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Compte rendu Mini Projet 1.

Ensoleillement et la température ambiante pour un jour en fonction


du temps

Encadré par : Mr HAJJI Sofien

Réalisé par :-/ MOKHTARI Hafaiedh


-/ REJEB Hayet

Objectif : Tracer l’évolution de l’ensoleillement et la température ambiante pour un jour en


fonction du temps sous Matlab
Etude théorique

Modèles de distribution de l’ensoleillement


Le rayonnement solaire
En tant que source d’énergie, l’ensoleillement est un facteur climatique dont on a intérêt à tirer parti (de manière passive, via
les ouvertures vitrées, et/ou de manière active pour produire de l’énergie) mais dont on doit aussi parfois se protéger
pour éviter les surchauffes en été.

La maîtrise de l’énergie solaire nécessite donc de connaître la position correcte du soleil (hauteur et azimut) ainsi que
l’intensité du rayonnement à tout moment.

Une énergie renouvelable, inépuisable à l’échelle humaine

Le soleil est un réacteur à fusion nucléaire qui fonctionne depuis 5 milliards d’années.
Par un processus de transformation d’hydrogène en hélium, il émet ainsi d’énormes quantités d’énergie dans l’espace (sa
puissance est estimée à 63 500 kW/m²). Ces radiations s’échappent dans toutes les directions et voyagent à travers l’espace à
la vitesse constante de 300 000 km à la seconde, dénommée vitesse de la lumière.
Après avoir parcouru une distance d’environ 150 millions de kilomètres, l’irradiation solaire arrive à l’extérieur de
l’atmosphère de la Terre avec une puissance d’environ 1 367 W/m². C’est ce qu’on appelle la constante solaire. La Terre, une
petite boule comparée au Soleil, intercepte une si faible partie de l’énergie radiante du soleil que les rayons du soleil ainsi
stoppés paraissent constituer un faisceau parallèle.

Énergie la plus abondante sur Terre, l’énergie solaire est à l’origine du cycle de l’eau, du vent et de la photosynthèse, elle-
même à l’origine des énergies fossiles. C’est l’ensemble de la vie sur Terre qui dépend de cette source énergétique.
Heureusement pour l’humanité, selon les astronomes, le soleil ne devrait pas s’éteindre avant 5 autres milliards d’années.

Une énergie de flux, diffuse et intermittente

Les théories actuelles présentent le rayonnement solaire comme une émission de particules.
Ce flux de particules, appelées photons, atteint la terre avec différentes longueurs d’ondes à la
quelle correspond une énergie spécifique décrite par la relation :
E [J] = hv = h . c/λ

Avec,

 λ : longueur d’onde [m].


 v : fréquence [Hz].
 c : vitesse de la lumière [m/s].

La répartition énergétique des différentes longueurs d’ondes du rayonnement électromagnétique du Soleil est appelé spectre
solaire.

Avec sa température d’émission de 5 500°C, le soleil rayonne la plus grande partie de son énergie dans les hautes fréquences
(courtes longueurs d’onde).
La lumière visible représente 46 % de l’énergie totale émise par le soleil. 49 % du rayonnement énergétique émis par le soleil
se situe au-delà du rouge visible, dans l’infrarouge. C’est ce rayonnement que nous ressentons comme une onde de chaleur.
Le reste du rayonnement solaire, l’ultraviolet, représente l’ensemble des radiations de longueur d’onde inférieure à celle de
l’extrémité violette du spectre visible.

1. Puissance émise par le soleil : 63 500 kW/m².


2. Constante solaire : 1 370 W/m².
3. Rayonnement réfléchi.
4. Rayonnement absorbé et diffusé.
5. Rayonnement solaire à la surface de la Terre (max : 1
000 W/m²).

Au moins 35 % du rayonnement solaire intercepté par la Terre et son atmosphère sont réfléchis vers l’espace. Une partie du
rayonnement qui atteint la Terre a été diffusée dans toutes les directions au cours de la traversée de l’atmosphère, en
rencontrant des molécules d’air, des aérosols et des particules de poussière (c’est ce rayonnement diffus, appartenant
notamment à la frange bleue du spectre visible qui est responsable de la couleur bleue du ciel clair). D’autre part, la vapeur
d’eau, le gaz carbonique et l’ozone de l’atmosphère absorbent 10 à 15 % du rayonnement solaire. Le reste du rayonnement
atteint directement la surface.

Outre la composition de l’atmosphère, le facteur le plus important pour évaluer la quantité du rayonnement solaire qui atteint
la surface de la Terre est l’épaisseur d’atmosphère que le rayonnement doit traverser.

Au milieu du jour, le Soleil est au-dessus de nos têtes, et ses rayons ont à traverser une épaisseur d’air moindre avant
d’arriver sur Terre. Mais au début et à la fin de la journée, le Soleil est bas sur l’horizon ; la traversée de l’atmosphère se fait
alors plus longue. L’atmosphère absorbe et diffuse d’autant plus de particules de lumière qu’elle est plus épaisse et plus
dense. Ainsi, au coucher du Soleil, les rayons sont suffisamment affaiblis pour permettre à l’œil humain de fixer le Soleil sans
trop d’éblouissement. Par contre, lorsque l’altitude augmente, la couche d’atmosphère à traverser est plus réduite : dans les
sites de montagnes, l’intensité du rayonnement augmente sensiblement.

L’épaisseur d’atmosphère traversée influence donc le spectre lumineux reçu. Les normes internationales définissent différents
types de spectre : AM1 (pour air mass 1, lorsque le rayonnement a traversé une épaisseur d’atmosphère), AM0 (spectre à la
surface externe de l’atmosphère), AM1.5 (spectre utilisé pour les tests standardisés des panneaux solaires correspondant à la
traversée d’une atmosphère et demie).

Le rayonnement solaire reçu sur une surface varie donc au cours du temps en fonction de la position du Soleil et de la
couverture nuageuse. La puissance solaire maximale à la surface de la Terre est d’environ 1 000 W/m² pour une surface
perpendiculaire aux rayons.
Puissance solaire pour différents ciels.

Le mouvement Terre-Soleil

La course de la Terre autour du Soleil décrit une ellipse légèrement aplatie. Dans cette ronde annuelle autour du Soleil, la
Terre effectue un tour complet sur elle-même en 24 heures autour de l’axe des pôles. Cet axe nord – sud fait un angle de
23°27′ avec la direction perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre autour du Soleil.

Cette inclinaison est constante tout au long de la course autour du Soleil et est responsable des variations saisonnières Ainsi
pendant nos mois d’hiver, en hémisphère nord la durée d’insolation est relativement courte et le Soleil n e monter pas très 
haut dans le ciel, tandis que l’été règne sur l’hémisphère sud. Pendant nos mois d’été, la situation est inversée, l’hémisphère
nord est tourné vers le Soleil. Les jours sont alors plus longs que les nuits dans l’hémisphère nord et le rayonnement incident
se rapproche de la verticale.
Aux équinoxes de printemps et d’automne (21 mars, 21 septembre), à midi, le rayonnement est perpendiculaire à
l’équateur (latitude 0°) et partout sur le globe, les jours et les nuits sont de durée égale. C’est à ce moment que la hauteur du
Soleil à midi est la plus facile à calculer. En effet, sa hauteur est égale à l’angle complémentaire de la latitude.

H = 90° – L

Au solstice d’été (21 juin), la terre est inclinée vers les rayons solaires et, à midi, ceux-ci sont perpendiculaires au tropique
du cancer (latitude 23°27′ N). Le Soleil ne se couche jamais dans les régions du globe situées à l’intérieur du cercle arctique
(celui-ci se trouvant 23°27′ au-dessous du pôle Nord). Une personne vivant à la latitude de 66°33′ N (90°-23°27′) devrait
veiller jusqu’à minuit pour voir le Soleil se promener aux alentours du nord, s’abaisser jusqu’à toucher l’horizon et
commencer à s’élever de nouveau vers le secteur est du ciel. La hauteur du Soleil à midi (solaire) est de 23°27′ supérieure à
celle de l’équinoxe.

H = 90° – L + 23°27
Au solstice d’hiver (22 décembre), l’angle d’inclinaison est inversé et c’est le tropique du capricorne (latitude 23°27′ S) qui
bénéficie d’un rayonnement perpendiculaire. La hauteur du Soleil à midi est de 23°27′ inférieure à celle de l’équinoxe.

H = 90° – L – 23°27′

Le mouvement apparent du Soleil


Pour bien comprendre et utiliser l’influence du Soleil dans le choix et le traitement d’un site, il faut bien sûr connaître à tout
instant la position du Soleil dans le ciel. Cette information est indispensable pour le calcul des apports solaires, pour le choix
de l’exposition d’un immeuble, l’implantation de systèmes actifs solaires (thermique ou photovoltaïque),  l’aménagement des
parties extérieures voisines, l’éclairage naturel des pièces intérieures, l’emplacement des fenêtres, des protections solaires et
de la végétation, etc.

À un instant donné, la hauteur et l’azimut du Soleil déterminent la position du Soleil dans le ciel. Ainsi est connue la
direction du rayonnement solaire et peuvent être calculées les surfaces ensoleillées du bâtiment. Ces calculs tiendront compte
des effets d’ombrage dus au relief, au cadre bâti, à la végétation ou au bâtiment lui-même.
En un lieu,

 La hauteur “ ” du Soleil est l’angle que fait la direction du Soleil avec le plan horizontal. Elle se compte de 0° à
90° à partir de l’horizon vers la voûte céleste.

 L’azimut “ ” du Soleil est l’angle créé entre le plan vertical passant à la fois par le Soleil et par le lieu considéré,
et le plan vertical N-S. Cet angle vaut 0° au sud et est conventionnellement positif vers l’ouest et négatif vers l’est.

Pour plus de clarté, on représente généralement la course solaire par un diagramme en coordonnées rectangulaires.
 

Diagramme solaire cylindrique pour Uccle en temps universel.

Pour en savoir plus sur la construction d’un diagramme solaire : LIENS (dernier point).

En regardant plus précisément, la valeur de l’azimut à différents moments de l’année, on constate que l’expression “le Soleil
se lève à l’est et se couche à l’ouest” n’est pas exacte. En effet, en décembre, il se lève au sud-est pour se coucher au sud-
ouest, tandis qu’en juin, il se lève pratiquement au nord-est pour se coucher au nord-ouest. Ceci donne 7 heures
d’ensoleillement maximum en décembre et plus de 16 heures en juin : ce sont les deux époques des solstices de l’année. Ce
n’est qu’aux équinoxes de printemps et d’automne que la durée du jour est égale a celle de la nuit.

Quant à la hauteur du Soleil, elle atteint un maximum de 62° le 21 juin à 12 heure (heure universelle), alors que le 21
décembre a 12 huniv. Elle n’atteint que 16°.

Les graphes et tableaux qui suivent donnent la hauteur et l’azimut du Soleil à Uccle, en fonction du temps universel, pour les
mois de mars, juin, septembre et décembre.
Temps Soleil : Soleil :
universel hauteur degré azimut degré

7 8,7 – 75,1
8 17,5 – 62,7
9 25,3 – 48,9
10 31,6 – 33,4
11 35,5 – 16,0
12 36,7 2,5
13 34,7 20,8
14 30,1 37,7
15 23,4 52,8
16 15,2 66,1
17 6,2 78,3

 
Modèles de distribution de température
Etude pratique

Manipulation
Les valeurs des moyennes journalières mensuelles de l’ensoleillement global cumulé et des
températures minimales et maximales sur 24 heures relatifs au Nord-Est de la Tunisie (tableau
suivant) sont obtenues de l’Institut National de Météorologie (I.N.M). Elles sont enregistrées
à partir de mesures collectées sur 20 ans.

L’évolution de l’ensoleillement et la température ambiante pour un jour en fonction du temps


peut être tracée grâce au programme Matlab suivant :
%--------------------------------------------------------------
----
%*************** Modélisation des paramètres
climatiques***********
%--------------------------------------------------------------
----
clear;
clc
%***************** Lecture des données
**************************
D = input('jour : ');
M= input('mois : ');
G= input('Ensoleillement : ');
Tmax=input('Température maximale : ');
Tmin=input('Température minimale : ');
%******************** Equation des temps
*************************
L=10.395; %longitude
a=36.698; %latitude
N=0.988*[D+30.3*(M-1)];%numéro du jour dans l'année
h= 23.5 *cos((N+10)*pi/180);%Calcul de la déclination
Et=0.123*cos((N+87)*pi/180)-sin(2*(N+10)*pi/180)/6;%équation du
temps
u=tan(h*pi/180)*tan(a*pi/180);
GMTsunrise=12-Et+[L-(acos(u)*180/pi)]/15; %Lever du soleil
GMTsunset=12-Et+[L+(acos(u)*180/pi)]/15; %Coucher du soleil
Dt=GMTsunset-GMTsunrise;%Longueur du jour
tg = GMTsunrise:0.5:GMTsunset;
tta = 0:0.5:24;
%*********** Distribution de l'ensoleillement
*********************
Imax = pi*G/(2*Dt);
Imod = Imax*sin(pi*(tg -GMTsunrise)/Dt);
%-------------Distribution de la
température------------------------
Tmod=(Tmax+Tmin)/2+((Tmax-Tmin)/2)*sin((pi*(tta-GMTsunrise-1)/
12));
%**********************Traçage des
courbes***********************
figure(1);
plot(tg,Imod,'-b','LineWidth',1.5);grid on;
'Heure','FontSize',8);
ylabel('Ensoleillement [W/m²]','LineWidth',8);
figure(2);
grid on ;
plot(tta,Tmod,'-b','LineWidth',1.5);grid on;
xlabel('Heure','FontSize',8);
ylabel('Température [°C]','FontSize',8);
Travail demandé :
Simuler sous Matlab pour deux jours, l’évolution de l’ensoleillement et la température
ambiante pour un jour

Exemple 1
jour : 15
mois : 02
Ensoleillement : 3.2
Temperature maximale : 24.8
Temperature minimale : 4.5

Figure 1 : Distribution de l'ensoleillement


Figure 2 : Distribution de la température
Exemple 2
jour : 15
mois : 04
Ensoleillement : 5.6
Temperature maximale : 28.8
Temperature minimale : 7.5
Figure 1 : Distribution de l'ensoleillement
Figure 2 : Distribution de la température
Exemple 3
jour : 15
mois : 07
Ensoleillement : 7.4
Temperature maximale : 38.7
Temperature minimale : 18.2
Figure 1 : Distribution de l'ensoleillement
Figure 2 : Distribution de la température

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