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Introduction
Depuis des siècles, l’homme utilise l’énergie du vent pour faire avancer des bateaux, moudre du grain ou
pomper de l’eau.
Jusqu'au xixe siècle, l'énergie éolienne a été utilisée pour fournir un travail mécanique. La plus ancienne
utilisation de l'énergie éolienne est la marine à voile. Vers 1600, l'Europe dispose
de 600 000 à 700 000 tonneaux de navires marchands. Vers 1786-87, la flotte européenne atteignait
3,4 millions de tonneaux, La puissance éolienne dépensée dans la propulsion de ces navires peut être
estimée entre 150 000 et 230 000 cheval power.
L'autre utilisation principale de cette énergie était le moulin à vent utilisé, partout dans le monde, par
le meunier pour transformer les céréales en farine ou pour écraser les olives afin d'en extraire l'huile.
Cette technologie millénaire a servi par la suite à produire de l’électricité. Pendant plusieurs décennies,
l'énergie éolienne a permis de produire de l'énergie électrique dans des endroits reculés et donc non-
connectés à un réseau électrique (maisons, fermes, phares, navires en mer, etc.).
Des installations sans stockage de l'énergie impliquaient que le besoin en énergie et la présence d'énergie
éolienne soient simultanés. Plus tard, la maîtrise du stockage de l'énergie par batteries a permis de stocker
cette énergie et ainsi de l'utiliser hors présence du vent.
Depuis les années 1990, l'amélioration technologique des éoliennes a permis de construire
des aérogénérateurs dont la puissance et la hauteur des mats ne cessent de croitre.
La détermination des directions du vent joue un rôle important lors de l'installation d'éoliennes étant
donné qu'il doit y avoir aussi peu d'obstacles que possible dans la direction dominante. Cependant, la
géographie locale peut modifier ces vents, comme elle peut être à l’origine de la création d’autres vents.
On se propose dans ce qui suit de présenter les différents vents qu’on peut rencontrer sur la surface
terrestre.
L’ensemble de ces vents constituent le potentiel éolien qui désigne la quantité théorique d’énergie
disponible sur un territoire terrestre ou marin. Il est lié à la force et surtout à la régularité des vents.
Au niveau mondial, le potentiel énergétique de l'éolien, aussi bien terrestre qu' offshore, a été estimé à
278.000 TWh. La figure 2 nous donne un idée sur sa répaartition sur la planète
Il doit être possible d'utiliser des "I.L.S". "I.L.S" = Interrupteur à Lames Souples ( Reed Switch ) . Ce type de
contact est dans un tube de verre. Le contact est ouvert au repos. Sous l'influence d'un champ magnétique,
le contact se ferme.
Pour mesurer la vitesse du vent, les hommes se servent d’un anémomètre. La vitesse était indiquée en
nœud, un nœud est égal à 1,852 km/h.
Depuis le XIXe siècle, pour décrire la vitesse du vent ainsi que l’état de la mer, on utilise le mot force.
Quand un vent moyen souffle à 40 km/h, c’est un vent de force 6. C’est en 1805 qu’un amiral britannique,
Francis Beaufort, met au point une « échelle » qui permet de « transformer » la vitesse du vent en force.
Aujourd’hui, tous les marins et les gens de la côte utilisent l’échelle de Beaufort.
L’évolution technologique a fait naitre des anémomètres de plus en plus performants, Il existe différents
types d'anémomètres utilisant des principes de fonctionnement divers et variés :
anémomètre à coupelle :
L'anémomètre à coupelle se compose de trois demi sphères fixées sur trois bras horizontaux
Les bras sont disposés à 120 degrés et capables de tourner par rapport à un axe vertical
L'axe vertical est équipé d'un dispositif de comptage : la vitesse de rotation de l'anémomètre est proportionnelle à la
vitesse du vent. L'appareil obtient la vitesse du vent par comptage des impulsions pendant un temps donné.
Anémomètre à hélice :
Son principe de fonctionnement est similaire au précédent.
anémomètre ultrason :
Deux sondes à ultrasons (émetteur-récepteur) sont placées dans le flux d'air
avec
L : distance séparant les deux sondes
c : vitesse du son
V : vitesse de l'air
t1 : temps mis par l'onde sonore pour aller de A vers B
t2 : temps mis par l'onde sonore pour aller de B vers A
L'appareil obtient la vitesse du vent par multiplication de cette information par un coefficient, puis extraction de la
racine carrée
Fig.8.a. anémomètre à tube de pitot Fig.8.b. principe de fonctionnement d’un anémomètre à tube de pitot
Fig.9.b. anémomètre à fil chaud Fig.9.b. principe de fonctionnement d’un anémomètre à fil chaud
Les équipements les plus utilisés pour des applications éoliennes sont :
( )
α
h
v ( h )=v ( h0)
h0
D’où la justification de la course à la hauteur des mats.
L’énergie produite par une éolienne provient de la force du vent qui agit sur les pales du rotor. La quantité
d'énergie que le vent transfère au rotor dépend de la densité de l'air, de la surface du rotor et de la vitesse
du vent.
L’énergie cinétique d’une masse d’air m se déplaçant à la vitesse V à travers une surface S balayée par le
1 2
rotor d’une éolienne est donnée par : E= mV
2
Pendant un temps Δt, la quantité d’air qui traverse la section S est Δm donnée par : ∆ m=ρSV ∆t
1 3
Par conséquent la quantité d’énergie reçue par l’éolienne pendant Δt est : ∆ E= ρS V Δt
2
Ainsi la puissance soumise à l’éolienne, théoriquement disponible avant conversion est :
∆E 1 3
Pdisp = = ρS V
∆t 2
La puissance produite par une éolienne est ainsi proportionnelle au cube de la vitesse, compte tenu de la
dépendance de la vitesse à la hauteur on aura
( )
3α
3 h
Pdisp ( h ) ≡ v (h0 )
h0
La puissance produite par une éolienne est ainsi proportionnelle à la surface balayée par les pales
Bibliographie citée :