et du
sud-est dans celui du sud. Les navigateurs à voile ont depuis
longtemps utilisé cette zone de vents réguliers pour traverser
les océans ;
-La deuxième zone est nommée cellule de Ferrel. Elle se situe
entre le 30e et 60e parallèle. On y retrouve plusieurs systèmes
dépressionnaires transitoires et les vents dans la cellule de
Ferrel viennent surtout de l’ouest.
- La troisième zone est nommée cellule polaire. Elle se situe au
nord et au sud du 60e parallèle. Les vents dans cette cellule
viennent surtout de l’est.

Figure : Vue idéalisée des trois cellules


ou zones de circulation atmosphérique
1-Vent Alizé :
est un vent régulier des régions
intertropicales (entre 23°27 nord et
23°27 sud), soufflant d'est en ouest de
façon régulière des hautes pressions
subtropicales (crête subtropicale) vers
les basses pressions équatoriales (zone
de convergence intertropicale.
Dans l'hémisphère nord, il souffle du
Nord-est vers le Sud-ouest, dans
l'hémisphère Sud du Sud-est vers le
Nord-ouest.
Les alizés s'étendent depuis le
niveau de la mer (0 m) jusqu'à 1 500 ou
2 000 mètres d'altitude. C'est seulement
à partir de 6 000 m d'altitude que la
direction des vents s'inverse.
LES TYPES D’ALIZÉS

• Les alizés continentaux qui traversent les terres émergées,


sont des vents secs et entretiennent l'aridité des régions sur
lesquelles ils soufflent,

• Les alizés océaniques qui soufflent au-dessus des océans. Ils


se chargent d’humidité et jouent un rôle fondamental dans le
soulèvement à très haute altitude de l'air équatorial par
convection humide.
Les alizés océaniques se caractérisent aussi par une vitesse
modérée et constante de l'ordre de 20 km/h.
2-Vent d’Ouest : Ces vents font partie de la cellule tempérée
et soufflent de hautes pressions tropicales vers les basses
pressions péripolaires (60e parallèle) dont l'Europe fait
partie. Leur mouvement est opposé à celui des alizés dans
l'hémisphère nord, ils soufflent ainsi du sud-ouest au nord-
est et dans l'autre hémisphère, du nord-ouest au sud-est.
3-Vents polaires : Ils appartiennent à la cellule polaire. Il souffle
dans la même direction que les alizés et donc à l'opposé des
vents d'ouest. La zone entre ces deux derniers types de fonds
est dite 'front polaire' et elle est caractérisée par des courants
ascensionnels.
B-MOUVEMENTS À MOYENNE ÉCHELLE

On nomme aussi ses mouvements « Perturbations


cycloniques".
Ils sont occasionnés par les différences de
réchauffement entre la terre et la mer. Ils mesurent
aux alentours de 500 à 1200 km et leurs vents
principaux sont les moussons et les cyclones.
1-Mousson
Ce sont des vents saisonniers caractéristiques des régions
asiatiques. Pendant l'été, il souffle de la mer vers les côtes, et le
contraire en hiver. Dans tous les cas, ils apportent de fortes
précipitations et ils sont souvent la cause de catastrophes
naturelles dans les zones situées au sud de l'Asie, plus
particulièrement en Inde, au Bangladesh, en Birmanie, en
Thaïlande et aux Philippines. Le phénomène de moussons
s'apparente, à grande échelle, à celui des brises. Il émane des
changements des systèmes de pression barométrique d'une saison
à l'autre.
Au cours de l'hiver dans l'hémisphère nord, un air sec et dense
détermine une puissante zone anti-cyclonique en Sibérie. De
forts vents de nord-est soufflent vers la mer, ce sont les
moussons sèches.

En été, la terre se réchauffe plus rapidement que la mer.


L'anticyclone faiblit. A sa place, une dépression se développe
et attire des vents marins de sud-ouest, qui s'accompagnent
de très fortes pluies, ce sont les moussons humides.
Les zones à cyclone dans le monde
La mousson revient chaque année, mais il arrive parfois qu'elle
ne se manifeste pas ou que les pluies soient peu importantes.
Les conséquences sont alors catastrophiques pour les
agriculteurs dont les récoltes dépendent fortement des
précipitations
2-Cyclones : Il s'agit de fortes perturbations atmosphériques
créées par les fronts et la pression atmosphérique. On
distingue deux catégories, les cyclones extra-tropicaux et les
cyclones tropicaux (Tempêtes).
C-MOUVEMENTS À PETITE ÉCHELLE (VENTS
LOCAUX)
On les appelle vents locaux car ils soufflent sur une petite étendue. Voici
les vents locaux les plus connus :

Le mistral : vent frais ou froid, souvent violent, qui concerne le nord du


bassin de la Méditerranée occidentale.
Le sirocco : vent saharien violent, très sec et très chaud qui souffle sur
l'Afrique du Nord et le sud de la mer Méditerranée.
Brises de mer et les brises de terre

§ Brises de mer : est un type de vent qui se manifeste localement (à petite échelle). Il
s’agit d’un vent qui souffle de la mer vers la terre (la plage) pendant la journée.
En fait, le jour, les rayons du Soleil plombent sur le sable et réchauffent le sol. L’air qui touche le
sol brûlant devient alors lui aussi plus chaud.
L’air chaud est moins dense que l’air froid. Il s’élève donc et laisse au-dessus du sable une zone de
basse pression.
Au même moment, l’air qui touche la mer est
refroidi par l’eau fraîche. L’air froid étant plus
dense que l’air chaud, l’air a tendance à
tomber et à créer ainsi une zone de
Les mouvements de l’air se font toujours d’une
zone de haute pression vers une zone de basse
pression, ce qui crée la brise de mer.

Mouvements atmosphériques en
bord de mer.
§Brises de terre Il s’agit d’un vent qui souffle de la terre (la
plage) vers la mer durant la nuit.
En fait, la nuit, les rayons du Soleil ne réchauffent plus le sable, le
rendant ainsi plus froid. L’air qui touche ce sable est alors lui
aussi refroidi. L’air froid étant plus dense que l’air chaud, il en
résulte une zone de haute pression au-dessus de la plage.
Au-dessus de la mer, l’air se réchauffe
progressivement. L’air chaud, moins
dense que l’air froid, s’élève et une zone
de basse pression est alors créée au-
dessus de la mer. Les mouvements de
l’air se font toujours d’une zone de haute
pression vers une zone de basse
pression, ce qui crée la brise de terre.
Le foehn

C'est un vent typique des Alpes, en particulier


de la Suisse et du Tyrol. Mais le phénomène se
manifeste également dans les Pyrénées par
vent de sud. Fort, chaud et humide quand le
vent monte vers les cimes, il provoque de
fortes précipitations en attitude et libère tout
son contenu en vapeur d'eau. Il survole ensuite
les cimes des montagnes et se précipite vers la
vallée où il devient un vent chaud et sec.

Au printemps, le foehn souffle du versant sud des Alpes vers leur versant nord, quand la
situation barrique s'invertit, le vent change de direction et se manifeste des vallées
alpines vers la plaine du Pô.
L'être humain face aux risques
météorologiques
Certains phénomènes météorologiques peuvent être plus intenses que
d'habitude et peuvent engendrer des dégâts. C'est le cas des inondations,
des cyclones, des tornades, des sécheresses, etc.
Ces phénomènes météorologiques apparaissent au hasard mais sont
prévisibles à court terme grâce aux stations météorologiques. Elles
surveillent la pression, la température, la vitesse des vents, etc. et
permettent ainsi de prédire la météo afin de prévenir les populations et de
réduire les risques.
Il est également possible de faire des aménagements pour réduire les risques
comme des barrages ou des constructions adaptées. Il faut bien sûr
également éduquer les populations exposées à réagir correctement lors
de ces évènements extrêmes
DEFINITIONS :

 Inondation : Augmentation brutale du niveau


de l'eau.
 Cyclone : Zone de plusieurs centaines de km où
l'air tourne, provoquant de violentes
tempêtes pouvant durer plusieurs semaines.
 Tornade : Tourbillon de vent extrêmement
violent et destructeur mais d'une durée très
courte (quelques heures maximum) et très
localisés (quelques km).
solution
• L'Homme peut prévoir les phénomènes
météorologiques extrêmes grâce à une
surveillance
• continue (stations météorologiques). Pour
réduire les risques, il faut aménager le
territoire
• (barrages, etc.) et éduquer la population.
Chapitre 3

L’air et la structure verticale de l’atmosphère


L’atmosphère est une couche d’air d’environ
1000 km d’épaisseur qui entoure le globe
terrestre.
Indispensable à la vie, elle nous fournit l’air que
nous respirons et agit comme un bouclier, en
filtrant les rayons nocifs du soleil (couche
d’ozone) ou encore en piégeant la chaleur
solaire pour réguler la température (effet de
serre).
• L’atmosphère est composée de différentes couches distinctes qui
diffèrent surtout par leur composition et leur température.
• Plus l’altitude est élevée, plus les températures et les pressions
baissent. On perd ainsi près de 6°C, tous les 1000 mètres.
• Toutefois, les transferts thermiques, les phénomènes
météorologiques, les courants marins permettent en partie
d’homogénéiser la température à la surface de la terre et
d’éviter un réchauffement ou un refroidissement permanent de
certaines zones.
• Élément essentiel à la vie, l’air est un mélange de gaz constituant
l’atmosphère autour de la Terre.
1-Caractères généraux :
L’atmosphère terrestre est une couche de gaz entourant la
terre. On considère que sa constitution est la suivante :
- 78 % de diazote (N2)
- 21% de dioxygène (O2)
- 1 % de gaz divers (Ar, CO2, ...).
• Elle nous protège des rayons UV du soleil et des météorites.
• Elle garde l’équilibre de la température du jour et de la nuit.
• Elle permet aux être vivants de respirer.
• Les plantes prennent le gaz carbonique de l’air et nous
donne de l’oxygène
2- subdivision de l’atmosphère :
l’atmosphère est subdivisée en plusieurs couches, leur
nombre diffère suivant les caractéristiques considérés
• a- Classification de point de vue chimique

• -Homosphère (0-100km)
• -Hétérosphère (˃100km)
• Homosphère jusqu’à 100km, la composition chimique varie très
peu jusqu’à 100km, car les gaz s’y mélangent bien sous l’effet
des vents et des courants d’air.
• Hétérosphère c’est le contraire. Au dessus de 80 km, les gaz se
séparent et s’étagent par ordre de masse volumique
décroissante (hétérosphère).
• b- Classification de point de vue électronique

• -Neutrosphère (de 0-60km) : les ions ne sont


pas électrisés (neutres).
• -Ionosphère (de 50-60 à 100k) : les couches
sont électrisées.
• -Protonosphère (au- delà de 1500km) : elle est
formée surtout de protons.
• c-Classification de point de vue thermique
• Sa limite est difficile à déterminer car il
n’existe pas de frontière nettement dessinée.
Néanmoins, l’atmosphère terrestre se
compose de Cinque couches distinctes
caractérisées par leur composition et leur
température :
1.La troposphère
(du sol jusqu’à 15 km d’altitude en moyenne)
Dans cette zone atmosphérique où nous vivons, la
température diminue fortement avec l’altitude.
La troposphère est chauffée essentiellement, par absorption des
rayonnements visibles et infra-rouges provenant du sol. Son
épaisseur est variable : 16 km au-dessus de l’équateur et 8 km
au-dessus des pôles et, selon les saisons, 13 kilomètres dans la
zone tempérée.
La troposphère contient les 9/10èmes de la totalité de la masse
d’air et presque toute la vapeur d’eau.
C’est dans cette couche que se produit la plupart des
phénomènes météorologiques et c’est entre 0 et 3 km
d’altitude que s’effectue principalement la dispersion des
polluants.
3.2 La stratosphère (de 15 à 50 km)

Dans cette région, la température augmente avec l’altitude. Cet


échauffement est dû à l’absorption des ultra-violets solaires par
l’ozone. La concentration maximale d’ozone se situe dans la
stratosphère, entre 25 et 30 km d’altitude. C’est cette zone, dans
laquelle la concentration d’ozone est maximale, que l’on appelle la
ouche d’ozone. Elle nous protège des rayons Ultra-Violets (U. V.)
émis par le soleil.
-Circulation des avions à réaction puisqu’il y a moins de friction de l’air
et qu’on note la présence de vents violents
• 3.3 La mésosphère (de 50 à 85 km)
• Dans cette zone, la température diminue (-80
°C)à nouveau. Il s'agit de la zone de transition
entre la Terre et l’Espace, où les météorites
sont détruites.
4. La thermosphère (de 85 à 500 km)

• Dans cette zone, la température augmente fortement


à cause de dégagements de chaleur
-L’air est rare.
- La température peut atteindre jusqu’à 2 000°C, car les
molécules de dioxygène de cette couche absorbent les
rayons ultraviolets du Soleil : la température peut être
si élevée jusqu'a 500° C.
- -L’ionosphère est une couche de la thermosphère qui
réfléchit les ondes radio vers la Terre.
-Les aurores boréales (polaires) s’y produisent.
5 L’exosphère (à partir de 500 km)
Est la dernière couche d'atmosphère terrestre qui se poursuit
jusqu’à 50.000 km d’altitude, avec une densité gazeuse très faible.
C’est dans cette couche aux limites de l’atmosphère terrestre que
circulent les navettes spatiales. -Les satellites y sont placés en
orbite.Dans cette région, la température continue à augmenter.

La séparation entre la troposphère et la stratosphère est appelée


"tropopause".
Celle entre la stratosphère et la mésosphère est appelée "stratopause".
Celle entre la mésosphère et la thermosphère est appelée "mésopause".
Celle entre la thermosphère et l’exosphère est appelée "thermopause"
Ces 5 grandes zones ne sont pas étanches. Lors de fortes tempêtes, par
exemple, des incursions d’ozone stratosphérique augmentent les
concentrations d’ozone, dans la troposphère.
Fig. 07 : Composition de l’atmosphère
(source :
https://www.maxicours.com/se/cours/l-
atmosphere/)
Chapitre 4.

LES RADIATIONS SOLAIRES


La source d’énergie qui détermine le climat de la planète
est le soleil qui se situe à 150 millions de km de la Terre.
 L’énergie solaire disponible par unité de surface sur
terre est de 1386 W/m2 : c’est la constante solaire S0.
 Cette énergie globale qui arrive sur Terre est ensuite en
permanence redistribuée sur toute sa surface par la
rotation de la Terre sur elle-même et est véhiculée par
l’océan et l’atmosphère.
 La quantité d’énergie disponible en moyenne sur le globe
par unité de surface est égale seulement au quart de la
constante solaire, soit S0/4 = 342 W/m².
1 L’albédo

L’albédo terrestre correspond à la quantité d’énergie


réfléchi par les objets terrestres. Il est exprimé en
pourcentage et il se calcule de la même manière que la
réflectance.
Les corps blancs (la neige, les bâtiments, les dunes de sable…
etc.) Réfléchissent le maximum d’énergie reçue, d’où leur fort
albédo (dans les environs de 80%).
Les corps noirs (roches volcaniques, végétation…etc.) ont les
valeurs d’albédo les plus faibles.
1 L’albédo

L’albédo joue donc un rôle très important dans l’équilibre


de la température à la surface de la Terre et l’homme peut
jouer un rôle dans cet équilibre, la déforestation et la
construction de nouveaux bâtis est un exemple de l’effet
anthropique sur la valeur de l’albédo et sur le bilan radiatif

Les deux sources de radiation thermique qui réchauffe la


Terre sont la lumière visible du soleil le jour et l’énergie
thermique réémis par la Terre la nuit.
2 Le bilan radiatif

Le bilan radiatif de la Terre est la différence


entre le rayonnement de courtes longueurs
d'onde entrant et le rayonnement de grandes
longueurs d'onde sortant de la Terre (Berger,
1981).
Le bilan radiatif de la Terre peut être résumé en 7
étapes :
On va simplifier ce bilan en prenant la quantité d’énergie que reçoit la
Terre 100 W/m2 au lieu de 341 W/m2.
• Chaque seconde, la Terre reçoit 100 unités d'énergie du soleil sous
forme de lumière et de chaleur.
• Il s'agit d'un rayonnement de courtes longueurs d'onde. De ces 100
unités, 25 sont réfléchies immédiatement dans l'espace par l'effet
albédo de l'atmosphère.
• 25 unités sont absorbées par les gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
• 45 unités sont absorbées par la surface terrestre et réchauffent la Terre.
• 5 unités sont réfléchies dans l'espace par l'effet albédo de la surface du
globe.
Figure 08: Les différents flux qui entrent en compte dans l'étude du bilan radiatif
de la Terre. Le rayonnement solaire (incoming solar radiation) est représenté en
jaune, tandis que le rayonnement thermique dans l'infrarouge moyen émis par
la Terre (surface radiation) est stylisé en rouge.
Le bilan radiatif de la Terre peut être résumé en 7
étapes :
• La chaleur absorbée par la surface terrestre fait en sorte que la
Terre émet à son tour de la chaleur.
• Ce sont 104 unités d'énergie sous forme de rayonnement de
grandes longueurs d'onde (ou rayonnement infrarouge)
complétée par 29 unités consécutives à l'évaporation de l'eau et
de la transmission calorifique directe entre la surface terrestre et
l'atmosphère.
• 70 unités de cette énergie retournent dans l'atmosphère sous
forme de rayonnement de grandes longueurs d'onde.
• 63 unités de cette énergie sont retenues par les gaz à effet de
serre dans l'atmosphère et rayonnent de nouveau vers la Terre. Il
se produit ainsi un échange continu de rayons de grandes
longueurs d'onde entre la surface du globe et l'atmosphère.
3.Effet de serre :

Définition : La Terre reçoit son énergie du soleil : une


partie du rayonnement solaire est absorbé par la
Terre. La Terre libère l’énergie ainsi reçue sous forme
de rayonnement infrarouge réémis vers l’espace.
Les gaz à effet de serre (GES), présents dans
l’atmosphère, ont la propriété d’intercepter une
partie de ce rayonnement infrarouge et de le
émettre,
3.Effet de serre
 31 % de la lumière solaire entrante sont réfléchis vers l'espace
('atmosphère , surface terrestres ( neige et la glace)),

20% sont absorbés par l'atmosphère.

49% de la lumière solaire entrante est absorbé par la terre et les


océans où cette lumière solaire est convertie en chaleur pour
réchauffer la terre et l'air.
a.Le forçage radiatif

• Une augmentation des concentrations de GES


dans l’atmosphère Accroît leur opacité au
rayonnement infrarouge : une plus grande
partie de ce rayonnement est interceptée,
modifiant ainsi l’équilibre : ce forçage radiatif
est responsable du renforcement de l’effet de
serre, qui se traduit par une augmentation
moyenne de la température de l’atmosphère
et par suite des changements climatiques.
b.Que sont les changements climatiques?

Les changements climatiques désignent une modification


à long terme des caractéristiques associées au temps,
( T°C, les précipitations, la configuration des vents …) .
a.1. Causes naturelles
c
• Des facteurs naturels externes au système climatique, comme
des changements dans l'activité volcanique, la production
solaire et l'orbite de la Terre autour du Soleil, peuvent altérer le
climat de la Terre.
• Ces facteurs agissent principalement sur la quantité d'énergie
solaire reçue.
• Les éruptions volcaniques sont épisodiques et ont des effets
relativement courts sur le climat.
a.2. Causes anthropiques

• Les activités humaines, comme le brûlage de combustibles


fossiles et la conversion de terres pour la foresterie et
l'agriculture.
• Ces activités modifient la surface terrestre et émettent
diverses substances dans l'atmosphère.

Ces substances, en retour, peuvent avoir un effet sur la


quantité d'énergie solaire reçue et la quantité de chaleur
rayonnante, ce qui peut avoir à la fois un effet de
réchauffement ou de refroidissement du climat.
3.1.Facteurs de forçage à longue durée
• à très longue durée de vie, ce qui signifie qu'il continue
d'altérer le système climatique durant sa longue durée de
séjour dans l'atmosphère.

• Le dioxyde de carbone est la principale cause des


changements climatiques d'origine anthropique.
• l'oxyde nitreux, sont des gaz à effet de serre de longue durée
de vie comme le dioxyde de carbone.

Origines
• Le brûlage de combustibles fossiles,
• Les processus industriels et les activités agricoles et
forestières émettent des substances qui agissent également
comme agents de forçage du climat.
3.2.Facteurs de forçage à courte durée

• Les substances ont une durée de vie plus courte dans


l'atmosphère parce qu'elles en sont éliminées assez
rapidement.

• Leur effet sur le système climatique est par conséquent


d'aussi courte durée.
Les activités anthropiques, qui conduisent
à l’émission de GES en fortes quantités depuis
1750, sont responsables de cette
augmentation des concentrations de GES.
Les principaux gaz à effet de serre d’origine anthropique - Pouvoir de
Réchauffement Global (PRG) et unités de mesure :

• Le dioxyde de carbone (CO2), émis principalement suite à


l’utilisation de combustibles fossiles et à la déforestation : 56
% de la contribution anthropique sur l’effet de serre (en 2011,
source : GIEC, 2014) ;
• Le méthane (CH4), produit de la décomposition anaérobie de
matière organique. Les émissions anthropiques de méthane
sont dues à 40 % à l’agriculture, et représentent un peu moins
de 32 % de la contribution anthropique sur l’effet de serre (en
2011, source : GIEC, 2014) ;
• Le protoxyde d’azote (N2O), produit de la décomposition des
composés azotés (engrais …). Il représente un peu mois de 6
% de la contribution anthropique sur l’effet de serre (en 2011,
source : GIEC, 2014)
• Le protoxyde d’azote (N2O), produit de la décomposition des
composés azotés (engrais …). Il représente un peu mois de 6 %
de la contribution anthropique sur l’effet de serre (en 2011,
source : GIEC, 2014) ;
• Des gaz de synthèse (CFC, PFC, HFC, SF6, NF3), utilisés
notamment comme gaz réfrigérants. Ils représentent un peu
moins 6 % de la contribution anthropique sur l’effet de serre
(en 2011, source : GIEC, 2014) ;
• La vapeur d’eau (H2O)est le principal gaz à effet de serre (60 %
de l’effet de serre naturel), mais les activités anthropiques
n’ont pas d’effet direct sur les concentrations en vapeur d’eau
(ce qui explique que la vapeur d’eau n’est pas citée dans les
émissions anthropiques).
Evolution de la concentration en CO2

Fig. 10: Différents indicateurs observés décrivant les changements affectant le cycle du
carbone global : a) mesures des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone
(CO2) effectuées à Mauna Loa (19° 32 ‘N, 155° 34’ O – en rouge) et au pôle Sud (89° 59’
S, 24° 48’ O – en noir) depuis 1958.
Fig. 11 : Evolution de la concentration en CO2 (source :
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/co2-atm-temp/co2-atm-

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